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RAPPORT - Prebat 2

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M. Olivier Appert a défini l’IFP comme étant au service de l’innovation,<br />

qu’il a définie comme s’inscrivant dans un continuum entre la recherche<br />

fondamentale et la recherche appliquée. Même si l’IFP s’occupe principalement<br />

dans la recherche appliquée, cela n’exclut pas des incursions au niveau de la<br />

recherche fondamentale pour lever des verrous scientifiques. L’organisme est en<br />

mesure de mobiliser des technologies transverses, ainsi la connaissance des<br />

technologies pétrolières constitue un atout pour l’étude du captage et stockage du<br />

CO 2 , et l’électronique d’asservissement permet la mise au point de moteurs plus<br />

économes.<br />

L’IFP veille à ce que ses travaux contribuent au développement<br />

économique et à l’emploi, à travers la valorisation industrielle de ses résultats :<br />

cette valorisation passe par la fourniture de prestations sur contrats, la prise de<br />

participation dans des sociétés assurant l’exploitation industrielle des brevets, ou<br />

l’assistance à l’essaimage. Les recettes propres de l’IFP progressent ainsi<br />

régulièrement à un rythme de l’ordre de 6 à 7% depuis une quinzaine d’années,<br />

alors que la dotation budgétaire s’est maintenue en euros courants (ce qui<br />

correspond à une baisse d’un tiers en euros courants); le budget total de l’IFP<br />

repose aujourd’hui pour moitié sur des recettes propres. Ce haut niveau de retour<br />

financier démontre la capacité de l’IFP à faire des choix pertinents en matière de<br />

recherche. Il illustre également le bien fondé de son modèle économique qui, aux<br />

cotés des soutiens des pouvoirs publics, le dote d'un niveau élevé de ressources<br />

propres (prestations et recherches collaboratives, redevances sur brevets et<br />

dividendes).<br />

Revenant plus globalement sur l’effort budgétaire conduit au sein du<br />

programme 188 “Recherche dans le domaine de l’énergie”, M. Olivier Appert a<br />

insisté sur l’erreur qu’il y aurait à dépouiller les secteurs désormais traditionnels<br />

des hydrocarbures et de l’énergie nucléaire, qui reposent sur de puissants groupes<br />

d’envergure internationale, entraînant dans leur sillage de nombreux<br />

équipementiers (Alstom, Technip et la Compagnie générale de géophysique –<br />

CGG Veritas), et qui conserveront encore longtemps, en tout état de cause, une<br />

place cruciale dans le paysage énergétique mondial, y compris en faisant jouer des<br />

synergies entre eux.<br />

Néanmoins, les nouvelles technologies de l’énergie (NTE), concept lancé<br />

par le rapport Chambolle, doivent prendre évidemment une place croissante dans<br />

l’effort budgétaire français. Cependant, leur poids est plus ou moins important,<br />

selon la définition retenue : si l’on s’en tient à l’effort financier de l’action 2<br />

"NTE" du programme 188 qui pour l'IFP recouvre l'ensemble de ses travaux de<br />

R&D dans les domaines des biocarburants, de la transformation des énergies<br />

fossiles hors pétrole en carburants liquides, de la production d'hydrogène et des<br />

technologies de captage et stockage du CO 2 , ils représentent 25% du budget de<br />

l’IFP; si l’on y agrège l’effort en direction des “véhicules économes” (dont<br />

véhicules hybrides) au sein de l’action 3, selon la logique du “document de<br />

politique transversale Climat” (DPT “Climat”), ils représentent 45% du budget de

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