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RAPPORT - Prebat 2

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sont donc importants pour déterminer une stratégie publique de soutien de la<br />

recherche, et devraient normalement être pris en compte dans un effort de<br />

modélisation destiné à étudier la manière de répondre à l’évolution prévisionnelle<br />

de la demande d’énergie.<br />

M. Birraux a estimé que la stratégie nationale n’était pas allée vers cette<br />

démarche rigoureuse de peur d’avoir à proposer des choix, une analyse plus<br />

globale présentant l’avantage de ne susciter aucun mécontentement. M. Ngô a<br />

abondé en citant le cas des pôles de compétitivité, qui initialement devaient<br />

concentrer les forces françaises sur quelques créneaux, et qui finalement, de par<br />

leur nombre, entretiennent une dispersion des ressources, sans compter le<br />

supplément de complexité administrative induite par leur organisation.<br />

M. Langlois a rappelé que le directeur de l’énergie au ministère de la recherche<br />

avait convenu, au cours de son audition, que le rapport de mai 2007 n’était qu’un<br />

simple état des lieux, et avait annoncé un affinage de la stratégie nationale à la<br />

suite des réflexions en cours pour mettre en oeuvre les orientations définies par le<br />

Grenelle de l’environnement.<br />

M. Leban a signalé qu’en fait certaines priorités se dégageaient de la<br />

stratégie nationale de mai 2007, en faveur de l’énergie nucléaire notamment, cette<br />

priorité-ci n’étant pas formulée explicitement pour éviter de susciter une<br />

polémique ; par ailleurs, la biomasse était mise en avant, pour faire ressortir<br />

l’intérêt des biocarburants de seconde génération.<br />

M. Leban a présenté une grille méthodologique pouvant être utilisée pour<br />

fonder une nouvelle stratégie nationale définissant plus clairement des priorités. Il<br />

s’agirait de partir des objectifs : sécurité des approvisionnements, lutte contre le<br />

changement climatique, compétitivité du prix de l’énergie, ce dernier point étant<br />

explicitement mentionné par la loi de juillet 2005 ; puis de distinguer des<br />

domaines d’action :<br />

- le monde, à l’échelle duquel on définit des objectifs globaux<br />

d’économies d’énergie et de développement des technologies énergétiques à<br />

atteindre pour limiter le changement climatique à des niveaux acceptables, ainsi<br />

que des programmes de développement technologique incontournables ;<br />

- l’Europe, qui doit déjà être plus sélective ;<br />

- la France elle-même, qui ne peut investir de la même manière sur tous les<br />

sujets de recherche pertinents à l’échelle mondiale, et peut songer à faire porter ses<br />

efforts spécifiques sur des technologies pour lesquelles elle a des avantages<br />

comparatifs (compétences, ressources géographiques...) en espérant des retombées<br />

positives de la recherche dans le pays. Les actions de soutien aux technologies<br />

doivent bien entendu être définies à partir des critères évoqués précédemment :<br />

degré de maturité, mode d’utilisation.

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