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RAPPORT - Prebat 2

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dernier tiers devant aller au financement de projets volontaristes (Top-Down), en<br />

complément des projets financés par l’ANR sur propositions des laboratoires.<br />

M. Goutte a estimé que ces modifications viendraient compléter les efforts<br />

en vue de « combler les trous de la raquette », au même titre que la fusion Oseo-<br />

Agence de l’innovation industrielle (AII), favorable aux projets de moyenne<br />

envergure, ou la réforme récente (mars 2008) du « preciput », prélèvement effectué<br />

par les organismes de recherche sur les budgets décrochés par les projets ARN des<br />

équipes scientifiques, destiné à couvrir les frais de structures et conçu comme une<br />

manière de donner une prime aux laboratoires ayant remporté des succès. Fixé à 5%<br />

à l’origine, il sera porté à 11% dès 2008, et au-delà, à 20%, en 2009.<br />

Cette réforme à différents niveaux de l’effort de recherche dans le<br />

domaine de l’énergie en France est contemporaine du lancement par la<br />

Commission européenne , en novembre 2007, du Strategic Energy Technology<br />

Plan (SET Plan), qui vise à la mise en œuvre des objectifs fixés par le Conseil<br />

européen de mars 2007. Ce plan comporte cinq volets : le lancement d’initiatives<br />

industrielles communes dans les nouvelles technologies de l’énergie et la capture<br />

du gaz carbonique ; la création d’alliances entre les organismes impliqués dans les<br />

recherches ; l’organisation de la diffusion des technologies ; la dissémination<br />

d’informations à jour sur l’état des recherches et des programmes ; enfin, la mise<br />

en place d’un steering group d’évaluation de l’effort engagé. Le ministère de la<br />

recherche contribue à l’échafaudage de cette organisation pour la France, avec le<br />

concours du CEA et de l’IFP.<br />

S’agissant de la capture du gaz carbonique, la DGRI constate qu’il s’agit<br />

d’une problématique intéressant peu la France, et beaucoup plus l’Allemagne,<br />

mais que la France dispose d’acteurs compétents dans ce domaine, pouvant<br />

intervenir dans une logique de coopération européenne.<br />

M. Birraux a déploré que la stratégie française ne fasse pas apparaître plus<br />

clairement des priorités, déclinées au niveau des moyens, positionnées par rapport<br />

aux programmes européens, et ouvertes sur des efforts de formation préparant la<br />

diffusion des technologies mises au point.<br />

M. Goutte a indiqué que les besoins supplémentaires en matière de<br />

formation, de l’ordre de 1 200 ingénieurs par an pour EDF et Areva dans la<br />

décennie à venir, étaient pris en compte, le Commissaire à l’énergie atomique<br />

ayant été chargé d’un rapport sur cette question par la ministre de la recherche.<br />

S’agissant de la stratégie nationale, il a expliqué que la France n’en<br />

manquait pas, puisqu’une floraison de rapports divers en proposent, mais que la<br />

difficulté se situait plutôt au niveau de leur mise en œuvre. Il a souligné à cet<br />

égard l’avancée qu’a représenté la mise en commun des ressources françaises sur<br />

la recherche photovoltaïque dans le laboratoire de l’Institut national de l’énergie<br />

solaire (INES) de Chambéry, branché d’un côté sur un pôle industriel produisant<br />

des composants en silicium, de l’autre sur la formation des artisans (couvreurs,

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