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RAPPORT - Prebat 2

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I. Les caractéristiques formelles de la « stratégie nationale » de mai 2007<br />

1°) Adéquation du contenu du rapport<br />

L’avis général est que le rapport intitulé « stratégie nationale de la<br />

recherche dans le domaine énergétique » ne présente pas véritablement une<br />

stratégie, mais un état des lieux de la recherche dans le domaine de l’énergie en<br />

France. Il correspond à une première étape dans l’effort pour formaliser une<br />

stratégie à proprement parler, sachant que la réunion des différentes parties<br />

prenantes pour discuter d’une « stratégie de la recherche », ainsi que l’a fait<br />

remarquer M. Saulnier, a déjà constitué en soi une avancée. M. Birraux a observé<br />

que l’on pouvait admettre que la première édition du document s’en tienne à un<br />

état des lieux, mais que l’OPECST, qui est chargé, en vertu de la loi, de l’évaluer,<br />

veillerait à ce que la deuxième édition marque des progrès vers l’élaboration d’une<br />

véritable stratégie.<br />

M. Langlois a évoqué le besoin de définir une démarche par défaut en cas<br />

de difficulté persistante à définir une véritable stratégie.<br />

Les membres du comité de pilotage ont constaté que le rapport sur la<br />

« stratégie nationale » n’intègre pas véritablement la recherche privée dans son<br />

champ, alors qu’ils ont unanimement souligné que c’était là pourtant une<br />

dimension fondamentale de l’effort de recherche. M. Crampes a notamment<br />

observé que les acteurs privés étaient a priori, du fait de leur contact avec les<br />

besoins du marché, mieux à même que les acteurs publics pour orienter les efforts<br />

de recherche ; qu’il y aurait en conséquence un risque à définir une stratégie de<br />

recherche sans leur concours. M. Mandil a indiqué que la France, dans le secteur<br />

pétrolier comme dans le secteur nucléaire, disposait d’un tissu dense de PME<br />

autour des grandes entreprises dominant l’activité, Total et GDF-Suez d’un côté,<br />

Areva et EDF de l’autre ; que ce modèle du grand groupe entraînant dans son<br />

sillage des petites entreprises performantes trouvait aussi à s’appliquer dans le<br />

secteur automobile ; que ces petites entreprises dépendaient fortement pour leur<br />

développement d’une coopération avec les acteurs publics de la recherche.<br />

Mme Bourrier a observé qu’il était important de clarifier les apports<br />

respectifs du secteur public et du secteur privé à la recherche, qui sont très<br />

intriqués. Revenant au cas des petites entreprises se développant dans le sillage de<br />

grands groupes, elle a estimé qu’elles avaient logiquement vocation à bénéficier<br />

d’abord d’un soutien de leurs grands donneurs d’ordres avant d’aller chercher<br />

celui de l’État.<br />

La discussion sur les caractéristiques formelles du rapport a abouti à<br />

l’émergence de deux questions nouvelles :

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