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RAPPORT - Prebat 2

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égard, et d’autre part, de l’autonomie de fait très importante des grands<br />

organismes de recherche quant à la définition de leurs propres<br />

orientations stratégiques ;<br />

- s’agissant de la participation du secteur privé au financement de la<br />

recherche, l’effet déclencheur de l’imminence d’une possibilité de<br />

commercialisation, ce qui rend crucial, dans le travail de<br />

programmation, l’estimation de la maturité des technologies, et leur<br />

classement en fonction des échéances temporelles prévisibles<br />

d’aboutissement au stade de l’industrialisation ;<br />

- s’agissant de l’allocation des crédits publics à la recherche, le dilemme<br />

créé par la participation à des programmes européens ou internationaux,<br />

puisqu’en théorie cette participation devrait limiter la quote-part<br />

française à ce qui est juste nécessaire à la maturation internationale de la<br />

technologie concernée mais, en pratique, le risque que son émergence<br />

industrielle se fasse finalement ailleurs qu’en France pousse à<br />

développer en marge, et en plus, un effort national propre.<br />

Sur ce dernier point, MM. Birraux et Bataille ont souligné d’une part lé<br />

nécessité de prendre en compte l’impact final en emplois potentiels dans<br />

l’estimation de la bonne utilisation des crédits publics à la recherche, et d’autre<br />

part, le besoin de réactiver la démarche intergouvernementale Eureka, lancée en<br />

1985, puisque celle-ci conduit à combiner d’emblée le besoin d’avancer dans une<br />

technologie avec le besoin d’en répartir équitablement les retombées économiques<br />

entre les pays participants. L’objectif serait d’organiser les projets Eureka de<br />

manière à ce que les soutiens financiers communautaires (en provenance du<br />

PCRD) soient gérés en bloc et redistribués par les pays leader des projets, pour<br />

éviter les retards et les incertitudes liés à des attributions de financement européen<br />

pays par pays. (cf. p.70 du rapport Chambolle).<br />

L’entretien avec Mme Marion Guillou a permis de bien préciser les<br />

contours du comité opérationnel qu’elle préside :<br />

- dans le temps, le comité doit remettre ses conclusions définitives fin juin<br />

2008. Celles-ci doivent prévoir des allocations de crédits répartissant le<br />

milliard d’euros sur quatre ans promis par le Président de la République<br />

à la recherche sur l’énergie et l’environnement. Un rapport d’étape de<br />

mars doit proposer des axes de priorité financière pour le budget 2009.<br />

Un rapport d’étape méthodologique de trois pages a été remis fin<br />

janvier ;<br />

- - sur le champ couvert, le comité s’en tiendra strictement,<br />

conformément à sa lettre de mission, à la « déclinaison opérationnelle<br />

des conclusions du Grenelle en matière de recherche ». Il a entrepris un<br />

travail de balayage de ces conclusions pour repérer les thèmes de

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