Proposition de l'agglomération de Longueuil - PMAD
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Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la CMM Proposition de l’agglomération de Longueuil – Rapport final au tableau 14. Pour le moment, les besoins identifiés doivent être priorisés à leur localisation. Le plan 18 illustre cependant de façon générale les aires potentielles où pourraient être localisés les secteurs d’expansion urbaine suite à une analyse plus poussée. Ces aires sont situées de part et d’autre de l’autoroute A-20 pour le pôle d’emplois Longueuil-Boucherville et dans le secteur du boulevard Clairevue et du chemin de la Savane pour la zone aéroportuaire. Cette localisation est retenue, entre autres, puisqu’elle permet la consolidation des deux pôles, tire profit des infrastructures de transport stratégiques existantes et proposées et minimise les impacts sur le territoire et les activités agricoles en place. De plus, l’expansion proposée en bordure du boulevard Clairevue permettrait de rentabiliser, en introduisant une fonction urbaine génératrice d’emplois, le futur axe structurant de transport collectif prévu sur ce boulevard. Quant aux impacts sur le territoire et les activités agricoles, le cœur dynamique (avec entreprises agricoles propriétaires et bâtiments agricoles) de cette portion de la zone agricole centré sur le tronçon du chemin de la Savane compris entre le boulevard Clairevue et la voie ferrée est maintenu. De plus, une planification particulière de la portion agricole résiduelle sera réalisée, tel que prévue au SAD, afin d’optimiser sa mise en valeur, son dynamisme et minimiser les impacts de l’expansion urbaine proposée. Il faut préciser que le concept d’organisation spatiale du SAD identifie depuis 2005 cette portion du territoire comme secteur potentiel d’expansion urbaine. L’agglomération se retrouve aujourd’hui face à une situation où les 670 ha à vocation industrielle disponibles seront, selon le scénario le plus conservateur, développés d’ici 2024. En vue d’assurer un rythme de croissance minimalement aussi soutenu, l’agglomération de Longueuil se retrouve dans une situation où elle doit évaluer les avenues de développement les plus aptes à assurer son dynamisme et sa compétitivité en matière de développement industriel. Sur la seule base de l’absorption historique des terrains industriels, tant sur le territoire de la CMM que sur celui de l’agglomération de Longueuil, il est démontré que d’ici quelques années, un choix stratégique s’imposera entre deux visions du développement : soit développer toujours plus loin, en 2 e ou 3 e couronne, des espaces industriels en menaçant la portion la plus dynamique de la zone agricole et en exigeant la mise en place de nouvelles infrastructures et un transport de la main-d’œuvre; soit permettre l’intégration de terres agricoles à la zone urbaine permettant d’améliorer le potentiel de développement du cœur de la CMM, dans des secteurs déjà desservis par des infrastructures municipales et de transport, en continuité de zones déjà fortement urbanisées et où la main-d’œuvre qualifiée est la plus abondante. Pour le bien-être de la collectivité québécoise et dans un esprit de développement durable du territoire, nous sommes d’avis que le second choix s’impose et s’intègre dans cet exercice de planification à long terme des dynamiques régionales d’urbanisation. Pour ce, l’agglomération de Longueuil demande une modification de son périmètre d’urbanisation dans les secteurs délimités au plan 18, afin de répondre au développement industriel anticipé selon l’horizon de planification 2031. Cette modification au périmètre d’urbanisation ne doit pas être perçue comme un changement d’orientation de l’agglomération de Longueuil par rapport à sa zone agricole. En effet, l’agglomération de Longueuil croit à la richesse et à l’importance économique, environnementale et sociale de sa zone agricole. Les approches novatrices de planification et de mise en valeur élaborées depuis 2001 et les différentes actions entreprises démontrent ce fait. Mentionnons à cet effet le projet de Continuum ville-campagne, l’Éco-territoire 21 agricole, la protection de forêts périurbaines ainsi que les opérations de remembrement. Proposer une expansion peut sembler, à 54 / 62
Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la CMM Proposition de l’agglomération de Longueuil – Rapport final première vue, paradoxal mais pour assurer l’attractivité et la compétitivité de l’agglomération de Longueuil et du Grand Montréal, un équilibre entre les fonctions urbaine et agricole doit être trouvé. Dans les sections précédentes, nous avons démontré que par une gestion optimale du territoire et des fonctions résidentielle et commerciale, aucun espace supplémentaire n’était requis pour ces deux fonctions d’ici 2031. Nous ne pouvons conclure la même chose pour la fonction industrielle qui, compte tenu de la localisation de l’agglomération de Longueuil dans le contexte métropolitain (axes autoroutiers structurants, proximité de la main-d’œuvre, synergie industrielle, etc.), est l’une des principales composantes économiques de l’agglomération. En localisant de façon optimale les superficies supplémentaires requises en fonction, entre autres, du territoire urbanisé et du potentiel agricole des terres, il est possible de répondre aux besoins en espace industriel supplémentaire tout en minimisant les impacts sur la zone agricole. TERRITOIRE VOUÉ À L’URBANISATION – 2031 Identifier les territoires qui seront développés en 2031 dans un territoire fortement urbanisé comme celui de l’agglomération de Longueuil est une tâche impossible pour la simple raison que nous ne pouvons pas connaître, vingt ans à l’avance, quels sites seront développés et lesquels ne le seront pas. Comme nous l’avons démontré en première partie du présent document, la gestion de l’urbanisation dans l’agglomération de Longueuil a été, et l’est toujours, caractérisée par un développement en continu. Puisque les espaces disponibles au développement correspondent à environ 10 % de la zone urbaine de l’agglomération et que ces derniers sont tous à proximité des secteurs urbanisés, l’identification d’un site de développement par rapport à un autre ne présente aucun enjeu. Pour ce, le territoire voué à l’urbanisation selon l’horizon de développement 2031 correspond, pour l’agglomération de Longueuil, à sa zone urbaine, tel que délimitée par le décret provincial édictant sa zone agricole permanente, mais agrandie d’une superficie de 462 ha pour des fins industrielles à être répartie dans les aires potentielles d’expansion urbaine illustrée au plan 18. Le plan 19 illustre le territoire voué à l’urbanisation selon l’horizon de développement 2031 pour l’agglomération de Longueuil. 55 / 62
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Plan métropolitain d’aménagement et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> la CMM<br />
<strong>Proposition</strong> <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> – Rapport final<br />
première vue, paradoxal mais pour assurer l’attractivité et la compétitivité <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong><br />
<strong>Longueuil</strong> et du Grand Montréal, un équilibre entre les fonctions urbaine et agricole doit être trouvé.<br />
Dans les sections précé<strong>de</strong>ntes, nous avons démontré que par une gestion optimale du territoire et<br />
<strong>de</strong>s fonctions rési<strong>de</strong>ntielle et commerciale, aucun espace supplémentaire n’était requis pour ces<br />
<strong>de</strong>ux fonctions d’ici 2031. Nous ne pouvons conclure la même chose pour la fonction industrielle<br />
qui, compte tenu <strong>de</strong> la localisation <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> dans le contexte métropolitain<br />
(axes autoroutiers structurants, proximité <strong>de</strong> la main-d’œuvre, synergie industrielle, etc.), est l’une<br />
<strong>de</strong>s principales composantes économiques <strong>de</strong> l’agglomération. En localisant <strong>de</strong> façon optimale les<br />
superficies supplémentaires requises en fonction, entre autres, du territoire urbanisé et du potentiel<br />
agricole <strong>de</strong>s terres, il est possible <strong>de</strong> répondre aux besoins en espace industriel supplémentaire<br />
tout en minimisant les impacts sur la zone agricole.<br />
TERRITOIRE VOUÉ À L’URBANISATION – 2031<br />
I<strong>de</strong>ntifier les territoires qui seront développés en 2031 dans un territoire fortement urbanisé comme<br />
celui <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> est une tâche impossible pour la simple raison que nous ne<br />
pouvons pas connaître, vingt ans à l’avance, quels sites seront développés et lesquels ne le seront<br />
pas.<br />
Comme nous l’avons démontré en première partie du présent document, la gestion <strong>de</strong><br />
l’urbanisation dans l’agglomération <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> a été, et l’est toujours, caractérisée par un<br />
développement en continu. Puisque les espaces disponibles au développement correspon<strong>de</strong>nt à<br />
environ 10 % <strong>de</strong> la zone urbaine <strong>de</strong> l’agglomération et que ces <strong>de</strong>rniers sont tous à proximité <strong>de</strong>s<br />
secteurs urbanisés, l’i<strong>de</strong>ntification d’un site <strong>de</strong> développement par rapport à un autre ne présente<br />
aucun enjeu. Pour ce, le territoire voué à l’urbanisation selon l’horizon <strong>de</strong> développement 2031<br />
correspond, pour l’agglomération <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong>, à sa zone urbaine, tel que délimitée par le décret<br />
provincial édictant sa zone agricole permanente, mais agrandie d’une superficie <strong>de</strong> 462 ha pour<br />
<strong>de</strong>s fins industrielles à être répartie dans les aires potentielles d’expansion urbaine illustrée au<br />
plan 18.<br />
Le plan 19 illustre le territoire voué à l’urbanisation selon l’horizon <strong>de</strong> développement 2031 pour<br />
l’agglomération <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong>.<br />
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