Proposition de l'agglomération de Longueuil - PMAD
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Plan métropolitain d’aménagement et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> la CMM<br />
<strong>Proposition</strong> <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> – Rapport final<br />
Nous proposons, en annexe du présent document, <strong>de</strong>s exemples illustrant les seuils proposés<br />
basés sur <strong>de</strong>s parties <strong>de</strong> secteurs rési<strong>de</strong>ntiels existants <strong>de</strong> l’agglomération.<br />
Les seuils minimums <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle indiqués au tableau 10 tiennent compte <strong>de</strong>s<br />
particularités du territoire <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> et ont fait consensus auprès <strong>de</strong>s<br />
responsables <strong>de</strong> la planification territoriale <strong>de</strong> l’agglomération et <strong>de</strong>s villes liées. Ils sont inférieurs<br />
aux seuils avancés par la CMM, qui semblent davantage adaptés à la centralité <strong>de</strong> Montréal, mais<br />
rencontrent l’objectif principal <strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong>mandé qui est d’assurer un développement du<br />
territoire et du transport collectif optimal, durable et responsable, permettant d’assurer l’attractivité<br />
et la compétitivité <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> et du Grand Montréal.<br />
Application <strong>de</strong>s seuils minimums <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle<br />
Les seuils minimums <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité indiqués au tableau 10 s’appliqueront aux sites <strong>de</strong> développement<br />
et <strong>de</strong> redéveloppement primaires illustrés au plan 3 selon le contexte central ou périphérique du<br />
site en question et le type d’aire d’influence du point d’accès au transport collectif présent. Les sites<br />
secondaires illustrés au plan 3 ne font pas l’objet <strong>de</strong> seuils minimums <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification puisqu’ils ont<br />
peu d’impact sur l’optimisation du transport collectif compte tenu <strong>de</strong>s superficies en cause, <strong>de</strong> leur<br />
localisation ou qu’ils constituent souvent <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> consolidation.<br />
Afin <strong>de</strong> tenir compte du contexte local particulier d’un site, une <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle inférieure aux<br />
seuils minimums proposés au tableau 10 pourrait être autorisée dans les cas suivants :<br />
1. Lorsqu’un projet dans une aire d’influence d’un point d’accès au transport collectif structurant,<br />
autre que pour une station <strong>de</strong> métro ou <strong>de</strong> SLR, s’insère aux limites d’un quartier établi, si sa<br />
<strong>de</strong>nsité correspond à la <strong>de</strong>nsité moyenne en place, sans pour autant être inférieure à<br />
35 log./ha (secteur central) ou 30 log./ha (secteur périphérique);<br />
2. Lorsqu’un projet s’insère dans un secteur sensible (secteur d’intérêt patrimonial, noyau<br />
villageois, etc.) ou dans un quartier établi, si sa <strong>de</strong>nsité du projet correspond à la <strong>de</strong>nsité<br />
moyenne en place dans son voisinage;<br />
3. Lorsqu’un projet vise le recyclage d’un bâtiment où aucune <strong>de</strong>nsité minimale ne s’applique;<br />
4. Dans une aire d’influence d’un point d’accès au transport collectif structurant, autre que pour<br />
une station <strong>de</strong> métro ou <strong>de</strong> SLR, lorsque la capacité d’accueil <strong>de</strong>s infrastructures empêche<br />
l’atteinte du seuil applicable, si sa <strong>de</strong>nsité correspond à la <strong>de</strong>nsité maximale pouvant être<br />
<strong>de</strong>sservie par lesdites infrastructures.<br />
Le tableau 10 propose une <strong>de</strong>nsité rési<strong>de</strong>ntielle minimale <strong>de</strong> 35 log./ha (secteur central) et <strong>de</strong><br />
30 log./ha (secteur périphérique) pour l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> développement ou<br />
redéveloppement primaires situés hors <strong>de</strong>s aires d’influence <strong>de</strong>s points d’accès au transport<br />
collectif structurant. Pour l’application <strong>de</strong> cette norme, un tel secteur pourra présenter une <strong>de</strong>nsité<br />
inférieure en autant que la <strong>de</strong>nsité moyenne <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> ces secteurs respecte ce seuil<br />
minimum.<br />
Pour le calcul <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités minimales, le principe <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité brute est retenu, mais seule la<br />
portion du territoire associée à la fonction rési<strong>de</strong>ntielle à développer doit être considérée (en<br />
conservant les voies <strong>de</strong> circulation, les parcs <strong>de</strong> quartier, etc.). La <strong>de</strong>nsité brute correspond au<br />
quotient du nombre <strong>de</strong> logements divisé par la superficie du territoire visé. En présence d’un<br />
nombre restreint <strong>de</strong> terrains faisant en sorte qu’une <strong>de</strong>nsité nette est présente, la superficie brute<br />
est obtenue en multipliant la superficie du ou <strong>de</strong>s terrains visés par 1,25.<br />
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