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COMMUNE DE JUNGLINSTER

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<strong>COMMUNE</strong> <strong>DE</strong> <strong>JUNGLINSTER</strong><br />

Tour Bourglinster<br />

( Nous vous invitons à visiter également les autres sentiers culturels de la Commune de Junglinster)<br />

a. La carte du sentier pédestre<br />

b. Le sentier pédestre<br />

Départ : Parking, rue du château<br />

LE SENTIER CULTUREL<br />

BOURGLINSTER I<br />

Les Sites :<br />

1. Sculptures dans les rochers<br />

2. La voie romaine<br />

3. La fortification celtique « BED<strong>DE</strong>LSTEEN »<br />

4. La voie « Rennpad »<br />

5. Le rocher à glissières<br />

6. Le centre historique du village<br />

7. Le château de Bourglinster<br />

En raison de la configuration du terrain par lequel mène le sentier, le port de<br />

chaussures solides est recommandé. Veuillez tenir les chiens en laisse.<br />

Le site no. 1 est difficilement accessible aux poussettes.<br />

Mode d’emploi du guide<br />

Au moyen de ce guide nous aimerions non seulement inviter l’ami de la nature<br />

à cheminer d’un endroit historique à l’autre, mais également le familiariser avec<br />

les histoires et les légendes de ces sites, pour autant que la science nous ait<br />

éclairés sur leur passé. Nos explications se basent sur des faits historiques et<br />

des connaissances actuelles acquises lors de recherches archéologiques.<br />

La Commission des Affaires Culturelles de la<br />

<strong>COMMUNE</strong> <strong>DE</strong> <strong>JUNGLINSTER</strong><br />

Ainsi nous invitons le lecteur à un voyage dans le passé turbulent de cette<br />

région légendaire déjà habitée aux temps préhistoriques. cette randonnée est<br />

possible en toute saison. Que le promeneur curieux se laisse enchanter par la<br />

beauté du paysage !<br />

En collaboration avec le Ministère de la Culture, de l’Enseignement<br />

supérieur et de la recherche<br />

1<br />

2


a. LA CARTE DU SENTIER b. LE SENTIER PÉ<strong>DE</strong>STRE<br />

Veuillez commencer la randonnée sur le parking situé en haut de la rue du<br />

Château, côté droit.<br />

Le sentier est signalé par ce signe :<br />

Comptez 3 heures au moins pour la randonnée. En fin de parcours, vous<br />

rejoindrez ce même parking.<br />

Site 1- Sculptures dans le rocher<br />

Quitter le parking situé en bordure de forêt, à côté du château, en direction du<br />

village, en suivant la route « op der Knupp » (rue du château). Suivre le sentier<br />

qui monte la butte côté gauche, avant la première maison et qui mène au<br />

plateau du Grès de Luxembourg. Arrivé en haut, un panneau indique vers la<br />

droite le point de vue « Buchholtz », aménagé par le SYNDICAT<br />

D’INITIATIVE de la commune de Junglinster.<br />

De ce point de vue s’ouvre une belle perspective sur le village et le flanc ouest<br />

du château.<br />

Après la visite du point de vue, suivre le sentier jusqu’à une clairière où l’on<br />

aperçoit à la gauche une formation rocheuse intriguante.<br />

Quittant le sentier pour longer la formation rocheuse, le promeneur est<br />

brusquement confronté à quelques têtes de démons sculptées dans la roche,<br />

sous lesquelles il aperçoit plusieurs cavités.<br />

3<br />

4


À la gauche s’élèvent de hauts rochers dont les faces exemptes de végétation<br />

permettent une étude parfaite de la structure géologique des différentes<br />

couches de grès.<br />

Les têtes de démons<br />

Contrairement à une croyance bien ancrée dans la population, il ne s’agit pas ici<br />

d’un sanctuaire préhistorique. Ces sculptures sont l’œuvre assez récente d’un<br />

artiste inconnu.<br />

Poursuivre par le sentier forestier se transformant bientôt en une espèce de<br />

« corniche ». Sur la droite, vue superbe sur les prés du « Lampertsbierg » et vers<br />

la localité de Koedingen. Plus loin, on aperçoit le « Haerdgesboesch » ( Mont<br />

Saint-Lambert) avec la « Haerdgeslay ». (Voir sentier historique Altlinster-Godbrange)<br />

Rocher bien structuré, un objet d’étude géologique<br />

Comme on peut le voir à la page suivante sur la carte géologique du pays,<br />

Bourglinster est situé dans la région du Grès du Luxembourg, au bord des<br />

paysages vallonnés du « Keuper ».<br />

Du côté sud du village, une masse rocheuse de grès jaune s’élève sur une<br />

hauteur de 500 mètres. Elle repose sur une sous-couche tendre qui s’est érodée<br />

au cours du temps, provoquant l’effondrement du front gréseux et<br />

l’accumulation en contre bas de blocs énormes.<br />

5<br />

6


Le Grès du Luxembourg est une roche sédimentaire formée il y a 200 millions<br />

d’années (Trias-Jura). Comme la plupart des roches sédimentaires, le grès est<br />

bien stratifié. On peut distinguer des couches plus dures, comprenant<br />

beaucoup de liant, et des couches tendres avec moins de liant. Comme ces<br />

couches tendres et friables ont été emportées par l’eau au fil du temps, des<br />

formations bizarres se sont constituées.<br />

Le chemin forestier débouche près d’un banc sur une voie goudronnée que l’on<br />

emprunte vers la gauche.<br />

Troupeau de chevaux « Um Rennpad »<br />

Carte géologique du Luxembourg<br />

En haut de la butte, on atteint le plateau dit « Bierger Hoch-Plateau » qui s’étend<br />

de la lisière de la forêt au sud de Bourglinster jusqu’à la lisière du Grünewald au<br />

nord.<br />

En raison des découvertes archéologiques faites, en a pu démontrer que ce<br />

plateau, sur lequel s’étendent à présent des champs, fut peuplé dès l’âge de<br />

pierre. C’est ici, à la « Schéiferei » et « op dem Bamboesch », que furent trouvés la<br />

plupart des objets actuellement exposés dans les collections archéologiques du<br />

Musée national d’Histoire et d’Art à Luxembourg que nous vous invitons à<br />

visiter à l’occasion.<br />

7<br />

8


Suivre le chemin goudronné et le quitter avant une propriété isolée, sur le<br />

plateau, en prenant à droite, en direction du Grünewald. Traverser la forêt sur un<br />

sentier qui débouche sur l’ancien chemin venant d’Eisenborn ( Eeseber).<br />

Sur la gauche, poursuivre la randonnée en empruntant le chemin forestier bien<br />

aménagé à travers l’une des plus belles forêts du Luxembourg.<br />

Quelques réflexions sur la forêt !<br />

Savez-vous qu’un arbre adulte peut être qualifié d’« usine chimique » ?<br />

Par exemple, un hêtre âgé de 80 ans comme beaucoup de ceux qui nous<br />

entourent, a une hauteur moyenne de 25 mètres. La cime, avec 15<br />

mètres de diamètre, ombrage une surface d’environ 160 m2. Cet arbre a<br />

un volume de 2.700 m3 et environ 800.000 feuilles, équivalant à une<br />

surface incroyable de 1.600m2, dont les cloisons cellulaires font<br />

160.000m2.<br />

Ce hêtre consomme 2,352 kg de dioxyde de carbone par heure et 0,96<br />

kg d’eau. Il produit en même temps 1,6 kg de dextrose et 1.712 kg<br />

d’oxygène, ce qui supplée à la consommation en oxygène de 10<br />

personnes.<br />

Il a donc traité 40.000.000 m3 d’air pendant ces 80 ans !<br />

Les 15m3 de bois sec de cet arbre pèsent 12.000 kg. La moitié, environ<br />

6.000 kg, sont du carbone.<br />

Nous espérons que ces quelques informations stimuleront la réflexion<br />

des promeneurs désireux d’avoir une vue différente sur la forêt et sa<br />

flore.<br />

Au cours de sa randonnée, le promeneur écologique rencontrera<br />

principalement des hêtres, des sapins et des pins.<br />

Arbre sur le plateau de grès à Bourglinster<br />

On arrive au lieu « Ielzert » dont le nom provient du minerai de fer jadis fort<br />

extrait ici, lavé et fondu à Eisenborn jusqu’au Moyen-Âge.<br />

Selon la tradition des autochtones, des meules de charbonniers furent en<br />

activité à cet endroit jusqu’à la fin du Moyen-Âge et même au-delà. Des<br />

vestiges d’accumulations de charbon de bois attestent aussi l’existence de<br />

meules de charbonniers dans les champs du « Buchholz » ( hêtraie) et de<br />

l’« Aechholz », ( chênaie) qui datent du défrichement de ces parcelles. Il est<br />

possible que ces charbons de bois aient servi à alimenter les hauts-fourneaux de<br />

Fischbach encore en partie conservés.<br />

Après avoir débouché sur le sentier de liaison venant de l’ouest, prendre à<br />

gauche. Par endroits, on aperçoit le revêtement soigneusement posé du<br />

chemin. C’est ce chemin qui servait de liaison avec Eisenborn et sur lequel<br />

s’effectuaient entre autres des transports de minerai.<br />

Le chemin longe un enclos séparant le domaine de chasse grand-ducal du reste<br />

de la forêt. Suivre les panneaux le long de cet enclos pour arriver, par un sentier<br />

assez accidenté, à une bifurcation pittoresque.<br />

9<br />

10


Site 2- La voie romaine<br />

Rèmes – vers Trèves. Sur cette voie furent fondés les vici (agglomérations<br />

rurales) d’Arlon, Mamer, Hostert-Oberanven. La partie la plus difficile de cette<br />

route était la traversée de la vallée étroite de l’Alzette depuis le Marché-aux-<br />

Poissons à Luxembourg, en descendant vers Pfaffenthal, pour remonter vers le<br />

plateau du Kirchberg.<br />

Un raccourci depuis le plateau du Kirchberg vers la basse vallée du Rhin fut<br />

également aménagé en la première moitié du 1 er siècle après JC. Ce raccourci<br />

rejoignait la voie principale Trèves-Cologne, à hauteur du vicus de Bitbourg.<br />

C’est sur cette voie que furent fondées les petites agglomérations rurales<br />

d’Altrier et d’Echternach.<br />

Le tracé de cette voie romaine est bien conservé dans le paysage comme<br />

chemin forestier, comme limite de frontière communale ou de section, voire<br />

même comme parcelle cadastrale.<br />

La voie romaine au lieu dit « IELZERT »<br />

La voie romaine, venant de la droite et sortant de l’enclos, se poursuit, bien<br />

visible, et encore solide, droit devant. Un banc accueillant permet de savourer<br />

le charme reposant de l’endroit et de se plonger brièvement dans le passé.<br />

Après la conquête de la Gaule par Jules César au milieu du premier siècle avant<br />

J.C., les nouvelles provinces furent organisées suivant les directives romaines<br />

qui décrétèrent entre autres une extension des grandes routes le long desquelles<br />

furent fondées de nouvelles villes romaines. Un des axes les plus importants fut<br />

la voie d’Agrippa, reliant Lyon à la basse vallée du Rhin. L’importante<br />

agglomération rurale de Dalheim fut fondée en bord de cette voie au<br />

changement de l’ère. À la même époque, le pays trévire, dont faisait partie<br />

l’actuel Luxembourg, fut doté d’une nouvelle capitale. Augusta Treverorum,<br />

l’actuelle Trèves, relaya l’ancien oppidum celtique du Titelberg, au sud-ouest de<br />

Luxembourg, comme nouveau centre urbain.<br />

C’est cette voie romaine que le<br />

promeneur peut contempler depuis<br />

le banc, sous réserve d’abandonner<br />

une idée reçue : les voies romaines<br />

n’étaient pas toutes pavées, en<br />

Gaule, voire en Italie, ce ne fut le<br />

cas que pour les villes. Les routes<br />

vicinales de Pompéi et de Rome ne<br />

sont pas transplantables par<br />

analogie dans le paysage rural de la<br />

Gaule. Ces routes n’étaient pas<br />

construites avec des blocs de<br />

basalte ou de grandes plaques en<br />

pierre. Même les routes les plus<br />

importantes n’étaient constituées à<br />

l’époque romaine que d’une<br />

fondation solide, souvent munies<br />

Fragment d’une borne milliaire romaine<br />

de pierres posées de champ, pour faciliter l’écoulement de l’eau et d’un remblai<br />

de sable pour atténuer les vibrations des chariots.<br />

Peu après, au début du 1 er siècle après J.C., le réseau de voies romaines fut<br />

étendu. Une branche importante de cette deuxième phase de l’infrastructure<br />

routière romaine fut une voie qui menait de Reims – capitale du peuple des<br />

11<br />

12


Combien d’attelages à bœufs ou à chevaux ont emprunté cette voie au fil des<br />

siècles ? Cette voie permettait l’organisation de la circulation locale et facilitait<br />

aux nombreux paysans le transport de leurs produits vers les marchés des<br />

agglomérations rurales. Elle permettait en outre le développement du transport<br />

du bois de la forêt du Grünewald, domaine forestier étendu existant déjà<br />

En revanche, et contrairement aux idées reçues, ses pavés furent rarement<br />

foulés par les sandales des légionnaires romains, ceux-ci étant casernés la<br />

plupart du temps dans des camps à la frontière du Rhin.<br />

En ce qui concerne le pavé, on pourrait le considérer comme antique. Or il ne<br />

l’est pas, il est médiéval et même post-médiéval en partie! En effet, de<br />

nombreuses agglomérations rurales romaines conservèrent leur importance au<br />

Moyen-Âge, notamment Luxembourg et Echternach. Plutôt que de construire<br />

une nouvelle route, elles conservèrent l’ancienne en renouvelant son<br />

revêtement dégradé.<br />

Reprendre la promenade sur la voie romaine vers l’Est jusqu’à une charmante<br />

éclairière où deux bancs alignés invitent à une petite pause.<br />

certainement, au moins en partie aux temps<br />

préhistoriques. Sur cette route circulaient<br />

également des quadriges utilisés par des<br />

fonctionnaires qui furent presque toujours des<br />

descendants de l’ancienne noblesse celtique et<br />

qui administraient les différents peuples gaulois<br />

en fonction des intérêts de Rome. Enfin, le<br />

trafic sur cette voie comme sur beaucoup<br />

d’autres, fut souvent ralenti par les lourds<br />

chariots qui transportaient du vin d’Italie et<br />

d’Espagne, des sauces de poissons provenant<br />

de la Méditerranée, de la céramique d’Argonne<br />

etc. vers les villes romaines du Rhin inférieur.<br />

Soldat planton romain<br />

13<br />

Relais sur la promenade<br />

Ici, à la lisière de la forêt, bonne vue sur les champs étendus et sur la voie<br />

romaine, dissimulée sous le goudron, qui disparaît au loin en direction de<br />

Junglinster/Galgenberg et via Graulinster vers Altrier.<br />

Après le bois, prendre à gauche et poursuivre la randonnée en empruntant le<br />

sentier étroit qui descend direction nord, longeant la forêt, pour atteindre un<br />

nouveau chemin goudronné près de l’endroit « Maierchen », lieu-dit signalant la<br />

présence de restes de substructions antiques.<br />

Sur la carte « Ferraris » de 1778, figure à cet endroit un édifice duquel part un<br />

chemin ou une route bordée d’arbres menant à Bourglinster en ligne presque<br />

droite.<br />

14


Arrivée à la « Schéiferei » (bergerie). Ici furent découverts des objets de l’âge de la<br />

pierre et de l’âge du bronze. Ces découvertes témoignent du peuplement de<br />

cette partie du plateau dès l’époque préhistorique.<br />

Site 3- La fortification celtique BED<strong>DE</strong>LSTEEN<br />

Une fois la route principale atteinte, l’emprunter sur la droite pendant quelques<br />

mètres avant de la traverser pour arriver à un sentier forestier, qui débute à côté<br />

de la « Gäipentraap ». ( du patronyme Geib, nom du tailleur de pierre, auteur de<br />

cet escalier) Ces marches furent aménagées au burin, dans le grès, vers 1870.<br />

Veiller à suivre les panneaux !<br />

Suivre le sentier forestier sur quelques centaines de mètres. A présent le<br />

promeneur se trouve au beau milieu de la forteresse celtique du « Beddelsteen ».<br />

Le banc du point de vue « Beddelsteen » que l’on trouve facilement en suivant les<br />

panneaux, donne lieu à jouir de la belle vue sur le village et le château en face et<br />

d’évoquer les hommes qui ont vécu ici il y a plus de 2000 ans.<br />

Berger ( Schéifer) gardant ses moutons<br />

Plus tard, des bergers y gardèrent des troupeaux de moutons appartenant aux<br />

seigneurs du château, de Bourglinster d’où le nom de ce lieu-dit.<br />

Au virage, quitter le chemin goudronné et poursuivre la randonnée historique<br />

tout droit, sur un chemin médiéval en suivant les panneaux.<br />

Après quelques centaines de mètres, une fois à la lisière de la forêt qui entoure<br />

la localité côté sud, rester sur le chemin romantique bordé d’arbres avant de<br />

tourner à droite à la hauteur du panneau sur le chemin de randonnée B du<br />

Syndicat d’Initiative de la Commune de Junglinster.<br />

Le sentier forestier propose différents points de vue bien signalés par le SIJ et<br />

offrant une vue sur le village de Bourglinster et son château.<br />

Le « Beddelsteen » fait partie des quelque 40 fortifications pré- ou<br />

protohistoriques de notre pays, tirant jadis profit de la morphologie<br />

mouvementée et surtout des escarpements du Grès du Luxembourg. Certaines<br />

de ces fortifications ont été aménagées à l’âge du bronze ; la plupart datent<br />

cependant de la fin de l’époque de Hallstatt et du début de l’époque de La<br />

Tène, soit du 6 e au 4 e siècle avant J.C. La plus étendue de ces fortifications – le<br />

Titelberg près de Rodange - s’est développée en une vraie ville, qui fut<br />

florissante au 1 er siècle avant J.C., et donc avant la fondation de la ville de<br />

Trèves, la capitale du peuple celtique des Trévires.<br />

Les fonctions de ces fortifications en hauteur furent très diverses. S’étendant<br />

sur quelques hectares seulement, la plupart d’entre elles étaient assez petites et<br />

n’abritaient pas d’ habitat permanent. Seul le site de l’ « Aleburg », près de<br />

Beaufort, fouillée pendant la deuxième guerre mondiale dans le cadre du<br />

programme SS « Ahnenerbe », comportait plusieurs constructions en<br />

colombage et doit être considéré comme ferme aristocratique fortifiée.<br />

À ce jour, l’Aleburg et le Titelberg -qui fait partie d’un programme de<br />

recherche international- mis à part, aucune fouille n’a été effectuée dans ces<br />

fortifications de hauteur. Ceci s’explique par le fait que ces sites, souvent<br />

implantés dans un environnement idyllique, ne sont pas menacés par des<br />

aménagements modernes et peuvent être transmis sans détérioration aux<br />

générations futures.<br />

15<br />

16


Le traversement des levées par le chemin rurale<br />

De nos jours, on considère que ces fortifications n’avaient pas uniquement une<br />

fonction défensive, mais que les sites qu’elles délimitaient étaient le siège<br />

d’assemblées politiques et religieuses et servaient peut-être aussi de lieux de<br />

foire.<br />

La porte de la fortification du Beddelsteen se trouvait sur le versant sud, dirigé<br />

vers la « Gäipentraap », à l’endroit où le talus principal tourne vers l’ouest. Un<br />

talus transversal défendait de surcroît le flanc de cet accès. Les restes du mur de<br />

défense délimitent une surface intérieure d’à peu près 1,5 ha, s’inclinant<br />

légèrement en direction du centre du village actuel.<br />

L’accès oriental, dirigé vers le plateau du Grès de Luxembourg, est sécurisé par<br />

un ensemble de deux talus. Un fossé peu profond et un talus d’environ 130<br />

mètres de long constituent la première ligne de défense, devant un deuxième<br />

fossé plus profond et le rempart de barrage principal, parallèle au premier.<br />

Dans le profil du bord du chemin qui traverse les levées (voir photo) on<br />

reconnaît des blocs de grès faisant partie du mur de front extérieur.<br />

Plan de la fortification « Beddelsteen » datant de l’âge du fer. ( depuis Schindler et Koch<br />

1977<br />

17<br />

18


Site 4- Le Rennpad<br />

Après avoir traversé l’ouverture dans le talus des fortifications, suivre le sentier<br />

forestier qui s’ouvre sur les champs du plateau de grès. Ici aussi, des vestiges<br />

trouvés en surface témoignent d’une présence humaine à l’époque<br />

préhistorique. Le sentier aboutit maintenant à un chemin plus large et<br />

goudronné, le légendaire « Rennpad ».<br />

Dans notre commune, la portion de chemin connue et visible du « Rennpad »<br />

débute au CR122 à hauteur de la voie de communication vers Junglinster. Elle<br />

mène en direction nord-ouest en passant par la « Frohnert », traverse la route<br />

Bourglinster-Junglinster et longe la ferme Schiltz-Libert. L’endroit est aussi<br />

nommé « Auf dem Rennpad ».<br />

Ensuite, le « Rennpad » passe par la hauteur « An de Bierger », pour mener à<br />

Christnach en passant par Godbrange et Schiltzberg.<br />

( Voir le sentier historique Altlinster-Godbrange)<br />

Suivre le Rennpad vers la gauche, traverser ensuite un embranchement pour<br />

prendre à gauche dans un bosquet en direction du « Schéinert ». (Suivre les<br />

panneaux).<br />

Le « Rennpad » sur la hauteur de la CR 122<br />

La dénomination « Rennpad » est fréquente dans la région et semble toujours<br />

indiquer un axe de communication préhistorique assez rapide, antérieur à la<br />

réorganisation du réseau routier à l’époque gallo-romaine.<br />

Le segment du « Rennpad » qui nous intéresse appartient à une voie de<br />

communication nord-sud, passant par les hauteurs à quelque distance de la<br />

vallée de l’Alzette. À l’instar de nombreuses voies romaines, ces chemins<br />

préhistoriques existent encore par endroits sous forme de chemins forestiers,<br />

de limites de champs ou de frontières de communes.<br />

Le tracé du Rennpad<br />

19<br />

20


Site 5- Le rocher à glissières<br />

Dans le Müllerthal, de nombreuses glissières et cupules ont été repérées sur<br />

des blocs qui s’étaient détachés des escarpements rocheux. Ces témoignages<br />

rupestres du passé sont souvent visibles à proximité immédiate d’ »abris-sousroche<br />

», surplombs rocheux utilisés par l’homme à différentes époques depuis la<br />

préhistoire. Ces abris servaient le plus souvent comme gîtes passagers, par<br />

exemple en temps de détresse.<br />

Le rocher à glissières<br />

Le chemin débouche sur une rue qui contourne un énorme rocher façonné en<br />

de nombreux endroits par l’homme.<br />

Au sommet sont creusées deux cavités reliées par une rigole. À l’extrémité<br />

ouest, on voit un autre surcreusement en demi-cercle. En contournant le<br />

rocher par la route, on découvre sur le flanc ouest quatre glissières de<br />

différentes tailles qui sillonnent le rocher verticalement et entre lesquelles des<br />

marches ont été creusées.<br />

On connaît de nombreuses formations rocheuses présentant des glissières<br />

semblables dans toute la région du Grès du Luxembourg, et même au-delà.<br />

Formation rocheuse à sillons typique avec marche triangulaire, situé « auf der Schéinert »<br />

Quelques très grands rochers, la plupart du temps isolés, sont carrément<br />

recouverts de glissières et de cupules. Le rocher de Bourglinster en est un<br />

exemple impressionnant. Comme c’est souvent le cas, ces rochers<br />

comprennent des creux en forme de huche, des entailles en forme d’escalier et<br />

de longues rigoles. Il n’est cependant pas possible d’en connaître l’utilisation<br />

exacte, ni de les dater avec certitude. De nombreuses cupules ont certainement<br />

servi au néolithique (5500-2500 avant J.-C.) comme aiguisoirs pour les<br />

nombreuses haches polies en schiste. Ces rochers isolés marquants ont dû<br />

impressionner les hommes depuis toujours et ont pu servir de lieux de culte à<br />

la préhistoire. Il est certain que des fouilles scientifiques à des endroits choisis<br />

pourraient rapidement faire évoluer nos connaissances à ce sujet. Mais les<br />

archéologues étant accaparés par la fouille et la documentation des sites<br />

archéologiques voués à la destruction par les nombreux travaux<br />

21<br />

22


d’aménagements en cours, l’étude des rochers gravés qui ne sont pas menacés,<br />

n’est pas prioritaire à l’heure actuelle.<br />

Une chose est sûre cependant: les longs sillons verticaux n’ont jamais servi de<br />

rigoles pour faire s’écouler le sang des sacrifices humains ou animaux perpétrés<br />

par les druides sur ces prétendus autels. Cette théorie est le fruit de<br />

l’imagination populaire romantique du 19 e siècle à laquelle il faut opposer un<br />

démenti amusé.<br />

Les forêts autour de Bourglinster, par exemple « Auf Buchholz », cachent, en<br />

amont du chemin, d’autres rochers à glissières avec lesquels des petites marches<br />

vont souvent de pair. Un autre bloc rocheux à proximité présente sur sa face<br />

nord un symbole formant une étoile, composée de cinq sillons se rejoignant au<br />

centre. Malheureusement, cette gravure est en partie détruite. Quelques mètres<br />

plus loin, en direction nord nord-ouest, se dresse un rocher dans lequel ont été<br />

aménagés six creux, deux autres groupes de sillons se trouvent à environ 100 m<br />

à l’ouest dans une niche rocheuse. Enfin, il y a des sillons au pied du château<br />

médiéval, ainsi que « auf der Schéinert ».<br />

Site 6- Le centre historique du village<br />

Rares sont les localités ayant autant de charme que ce petit village au bord du<br />

Grünewald, avec son château entouré par la forêt qui veille sur le village depuis<br />

le rocher sur lequel il est perché.<br />

L’origine du village : Bourglinster fait partie du domaine de « Linster » qui<br />

comprend aussi les localités d’Altlinster et de Junglinster. Toutes trois forment<br />

des noyaux d’habitat remontant aux premiers temps médiévaux.<br />

D’après les documents, la paroisse de Junglinster existe depuis 983.<br />

Bourglinster en revanche, est d’origine plus récente. La localité a probablement<br />

été fondée au 12 e siècle au moment de la construction du château.<br />

Certains indices semblent indiquer la présence d’un petit habitat gallo-romain<br />

en ces lieux.<br />

Vue sur le château vers 1800.<br />

Continuer la promenade par la « Neigaass » (rue Neuve) vers le centre du<br />

village en suivant les panneaux.<br />

Descendre la route en direction du centre du village et longer, côté gauche, la<br />

maison « A Brau » qui servit autrefois d’auberge et derrière laquelle se trouvait<br />

apparemment le pilori.<br />

23<br />

24


Continuons jusqu’à la fontaine restaurée du « Schmitzbuer », dans le mur de<br />

laquelle sont incorporés des blocs de grès récupérés dans les ruines du château<br />

inférieur. La « Schmitzbuer » est la plus réputée des trois fontaines du village.<br />

Son eau limpide provient du Grünewald et est filtrée par les rochers de grès.<br />

D’après le Dr. E.Schneider, elle passait autrefois pour avoir des vertus<br />

curatives.<br />

Dans la rue située à gauche de la fontaine, appelée « Séissegaass » (rue des<br />

faucilles), deux grandes maisons entourent une belle cour pavée.<br />

La maison côté supérieur (au numéro 3) abritait l’école de garçons jusqu’en<br />

1958. Le général Patton y logea pendant la deuxième guerre mondiale. L’école<br />

pour filles se trouvait jadis dans la maison au No.7.<br />

L’église de Bourglinster<br />

Un peu plus haut entre la « Jeepegaass » et la « Séissegaass » on voit l’église<br />

construite en 1830 et entièrement rénovée en 2000. D’excellents concerts y<br />

sont donnés régulièrement sur le nouvel orgue Westerfeld. Pou des raisons de<br />

sécurité,une visite de l’église n’est cependant pas toujours possible.<br />

Plan de Bourglinster avec les anciens noms de rues ( J.Zimmer 1996 – Jos Neuens et Norbert<br />

Schmit )<br />

25<br />

26


D’ici monte la « Gonneréngergaass » (rue de Gonderange) fleurie et décorée de<br />

lanternes, encadrée de jolies vieilles maisons dans lesquelles vécurent jadis de<br />

petits paysans et des artisans, et dominée par un majestueux bâtiment du XVIIe<br />

siècle « A Pëtzen » ( Maison Pütz) abritant maintenant l’auberge de jeunesse.<br />

L’entrée du château inférieur<br />

A Pëtzen ( auberge de jeunesse )<br />

Le nom « a Pëtzen » est dérivé du nom de son plus célèbre propriétaire,<br />

l’ancien bourgmestre (1881-1885) et député (1874-1885) Félix Pütz.<br />

La maison devint propriété communale et fut acquise par l’État en 1950.<br />

L’inauguration de la nouvelle auberge de jeunesse eut lieu en 1952. Roger ( ou<br />

Rosch)Kriebs en fut le premier gérant.<br />

La belle demeure en face, numéro 1, fut construite en 1848 et fut maison<br />

paroissiale de la paroisse de Bourglinster-Imbringen, fondée en 1808. Le<br />

premier curé en fut Monsieur Jacques Klein d’Arsdorf.<br />

En passant sous le vieux porche du château à côté de la tour de l’ancienne<br />

maison « Waldeck », on pénètre dans l’espace vert entourant l’imposant château<br />

érigé sur son piton rocheux.<br />

Le château inférieur se dressait autr efois sur ce pré. On aperçoit encore<br />

l’escalier menant aux caves à droite, derrière les murs de l’enclos. Derrière<br />

l’entrée de la cave se dresse la masse de la tour de la maison Waldeck, qui seule<br />

a résisté tant bien que mal au délabrement de cette partie du château.<br />

Dans la façade de l’éperon rocheux qui porte le château sont creusés des sillons<br />

et des entailles préhistoriques déjà mentionnés plus haut.<br />

Traverser la place du village joliment pavée, passer près de la fontaine<br />

« Blumsbuer » et suivre à gauche le chemin qui mène au château. Tourner à<br />

droite après la première maison. (Voir panneaux)<br />

27<br />

28


Cour du château avec bâtiment central baroque<br />

Site 7- Le château.<br />

En gravissant l’escalier qui se trouve au fond du pré, le visiteur gagne le pont<br />

reliant le château à la cour extérieure. Entre les tours de garde du porche,<br />

munies de meurtrières à arbalètes, il aperçoit la façade baroque du bâtiment<br />

central, aménagée entre 1730 et 1750 par les frères Mungenast.<br />

Le château fort de Bourglinster, qui surveillait autrefois le passage de la vallée<br />

de l’Ernz vers le Grünewald, est l’un des plus beaux ensembles médiévaux du<br />

Luxembourg.<br />

Le château de Bourglinster vers 1834,<br />

d’après une lithographie de Nicolas LIEZ<br />

De nos jours, le château est affecté à divers usages. Des concerts de musique<br />

classique sont donnés régulièrement dans la salle des chevaliers du premier<br />

étage qui sert aussi de cadre à des fêtes animées tout comme les autres salles à<br />

cet étage. Le deuxième étage est avant tout un lieu d’expositions et réunions.<br />

Une fois le pont franchi, on pénètre dans la cour. Le premier château<br />

consistait en un donjon massif dont les murs ont été intégrés dans les<br />

29<br />

30


aménagements postérieurs, de sorte qu’ils encadrent aujourd’hui la cour<br />

intérieure jusqu’à la hauteur des gouttières.<br />

Les différentes phases de construction du château<br />

Ce premier château était composé du donjon massif, mentionné plus haut, et<br />

d’une chapelle romane.<br />

Vers 1450 furent construites la chapelle gotique et l’aile Nord du château.<br />

Le château inférieur a été ajouté à la fin du 15 e siècle (Maison Waldeck).<br />

Au 16 e siècle le château de Bourglinster fut partiellement détruit pendant les<br />

guerres entre Charles V et François Ier.<br />

D’après les inscriptions figurant sur le linteau richement décoré de la cheminée,<br />

l’aile sud fut ajoutée en 1548, et l’aile nord en 1583.<br />

Suit une nouvelle modification de la chapelle et de la tour d’angle du château<br />

inférieur. Depuis lors, la cour remplace l’ancien donjon roman.<br />

Vers 1682 : destruction du château fort par les troupes françaises du maréchal<br />

de Boufflers pendant le siège de la Ville de Luxembourg.<br />

18 e siècle : réaménagement de la façade côté cour du bâtiment central. Le<br />

château fort a définitivement perdu sa vocation de défense.<br />

Après 1750 : le château change plusieurs fois de propriétaire et est transformé<br />

en ferme.<br />

L’État luxembourgeois acquiert ce monument culturel important en 1968 et<br />

entame les mesures conservatoires nécessaires.<br />

Armoiries des seigneurs de Bourglinster ; à gauche celles de la famille de Metzenhausen.<br />

Le château a été érigé au 12 e - 13 e siècle sur un promontoire rocheux, suite à<br />

l’abandon du château de plaine, situé à Altlinster, et qui appartenait aux<br />

seigneurs de Linster.<br />

31<br />

32


Plan du château de Bourglinster ( J.Zimmer 1996 ).<br />

Dessin en perspective de la première phase de construction du château de Bourglinster (J.Zimmer 1996)<br />

33<br />

34


Extraits de légendes du Pays de Luxembourg par<br />

Nicolas Gredt (1909)<br />

1129. La châtelaine de Bourglinster.<br />

A – Non loin du Belenhaff, au milieu de la forêt, se trouve une grotte très profonde, la « Behlenhiel ».<br />

Personne n’aurait encore pu pénétrer jusqu’au fond de cette grotte. Selon la légende, de nombreux êtres<br />

méchants y ont été maudits autrefois.<br />

Il y a quelques siècles, une vieille et riche dame du nom de Ziedewitz habitait dans l’ancien château de<br />

Bourglinster. Elle en était la propriétaire et possédait également les biens alentour. Tous les paysans de la<br />

région étaient obligés de lui remettre le dixième de leur récolte annuelle. Celui qui ne pouvait payer cette<br />

redevance était incarcéré dans la tour actuellement encore bien conservée du château inférieur. Un jour - la<br />

dame était très âgée et ne pouvait plus marcher – elle demanda à son cocher d’atteler ses deux chevaux<br />

noirs et de l’emmener à la Behlenhiel. En cours de route, elle se mit crier puis à murmurer des phrases que<br />

le cocher ne parvenait pas à comprendre. Elle lui ordonna d’augmenter l’allure. Arrivée à la Behlenhiel, elle<br />

renvoya le cocher à la maison et lui ordonna d’incendier le château en lui disant qu’elle devait rester dans la<br />

caverne. À partir de ce jour, plus personne ne l’a jamais revue ni entendu parler d’elle. On raconte qu’elle<br />

aurait été une méchante sorcière qui aurait construit un nouveau château sous terre, puisqu’elle ne pouvait<br />

plus vivre en surface.<br />

B – La châtelaine de Bourglinster, dont le mari fut commandant à Luxembourg, régna en despote dans son<br />

château. On raconte qu’un tilleul sous lequel était planté un piquet muni d’un collier en fer se trouvait<br />

devant le château. Si un délit était commis, le coupable était attaché à ce poteau par le collier pendant une<br />

demi-journée ou une journée entière, suivant l’humeur de la maîtresse. La légende ajoute par ailleurs que la<br />

châtelaine serait décédée à Luxembourg et enterrée à Junglinster. Mais, pendant son transport, le cadavre de<br />

la dame devint de plus en plus lourd, à tel point que les quatre chevaux noirs du cortège funéraire<br />

transpirèrent tant qu’ils en devinrent blancs et qu’en fin de compte, ils ne purent continuer la route. Alors,<br />

plusieurs hommes ont dû porter le cadavre d’Itzig jusqu’à Junglinster. Après la mort de la châtelaine, les<br />

domestiques auraient encore souvent perçu un bruissement d’habits de soie dans le large couloir du<br />

château….<br />

(traduction du texte original en allemand)<br />

La visite du sentier est à recommander pendant toute les périodes de l’année<br />

Pour récompenser vos efforts et digérer votre randonnée sportive et culturelle<br />

nous vous suggérons de vous rendre dans l’un des excellents Cafés ou<br />

Restaurants de notre Commune.<br />

La Commission des affaires culturelles vous remercie de votre intérêt ainsi que<br />

du respect dont vous avez fait preuve envers le patrimoine culturel et vous<br />

recommande également les sentiers culturels aménagés dans d’autres belles<br />

localités empreintes d’histoires et de curiosités, de cette commune. Par exemple<br />

le<br />

« Sentier de la Nature et historique ALTLINSTER-GODBRANGE »<br />

35<br />

36


Sources :<br />

Schindler u. Koch 1977 -R. Schindler u. K. H. Koch, Vor- und frühgeschichtliche<br />

Burgwälle des Großherzogtums Luxemburg. Trierer Grabungen und Forschungen XIII<br />

(1977).<br />

J. Zimmer 1996- Johny Zimmer, Die Burgen des Luxemburger Landes (1996).<br />

Avec la collaboration de:<br />

Jeannot METZLER : Conseiller archéologique et historique:<br />

J. ZIMMER : Plan et Dessin du château Bourglinster, carte du village<br />

Jean Claude PITZEN, Garde forestier.<br />

L’ Administration des eaux et forêts<br />

L’ Administration du Cadastre & Topographie<br />

Luc SCHOLTES. Service technique de la commune de Junglinster<br />

Impressum :<br />

Exploration des lieux et choix du tracé : Armand Schleich / Gérard Larére<br />

Saisie du texte et layout: Armand Schleich<br />

Traduction : Gérard Larère<br />

Correction du script : Théo Weiler<br />

Photos : Armand Schleich / Gérard Larère<br />

Lithographie : mise à disposition par Danielle Wagner<br />

Carte archéologique, extrait de la feuille17 :Avec la permission du Musée national<br />

d’Histoire et d’Art.<br />

Responsabilité : le Président et les membres de la commission culturelle de la Commune de<br />

Junglinster<br />

Copyright : Administration de la Commune de Junglinster<br />

Nous remercions tous ceux qui, par leur publicité et leurs dons, ont contribué à rendre<br />

possible la présente publication<br />

Bourglinster, Village<br />

Théo WEILER<br />

Président<br />

37<br />

38


TROIS QUARTS<br />

Spécialités<br />

Asiatiques<br />

1,route d’<br />

Echternach<br />

L-6114<br />

39<br />

40


Hôtel Restaurant<br />

PARMENTIER<br />

Pub Jugendherberge<br />

Prop.Véronique et Claude PUTZ<br />

7, rue de la Gare<br />

L-6117 <strong>JUNGLINSTER</strong><br />

Tél. :(352) 78 71 68<br />

Fax : (352)78 71 70<br />

www.parmentier.lu<br />

Jours de repos : Mardi et<br />

Mercredi<br />

41<br />

42

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