Miro dans le texte - Ville de Pont-Audemer

MUSÉE ALFRED CANEL, musée de France
Pont-Audemer (Eure)
DOSSIER DE PRESSE
Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
23 mai - 20 septembre 2009
Avec le soutien de

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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SOMMAIRE
UNE EXPOSITION D’ESTAMPES ORIGINALES DE JOAN MIRÓ AU MUSÉE CANEL
Le Musée Alfred Canel………………………………………………………………….…………….……………………………………………………..………...………3
Des expositions temporaires de bibliophilie…………………………………………………………………………………………………..………...4
PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION « MIRÓ, DANS LE TEXTE »
Introduction & commissariat…………………………………….……………………………………………………………………………………….………......…5
Le parcours de l’exposition……………………………….……………………………………………………………………………………………….……………..6
LES ŒUVRES PRÉSENTÉES
Adonides, Miró-Prévert……………………………………………………………………………………………………………………………………………………...... 7
Les Pénalités de l’Enfer ou les Nouvelles Hébrides, Miró-Desnos……………………………………………………..………………....10
Album 13, Miró…………………………………...………………………………………………………………………………………………………………………...…………13
TEXTES SUR L’ŒUVRE DE MIRÓ
« Femmes, oiseaux, nuits et constellations », Texte de Gérard- Georges Lemaire…………………………………………….…...16
« Mots et images », Texte d’Eurydice Trichon-Milsani …………………………………………………………….……………………………...18
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Projections de films, visites commentées, livrets ludiques etc.…………………………….……………………..…………..……..21
INFORMATIONS PRATIQUES
Contacts, informations pratiques, coordonnées etc.…………………………………...………………………………………………..…….22
VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Visuels disponibles pour la presse et mentions obligatoires………………………….……………………………..…………...….....23

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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UNE EXPOSITION D’ESTAMPES ORIGINALES DE JOAN MIRÓ AU MUSÉE CANEL
LE MUSEE ALFRED CANEL
La maison de l’écrivain
Alfred Canel (1803 – 1879), érudit local et homme
politique, fut à l’initiative de la création de la
bibliothèque municipale en 1836, et commença à
constituer, à la fin de sa vie, des collections
muséales. Un esprit universel associé à une
personnalité généreuse l’ont conduit à léguer ses
biens à la collectivité. Dans la belle maison familiale
ont été ainsi installés, en 1884, la nouvelle
bibliothèque publique et le musée à la manière d’un
cabinet de curiosité. Cet ensemble a été conçu
selon la démarche humaniste de ce républicain.
Les bibliothèques
La Grande bibliothèque préservée dans son
caractère du 19 e siècle, présente un fonds ancien
conséquent, constitué d’environ 15 000 livres
couvrant la période du 15 e au 19 e siècle. Parmi ces
ouvrages sont conservés une édition de
l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, ou encore
le manuel d’arithmétique de Monseigneur le
Duc de Berry, petit fils de Louis XIV. S’ajoute à ce
remarquable fonds, la bibliothèque normande, legs
d’Alfred Canel, qui abrite 6000 volumes.
Dans cet esprit, la Galerie des Arts et des Sciences
exhibe des collections de Beaux-arts, d’archéologie
locale, de sciences naturelles et d’industrie.
Le cabinet de travail
Pièce maîtresse de la maison de l’écrivain, le
cabinet de travail d’Alfred Canel, offre de belles
boiseries aux odeurs de cire. Le bureau à gradins
laisse entrevoir l’importante correspondance de
l’homme politique mais aussi celle de l’homme de
lettres, comme en atteste une missive de Gustave
Flaubert.
La réhabilitation
En 2004, la rénovation et la mise en conformité de
la maison de l’écrivain ont permis d’offrir un espace
d’accueil, un fonds ancien de bibliothèque, un fonds
normand, une galerie des arts et des sciences, et
l’aménagement du cabinet de travail d’Alfred Canel.
Intégré parfaitement à la partie ancienne, l’espace
contemporain a été conçu pour accueillir les
expositions temporaires.
La Galerie des Arts et des Sciences
Le premier étage s’ouvre sur une grande galerie
aménagée au 19 e siècle pour recevoir les
collections du musée cantonal. Ces institutions de
province, caractérisées par des collections
hétérogènes, avaient vocation à moraliser par
l’instruction, charmer par les arts et enrichir par
les sciences ».

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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DES EXPOSITIONS TEMPORAIRES DE
BIBLIOPHILIE
Le Musée Alfred Canel conçoit et présente trois
expositions temporaires par an.
Quelles soient patrimoniales ou présentations d’art
moderne et d’art contemporain, ces expositions
sont toujours en lien étroit avec les collections
permanentes, ou avec l’esprit qui a présidé à
l’élaboration du musée.
Une des remarquables particularités du lieu est ses
bibliothèques anciennes qui conservent 15 000
livres couvrant la période du 15 e au 19 e siècle. Ces
ouvrages ont été rassemblés par le bibliophile
averti, Alfred Canel, en vue de constituer le fonds
de la bibliothèque publique ou encore celui de sa
propre bibliothèque normande.
Le musée souhaite également montrer que la
bibliophilie n’est pas un domaine réservé du
patrimoine en faisant découvrir des réalisations
d’aujourd’hui. Ainsi, l’exposition Françoise Pétrovitch.
Dessins, sculptures et livres d’artiste (24 avril au 17
août 2008) présentait le travail artistique
d’une jeune plasticienne dont la particularité est
d’entretenir un rapport étroit avec l’univers
livresque.
En s’intéressant à la collaboration artistique de
Miró avec deux de ses amis poètes, Robert Desnos
et Jacques Prévert, l’exposition « Miró, dans le
texte » s’inscrit dans ce grand axe de la
programmation du Musée Canel.
Le musée s’attache à conserver ce patrimoine et à
le mettre à l’honneur à l’occasion d’expositions
temporaires. Depuis sa réouverture en 2004, ont
ainsi été conçues quatre expositions de bibliophilie
à partir des fonds des bibliothèques du musée :
George Sand, d’une lettre à l’autre (29 janvier – 8 mai
2005), L’arbre photographié. Autour des « Vieux arbres
de la Normandie » de Gadeau de Kerville,
contemporains d’hier et d’aujourd’hui (28 octobre
2006 au 28 janvier 2007), Un trésor de livres (17
février au 20 mai 2007), et The Serpentine Course. La
vallée de la Seine à travers le regards de trois artistes
anglais des 19 e et 21 e siècles (24 janvier au 26 avril
2009).

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION « MIRÓ, DANS LE TEXTE »
INTRODUCTION
En marge de l'œuvre peint, la lithographie et la
gravure ont toujours occupé une grande place dans
l’œuvre de Joan Miró qui expérimente ces
procédés dès les années 1930.
Son intérêt pour la littérature et la poésie
l’amèneront à illustrer, à l’aide de ces techniques,
de nombreux textes de ces amis surréalistes :
André Breton, Benjamin Péret, René Char, Tristan
Tzara, Iliazd, André Verdet…
L’exposition « Miró, dans le texte » présente
soixante-six estampes originales réalisées par le
célèbre peintre catalan pour trois ouvrages de
bibliophilie : Album 13 (1948), Les Pénalités de
l’Enfer ou les Nouvelles Hébrides de Robert Desnos
et Adonides de Jacques Prévert (1975).
L’exposition est présentée du 23 mai au 20
septembre 2009 dans la partie contemporaine du
musée.
Commissariat d’exposition
Commissaire de l’exposition
Mathilde Legendre, directrice du Musée Canel
L’exposition bénéficie du prêt des œuvres de la
Galerie Maeght (Paris)

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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LE PARCOURS DE L’EXPOSITION
L’exposition « Miró, dans le texte » se déploie sur
deux niveaux.
La présentation débute par une série de 13
lithographies en noir et blanc réalisées par Miró en
1948 pour l’Album 13. Celle-ci est caractéristique
de l’intérêt de Joan Miró pour les mots et la
calligraphie.
La deuxième partie de l’exposition est consacrée
aux illustrations lithographiées de Joan Miró pour
Les Pénalités de l’Enfer ou les nouvelles Hébrides,
recueil manuscrit de textes et de poèmes de
Robert Desnos.
L’exposition de ces deux magnifiques séries
d’estampes est complétée par la présentation au
deuxième niveau de gravures en couleurs à l’eauforte
et à la pointe sèche réalisées par Joan Miró
pour Adonides, et sur lesquelles sont imprimés en
lithographie les textes autographes de Jacques
Prévert.

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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LES ŒUVRES PRÉSENTÉES
ADONIDES
Gravures de Joan MIRÓ, poèmes de Jacques
PRÉVERT
Paris, Maeght Editeur, 1975, 40,5 x 33,5 cm
Ce livre est le témoignage d’une amitié qui date
des années surréalistes mais aussi le dernier livre
de Jacques Prévert, le poète étant décédé quelques
temps avant la fin de l’impression. C’est le seul
ouvrage de bibliophilie effectué de concert par les
deux artistes. Ils avaient participé ensemble et avec
d’autres aux revues « Pierre à feu » et « Derrière
Le Miroir », mais n’avaient jamais fait de livre en
commun.
utilisa et imbriqua diverses techniques : eauxfortes,
lithographies, estampages du papier. Jacques
Prévert suivit de près la réalisation mais décéda
avant la fin de l’impression. Un fac-similé de sa
signature a été reproduit à côté des signatures
manuscrites de Joan Miró et d’Aimé Maeght.
La collaboration fut totale, car lors d’un premier
essai pour lequel Joan Miró avait proposé une
maquette - collage complètement aboutie, Jacques
Prévert l’avait désapprouvée. Fort de ce refus et
humble face à la critique, Joan Miró se remit au
travail. Il eut l’idée d’imprimer en blanc et en relief
des cuivres gravés en 1947. Dix épreuves furent
tirées de chacun de ces cuivres, et Miró, à partir de
celles-ci, trouva son inspiration et développa son
art coloré. Le poète applaudit et décida alors,
enthousiaste, d’écrire, directement sur les
planches.
Adonides est présenté sous emboîtage entoilé et
orné de compositions de Joan Miró, l’ouvrage
comporte une gravure en double page signée par
Miró et 65 gravures en couleurs à l’eau-forte et à la
pointe sèche, sur lesquelles Jacques Prévert a
directement écrit son texte qui fut ensuite imprimé
en lithographie.
Ainsi, ce livre, dont l’écriture de Jacques Prévert
est rythmée par les gravures de Joan Miró, est le
résultat de deux joueurs, de deux acrobates, l’un
jouant avec les mots, l’autre avec les formes.
S’il est un livre parfait en tout point, c’est celui-ci.
L’image est poème, les poèmes sont images. Il est
impossible de les dissocier. Pour ce livre, Joan Miró
Tirage limité à 225 exemplaires sur Vélin d’Arches,
tous les exemplaires sont signés par Joan Miró et
Aimé Maeght, la signature de Jacques Prévert étant
reproduite en fac-similé.
Achevé d’imprimer le 3 décembre 1975 par Arte
pour les gravures et le texte.

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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Adonides
Textes de Jacques Prévert, Gravures à l’eau forte de
Joan Miró
Paris, Maeght Éditeur, 1975
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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Adonides
Textes de Jacques Prévert, Gravures à l’eau forte
de Joan Miró
Paris, Maeght Éditeur, 1975
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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LES PÉNALITÉS DE L’ENFER OU LES NOUVELLES HÉBRIDES
Lithographies originales de Joan MIRÓ - poèmes et
chansons de Robert DESNOS
Paris, Maeght Editeur, 1974, 27 x 38 cm
Achevé d’imprimer le 20 décembre 1974 par
Fequet et Baudier pour le texte et Arte Adrien
Maeght pour les lithographies.
Robert Desnos et Joan Miró se rencontrèrent en
1925 alors que tous les deux fréquentaient le
groupe surréaliste. Ils firent le projet d’un livre
pour lequel Joan Miró a dessiné les illustrations
reproduites dans cet ouvrage. Le livre ne parut
jamais. Trente ans plus tard, Miró entreprit
d’illustrer un manuscrit inédit du poète, mort en
1945. Ce texte, composé en 1922 est conservé à la
bibliothèque Jacques Doucet. Il contient de
nombreux poèmes ou chansons que Robert
Desnos a choisis et ordonnés à l’intention de Miró.
Les Pénalités de l’Enfer ou Les Nouvelles
Hébrides est présenté sous coffret entoilé avec
intérieur en lithographie contrecollée. Il contient
103 pages., 25 lithographies originales en couleurs
dont une en couverture et 17 en double page, 5
lithographies en noir dont 1 en frontispice double
page, 1 en hors-texte double page et 1 pleine page.
Un deuxième volume dossier titré “Documents
1929” contient 6 planches reproduisant des dessins
projetés par Miro en 1929.
Ces deux volumes sont réunis dans un emboîtage.
Tirage limité à 200 exemplaires sur vélin d’Arches,
signés par l’artiste.

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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Les Pénalités de l’Enfer ou Les Nouvelles Hébrides
Textes de Robert Desnos, lithographies originales de
Joan Miró
Paris, Maeght Éditeur, 1974
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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Les Pénalités de l’Enfer ou Les Nouvelles Hébrides
Textes de Robert Desnos, lithographies originales de
Joan Miró
Paris, Maeght Éditeur, 1974
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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ALBUM 13
Portfolio de 13 lithographies originales de Joan
MIRO, 1948.
Paris, Maeght Éditeur, 27 x 38 cm
Miró découvre véritablement le procédé de la
gravure sur pierre après la libération, au moment
où il revient à Paris.
C'est en 1947 qu'il réalise sa première lithographie
en couleur pour le frontispice du catalogue de
l'Exposition Internationale du Surréalisme, dont il
composa également l'affiche. Passionné par le
procédé, il devait par la suite dessiner de
nombreuses lithographies, en noir, sur pierre dont
la magnifique série de L'Album 13, en 1948. Celle-ci
est caractéristique du rapport que l’artiste catalan
entretenait avec le mot, le texte et la poésie.
Cette fascination pour l’écrit, très tôt perceptible
dans son art revêt différentes formes. Miro intègre
délibérément pour la première fois le mot dans le
tableau Nord-Sud en 1917, C’est alors le caractère
plastique de l’écriture qui le passionne.
Sa manière picturale s’affirme, empruntant à la
calligraphie « le tracé linéaire et minutieux du
visible ». A propos de ces recherches, Miró écrit à
son ami Ricart en 1918 « Pas de simplifications ni
d’abstractions. En ce moment je ne m’intéresse
qu’à la calligraphie d’un arbre ou d’un toit. ». Miro
s’intéresse donc au graphisme des mots mais
également à la symbolique du langage. Il développe
son propre symbolisme. « Sa peinture est une
écriture qu'il faut savoir déchiffrer, tout comme le
chinois, dont on peut découvrir le sens des 50 000
caractères grâce aux 214 clefs essentielles» a écrit
son ami Raymond Queneau.
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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Album 13
Lithographie originale de Joan Miró
Maeght Éditeur, 1975
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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Album 13
Lithographie originale de Joan Miró
Maeght Éditeur, 1948
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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TEXTES SUR L’ŒUVRE DE JOAN MIRÓ
FEMMES, OISEAUX, NUITS ET CONSTELLATIONS
Texte de Gérard- Georges Lemaire
L’année où Joan Miró s’engage pour la première
fois dans l’expérience de la lithographie – ce doit
être en 1929 ou peut-être en 1930 – il a déjà peint
ses tableaux les plus importants, La Ferme, La Terre
labourée, Le Chien aboyant à la lune, Le Portrait de
Mistress Mills en 1750. Il a déjà achevé la
composition de l’Intérieur hollandais, qui renferme la
quintessence – la « substantifique moelle » - de ses
spéculations plastiques. A cette époque, Joan Miró
détient la quasi-totalité des éléments de la syntaxe
qu’il manipulera jusqu’à sa mort. Il en est le maître
facétieux. Mais aussi le maître souverain. Il vient
d’accomplir une longue traversée des territoires de
la modernité ; il a trouvé dans le surréalisme la
légitimité de ses récits oniriques, il a aussi eu le
temps de se trouver au gré de tentatives toujours
plus audacieuses et empreintes d’un humour à
mi-chemin du blasphème esthétique et de la farce
d’un guignol métaphysicien. En réalité, il a
déterminé son style dès le Nu au miroir de 1919 ;
et, en plus du style, il s’est forgé une vision qui
l’éloigne résolument de tous les formalismes. Il a
tiré dans cette voile emblématique, les
conséquences de son rapport très personnel avec
le cubisme : il le parodie et le tourne en dérision,
mais il n’oublie pas pour autant son enseignement,
reposant sur la rigueur austère. Il y a en même
temps insinué l’esprit iconoclaste de Dada, mais en
écartant le penchant nihiliste et révolté.
Iconoclaste, Joan Miró reconstitue pièce par pièce
un microcosme jubilant et drolatique gouverné par
une poésie dont la surprise est le ressort premier.
Ainsi, ayant défini les lois générales qui meuvent la
mécanique imprévisible de son système de signes
et qui organisent leurs rythmes et leurs
révolutions, d’un lyrisme et d’une grâce aériennes.
Il atteint ses limites. Il le sait. Il écrit la peinture au
défi.
Vraisemblablement pendant ou peu après la crise
qu’il affronte les mois où il exécute La Danseuse
espagnol, Joan Miró s’essaye à un exercice qu’il
ignore encore, celui de la pierre lithographique et
de l’acide de la gravure. A cette époque, il renie la
peinture de façon spectaculaire pour se consacrer
à des assemblages et de des collages de toutes
sortes. Il ne se contente plus d’un moyen
d’expression univoque, il convoque des matériaux
d’origines diverses et les dispose, à l’instar de
« cadavres exquis », par associations aléatoires et
provocantes. Il lui faut à cet instant précis de
nouveaux leviers et de nouvelles techniques ; il lui
faut ouvrir le champ du possible.
C’est en tous cas dans cet esprit de remise en
cause fondamentale qu’il entame ses relations avec
l’art de la lithographie. Il a accepté de fournir les
illustrations pour un recueil de Tristan Tzara,
L’Arbre des voyageurs. Il est initié à la gravure en
1933, et il signe ses premiers tirages : Enfances,
Daphnis et Chloé. Toutefois, la rencontre avec
Marcoussis est déterminante pour son
apprentissage. Celui-ci lui fait goûter les joies de
l’eau forte, de la pointe sèche, de la taille douce. Ils
se mettent à la tâche ensemble et une planche,
produite en 1938, témoigne de cette collaboration
et de cette amitié, le propre portrait de Miró où
l’on peut lire : « Pluie de lyres – cirques de

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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mélancolie . »
digressions imaginaires.
Il continue à explorer les ressources de la pierre
lithographiques à Varengeville où il rejoint Georges
Braque qui lui apprend à dessiner sur du papier
report. Les événements l’obligent à retourner en
Espagne ; là, il prépare les cinquante variations de
la série baptisée Barcelone.
Texte extrait de Miró, œuvre gravé, recueil de textes, Maeght
Éditeur, 1994
Les estampes que Joan Miró met au point pendant
la féconde année 1938 sont toutes de scènes
irréelles où des figures aberrantes et drolatiques
évoluent dans un dérisoire paysage mythologique,
(il n’est que de regarder La Baigneuse, La Géante,
Astres et danseurs, L’Eveil du géant) marquant la fin
d’un cycle. La guerre tourne une page définitive
dans sa recherche, comme elle clôt une période de
son existence.
Quand il regagne Paris bien après que se soit
consommée la tragédie universelle, l’occasion lui
est fournie de réaliser sa première lithographie en
couleurs : Aimé Maeght lui demande en effet de
dessiner l’affiche de la fameuse exposition
surréaliste en 1947.
Et Joan Miró reprend bientôt ses collaborations
avec ses amis poètes. Il illustre de nouveau en
1948-1950 un texte de Tzara : Parler seul. La même
année, il a recours à la xylographie pour les
cinquante planches destinées au poème de Paul
Eluard, A toute épreuve, qui paraît sept ans plus tard.
André Breton, René Char, Jacques Prévert,
Robert Desnos, entre autres, recherchent sa
complicité pour accompagner leurs écrits de ses

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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MOTS ET IMAGES
Texte d’Eurydice Trichon-Milsani
Miró utilise lettres et signes comme le faisaient les
maîtres chinois. Assembler mots et images donne une
nouvelle dimension à son œuvre et produit un impact
plus fort.
Miró est toujours resté fidèle à la culture catalane,
très singulière au cœur de l’Espagne. Tout dans son
art témoigne de son attachement aux figures des
grottes préhistoriques, à l’art populaire majorquin,
aux vertiges de Gaudí, à la mer de Majorque, à la
faune et la flore de Montroig. Malgré ce lien
incontestable et ses séjours réguliers en Catalogne,
dans sa création, Miró donne progressivement une
large place à la langue française. Ce sont ses amis
poètes – Max Jacob, Michel Leiris, Benjamin Peret,
Paul Éluard mais aussi Antonin Artaud et Tristan
Tzara, Robert Desnos et tant d’autres – qui lui font
aimer le français, dont les mots sonnent en parfait
accord avec ses formes : un grand nombre
d’écritures – textes divers, titres élaborés, poèmes,
correspondance – jalonnent son œuvre et
enrichissent son langage plastique. Car, pour
dessiner, peindre ou écrire, on recourt au même
geste, surtout chez Miró qui aime brouiller les
pistes et passer d’un genre à l’autre.
Le caractère plastique de l’écriture
L’intérêt de Miró pour l’écriture est très ancien. En
1917, avec Nord-Sud, il intègre délibérément le mot
pour la première fois dans un tableau. Avant lui,
les cubistes ont utilisé des mots typographiques ou
manuscrits pour créer des plans verticaux face au
regard réinventant ainsi la perspective. Miró
semble surtout s’intéresser à la ligne et à la qualité
plastique de l’écriture. En 1924, il écrit à son ami
Michel Leiris qu’en feuilletant son carnet de travail
il a remarqué « le caractère extrêmement
troublant » des petites notes ou remarques
monosyllabiques qu’il inscrit sur les pages.
Considérant que ce « trouble » est d’ordre
poétique, il se met à utiliser lettres, mots, éclats
des phrases qui jaillissent et s’installent dans le
champ d’un nouveau type de peinture dite
« onirique ».
C’est ici que commence le rapport toujours plus
ambitieux de Miró avec une production poétique
qui, au début, s’inscrit au cœur du dessin et de la
toile. Car l’artiste hésite à entreprendre une
véritable œuvre poétique en dehors de sa peinture,
se cachant longtemps derrière les titres. Il publiera
des recueils qui, dans son esprit, sont des
prolongements de ses tableaux. Un autre type de
poésie émerge aussi quand Miró se met à l’écoute
des vers de ses amis. Sa peinture ouvre un champ
parallèle, unique en son genre, une vraie poétique
plastique qui fonctionne en duo avec l’écriture.
Des tableaux-poèmes
D’une image peinte à une image verbale ou écrite,
Miró trace un itinéraire d’écritures qui traverse
toute son œuvre. Les « tableaux-poèmes » sont
une dizaine de toiles réalisées entre 1924 et 1927.
À cette époque, Miró ressent probablement le
besoin de créer des vibrations mystérieuses dans le
champ pictural de son tableau qui vient de se vider
de nombreux détails devenus désuets. Partageant

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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la préoccupation des surréalistes de stimuler
l’imaginaire du spectateur par toutes sortes de
prodiges, il propose des associations libres de
mots-images sur un fond travaillé préalablement.
C’est la seule et unique fois où Miró commence
par les mots pour ensuite structurer son image.
Une floraison étrangement belle voit le jour.
Suivant son impétueux besoin de liberté, Miró
rompt avec la syntaxe traditionnelle et utilise les
lettres comme des signes : « Étoiles en des sexes
d’escargot », « Le corps de ma brune puisque je
l’aime comme ma chatte habillée en vert salade
comme de la grêle c’est pareil », « Photo. Ceci est
la couleur de mes rêves », etc. Entre 1936 et 1939,
pour réagir contre la dépression que lui cause la
guerre d’Espagne, la verve poétique de Miró
s’intensifie. Dans un style dérivé de l’écriture
automatique et des calligrammes, il remplit un bloc
de dessins avec des interventions poétiques de
toutes sortes. Ses vers ont le caractère immédiat,
quelquefois naïf, de sa peinture, proposant des
images sans transition ni modulation. Un flux de
motifs sensationnels et abrupts. Le mot fonctionne
comme une unité singulière, à la fois phonétique
et plastique. On peut parler cette fois de poèmestableaux.
L’admiration que Miró nourrit pour
Mallarmé et Rimbaud l’incite à rechercher la
concentration et l’effacement nécessaires pour
atteindre un discours au-delà de l’expression
individuelle. « Renonçant à moi-même, j’arrive à
m’affirmer davantage. »
Des jeux poétiques
Une quarantaine de ses vers sont publiés en 1946
sous le titre « jeux poétiques », presque la
totalité dans Ubu aux Baléares, en 1971. Le style
est franchement dadaïste : « Les chevaux / qui
poussent sur mon nombril / en descendant en
vrille de compote d’ / abricots vers le poêle où
les œufs sur le/plat sont frits pour aller s’écraser
les œufs naturellement contre / le chateaubriand
saignant/avec pas trop de moutarde et garni de
pommes-en-l’air / qui fichent le camp / comme le
crachat d’une mitrailleuse / avec une légion de
papillons multicolores / pour ronger la musique
nacrée / des préraphaélites – parapluies / of the
National Gallery de Londres. » De 1934 à 1939,
une nouvelle série de titres naît, connus sous le
nom de « titres poèmes ». Il s’agit d’expressions
verbales qui lui viennent en résonance avec ce qu’il
est en train de peindre : « Une étoile caresse le
sein d’une négresse », « Une goutte de rosée
tombant de l’aile d’un oiseau réveille Rosalie
endormie à l’ombre d’une toile d’araignée »,
« Femmes aux chevelures défaites saluant le
croissant de lune ». En 1937, Miró réalise
l’étonnant fusain Étoile, nichons, escargot, soleil,
comète, palpitation de la chair : tableau couvert
entièrement par des mots calligraphiés et reliés
entre eux. Les sinuosités des lignes vibrantes
semblent amplifier les palpitations érotiques
énoncées dans le titre.
Titre et image en duo
La préoccupation de créer une double écriture
suivant une certaine tradition orientale éloigne
Miró des principes surréalistes. Il semble que les
valeurs plastiques et lyriques soient pour lui plus

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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importantes que le choc et l’inconfort moral
souhaités par Breton. Chez Miró, les phrases
poétiques deviennent de plus en plus
complémentaires à sa peinture. Ce sont de drôles
de graffitis qui, associés au son et au sens, font
corps avec les valeurs picturales du tableau : « Les
flammes du soleil rendent hystérique la fleur du
désert », « Jeune fille moitié brune moitié rousse
glissant sur le sang de jacinthes gelées d’un champ
de football en flammes », « Le chant du rossignol à
minuit et la pluie matinale », « Femmes au bord du
lac irisé par le passage d’un cygne », « Femme à la
blonde aisselle coiffant sa chevelure à la lueur des
étoiles ».
Entre 1945 et 1955, à la suite de titres très simples,
on note un regain d’intérêt pour les titres
poétiques. L’oiseau domine dans l’imaginaire du
peintre : « L’oiseau s’envole vers la zone où le
duvet pousse sur les collines encerclées d’or »,
« L’oiseau boum-boum fait sa prière à la tête
pelure d’oignon ». En 1968, dans deux cycles de
tableaux, trois sous le titre Silence, six sous le titre
Lettres et chiffres attirés par une étincelle (à l’origine,
Miró les avait appelés « Poème à l’accent rouge »,
« Poème à l’accent vert », etc.), on trouve des
mots éclatés en lettres de typographie faites au
pochoir. Ces constellations de signes noirs autour
d’un centre lumineux inaugurent un style encore
inédit sous l’influence peut-être du pop art. En
1976, dans le numéro de la Revue du XX e siècle
consacré au Japon, Miró, déjà très intéressé par le
haïku, publie ces vers découpés et enlacés avec des
signes plastiques dans un champ peint
particulièrement musical : « Parfum de jasmin /
Musique de cheveux / Japon / ailes d’insectes en
calligraphie / tige bambou corps / des femmes /
ceinture de joie ».
Le poète et le peintre
Mais la verve poétique de Miró ne s’épuise pas à
ces quelques poèmes et titres toujours en rapport
avec la peinture. On trouve de la grande poésie
dans ses interprétations visuelles des œuvres des
amis poètes avec qui il entretenait des rapports
privilégiés. Miró lisait religieusement la poésie. Sa
lecture était généreuse, disponible : il se donnait le
temps d’approfondir le texte. Les poèmes vivaient
en lui, il les assimilait totalement. Il avait des
affinités profondes avec Tristan Tzara et René
Char, dont il a illustré plusieurs livres. Cette
attention particulière prêtée à chaque poète fait
que chaque recueil, conçu de manière
extrêmement inventive, est imprégné de l’esprit
des deux créateurs, le poète et le peintre. En
vieillissant, Miró prend de plus en plus plaisir à
cette tâche. Des dizaines de livres illustrés
prouvent son goût profond pour la littérature, sa
pénétration et sa manière exceptionnelle
d’introduire le lecteur par des moyens
parfaitement adaptés dans le monde enchanté de la
poésie.
© SCÉRÉN - CNDP
Créé en mars 2004 - Tous droits réservés. Limitation à
l'usage non commercial, privé ou scolaire.

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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AUTOUR DE L’EXPOSITION
Inauguration de l’exposition
Vendredi 29 mai, 18h30 - Musée Alfred Canel
Visites commentées
A destination du grand public
Visites commentées : Les samedis 13 juin, 11 juillet,
8 août et 5 septembre, à 15h30
A destination des groupes
Visites commentées de l’exposition, tous les jours,
sur réservation.
Projection de Films
Après les visites commentées, projection de deux
films et interviews de Miró réalisés par Clovis
Prévost entre 1971 et 1974
"Miró parle"
Au cours d’une interview réalisée dans l’atelier Son
Boter de Palma de Majorque en 1974 pour les
besoins du film : Miró un portrait de Carlos Santos et
Clovis Prévost, Joan Miró revient sur ses origines et
sur l’inspiration de son œuvre.
Réalisation : Clovis Prévost
Durée du film : 26 minutes - couleurs - 1974
Palma Majorque.
Ces films ont été rassemblés et édités par Maeght Éditeur
Réalisation : Clovis Prévost
Durée du film : 18minutes - couleurs - 1971
Projections : Les samedis 13 juin, 11 juillet, 8 août
et 5 septembre, à 16h30
Livrets ludiques - Jeune public
En complément de l’exposition, un jeu est proposé
aux enfants. Il leur permet de s’initier à l’univers de
Joan Miró d’une façon amusante.
Accueil des publics scolaires
Une visite pédagogique est proposée aux groupes
scolaires et adaptée aux différents âges. Les visites
sont accompagnées d’animations.
Pour toutes les activités proposées,
renseignements auprès du service des publics
"Miró, lithographie d'une affiche"
La caméra fixe les processus d’élaboration d’une
lithographie, « sur le vif », comme une lecture
visuelle vécue, sans troubler l’intimité du peintre,
aux instants les plus spontanés de sa démarche et
l’œuvre au plus secret de ses articulations. La
caméra livre les hésitations, les décisions, les
allants, les brisées : elle fait pressentir le terme; elle
analyse le processus technique, la longue marche
qui conduit à l’affiche imprimée. Le film a été
tourné à Paris dans un atelier de l’imprimerie Arte
ou Joan Miro recrée l’ambiance de son atelier de

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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INFORMATIONS PRATIQUES
CONTACTS
INFORMATIONS PRATIQUES
▪ Directrice du musée A. Canel :
Mathilde LEGENDRE
Commissaire de l’exposition
▪ Contacts communication :
Magali PEPIN et Maïté DELEU
▪ Horaires d’ouverture
Lundi, mercredi, jeudi
14h - 17h30
Vendredi, samedi, dimanche :
10h00 – 13h00 et 15h00 – 17h30
Fermé le mardi
▪ Chargée du service des publics :
Magali PEPIN
ADRESSE ET COORDONNÉES
Musée Alfred Canel,
64 rue de la République
27500 Pont - Audemer
Tél. : 02.32.56.84.81
Fax : 02.32.56.75.10
musee-canel@wanadoo.fr
www.ville-pont-audemer.fr
www.musees-haute-normandie.fr
▪ Tarifs
Tarif normal : 3,20 €
Etudiants : 1,10 €
Jusqu’à 18 ans : gratuit
Chaque premier dimanche du mois : gratuit
▪ Visites guidées de l’exposition
Tarif normal : 3,20 €,
Groupe à partir de 10 personnes : 1,60 €
▪ Accessibilité
Le musée et l’exposition temporaire sont accessibles
aux personnes à mobilité réduite
Les textes et cartels de l’exposition sont disponibles en
gros caractères

Estampes originales de Joan Miró, textes de Jacques Prévert et de Robert Desnos
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Affiche
Adonides, Miró-Prévert, Paris, Maeght Editeur, 1975
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009
Les Pénalités de l’Enfer ou Les Nouvelles Hébrides
Textes de Robert Desnos, lithographies originales de
Joan Miró, Paris, Maeght Editeur, 1974
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009
Adonides
Textes de Jacques Prévert, Gravures à l’eau forte de
Joan Miró, Paris, Maeght Editeur, 1975
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009
Album 13
Lithographie originale de Joan Miró, Maeght Éditeur,
1975
© Photo Galerie Maeght, Paris
© Successió Joan Miró / ADAGP Paris 2009
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Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du service Presse de l’ADAGP ;
Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de © Successió Miró – Adagp, Paris 2009, et ce,
quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. »
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