Annexes merci au gardien du refuge ! Que des bons moments 66
4.1 Pour aller plus loin 4.1.1 4.1.2 Un portail intern<strong>et</strong> est à votre disposition pour aller plus loin : Parce qu’un document écrit doit être synthétique <strong>et</strong> parce que l’actualité est vive dans ce domaine, un portail intern<strong>et</strong> est mis en place en complément du guide pratique. Vous y trouverez : • des liens actifs vers des sites intern<strong>et</strong> ressources : informations sur le refuge <strong>et</strong> son territoire, outils pédagogiques, <strong>et</strong>c. • une bibliographie <strong>et</strong> des documents à télécharger • l’actualité, les événements, les initiatives des récits, des témoignages, • <strong>et</strong>c. Vous pourrez accéder au portail intern<strong>et</strong> par les sites www.coordination-montagne.fr ou www.reema.fr Le refuge, origine du mot : Etymologie : Provenç. refug, refuy, refuch, refut ; espagn. refugio ; ital. rifugio ; du lat. refugium, de refugere (voy.). On remarquera les deux formes refui <strong>et</strong> refuge. ment <strong>et</strong> historiquement il y avait des « maison de refuge », des « villes de refuge », qui pratiquaient le droit d’asile ... En référence à Dieu, refuge nous renvoie en eff<strong>et</strong>, au 12 ème siècle, aux notions de soutien <strong>et</strong> d’assistance (recours). Au 13 ème siècle, il s’agit déjà d’un lieu où l’on se r<strong>et</strong>ire pour se m<strong>et</strong>tre en sûr<strong>et</strong>é. Le refuge révèle également, sans doute dans un esprit religieux, là encore, un sens de la solidarité. En eff<strong>et</strong>, refuge est défini au 17 ème siècle comme « un lieu où se rendent les gens qui ne sont guère reçus ailleurs ». On lit aussi peu après : « Il y a un hôpital à Paris qu’on appelle le Refuge, où l’on enferme les filles de mauvaise vie ». Trouver refuge ou se réfugier recouvre l’idée d’échapper à l’agressivité d’un milieu environnant comme l’hostilité ou l’agressivité humaine, à la dangerosité physique (voies de circulation dès 1875 : « terre-plein où les piétons se m<strong>et</strong>tent à l’abri des voitures »), à un milieu naturel, aux intempéries ou de r<strong>et</strong>rouver un état de sérénité pour r<strong>et</strong>rouver sa voie, son chemin ou ses esprits (!) quand on est perdu… Le refuge désigne communément aujourd’hui un abri de montagne, un endroit où l’on se m<strong>et</strong> en sûr<strong>et</strong>é ou à l’abri… 4.1.3 Quelques termes « montagne » : Adr<strong>et</strong> : En montagne, versant le plus ensoleillé d’une vallée, opposé à l’ubac (ce terme <strong>et</strong> son synonyme «endroit» sont surtout employés dans les Alpes ; leur équivalent pyrénéen est «soulane»). L’adr<strong>et</strong> est le versant le plus favorable aux cultures <strong>et</strong> à l’habitat. Ubac : Dans les Alpes, versant le moins ensoleillé d’une vallée (généralement exposé au nord), souvent forestier. Au premier abord, il semble que dans refuge il y ait l’idée de fuite, de fugue (fugere en latin), mais justement non, c’est le contraire (le re de refuge) : l’idée de l’arrêt de la fuite, un lieu où on cesse de fuir ! Pourquoi ? Car on y trouve asile ; la menace, le danger n’y ont plus leur place. Plus classique- Dénivelé : Différence d’altitude ou de niveau entre deux points. Névé : Partie amont d’un glacier où la neige (évoluant par tassement <strong>et</strong> fusion partielle) se transforme en glace - Plaque isolée, mais relativement importante, de neige persistant en été. Annexes 4 67