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n Exemple 3 : le refuge du Promontoire
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Ce refuge est perché à 3092 m d’altitude sur un
éperon rocheux dans le bas de l’imposante face
sud de la Meije (3983m).
Il est accessible par un sentier jusqu’à 2900 m
puis par des passages parfois enneigés ou par
une via ferrata. Des crampons ou du matériel
de via ferrata sont donc souvent nécessaires.
Depuis la Bérarde, il y a 1380 m de dénivelé
jusqu’au refuge qui nécessitent environ 5h
pour de bons marcheurs. Pour des personnes
qui ne sont pas suffisamment entrainées, il est
possible de couper la montée en deux, avec une
première nuit au refuge du Chatelleret. Le parcours
qui remonte le vallon des Etançons, avec
ses belles cascades, offre une vue magnifique
au cœur du Parc national des Ecrins. On y croise
souvent de nombreux chamois.
Accroché dans la paroi, le refuge a des abords
très réduits : une petite terrasse en fait le tour et
une plateforme permet à un hélicoptère de se
poser.
Dans ce refuge, on rencontre surtout des alpinistes
en partance pour des grandes courses
comme la traversée des arêtes de la Meije, ou
plus faciles comme celle de la brèche de la Meije.
L’ambiance dans le refuge est bien sympathique,
avec souvent pas mal de jeunes grimpeurs et
bien sûr la possibilité de jouer aux cartes ou de
lire... des BD.
Refuge du Promontoire (Isère) - © Patrice Bret
n Il existe également des cabanes non gardées, ouvertes ou fermées
Autre désignation : abri, refuge-bivouac, maison forestière, etc. Elles sont caractérisées par une autonomie
complète. Les publics que l’on peut y trouver : groupes de jeunes en autonomie, familles, groupes
d’adultes encadrés par des professionnels… Les clés sont souvent disponibles auprès des propriétaires
(mairie, ONF, etc.). Ce ne sont pas des refuges type REF établissements recevant du public au sens du
Code de la Construction et de l’Habitation.
La sortie en refuge
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