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•• Février 2013 •• N°233
1
GENNEVILLIERS MAGAZINE
Portes ouvertes
au lycée Galilée
et à la maison des
apprentissages P. 16
Des retraités
bénévoles
racontent
des histoires P. 32
Des investissements visibles
LE BUDGET DE LA VILLE EST VOTé CE 6 FéVRIER. 60 millions d'euros sont consacrés
à l'investissement : des petits et grands chantiers, des logements et des équipements publics
qui dessinent la ville de demain.

2013-2014
du lundi 11 février
au samedi 23 mars
Inscriptions scolaires et liste des pièces à fournir : 01 40 85 62 55.
Service accueil-démarcherie, rez-de-chaussée de la mairie.
Vous pouvez inscrire à l’école maternelle
les enfants qui auront 2 ans révolus à la date de la rentrée (mardi 3 septembre 2013)
et seront admis sous réserve des places disponibles.
N.B : pour fréquenter l’école maternelle, votre enfant doit être propre, le jour de la rentrée.
L’inscription en mairie ne vous assure pas une place à l’école.
Le contrat de garde de votre enfant ne doit donc pas être résilié
avant l’admission à l’école par la direction d’école.
Vous devez inscrire à l’école
• Les enfants qui auront 6 ans au plus tard le 31 décembre 2013
et qui ne sont pas scolarisés en maternelle à Gennevilliers.
• Les enfants qui ont été en liste d’attente lors de l’année scolaire 2012-2013.
• Les enfants nés en 2010 non scolarisés en 2012-2013.
Toute demande de scolarisation hors secteur ou scolarisation hors commune
ou de réintégration de secteur, doit être transmise au Service actions scolaires
et éducatives au plus tard le 23 mars 2013.
Rentrée scolaire des élèves : mardi 3 septembre 2013
Service actions scolaires et éducatives (9 e étage) 01 40 85 64 24

GENNEVILLIERS MAGAZINE
N°233
EVENEMENT p. 16
Portes ouvertes…
… au lycée Galilée
et à la Maison
de l’apprentissage
ECONOMIE p. 22
Pompes
et robinets
Un spécialiste
nommé KSB
CPOURVOUS p. 32
Lire et faire lire
Papys lecteurs et mamies
lectrices
DOSSIER
◗ Le budget 2013 p. 18/21
Près de 60 millions d’euros sont consacrés aux investissements,
cette année. Derrière les chiffres : des projets et chantiers qui
vont encore changer la physionomie de la ville. Revue de détail…
SPORTS p. 38
Un club-house
Pour quoi faire ?
HISTOIRE p. 42
La famille
Vanberghem
Profession : autocaristes
CADRE DE VIE p. 34
Eaux de pluie
On stocke
Gennevilliers Magazine •• février 2013 •• N o 233
177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr
d Directeur de publication : Olivier Mériot d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie
Mauger-Estor (01 40 85 64 85) valerie.mauger@ville-gennevilliers.fr d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74) -
Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85 64 82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel
Masqué - Céline Nouguès d Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal - Jean-Marie Droisy - Tiphaine
Lanvin d Conception graphique : Acte-là ! (01 49 96 75 00) - Maquettistes : Olivier Dubranle - Dominique Fiquet
- André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Dépôt légal : février 2013.
Imprimé sur papier recyclé
d
L’agenda
du mois
détachable
en pages centrales
EN FÉVRIER
❤ LE COUP DE CŒUR
Passe-moi le Celte !
k Samedi 9 février, à la salle des fêtes.
Larguez les amarres. Voici que les embruns bretons arrivent tout droit de l’ouest. Ça va
tanguer ! Dans les brumes hivernales, un vaisseau s’approche : c’est la soirée celtique avec, à
la barre, deux chanteurs bardés de celtitude. Gilles Servat, tantôt chanteur rebelle, tantôt
poète, qui, avec sa voix puissante, nous emmène en voyage dans sa Bretagne natale. Michael
Jones, franco-gallois, dont l’album, « Celtic Blues », signe un retour aux sources très blues et
sans artifice, aux sons des bombardes et cornemuses. Le fest-noz qui suit fait chavirer tous les
amateurs de plinn, gavottes et autres an-dro. Eléments indispensables à la fête, les Sonerien
Du, 40 ans d’existence et pas une ride, et Trenk, qui jongle avec la majorité des terroirs de
Basse et Haute-Bretagne. • MARTINE CHAYMO TY
A 20 heures. 177, avenue Gabriel-Péri. Renseignements au 01 40 85 64 55. Crêpes et galettes sur place.
En co laboration avec l’Amicale bretonne et l’O fice de tourisme-Syndicat d’initiative.
MUSIQUE ET
JONGLAGE P.29
RENCONTRE
AVEC VÉRONIQUE
OVALDÉ P.30
MATER
LES MATHS P.31
FEVRIER 2013 k 25
FEVRier 2013 k 3

n
« Un palmier… en plein hiver… Euh, tu es sûr ? » « Oui, oui ! »
A Plein cœur, les petits ont fêté Noël…
avec des gâteaux au chocolat.
G
Un tapis de 15 cm, au moins, a tout revêtu
sur son passage. Le week-end des 19 et 20
janvier, c’était la saison du blanc ! La Coulée
verte était blanche.
G
n
3 e édition de la soirée dansante,
organisée par le comité de
quartier des Grésillons. Entrez
dans la danse !
n
Concert de jeunes de Bergkamen
et de Gennevilliers, le 12 janvier,
à l’auditorium du conservatoire.
n
La bonne galette, au Luth. Mmmmh,
je crois que j’ai la fève !
n
Vernissage à la MDC de l’exposition de Mats Gustau,
photographe gennevillois et lauréat de la dernière édition
des Trophées jeunes talents.
n
Les collégiens sont venus s’informer au Forum de découverte
professionnelle, installé le 15 janvier, à l’Espace Grésillons.
4 k FEVRier 2013

Une patinoire s’est installée
pendant les vacances de Noël,
devant le centre nautique. Initiative
du comité de quartier, largement
approuvée, les bras levés !
n
Opération héliportage au-dessus du magasin Carrefour, pour un
changement du groupe de chauffage et de climatisation.
n
La toujours bonne galette, cette fois aux Agnettes.
La neige pas
seulement à
Gennevilliers :
à Ceillac aussi,
pour une
classe des
Grésillons.
Merci pour
la photo.
n
Réception des vœux pour la nouvelle année, à l’OPH.
La fête de l’Ecole municipale des sports éveille
sportivement les petits, ravis de l’aubaine.
G
A la salle des fêtes (de Noël !), on boxe son adversaire… pour de rire.
G
FEVRier 2013 k 5

Les traditionnelles et amicales cérémonies
des vœux de début d’année étaient placées
sous le signe de la diversité, pour construire
de « l’en-commun »…
n
Jacques Brunhes, maire honoraire, en conversation
avec Pierre-André Peyvel, préfet des Hauts-de-Seine.
Les totems ludiques en guise de
décoration… avec des visages et des
costumes traditionnels à mélanger.
G
Patrice Leclerc, conseiller général, en
compagnie de Pascal Rambert, directeur
du Théâtre de Gennevilliers.
G
n
Les délégations des villes
jumelées : Ostrowiec,
Bergkamen, La Bañeza et
Al Bireh. La Ville a proposé
à chacune d’entre elles
de donner leur nom à une
des rues de l’écoquartier.
6 k FEVRier 2013

Des activités
à pratiquer dès 55 ans.
AGIR
C’est comme vous voulez
Remise en forme, percussions, bowling, cuisine.
Avec l’Office communal pour l’animation
gennevilloise et l’initiative des retraités, c’est vous
qui voyez. Mieux, vous pouvez être participant
un jour, animateur le lendemain. Parce que, comme
le disait Victor Hugo, « Aimer, c’est agir ».
Une longue inspiration, accompagnée
d’un fléchissement des
jambes, et puis ce cri puissant et
collectif qui jaillit des poitrines à en faire
trembler les murs du club de la mairie !
Vous n’êtes pas à un entraînement d’arts
martiaux mais dans l’atelier mensuel de
remise en forme que conduit Jean-Pierre
à Agir, l’Office communal pour l’animation
gennevilloise et l’initiative des retraités,
créé en 1984. Le solide animateur encadre
ce mardi-là une quinzaine de retraités des
deux sexes. Assouplissements, étirements,
mouvements gymniques, et même
quelques pas de danse rythment la première
heure d’une matinée consacrée à
l’entretien de son corps. À 9 h 30, après
une collation chaleureuse qui recharge les
organismes, le groupe s’en va cheminer
relax au parc des Sévines. « Nous avons
également nos habitudes aux Chanteraines
où, grâce au dénivelé des buttes et des escaliers,
nous travaillons le renforcement musculaire
», précise Jean-Pierre. « Pour
sortir de chez moi, voir des gens, faire de
l’exercice physique, marcher beaucoup…
j’adore venir ici », confie Daniel, 68 ans.
Amandine, Anne-Marie, Louis ou
Armande aussi. Plusieurs cumulent
même ces activités avec plein d’autres
proposées.
Hyperactifs !
Parmi les 509 adhérents, il y en a qui s’initient
à l’informatique ou au théâtre d’improvisation,
visitent des expositions,
apprennent le chant et les percussions,
pratiquent les arts plastiques, assistent à
des conférences, jouent au bowling,
dansent du country, cuisinent, voyagent……
« Si les lotos et la belote figurent toujours
parmi nos animations, notre éventail d’activités
s’est considérablement diversifié, car
nous sommes à l’écoute des évolutions de
notre public », précise Jean-Jérôme Petit,
directeur d’Agir. « Une de nos actions est
d’ailleurs d’inciter celles et ceux qui ont un
savoir-faire à le partager bénévolement lors
d’ateliers qu’ils assurent eux-mêmes »,
ajoute-t-il. Autre priorité : privilégier plus
que jamais le développement du lien
social et de la convivialité entre les générations.
Hyperactifs, les retraités gennevillois
! • Frédéric Lombard
d Contacts
Pour être membre d’Agir, il suffit de
s’inscrire, d’être retraité(e) ou préretraité(e)
et d’habiter Gennevilliers. 
L’adhésion
annuelle est de 15 euros. Trois lieux
différents accueillent les retraités : le club
des Agnettes,
19, rue du 8-Mai-1945 ; le club
des Grésillons,
 9, rue Georges ; le club de
la Mairie,
 177, avenue Gabriel-Péri (mail
de la mairie).
 Tél. 01 40 85 65 51 ou 65 52.
FEVRier 2013 k 7

Lydia, en pleine séance de rédaction,
est photographiée par Fares.
COLLÈGE GUY-MôQUET
Je voudrais écrire
un article…
3Deux élèves de troisième ont effectué
leur stage à la direction de la communication,
en mairie. Ils ont notamment
été accueillis à GenMag. Là, Lydia
(qui habite rue Auguste-Renoir) et Fares
(domicilié rue Paul-Verlaine) ont montré
beaucoup de détermination : « Madame,
on voudrait écrire un article sur notre collège
». « Chiche », a-t-on répondu.
Ecolo un jour, écolo toujours
Depuis plus d’un an, le collège Guy-
Môquet a instauré un atelier écologique
pour les élèves de 6 e et 5 e .
Les professeurs et les élèves inventent des
nouvelles idées pour rendre le collège
écolo. Grâce à elles, le collège économise
du papier et de l’électricité.
Par exemple, ils ont décidé de mettre dans
chaque classe une boîte en carton pour y
entrer les papiers utilisés et fabriquer des
carnets recyclables.
Ils ont aussi installé des petites boîtes en
carton pour y mettre des piles électriques
usées. Et ils ont encore plusieurs idées.
• Lydia Benbourek
L’atelier philosophie
Parmi tous les ateliers du collège, celui qui
m’a le plus attiré est l’atelier philosophie.
Il a lieu tous les vendredis. C’est 40
minutes d’avis partagés sur un sujet
choisi au préalable. L’atelier a lieu au CDI.
Pour vous inscrire, il suffit de demander
aux adultes responsables de l’atelier. Il
court une rumeur disant que ce ne sont
que les « bons élèves » qui peuvent participer
à l’atelier. Mais l’atelier est ouvert à
tous. Vous pouvez vous exprimer sans
avoir peur d’être jugé.
Je tiens à terminer cet article par une
phrase philosophique de Paulo Coelho :
« Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un
rêve impossible, c’est la peur d’échouer. »
• Fares Telmat
Luth
AVEC LES ÉLUS
La prochaine permanence
des élus de quartier
se tient mardi 5
février, de 18 h à 19 h, à
l’antenne.
r C’est sans rendezvous.
MIAM
Un atelier cupcakes est
organisé lundi 11 février,
de 13 h 30 à 16 heures,
à la maison de l’enfance
Robert-Desnos. Tarif
unique : 3 euros.
r Renseignements et
inscriptions auprès de
l’antenne.
MAQUILLAGE
Vendredi 22 février,
de 13 h 30 à 16 heures,
l’antenne propose
un atelier maquillage,
animé par une socioesthéticienne,
à la maison
de l’enfance Robert-Desnos.
Tarif unique : 3 €.
r Renseignements et
inscriptions auprès de
l’antenne.
AVEC UN CŒUR
Jeudi 14 février, jour
de la saint-Valentin,
des ateliers créatifs sont
organisés
sur le
marché
du Luth,
de 15 h 30
à 17 h 30.
Ces ateliers
sont suivis
d’un goûter.
APPRENDS-MOI
Un atelier « Apprendsmoi
», consacré à la fabrication
de guirlandes de
lutins, confectionnées
avec des petites poupées
en tissu, est prévu samedi
16 février, de 14 heures à
17 heures, à la Ferme de
l’horloge, 16-18, rue
Pierre-Timbaud.
Parents et enfants
sont conviés. Tarif
unique : 3 euros.
r Inscriptions
à l’antenne.
ENSORCELEUSES
Dans le cadre « des sorties
à Paris », l’antenne
propose d’assister, jeudi
21 février, au Sentier des
Halles, au spectacle « Les
Ensorceleuses », par le
Quartet Buccal. Transport
en métro. Départ
devant l’antenne à
19 heures. Retour vers
22 heures. Tarif unique :
3 €. Places limitées.
r Inscriptions à l’antenne.
THÉ OU CAFÉ ?
Un moment d’échange
entre habitants, autour
d’un café ou d’un thé,
est organisé mercredi
27
février,
de 14 h 30 à
16 h 30, à l’antenne.
COMMUNICATION
La commission communication
du conseil de
quartier se réunit mardi
12 février, à 18 heures, à
l’antenne.
CAFÉ PARENTS
Les parents élus de
la FCPE de l’école Jean-
Lurçat organisent un
« café parents », samedi
23 février, de 10 h 30 à
midi, sous le préau de
l’école élémentaire Jean-
Lurçat. Un moment
d’échange durant lequel
sera abordée (notamment)
la préparation du
prochain conseil d’école
et d’autres sujets de la
vie scolaire.
Village
SOIRÉE
ORIENTALE
L’antenne Luth/Village
organise une soirée
orientale, vendredi
8 février, dès 19 h
30, à l’école primaire
Gustave-
Caillebotte.
Le Secours populaire déstocke
Participation : apporter
un plat salé. L’équipe de
l’antenne s’occupe des
desserts et des boissons.
Au programme :
démonstration de
danses orientales,
groupe musical et repas
partagé.
r Inscriptions à l’antenne
du Luth.
KIRIGAMI
Dans le cadre de la commission
animation du
conseil de quartier, un
atelier créatif de kirigami,
une technique
japonaise de découpage
de papiers, est prévu,
samedi 16 février, à
14 heures, à la Ferme de
l’horloge. Tarif
unique : 2 €. 20
places.
À partir de 5 ans.
Inscriptions samedi
9 février, de 10 heures à
midi, à l’antenne.
r Plus d’informations
auprès de l’antenne.
REVOIR PARIS
Une visite guidée des
monuments de Paris est
proposée par l’antenne
Luth/Village, samedi
2 mars, de 13 h 30 à 16 h
30, avec Pierre Appy,
membre de la Société
d’Histoire de Gennevilliers.
Au programme :
l’île Saint-Louis, le pont
Neuf, le Marché aux
fleurs et la cathédrale
Notre-Dame de
Paris. Départ : à 13
h 30, au métro Les
Courtilles. Tarif
unique : 1 euro.
Inscriptions
s a m e d i
23 février, de
10 heures à midi,
à l’antenne du Village
; à partir du
lundi 25 février, à
l’antenne du
Luth.
Coordonnées des antennes et agents de quartier en page 46.
Le Secours populaire organise une vente, jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9 février,
de 9 heures à 11 h 30 et de 13 h 30 à 18 heures, à l’Espace Grésillons.
L’association effectue un déstockage complet (vêtements, meubles, vaisselle……)
avant déménagement vers ses nouveaux locaux, situés au 5, rue des Collines.
r Les recettes de cette action caritative serviront à financer les différentes
initiatives de l’association.
8 k FEVRier 2013

Croquer des contes, c’est trop bon !
AGNETTES
L’appétit vient en lisant
Alors que les inscriptions sont en cours pour les
vacances d’hiver, retour sur le programme gourmand
qui a ravi petits, moyens et grands, à Noël, au centre
de loisirs maternel Henri-Wallon. Des vacances
délicieuses… au propre comme au figuré.
Que ce soit à la demi-journée, à la
journée ou à la semaine, les parents
qui inscrivent leurs enfants dans les
centres de loisirs de la Ville peuvent être
rassurés, leurs loupiots ne s’ennuient pas.
Dans chaque structure, les équipes
concoctent des animations taillées sur
mesure : du ludique bien sûr, mais avec
une dimension pédagogique. Illustration
avec l’alléchant programme mitonné au
centre de loisirs maternel Henri-Wallon
pour les congés de fin d’année.
Du 24 décembre au 4 janvier derniers, la
soixantaine d’enfants de 30 mois à 6 ans
qui ont fréquenté chaque jour les installations
(regroupant les centres Joliot-
Curie et Henri-Wallon pour l’occasion), ont
mis la main à la pâte avec délice : un
voyage des saveurs, au pays des contes
gourmands, cuisiné par les animateurs(trices).
« Des lectures, des spectacles,
des sorties… dont une au musée du chocolat
!, des goûters gourmands, des jeux, des
arts plastiques ont servi de support à cette
thématique. Les enfants l’ont notamment
déclinée lors d’ateliers de confections de
gâteaux… dégustés au goûter », explique
Chantal Jammes, directrice du centre de
loisirs pendant la première semaine de
Noël.
Miam, miam
Les lectures du « Bonhomme pain
d’épices » et de « Hänsel et Gretel » avec
les plus grands, du « Petit Chaperon
rouge » pour les moyens, du « Malicieux
bonhomme pain d’épices » et de « Les
deux maisons » aux petits, ont guidé les
enfants dans la confection de pâtisseries
inspirées de ces contes fameux. Car la
lecture donne faim !
Silhouettes en sablé, maisons en biscuits
et bonbons, masques en pain d’épices…
les nourritures de l’esprit furent donc
aussi largement terrestres. Ce qui n’a pas
empêché les enfants d’aller piquer une
tête au centre nautique de Gennevilliers,
une des autres activités proposées en
parallèle.
Changement de registre durant les
vacances de février avec la poursuite
d’une thématique sur l’art d’ici et d’ailleurs.
Confection d’instruments de
musique du monde, sorties aux musées,
ateliers d’arts plastiques… de nouvelles
journées à dévorer sans modération.
Il suffit de s’inscrire. • Frédéric Lombard
d Inscriptions
Avant chaque période de vacances, les
familles reçoivent une fiche d’inscription
qu’elles doivent remettre directement au
centre de loisirs ou adresser en mairie.
Celle concernant les vacances d’hiver
parviendra mi-février dans les boîtes aux
lettres.
FEVRier 2013 k 9

Grésillons
La voix des livres
3Les prix littéraires des enfants sont
repartis pour un tour ! A la
maternelle Berthe-Morisot,
les tout-petits et petits ont déjà lu la
sélection de cinq livres, sélectionnés
par les enseignants. Ce matin, ils ont
rendez-vous avec deux comédiens du
Théâtre du fauteuil. Des bancs, un
écran, une pièce noire. C’est du cinéma ?
Non, c’est la présentation des livres.
Les pages tournent comme si on les
lisait. On a l’image et le texte. Les
bouches s’ouvrent (« Ici, on écoute avec
les oreilles !», lance la maîtresse), les
yeux s’arrondissent. La rencontre est
magique. « C’est une autre forme de
lecture, observe Claude Leroy-Rissouant,
responsable de l’espace jeunesse à la
bibliothèque François-Rabelais. Les
comédiens mettent le ton, cela dynamise
l’histoire. Le Théâtre du fauteuil, avec
lequel nous travaillons depuis trois ans,
intervient cette année dans les 87 classes
inscrites pour lire les ouvrages de la
sélection, et réalise aussi le DVD remis aux
parents qui votent avec leurs enfants pour
élire leur livre préféré. »
Parmi la sélection de cinq livres, il y a des
histoires tendres. Des amitiés, aussi, des
fâcheries, des ruptures, des réconciliations
comme dans « Mercredi », d’Anne
Bertier. De la poésie pure (« La pêche à la
lune », de Claude K. Dubois). De la subtilité
(« Bonjour Bonsoir », de Véronique
Mazière). De l’humour (« La Noisette »,
d’Eric Battut ). Et l’apprentissage de l’autonomie
(« Cousa », d’Adrien Albert). Tout
pour grandir. • M. C.
Fossé-de-l’Aumône
LOTO
L’association Renaissance
programme un
loto, samedi 9 février, de
14 heures à 18 h 30, à la
maison de l’enfance
Youri-Gagarine. De nombreux
lots sont à gagner.
Un goûter avec crêpes et
chocolat est proposé aux
participants. Tarifs :
1 carton, 3 euros ; 2 cartons,
5 euros ; 5 cartons,
10 euros ; 10 cartons,
16 euros. r Informations
auprès d’Annie, au
06 09 91 11 70.
RENAISSANCE
L’association Renaissance
prévoit son
assemblée générale,
samedi 16 février, de
10 heures à midi, à l’antenne
du Fossé-de-l’Aumône
(6, place
Jules-Guesde). La réunion,
ouverte à tous, est
accompagnée d’un apéritif
à l’occasion du
démarrage de l’année
2013.
r Informations auprès
d’Annie, présidente de
l’association, au 06 09 91
11 70.
Grésillons
réunion
Une réunion du bureau
du conseil de quartier
élargi a lieu samedi
9 février, entre 9 heures
et midi, à l’Espace Grésillons.
GRANDE GALERIE
Une sortie au Muséum
national d’Histoire naturelle
est proposée,
samedi 16 février, avec
notamment la visite de
la Grande Galerie de
l’Évolution. Départ à 13
h 30, devant l’Espace
Grésillons. Tarif unique :
4 €.
r Inscriptions à l’antenne
à partir du
4 février, du lundi au
jeudi, de 15 heures à 17 h
30, ou sur rendez-vous.
Agnettes
Bon conseil
Le conseil de quartier
des Agnettes
organise une réunion,
mardi 26
février, à 18 h 30,
au club Agir.
Un traîneau qui a du chien
Outre le budget, il sera
question du carnaval
ainsi que des travaux
prévus dans le quartier
en 2013.
chevrins
PLÉNIÈRE
La réunion plénière du
conseil de quartier des
Chevrins a lieu mardi
19 février, à 20 heures,
dans la salle de la Maison
pour tous (sous-sol
du cinéma Jean-Vigo).
Les nouveaux membres
auront le plaisir de se
faire connaître auprès
des habitants du quartier.
EN DANSANT
L’association Richelieu
CCAC propose un thé
dansant, dimanche
24 février, en aprèsmidi,
à la Maison
pour tous.
r Contact : M me
Mauricette
Bouquerand,
au 06 07 85 65 08.
Coordonnées des antennes et agents de quartier en page 46.
Juste pour le plaisir, retour sur les animations organisées par le comité de quartier
du Fossé-de-l’Aumône à l’occasion des fêtes de fin d’année. Un programme
concocté en partenariat avec la maison de l’enfance Youri-Gagarine, les centres
de loisirs maternels Paul-Langevin et Pauline-Kergomard et le service des sports.
Fait marquant : la présence de chiens de traîneau. Un joli souvenir !
10 k FEVRier 2013

CHEVRINS
Andrée : le goût des autres
Qui a dit que la retraite consistait à se la couler
douce ? Sûrement pas Andrée Labarre. Bénévole
bien connue dans le milieu associatif, sportive,
et curieuse de tout, elle n’est jamais aussi bien
qu’avec les autres.
«
Une perle rare comme toutes les
associations aimeraient en compter
dans leurs rangs. » Le compliment,
appuyé, vient de la direction d’Agir.
Si Andrée l’avait entendu, sûre qu’elle
aurait rougi jusqu’aux oreilles.
L’abeille ouvrière de l’association des
retraités participe avec assiduité à ses
activités et siège au comité directeur. Mais
on la retrouve également trésorière de
l’association Richelieu CCAC, (Couture,
créativité, animation et cuisine), aux Chevrins,
son quartier d’enfance. À 67 ans,
Andrée sait où donner de la tête. « Deux
ans avant d’arrêter de travailler, je me suis
mise à chercher ce que je pourrais faire
après, car je ne me voyais pas du tout devant
ma télé et encore moins dans la déprime,
comme d’ex-collègues », assure cette
ancienne employée d’un grossiste en
médicaments. Heureusement, Andrée a
su s’ouvrir de nouveaux horizons. « Mon
truc, c’est la création, la convivialité, être au
milieu des autres, discuter, me sentir utile,
aider, transmettre un savoir-faire. » Bref,
« donner pour recevoir ». Telle pourrait
être sa devise.
Des démos et des mots
Deux jours par semaine, Andrée anime
l’atelier de créations de Richelieu CCAC.
La couture lui a appris l’habilité et l’agilité
des doigts. Son esprit créatif et son sens
de la pédagogie font le reste lorsqu’il s’agit
de réaliser de beaux objets, chics et pas
chers, car confectionnés à partir de matériaux
de récupération. Professeur à ses
heures, elle est également élève et
apprend le scrapbooking * avec passion.
Autant le dire, on a peu de chance de croiser
Andrée à son domicile durant la journée
; encore moins de la joindre sur son
mobile. « Je n’en veux surtout pas, car un
portable ça vous suit à la trace partout », ditelle.
Partout ? C’est-à-dire dans ses
balades à pieds, sur un tapis de yoga, dans
les musées ou à la bibliothèque François-
Rabelais. Amatrice de polars, d’histoire et
de littérature des terroirs, cette grande
lectrice ne roule pas sur l’or. Mais pas
question de troquer son budget livres
mensuel contre une tablette numérique
ou un abonnement à Internet. Andrée est
une cérébrale… manuelle qui adore le
toucher des pages et l’odeur du papier.
Mais plus que tout, elle a le goût des
autres. • Frédéric Lombard
* Le scrapbooking, que l’on pourrait traduire par
créacollage en français, est une forme de loisir créatif
consistant à introduire des photographies dans
un décor en rapport avec le thème abordé ; une
sorte d’album photo dont la présentation, originale,
confine à de l’art.
FEVRier 2013 k 11

Gennevilliers endeuillée
Le terrible incendie qui a coûté la vie à une famille de cinq personnes, dans la
nuit du 1 er au 2 janvier, avenue Lénine, a profondément marqué les
Gennevillois. L’année a tristement commencé.
Les parents avaient une quarantaine
d’années. Leurs enfants étaient
deux jeunes garçons de 12 et 15 ans
et une jeune fille de 18 ans. Bien connue
dans la ville, la famille était aussi impliquée
dans la vie associative, très proche
depuis de nombreuses années du CSMG
foot, notamment. Tous ont péri dans l’incendie
de leur appartement. Lorsque le
feu se déclare, la nuit du 1 er au 2 janvier,
vers 4 heures du matin, au 36, avenue
Lénine, les sapeurs-pompiers mettent
tout en œuvre, très rapidement. S’ils parviennent
à sauver sept personnes au
sixième et dernier étage de l’immeuble,
ils ne peuvent rien pour la famille, prise
au piège des flammes, au cinquième
étage. Un sinistre dont l’origine demeure
à ce jour inconnue. L’enquête est toujours
en cours.
Tandis que les blessés légers (parmi lesquels
deux pompiers) sont pris en charge,
le Maire, Jacques Bourgoin, et ses
adjoints, parmi lesquels Martine Monsel,
Latifa Meya et Marc Hourson, président
de l’Office public de l’Habitat, le bailleur,
se rendent immédiatement sur place,
témoignant de leur compassion aux
proches des victimes. Aux locataires évacués,
ils promettent de tout mettre en
œuvre pour assurer leur relogement,
temporaire ou définitif. Chacune des sept
familles concernées a ainsi été reçue
individuellement afin de trouver des solutions
sur mesure.
Un hommage unanime
Quelques heures seulement après le
sinistre, le ministre de l’Intérieur, Manuel
Valls, et Cécile Duflot, ministre du Logement,
sont venus se recueillir sur le lieu
du drame, saluant le travail des soldats
du feu qui ont évité que le bilan ne soit
plus lourd encore. Les hommages se sont
ensuite multipliés. La cérémonie des
vœux de la Municipalité a débuté par une
minute de silence en hommage aux cinq
victimes… minute de silence également
observée sur tous les terrains de football
d’Ile-de-France, le week-end des 12 et
13 janvier. Une soirée a également été
organisée au gymnase Jean-Guimier où
chacun a pu témoigner de sa sympathie
et de sa solidarité.
À l’initiative de la Ville, de l’antenne du
Luth, de l’OPH et de l'Education nationale,
et avec l'aide de l'Adavip (Association
départementale d'aide aux victimes), une
cellule psychologique a été mise en place
afin d’aider les voisins et les proches à
surmonter cette période douloureuse,
notamment dans les établissements scolaires
où les enfants étaient scolarisés.
Aux familles et amis de Najet, Salah,
Rayan, Selim et Jemma, nous présentons
nos plus sincères condoléances.• V.M.
Les familles Bouhenni et Zaboun tiennent
à remercier très chaleureusement tous
les habitants de la ville pour leur sollicitude
et leurs innombrables marques
d’affection. Ils se disent très touchés par
ce que les Gennevillois ont dit ou fait pour
eux, avec eux, en ces tristes moments.
12 k FEVRier 2013

CRÈCHES
À la rencontre des familles
3
Sept réunions, organisées depuis
la mi-janvier et jusqu’au 7 février,
permettent aux élus municipaux
d’aller à la rencontre des parents
des enfants qui fréquentent les
crèches de la ville. Municipalisées
depuis le 1 er janvier, les six crèches
collectives et la crèche familiale
viennent de quitter le giron départemental
au terme d’âpres négociations.
Le Maire, Jacques Bourgoin, Latifa
Meya, adjointe au maire en charge
de la petite enfance, et ses collègues
ont de nouveau expliqué aux
familles les raisons de cette municipalisation
: une sous-utilisation des
capacités d’accueil… alors que tant
de familles sont en attente ; la
RECENSEMENT
Jusqu’au 22 février
3
Petit rappel : le recensement
(partiel) de la population se
poursuit jusqu’au 22 février. Il
concerne 1 450 logements de la
ville, soit 8 % des adresses. Le
comptage est organisé par l’Insee
mais ce sont des employés
communaux qui effectuent la
collecte, sur le terrain. À charge
pour eux de faire remplir une
feuille bleue par logement et une
feuille rouge par occupant.
Le recensement est obligatoire et
nécessaire puisqu’il décide des
dégradation des conditions d’accueil
faute de gros travaux dans les
structures ; et un projet éducatif
ambitieux voulu par la Ville, avec
des équipes en place de grande
qualité. C’est à une promotion
globale de la petite enfance, qui
associe les parents, que travaille
Gennevilliers.
Les modalités pratiques ont ainsi pu
être réexpliquées aux familles, très
attentives au grand projet de
rénovation qui va débuter dès le
mois de mai. De plus, deux nouvelles
crèches de 50 places chacune
vont être créées : la crèche Anatole-
France et la crèche de l’écoquartier…
sans oublier la crèche du Luth qui
va, elle, être totalement reconstruite.
équipements et dotations
financières auxquels les villes
peuvent prétendre. Alors, autant
jouer le jeu…
GRANDE FÊTE AFRICAINE
Le Comité culturel pour la démocratie
au Bénin et l’Institut international de
recherche et de formation financent
des actions humanitaires en direction
du Bénin. Ils organisent une grande
fête africaine, samedi 30 mars, de
21 heures à l’aube, à la salle des fêtes.
Au programme : repas avec spécialités
africaines et béninoises, danses
traditionnelles (avec des vedettes
béninoises et africaines de la chanson)
et soirée dansante animée par Tata
club.
d Entrée : 15 € pour les adultes, 10 €
pour les jeunes et étudiants. Repas à
partir de 6 €.
Réservations par téléphone au 06 18 02
28 38, 06 85 61 50 34 ou 06 62 26 68 20.
Courriel : contact@ccdb-benin.org
Multimédia
Prochains rendez-vous des ateliers
d’initiation multimédia en février.
Recherche documentaire sur Internet :
les 5 et 8 ; messagerie électronique : les
12 et 15 ; traitement de texte : les 19 et
22. Durée : 1 h 30 le mardi et 2 heures le
vendredi.
d Inscriptions et renseignements
au 01 40 85 66 47 ou 64 61.
TROPICAL
L’association Couleur Tropic organise
un dîner carnavalesque, samedi
16 février, de 19 heures à 23 h 30, à
l’Espace Grésillons. Invité surprise et
show brésilien !
d Participation : 25 €, 15 € pour les
moins de 12 ans.
Plus d’infos au 06 86 82 88 56,
06 16 07 45 72 ou 06 14 15 01 66.
FEVRier 2013 k 13

BAC ++++
La réception des jeunes diplômés bac
+ 4 (et plus !) se déroule mardi
19 février, à 19 heures, en mairie. Pour
y participer, il faut se faire connaître au
9 e étage de la mairie muni d’une copie
du diplôme, d'un justificatif de domicile
et d’un CV… et ce avant le jour de la
réception.
WELCOME TO CABARET
La Fnaca organise un déjeuner
dansant… ambiance cabaret, dimanche
24 février, à partir de midi, à l’Espace
Grésillons. Repas, spectacle, animation
dansante et tombola gratuite au menu
de cette journée ouverte à tous. Tarif :
45 euros.
d Inscriptions jusqu’au 17 février
auprès de Fnaca, Maison du
combattant, 5, rue Eugène-Varlin, le
jeudi, de 18 heures à 19 heures, et le
dimanche, de 10 heures à midi.
WEEK-END A LUXEMBOURG
L’OML, Office municipal des loisirs,
propose un week-end à Luxembourg,
les 6 et 7 avril prochain.
Samedi : visite guidée des quartiers
typiques, des casemates du Bock et de
la crypte archéologique. Temps libre et
soirée en demi-pension à l’auberge de
jeunesse située en centre-ville
(chambres de 3 ou 4 personnes).
Dimanche, visite guidée de la Cour
européenne de justice et aperçu des
différentes institutions européennes.
Déjeuner en centre-ville.
d Tarif pour les Gennevillois : 66 € (coût
réel : 110 €). À l’inscription, présentation
obligatoire d’une copie de la carte
d’identité, de séjour ou d’un passeport
en cours de validité.
d Inscriptions à partir du samedi
23 février à la Maison du tourisme,
58, rue Pierre-Timbaud.
Tél. 01 40 85 48 11 ou 48 12.
DÉBATTRE DES OGM
Le groupe Clichy, Asnières, Bois-
Colombes et Gennevilliers d’Attac 92
organise une conférence-débat
vendredi 8 février, à 20 heures, salle de
l’ancien tribunal, 16, place de l’Hôtel de
Ville, à Asnières-sur-Seine.
Thème du jour : les OGM (organismes
génétiquement modifiés).
La publication des résultats de l’étude
du Professeur Séralini sur le maïs
génétiquement modifié a relancé le
débat sur les semences transgéniques.
Les enjeux sont énormes : d’un côté les
sociétés agroalimentaires qui ont des
intérêts colossaux à défendre ; de
l’autre rien moins que la santé
publique, la biodiversité, le type
d’agriculture, la démocratie…
L’invité est le biologiste Jacques Testard,
directeur honoraire de l’Inserm et
« père » du premier bébé-éprouvette.
16 FÉVRIER
Open bidouille camp
3
Le
Fab Lab (pour fabrication
laboratory), également appelé Fac
Lab, du pôle gennevillois de
l’université de Cergy-Pontoise fête
son premier anniversaire. D’ordinaire
réservé aux étudiants et destiné à
leur faciliter l’accès aux machines, il
permet de concevoir des prototypes,
d’échanger des savoirs, d’imprimer
en 3D, etc. Le Fab Lab de l’avenue
Marcel-Paul est, chose rare !, ouvert à
tous.
Samedi 16 février, il servira de décor
(et plus que cela !) à l’association
Open bidouille qui propose là son
deuxième camp. Son credo : faire (re)
découvrir les joies de la bricole
curieuse et de ses avatars modernes
Marchés
VALENTIN, VALENTINE
3
A l’occasion de la fête des
amoureux, l’association des
commerçants des marchés et la Ville
organisent une animation, les 9 et 10
février, sur le marchés des Grésillons
et du Village. A gagner, des lots et des
cadeaux, à partager à deux, bien sûr.
d Renseignements à la Maison du
tourisme. Tél. 01 40 85 48 18.
aussi bien aux enfants qu’à leurs
parents. « Les gens très pointus n’y
apprendront rien…mais ils sont
vraiment les bienvenus pour
transmettre ce qu’ils savent »,
expliquent les organisateurs.
Pratiquer la bidouille et porter un
regard curieux et ludique sur la
technologie : voilà le but, qu’il
s’agisse de bricoler à l’ancienne ou
de s’essayer à son prolongement
numérique. Avec un autre fil rouge :
le tricot dans sa version urbaine…
pour réchauffer l’atmosphère
hivernale.
d Plus d’infos :
http://openbidouille.net
14 k FEVRier 2013

Rythmes scolaires
Vers un report ...
La réforme des rythmes scolaires, pour nécessaire qu’elle apparaisse, engendre
une nouvelle organisation pour la communauté éducative, au sens
large du terme… Les villes,
notamment, ont besoin
d’éclaircissements. Faute
de quoi, à Gennevilliers, on
s’apprête à différer l’application
du décret.
L
a modification des rythmes scolaires,
un volet de la « Refondation
de l’École de la République » présentée
en Conseil des ministres, a des
incidences importantes sur l’organisation
des écoles et des activités périscolaires.
Avec 4 journées et demie de classe contre
4 auparavant, une pause méridienne de
1 h 30 minimum ; des journées plus
courtes les lundis, mardis, jeudis et vendredis…
c’est toute une organisation qu’il
faut revoir, dans les écoles et autour
d’elles.
« Si la réforme des rythmes scolaires représente
une nécessité pour les enfants, il
apparaît que sa mise en œuvre demande
qu’une concertation préalable soit organisée
par l’Éducation nationale, avec les représentants
des enseignants, des parents
et des collectivités locales », explique la
Municipalité. Le maire de Gennevilliers,
Jacques Bourgoin a adressé deux courriers
en ce sens, les 29 novembre et le
11 janvier derniers, demandant au directeur
de l’Académie, dans les Hauts-de-
Seine, qu’il organise au plus tôt ces réunions
de concertation.
Un flou subsiste en effet – notamment
en ce qui concerne le coût de la mise en
œuvre de la réforme pour les communes.
L’association des Maires de France demande
ainsi que soit précisé « ce qui est
pris en charge par l’Éducation nationale
dans le temps scolaire des enseignants
comme des élèves, et ce qui relève de l’initiative
communale dans un temps périscolaire,
non obligatoire en droit. »
Les communes
ont jusqu'au mois de mars
pour se prononcer
sur le report de la réforme
des rythmes scolaires.
Une réflexion globale
Localement, de nombreux services municipaux
(restauration scolaire, services
scolaires, enfance, culture, sports, patrimoine
bâti, projet de réussite éducative…)
sont concernés, ce qui requiert un travail
de fond, global, en amont.
La Ville confirme donc sa demande de
l’organisation d’une concertation préalable
organisée sous l’autorité de l’Éducation
nationale avec les représentants
des enseignants, des parents et de la Ville
afin d’aboutir à un véritable « projet éducatif
territorial ». Lors du prochain conseil
municipal du 6 février, les élus locaux
seront invités à se prononcer sur le report
de l’application de l’aménagement des
rythmes scolaires … le temps de la
réflexion..• V.M.
FEVRier 2013 k 15

Focus sur les formations
Les 9 et 23 février, le lycée Galilée et la Maison de
l’apprentissage de Gennevilliers, deux équipements
majeurs sur la ville en matière d’enseignements
et de formations professionnelles,
organisent respectivement leurs portes ouvertes.
Le lycée Galilée des métiers de la
chimie, de la plasturgie et du développement
durable peut s’enorgueillir
d’un taux de réussite global au bac en
constante progression. Celui-ci est en effet
passé de 73 % en 2005 à 85 % en 2012, ce
qui le place dans le peloton de tête des
meilleurs lycées du département *. Classé
en 2008 parmi les trente sites d’excellence
sélectionnés en France dans les quartiers
prioritaires, pour renforcer les apprentissages
et améliorer l’image des établissements
scolaires, l’établissement accueille
aujourd’hui 935 élèves autour d’un bel
éventail de formations générales et technologiques.
Parmi ses atouts : un taux
d’encadrement fort d’une équipe pédagogique
de 115 enseignants, des équipements,
laboratoires et plateaux techniques
de qualité ; mais aussi un espace commun
que les élèves peuvent s’approprier aussi
bien comme cadre de travail que comme
un lieu de vie. « L’accueil des élèves de
seconde fait partie de nos priorités, souligne
Lionel Pinard, le nouveau proviseur de
l’établissement. Chacun bénéficie d’une
attention particulière. L’établissement
compte quatre classes de seconde expérimentales,
sur dix, dont les effectifs n’excèdent
pas les 27 élèves. Les enseignants
travaillent beaucoup en classes dédoublées
et les cours s’arrêtent à 16 heures pour permettre
ensuite des études encadrées et un
soutien plus personnalisé. » Parmi les pro-
* Le lycée Galilée a été classé 5 e par le magazine l’Express, au palmarès 2012 des meilleurs lycées des Hauts-de-Seine.
chains axes de développement, la direction
entend privilégier l’ouverture du lycée au
plan européen et international, le développement
de la carte de formation de la voie
professionnelle, le renforcement du passage
entre les classes de première, de
terminale puis l’orientation post-bac. « Sur
ce dernier point, il s’agit notamment de faire
en sorte que les élèves acquièrent autonomie
et méthode de travail pour favoriser leur
réussite vers un parcours universitaire »,
ajoute le proviseur.
Performants, techniques
et modernes
La Maison de l’apprentissage de Gennevilliers,
inaugurée en octobre dernier sur la
zone d’activité des Barbanniers, organise,
le 23 février prochain, ses premières
portes ouvertes. Depuis la rentrée, 400
apprentis – ils seront environ 620 dès la
rentrée 2013 – sont répartis au sein de
cette structure qui associe une architecture
novatrice, des moyens de formations
plus que performants avec des plateaux
16 k FEVRier 2013

Le lycée Galilée propose
un enseignement général
et technologique.
lycée galilée
Lycée polyvalent, Galilée prépare aux bacs
technologiques STI2D (sciences et
technologie de l’industrie et du
développement durable), avec deux
spécialités, architecture et construction, et
énergie et environnement ; aux bacs STL
(sciences et technologie de laboratoire), avec
deux spécialités, biotechnologies ou
physique, chimie de laboratoire. Le lycée
propose également des bacs généraux, en
série S, option SVT, sciences et vie de la terre
et ES, économique et social.
En enseignement supérieur, l’établissement
propose un BTS europlastic qui peut être
complété d’une licence professionnelle
plasturgie et composites, en partenariat
avec l’IUT d’Evry ; un BTS biotechnologies,
qui permet d’intégrer une classe
préparatoire ATS BIO, un BTS chimiste, qui
ouvre sur une licence professionnelle
formulation industrielle en partenariat avec
l’Université de Cergy-Pontoise et l’Escom
Cergy. Enfin, en sections professionnelles,
les élèves peuvent opter pour une seconde
plastiques et composites ou un CAP
conduisant au bac pro, permettant
éventuellement de rejoindre ensuite le BTS
europlastic
maison de l'apprentissage
Découverte des équipements, visite guidée
des laboratoires et des espaces
technologiques, rencontres avec les élèves
et les enseignants, tables rondes sont au
programme de la journée portes ouvertes
organisée par la direction et l’équipe
éducative du lycée Galilée. L’occasion
également pour les futurs élèves et les
parents de poser les questions qui peuvent
les préoccuper, en matière d’orientation,
de filières, de modalités d’inscription, de
débouchés post-bac.
- Samedi 9 février, de 9 heures à
13 heures. Lycée Galilée, 79, avenue
Chandon. Tél. 01 47 33 30 20.
Entrez, c’est ouvert
techniques modernes et l’atout majeur, pour
la Ville de Gennevilliers, de compléter l’offre
de formation locale avec des filières qui
recrutent.
« On se doit ainsi d’accueillir les jeunes Gennevillois
qui souhaitent entrer dans notre parcours
de formations. Pour cela, il est important
que notre structure soit impliquée dans le
dispositif local d’enseignement et d’orientation.
Nos portes ouvertes, alors que la Maison
des apprentissages n’a que quelques mois
d’existence, sont une occasion de faire valoir
notre potentiel de formations », souligne
Bruno Gardet, directeur de l’établissement.
• Fabienne Dagouat
Cette année, seul le CFI (Centre des
formations industrielles) est concerné par
la journée portes ouvertes de la Maison de
l’apprentissage. Le public sera accueilli
par le personnel de l’établissement, les
jeunes en formation feront visiter les
locaux et les ateliers, et les formateurs
seront là pour fournir des
renseignements. Des professionnels
seront également présents pour expliquer
ce que le monde de l’entreprise attend de
ces jeunes apprentis.
- Samedi 23 février, de 9 h 30 à 18 heures.
Maison des apprentissages, 40, avenue
Marcel-Paul. Tél. 01 55 65 42 00.
La Maison de l’apprentissage réunit trois
centres de formation professionnelle par
alternance : Le Centre des formations
industrielles (CFI), qui compte 150 jeunes
dans la filière menuiserie et 45 dans celle
des métiers d’ascensoristes (plus de 300
sont attendus à la rentrée prochaine). Sont
proposés quatre diplômes, du CAP au bac
pro et un certificat de qualité professionnel
(CQP niveau post-bac), pour l’offre de la
menuiserie et de l’agencement ; et deux
diplômes niveau bac et post-bac de
technicien de maintenance des ascenseurs et
technicien de service pour l’offre de
maintenance des ascenseurs. L’ouverture
d’une classe préparatoire à l’apprentissage
est prévue en septembre 2013.
Les Compagnons du Devoir accueillent deux
sections d’apprentis en charpente et trois en
menuiserie, soit 80 jeunes. L’offre de
formation repose sur des CAP charpentier
bois, des CAP menuisier, fabriquant de
menuiserie, mobilier et agencement. 16
apprentis charpentiers en deuxième année
de CAP préparent actuellement le concours
du meilleur apprenti de France.
Le CFA propreté de Gennevilliers est l’un des
sept que compte l’INHNI, Institut national
de l’hygiène et du nettoyage industriel,
organisme de formation de la branche
professionnelle de la propreté. Il propose
actuellement à 120 apprentis un CAP
maintenance et hygiène des locaux (MHL) et
un bac pro hygiène environnement (HE).
FEVRier 2013 k 17

BUDGET
L'espace
Aimé-Césaire
sera inauguré
en septembre.
L’investissement,
c’est du concret
Des grues ici, des maquettes là. Ailleurs, des panneaux annonciateurs de
chantiers. Et puis les plans d’une école, ceux de l’extension du tennis-club, du
nouvel espace jeunesse et combien d’autres projets à naître en 2013.
Les investissements, c’est la partie la plus visible du budget ; une enveloppe
de près de 60 millions d’euros qui sera soumise au vote du conseil municipal,
ce 6 février, à 20 heures.
Gennevilliers est coutumière des
inaugurations. Après le nouveau
centre municipal de santé et la
cuisine centrale intercommunale (entre
autres !), en 2012, le message donné en
ce début d’année est clair. En présentant
ses vœux aux associations, aux
élus départementaux et régionaux, aux
entreprises et aux institutions, début
janvier, le maire de Gennevilliers,
Jacques Bourgoin, ne sombrait pas
dans la frilosité : « La voie de l’austérité
conduit toujours à une impasse dangereuse.
(…) Ici, nous faisons le choix d’aller
de l’avant, de développer des projets ».
Voilà qui est dit.
Une voie qui n’est cependant pas celle
de la facilité. Les réformes financières
18 k FEVRier 2013

Le mot du maire
Jacques bourgoin
Conseiller général des Hauts-de-Seine
Budget 2013 :
à votre rencontre
passées, comme celle de la taxe professionnelle
et celle de la péréquation
font mal au budget communal. Ce sont
plus de 5 millions d’euros qui s’envolent…
alors que l’objectif de la péréquation
est normalement de
ponctionner les communes les plus
riches pour reverser aux plus pauvres.
L’idée est louable mais l’application,
hélas, injuste car elle ne tient pas
compte du niveau de vie des habitants.
Répondre aux besoins
Les coupes budgétaires dans les services
publics nationaux sont réelles :
le logement, la culture, la jeunesse et
les sports, notamment, sont touchés.
Pour Gennevilliers, la perte est de
1 million d’euros, soit 3,17 %, au seul
titre des dotations de l’État ; 2,5 milliards
d’euros à l’échelle nationale.
Cependant, pas question d’infliger une
Les supporters
du Gennevilliers basket club
auront bientôt leur club-house.
Vive le sport !
Plusieurs lignes d’investissement
2013 sont consacrées aux
équipements sportifs : la deuxième
tranche (locaux techniques, vestiaires,
accès) du stade Lilian-Thuram,
l’isolation thermique du gymnase
Edouard-Vaillant, l’aménagement du
terrain d’entraînement de rugby en
synthétique, l’extension et la
rénovation du tennis-club, la création
d’un club-house pour le club de
basket, à Joliot-Curie, etc. Le
troisième terrain de football des
Sévines, lui, sera refait en 2014. Il
figure au titre des autorisations de
programmes d’ores et déjà actées
pour l’an prochain. Voir en page 21.
sorte de double peine aux habitants :
ni hausse des taux d’imposition* (et ce
pour la troisième année consécutive),
ni coup d’arrêt en terme de service
public. La Charte adoptée en décembre
résonne comme un engagement fort
en ce sens.
« Plus de 70 % de l’investissement public
7 réunions publiques dans les quartiers
Grésillons : mercredi 13 février, à l'Espace Grésillons.
Luth : jeudi 14 février, sous le préau de l'école primaire Jean-Lurçat A.
Fossé-de-l'Aumône : mercredi 20 février, à l'école Paul-Langevin B.
Village : jeudi 21 février, à la Ferme de l'Horloge.
Agnettes : mardi 26 février, au club Agir.
Chandon-Brenu-Sévines : mercredi 27 février, à la maison de l'enfance Anatole-
France.
Chevrins : jeudi 28 février, à la Maison pour tous, sous le cinéma Jean-Vigo.
r Toutes les réunions ont lieu à 18 h 30.
Le budget 2013 de la commune confirme
notre volonté politique de poursuivre la
construction d’une ville de qualité pour
tous. Cette priorité s’appuie sur un service
public proche des préoccupations quotidiennes
des Gennevillois. Une ville qui va de l’avant et
contribue aux conditions d’épanouissement de
chacun, notamment des enfants et des jeunes.
Afin de vous présenter les projets retenus à
l’échelle de la ville, comme les travaux prévus
dans votre quartier, avec l’équipe municipale
nous vous donnons rendez-vous près de chez
vous dans la deuxième quinzaine de février.
Ces projets, nous y sommes plus que jamais attachés
face aux difficultés croissantes que vivent
nos concitoyens, avec la hausse du chômage et
de la précarité, au nom d’une austérité voulue de
tout en haut pour mieux répondre aux appétits
des marchés financiers.
Nous refusons la logique mortifère de réduction
des dépenses publiques que l’on veut imposer
aux collectivités locales.
Ici, à Gennevilliers, nous ne faisons pas le choix
de l’austérité car partout où ces politiques sont
menées, elles enfoncent les peuples dans la misère
et les pays dans la crise.
En 2013 ce sont des décisions comme, par
exemple, la municipalisation des crèches, leur
rénovation, la construction de deux nouveaux
établissements, pour améliorer le service public
de la petite enfance ; mais aussi des réalisations
comme le centre culturel et social Aimé-Césaire,
l’Espace jeunesse, la rénovation du conservatoire
de musique. Le lancement depuis janvier de la
construction des 1 700 logements diversifiés et
des équipements publics qui feront de « l’écoquartier
pour tous » un emblème du Gennevilliers
du XXI e siècle.
C’est aussi l’importance que nous donnons à la
gestion au quotidien comme, suite aux visites de
quartiers d’octobre dernier, la décision d’aménager
un préau d’école, d’améliorer l’éclairage
public, de régler un problème de stationnement…
Ici, avec vous, nous faisons le choix de donner la
priorité à l’humain ! Dans cette perspective, nous
devons ensemble rester très vigilants et être exigeants
pour refuser la voie de l’austérité que l’on
veut nous imposer, et exiger les moyens nécessaires
des politiques publiques indispensables
aux Gennevillois.
FEVRier 2013 k 19

BUDGET
L ’espace central jeunesse comprendra
une salle polyvalente et un espace numérique.
◗ Le budget en bref
L’investissement communal a été multiplié par trois en dix ans.
Pour 2013, il est de 60 millions d’euros environ en dépenses.
Le fonctionnement, lui, s’élève à 120 millions d’euros.
réalisé en France est mené par les collectivités
locales. C’est pourquoi nous devons
nous battre, nous les élus mais aussi les
administrés, pour défendre les finances
communales, explique Olivier Mériot,
adjoint au maire en charge des finances
et du budget. En 2013, comme par le
passé, nous devons maintenir notre
niveau d’exigence pour répondre au
mieux aux besoins de la population. »
Malgré les difficultés, est-on tenté
d’ajouter. Un exemple parmi d’autres :
l’énergie, un poste de fonctionnement
en constante augmentation. Pour ce
budget 2013, son enveloppe enfle
de 7,1 %.
Longue est la liste
Quelques indicateurs encore, bons
ceux-là : le recours à l’emprunt
demeure limité (et exempt d’emprunts
toxiques) et le désendettement de la
Ville se confirme. Elle pourrait rembourser
sa dette en moins de six mois
de recettes de fonctionnement. Ça va
mieux en le disant ! Dans un contexte
de croissance on ne peut plus timide
(0,8 %), d’inflation à 2 % et d’une
consommation des ménages maigrelette
(+ 0,3 % en un an), pas question, on
l’aura compris, de geler les projets
d’avenir. Bien au contraire ! Ils sont plus
que jamais nécessaires. À l’image du
centre culturel et
social Aimé-
Césaire qui ouvrira
ses portes en septembre,
au Luth,
saluant de belle
manière le centenaire
de la naissance du poète martiniquais.
L’équipement, conçu pour toute
la ville, étend sa façade blanche en
forme de voile à 25 mètres de hauteur.
Ses 1 800 m 2 , dessinés par l’architecte
contemporain Rudy Ricciotti, accueilleront
une médiathèque mais aussi et
surtout des espaces dédiés aux rencontres
et à l’échange. Un projet global
qui a été conçu en concertation avec les
habitants et qui a fait l’objet de nombreuses
visites de chantier.
D’autres projets contribuent aux
Plus de 70 % de
l’investissement public réalisé
en France est mené
par les collectivités locales.
besoins en logements par une participation
aux programmes menés par la
Semag, l’OPH ou la société coopérative
HLM : plus de 6 millions d'euros y sont
consacrés. D’autres encore concourent
à parfaire la rénovation urbaine de la
ville : la coulée verte au cœur des 3F ;
Ravel/est et la deuxième
tranche de la
voie végétalisée, au
Luth, sont de ceuxlà.
Et puis citons
encore le parc de la
rue de la Paix ; la
création d’une nouvelle crèche, dans le
secteur Anatole-France ; les parkings
souterrains du Fossé-de-l’Aumône ;
l’aménagement de la rue Julien-Mocquard
; l’implantation de quatre nouvelles
stations Autolib’ ; et
l’aménagement d’itinéraires cyclables…
Un inventaire où l’on retrouve aussi le
futur centre-ville.
• Valérie Mauger
* la TOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères)
qui avait baissé de 5% l’an dernier, demeure à un
taux inchangé cette année.
20 k FEVRier 2013

Toujours en 2013…
Conservatoire
L’ancien centre municipal de santé va être adapté de manière à
accueillir provisoirement, de septembre 2013 à juin 2015, les élèves et les
professeurs du conservatoire Edgar-Varèse… le temps des travaux de
rénovation et d’extension de celui-ci. Déménagement cet été.
1300000 € sont consacrés
à des gros travaux d’amélioration
dans les équipements scolaires ;
850 000 € dans les
équipements sportifs ;
620 000 € dans les
équipements culturels ;
500 000 € dans les
équipements socio-éducatifs ;
480 000 € dans les
équipements associatifs.
4 100 000 € seront consacrés
à l’amélioration de la voirie,
des espaces publics et de l’éclairage ;
700 000 € à la création
d’itinéraires cyclables ;
… et 488 000 € alimentent
les budgets participatifs
d’investissement dans les quartiers.
Les chantiers déjà engagés
pour 2014
Avenue Chandon
Le chantier de l’espace central jeunesse a débuté, avenue Chandon.
Quelques semaines après la pose de la première pierre qui avait clos la
semaine de la jeunesse, c’est une structure de 400 m 2 qui va sortir de terre
et ouvrira en septembre prochain.
De nombreuses autorisations de
programme sont validées pour 2014.
Pour ces réalisations, les études et projets
ainsi que les dossiers de subventions sont
en préparation pour réalisation l’année
prochaine.
Citons par exemple :
• L’avenue du Luth et le rond-point
Paul-Verlaine qui seront refaits.
• La dernière tranche du parc Camille-
Ronce (emplacement de l’ancienne
piscine) et la création d’un raccordement
avec la coulée verte.
La maquette
du groupe scolaire
de l’écoquartier.
l’écoquartier pour tous
La première tranche de « l’écoquartier pour tous » figure
évidemment à l’investissement 2013, et notamment ses équipements
publics pour un montant de 16 millions d’euros. Outre les logements –
1 700 à terme, la moitié en locatif social, l’autre moitié en accession
sociale et privée –, l’écoquartier accueillera un groupe scolaire (école
maternelle, école élémentaire et centre de loisirs), un gymnase, une
maison de quartier, une crèche, une résidence intergénérationnelle,
un parc, des commerces. Bref, tout ce qui fait la vie d’un quartier dont
la vocation est d’être ouvert sur la ville. L’écoquartier a été reconnu par
le conseil régional au titre des nouveaux quartiers urbains.
• Le plateau d’évolution Anatole-France.
• La reconstruction de la crèche du Luth.
• La rénovation du gymnase Anatole-
France.
• La réfection du 3 e terrain de football des
Sévines.
• L’aménagement de la Halle des
Grésillons.
• La création d’une Maison de l’artisanat,
rue Jean-Jaurès.
FEVRier 2013 k 21

Un robinet dit “à papillon” !
KSB fait des pompes
Pompe en tube
à très gros débit.
La plupart des acteurs économiques peuvent avoir
besoin des pompes et robinets que commercialise
KSB en France. Cette filiale d’une grande entreprise
allemande est installée à Gennevilliers depuis
presque vingt ans.
Spécialisée dans les pompes centrifuges
(tous fluides) et la robinetterie
industrielles, de la
fabrication à la maintenance, KSB doit
son nom à ses trois fondateurs, en 1871 :
Klein, Schanzlin et Becker. Cette entreprise
allemande est présente en France
depuis 1951 et a installé son siège social
à Gennevilliers, en 1995, dans les premières
années du parc des Barbanniers.
Il s’agissait de regrouper des services
éparpillés sur plusieurs sites d’Ile-de-
France. Au fur et à mesure de sa progression,
KSB a intégré deux entreprises
françaises majeures du secteur, les
pompes Guinard en 1986 et Amri en 1989,
société réputée pour ses robinets à papillon.
Fournisseur global, au niveau de ses produits
et prestations mais aussi de ses
marchés, KSB a fait de cette diversité une
forme d’indépendance vis-à-vis des fluctuations
conjoncturelles des différents
secteurs où l’entreprise intervient (industrie,
eau, énergie, bâtiment, mines).
Ainsi, la société poursuit son développement
(280 millions d’euros et 1 500
employés pour KSB France en 2011) qui
devrait lui voir atteindre, en 2012, les
résultats records d’avant la crise de 2008.
D’ailleurs, KSB est une entreprise qui ne
cesse d’embaucher, ingénieurs, techniciens,
technico-commerciaux, emplois
administratifs…
Fabrication, commercial
et maintenance
En France, KSB a implanté trois activités :
la production dans ses trois usines de
Lille, Châteauroux et La Roche-Chalais
(Dordogne), le commerce à travers
quatre agences, et la maintenance-réparation
à partir de son centre de service
de Déville-lès-Rouen et ses vingt-huit
ateliers régionaux. À Gennevilliers, sont
regroupés le siège social de KSB et
l’agence commerciale pour la région
parisienne, le Nord, l’Est et les grandes
entreprises d’ingénierie, soit 120 personnes
au total.
La philosophie de ce groupe international
allemand explique le souci de fabriquer
soi-même ses produits. L’innovation, la
R&D, sont rattachées à chaque usine. Au
22 k FEVRier 2013

plan commercial, un client est suivi par
un binôme composé d’un technico-commercial
sédentaire et d’un itinérant. Avec
ses agences qui couvrent le territoire
français, KSB a choisi la proximité pour
intervenir au plus vite. Depuis dix ans,
l’entreprise s’est lancée dans le commerce
en ligne, un service piloté depuis
Gennevilliers.
Du plombier chauffagiste, pour l’équipement
de petits immeubles, à EDF, pour
ses centrales nucléaires, en passant par
le refroidissement
des circuits électroniques
dans les
trains, les applications
sont très
variées pour les
pompes KSB. Il faut
savoir que 17 % de l’énergie utilisée dans
l’industrie sert à faire tourner des
pompes. On trouve des pompes à haute
pression dans les canons à neige, les
usines de désalinisation, les usines d’incinération,
les centrales de chauffe. La
gestion de l’eau et la désalinisation sont
aujourd’hui des secteurs très porteurs à
travers le monde. KSB s’est même
récemment diversifiée dans l’éolien au
niveau de la maintenance, assurant la
dépose, l’entretien et la repose des génératrices
et des multiplicateurs d’éoliennes.
De l’innovation au patrimoine
Cependant, la valeur ajoutée de KSB tient
surtout dans l’innovation, les systèmes
qui permettent aux clients de consommer
moins d’énergie
avec une efficacité
17 % de l’énergie utilisée identique. Ainsi, KSB
dans l’industrie sert développe le système
« PumpMeter », un
à faire tourner des pompes.
boîtier électronique
qui affiche et analyse
en continu les caractéristiques de fonctionnement
de la pompe sur laquelle il
est raccordé et l’adapte au meilleur rendement.
« Cette analyse du système permet
d’assurer l’efficacité énergétique et le
fonctionnement pérenne de la pompe »,
explique-t-on chez KSB. Ce système peut
être associé à un variateur de vitesse.
Dans le même ordre d’idées, l’entreprise
développe aussi un coffret de diagnostics
appelé Service Efficacité Système.
Il n’est pas nécessaire d’aller loin pour
découvrir une réalisation KSB qui a installé
le système de fonctionnement de la
fontaine sèche (sans vasque) de la nouvelle
fontaine de la place Jean-Grandel,
au Village. L’entreprise a également
fourni les pompes du Bassin du Trocadéro
à Paris, inauguré à nouveau le
14 juillet 2011. La rénovation de ce bassin
de plus de 100 m de longueur (20 canons
à eau pour un débit total de 8 000 m 3 /h)
a nécessité l’installation de neuf pompes
KSB. Autre réalisation de prestige : le
miroir d’eau des quais de la Garonne, à
Bordeaux. Du patrimoine à l’industrie de
pointe, KSB met « le monde en mouvement
», comme le proclame sa devise.
• Jean-Michel Masqué
d Contacts
4, allée des Barbanniers - 01 41 47 75 00
(Michel Oddoux, Communication/
Training Center) ; www.ksb.fr
FEVRier 2013 k 23

Économie
En plein dans le meal
Une société de livraison de plats, baptisée
Meal pois, propose une cuisine du terroir,
inventive, depuis le mois de décembre.
M
oderne
et traditionnelle. Voilà
comment Delphine Gauthier et
Maria Leite décrivent leur cuisine.
Ces deux Gennevilloises viennent
d’ouvrir leur société de livraison de plats,
baptisée Meal pois.
Le concept : des boîtes déjeuners, principalement
à destination des entreprises
de Gennevilliers, Asnières et Villeneuvela-Garenne,
livrées du lundi au vendredi,
le midi exclusivement. Une formule
unique, renouvelée chaque semaine,
avec un amuse-bouche, un plat et un
dessert, est ainsi proposée pour le tarif
de 13 euros. Trois plats (un classique, un
végétarien et un plat-surprise) sont inscrits
sur la carte. Au menu, par exemple,
ravioles frites sur mâche et son scone au
parmesan et boulettes de porc aux spéculos
et pommes rôties, laissent entrevoir
la fantaisie de certaines préparations.
« L’idée est de proposer de la cuisine française
tout en apportant une petite originalité
à chaque fois, explique Delphine
Gauthier. Sur Gennevilliers, il n’y a pas
tellement de cuisine comme ça. Nous
essayons également de respecter les saisons
pour les fruits et légumes. »
La préservation de l’environnement est
aussi un cheval de bataille pour les deux
jeunes femmes qui effectuent toutes les
tâches dans l’entreprise, de la cuisine à
la livraison. La boîte, fabriquée à partir
de cartons recyclés, est ainsi biodégradable,
tout comme les couverts et les
serviettes. • F. A.
d Pour passer commande il est préférable
de contacter Delphine et Maria par
téléphone, au 09 51 58 77 93, ou
directement sur le site www.mealpois.
com, jusqu’à midi au plus tard.
Rénovation
Du neuf pour Europ Assistance
3
Form’a, cabinet spécialisé en conception et réalisation
d’environnement de travail, et le cabinet d’architecture Arte Charpentier
ont été retenus pour rénover le site Chaganne, à Gennevilliers, siège du
groupe Europ Assistance. Sont concernés 8 000 m² sur cinq étages.
Form’a a proposé une restructuration complète des espaces du siège
social autour des plateformes d’assistance dédiées au cœur de métier.
Les fonctions support seront réparties autour, à proximité. En
supplément, des bulles de respiration viendront séquencer les plateaux
et offrir des espaces de réflexion ou d’échange. La façade de l’immeuble
sera également rénovée avec la végétalisation de la cour et la création
d’une extension très ouverte. Les opérations de rénovation intérieure du
Chaganne, qui ont débuté en ce début d’année, devraient durer un an.
Portes ouvertes
L’E2C 92, École de la 2 e chance
des Hauts-de-Seine, organise
deux journées portes ouvertes
aux entreprises au service de la
formation et de l’emploi des
jeunes. L’objectif est de
renforcer le partenariat
public-privé au service de
l’emploi des jeunes, de
permettre aux entreprises de
découvrir le travail innovant et
les résultats concrets de l’E2C
92 auprès des jeunes adultes
sans emploi ni qualification, de
rencontrer le réseau
d’entreprises partenaires ainsi
que l’équipe pédagogique et les
stagiaires. Ouverte à Clichy en
2011, puis à Bagneux en 2012,
l’E2C a depuis accueilli environ
200 stagiaires ; 60 % d’entre eux
ont trouvé une sortie positive
vers l’emploi ou la formation
qualifiante.
d Portes ouvertes, de 8 h 30 à
17 heures, jeudi 7 février à Bagneux,
1-3, allée du parc de Garlande ; et
mardi 12 février à Clichy, 51, rue
Pierre. Renseignements au
01 41 05 92 60 et sur www.e2c92.fr
Salon
Du 21 au 23 février, au Cnit La
Défense, se tient la 8 e édition de
Top métier, forum destiné aux
jeunes à partir de 13 ans, afin
de leur permettre de rencontrer
des professionnels de tous
horizons et de découvrir de
nombreuses professions.
1 200 professionnels répartis
dans 18 pôles métiers
accueilleront les visiteurs. Des
entreprises, des jeunes en
apprentissage, des
établissements de formation et
des organisations
professionnelles présenteront
les métiers de leurs secteurs.
Des fiches métiers expliquant
les conditions d’exercice et les
voies de formation seront
remises à la demande. De
nombreuses démonstrations
métiers et ateliers seront
proposées.
Top métiers, c’est aussi l’accès à
près de 400 fiches métiers, la
présentation des métiers de
demain et des secteurs
porteurs, la possibilité de
rencontrer des conseillers
d’orientation psychologues, qui
proposent un entretien
individuel durant les trois jours
du forum pour aider les jeunes
à élaborer leur projet d’études
ou professionnel.
d De 9 heures à 18 heures, entrée
libre. Site Internet : topmetier.
hauts-de-seine.net
24 k FEVRier 2013

N°233
Gennevilliers Magazine
en février
❤ LE COUP DE CŒUR
Passe-moi le Celte !
k Samedi 9 février, à la salle des fêtes.
Larguez les amarres. Voici que les embruns bretons arrivent tout droit de l’ouest. Ça va
tanguer ! Dans les brumes hivernales, un vaisseau s’approche : c’est la soirée celtique avec, à
la barre, deux chanteurs bardés de celtitude. Gilles Servat, tantôt chanteur rebelle, tantôt
poète, qui, avec sa voix puissante, nous emmène en voyage dans sa Bretagne natale. Michael
Jones, franco-gallois, dont l’album, « Celtic Blues », signe un retour aux sources très blues et
sans artifice, aux sons des bombardes et cornemuses. Le fest-noz qui suit fait chavirer tous les
amateurs de plinn, gavottes et autres an-dro. Eléments indispensables à la fête, les Sonerien
Du, 40 ans d’existence et pas une ride, et Trenk, qui jongle avec la majorité des terroirs de
Basse et Haute-Bretagne. • Martine Chaymotty
A 20 heures. 177, avenue Gabriel-Péri. Renseignements au 01 40 85 64 55. Crêpes et galettes sur place.
En collaboration avec l’Amicale bretonne et l’Office de tourisme-Syndicat d’initiative.
Musique et
jonglage P.29
Rencontre
avec véronique
ovaldé P.30
Mater
les maths P.31
FEVRier 2013 k 25

en février
MARDI 5 FÉVRIER
FILM
« Le Quai
des brumes »
(1938), de Marcel Carné.
Le Havre, le brouillard,
l’amour impossible.
« T’as d’beaux yeux,
tu sais », dit Jean à Nelly.
Présenté par Jacques
Déniel, directeur des
lieux. A 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
Portes ouvertes danse
Eveil 1 de 16h30 à
17h15 ; contemporain
adultes, de 19h à 21h.
Au gymnase Joliot-Curie.
MERCREDI 6 FÉVRIER
FILM
« La Fille de nulle
part » (2012), de
Jean-Claude Brisseau,
en sa présence. A 20h15,
au cinéma Jean-Vigo.
Portes ouvertes danse
Jazz A, de 13h55
à 15h55. A la MDC.
JUSQU’AU 7 FÉVRIER
THéâTRE
« Contes d’amour »,
de Markus Orhn. Au
Théâtre de Gennevilliers.
VENDREDI 8 FÉVRIER
FILM
« Avec Dédé » (2010),
documentaire de
Christian Rouaud. André
le Meut, sonneur de
bombarde virtuose, est le
personnage principal de
ce documentaire.
A 18h30, au cinéma
Jean-Vigo.
CONCERT
Cette soirée bretonne
se poursuit en musique,
avec le trio André Le
Meut, Dominique Le Blay
et Samuel Le Hénanff,
suivi de près par le duo
Yann-Fanch Kemener et
Eric Menneteau. En
collaboration avec
l’Amicale bretonne.
A 21 heures, au cinéma
Jean-Vigo.
Portes ouvertes danse
Eveil 2, de 16h30
à 17h15 ; initiation 1,
de 17h15 à 18h ; initiation
2, de 18h à 19h. Au
gymnase Joliot-Curie.
SAMEDI 9 FÉVRIER
SOIRéE CELTIQUE
Gilles Servat
et Michael Jones.
Suivi d’un fest-noz, en
collaboration avec
l’Amicale bretonne et
OTSI.
A 20 heures, à la salle des
fêtes.
CONCERTS
« Tzigane Showtam »
avec Besh O Drom et Pad
Brapad. Avec un buffet de
spécialités des Balkans. A
20 heures, au Tamanoir.
MARDI 12 FéVRIER
FILM
« Les Contes
de la Lune vague
après la pluie »
(1953), de Kenji Mizoguchi.
Tiré d’une série
d’histoires traditionnelles
japonaises, voici une
fable sur la cupidité et
l’orgueil au XVI e siècle.
Présenté par Marcos Uzal,
écrivain et enseignant de
cinéma.
A 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
DU 13 FÉVRIER
AU 13 AVRIL
EXPOSITION
« Forte taille en eau
douce » Antoine
Dorotte, gravure sur
plaque de zinc. Vernissage
mercredi 13, à 18
heures. Rencontre avec
l’artiste samedi 23,
à 14h30. A la galerie
Edouard-Manet.
MERCREDI 13 FÉVRIER
ATELIERS
« Les mathématiques
au bout
des doigts »
Ateliers jeune public
animés par Exploradôme.
Enigmes, défis, géométrie
surprenante... A partir de
8 ans. Réservations au
01 40 85 64 66 ou 64 67.
Première séance à 14 h, la
seconde à 15 h 15. A la
bibliothèque François-
Rabelais.
JEUDI 14 FéVRIER
FILM
« Wadjda » (2012), de
Haifaa Al Mansour.
L’histoire d’une petite fille
rebelle qui rêve d’une
bicyclette. Le film, qui a
obtenu le Muhr (étalon)
du meilleur long métrage
arabe, est réalisé par la
première cinéaste
saoudienne, Haifaa Al
Mansour, et entièrement
tourné en Arabie
saoudite, pays où les
cinémas sont interdits.
Présenté par Blandine
Destremau, sociologue,
chargée de recherche au
CNRS.
A 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
VENDREDI 15 FÉVRIER
CONCERT
Nemir, hip-hop.
Victorieux du Buzz
Booster en 2010, Nemir
nous offre un véritable
show ! A 21 heures,
au Tamanoir.
Portes ouvertes danse
Classique A, de 17h à
18h ; classique B, de 18h à
19h ; classique C, de 19h à
20h15. A la MDC.
CONCERT
Ensemble
à cordes Métaboles,
direction Michel
Pozmanter. Au programme,
5 e Concerto pour
violon en La majeur, de
Wolfgang Amadeus
Mozart ; Préludes et fugue
pour 13 cordes solistes, de
Witold Lutoslawski ;
10 Solos pour violons et
ensemble à cordes, de
Tomás Bordalejo.
A partir de 6 ans. Entrée
libre. A 19 heures, à
l’auditorium du conservatoire
Edgar-Varèse.
SAMEDI 16 FÉVRIER
CONCERT
Guillaume Perret et
The Electric Epic,
jazz progressif, visual.
Musique hybride,
troublante, envoûtante.
A 21 heures, au Tamanoir.
JUSQU’AU 16 FéVRIER
EXPOSITION
Mats Gustau, photographies.
A la MDC.
Portes ouvertes danse
Classique A bis,
de 9h45 à 11h45. Au
gymnase Joliot-Curie.
DU 18 FéVRIER
AU 14 MARS
EXPOSITION
Céramiques
et sculptures
Les élèves des ateliers
adultes de l’école
Edouard-Manet présentent
leurs réalisations.
Vernissage jeudi 21 février,
à 18 heures. A la MDC.
LUNDI 18 FÉVRIER
Portes ouvertes danse
Classique A, de 17h à
18h ; classique B, de 18h à
19h ; classique C, de 19h à
20h15. A la MDC.
du 19 FÉVRIER
au 16 mars
EXPOSITION
« Les géographies
de François Place »
Illustrations de livres pour
enfants. Rencontre avec
l'auteur samedi 2 mars, à
14h30.
A la bibliothèque
André-Malraux.
26 k Sortir FEVRier 2013

N°226
Gennevilliers Magazine
MARDI 19 FÉVRIER
FILM
VENDREDI 22 FéVRIER
Carte blanche
Sept documentaires
réalisés par
Valérie Mrejen, en sa
présence. Buffet à 20 h.
Première partie à 18 h 30,
la seconde à 21 h.
Au cinéma Jean-Vigo.
LUNDI 25 FÉVRIER
UNIVERSITé POPULAIRE
« Les révolutions
arabes et la question
de la Palestine
», conférence de
Dominique Vidal,
journaliste. A 20 heures,
à la MDC.
Chanson
dans mon salon
RENCONTRE LITTéRAIRE
JUSQU’AU 27 FÉVRIER
Cycle Otto Preminger
« Tempête à
Washington »
(1962) d’O. Preminger. Le
président des Etats-Unis
vient de choisir son
nouveau secrétaire
d'Etat aux Affaires
étrangères, Robert Leffingwell,
soupçonné d’avoir
autrefois fréquenté une
cellule communiste. Pas
bon du tout, au pays de
l’oncle Sam. Présenté
par Pierre Gabaston,
écrivain et enseignant de
cinéma. A 20h15, au
cinéma Jean-Vigo.
MERCREDI 20 FÉVRIER
LA SCIENCE SE LIVRE
Visite commentée
de l’exposition
« Des maths… partout ? »,
par un animateur
scientifique d’Exploradôme.
Inscriptions au 01
40 85 66 47 (secteur
adultes). A 14h30 et à 16
heures, à la bibliothèque
François-Rabelais.
ATELIERS
« Les mathématiques
au bout
des doigts »
Ateliers jeune public
animés par Exploradôme.
Enigmes, défis,
géométrie surprenante...
A partir de 8 ans.
Réservations au
01 40 85 64 66 ou 64 67.
Première séance à 14 h,
la seconde à 15 h 15.
A la bibliothèque
Robert-Doisneau.
Véronique Ovaldé est
l’invitée de la 18 e
Rencontre littéraire
du Luth. A 18h30, à la
bibliothèque André-
Malraux, 28, avenue
Lucette-Mazalaigue.
SAMEDI 23 FÉVRIER
CONCERT JEUNE PUBLIC
« Bas les pattes »
Franz et sa guitare
électrique qui gémit,
aboie, sort ses riffs !
Dès 5 ans. A 15 heures,
au Tamanoir.
SORTIE
Ornithologues
amateurs ou avisés,
Alain Cléty, de la Ligue
pour la protection des
oiseaux, vous emmène
voir nos amis à plumes.
Inscriptions au 06 99 16
52 12. A 9 heures,
rendez-vous à l’entrée du
parc des Chanteraines,
près de la station RER.
LA SCIENCE SE LIVRE
« Des maths…
partout ? »,
conçue par S [cube],
Scientipôle, Savoirs et
société, et des scientifiques
d’Orsay Université.
Téléphone mobile,
climat, statistique,
sondages, prévisions…
Comment les maths
peuplent notre
quotidien. Visite
commentée le 20.
Aux espaces adultes et
jeunesse de la bibliothèque
François-Rabelais.
VENDREDI 1 ER MARS
CONCERT
« Jongle ! Jungle ! »
finesse, poésie et
acrobatie, sur des
œuvres de Bach, Bartok,
Kurtag, avec Noëmi
Schindler, violon, Claire
Talibart, percussions,
Jérôme Thomas,
jongleur, et une création
de Bernard Cavanna,
« En Ré-gina ». Entrée
libre. A 19 heures, à
l’auditorium du
conservatoire Edgar-
Varèse.
TREMPLIN
« Hip-hop Level
Manufacture »,
trois groupes sélectionnés
partagent leurs
créations et leurs
projets. A 21 heures, au
Tamanoir.
Sarcloret,
chanteur
caustique.
k Culture à domicile, en février.
Accueillir un spectacle chez soi, c’est toujours gratuit !
Culture à domicile vous propose de passer une soirée avec
des chanteurs de renom. D’un côté Céline Caussimon, fille
du génial Jean-Roger. La chanson, elle en connaît un sacré
rayon. Sans jouer les filles à papa, la descendante, anticonformiste,
à rebrousse-poil même de son aspirateur,
redore le blason de la chanson française avec tendresse,
drôlerie, impertinence. Son album, « Le Moral des
ménages » a été le coup de cœur de l’Académie Charles-
Cros. De l'autre, le grand Sarcloret, chanteur helvète, dont
certains disent qu’il est la plus belle invention suisse
depuis le gruyère. Drôle, tendre, cynique, à l’image de son
dernier album, « Gueuler partout comme un putois ».
Rassurez-vous, chez vous, il se contente de chanter !
d Réservation du spectacle
auprès de Guillaume Deloire, au 01 40 85 60 76,
ou Dominique Hermann, au 01 40 85 64 50.
Travail obstiné
k à partir du 14 février, à la galerie
E.-Manet.
Invité de la galerie Edouard-Manet, Antoine Dorotte
développe une pratique du dessin, de la sculpture et de
l’animation autour d’une technique très ancienne, la
gravure sur zinc. Il produit, par un travail lent et obstiné,
dans un aller-retour entre techniques passées et
actuelles, des images instantanées où se mêlent, par
rapprochements et glissements multiples, des références
et des emprunts aussi bien à la culture savante qu’à la
culture populaire. Il a reçu, en 2009, au Salon de
Montrouge, le prix du conseil général des Hauts-de-Seine.
Vernissage mercredi 13 février, à 18 heures. Rencontre
avec l’artiste samedi 23 février, à 14h30.
d « Forte taille en eau douce », Antoine Dorotte.
Jusqu’au 13 avril, à la galerie Edouard-Manet,
3, place Jean-Grandel. Tél. 01 40 85 67 40.
FEVRier 2013 Sortir k 27

en février
Cinéma Jean-Vigo, tous les films du 4 au 26 février
1, rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d
Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants
Du 1 er au 5 fevrier Lundi 4 mardi 5
LE ROI DU CURLING (vo) 18h30 20h30
ALCESTE A BICYCLETTE 20h30 18h30
4 H 44, DERNIER JOUR SUR TERRE (vo) 18h30 18h30
le quai des brumes
20h15
L’ODYSSEE DE PI
20h30
Du 6 au 12 février mercredi 6 jeudi 7 vendredi 8 samedi 9 dimanche 10 Lundi 11 mardi 12
THE MASTER (vo) 14h30 •17h30 20h30 20h30 14h •21h 14h •18h 18h 20h30
LA FILLE DE NULLE PART 18h30 •20h30 18h30 •20h30
16h30 •18h30 16h •18h
•21h •20h30
18h30 •20h30 18h15
AVEC DEDE
18h30
LES CONTES DE LA LUNE VAGUE
APRES LA PLUIE (vo)
20h15
RUE MANDAR 20h30 18h15 16h45 •18h45 16h45 •20h30 20h30 18h30
15h (cinégoûter)
•17h
OLIVER ET OLIVIA
14h30 14h30
Du 13 au 19 février mercredi 13 jeudi 14 vendredi 15 samedi 16 dimanche 17 Lundi 18 mardi 19
WADJDA (vo) 20h30 20h15 20h30 14h •18h 18h •20h30 20h30 18h15
TURF
TEMPETE A WASHINGTON (vo)
HÔTEL TRANSYLVANIE
14h30 •16h30
•18h15 •20h30 18h30 •20h30 18h30 •20h30 16h •18h •21h 14h •16h
•20h30
14h30 •16h30
•18h30
18h30
18h30
14h
•16h •21h
bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
•14h
•16h •18h
18h30 •20h30
Du 20 au 26 février mercredi 20 jeudi 21 vendredi 22 samedi 23 dimanche 24 Lundi 25 mardi 26
14h30 •17h30
14h •17h30
LINCOLN (vo)
18h 20h30 17h30 •21h
••20h30
••20h30
18h •20h45 20h30
sugar man (vo) 18h30 20h30 16h •18h 16h •18h 20h30 18h30
AMITIES SINCERES 20h30 18h30 •20h45 18h15
14h •16h
••21h
14h •20h30 18h15 18h30 •20h30
CARTE BLANCHE A VALERIE MREJEN
18h30 •21h
14h30
PANIQUE AU VILLAGE
(ciné-goûter)
14h
14h
18h30
20h30
20h15
•18h30
FILM DU MOIS
WADJDA
De Haifaa Al Mansour (2012). VO.
Wadjda, douze ans, vit avec sa mère. Son père, souvent absent,
prépare son mariage avec sa deuxième épouse. Fillette au caractère
rebelle, Wadjda fait l’effort d’apprendre par cœur des chapitres du
Coran. Un jour, elle aperçoit un beau vélo vert à vendre. Elle le veut
à tout prix, pour pouvoir battre son ami Abdallah à la course. Mais
faire du vélo n’est pas signe de bonne éducation pour une fille
saoudienne… Voici le premier film produit et réalisé en Arabie
Saoudite. Mis en scène par une femme, il donne à l'œuvre une
dimension toute particulière.
r à voir Jeudi 14 février, à 20h15, par Blandine Destremau, sociologue,
chargée de recherche au CNRS. Projeté du 13 au 19 février.
coup de cœur
Sugar Man
De Malik Bendjelloul (2012). VO.
Mais qui est Sixto Rodriguez, né en juillet 1942 à Detroit, Michigan ?
C’est justement ce dont il est question dans ce documentaire
d’enquête et musical passionnant. Au début des années 70, Sixto
Rodriguez enregistre deux albums sur un label de Motown. C'est
un échec. Plus personne n’entendit parler de Rodriguez. Sauf en
Afrique du Sud où, sans qu’il le sache, son disque devint un symbole
de la lutte contre l’apartheid. Des années plus tard, deux fans du
Cap partent à la recherche de « Sugar Man ». Une histoire faite de
surprises, d’émotions et d’inspiration.
r à voir A voir Jeudi 21 février, à 20h15, présenté par Jacques
Déniel, directeur des lieux. Projeté du 20 au 26 février.
28 k Sortir FEVRier 2013

Un seul objet suffit pour faire un spectacle, affirme Jérôme Thomas, jongleur d'exception.
MUSIQUE ET JONGLAGe
vendredi 1 er mars
Extension du domaine de la jongle
Associer le jonglage et la musique, c’est exactement le propos du
spectacle « Jongle ! Jungle ! » qui réunit Noëmi Schindler au violon,
Claire Talibart au cymbalum, et Jérôme Thomas, au jonglage. Les
spectateurs en auront plein les yeux et les oreilles !
C
’est
un spectacle au nom curieux
de « Jongle ! Jungle ! », très auditif
et aussi très visuel. Si, comme
disait Brassens, une bonne chanson,
c’est l’alliance harmonieuse d’une
mélodie et d’un texte faits l’un pour
l’autre, ce mariage jonglage-musique
épouse la maxime et mise sur la poésie
et la virtuosité. C’est en assistant dernièrement
au spectacle « Colosse », de
Jérôme Thomas que Noëmi Schindler,
violoniste et professeure au conservatoire,
imagine une association des plus
originales, visuellement, et inédite,
musicalement. « Jérôme possède une
oreille musicale d’une finesse incroyable
et une justesse dans l’improvisation. Le
rythme de son jonglage crée un accord
magique. Et, à ma connaissance, on n’a
jamais associé, en France, le violon et le
cymbalum. » Le cymbalum, c’est l’instrument
de Claire Talibart, percussionniste,
qui fait partie de la famille des
cithares sur table, appelé aussi piano
tzigane et originaire des pays de l’Est.
La partie musicale, elle, fait la part belle
aux œuvres de musiciens tels le Roumain
György Kurtág, le Hongrois Bela
Bartók et ses Danses roumaines, l’Allemand
Jean-Sébastien Bach et sa Chaconne,
et le Français Bernard Cavanna,
directeur du conservatoire Edgar-
Varèse, pour sa création, « En Ré-gina ».
Phénomène
Avec Jérôme Thomas, on assiste à une
esthétique du jonglage. Comme il faisait
le cirque à l’école, sa mère l’envoie faire
l’école du cirque et pas n’importe où. A
l’école Fratellini, s’il vous plaît. Il a 14
ans et ne s’arrêtera plus de jongler. Avec
ses balles, il a le choix des armes : il
ouvre le champ poétique du rebondi,
pratique la danse assidûment, élève le
jonglage à un art, renouvelle franchement
le genre. Aujourd’hui, ce phénomène
de la jongle s’entraîne toujours six
heures par jour. Dans ses mains, massues,
cerceaux, cannes, ballons,
plumes, boules de pétanque, sacs plastiques
prennent une dimension
aérienne… Il affirme qu’un seul objet
suffit pour faire un spectacle. Allez
savoir ce que cet expert manipulateur
mijote pour ce spectacle au nom curieux
de « Jongle ! Jungle ! »… • Martine Chaymotty
d et aussi « Jongle ! Jungle ! », vendredi
1 er mars, à 19 heures, à l’auditorium du
conservatoire Edgar-Varèse. Avec Noëmi
Schindler, violon ; Claire Talibart,
cymbalum ; Jérôme Thomas, jonglage.
A partir de 8 ans. Entrée libre.
13, rue Louis-Calmel. Renseignements au
01 40 85 64 71.
FEVRier 2013 k 29

© Benjamin Chelly
RENCONTRE LITTÉRAIRE
VENDREDI 22 FÉVRIER
La Reine du
mot juste
3Quand elle était petite, tous les
dimanches, elle mangeait des
artichauts, du poulet froid et
regardait Les Animaux du monde à la
télévision. Elle aurait voulu jouer le
personnage de Vienna dans Johnny
Guitare, de Nicholas Ray. Toute
gamine, elle était déterminée à faire
publier ses textes. Elle est comme
ça, Véronique Ovaldé, invitée de la
18 e rencontre littéraire du Luth. Née
en 1972, surnommée « la reine du
mot juste », elle est l’auteur d’une
dizaine de romans qui obtiennent
régulièrement succès public et
critique (« Ce que je sais de Vera
Candida », « Des vies d’oiseaux »,
« La Salle de bains du Titanic »…).
Une écriture aussi poétique que
percutante et un univers original et
fantastique ne pouvaient que plaire
à Frédérique Bruyas, lectrice
publique, qui conçoit la lecture à
voix haute comme un inépuisable
champ d’expériences humaines. Les
textes de Véronique Obaldé n’en
seront que plus vivants.
r A 18h30, à la bibliothèque
André-Malraux, 28, avenue Lucette-
Mazalaigue.
r A 20h30, buffet réalisé par
Cuisines du monde (participation :
5 €. Réservations indispensables
au 01 40 85 60 68).
CONCERT JEUNE PUBLIC SAMEDI 23 FÉVRIER
Bas les pattes !
A
près
dix ans de concerts et quatre
albums avec le groupe de chanson
française Les Blaireaux, François
Velliet alias Franz se lance en solo dans
le rock pour enfants. Sous ses doigts,
l’instrument prend vie, gémit, aboie, sort
ses « riffs » ! Les textes mordants et soignés
convoquent une incroyable galerie :
un tigre amoureux d’une gazelle, un crocodile
se glissant dans les canalisations,
une étude de mœurs du paresseux, un
merle siffleur dit « l’emmerleur » ou
encore une tribu de yacks déchaînés…
THÉÂTRE JUSQU’AU 7 FÉVRIER
Conte d’Amour
Qu’il nous questionne sur l’âme des hippopotames
ou se moque du système
digestif des vaches, Franz, guitare électrique
en bandoulière, livre à chaque fois
des chansons à plusieurs registres, se
joue des mots et des animaux pour offrir
aux enfants et à leurs parents 55 mn de
refrains à rire et à méditer. Son spectacle
« Bas les pattes ! » a reçu le prix Mino
Adami 2012.
• Martine Chaymotty
r A 15 heures, au Tamanoir. Renseignements
au 01 47 98 03 63.
3Derrière des bâches transparentes, des comédiens semblent enfermés dans de
petits espaces qui font penser à des cabanes de chantier. Ils se filment, et les images
sont transmises en direct sur deux écrans situés au-dessus. On peut deviner leurs
déplacements à travers le plastique laiteux et épais… « Conte d’Amour », mis en
scène par Markus Ohrn, est donné au Théâtre de Gennevilliers. Derrière l’ironie qui
marque la pièce à travers ce titre faussement romantique, l’histoire évoque ce fait
divers découvert en Autriche, où un père incestueux, Fritzl, a séquestré sa fille et
leurs enfants nés en captivité dans une minuscule cave. « En général, dit Markus
Ohrn, nous sommes programmés pour penser que l’amour est “bon”. Mais tous les jours,
on peut lire des histoires de maris qui frappent leurs épouses. »
r Au Théâtre de Gennevilliers, 41, avenue des Grésillons. Représentations mardi et
jeudi, à 19h30 ; mercredi, à 20h30. Réservations au 01 41 32 26 26.
30 k FEVRier 2013

LA SCIENCE SE LIVRE
JUSQU’AU 27 FÉVRIER
La bosse
CONCERTS EN FÉVRIER, AU TAMANOIR
Fusions musicales
des maths
Elles développent l’intuition,
l’imagination et l’esprit critique.
Elles sont un élément
fort de la culture mais aussi un
langage international. Les mathématiques,
thème de La Science se
livre, se livrent à la curiosité de
tous, petits et grands. L’exposition
« Des maths… partout ? », conçue
par S[cube], Scientipôle, Savoirs et
Société, et des scientifiques de
l’Université d’Orsay, lève le voile
sur comment les maths peuplent
notre quotidien. L’utilisation du
téléphone portable, les sons et
images numériques, les sondages
d’opinion, les prévisions…
En tout six thématiques sont abordées
faisant référence à notre
environnement ou à des applications
de tous les jours ou,
tout simplement, à une
observation de la nature,
comme les formes fractacles
que l’œil exercé peut
voir partout dans la
nature, comme dans le
chou romanesco !
Pour accompagner le
visiteur dans la découverte
de l’univers fascinant
des mathématiques, des manipulations
interactives et
ludiques sont à disposition, ainsi
que des ateliers, animés par
CONCERT VENDREDI 15 FÉVRIER
Cordes sensibles
Exploradôme, pour les enfants à
partir de 8 ans, les 13 et 20 février
(voir agenda).
Les mathématiques ne sont pas
que des chiffres, des noms, des
théorèmes ; c’est aussi des
femmes et des hommes dont c’est
le métier. L’expo permet ainsi de
découvrir quelques parcours de
jeunes chercheurs et leur passion
pour cette science. • M. C.
r Aux espaces adultes et jeunesse
de la bibliothèque François-
Rabelais.
3Ce concert réunit les élèves de Noëmi Schindler et les classes de
Belinda Peake, Pierre-Henry Xuereb et Emmanuel Bertrand. Il s’ouvre
par la création de dix courtes séquences du jeune compositeur Tomas
Bordalejo, chacune dédiée à un élève. Chaque séquence, orchestrée,
devient un concerto miniature.
Place ensuite à deux grands chefs-d’œuvre. L’ensemble à corde
Métaboles, sous la direction de Michel Pozmanter, interprète le Concerto
en La majeur de Wolfgang Amadeus Mozart, dans lequel les jeunes étudiants
portent à tour de rôle la partie soliste. Juste après, les treize
cordes explorent l’infinie palette des sons des Préludes et Fugue de
Witold Lutoslawski. Moment magique de partage, donc.
r A 19 heures, à l’auditorium du conservatoire Edgar-Varèse. Entrée libre.
A partir de 6 ans. Renseignements au 01 40 85 64 71.
Besh O DroM, groupe hongrois.
3Des sons tziganes, un verbe acéré, un
découvreur de sons… Ce mois-ci, au Tamanoir, ça
va chauffer !
Samedi 9 février
« Tzigane Showtam », avec Besh O DroM et Pad
Brapad. Besh O DroM (trace ta route, en romani),
fondé en 1999, en Hongrie, se singularise par son
éclectisme, baignant à la fois dans la tradition
musicale des Roms des Balkans et la musique du
Proche-Orient.
Pad Brapad mélange musique tzigane des
Balkans, hip-hop, rock et electro, et met en avant
les côtés évolutifs, progressifs et festifs de ces
musiques pour réaliser une fusion explosive
« groove balkanique »
r A 20 heures.
Vendredi 15 février
Nemir, victorieux au Buzz Booster, tremplin
hip-hop national, est plus que jamais fidèle à sa
fureur de vivre communicative. Un style
percutant, un flow qui frappe, un verbe acéré et
impertinent font de ce natif de Perpignan une des
figures de la relève du rap français.
r A 21 heures.
Samedi 16 février
Guillaume Perret et The Electric Epic. Effets
électrifiés, univers surprenant et inclassable,
sonorités distordantes… Tout est étrange dans la
musique de Guillaume Perret. Dans cette
innovante mixture, on trouve du jazz
contemporain, du groove funky, du métal hurlant.
Etrange, mais bon pour la santé.
r A 21 heures.
Au Tamanoir, 27, avenue Lucette-Mazalaigue.
Tél. 01 47 98 03 63.
FEVRier 2013 k 31

Il était une fois…
des lecteurs bénévoles
Depuis novembre, des
retraités bénévoles de
l’association Lire et faire
lire lisent des histoires
aux enfants, durant la
pause méridienne, dans
certaines écoles
gennevilloises. Un bon
moyen d’initier les plus
petits au plaisir de la
lecture et de tisser un
lien intergénérationnel.
«
Quoi ? Pauvre gargouille, misérable
artichaut, tête de lard, tu
cherches la bagarre ? J’ai du mal
à entendre. » On entendrait presque une
mouche voler dans cette salle du centre
de loisirs à l’école maternelle Anatole-
France, sur le temps de midi. Assis sur
un banc, en demi-cercle, Tess, Thomas,
Morgan et les autres, 5 ans pour la plupart,
ont les yeux et les oreilles grands
ouverts.
Marcelle Jaillet, 80 ans, prend tour à tour
la voix des différents personnages de son
histoire. Comme elle, ils sont trois autres
à Gennevilliers à être depuis le mois de
novembre des lecteurs bénévoles de
l’association Lire et faire lire. Cofondée en
1999 par Alexandre Jardin, célèbre écrivain
et cinéaste français, cette association
a pour but de promouvoir la lecture chez
les enfants, dans les crèches, les écoles
maternelles et élémentaires et dans plein
d’autres structures éducatives. Inspirée
d’une action menée dans une école de
Brest, qui a fait ses preuves depuis 1985,
ce programme a ainsi été étendu à
l’échelle nationale. Ici, il est davantage
question de plaisir que de soutien scolaire
ou d’apprentissage. Tel est le message de
Marie-France Popot, présidente de cette
association dans le 92. « Les bénévoles
lisent aux plus petits des histoires qui ont
du sens. Au passage, ils croisent un vocabulaire
qu’ils n’ont pas coutume d’utiliser
tous les jours. On est aussi dans l’imaginaire
en les emmenant dans des mondes
auxquels ils n’ont pas forcément accès. Et
en plus on ne leur demande rien… Il n’y a
pas d’évaluation. »
Grands-parents de lecture
L’âge des bénévoles est une donnée à
prendre en considération. En effet, un
des autres objectifs de ce programme est
de favoriser la rencontre et le dialogue
entre des enfants et des retraités ; de
tisser un lien intergénérationnel, comme
on dit. Une donnée essentielle selon
Marie-France Popot. « Certains lecteurs
bénévoles ont cette sensation d’être pour
les enfants des grands-parents et d’apporter
un regard différent de celui de l’enseignant.
Ils sont davantage dans l’écoute que
les parents. Et leur expérience de la vie leur
permet d’apporter aux enfants certaines
32 k FEVRier 2013

À Anatole-France,
nous avons rencontré……
• Marcelle Jaillet,
lectrice bénévole.
Ces ateliers lectures
sont différents des
cours de lecture de
l’école. Avec moi, il
n’y a pas de leçons
et de devoirs. Je pense
que c’est une récréation pour les
enfants. Ça leur apporte un peu de rêve
et d’imaginaire. Ils sont tous heureux
de venir. La première fois, ils étaient
tous sages et calmes. Pas un ne s’est
levé. Maintenant, j’ai un peu plus de
mal à les faire asseoir. Mais je sais
aujourd’hui comment m’y prendre, quel
genre de livre choisir. Et puis, à titre
personnel, j’aime lire. Je fais vivre
l’histoire. Je fais la grosse voix, la petite
voix. Je n’ai pourtant jamais fait de
théâtre (rire) ! Ce qui m’a surprise, c’est
qu’aujourd’hui lorsqu’ils me voient,
ils me disent « bonjour Marcelle ».
Je suis un peu leur grand-mère de
lecture.
réponses », ajoute la présidente avant de
préciser que cet engagement dans l’association
permet également de lutter
contre la solitude : « Les bénévoles dans
les écoles forment un petit noyau et se
retrouvent ensemble autour d’un thé pour
parler de leur expérience dans cette activité.
Cela crée du lien social. Les gens isolés
dans leur retraite ou qui sont veufs trouvent
par ce biais une convivialité qu’ils
recherchent. Si on arrive à créer ce lien, ça
les fidélise. »
De qualité
Tant pour la Ville que pour l’association
Lire et faire lire, c’est une politique de
développement éducatif qui est visée, ce
qui requiert une exigence en terme de
qualité. Richard Merra, adjoint au maire
Des lettres et des chiffres
en charge de l’enseignement, le confirme.
« Il ne suffit pas de savoir lire et d’aimer lire
pour mettre en place une telle activité.
L’association s’appuie donc sur la Ligue de
l’enseignement et l’Union nationale des
associations familiales pour mettre en
place des stages de formations, car il y a un
contenu pédagogique à tenir pour que
l’action soit efficace. »
Car si, dans la plupart des cas, les rapports
avec les enfants se passent bien
lors de ces ateliers, il n’est néanmoins
pas toujours aisé (au début !) de diriger
ces séances de lectures. Ainsi, à l’école
maternelle Anatole-France, les bénévoles
sont assistés par une équipe d’animation
qui les aide à encadrer les
ateliers. On a besoin d’être rassuré à tout
âge. • Fabien Antranik
Lire et faire lire, c’est… 13 800 lecteurs bénévoles dans 8 150 écoles, en France.
500 lecteurs bénévoles dans le département des Hauts-de-Seine.
Seulement 10 % de lecteurs bénévoles hommes au niveau national.
L’âge minimum pour être bénévole est de 50 ans.
Les enfants forment des groupes de 6 à 7 enfants maximum.
Si vous souhaitez devenir bénévole de l’association Lire et faire lire, vous pouvez
contacter Marie-France Popot, présidente de l’association dans les Hauts-de-Seine,
au 06 09 05 65 13, ou Amina Boulanoire, service du développement éducatif,
en mairie, au 01 40 85 62 02.
Plus d’informations sur le site www.lireetfairelire.org/
• Maryse Judéaux,
animatrice.
Mon rôle est d’être
auprès du bénévole
car ce n’est pas
toujours évident pour
lui. Je suis là pour
intervenir un peu car
à cet âge-là, les enfants ont parfois
tendance à ne pas écouter. À la fin de
l’atelier, on les interroge pour savoir
ce qu’ils ont retenu de l’histoire et si elle
leur a plu. Une fois la lecture terminée,
et uniquement à ce moment, les enfants
peuvent poser des questions. C’est moi
qui ai instauré cette règle pour ne pas
perdre de temps car nous n’avons
que trente minutes par séance.
• Valérie Martins,
chargée de l’interclasse.
La difficulté pour
les bénévoles, c’est
qu’ils ne connaissent
pas les enfants. Au
début, normalement,
ils devaient rester
seuls avec eux, sans nous. Mais on
a préféré les accompagner. Par rapport
à ce qu’ils font à l’école, les enfants
sont plus à l’aise avec l’intervenant.
Ils osent plus demander qu’on leur
lise une histoire qui leur plaît.
C’est un échange également avec
une personne d’une autre génération.
C’est ça qui est intéressant.
FEVRier 2013 k 33

Toute construction
ou aménagement
inclut dans ses plans
un ou plusieurs bassins
Les bassins remplissent
leur rôle
L’eau peut devenir
notre pire ennemi sans
une bonne gestion
de son ruissellement
en ville. C’est le rôle
des dizaines de bassins
de rétention enterrés
sous nos pieds.
Si une partie de l’eau
repart dans la nappe
phréatique, une autre
est valorisée. Elle sert
à l’arrosage des espaces
verts et au nettoyage
des chaussées.
Au mois de janvier 1910, la Seine sort
de son lit et inonde Paris et sa banlieue.
On circule en barque dans les
rues de Gennevilliers. Cet épisode dantesque
convainc les pouvoirs publics de se
pencher sur la maîtrise de l’écoulement
des eaux en ville. Car, paradoxalement, les
risques d’inondation sont moins à craindre
de la Seine que du ciel……
Un siècle plus tard, dans les villes et les
départements, la gestion des eaux pluviales
est au centre des questions d’assainissement.
Ici comme ailleurs, tout projet
de construction en milieu urbain doit les
prendre en considération. Si le SIAPP *
« lave » tous les jours l’eau de 9 millions
d’habitants – que lui acheminent par tuyaux
les départements d’Ile-de-France –, il
revient aux communes de collecter les précipitations
atmosphériques.
Pour ce faire, le bassin de rétention est un
outil éprouvé. Le sous-sol de Gennevilliers
est truffé de ces ouvrages, de quelques
dizaines à plusieurs centaines de mètres
cubes de capacité. En ciment ou en métal,
carrés, cylindriques ou rectangulaires, ils
sont enterrés ou semi-enterrés sous les
chaussées, les équipements publics ou les
immeubles. On les trouve sous nos pieds
rue du 19-mars-1962, rue Traversière,
allées Missak-Manouchian, rue Stendhal,
sous l’espace central est au Luth, le terrain
de foot n° 1 des Sévines.
Que d’eau ! que d’eau !
« Toute construction ou aménagement inclut
dans ses plans un ou plusieurs bassins, dont
34 k FEVRier 2013

les dimensions varient selon la taille de la parcelle
à bâtir et de la surface d’imperméabilité
autour », explique Samuel Bousquet, responsable
du service assainissement des réseaux,
en mairie. À côté des ouvrages départementaux,
la Ville gère son propre patrimoine communal.
« Ils ont un rôle de régulateur en
retenant les eaux pluviales en cas d’épisode
excédentaire, afin d’éviter de surcharger les
réseaux, d’où le terme de bassin tampon », précise-t-il.
L’eau « piégée » a ainsi vocation à
s’en aller vers les réseaux d’assainissement
existants.
Mais, depuis plusieurs années, les services
de la Ville pompent directement une partie
de l’eau dans des bassins dits de réutilisation.
Elle sert alors à l’arrosage des espaces verts
et au nettoyage des chaussées. En 2010, cette
gestion économe de la ressource a permis de
valoriser quelque 150 m 3 . Il existe également
une variante : les bassins d’infiltration. Le
liquide n’est pas stocké mais s’écoule progressivement
dans le sol, profitant à la végétation
et à l’alimentation de la nappe
phréatique.
Les anciens se souviennent sans doute des
noues, ces filets d’eau naturels qui serpentaient
à ciel ouvert au fond des fossés. L’urbanisation
les avait condamnées. Aujourd’hui,
on en recrée pour l’aménagement d’espaces
paysagers humides – mares, plans d’eau –
bien agréables et écologiques, comme sur la
Zac des Louvresses. Le cycle de l’eau est un
éternel recommencement.
• Frédéric Lombard
* Syndicat interdépartemental pour l’assainissement
de l’agglomération parisienne.
Il pleut sur l’écoquartier
L’écoquartier en construction sur l’ancien
site des usines Chausson ne participe pas
seulement à la requalification du
centre-ville. Il répond à une logique
environnementale forte dont les objectifs
figurent dans une charte signée en 2010.
Deux de ses composantes sont la gestion
et la valorisation des eaux pluviales. En
limitant l’imperméabilisation des sols, la
récupération des eaux de ruissellement
des toitures sera maximum. Elles seront
stockées dans de nombreux bassins
prévus, et une partie sera ensuite
systématiquement réutilisée pour le
nettoyage des voiries et l’arrosage des
espaces verts.
LES ENCOMBRANTS
La collecte des objets encombrants
s’effectue le premier lundi de chaque
mois, dès 6 heures du matin, sur
l’ensemble de la ville. On peut déposer
les déchets occasionnels, notamment
les biens d’équipements ménagers
usagers : les mobiliers, matelas,
appareils électroménagers, les
emballages volumineux d’équipements
ménagers, les cartons.
Prochains passages : les 4 mars et
1 er avril.
r Renseignements complémentaires :
Gennevilliers Propreté, tél. 01 40 85 60 10.
ORDURES MENAGERES
La collecte se fait deux fois par
semaine.
Secteur ouest (Luth, Fossé-del’Aumône,
Chevrins/Cité-jardin,
Agnettes) : immeubles : les lundis,
mercredis et vendredis ; maisons : les
lundis et vendredis ; emballages : le
jeudi.
Secteur est (Chandon-Brenu, Sévines,
zone industrielle, Grésillons, Village) :
immeubles : les mardis, jeudis et
samedis ; maisons : les mardis et
samedis ; emballages : le mercredi.
Seuls les dépôts en conteneurs sont
collectés.
OISEAU VOLE
Prochaine sortie organisée par la LPO
(Ligue pour la protection des oiseaux) :
samedi 23 février, de 9 heures à midi,
au parc des Chanteraines. Rendez-vous
à l’entrée du parc, à proximité de la
station RER C.
r Réservations obligatoires auprès
de l’animateur, Alain Cléty,
au 06 99 16 52 12.
AGENDA
À noter d’ores et déjà dans les
calendriers… La Semaine du
développement durable, manifestation
nationale, se tiendra du 1 er au 6 avril.
Pour la troisième année consécutive, de
nombreuses initiatives seront
organisées par la Ville. Il s’agit, en effet,
de sensibiliser et d’associer les
habitants à la réflexion engagée sur le
développement durable et inciter
chacun à adopter des
écocomportements. À suivre…
TRI À PART
Depuis la mise en place du tri sélectif,
les Gennevillois prennent le pli des
bonnes pratiques. Pour preuves les
chiffres encourageants relevés par la
direction de l’environnement.
Le tonnage des ordures ménagères
est ainsi passé de 14 906 t en 2009
à 14 279 en 2012 et celui des
multimatériaux de 650 t en 2009
à 890 t en 2012.
FEVRier 2013 k 35

Hiver
À l’assaut...
3Les chutes de neige de ce début
d’année ont contraint les agents des
services des espaces verts et de
Gennevilliers Propreté à ne pas
ménager leurs efforts (voir aussi
GenMag n° 232, janvier 2013). Après le
salage préventif des routes, ils ont dû
affronter les premières chutes de
neige, tombées dans la nuit du 18 au
19 janvier. Durant ce week-end, seuls
les itinéraires de bus ont été salés.
« Traiter l’ensemble de la voirie n’aurait
pas eu d’efficacité, puisque la neige
continuait à tomber », explique
Clément Jardinier, responsable du
service Gennevilliers Propreté. Le
personnel communal est donc
intervenu en force dès le lundi 21, à
5 heures du matin et jusqu’au soir,
20 heures. Aux cent dix agents
municipaux alors mobilisés sur le
terrain, sont venus s’ajouter le
personnel des écoles, et les gardiens
des établissements sportifs, chargés
de l'entretien de leurs structures. À
noter qu’il serait inutile de profiter de
la nuit pour faire passer les engins de
salage. En effet, c’est le trafic de
véhicules qui, en brassant la neige et
le sel, permet à ce dernier de produire
son effet. Lors du salage, sont traités
en priorité les voies de bus, les
itinéraires piétons, les accès aux
bâtiments administratifs, aux crèches
et aux écoles. Pour l’occasion, les trois
saleuses, étaient de sortie. 300 tonnes
de sel ont été utilisées en quinze
jours. « Il est difficile de stocker une trop
grande quantité de sel, car il prend
l’humidité et durcit. Entre chaque
épisode de neige ou de verglas, il faut
donc veiller à se ravitailler rapidement »,
ajoute le responsable.
Aménagement
Jeux d’enfants
Le square de la rue Marcel-Lamour se refait
une beauté. La réouverture de cet espace
réservé aux enfants de 2 à 6 ans est prévue au
printemps.
L
e
réaménagement de cette aire
de jeux de près de 200 m 2 s’inscrit
dans le cadre du renouvellement
progressif de ces espaces de
loisirs, généralement très appréciés
des enfants, le mercredi ou à la sortie
de l’école.
Après le démontage des anciennes
structures de jeux, devenues vétustes,
la direction de l’environnement de la
Ville a organisé, dans un premier
temps, des travaux de terrassement
et de replantation de végétaux, notamment
pour étoffer une haie existante.
Le bac à sable va également être supprimé,
pour des raisons d’hygiène, et
la surface du square va être remise en
état. Seconde étape à venir, la mise en
place d’un sol amortissant sur lequel
vont être installées deux structures de
jeux toutes neuves : un jeu circulaire
sur rail et une structure sur laquelle
les enfants pourront monter, grimper,
Recyclage
Du sapin au paillis
Entre deux et trois tonnes de
sapins ont été ramassées cette
année, après les fêtes, par les
agents de Gennevilliers Propreté.
Lesquels ont d’ailleurs dû – soit
dit en passant – retirer des
branches un nombre non
négligeable de guirlandes et de
décorations oubliées !
Cette belle collecte a été
glisser sur un toboggan ou encore traverser
un pont de corde. Aux beaux
jours, les éclats de rire pourront de
nouveau résonner au square Marcel-
Lamour.
entreposée au parc des Sévines
avant d’être broyée pour donner
2 à 3 m 3 de paillage. Le paillis de
sapin étant acide, il est
prioritairement utilisé sur de la
terre de bruyère. Sur la terre
végétale, il doit être mélangé
avec du paillage de bois naturel
avant d’être déposé au pied des
massifs.
36 k FEVRier 2013

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Un club-house, c’est un peu comme un salon
où on se retrouverait en famille.
Bienvenue au club-house
Un club sportif, ce ne sont pas seulement des terrains,
des joueurs et des bénévoles. Pour organiser toute
la vie sportive et animer la vie associative, un clubhouse
est souvent nécessaire lorsque le club grandit.
Des dirigeants le confirment.
«
Un club-house, ce n’est pas du
luxe, c’est un outil de travail ! »,
affirme Ahmed Bouajaj, manager
général du CSMG football. On s’en rend
rapidement compte en visitant celui du foot,
dans le parc des Sévines. Un bureau rassemble
les éducateurs et Pierre Motheron,
en charge du secrétariat, pour faciliter la
transmission des informations : règlements,
feuilles de matchs, formulaires
pour les arbitres, licences.
Un tableau distingue les informations
urgentes et importantes des autres infos,
plus « ordinaires ». « Je dois disposer de
toutes les infos nécessaires, précise Ahmed
Bouajaj, ne serait-ce qu’en cas de déplacement.
»
Il faut dire qu’avec 900 licenciés, et 42
équipes qui jouent tous les week-ends ou
presque, une organisation rigoureuse est
nécessaire ! Ce bureau dispose de sa
propre porte d’entrée à l’avant du bâtiment,
séparée du reste des locaux. Un faux mur
de casiers, qui communique avec la laverie,
recueille les équipements de chaque
équipe. Du bureau à la salle commune, on
passe de la logistique au côté associatif.
C’est le lieu de vie pour les parents et les
accompagnateurs visiteurs.
Par les portes vitrées qui donnent sur les
terrains, on peut voir évoluer les joueurs.
Une buvette, avec sa réserve et sa cuisine,
renforce le mieux-vivre ensemble. Les
jeunes joueurs et les bénévoles bénéficient
toujours d’un goûter ou d’un cassecroûte.
Un autre bureau administratif
abrite la trésorerie, les dossiers individuels
et la photocopieuse.
Enfin, cette salle commune sert également
de salle de réunion, de lieu de préparation
des équipes, voire de salle des
fêtes. Conçu il y a une douzaine d’années,
au moment où le club comptait 400 adhérents,
le club-house du foot devient certains
jours un peu étroit…
Bientôt un « lieu basket »
C’est notamment en s’inspirant de celui du
football que le projet de club-house du
Gennevilliers basket-club a pris naissance.
Ce « lieu basket », comme le définit
Gilles Tectin, manager général du GBC,
38 k FEVRier 2013

Au foot…
à la boule lyonnaise.
Au rugby…
et bientôt au basket.
jouxtera le gymnase Joliot-Curie, au plus
tôt à la fin de l’année. Sur une superficie
de 145 m 2 seront réparties trois zones distinctes
: un espace éducateur, qui bénéficiera
de sa propre entrée et d’un mur de
casiers ouvrant sur la laverie, un espace
administratif et une vaste salle commune
de réception, comprenant un coin bar.
Comme au foot, une baie vitrée donnera
dans le gymnase pour voir évoluer les
joueurs.
« C’était une priorité pour développer la vie
du club, considère Gilles Tectin. Ce lieu doit
vraiment pérenniser et identifier le club,
conforter la vie associative. » Accueil des
parents, des équipes adverses, collations,
rencontres conviviales, réunions, séances
vidéo et pédagogiques. Le club-house
répond à de multiples fonctions aujourd’hui
limitées ou impossibles. « Le GBC a
conscience de l’effort de la Ville, souligne
Gilles Tectin. Cela montre que le club est
reconnu et soutenu. »
On refait le match ?
Dans la culture rugby, un tel équipement
est quasiment incontournable. « On a hérité
de la culture britannique, indique Christophe
Tricot, président du CSM Gennevilliers
rugby. On ne se quitte pas comme ça sans
avoir bu un verre ou mangé un morceau !
C’est un lieu de vie sympa et convivial, histoire
de recevoir tout le monde à la maison. »
Installé dans une pièce unique, mais au
bord du terrain, ce club-house sert aussi
bien de salle de réunion que de salle de
restauration, voire de fête. Un peu étroit
pour tous ses usages, le président rêve de
l’agrandir sur le côté, ne serait-ce que pour
disposer d’une partie administrative autonome.
Le Tennis club gennevillois (780 licenciés,
8 salariés permanents) utilise à plein son
club-house bâti au milieu des années 2000.
Là aussi cohabitent à la fois la vie administrative
et la vie associative du club :
bureaux, bar, coin télé, vestiaires, douches,
toilettes, vitrines pour les équipements à
vendre, cordage des raquettes, réunions et
fêtes. « C’est un bienfait pour le club, estime
Sébastien Fortin, animateur sportif chargé
de la communication. Ce club-house favorise
une vie de club, des rencontres et des
échanges avec les adhérents du club et des
clubs visiteurs. » Le club-house devrait être
doté prochainement d’une terrasse pour
rendre encore plus agréable la fréquentation
du TCG. Parce qu’il y a une vie avant et
après le sport… • Jean-Michel Masqué
FEVRier 2013 k 39

VOLLEY-BALL
Deux collèges
sous le signe
de l’arbitrage
3Le sport, ce n’est pas seulement une activité
physique libre ou un jeu, ce sont aussi des
règles, du respect et du fair-play. À l’UNSS (Union
nationale du sport scolaire), on s’occupe aussi de
former des arbitres. Le 15 janvier dernier, deux
enseignants d’EPS du collège Guy-Môquet,
MM. Auzou et Duval, ont organisé une journée de
formation de jeunes officiels arbitres de volley-ball,
en partenariat avec le collège André-Malraux
d’Asnières. Ces deux collèges disposent d’une section
sportive volley. Il s’agissait d’une formation à l’arbitrage pour
le premier niveau de compétition, c’est-à-dire le district
englobant Gennevilliers, Asnières et Villeneuve-la-Garenne.
52 élèves, de la 6 e et 3 e , ont suivi une séance théorique puis
des entraînements à l’arbitrage dans le gymnase Guy-
Môquet. En fin de matinée, six joueurs pros du club
d’Asnières (Ligue B) ont fait un match de démonstration
arbitré par les profs d’EPS, afin que les jeunes identifient
toute la panoplie des gestes de l’arbitrage dans ce sport. Une
belle fête du volley ! L’après-midi était consacrée à l’examen,
une partie théorique écrite et une partie pratique sur le
terrain. La culture volley a rassemblé ces deux collèges des
deux villes le temps d’une journée bien remplie.
LES RENDez-vous SPORTIFS
Mercredi 6
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Fontenay
(seniors-4)
20h : CSMG/Courbevoie
(seniors-5)
Samedi 9
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
18h : Roller-hockey
gennevillois/Vierzon
(National 2)
Rugby
Stade Claude-Luboz
10h : CSMG/Les Momies
(folklo)
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
16h30 : Gennevilliers
Soccer/Bagnolet
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
13h-19h30 : compétition
jeunes départementale
Dimanche 10
Rugby
Stade Claude-Luboz
10h : CSMG/RC Montesson
(juniors)
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
14h : Roller-hockey
gennevillois/Villeneuve
(National 3)
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
8h30-18h30 : compétition
jeunes départementale
Mercredi 13
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Issy (seniors-1)
Samedi 16
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
15-18h : CSMG/
Issy (seniors-2)
15h-18h : CSMG/
Courbevoie (seniors-3)
Basket fauteuil
Gymnase des Grésillons
18h : CVHG/Saint-Avold
Football
Stade Lilian-Thuram
16h : ES gennevilloise/
Vanves Stade (U 15)
Parc des Sévines
10h30 : CSMG/Boulogne-
Billancourt (U 11 /5 et U 11/6)
10h30 : CSMG/Boulogne-
Billancourt (U 11 /7 et U 11/8)
16h : CSMG/Puteaux
(U 15/3)
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
16h30 : Gennevilliers
Soccer 2/Grenelle Paris AS
Dimanche 17
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
12h : Roller-hockey
gennevillois/Saint-Germain
(National 4)
Football
Parc des Sévines
9h30 : Amicale 92/
Issy-les-Moulineaux
13h30 : CSMG/Uja Maccabi
Paris (U 17/1)
13h30 : CSMG/Levallois (U
17/2)
15h30 : ATMF/Paris Benfica
15h30 : AS Fossé/Ternes
Paris Ouest
Stade Lilian-Thuram
9h30 : ES gennevilloise/
Rueil-Malmaison (vétérans)
13h30 : ES gennevilloise/
Seizième (U 17)
Stade Louis-Boury
13h30 : CSMG/Ararat Issy
(U 19/2)
15h30 : CSMG/Paris Alésia
FC (seniors-2)
Rugby
Stade Claude-Luboz
15h : CSMG/Union des
Bords de Marne (féminines
Fédéral 2)
15h : CSMG/Tarbes
Pyrénées Rugby
(féminines Fédéral 1)
Gymnastique rythmique
Gymnase Jean-Guimier
10h-12h et 14h30-16h30 :
coupe loisir
Mercredi 20
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Bourg-la-Reine
(seniors-4)
20h : CSMG/Levallois
(seniors-5)
Samedi 23
Volley-ball
Gymnase G. -Caillebotte
20h : CSMG/Courbevoie
Sport (masculins)
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
15-18h : CSMG/Colombes
(seniors-2)
15h-18h : CSMG/Châtillon
(seniors-3)
Rugby
Stade Claude-Luboz
10h : CSMG/les Rugby Q
(folklo)
Football
Stade Lilian-Thuram
10h30 : ES gennevilloise/
Salésienne de Paris (U 11)
14h : ES gennevilloise/Paris
XVII Pouchet (U 13)
Parc des Sévines
10h30 : CSMG/Issy-les-
Moulineaux (U 11/5 et U
11/6)
10h30 : CSMG/Issy-les-
Moulineaux (U 11/7 et U
11/8)
14h : CSMG/Ville-d’Avray
(U 13/6 et U 13/8)
14h : CSMG/Ville-d’Avray
(U 13/7)
16h : CSMG/Bon Conseil (U
15/3)
17h : CSMG/Ararat Issy (U
15/2)
Dimanche 24
Football
Stade Lilian-Thuram
9h30 : Olympique
gennevillois/Racing
Colombes
13h30 : ES gennevilloise/
Nanterre Es (U 17)
15h30 : FC Luth/Fontenayaux-Roses
(seniors)
Parc des Sévines
9h30 : CSMG/Courbevoie
Sports (vétérans)
13h30 : CSMG/Nicolaïte de
Chaillot (U 17/3)
15h30 : FC Grésillons/
Seizième
Stade Louis-Boury
13h30 : CSMG/Racing
Colombes (U 19/1)
15h30 : CSMG/Saint-Denis
Us (seniors-1)
40 k FEVRier 2013

UGBY
Le parcours
d’un jeune pilier
FOOTBALL
labellisé
3Le CSMG a de nouveau obtenu le
label qualité de la Fédération
française de football pour son école de
foot. Il lui a été remis lors d’une
cérémonie officielle, le 22 décembre
dernier. Il était d’autant plus difficile de
l’obtenir pour trois ans supplémentaires
qu’il s’agissait d’un renouvellement.
Ce label repose sur des critères,
constatés sur place tous les ans par des
membres de la Fédération, d’accueil et
de fidélisation, d’encadrement et d’éducation.
« C’est un gage de qualité et une
fierté pour les adhérents, observe Ahmed
Bouajaj, manager général du CSMG
football, une reconnaissance de notre
travail par les institutions footballistiques.
» Autre reconnaissance, celle qui
touche Ahmed Bouajaj lui-même qui a
récemment été élu secrétaire général
de la Ligue de Paris Ile-de-France de
football, la plus importante de France
avec 200 000 licenciés. Un peu plus de
boulot pour le dirigeant gennevillois !
C
’est ce qu’on appelle, dans le jargon du
rugby et de quelques autres sports, un
« beau bébé ». Mamadou Bagayoko (19 ans)
a beau sembler doux et avoir le sourire aux
lèvres, il en impose par son physique : 1, 85 m
pour 120 kg ! On le surnomme « Charal »
même s’il ne se souvient plus d’où vient ce
sobriquet, du rugbyman destructeur Sébastien
Chabal ou de son goût pour la viande rouge…
On ne sera pas étonné que le jeune homme
joue pilier (première ligne de la mêlée) dans
l’équipe réserve du CSM Gennevilliers rugby.
« Mon objectif est de jouer en équipe première.
Mais il y a du niveau dans cette équipe ! Je suis
jeune, j’ai encore le temps », estime Mamadou.
Après s’être essayé au judo, il a commencé
le rugby à l’âge de 12 ans. « Au début, je
n’aimais pas trop. C’est ma mère qui m’a obligé à
m’inscrire au rugby ! »
Mais son engouement pour le rugby fut
renforcé par sa participation à l’opération
Rugban ou Rugby Urban Attitude (voir GenMag,
novembre 2009, p. 40-41) lui permettant de
faire partie, avec d’autres jeunes du quartier
du Luth, de l’équipe de France de rugby à 7 qui
participa à un tournoi international de rugby
des quartiers.
Un mémorable week-end à Marseille, en
novembre 2009 ! À cette occasion, Mamadou
avait rencontré des stars de l’ovalie, le « All
Black » Jonah Lomu, l’Écossais Scott Hastings
et le brillant ouvreur ou demi de mêlée français
Frédéric Michalak, le jour d’un France-
Nouvelle Zélande de sinistre mémoire.
Alors qu’il prépare un bac pro électronique,
Mamadou est toujours un supporter du Racing
Métro. Apparemment, il a fini par aimer le
rugby. • Jean-Michel Masqué
SALSA
Stage gratuit
d’initiation
3On sait que la section salsa du
CSMG manque de danseurs. Donc,
pour inciter les hommes qui aiment
danser sans oser franchir le pas à
rejoindre le groupe déjà formé, Géraldine
Auguste, la prof de salsa, organise
un stage gratuit d’initiation pour les
débutants. « Ce stage s’adresse particulièrement
aux hommes de 17 à 77 ans, qui
sont prêts à l’aventure de la danse en
couple, dans une ambiance conviviale et
détendue », indique Géraldine. N’hésitez
pas à venir découvrir les pas de base de
la salsa, en compagnie de Géraldine et
ses danseuses débutantes !
Samedi 16 février, de 10 h 30 à 12 h 15,
au gymnase Gustave-Caillebotte.
r Info et inscriptions : salsa.csmg@gmail.
com. Nombre limité : 12 places
maximum.
FEVRier 2013 k 41

Alphonse et son fils,
le petit Jules.
Jules Vanberghem crée son entreprise…
et invente un nouveau style de cars.
Troisième génération
d’autocaristes :
Richard et ses cars colorés.
Ce car-salon
était décapotable.
42 k FEVRier 2013

Alphonse, Jules, Richard…
autocaristes de père en fils
Pendant des décennies, la famille Vanberghem a transporté les Gennevillois.
Les descendants ont rassemblé leurs souvenirs pour nous permettre de
raconter une saga de près d’un siècle.
Ils sont tous les quatre assis dans la
cuisine du pavillon de l’avenue des
Lots-communaux, dans la famille
depuis des décennies, autour de photos
et de souvenirs. Josiane, Roselyne, Chantal
et Richard sont quatre des sept enfants
de Suzanne et Jules Vanberghem, une
lignée active d’autocaristes, dans le secteur
des transports depuis 1920. D’ailleurs,
combien de Gennevillois ne
conservent-ils pas de souvenirs, d’anecdotes
de voyage à bord des cars Vanberghem
!
Tout commence avec Alphonse et Nema,
le couple des grands-parents originaires
de Mons (Belgique) qui s’installe à Gennevilliers
un peu avant 1914. Alphonse travaille
alors chez Somua (Société
d’outillage mécanique et d’usinage
d’artillerie), un fabricant d’autobus,
de véhicules blindés et de motoculteurs
installé à Saint-Ouen.
Au sortir de la Grande
Guerre, Alphonse veut voler
de ses propres ailes. Il
fonde, en 1920, la première
entreprise Vanberghem,
avenue de Colombes
(aujourd’hui avenue Lucien-
Lanternier), qui compte un autocar
dont on ne sait plus la marque.
De Dion-Bouton ? Peugeot ? Pourquoi
pas Somua ?
La noce en autocar
À cette époque où les voitures individuelles
sont rarissimes, la plupart des
longs déplacements se font en transports
en commun. Selon les petits-enfants,
l’essentiel de l’activité de leur aïeul
consiste dans des sorties touristiques à
la campagne, au bord de la mer, vers les
champs de courses de la région mais
aussi à l’occasion des mariages, pour
transporter la noce vers les restaurants
et guinguettes des environs… D’ailleurs,
dans les années trente, Alphonse Vanberghem
s’associe à M. Delattre pour exploiter,
notamment, un autocar transformé
en salon de cérémonie !
À la déclaration de guerre, en sep-
tembre 1939, la plupart des véhicules de
transport sont réquisitionnés par l’armée ;
les autocars Vanberghem n’y échappent
pas. L’entreprise
d’Alphone s’arrête,
son fils Jules
(1913-1980) entre
en scène. « Notre
père a baigné dans
l’ambiance des
autocars toute sa
vie », soulignent
ses enfants. Toujours de nationalité belge,
Jules a fait son service militaire et la
guerre dans le pays de ses ancêtres. Mais
dans la débâcle de Dunkerque, Jules
« emprunte » un vélo pour rejoindre ses
parents à Gennevilliers.
« Jules livrait les cantines
et revenait avec les eaux
grasses pour nourrir
les cochons qu’élevait
sa belle-mère à Épinay. »
Jules a plus d’une idée en tête
En novembre 1940, il se marie avec
Suzanne Guyot. Il peut alors lancer sa
propre entreprise de transport, de marchandises
et de denrées alimentaires pour
commencer, sous le nom de sa femme qui
est française. Son premier véhicule est une
grosse limousine Delage transformée en
camionnette. Système D sous l’Occupation
: « Jules livrait les cantines et revenait
avec les eaux grasses pour nourrir les
cochons qu’élevait sa belle-mère à Épinay »,
se souviennent les enfants. Son entreprise
se développe ; Jules achète des parcelles
rue de la Couture-d’Auxerre pour installer
son dépôt.
Il acquiert son premier autocar vers 1950,
renouant ainsi avec
l’activité paternelle
même si l’entreprise
conserve une activité
mixte. Les autocars
S. Vanberghem
transportent le personnel
des entreprises
locales, les
enfants du patronage,
des colonies municipales et des
centres aérés. Et même encore quelques
noces… À la fin des années soixante,
Jules conçoit un projet qui doit lui permettre
de quitter le monde du transport :
un silo-parking à voitures sur son terrain
de la Couture-d’Auxerre !
Richard, le fils de Jules, qui
commence à travailler
comme mécanicien dans
l’entreprise familiale en
1970, participe aussi à
l’édification de ce que les
enfants ont tôt fait d’appeler
« la tour infernale »…
L’édifice, qui a été démoli l’été
dernier, ne fut jamais achevé.
L’activité transport, sans les
camions après 1968, se poursuit, à travers
différentes péripéties, jusqu’en 1987.
Richard fonde sa propre entreprise,
Richard Bus, qui subsiste toujours avec
un seul autocar. Après lui, personne ne
reprendra le flambeau. Mais, le souvenir
des cars Vanberghem demeure vif chez
de nombreux Gennevillois…
• Jean-Michel Masqué
Nos remerciements à la famille Vanberghem pour
ses souvenirs et les photos qui illustrent cet article.
1920
Alphonse Vanberghem
lance son entreprise d’autocars.
FEVRier 2013 k 43

VIGILANCE
Internet
s@ns crainte
Formidable outil d’information et de communication,
Internet peut recéler un certain nombre de pièges
pour un utilisateur non averti. Quelques règles de
vigilance permettent de les déjouer.
Protéger vos transactions en ligne
Si vous êtes acheteur, faites vos achats
sur des sites Internet connus, sécurisés
et référencés. La loi oblige le site à indiquer
le nom du commerçant et ses coordonnées.
N’achetez pas si ces
informations ne sont pas mentionnées.
Les établissements bancaires proposent
des services pour lutter contre les escroqueries
sur Internet, par exemple l’utilisation
d’un code unique à chaque achat,
évitant d’inscrire les codes de votre carte
bancaire.
En cas d’achat à distance avec un professionnel,
le consommateur peut se rétracter
dans un délai légal minimum de 7
jours. Ce droit de rétractation s’applique
aussi pour les produits soldés, d’occasion
ou déstockés.
Si vous êtes vendeur, attendez d’avoir
matériellement reçu l’argent avant de
livrer le bien.
Qu’est ce que le phishing ?
Le phishing, ou filoutage, est une technique
par laquelle des escrocs cherchent
à obtenir des personnes visées des informations
confidentielles par l’imitation de
messages ou de sites d’institutions ou
d’entreprises. L’objectif étant de détourner
les coordonnées bancaires ou d’utiliser
l’identité de l’internaute pour des
actions à caractère illicite. Cette technique
prend donc la forme de courriels
ou de sites frauduleux. Comment les
reconnaître ? Banques et organismes de
paiement suivent des règles très strictes
Infos utiles
pour la rédaction de leurs courriels, et ne
vous demanderont jamais de leur communiquer
dans un courriel vos nom, prénom,
mot de passe, adresse, numéros de
carte ou de compte bancaire. Comment
se protéger ? En ne répondant jamais à
un courriel demandant de transmettre
ses coordonnées bancaires. En ne communiquant
jamais de numéro de carte
bancaire ou de mot de passe en cliquant
sur un lien envoyé par courrier électronique.
En partant toujours de la page
d’accueil d’un site pour accéder aux
autres pages, notamment celles où sont
demandés des identifiants. En s’assurant
de l’activation du cryptage des données,
par la présence de l’https au début du site
ou/et d’un petit cadenas en bas de la
page.
Fraude sur votre carte bleue
En cas d’utilisation frauduleuse de votre
carte bleue, dès lors que celle-ci est restée
en votre possession, la banque doit
vous rembourser immédiatement, sans
aucune franchise, tout paiement non
autorisé (articles L 133-18 et L 133-19 du
code monétaire et financier). De même,
la banque doit vous rembourser la totalité
des frais bancaires que vous avez supportés.
Le remboursement des sommes
indûment prélevées n’est pas subordonné
au dépôt préalable d’une plainte au commissariat.
• F. D.
Sites Internet à consulter :
surfez-intelligent.dgmic.culture.gouv.fr
www.delegation.internet.gouv.fr
Pour faire opposition à sa carte bancaire en cas de vol ou de perte, 7/7 jours et
24h/24h, appeler le 0892 705 705 (0,34 € TTC/min).
Pour faire opposition à un ou plusieurs chèques en cas de vol ou de perte, 7/7 jours et
24h/24h, appeler le 0892 683 208 (0,337 € TTC/min).
Dans les deux cas, confirmer sans délai cette opposition par écrit à votre banque par
lettre recommandée avec accusé de réception.
r Pour tout renseignement ou pour signaler un mail ou site qui pourrait révéler une
tentative d’escroquerie, contacter Info escroqueries, au 0811 02 02 17 (prix d’un appel
local) ou aller sur le site www.internet-signalement.gouv.fr
état civil
Du 15 décembre au 15 janvier
NAISSANCES
WAGUE Abdoukhadre – MAKUMBU
NDOMPENTOLO Acacia – IDN-BELAID Adam
– MAHI Adam – KOTWICA Agata – MEERUN
Alisha – LENGAGNE Ally – DIOMU-OLENGA
Anaêlle – NINI Aya – DIAGOURAGA Bakary
– HENNEQUIN Charly – AÏDARA Cherif –
LATTA Eden – STRINGARO Elizio – KOTWIKA
Ewa – CHABA Geoffrey – HEMAIDA Hamza
– MOHAMED Hamza – BEN GUADEHA Hedi
– ATHMANI Hella – AGGOUNE Hocine –
FAOU Ihssane – BHATTI Imane – FARTAS
Imène – BAKAOOLLAH Inaya – YOUGIL
Ismaël – PARLOS Joséphine – BALAASS
Joud –STRINGARO Kenzo – MINDAH Kesia
– PALMONT Lahna – DEGRACE Lahya – QU
Lionel – DOUANLA Lydia – CONDAT MILO
TOURÉ Maimouna – OUATTOU Majdolyne –
BERDJI Marwa – JABRI Marwa – PHE Meiline
– HANNOURI Melina – GARTITE Miryam
– FILIL Mohamed – FATNASSI Méliha –
BOUAKLINE Nassim – ANKI Nellya – ZARBAN
Nour – ASSOUMANI Omar – ABDELY
Riyad – GIROLAMI Romain – ANDRONIC
Romina – BATAT Safa – KHEFIF Salma –
BOULMEDAÏS Selma – SANGARÉ Siramakan
– YAHIAOUI Sofia – BAOUZ Soukeina-Batoul
– BOUSSAADA Sylia – IKHLEF N’CIRI Tess –
EL OUANNANI Yanis – SOUSSANE Yasmine –
KODAD Yasser – GUILOUZI Yassine – CHAKIR
Zaïna.
MARIAGES
GBENYOH Tété et JLIL Majda – MABROUK
Imed et CHAHBANI Hannen – MEZOUANI
Mehdi et IDIR Nadia – TRAN Trong et
NGUYEN Thi.
DÉCÈS
AÏDARA Chérif – AUTEXIER Maurice –
BOUAZZA Ahbibi – BOUHENNI Jemma –
BOUHENNI Mohamed Salah – BOUHENNI
Rayan – BOUHENNI Selim – BOUTIGNY Noëlle
– BOUZAGHAR Khaddouj – BROUSSOLLE
Jean – CARNOT Henriette – CASTOR Daphnée
– CHARCOT Monique – CHARLES Régine –
COURDOUZY Jacques – DAVIGNON Léon
– DHÉRET Claude – ESCANDE Madeleine
– FASSET André – FOUCAUD Marie-Angèle
– GOETJERIAN Archalouis – KHALDI Djamal –
LELOUP Valentine dite Denise – LEMPEREUR
Marguerite – LHERMITTE Simone – MACAIRE
Marcelin – MANJOTEL Jeanne – MARQUIS
Paulette – MARTIN Jeannine – PÉRON Andrée
– POMPIGNOLI Jacques – VOM HOFE André –
ZABOUN Najet.
FEVRier 2013 k 45

www.ville-gennevilliers.fr
Trophées jeunes talents : dossier d’inscription en ligne
Les Trophées concernent les jeunes amateurs ou en voie de professionnalisation,
âgés de 15 à 30 ans. 3 catégories : théâtre, musique et arts plastiques.
L’intégralité du règlement et le dossier d’inscription sont en ligne sur le site.
d Rendez-vous dans la rubrique culture
Avis aux passionnés de généalogie…
Les internautes ont accès aux archives des actes d’état civil (actes de naissance,
de décès et de mariage) établis entre 1659 et 1904.
d En un clic à partir la Une dans « Archives municipales »
Vidéo insolite : pilotez le tramway T1
Ce film propose un voyage de 7 minutes à bord du tramway T1. La prise de vue,
réalisée à partir de la cabine du conducteur, permet de découvrir autrement le
trajet aller-retour de la station Les Courtilles à celle de Saint-Denis.
d Rendez-vous dans les vidéos insolites de la rubrique GTV, La télé locale
Consultez les menus scolaires sur votre smartphone
Sur l’application mobile «Ville de Gennevilliers», vous avez accès aux menus
scolaires des écoles maternelles et élémentaires. L’application peut être
téléchargée gratuitement sur l'App-store ou Google Play.
d Rendez-vous en Une dans l’application mobile.
Donnez votre avis sur En bref, M. le Maire
Dans cette émission, le Maire répond à des questions d’actualités locales dans
les conditions du direct. Vous pouvez donner votre avis et poser vos questions
à l’adresse : enbrefmonsieurlemaire@ville-gennevilliers.fr
d Rendez-vous dans les émissions de la rubrique GTV, La télé locale
Les agents de QUartiers
Sept agents de développement social et culturel relaient
les informations auprès des habitants.
Agnettes-Chevrins - Fossé-DE-l’aumône
> Agnettes 1, rue Julien-Mocquard,
Alexis Haouadeg, 01 40 85 48 50 ou 06 12 23 17 20.
> Chevrins
Bahia Mazri, 01 40 85 48 52 ou 06 34 46 38 87.
> Fossé-de-l’Aumône Place Jules-Guesde,
Elise Courtas, 01 41 21 04 94 ou 06 21 11 27 48.
Grésillons - Chandon-Brenu-Sévines
Chef de projet : Géraldine Fauvel 01 40 85 60 41.
> Grésillons 30-40, rue F.-Kovac,
Laïla Melaz, 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22.
> Chandon-Brenu-Sévines 13-15, rue Emile-Zola,
Leticia Zavala, 01 40 85 48 69 ou 06 29 14 80 56.
Luth-Village
Chef de projet : Sébastien Manier, 01 40 85 49 20.
> Luth 7, avenue du Luth.
Isabelle Nadal, 01 40 85 49 20 ou 06 12 23 15 06.
> Village 2, rue Jean-Moulin,
Malek Ghanem, 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22.
L’information locale à portée de main
Pour iPhone
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L'application Gennevilliers sur votre smartphone.
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46 k FEVRier 2013

les Pharmacies de garde
Dimanche 10 février
Nouraly, 5, rue Victor-Hugo.
Dimanche 17 février
Akar Barrey, 78, avenue Gabriel-Péri.
Dimanche 24 février
Berthelier, 38, avenue de Verdun
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 3 mars
Ndika, 69, avenue Jean-Moulin
92390 Villeneuve-la-Garenne.
LES Urgences
Sapeurs-pompiers 18
Service médical d’urgence 15
Samu social
(numéro national gratuit) 115
Commissariat
de police 01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42
SOS médecins 92 01 47 07 77 77
SOS 92 (garde et
urgences médicales) 01 46 03 77 44
Centre antipoison 01 40 05 48 48
SOS suicide 01 40 50 34 34
Secours adolescents
suicidaires 01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée (24h/24) 119
Écoute Enfance 92
(8h30/23h) 0800 00 92 92
Urgences dentaires 01 47 78 78 34
Femmes victimes de violences 92
(de 9h30 à 17h30) 01 47 91 48 44
Violences conjugales femmes info services
(de 7h30 à 23h30) 39 19
EDF (urgence/dépannage) 0810 33 30 92
GDF (urgence/dépannage) 0800 47 33 33
SOS vétérinaires 01 47 45 51 00
Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09
(24h/24)
Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54
SPA 01 47 98 57 40
mairie de gennevilliers
les services de santé
01 40 85 66 66
Centres municipaux
de santé
3, rue de la Paix 01 40 85 66 50
80, avenue Chandon 01 40 85 48 20
Centre de planification
et d’éducation familiale
66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83
Espace santé-jeunes
66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62
CDAG
Centre de dépistage
anonyme et gratuit 01 40 85 48 20
Consultation médico
psychologique 01 41 47 94 80
Vie libre 06 75 99 67 15
Drogues info service 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire
en alcoologie) 01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins
aux toxicomanes) 01 47 99 97 16
Siadpa (Service infirmier
d’aide à domicile pour
personnes âgées) 01 40 85 65 75
Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00
Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65
Hôpital St-Jean 01 40 80 66 66
Centre médical Chandon 01 47 98 79 35
Les impôts
Centre des finances
publiques et trésorerie
principale (1 e étage) 01 40 85 43 00
Impôts des entreprises
(3 e étage) 01 40 85 43 00
Les Marchés
Une centaine de commerçants à votre
service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h.
aux Grésillons
39, avenue des Grésillons,
> mercredis et samedis.
au Village
62, rue Pierre-Timbaud.
> mardis, vendredis
et dimanches.
au mini-marché du Luth
parking du centre commercial,
> lundis et jeudis de 15 h à 19 h.
numéros utiles
Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles) 01 40 85 63 80
Aide au logement
(5 e étage)
01 40 85 62 76
Permis de construire
(15 e étage) 01 40 85 63 84
Centres de loisirs maternels
(7 e étage) 01 40 85 64 47
Centres de loisirs primaires
(7 e étage)
01 40 85 65 37
Vacances 4-17 ans
(7 e étage)
01 40 85 65 46
Club « 11-14 »
(8 e étage)
01 40 85 65 58
Jeunesse
(8 e étage)
01 40 85 65 59
Conseil local de la jeunesse
(parvis mairie)
01 40 85 65 68
Affaires scolaires
(9 e étage)
01 40 85 64 25
Activités sportives
(8 e étage)
01 40 85 65 70
Action sociale
(rez-de-chaussée, CCAS)
01 40 85 65 96
Action sociale autonomie
(rez-de-chaussée)
01 40 85 65 97
Coordination gérontologique
01 40 85 68 68
Quotient familial, inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
Vaccinations gratuites
01 40 85 66 97
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
Pôle emploi
01 41 47 22 40
Plie
01 40 85 66 04
Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
Mission locale
01 41 21 40 20
Circonscription vie sociale
assistantes sociales 01 41 21 14 50
Maison du tourisme
Otsi 01 40 85 48 11
OML 01 40 85 48 12
Déchèterie
93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60
FEVRier 2013 k 47

Les groupes du conseil municipal s’expriment…
Groupe communiste, alternative
citoyenne, républicain et parti de gauche
Tournons-nous ensemble
vers l’écoquartier
Élus socialistes et républicains
La solidarité
de Gennevilliers
Europe écologie - Les Verts
L’écoquartier :
un choix politique
d Muriel
Goudou
Vous n’avez pas pu y
échapper en levant les
yeux : des nouvelles grues
occupent le site Chausson
qui se métamorphose au
bruit des engins.
En plein cœur de ville,
l’écoquartier, à deux pas
des transports publics, offrira un cadre de
vie de haute qualité environnementale. En
favorisant les circulations douces, une collecte
moderne et efficace des déchets, et
des espaces verts protégeant la biodiversité,
les futurs résidents vivront dans un quartier
durable, dynamique et populaire sur le site
emblématique de notre passé ouvrier.
En construisant des équipements publics de
première nécessité : écoles, centres de loisirs,
crèche, gymnase, ceux-ci permettront
aux futurs habitants de s’installer durablement
dans un quartier où tout le monde a
sa place.
En exigeant auprès de l’État et des pouvoirs
publics par nos nombreuses batailles politiques,
la construction de plus de 1 700 logements
diversifiés : logements sociaux,
résidence intergénérationnelle, accession
sociale et privée, nous répondons à l’urgence
sociale du droit au logement de qualité
pour tous !
Nous disons NON à la ségrégation sociale !
Gennevilliers fait la preuve une nouvelle fois
de son ouverture vers le monde qui l’entoure,
sans sacrifier sa population au profit
de spéculateurs financiers à l’appétit féroce
qui se moquent bien des familles les plus
populaires.
Tournons-nous ensemble vers l’écoquartier
Chandon-République qui sera demain la
fierté de notre ville et des Gennevillois.
d Marcelle
Rohr
Nous constatons que le
budget de la Ville de
Gennevilliers, pour 2013,
connaît une baisse notable
de 5 millions d’euros sur
environ 200 millions d’euros.
On nous dit que c’est
une atteinte insupportable
contre la population socialement
défavorisée de Gennevilliers et, qu’à
ce titre, c’est une injustice flagrante qui est
appliquée à l’ensemble du territoire.
Alors tout est bon pour lutter contre cette
atteinte budgétaire. Pour cela la finance est
montrée du doigt avec pour cible les
banques, la dette de la France est un artifice
et le déficit annuel de l’État (depuis plus de
30 ans) peut encore se poursuivre indéfiniment.
Peut-on s’arrêter là ?
Concrètement, la Ville est dotée de revenus
notablement importants, surtout si ces revenus
sont rapportés au nombre d’habitants
de la ville. C’est pourquoi, depuis peu de
temps, la Ville est assujettie à la participation
de fonds de solidarité comme celui de
l’Ile-de-France. Ce qui veut dire qu’une part
du budget est versée à d’autres qui n’ont pas
notre niveau de développement : un port,
une zone d’activités représentant un tiers du
territoire, des transports en commun (RER,
métro, bus, tramway), des projets urbains,
etc. Comment, sans vouloir les stigmatiser,
ne pas penser à Sevran, Clichy-sous-Bois,
Villiers-le-Bel et d’autres encore, plus discrètes,
plus petites en milieu rural par
exemple.
Depuis 1795, l’usage du mot « solidarité »,
c’est avoir conscience d’une communauté
d’intérêt qui entraîne l’obligation morale de
ne pas desservir l’un de ses membres. C’est
pourquoi dès 1992 François Mitterrand pensait
(à une autre échelle) : « Imposer la coopération
contre l’esprit de clocher… la solidarité
et le partage contre le repli sur soi. » On doit
pouvoir accepter de mettre un peu plus de
temps pour réaliser nos projets sans pour
autant les rendre inaccessibles.
d Richard
Merra
Chacun peut voir les grues
s’activer dans l’espace dédié
au futur écoquartier. Ce projet
est emblématique d’une
mutation culturelle des collectivités
et de l’État, mutation
qui trouve ses origines
dans la modernité de pensée
qu’a apportée l’écologie politique.
Pour nous, l’espace urbain a des enjeux multiples
qui ne concernent plus seulement les
seules exigences environnementales : certes, il
intéresse la transition écologique, mais il peut
aussi favoriser l’épanouissement de chacun
dans le collectif, et ainsi recréer un lien social
qui s’était fortement délité, il peut répondre aux
préoccupations de justice et de solidarité
sociales, et enfin permettre de respecter la pluralité.
L’écoquartier n’est pas un coup de peinture
verte sur notre politique urbaine. Il engage les
institutions de l’État à la commune en passant
par la Région sur un vrai projet politique qui
reprend les principes que nous défendons.
L’habitat, l’environnement, le cadre de vie, et
tout ce qui nous est nécessaire répondront :
- aux exigences globales du protocole de Kyoto,
puisque les équipements publics seront à énergie
passive, les immeubles à basse consommation,
le chauffage relié à la future chaudière
centrale à biomasse, les espaces verts nombreux,
les déplacements respectueux de l’écomobilité
;
- à la justice sociale et à l’équité, puisqu’il y aura
50 % de logement social, et 50 % de logement
en accession à la propriété, dont une partie en
accession sociale sous forme coopérative ;
- aux préoccupations de solidarité, par la
construction d’un collectif vivant.
La transition écologique est une obligation pour
construire la ville de demain, grâce à des bâtiments
sobres et des productions énergétiques
renouvelables, des choix urbains qui limitent
l’emprunte carbone et améliorent la qualité de
vie de tous, sans exclusive. Une écologie urbaine
est un levier de redynamisation et d’attractivité.
Le développement durable remet l’homme au
centre des préoccupations, reconstruit le collectif
et le lien social.
48 k FEVRier 2013

Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine
Union des Gennevillois
L’aide aux plus démunis
en danger
Il y a vingt-cinq ans, la Commission européenne,
mettait en place le Programme
européen d’aide aux plus démunis (PEAD).
A l'époque, il s’agit d’utiliser les surplus de
la Politique agricole commune (PAC) pour
distribuer des repas aux plus pauvres.
Aujourd’hui, le PEAD profite à 18 millions
de personnes dans 20 pays de l’UE. La
France fait partie des bénéficiaires.
Sur les 480 millions d’euros dotant le PEAD
l’an dernier, 72 millions ont été redistribués
dans l’Hexagone, soit environ 130
millions de repas. Selon les quatre associations
caritatives agréées pour recevoir
l’aide européenne, cela représente un tiers
des denrées alimentaires distribuées
chaque année dans le pays.
Mais cette aide essentielle est en danger.
En effet, à la demande de l’Allemagne,
entre autre, qui ne veut plus financer ce
PEAD, l’Europe a accepté de renouveler ce
plan pour 2013, mais à condition que ce
programme soit réduit voire supprimé à
partir de 2014. contribution
Car au-delà de la simple
question de l’utilisation des fonds agricoles,
c’est non une remise parvenue
cause plus globale
du système que portent les pays
réfractaires. Ils estiment que l’aide alimentaire
aux plus démunis est de la responsabilité
de chaque état membre.
Si les associations sont temporairement
soulagées pour 2013, elles sont plus qu’inquiètes
pour l’avenir. La demande augmente
d’année en année et les pauvres
ayant recours à cette aide sont de plus en
plus nombreux, en France et dans de nombreux
pays européens. Les négociations au
niveau européen pour sauver le PEAD sont
en cours mais comme le dit très justement
le président des Restos du cœur : «On ne
peut pas invoquer le devoir de solidarité
européenne dès qu’il s’agit de sauver les
banques, mais l’oublier quand il faut aider les
plus pauvres.»
Gennevilliers pour tous
Plus rien dans les poches !
d Isabelle
Guichard
Vive le changement en
2013 ! Le gaz augmente
de 2,5 % (+ 76 % en sept
ans), l’électricité de
2,5 %, les prix dans la
grande distribution de
1 %, les transports en
commun d’environ 2,5 %.
Le barème de l’impôt sur
le revenu est encore
gelé, ce qui, mécaniquement, fait passer
des centaines de milliers de salariés
dans la tranche supérieure. L’augmentation
est en moyenne de 2 %, mais, surtout,
ce sont, comme l’an dernier, environ
200 000 foyers non imposables qui vont
payer des impôts. Ce sont donc les plus
pauvres qui trinquent le plus.
Globalement, l’augmentation des prix,
l’inflation, serait d’environ 2 % pour l’année
2012.
On nous prend donc d’un côté, mais aussi
du côté des salaires, des pensions de
retraite et des allocations chômage. Le
Smic a augmenté de… 0,3 %, soit 3 centimes
de l’heure.
La baisse de nos revenus, c’est aussi
l’augmentation phénoménale du chômage,
+ 10,8 %, 4,9 millions de personnes
- et ce ne sont que les chiffres officiels.
Le nombre de chômeurs de plus de trois
ans aurait augmenté de 20 %.
Les causes sont surtout les non-renouvellements
de CDD, qui sont des licenciements
déguisés, et les licenciements
directs, comme dans le secteur automobile,
Virgin, Sanofi, etc. Pour inverser le
rapport de forces, on ne doit plus rester
isolés quand ça nous tombe dessus. Pour
faire face à la crise, il faut imposer au
gouvernement et au patronat des
mesures vitales : interdire les licenciements,
aligner les salaires sur l’augmentation
des prix, 300 euros de plus pour
tous immédiatement, et créer un million
d’emplois dans la fonction publique.
isaguich@free.fr.
Rassemblement pour Gennevilliers , UMP
Mariage pour tous,
mariage fourre-tout
d Alain
Cheïkh
Le « mariage pour tous » que
s’apprête à imposer la gauche
au nom d’une conception erronée
de l’égalité des droits fait
courir le risque d’un bouleversement
majeur de notre société. Il
s’agit là, en effet, d’un changement
capital : notre civilisation,
comme toutes nos religions, a
fondé sa conception de la
famille, et le droit qui en
découle, sur l’union d’un homme et d’une femme.
Toutefois, afin de satisfaire le désir de reconnaissance
par la société des couples homosexuels, une
union civile en mairie pourrait être célébrée et enregistrée
par un officier d’état civil. Les droits en découlant
dans un certain nombre de domaines, tels les
droits de succession, la fiscalité, les droits à la
retraite, etc., pourraient alors être calqués sur les
droits des couples hétérosexuels.
Mais ne nous trompons pas : du « mariage pour
tous », découleront logiquement le droit à l’adoption
pour les couples de même sexe et peut-être bientôt,
la gestation pour autrui, c’est-à-dire les mères porteuses
pour les couples masculins, et la procréation
médicalement assistée pour les couples féminins.
Rappelons-nous les propos d’Elisabeth Guigou lors
de la création du Pacs, refusant fermement et clairement,
au nom du gouvernement socialiste de
l’époque, le principe du mariage entre homosexuels.
Cette évolution prévisible est également dangereuse
puisqu’il n’est plus question ici d’intérêt supérieur de
l’enfant à grandir dans une famille composée d’un
père et d’une mère, mais de satisfaire le désir d’enfant
des couples homosexuels. Le « droit à l’enfant »
l’emporterait ainsi sur les « droits de l’enfant ».
Enfin, comment admettre que les termes de « père »
et de « mère » mentionnés dans le Code civil soient
effacés d’un trait de plume pour être remplacés par
celui de « parent 1 et parent 2 ».
En outre, les débats entre experts et spécialistes de
la question, sur la construction mentale de l’enfant
prouvent que nous devons aborder ces questions
avec prudence et humilité.
Nous ne devons pas prendre ce changement de pensée
de notre société à la légère comme le souhaite
le gouvernement de François Hollande qui, comme
à son habitude, imagine que tout est bon pour satisfaire
un potentiel électorat.
Nous nous associons à la douleur des familles touchées
par le drame survenu dans la nuit du 1 er au
2 janvier dernier.
Nous leur présentons nos plus sincères condoléances.
FEVRier 2013 k 49

Roland Muzeau
1 er adjoint
Jacques Bourgoin
Maire de Gennevilliers,
d Conseiller général des Hauts-de-Seine
Tél. 01 40 85 62 23
d Urbanisme et aménagement,
action foncière,
développement économique,
communication.
Tél. 01 40 85 62 30
Marc Hourson
3 e adjoint
d Président de l’Office public de
l’Habitat, vie associative, tourisme,
commerces, fêtes et cérémonies,
marchés aux comestibles,
anciens combattants.
Tél. 01 40 85 62 33
Mohamed Bellouch
5 e adjoint
d Solidarité, action sociale,
associations caritatives,
quotient familial,
coopération internationale
et jumelage.
Tél. 01 40 85 62 35
Olivier Mériot
7 e adjoint
d Finances et budget, personnel
communal et moyens des
services, affaires civiles et
générales, propriétés communales
extérieures, élections.
Tél. 01 40 85 62 32
Arielle Vermillet-Parry
2 e adjointe
d Vie démocratique et citoyenne,
lutte contre les discriminations,
politiques de l’insertion et de
l’emploi, prévention-sécurité,
restauration municipale.
Tél. 01 40 85 62 31
Martine Monsel
4 e adjointe
d Logement, résorption
habitat insalubre, lutte
contre les expulsions,
Grand projet de ville du Luth
et des Grésillons.
Tél. 01 40 85 62 37
Latifa Meya
6 e adjointe
d Droits des femmes, prévention
et promotion de la santé,
crèches, haltes-garderies,
relais assistantes maternelles.
Tél. 01 40 85 62 33
Sandrine Hertig
8 e adjointe
d Culture et développement
culturel.
Tél. 01 40 85 62 35
Les Conseillers
municipaux délégués
d Anissa Ben Lahcene.
Préadolescence.
d Zine Boukriche.
Jeunesse
d Joëlle Mutis.
Retraités, coordination
gérontologique, activités
intergénérationnelles.
d Laurent Noël.
d Jacques Briffault.
Sécurité publique liée
aux installations classées.
d Jean-François Burgos.
Charte Ville-Handicap,
démocratisation de l’accès
au numérique
et au développement
du très haut débit.
d Anne-Laure Perez.
Conseil consultatif
des services publics.
Conseillers municipaux
aux responsabilités
spécifiques
d Patrick Théret.
Patrimoine, mémoire
de la ville et de la population
d Jacqueline Fleuret.
Présidente d’Agir
d Zine Boukriche.
Président de la Mission locale.
les conseillers
généraux
Jacques Bourgoin
d Canton nord
Tél. 01 40 85 62 23
Richard Merra
9 e adjoint
d Enseignement maternel,
élémentaire, secondaire
et supérieur, service public
communal dans les écoles
maternelles et élémentaires.
Tél. 01 40 85 62 33
Abdelhakim Sari
11 e adjoint
d Sports, associations
sportives et école
municipale des sports.
Tél. 01 40 85 62 31
Yasmina Attaf
10 e adjointe
d Enfance, préadolescence, centres
de loisirs maternels et primaires,
centres de vacances, interclasse.
Tél. 01 40 85 62 31
Muriel Goudou
12 e adjointe
d Espaces verts, développement
durable, environnement, transport
et circulation, infrastructures
et bâtiments communaux,
voirie-assainissement.
Tél. 01 40 85 62 32
Patrice Leclerc
d Canton sud
Tél. 01 40 85 62 18
www.patrice-leclerc.org
Les Élus référents
des quartiers
et co-présidents du bureau
des conseils de quartier
d Laurent Noël. Chevrins
d Martine Monsel. Luth
d Yasmina Attaf. Agnettes
d Muriel Goudou. Grésillons
d Carole Lafon. Village
d Joëlle Mutis.
Fossé-de-l’Aumône
d Yvette Ouchikh.
Chandon - Brenu - Sévines
Pour écrire aux élus par
courrier électronique,
taper en minuscules et sans espace
prénom.nom@ville-gennevilliers.fr
50 k FEVRier 2013

L’incivilité
nous pourrit
la vie
Les gestes inciviques
sont passibles d’une amende.

Soirée celtique
Concert suivi d’un
Fest-Noz
samedi
9 février
20 heures
salle des fêtes
Gilles Servat
Michael Jones
Sonerien Du et Trenk
Location : 01 40 85 64 55 Service Spectacles (MDC),
Maison du Tourisme, Fnac, Carrefour, Cultura, Leclerc