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pathologie tumorale

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- PATHOLOGIE TUMORALE.<br />

B) LE CHORIOCARCINOME<br />

est une variété particulière de dysembryome dans laquelle l’évolution de la<br />

tumeur aboutit à la formation de tissus analogues à ceux du placenta, capables<br />

comme lui de sécréter des gonadotrophines chorioniques. Tous les<br />

choriocarcinomes ne sont d’ailleurs pas des dysembryomes: certains d’entre eux<br />

résultent de la prolifération <strong>tumorale</strong> du placenta lui-même dans les suites d’une<br />

grossesse anormale (grossesse môlaire).<br />

C) LES TUMEURS DE BLASTÈME<br />

résultent de la prolifération <strong>tumorale</strong> de vestiges anormalement persistants des<br />

blastèmes qui, au cours de l’embryogénèse, ont constitué l’ébauche de certains<br />

organes ou tissus. Ces tumeurs apparaissent habituellement dans le jeune âge et<br />

parfois dès la naissance. Les plus fréquentes sont la tumeur du blastème rénal ou<br />

néphroblastome et la tumeur du blastème sympathique appelée neuroblastome.<br />

I. - CONTRIBUTION DE L’ANATOMIE PATHOLOGIQUE À LA PRATIQUE<br />

CANCÉROLOGIQUE<br />

1. - LE DÉPISTAGE DU CANCER<br />

Toute lésion enlevée chirurgicalement doit être examinée histologiquement,<br />

surtout s’il s’agit d’une lésion connue pour être précancéreuse. Un certain nombre de<br />

cancers seront ainsi découverts.<br />

A cette réserve près, les seuls examens anatomo-pathologiques utilisables pour<br />

un véritable dépistage du cancer sont les examens cytologiques. Ils sont peu<br />

coûteux, indolents et leur répétition est facilement acceptée par les patients.<br />

A) LES FROTTIS GYNÉCOLOGIQUES<br />

sont largement utilisés et permettent le diagnostic dès le stade de lésion précancéreuse<br />

ou de cancer in situ.<br />

B) LA RECHERCHE DE CELLULES NÉOPLASIQUES<br />

dans les crachats, faite à titre systématique, sans point d’appel clinique, pour<br />

dépister le cancer bronchique, est peu rentable. La recherche de cellules<br />

néoplasiques dans les urines est par contre utile dans le dépistage des tumeurs<br />

urothéliales.<br />

C) L’EXAMEN CYTOLOGIQUE D’UNE CYTOPONCTION DU SEIN<br />

à l’aiguille fine peut avoir de grands avantages dans la surveillance de nodules<br />

mammaires dystrophiques chez les femmes à haut risque de cancer. Ce n’est pas<br />

une méthode de dépistage de masse du cancer du sein.<br />

ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉNÉRALE<br />

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