rapport de gestion du conseil d'administration - RW Oberwallis

Rapport Annuel
Exercice 2006 - 2007
Informations financières

COMPAGNIE DU MONT-BLANC
RAPPORT ANNUEL
Exercice du 1er juin 2006 au 31 mai 2007
CONTACTS INVESTISSEURS ET ACTIONNAIRES
Jean-Luc PALLUD
Directeur Administratif et Financier
Tél. : 04.50.53.22.75 - jean-luc.pallud@compagniedumontblanc.fr
Martine PERSAULT
Assistante Juridique
Tél. : 04.50.53.87.68 - martine.persault@compagniedumontblanc.fr
3

COMPAGNIE DU MONT-BLANC
Assemblée Générale Mixte
du vendredi 23 novembre 2007
à 10 heures
"Le Majestic"
Allée du Majestic
à CHAMONIX MONT-BLANC
4
Exercice du 1er juin 2006 au 31 mai 2007

SOMMAIRE
Assemblée Générale Mixte PARTIE ORDINAIRE
Rapport de gestion du Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale Ordinaire pages 4 à 40
Rapport du Président du Conseil d’administration sur le Contrôle interne pages 41 à 58
Rapport des Commissaires aux comptes
sur le rapport du Président du Conseil d’administration sur le Contrôle interne page 59
Bilan consolidé au 31 mai 2007 pages 60 - 61
Compte de résultat consolidé au 31 mai 2007 pages 62 - 63
Annexe des comptes consolidés au 31 mai 2007 pages 64 à 90
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés pages 91 - 92
Bilan de la société au 31 mai 2007 pages 94 - 95
Compte de résultat de la Société au 31 mai 2007 pages 96 à 98
Annexe des comptes de la Société au 31 mai 2007 pages 99 à 123
Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels pages 124 - 125
Rapport spécial des Commissaires aux comptes
sur les conventions réglementées pages 126 - 127
Texte des résolutions proposées à l'Assemblée Générale Ordinaire pages 128 - 129
Assemblée Générale Mixte PARTIE EXTRAORDINAIRE
Rapport du Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale Extraordinaire page 130
Texte des résolutions proposées à l'Assemblée Générale Extraordinaire page 131
Rapport des Commissaires aux comptes
sur l’augmentation du capital réservée aux salariés page 132
5

COMPAGNIE DU MONT-BLANC
Assemblée Générale Mixte
du vendredi 23 novembre 2007
PARTIE ORDINAIRE
6

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
Mesdames, Messieurs,
Nous vous avons réunis en assemblée générale ordinaire en application des statuts et des dispositions du Code
de commerce pour vous rendre compte, de l’activité de la Société au cours de l’exercice clos le 31 mai 2007,
des résultats de cette activité, des perspectives d’avenir, et soumettre à votre approbation les comptes annuels
et les comptes consolidés dudit exercice ; ces comptes sont joints au présent rapport.
Les convocations prescrites par la loi vous ont été régulièrement adressées et tous les documents et pièces
prévus par la réglementation en vigueur ont été tenus à votre disposition dans les délais impartis.
1. PRESENTATION DES ACTIVITES
Née en 2000 du rapprochement des trois principaux exploitants de remontées mécaniques de la vallée de
Chamonix, berceau de l’alpinisme et des sports d’hiver, la Compagnie du Mont-Blanc est un des leaders
français de son secteur d’activité.
Le Groupe Compagnie du Mont-Blanc exploite dans le cadre de délégations de service public, des domaines
skiables et des sites touristiques d’excursion situés autour du Mont-Blanc, sur le territoire des communes de
Chamonix, Saint-Gervais, Les Houches, et Vallorcine, qu’il dessert par des remontées mécaniques à câble et
des trains de haute montagne à crémaillère.
Compagnie du Mont-Blanc SA gère trois grands domaines skiables d’altitude (Les Grands-Montets,
Brévent-Flégère et Balme) et trois sites touristiques à dominante estivale de renommée mondiale (Aiguille
du Midi, Train du Montenvers - Mer de Glace et Tramway du Mont-Blanc). Cette activité représente 1,2 à
1,3 million de journées/skieur l’hiver et 0,9 à 1 million de visiteurs l’été.
Sa filiale, la SARL Compagnie du Mont-Blanc Restauration, exploite les principaux restaurants et les
boutiques souvenirs situés sur les domaines skiables et sites touristiques.
Compagnie du Mont-Blanc SA est également présente au capital de la Société des Remontées Mécaniques
Les Houches – Saint Gervais qui exploite l’appareil structurant et le principal accès du domaine skiable des
Houches, la Télécabine du Prarion.
7

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
Données consolidées en milliers d'euros
Libellés NF Normes françaises 99-02
IFRS Normes comptables internationnales
Exercice
2000/2001
NF
1.1 CHIFFRES CLES
Exercice
2001/2002
NF
Exercice
2002/2003
NF
Exercice
2003/2004
NF
Exercice
2004/2005
NF
Exercice
2004/2005
IFRS
Exercice
2005/2006
IFRS
Exercice
2006/2007
IFRS
EXPLOITATION
Chiffre d'affaires 49 951 50 916 54 768 54 599 50 094 50 075 53 469 57 592
Excédent brut Operationnel 14 800 16 015 17 007 15 284 13 654 14 781 12 476 17 323
Résultat net des sociétés intégrées 4 228 4 552 5 504 4 863 4 328 4 064 2 925 7 765
INVESTISSEMENT / AUTOFINANCEMENT
Capacité d'autofinancement 10 434 11 100 12 010 11 682 10 174 10 729 10 591 10 181
Investissements industriels nets 10 597 8 488 9 979 14 279 9 760 12 166 15 610 11 617
Actif immobilisé net 98 759 100 074 103 082 110 298 114 039 113 670 123 719 125 580
BILAN
Total capitaux propres 39 307 41 069 42 749 44 421 61 385 63 757 64 384 69 474
Endettement net 48 842 45 601 47 481 53 930 42 691 42 919 50 225 52 151
Dettes nettes / Fonds propres 1,19 1,05 1,05 1,15 0,67 0,67 0,78 0,75
RENTABILITÉ
ROE 11,09 % 11,25 % 13,28 % 11,96 % 7,85 % 6,81 % 4,76 % 12,58 %
ROCE 6,20 % 6,56 % 7,10 % 5,93 % 5,01 % 7,00 % 4,85 % 11,00 %
N.B. 1 : La présentation des chiffres clés du Groupe sur sept ans reprend pour les trois premiers exercices 2000-2001, 2001-2002 et 2002-2003, les chiffres du groupe
Mont-Blanc & Cie avant son absorption par Compagnie du Mont-Blanc, le 1er juin 2003. Les périmètres d’activité des deux groupes étant les mêmes, les chiffres des
exercices 2001 à 2005 en Normes Françaises (colonnes siglées NF) sont donc comparables.
N.B. 2 : Le groupe Compagnie du Mont-Blanc a établi ses comptes consolidés 2006 selon les normes comptables internationales IFRS et selon une méthode rétrospective.
Auparavant, les comptes consolidés étaient élaborés selon les normes françaises. Les données 2005 sont communiquées dans les deux normes.
N.B. 3 : Les données IFRS des exercices 2005 et 2006 ont fait l’objet d’ajustements pour tenir compte du changement de méthode comptable portant sur le traitement des
écarts actuariels de la provision pour indemnité de départ en retraite ainsi que de changement de présentation des états financiers (cf. annexe des comptes consolidés).
58000
56000
54000
52000
50000
48000
46000
44000
42000
40000
2000/2001
NF
2001/2002
NF
2002/2003
NF
2003/2004
NF
2004/2005
NF
50 075
2004/2005
IFRS
53 469
57 592
2005/2006 2006/2007
IFRS IFRS
Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe a
progressé de 15,3 % en 7 ans. Correction
faite de l'indemnité d'assurance pour perte
d'exploitation d'un montant de 4,5 M€
reçue sur l'exercice 2004/2005 en réparation
des sinistres survenus sur le 1er tronçon du
Téléphérique de l'Aiguille du Midi, le CAHT
était stable aux alentours de 54 M€ depuis
4 ans, pour environ 2,2 millions de visites par
an. L’excellent hiver 2006-2007, après deux
saisons hivernales médiocres, a généré une
progression sensible du CAHT de 7,7 % par
rapport à l’exercice précédent.
8000
6000
5000
7 765
En moyenne sur les trois derniers exercices,
le ratio Résultat Net part du groupe/Chiffre
d'Affaires consolidé est de 9,2 %. Tandis que
le ratio EBO / CA consolidé est de 27,7 %.
8
4000
3000
2000
4 064
2 925
Le résultat net de l’exercice 2006-2007
porté par la progression marquée du CAHT,
comprend également une plus value de cession
d’actifs non nécessaires à l’exploitation, bien
supérieure aux exercices antérieurs.
1000
0
2000/2001
NF
2001/2002
NF
2002/2003
NF
2003/2004
NF
2004/2005
NF
2004/2005
IFRS
2005/2006
IFRS
2006/2007
IFRS

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
70000
60000
50000
40000
30000
63 757
64 384
69 474
52 151
50 225
42 919
En moyenne sur les trois derniers exercices,
l'endettement net a représenté environ
73,5% des fonds propres consolidés. Pour
la seule société Compagnie du Mont-Blanc
SA, le ratio Dettes Nettes/Fonds Propres
ressort à 1,0 au 31 mai 2007.
20000
10000
0
2000/2001
NF
2001/2002
NF
Total des capitaux propres
2002/2003
NF
Endettement net
2003/2004
NF
2004/2005
NF
2004/2005
IFRS
Total des capitaux propres
2005/2006 2006/2007
IFRS IFRS
Endettement net
18000
16000
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
2000/2001
NF
2001/2002
NF
2002/2003
NF
2003/2004
NF
2004/2005
NF
10 729
12 166
2004/2005
IFRS
10 591
15 610
10 181
11 617
2005/2006 2006/2007
IFRS IFRS
Les investissements industriels nets sont
constitués par les nouvelles remontées
mécaniques, les travaux de pistes,
l'enneigement de culture et les bâtiments
pour les domaines skiables, ainsi que les
aménagements et les matériels spécialisés
pour la restauration, auxquels s'ajoutent
divers matériels, outillages et logiciels.
En cumul sur 7 ans, les investissements
industriels nets s'élèvent à 82,8 M€ pour
76,7 M€ de capacité d'autofinancement
cumulée sur la même période. Une partie du
programme d’investissement a été financée
par les augmentations de capital de l’exercice
2005 d’un montant total de 15,7 M€.
Capacité d'autofinancement
Capacité d'autofinancement
Investissements industriels nets
Investissements industriels nets
14,00%
12,00%
10,00%
8,00%
6,81% 7,00% 4,76% 4,85% 12,58%
11,00%
En Normes Françaises :
ROE = Résultat Net Part du Groupe avant
amortissement des survaleurs / (Capitaux Propres
Part du Groupe - Résultat Net Part du Groupe)
ROCE = Résultat d’Exploitation Opérationnel avant
IS / (Actif Immobilisé Net – PGR + BFR)
6,00%
4,00%
2,00%
En Normes IFRS :
ROE = Résultat Net Part du Groupe / (Capitaux
Propres Part du Groupe - Résultat Net Part du
Groupe)
9
0,00%
2000/2001
NF
2001/2002
NF
2002/2003
NF
2003/2004
NF
2004/2005
NF
2004/2005
IFRS
2005/2006
IFRS
2006/2007
IFRS
ROCE = Résultat Opérationnel avant IS / (Actifs non
courants + BFR)
ROE
ROCE
ROE
ROCE

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
1.2.1. Marché et concurrence
1.2. ACTIVITÉ ET SITES
Le Groupe CMB est positionné sur le marché mature et concurrentiel du tourisme en montagne.
Exposée à la diversification croissante des modes de loisirs et au changement d’habitudes de consommation
se traduisant par un raccourcissement des durées de séjours et par des départs plus fréquents vers des
destinations plus variées - tendance encore amplifiée par une réactivité grandissante de la fréquentation
touristique aux aléas météorologiques - la destination montagne est en recul tendanciel l’été, au point d’être
devenue la quatrième destination de loisirs après la mer, le tourisme vert et la ville.
Parallèlement, le marché mondial des sports d’hiver est parvenu à une phase de maturité depuis la fin des
années 1990, qui se traduit par la stagnation du nombre de journées / skieur autour de 300 millions par an,
dont 54 millions pour la France qui se classe troisième mondiale derrière les USA et le Japon, et première
destination européenne devant l’Autriche et la Suisse.
Le marché est encore relativement atomisé puisqu’on recense en France 350 stations possédant au moins
une remontée mécanique. Cependant, les 30 premières réalisent 70 % du chiffre d’affaires de la profession
en France, les 100 premières 97,04 %. De plus, huit groupes de sociétés représentent 49,32 % de ce chiffre
d’affaires, en tête desquels se trouvent Compagnie des Alpes (27,23 %) et SOFIVAL (8,45 %).
La Compagnie du Mont-Blanc représente 3,8 % du chiffre d’affaires du marché français du ski) et 5,5 %
du chiffre d’affaires du marché français des Remontées Mécaniques d’un montant total estimé à 1 milliard
d’euros, ce qui la positionne dans le club très fermé des 3 à 5 plus grandes sociétés françaises de son secteur
d’activité.
Principal acteur économique, l’exploitant des remontées mécaniques est un moteur puissant de développement
d’une station montagnarde dont la fréquentation est dépendante de ses attraits touristiques et de ses capacités
d’hébergement marchand.
Contraint d’investir de plus en plus massivement dans son outil de production pour améliorer son offre et
remplacer le matériel en fin de vie, le secteur des remontées mécaniques consacre aujourd’hui à l’investissement
plus du tiers de ses recettes, contre le quart en 2000.
Les recettes d’une société de remontées mécaniques sont constituées des ventes de titres d’accès aux
remontées mécaniques et sites touristiques en été, et aux domaines skiables en hiver. Les charges consistent
principalement en dépenses liées au financement des installations, au personnel (administratif, technique
et exploitation), aux taxes et redevances locales et aux dépenses d’exploitation courantes (entretien, énergie,
assurances, publicité, honoraires…).
1.2.2. Activités et avantages concurrentiels du groupe
Le groupe CMB exploite ses installations dans un site d’exception situé au pied du Mont-Blanc qui contribue
depuis le XVIIIème siècle à la notoriété de Chamonix, capitale mondiale de l’alpinisme. Le groupe bénéficie
ainsi d’une véritable double saisonnalité Été / Hiver avec près de 40 % de ses recettes qui proviennent
de l’activité estivale, lui conférant un statut à part dans le métier des remontées mécaniques en France,
nettement orienté mono-produit ski.
10
Le domaine skiable de haute et très haute altitude, de la station qui a inventé les sports d’hiver au début du
XXème siècle, ouvre sur des secteurs hors pistes hors du commun et offre une technicité reconnue qui draine
une clientèle internationale dotée d’un fort pouvoir d’achat.
Plus des deux tiers des clients sont étrangers, avec une majorité de britanniques (44 % des clients) pour les
clients en séjour, suisses et italiens pour le ski à la journée. Cette clientèle internationale profite d’une grande
facilité d’accès à Chamonix, par l’aéroport international de Genève, l’autoroute et le tunnel du Mont-Blanc,
et le TGV en gare de Saint-Gervais ou de Genève.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
1.2.2.1. Semestre d’été du 1er juin 2006 au 30 novembre 2006
L’été, le groupe n’exploite qu’une partie de son parc de remontées mécaniques (essentiellement ses appareils
structurants gros porteurs) pour offrir à sa clientèle des activités en montagne très variées. Les tableaux qui
suivent illustrent les moyens mis en œuvre en été.
Eté 2006
ACCES
RESTAURATION
(* dont 3 étés en location gérance : Lognan, Brévent et St-Gervais)
SITES D’EXCURSION
ET DE VISITES
Télécabine Téléphérique Télésiège Trains Nbre
Service
à table
Petite
restauration
Vente à
emporter
Chalet
refuge
Self
Snack
Boutique
souvenirs
Nbre
LE DOMAINE DE BALME 1 1 2 1 1
LES GRANDS-MONTETS 2 2 1* 1 1 3
LE BREVENT 1 1 2 2* 2
LA FLEGERE 1 1 2 1 1
AIGUILLE DU MIDI 1 2 3 1 1 1 2 5
MONTENVERS -
MER DE GLACE
1 8 9 2 1 1 4
TRAMWAY DU MONT-BLANC 4 4 2* 1 3
TOTAL 4 6 2 12 24 6 2 2 1 3 2 3 19
Eté 2006
SITES
D’EXCURSION ET
DE VISITES
LE DOMAINE
DE BALME
LES GRANDS-
MONTETS
Randonnées et
alpinisme
X X
ACTIVITES
VTT Panorama Parapente Escalade
X X X
Site touristique
majeur
LE BREVENT X X X X
LA FLEGERE X X X
AIGUILLE DU
MIDI
MONTENVERS -
MER DE GLACE
TRAMWAY DU
MONT-BLANC
X X X X
X X X
X X X
1.2.2.2. Semestre d’hiver du 1er décembre 2006 au 31 mai 2007
L’hiver, le groupe réalise l’essentiel de son activité dans ses trois domaines skiables et ses accès aux secteurs hors
pistes d’exception (Vallée Blanche, glacier d’Argentière…). L’offre ferroviaire est plus modeste et complète
pour une part, l’offre de ski (retour Vallée Blanche pour le Montenvers et accès au domaine skiable des
Houches pour le Tramway du Mont-Blanc). La Compagnie du Mont-Blanc assume également le service des
pistes qui entretient et sécurise les pistes de ski.
11

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
Les tableaux ci-après détaillent les moyens importants déployés en hiver.
Hiver 2006/2007 REMONTEES MECANIQUES TRAINS CARACTERISTIQUES
SITES Télécabine Téléphérique Télésiège Téléski Nbre
Rame,
motrice et
remorque
Locotracteur
Nbre
Longueur de
ligne en km
Moment de
puissance
SNTF
Débit
horaire p/h
LE TOUR VALLORCINE 2 2 4 8 95 014 11 150 3 027
LES GRANDS-
MONTETS
Dénivelé
cumulé
1 2 6 9 188 853 15 930 5 189
LE BREVENT 1 2 5 4 13 105 131 15 100 3 192
LA FLEGERE 1 4 1 6 59 188 8 834 2 199
AIGUILLE DU MIDI 1 2 3 49 574 1 650 3 057
MONTENVERS -
MER DE GLACE
TRAMWAY DU MONT-
BLANC
1 1 6 2 8 5,5 35 256 2 200 1 027
3 1 4 13 16 164 300 1 796
TOTAL 6 7 17 9 40 9 3 12 18,5 549 180 55 164 19 487
Hiver 2006/2007
SITES Noire Rouge Bleue Verte Snowpark Nbre
PISTES
Longueur
En Km
Superficie
En ha
Enneigement
de culture
En ha
% du
domaine
enneigé
Enneigeurs
LE TOUR VALLORCINE 1 7 11 19 28 67 5 7 24 5
LES GRANDS-
MONTETS
6 4 5 1 16 27 121 35 29 54 8
LE BREVENT 3 3 9 4 19 26 72 2 2 7 6
LA FLEGERE 3 6 4 2 15 33 94 0 0 0 5
AIGUILLE DU MIDI
MONTENVERS - MER
DE GLACE
TRAMWAY DU MONT-
BLANC
TOTAL 13 20 29 6 1 69 114 354 42 11 85 24
Dameuses
Hiver 2006/2007
SITES D’EXCURSION ET DE
VISITES
RESTAURATION (* dont 3 en location gérance : Refuge Lognan, Panoramic Brévent et Brasserie TMB)
Service à Petite VAE et hors
Boutique Évènementiel
Chalet refuge Self Snack
table restauration sac
souvenirs et hôtellerie
LE DOMAINE DE BALME 1 1 2
LES GRANDS-MONTETS 1 2 1* 2 2 8
LE BREVENT 2* 1 3
LA FLEGERE 1 1 1 3
AIGUILLE DU MIDI 1 1 2 4
MONTENVERS - MER DE GLACE 1 1 2
TRAMWAY DU MONT-BLANC 1* 1
TOTAL 4 2 4 1 5 4 2 1 23
Nbre
12
1.2.3. Activités en matière de recherche et de développement
Les sociétés du Groupe ne développent pas d’activité de recherche et de développement de type industriel.
Toutefois, des études marketing et commerciales (fréquentation, flux de clientèle…), techniques (remontées
mécaniques, sites touristiques) sont réalisées chaque année et figurent soit en charges, soit dans le coût de
revient des investissements auxquels elles se rapportent.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
DATES
2. HISTORIQUE
EVÈNEMENTS
1880 Construction et mise en service du Grand Hôtel du Montenvers (1913 m)
1897 Le chemin de fer du Montenvers est déclaré d’utilité publique
1907
Inauguration de la première section du Tramway du Mont-Blanc jusqu’au Col de Voza
(Henri DUPORTAL), en 1911, inauguration du deuxième tronçon jusqu’à Bellevue, en
1912, prolongement de la ligne jusqu’au Nid d’aigle et en 1914, prolongement de la ligne
jusqu’au Glacier de Bionnassay
1908 Le Train à crémaillère du Montenvers monte pour la 1er fois jusqu’à la halte de Caillet.
1924
1928
Chamonix organise les premiers Jeux Olympiques d’hiver.
Premiers travaux en direction de l’Aiguille du Midi : ouverture de la gare de la Para (1623 m)
puis en 1927 Station des Glaciers (2414 m)
Ouverture au public de la première section du Téléphérique Chamonix-Planpraz au Brévent
puis en 1930, mise en service de la deuxième section du téléphérique Pranpraz-Belvédère
terminal du Brévent
1929 La SA du Funiculaire de Chamonix-Pranpraz gère le téléphérique de Chamonix-Planpraz
1930
Le domaine du Tour est créé par la société du Tour-Col de Balme, en 1956, rachat du
domaine du Tour par Gabriel VIARD, puis en 1999, le domaine est renommé « Le Tour-
Vallorcine » et en 2005 « Domaine de Balme ».
1946 1ère grotte creusée dans la Mer de Glace
1953 La ligne du train à crémaillère du Montenvers est électrifiée.
1954
1956
1961
Inauguration du premier tronçon du tracé actuel du Téléphérique de l’Aiguille du Midi
(Chamonix-Plan de l’Aiguille), en 1955, mise en service du deuxième tronçon séparant le
Plan de l’Aiguille du Midi au Sommet (Comte Dino Lora Totino), en 1958, mise en service
de la télécabine « Panoramic Mont-Blanc» à la pointe Helbronner.
Mise en service du Téléphérique de la Flégère et en 1957, mise en service de la Télécabine
de l’Index sur le domaine de la Flégère.
Naissance de la Société d’Aménagement Touristique Argentière Lognan (SATAL) (MI-
CHEL Max), durant l’année 1963, mise en service du 1er tronçon reliant Argentière à Lognan,
inauguration de la liaison Lognan - Les Grands-Montets et en 1965, mise en service
du 2ème tronçon reliant Lognan à l’Aiguille des Grands-Montets
1964 Le groupe Paris Lyon Méditerranée (PLM) prend la direction du téléphérique du Brévent
1972 Naissance de la Société Touristique du Mont-Blanc
1997 Mise en service du téléphérique de liaison Brévent-Flégère
2000-2001 Création du Groupe
2006 Inauguration de la nouvelle télécabine du Prarion
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RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
3.1.1. Organigramme du Groupe
3. ANALYSE DES RESULTATS DU GROUPE
L’organigramme général du groupe est le suivant :
3.1 ACTIVITÉ ET FAITS MARQUANTS
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
RCS 605 520 584
100% 48%
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
RESTAURATION
RCS 301 350 161
SOCIÉTÉ DES REMONTÉES MÉCANIQUES
LES HOUCHES – SAINT GERVAIS
RCS 607 020 336
Les états financiers présentés ci-après s’inscrivent dans le cadre de cette structure.
3.1.2. Filiales et participations
Les filiales et participations sont présentées lors de l’exposé sur l’activité de la société.
Le tableau des filiales et participations est annexé aux comptes annuels.
Société contrôlée :
La société-mère contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce, la société suivante :
COMPAGNIE DU MONT-BLANC RESTAURATION
En abrégé : CMB RESTAURATION
Siège social : 35, place de la Mer de Glace – 74400 CHAMONIX
Société à responsabilité limitée unipersonnelle au capital de 1.200.000 €uros
R.C.S. de Bonneville : B 301 350 161 (74 B 63)
Objet : Exploitation de restaurants, boutiques et activité hôtelière.
Nombre de titres détenus : 78.405 parts sociales sur 78.405 parts composant le capital social
Pourcentage du capital détenu : 100 %
Valeur comptable des titres détenus : 1.632 K€
Participation mise en équivalence :
La société-mère détient une participation dans la société suivante :
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SOCIÉTÉ DES REMONTÉES MÉCANIQUES LES HOUCHES – SAINT GERVAIS
En abrégé : LH-SG
Siège social : Le Fouilly – 74310 LES HOUCHES
Société anonyme au capital de 1.902.690 €uros
R.C.S. de Bonneville : B 607 020 336 (70 B 33)
Objet : Exploitation de remontées mécaniques.
Nombre de titres détenus : 1 050 actions (dont 3 prêtées à Messieurs Jean-Marc SIMON, Jean-Claude
BURNET et Jean-Luc PALLUD, administrateurs LH-SG) sur 2 187 actions composant le capital social
Pourcentage du capital détenu : 48,01 %
Valeur comptable des titres détenus : 2.055 K€

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3.1.3. Faits marquants de l’exercice par société
Les principaux événements survenus au cours de l’exercice dans les sociétés du groupe sont les suivants :
Compagnie du Mont-Blanc SA
Cessions d’éléments d’actif
La société a poursuivi son programme de cessions d’éléments d’actif.
La principale cession a concerné le lot 2 (Résidence de tourisme) du lotissement de l’Aiguille du Midi qui a
été vendu le 31 mai 2007 à la société MGM pour un montant de 8.000 K€ HT.
Le paiement du prix de 9.568 K€ TTC a été étalé par convention entre les parties en trois échéances de
règlement 1.668 K€ mi-juin 2007, 3.950 K€ mi-septembre 2007 et 3.950 K€ mi-janvier 2008. Ce règlement
différé explique la forte hausse du poste Autres créances à l’actif du bilan.
Versement ponctuel à un fonds d’assurance Indemnités de Fin de Carrière
La Société a souhaité externaliser la plus grosse partie des engagements en matière de départ en retraite contractés
à l’égard de son personnel en versant une somme de 1.500 K€ à un fonds d’assurance Indemnités de Fin
de Carrière, inscrit sur son compte ouvert depuis plusieurs années auprès de la CNP Assurances. Le montant
versé a permis de réduire la provision pour Indemnités de Départ en Retraite du Groupe au 31 mai 2007 à due
concurrence.
Couvertures de taux d’intérêt
La Société a souhaité, en période de hausse des taux d’intérêt, réduire davantage son exposition au risque de
taux d’intérêt, en souscrivant le 1er mars 2007 quatre nouveaux contrats de couverture :
SWAP Euribor 3 Mois contre Taux Fixe 4,16 %, Nominal de 5.000.000 € in fine, durée 5ans,
SWAP (CAP/FLOOR) T4M contre Taux Fixe 4,12 %, Nominal de 5.000.000 € in fine, durée 5 ans,
CAP Euribor 3 Mois à 4,50 %, Nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, prime versée de
16.000€.
CAP TAM à 4,50 %, Nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, prime versée de 16.000 €
Prise de participation majoritaire dans la Société Agro-Touristique Trient-Finhaut
A la suite d’une augmentation de capital en numéraire à laquelle elle a largement souscrit, Compagnie du
Mont-Blanc est devenue majoritaire dans la Société Agro-Touristique de Trient-Finhaut, société de droit
suisse, dont elle détient désormais 54 % du capital.
Compagnie du Mont-Blanc Restauration
La Société a poursuivi son activité. La location gérance de la Buvette des Chosalets s’est achevée.
Société des Remontées Mécaniques Les Houches - Saint Gervais
La société a procédé au renouvellement de la télécabine Les Houches – Prarion.
Dans le cadre de l’appel d’offres de la commune de Saint-Gervais pour la DSP de la concession de Prarion
– Prarion Les Bernards, la candidature de LH-SG n’a pas été retenue. Les installations de la concession
(télésiège du Crozat) ont été restituées à la Commune le 30 juin 2007.
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3.2 ANALYSE DES RÉSULTATS DE L’EXERCICE 2006/2007
La Compagnie du Mont-Blanc présente des comptes consolidés conformes aux normes IFRS.
Les comptes consolidés de la Compagnie du Mont-Blanc intègrent globalement la filiale de restauration
(Compagnie du Mont-Blanc Restauration) et mettent en équivalence les titres de participation LH-SG
détenus.
3.2.1. Activité et résultat de l’exercice des sociétés intégrées globalement
Société mère Compagnie du Mont-Blanc SA - Remontées mécaniques
Activité de l’été 2006
La destination montagne en été est en recul tendanciel.
Le remplissage de la station ne constitue qu’une partie du gisement de clientèle contrairement à l’hiver. Cette
clientèle de séjour a d’ailleurs contribué à la forte progression des produits communs (multipass).
L’essentiel de la fréquentation estivale est réalisée par une clientèle d’excursionnistes, de particuliers en
vacances dans la région très sensibles à la météo ou de professionnels de passage (Tour Opérateurs, Agence
de Voyage, autocaristes…).
Les principales tendances enregistrées au cours de l’été ont été :
un démarrage tardif de la saison au 15 juillet,
un raccourcissement des séjours,
une baisse des consommations,
une fréquentation opportuniste et de dernière minute,
une baisse de la clientèle française compensée partiellement par un retour de la clientèle asiatique à
Chamonix et de nouveaux marchés (Inde),
dont les répercutions sur les recettes ont été accentuées par des conditions météorologiques pluvieuses durant
la première quinzaine d’août.
L’été 2006 a en effet présenté une activité très contrastée où aux conditions météorologiques caniculaires
des mois de juin et juillet ont succédé deux semaines de pluies qui ont fortement nuit à la fréquentation,
en particulier de la clientèle excursionniste, durant la première quinzaine d’août qui constitue le cœur de la
saison estivale.
Au mois de juin, le Tramway du Mont-Blanc a été contraint à la fermeture pour remédier à une dégradation
accélérée et imprévue de la voie entre Saint-Gervais et le Col de Vosaz apparue en fin d’hiver.
Le chiffre d’affaires estival d’un montant de 17.105 K€ est toutefois en progression de 1,25 % par rapport
à l’exercice précédent (16.893 K€) grâce à une belle arrière saison et un automne particulièrement ensoleillé
dont ont pu profiter les sites du Montenvers et de l’Aiguille du Midi pour réaliser des recettes record pour
cette période de l’année.
Activité de l’hiver 2006/2007
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Le bel automne 2006 a produit de faibles précipitations et des températures élevées peu propices à la production
de neige de culture (production réduite à deux fenêtres favorables de deux jours chacune en novembre et décembre
2006). Le rafraîchissement des températures fin décembre a été suivi d’un fort redoux en janvier.
Dans ce contexte, les ouvertures des domaines skiables de la Compagnie du Mont-Blanc ont été tardives et
partielles provoquant des reports d’embauches du personnel saisonnier jusqu’au 3 janvier 2007.
L’enneigement a été insuffisant dans la vallée de Chamonix en dessous de 2000 mètres jusqu’à mi-janvier
2007. En revanche, les conditions d’enneigement étaient globalement bonnes au dessus de 2000 mètres et
excellentes au-delà de 2500 mètres.

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La conjoncture climatique a eu des effets néfastes pour les stations de basse et moyenne altitude qui sortaient
de deux exercices particulièrement propices à leur activité. La situation parfois alarmante de certaines stations
de sport d’hiver a reçu un écho médiatique important sur fond de réchauffement climatique, avec sans
doute des répercutions sur la fréquentation touristique de l’ensemble de la profession, quand bien même les
domaines skiables de haute altitude comme Chamonix pouvaient offrir une surface et une qualité de glisse
tout à fait satisfaisantes.
En revanche, les conditions d’enneigement médiocres en-dessous de 2.000 mètres ont favorisé nos domaines
skiables de haute altitude et particulièrement certains sites (Aiguille du midi, Grands Montets, Mer de
glace). Le scénario météo de l’hiver 2007 a donc été favorable en dépit d’un début de saison difficile.
L’effet de l’augmentation de la fréquentation sur les recettes a été fortement amplifié par le lancement de la
nouvelle gamme de produits Mont-Blanc Unlimited et Chamonix Le Pass qui a permis de gagner 7 points
de rendement tarifaire pour l’activité ski.
Le chiffre d’affaires hivernal est donc en forte progression de + 11,03 % à 30.521 K€ contre 27.490 K€
l’exercice précédent qui lui était particulièrement médiocre.
Les charges d’exploitation s’élèvent à 46.718 K€ contre 44.756 K€ pour l’exercice précédent.
Elles sont essentiellement constituées :
d’achats, autres achats et charges externes pour 11.090 K€ contre 10.435 K€ l’exercice précédent avec
deux incidences de sens contraire sur le poste assurances, soit une baisse de 1 M€ des primes d’assurances
pertes d’exploitation et bris de machine obtenue par l’adhésion au contrat d’assurance groupe négocié par
la Compagnie des Alpes et un versement ponctuel au fonds d’assurance destiné à couvrir les indemnités
de fin de carrière pour un montant de 1,5 M€.
d’impôts et taxes pour 5.083 K€ contre 5.200 K€ l’exercice précédent grâce à une baisse de la taxe
professionnelle de l’année civile 2007 (plafonnement intégral de la taxe à 3,5 % de la valeur ajoutée de
la société).
de frais de personnel pour 19.048 K€ contre 19.043 K€ l’exercice précédent, stabilisés notamment par
des économies réalisées grâce aux reports d’embauche des saisonniers d’hiver.
de dotations aux amortissements et provisions pour 10.812 K€ contre 9.499 K€ l’exercice précédent,
l’augmentation étant essentiellement imputable à la hausse des dotations aux provisions pour gros entretiens
de 1 M€.
Le résultat d’exploitation s’élève à 5.844 K€ ; il représente 11,4 % du chiffre d’affaires hors taxes.
Le résultat financier s’élève à - 2.282 K€, correspondant essentiellement aux intérêts des emprunts contractés
par la société.
Après comptabilisation du résultat exceptionnel (+ 5.526 K€) provenant principalement de la plus-value de
cession du lot 2 de résidence hôtelière du lotissement de l’Aiguille du Midi, de la participation des salariés
(494 K€) et de l’impôt sur les sociétés (2.744 K€), le résultat net s’élève à 5.731 K€ contre 2.936 K€ pour
l’exercice précédent.
Filiale – Compagnie du Mont-Blanc Restauration
Le surcroît de fréquentation des remontées mécaniques associé à la douceur des températures hivernales qui a
incité à la fréquentation des terrasses et par là même à la consommation de boissons, ainsi qu’une progression
notable des ventes de souvenirs au cours de l’été, ont généré une augmentation de 10,27 % du chiffres
d’affaires qui s’élève à 8.987 K€, contre 8.150 K€ l’exercice précédent.
Les charges d’exploitation sont globalement bien tenues avec une progression de 2,7 % à 8.169 K€ contre
7.952 K€ l’exercice précédent grâce à des économies sur les achats induites par les retards d’ouverture des
domaines skiables et sur les primes d’assurance suite à l’adhésion au contrat groupe CDA.
En dépit des reports d’embauche de personnels saisonniers de début de saison d’hiver, le poste de charges
de personnel progresse de 4,8 % par rapport à l’exercice précédent suite à la mise en œuvre transitoire de
nouveautés de la convention collective de l’hôtellerie restauration, avec notamment une sixième semaine de
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congés payés.
Dans ces conditions, l’EBE progresse fortement à 918 K€ contre 300 K€ l’exercice précédent.
Après dotations aux amortissements et provisions, la progression de l’EBE se répercute au niveau du résultat
d’exploitation qui s’élève à + 519 K€ contre – 90 K€ l’exercice précédent.
Après comptabilisation du résultat financier (+18 K€) et du résultat exceptionnel (+3 K€), de la participation
des salariés (73 K€) et de l’impôt sur les sociétés (182 K€), le résultat net se traduit par un bénéfice de
+278K€ contre une perte de -59 K€ l’exercice précédent.
3.2.2 Activité et résultat de la société mise en équivalence
Société des Remontées Mécaniques Les Houches – Saint Gervais (LH-SG)
La conjoncture climatique de l’hiver 2006-2007 a eu des effets néfastes pour les stations de basse et moyenne
altitude qui sortaient de deux exercices particulièrement propices à leur activité.
Toutefois, LH-SG a pu bénéficier de l’inauguration de la nouvelle télécabine Les Houches-Prarion pour
capter une part plus importante de clientèle, augmenter la valeur des passages à la télécabine et accroître
ainsi sa part dans la répartition des recettes du domaine skiable des Houches – Saint Gervais. Les recettes du
domaine étaient en recul d’environ 18 % après deux années de hausse d’environ 8 % par an. LH-SG parvient
ainsi, même privée de chiffre d’affaires estival, à maintenir son CAHT au-delà de 2,1 M€ avec un léger recul
de 1,15 % par rapport au CAHT de l’année précédente.
Les charges d’intérêt et d’amortissements induites par la mise en service de la nouvelle télécabine pèsent sur
les comptes de l’exercice et grèvent la forte capacité bénéficiaire enregistrée sur les deux derniers exercices.
LH-SG affiche ainsi un résultat net social à l’équilibre au 31 mai 2007 de +37 K€ au lieu de + 492 K€
l’exercice précédent.
La contribution au résultat consolidé s’élève toutefois à +106 K€ contre +239 K€ l’exercice précédent, après
retraitement des dotations aux amortissements dérogatoires et des opérations de couverture de taux d’intérêt
selon les normes IFRS.
Chiffres clés de LH-SG SA (exercice clos le 31 mai 2007) :
Total Bilan : 15.163 K€
Chiffre d’affaires HT : 2 142 K€
Résultat d’exploitation : 365 K€
Résultat Financier : - 235 K€
Résultat Net : 37 K€
Effectif moyen : 11 personnes
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3.3. RÉSULTAT CONSOLIDÉ
3.3.1. Changement de méthodes de présentation et de calcul
Les principales méthodes comptables appliquées lors de la préparation des états financiers consolidés sont
exposées en annexe. Elles sont identiques à celles appliquées par le Groupe pour ses états financiers consolidés
publiés dans le rapport annuel de l’exercice 2005-2006 à l’exception :
de la présentation des écarts d’acquisition des sociétés mises en équivalence qui sont dorénavant présentés
sur la ligne « participation dans les entreprises associées ». L’impact de ce changement de classification
par rapport aux états financiers publiés au 31 mai 2006 s’élève à 361 K€ pour les exercices 2005 et
2006.
de la présentation des titres non consolidés qui sont dorénavant présentés sur la ligne « autres actifs
financiers non courants » dans la mesure où ils ne sont pas disponibles en vue d’une vente immédiate et
que la direction n’a engagé aucun plan de vente de l’actif. L’impact de ce changement de classification
par rapport aux états financiers publiés au 31 mai 2006 s’élève à 620 K€ pour l’exercice 2006 et 601 K€
pour l’exercice 2005.
de la présentation des résultats de cession des actifs immobilisés non nécessaires à l’exploitation courantes,
antérieurement positionnés sur la ligne « autres produits liés à l’exploitation », qui sont dorénavant
présentés sur la ligne « résultats sur cessions » afin d’améliorer la lecture de l’Excédent brut opérationnel.
L’impact de ce changement de classification par rapport aux états financiers publiés au 31 mai 2006
s’élève à 2.423 K€ pour l’exercice 2006 et à 1.180 K€ pour l’exercice 2005.
du changement de mode de comptabilisation des écarts actuariels, dorénavant imputés sur les capitaux
propres alors qu’ils étaient antérieurement imputés sur le résultat. Le groupe a choisi d’appliquer
l’amendement de la norme IAS 19 “Gains et pertes actuariels, régimes groupes et informations à
fournir” qui permet de comptabiliser les écarts actuariels directement en capitaux propres, dans l’état
des profits et pertes comptabilisés dans l’exercice. Ce changement de méthode est notamment justifié
par une meilleure appréhension de la volatilité des hypothèses actuarielles. L’impact de ce changement
de méthode comptable par rapport au résultat figurant dans les états financiers publiés au 31 mai 2006
est de - 257 K€ avant impôt pour l’exercice 2006 et de - 623 K€ avant impôt pour l’exercice 2005.
3.3.2. Le chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 57.592 K€ contre 53.469 K€ l’exercice précédent.
Les contributions respectives des différentes sociétés au chiffre d’affaires consolidé sont les suivantes :
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
(Activité de remontées mécaniques)
COMPAGNIE DU MONT-BLANC RESTAURATION
(Activité de restauration)
Contribution au
chiffre d’affaires
consolidé
(En K€)
49.321
8.271
Part du
chiffre
d’affaires
H.T. (*)
85,64 %
14,36 %
SOCIÉTÉ DES REMONTÉES MÉCANIQUES
LES HOUCHES - SAINT GERVAIS (LH-SG)
(Activité de remontées mécaniques)
Mise en équivalence.
n.a.
n.a.
TOTAL 57.592 100 %
(*) Les parts des sociétés dans la contribution au chiffre d’affaires sont similaires à celles de l’exercice précédent.
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3.3.3. L’excédent brut opérationnel
L’Excédent Brut Opérationnel est un agrégat clé de mesure de gestion. Il comprend l’ensemble des produits
et charges d’exploitation, avant prise en compte des amortissements et provisions pour dépréciations, du
coût de l’endettement et de la charge d’impôt.
L’EBO de l’exercice 2007 est de 17.323 contre 12.476 K€ en 2006, soit une progression de 4,8 M€ qui
s’explique principalement par :
une progression du chiffre d’affaires pour 4,1 M€,
une économie des charges d’assurances de 1,1 M€ sur les primes d’assurances bris de machine et perte
d’exploitation obtenue grâce à l’adhésion au contrat groupe Compagnie des Alpes.
une hausse des charges de personnel de 0,3 M€ provenant principalement de la différence entre :
- un versement ponctuel de 1,5 M€ à un fonds d’assurance Indemnités Fin de Carrière (IFC)
destiné à couvrir une large part de l’engagement en matière de départ en retraite compensée par
une reprise de provision pour indemnité de départ en retraite (PIDR) de même montant,
- une dotation à cette même PIDR plus faible que l’exercice précédent de 0,4 M€,
- la hausse de la participation des salariés de 0,4M€,
- le déclenchement du contrat d’intéressement des salariés pour 0,3 M€.
3.3.4. Le résultat opérationnel
Le Résultat Opérationnel (RO) comprend essentiellement l’EBO diminué des dotations nettes aux
amortissements, dépréciations et provisions, et complété du Résultat des cessions d’actifs non nécessaires à
l’exploitation.
Le RO de l’exercice s’élève à 13.692 K€ contre 5.704 K€ l’exercice précédent, soit une progression de 8 M€
qui s’explique principalement par :
la hausse de l’EBO de 4,8 M€,
la baisse des dotations aux provisions de 0,5 M€,
la hausse des résultats sur cessions d’actifs de 3,6 M€ (cession du Lot 2 du lotissement de l’Aiguille du
Midi en 2007, cession des murs du Casino en 2006).
3.3.5. Résultat net part du Groupe
Le résultat net part du groupe s’élève à 7.765 K€ contre 2.925 K€ l’exercice précédent, soit une augmentation
de 4,8 M€, principalement liée à la progression du RO de 8 M€, compensée en partie par la hausse des frais
financiers de 0,4 M€ (hausse des intérêts d’emprunts à taux variable en période de hausse des taux), de
l’impôt sur les sociétés généré par le surcroît de résultat pour 2,5 M€, et enfin de la baisse de la quote-part
de résultat de la société LH-SG mise en équivalence de 0,1 M€.
3.3.6. Flux financiers
La Capacité d’Autofinancement après coût de l’endettement est de 10.181 K€ en 2007 alors qu’elle était
de 10.591 K€ en 2006 en cohérence avec l’évolution de l’EBO corrigée de la variation de la provision
d’indemnités de départ en retraite et de l’IS.
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Les investissements de l’exercice s’élèvent à 12.206 K€, dont notamment :
Site
Investissement
Montant
(en K€)
Grands-Montets
Freestyle Park
Câble porteur téléphérique Argentière-Lognan
Engins de damage
193
220
295
Tour/Vallorcine
Travaux de pistes - VTT/Remodelages
Engins de damage
Véhicules utilitaires (4x4 - motoneige)
45
233
28
Pistes/enneigement/déclenchement avalanches
233
Brévent
Engins de damage
293
Acomptes projet TC8 Plan-Praz
331
TSD6 Cornu
3 744
Flégère
Pistes/enneigement/déclenchement avalanches
Sécurisation du câble de tension porteur
Aménagement ex-gare du TSF INDEX
132
110
196
Aiguille du Midi
Déplacement benne de service CHAMONIX – PLAN
Locaux du personnel – atelier
Projet restructuration gare Chamonix/Lotissement
342
237
111
Montenvers
Galerie des cristaux
Gare de départ CHAMONIX-MONTENVERS & bureaux sur atelier
Rénovation moteurs automotrices
74
2 199
152
TMB
Remise en état voies & infrastructures
546
Rénovation moteurs automotrices
149
Investissements
communs ou siège
Signalétique globale sites
Matériels ventes clients (Caisses internet - Bornes)
Logiciels-modules ventes en ligne - migration des caisses version 7
Badges
158
91
200
175
Divers Autres investissements courants 1 933
Restauration Divers matériels-équipements-mobiliers 227
Des actifs ont été cédés pour 8.366 K€, générant une plus-value de 6.054 K€. Il s’agit essentiellement du lot
n° 2 du lotissement de l’Aiguille du Midi.
Compte tenu d’une distribution de dividendes de 2.527 K€ et d’une augmentation des dettes financières
de 7.152 K€, la trésorerie nette à la clôture de l’exercice s’élève à 15.206 K€ en progression sur l’exercice de
5.031 K€.
3.3.7. Évènements importants survenus entre la date de clôture et la date d’établissement du présent
rapport
A notre connaissance, aucun évènement n’est à signaler.
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4. PERSPECTIVES D’AVENIR
4.1. SITUATION DE LA SOCIÉTÉ ET DU GROUPE
À LA DATE DU PRÉSENT RAPPORT
4.1.1. Activité de l’exercice 2007-2008
Les recettes TTC des remontées mécaniques au 24 août 2007 sont en recul de 5 % par rapport à l’été
précédent déjà médiocre (première quinzaine d’août 2006 très pluvieuse après des mois de juin et juillet
caniculaires) et sont en retrait de - 9 % par rapport au budget. Ceci s’explique par :
- un été « pourri », le plus pluvieux en France depuis 30 ans et le plus frais depuis 50 ans, sauf sur la
Côte d’Azur, et où la réactivité grandissante de la clientèle touristique aux conditions météorologiques s’est
largement exercée.
- la fermeture au mois de juin 2007 du Tramway du Mont-Blanc, rendue nécessaire pour réparer la voie
ravinée par le violent orage qui a frappé la commune de Saint Gervais.
- la nouvelle fermeture partielle du TMB du 21 juillet au 7 août suite à un important éboulement de rocher
sur la voie entre les deux derniers tunnels.
- la fermeture de la Grotte de Glace sur le site du Montenvers en début de saison d’été pour permettre la
réalisation d’opérations de sécurisation du site rendues nécessaires suite à l’accident mortel dont a été victime
un des salariés de la Grotte, écrasé par la chute d’un rocher.
4.2. PERSPECTIVES ET ORIENTATIONS STRATÉGIQUES
4.2.1. Programme d’investissement
Le secteur des remontées mécaniques est fortement capitalistique. Les investissements sont lourds et coûteux
mais indispensables pour maintenir l’attractivité des sites.
4.2.1.1 Remontées mécaniques
La Compagnie du Mont-Blanc a mis en service un nouveau télésiège débrayable au Col Cornu, sur le site
du Brévent, en remplacement d’un précédent appareil vétuste. Ce remplacement a été l’occasion d’accroître
le débit de l’appareil, de réduire le temps de parcours et de modifier départ et point d’arrivée, de façon
notamment à aménager une plateforme de transit pour organiser les flux de skieurs au départ du Cornu, de
la Parsa, des Sources et la Piste des Nants. C’est le second investissement d’un programme conséquent sur
le balcon sud de la Vallée de Chamonix, après celui du Télésiège de l’Index, sur le site de la Flégère l’exercice
précédent.
22
Une commande groupée de plus de 17 millions d’euros a ainsi été passée auprès du constructeur POMA afin
de pourvoir au remplacement des télésièges de l’Index et du Cornu et de la télécabine de Planpraz.
Cette commande avait été couplée, auprès du même constructeur, avec celle d’une télécabine de même type
que celle commandée pour Planpraz, destinée à remplacer la télécabine Les Houches-Prarion et dont la mise
en service est effective depuis le début de la saison d’hiver 2006-2007. Ce remplacement a été l’occasion
d’accroître le débit de l’appareil de 900 à 1.800 personnes par heure, de réduire le temps de parcours et
d’avoir une capacité d’accueil de 8 places au lieu de 4 précédemment. En dépit de démêlés juridiques, le
chantier a pu être mené à bien dans les délais prévus. La télécabine d’un montant de 7,3 M€ et les nouvelles
gares d’un montant de 3,5 M€ étaient opérationnelles dès le début de la saison d’hiver.
Les études, demandes administratives et premiers travaux de la nouvelle télécabine Chamonix-Planpraz
progressent pour une mise en service de l’installation fixée au début de la saison d’hiver 2008-2009.
L’importance des travaux programmés en 2008 nécessitera un raccourcissement de la saison d’été pour
permettre le démontage de la télécabine actuelle.

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à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
4.2.1.2 Trains
Les travaux d’agrandissement et de rénovation de la gare de départ du train du Montenvers se sont terminés
avec la pose d’une marquise destinée à abriter les quais et l’aménagement d’un plateau de bureaux au dessus
des ateliers du train du Montenvers.
Les locomotives à vapeur et les voitures voyageurs cédées en 1980 ont été rachetées à un collectionneur
et sont revenues sur le site du Montenvers. Un locotracteur diesel a été repeint aux couleurs d’époque
pour déplacer les voitures qui devraient être restaurées pour 2008 de façon à animer les manifestations du
Centenaire du train du Montenvers.
La voie centenaire du Tramway du Mont-Blanc (TMB) doit, en raison de l’accélération de la dégradation
de son état, être rénovée. Les travaux nécessaires à sa rénovation et à son prolongement de 300 mètres
jusqu’au Nid d’Aigle pour disposer d’une arrivée sur un secteur plat et plus adapté, sont estimés à 8,2 M€.
La Compagnie du Mont-Blanc en finance 3,8 M€ sur 12 ans, durée prévue des travaux. Le concédant du
TMB, le département de la Haute-Savoie en finance 3,2 M€ sous forme de subventions, correspondant au
reversement des redevances qu’il perçoit sur les trains exploités par la Compagnie du Mont-Blanc. Enfin, la
commune d’implantation de la voie, Saint-Gervais, doit servir une subvention annuelle égale aux recettes de
la taxe Loi Montagne que lui verse le TMB. La première tranche de travaux de remise en état de la voie du
TMB a été réalisée à l’automne 2006.
4.2.1.3 Lotissement de l’Aiguille du Midi : Rénovation de la gare de départ de l’Aiguille du Midi et
aménagement de ses abords
Le projet en cours de réaménagement des abords de la gare de départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi a
nécessité de lotir l’espace à réaménager. Différents lots ont été distingués : résidence de tourisme, logements
permanents, hôtel et gare du téléphérique.
La Compagnie du Mont-Blanc, pour obtenir la maîtrise foncière du site, a procédé à des acquisitions
complémentaires, évacué son atelier et déplacé la gare de départ du téléphérique de service sur le parking du
Grépon, de l’autre côté de la route Blanche.
Après la vente du lot de résidence de tourisme à la société MGM pour 8,0 M€, elle a reçu les engagements
d’achat du lot logements par une société de logements sociaux pour 0,4 M€ et du lot hôtel par le groupe
Pierre et Vacances pour 2,3 M€ en vue de la construction d’un hôtel Latitudes.
L’enceinte de la nouvelle gare de départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi hébergera, outre les structures
d’accueil du public et les locaux nécessaires à l’exploitation, un espace brasserie et boutique souvenirs. La
société Rossignol souhaite également disposer d’un espace limitrophe de la gare de départ pour y édifier un
show room de 200 m².
La Compagnie du Mont-Blanc commencera ses travaux de rénovation de la gare de départ à l’automne 2007
tandis que le groupe MGM prévoit de démarrer les travaux de la Résidence de tourisme au printemps 2008.
Le vaste chantier du lotissement durera deux ans.
4.2.1.4 Enneigement de culture
La douceur des températures de l’hiver ont incité la Compagnie du Mont-Blanc à réviser ses projets
d’aménagement et d’enneigement de culture sur les pistes de retour de la Flégère et des Nants au Brévent,
pour réorienter ses efforts sur les pistes assurant la liaison entre Brévent et Flégère (Pistes Lachenal et Evettes).
Les travaux d’aménagement d’une retenue collinaire de 27.000 m3 et d’un équipement en neige de culture
haute pression sont programmés sur le site de la Flégère pour l’une à l’automne 2007 et pour l’autre au cours
de l’été 2008.
23

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
4.2.1.5 Autres projets
Enfin, les études se poursuivent pour déterminer les implantations, les modalités techniques et le phasage
des investissements suivants :
Construction d’un télésiège sur le versant Trient du Col de Balme par la société Agro Touristique Trient-
Finhaut,
Aménagement de l’aile Mont-Blanc au sommet de l’Aiguille du Midi, présentation et accueil des
installations sommitales,
Animation et redynamisation du site du Montenvers grâce à de nouvelles attractions.
4.2.2. Objectifs commerciaux de développement de l’activité
En accompagnement des investissements réalisés ou projetés, la société poursuit plusieurs objectifs
commerciaux :
Augmentation de la fréquentation sur les périodes hautes en favorisant la dynamique des produits d’été
du type « Multipass »,
Augmentation de la fréquentation sur les périodes plus creuses que sont le printemps et l’automne en
adaptant des produits spécifiques et en intensifiant la prospection commerciale,
Développement de la politique prescripteurs, en favorisant la distribution des packages forfait ski +
hébergement par une prospection ciblée sur les grands opérateurs,
Augmentation du taux de fidélisation, sur les clients externes à la vallée et sur les clients résidents
permanents et secondaires de la vallée de Chamonix,
Augmentation du panier moyen, par l’amélioration et l’élargissement constants des prestations et surtout
par le basculement progressif des « forfaits journée » vers les « produits séjour » grâce à la mise en place
depuis l’hiver 2006-2007 d’une nouvelle gamme de forfaits hivernaux « Chamonix Le Pass » et « Mont-
Blanc Unlimited » qui a remplacé l’ancienne gamme « Cham’ski », pour une offre plus lisible par les
clients et plus facilement comparable avec celle des autres stations.
4.2.3. Certification qualité sécurité environnement
La Compagnie du Mont-Blanc, avec les entreprises de remontées mécaniques du groupe Compagnie des
Alpes, s’est engagée dans une démarche Qualité Sécurité Environnement (QSE) qui devrait aboutir en 2008
à la certification suivant les normes 14001 et 18001.
Un projet de management des risques s’est poursuivi durant l’exercice avec l’aide d’un cabinet spécialisé et
doit déboucher sur une démarche d’amélioration continue des pratiques et de la maîtrise des risques.
4.2.4. Préservation de l’équilibre financier
Le management s’est attelé à la mise en œuvre d’un plan d’action dont les effets ont pour une large part été
enregistrés durant l’exercice 2007, visant à conserver au groupe une structure financière saine par :
4.2.4.1. L’amélioration des marges par la réduction des coûts
24
La Société s’est engagée dans un processus de maîtrise et de réduction des coûts d’exploitation par :
une stabilisation des charges de personnel depuis trois exercices et qui doit se poursuivre,
la réalisation d’économies sur ses autres frais d’exploitation (notamment assurances et taxe
professionnelle).
4.2.4.2. La cession d’éléments d’actifs non nécessaires à l’exploitation
La Société poursuit son programme de cession d’éléments d’actifs non nécessaires à l’exploitation du
lotissement réalisé aux abords de la gare de départ de l’Aiguille du Midi pour un montant résiduel de 2,7
millions d’euros (deux lots : logements permanents et hôtel).
Cette opération immobilière permettra accessoirement d’accroître le parc de lits touristiques et hôteliers de
la station de Chamonix.

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4.2.4.3. Un désengagement progressif du métier de restaurateur
Le groupe a décidé de se concentrer sur son cœur de métier que sont les remontées mécaniques. Il avait déjà
procédé à la mise en location gérance de plusieurs des points de vente de restauration. Il poursuivra son
désengagement dans ce sens en confiant la gérance de la plupart de ses points de vente à l’exception de ceux
situés sur le site du Montenvers, à une société constituée à cet effet par les cadres actuels de la SARL CMB
Restauration avec le concours d’investisseurs privés, et ce à compter du 1er décembre 2007.
4.2.4.4. Un développement transfrontalier de l’activité
Par sa prise de participation majoritaire dans la Société Agro-Touristique Trient-Finhaut, Compagnie du
Mont-Blanc montre sa volonté de développer son activité par delà les frontières. Les autres actionnaires de
cette société suisse sont les communes de Trient et Finhaut et la société de transports en commun ferroviaires
et routiers TMR.
La société Agro-Touristique Trient-Finhaut mène actuellement les études et effectue les démarches
administratives nécessaires pour préparer l’implantation de remontées mécaniques et d’un domaine skiable
sécurisé et balisé sur le versant suisse du col de Balme. Un projet de construction d’un télésiège desservant la
combe des Jeurs est en bonne voie et devrait aboutir dans deux ou trois ans.
Par ailleurs, pour intensifier les échanges avec le versant italien du Mont-Blanc, la Compagnie du Mont-
Blanc projette de doubler le débit de la télécabine Panoramique Mont-Blanc.
4.2.4.5. L’aplanissement des différends sur le domaine des Houches
La société LH-SG se trouve confrontée à une situation particulièrement tendue sur le domaine skiable des
Houches-Saint Gervais et de nature à être préjudiciable pour sa clientèle et sa situation financière. Elle espère
parvenir à dégager des solutions garantissant une offre produits attractive et une part équitable des recettes
du domaine.
Non renouvellement de la concession des Bernards :
En 2005, la concession Prarion Les Bernards avait été résiliée par anticipation par la Commune de Saint
Gervais qui l’a remise en appel d’offres conjointement avec la concession du centre du plateau du Prarion,
précédemment exploitée par la SEPP.
A l’issue de l’appel d’offres, la candidature de la Société LH-SG n’a pas été retenue par la Commune de Saint-
Gervais. En conséquence, le 30 juin 2007, LH-SG a été contrainte de restituer au délégant les biens relevant
de la concession de Prarion Les Bernards (télésiège du Crozat et neige de culture).
Deux contentieux ont été engagés par LH-SG à l’encontre de la commune de Saint-Gervais.
Le premier est un « recours pour excès de pouvoir » devant le Tribunal Administratif qui vise le contrat de
concession signé avec la SEPP. Le choix de SEPP par la Commune n’est pas contesté ; SEPP a fait la meilleure
offre en acceptant de prendre des engagements difficilement compatibles avec l’économie de la concession.
Cependant ce contrat comporte de telles contradictions que ces engagements ne sont pas vraiment garantis.
Le recours de LH-SG vise à faire établir un contrat clair et sans ambiguïté.
Le second contentieux est une demande d’indemnités pour la résiliation anticipée, 12 ans avant son échéance
normale, de la concession Prarion Les Bernards dont LH-SG était concessionnaire. Pour un concessionnaire,
la résiliation anticipée décidée par la Commune est l’équivalent d’une expropriation pour un propriétaire : on
ne peut s’y opposer, mais elle doit être équitablement et complètement indemnisée dans tous ses aspects.
La Commune a prévu à ce stade de n’indemniser que la reprise des biens pour un montant de 1 514 K€, à
l’exclusion de tout autre préjudice. LH-SG conteste ce montant qu’elle juge très nettement insuffisant.
25

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Contestation et dénonciation du système de répartition des recettes du domaine :
La puissance et les caractéristiques de la nouvelle télécabine 8 places Les Houches – Prarion mise en service
au début de la saison d’hiver 2006-2007 lui ont permis de bénéficier d’une part plus importante des recettes
communes du domaine des Houches, ce que lui conteste l’autre exploitant du domaine qui aurait voulu
maintenir inchangé le prix du passage de la télécabine. Un contentieux est en cours.
Un autre aléa porte sur le mode de répartition à venir des recettes de la station des Houches. Les sociétés
du groupe SEPP ont en effet dénoncé unilatéralement le système de répartition existant. A l’initiative de
la Commune des Houches, un consultant indépendant fera des propositions pour établir une nouvelle
méthode de répartition.
4.2.5. Dynamisation de la station, promotion de la destination Chamonix et amélioration de la qualité
de service
La Compagnie du Mont-Blanc prend une part active à la dynamisation de la station de Chamonix en
contribuant à fédérer les partenaires économiques de la station, en améliorant la qualité des services offerts
à la clientèle et en soutenant sa promotion à l’international. Le développement du groupe CMB, fort d’une
histoire centenaire et dont l’objectif est d’être l’opérateur majeur des remontées mécaniques du massif du
Mont-Blanc, passe en effet par la réussite de la stratégie globale de la Vallée et la renommée mondiale de la
destination Chamonix.
26

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à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
5. CONSEQUENCES SOCIALES
ET ENVIRONNEMENTALES DE L’ACTIVITÉ
Les dispositions de l’article L. 225-102-1, al.4 du Code du commerce, conduisent à fournir une synthèse des
informations relatives à la prise en compte des conséquences sociales et environnementales de l’activité.
5.1. PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT SOCIAL
Avec un effectif moyen de 475 personnes (dont 236 permanents), le groupe est un employeur local de
premier plan, ce qui lui confère de grandes responsabilités envers ses salariés et le tissu économique de la
vallée de Chamonix. Signalons notamment qu’environ 10 000 heures de formation professionnelle continue
sont prises en charge par la société chaque année.
La Société privilégie à travers la taxe d’apprentissage (0,68 % de la masse salariale) les établissements locaux
de formation ou les écoles hôtelières pour la filiale de restauration.
5.1.1. Principaux Indicateurs sociaux
Effectifs moyens du groupe au cours de l’exercice (en équivalent temps plein):
2005-2006 2006-2007 Variation
Effectifs Moyen Total (CMB + CMBR) 493 475 -18
Effectifs Moyen Hommes 360 341 -19
Effectifs Moyen Femmes 133 134 1
Effectifs Moyen Permanents (CMB + CMBR) 248 236 -12
Effectifs Moyen Permanents Hommes 194 185 -9
Effectifs Moyen Permanents Femmes 54 51 -3
Effectifs Moyen Saisonniers (CMB + CMBR) 245 239 -6
Effectifs Moyen Saisonniers Hommes 166 157 -9
Effectifs Moyen Saisonniers Femmes 79 82 3
Effectifs Moyen Cadres (CMB + CMBR) 49 46 -3
Effectifs Moyen Cadres Hommes 37 36 -1
Effectifs Moyen Cadres Femmes 12 10 -2
Le non renouvellement à l’identique de postes de permanents ayant quitté l’entreprise (départs en retraite et
autres) a permis de diminuer l’effectif permanent. Ces départs ont été en partie compensés par de nouvelles
embauches de salariés saisonniers.
La baisse des effectifs saisonniers s’explique par des reports d’embauches occasionnés par les décalages
d’ouverture ou les ouvertures partielles des domaines skiables en début de saison d’hiver en raison d’un
enneigement insuffisant.
L’effectif moyen du groupe a diminué de 18 salariés (- 3,7 %) par rapport à l’exercice 2005-2006.
27

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Reconduction des contrats saisonniers
La convention collective nationale des téléphériques et engins de remontées mécaniques prévoit que les
saisonniers disposent d’une priorité de réembauche à l’issue de la deuxième saison.
Les taux de reconduction des contrats saisonniers de la SA Compagnie du Mont-Blanc, en été et en hiver
sont les suivants :
été 2006 hiver 2006-07
Taux de reconduction 96% 89%
Le taux de reconduction constaté à la Compagnie du Mont-Blanc est supérieur à celui des domaines skiables
du groupe Compagnie des Alpes qui est de 86 %.
Le turn-over enregistré dans la SARL CMB Restauration est lui beaucoup plus élevé et tient à la nature
même de cette profession. Seul un noyau restreint composé de permanents et de saisonniers correspondant
principalement au personnel d’encadrement est fidèle à l’entreprise.
Pyramides des Ages CMB (en équivalent temps plein)
55+
45-54
35-44
25-34
-25
0 50 100 150 200 250
L’âge moyen des salariés de la Compagnie du Mont-Blanc est de 39 ans.
Pyramide des Âges par ancienneté : permanents CMB
20+
15-19
10-14
5-9
1-4
-1
0 10 20 30 40 50 60
28
L’ancienneté moyenne des salariés permanents est de 12.5 années

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Pyramide des Ages par ancienneté : saisonniers CMB
9+
6-8
3-5
0-2
L’ancienneté moyenne des saisonniers est de 4 années. Une saison d’hiver s’étale sur 120 jours environ et une
saison d’été sur 90 jours environ, soit une ancienneté acquise de 0,33 année pour une saison d’hiver et 0,25
année pour une saison d’été.
Calculée en nombre de saison, l’ancienneté moyenne du personnel saisonnier avoisine celle du personnel
permanent. Le « turn-over » des saisonniers et celui des permanents sont donc assez proches.
5.1.2 L’emploi
Débuts et fin de contrats à la Compagnie du Mont-Blanc :
Entrées
Embauche CDI 4
Embauche CDD (saisonniers, remplacement surcroît d’activité) 663
dont saisonniers & surcroît d’activité 498
dont remplacement 165
Intérimaires 1
Sorties
0 20 40 60 80 100 120
Fin de contrat 603
Démissions 12
Licenciement 3
Autre motif 7
5.1.3 Relations professionnelles et accord collectifs
La qualité des relations sociales dans l’entreprise a permis de mettre en place un certain nombre d’accords
d’entreprise.
Les principaux accords d’entreprise qui ont été signés entre la direction et les délégués syndicaux sont les
suivants :
Libellé de l’accord
Année d’entrée en vigueur
«Médaille du travail» 2006
«Gestion maladie non-professionnelle» 2006
«Prime 13° mois» 2006
«Prime de langues» 2005
«Protection sociale complémentaire - Saisonniers» 2004
«Protection sociale complémentaire - Permanents» 2004
«Intéressement» 2004
«Aménagement du temps de travail» 2004
«Ancienneté» 2003
«Grille de qualification et classification» 2002
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5.1.4 Implication dans le vie locale : une entreprise citoyenne
Par le biais de divers prélèvements, taxes, conventions ou partenariats, le groupe Compagnie du Mont-
Blanc est un important contributeur aux ressources de la collectivité pour l’aménagement, la solidarité, la
promotion de la culture et du sport dans la vallée et le canton.
La responsabilité citoyenne de la Compagnie du Mont-Blanc s’exprime notamment à travers :
la fiscalité (taxe Loi Montagne, taxe Professionnelle, taxe Foncière et taxes départementales et
communales).
les actions en faveur du sport (forfait « ça glisse pour tous », tarifs attractifs pour enfants, les seniors et
pour les professionnels de la montagne). Une convention de partenariat, signée avec le Club des Sports
de Chamonix, soutient en outre les différentes manifestations sportives organisées dans la vallée.
le soutien aux acteurs locaux, au transport urbain et à la culture. La Compagnie du Mont-Blanc participe
au financement aux deux tiers du transport urbain hivernal (1,2 M€ par hiver).
Le groupe subventionne également la Chamoniarde de secours en Montagne (60 K€ par an) en contrepartie
d’actions de formation et de prévention, organisées, pour les unes, au profit du personnel des pistes de la
Compagnie du Mont-Blanc, et pour les autres, au profit des clients.
Son soutien va également à l’office du tourisme de Chamonix, tant pour ses actions en faveur du développement
de la station, que pour ses missions culturelles.
La Compagnie du Mont-Blanc soutient enfin un certain nombre d’associations œuvrant pour la solidarité
et la culture.
5.2. PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT
Les activités du Groupe Compagnie du Mont-Blanc ne présentent pas de risques importants pour
l’environnement. De plus, les entreprises du Groupe partagent les valeurs de respect de l’environnement,
de préservation de la faune et de la flore et de gestion des ressources naturelles dans une perspective de
développement durable.
Dans tous ses choix d’investissements, le Groupe s’efforce de limiter les nuisances tant visuelles que sonores
générées par l’activité.
Pour toute extension de domaine skiable et de site, la loi Montagne impose l’ouverture d’une procédure
UTN (unité touristique nouvelle), qui vise à justifier le bien fondé de l’investissement au regard de questions
économiques et écologiques. Ce dossier est documenté par les communes et soumis à enquête publique.
Les spécificités propres à la vallée de Chamonix (site classé et réserves naturelles) imposent souvent des
notices ou études d’impact, pour tout projet de développement, soumises à l’avis de la commission nationale
des sites et l’accord du Ministère de l’environnement. De même, les travaux sur les bâtiments du groupe sont
régulièrement soumis à l’avis du service d’architecture de la Préfecture.
5.2.1. La consommation d’énergie
- L’électricité
30
L’électricité est la principale source d’énergie consommée par le groupe. La quantité d’énergie électrique
utilisée est plus importante l’hiver que l’été puisque durant cette période l’intégralité du parc des installations
de la Compagnie du Mont-Blanc est en fonctionnement. En effet, l’été, seuls les sites d’excursions et les
remontées mécaniques structurantes des domaines skiables fonctionnent.
La consommation d’électricité au sein du groupe CMB est la suivante :
2005 / 2006 2006 / 2007 Variation
14,7 GWh 17,9 GWh + 3,2 GWh

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
Il est possible de ventiler cette consommation selon quatre secteurs géographiques ; remontées mécaniques,
trains, enneigement de culture, siège CMB.
0,34% 10,25%
89,41%
Les remontées mécaniques consomment l’essentiel de
l’énergie électrique. L’enneigement de culture ne représente
qu’une très faible partie de la consommation globale.
train RM neige+siège
La Compagnie du Mont-Blanc fait appel à deux fournisseurs pour satisfaire ses besoins en électricité :
Électricité de France et Deval (Italie : alimentation du site de l’Aiguille du Midi)
99,32%
EDF
0,68%
Deval
Précisons toutefois, qu’Électricité de France répond à plus
de 99% de la demande. L’énergie fournie par EDF provient
de centrales hydroélectriques (barrages ou conduites
forcées) ou des réacteurs de centrales nucléaires. De ce fait,
l’électricité utilisée par la Compagnie du Mont-Blanc est
faiblement génératrice de gaz à effet de serre.
A titre indicatif, les puissances des moteurs électriques des télésièges sont les suivantes :
Installations
Puissance (KW)
Télésiège pince fixe - 3 places (TSF3) 150 - 200
Télésiège pince fixe - 4 places (TSF4) 200 - 250
Télésiège débrayable - 4 places (TSD4) 450 - 600
Télésiège débrayable - 6 places (TSD6) 500 - 700
- Le carburant
La consommation de fuel s’élève à 508 m3 pour l’exercice 2007. Ce carburant est utilisé sur trois principaux
postes : le fonctionnement des dameuses, des trains et le chauffage des bâtiments, avec la répartition
suivante :
22%
5%
73%
31
Dameuses Bâtiments Trains

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
Le fonctionnement des dameuses représente près de 75% de la consommation totale, soit environ 368m3 de
fuel pour un parc de 24 engins de damages. La consommation moyenne annuelle par appareil est de l’ordre
de 15m3 (Soit 15 000 L).
Le fuel utilisé pour le chauffage domestique représente un peu plus de 20%, sachant que la société chauffe
également ses locaux à l’électricité.
Enfin la part du fuel consommé par les trains (Montenvers et TMB) reste relativement faible puisque la
majorité des automotrices fonctionne à l’énergie électrique. Seuls trois locotracteurs diesel sont utilisés sur
les deux sites pour des opérations d’entretien et de maintenance.
La consommation globale de carburant (essence et gasoil) au sein de la société est estimée à 60.000 litres
(contre environ 80.000 litres l’exercice précédent). Ce volume se ventile en 12.000 litres d’essence et 48.000
litres de gasoil. Ces carburants servent à alimenter tous les véhicules de l’entreprise : engins de damage,
véhicules utilitaires et véhicules de tourisme. La baisse de consommation de gasoil est principalement
imputable au déficit d’enneigement et au report d’ouverture des domaines skiables en début de saison.
- Le gaz
Selon les relevés de facture de Gaz de France, la consommation de gaz naturel de la société s’élève à
189.840 KWh soit 18.984 m3.
Cette valeur est obtenue sur la base de conversion suivante : 1 m3 de gaz naturel permet de générer 10 Wh.
Le gaz naturel est utilisé principalement pour le chauffage et la cuisine des restaurants.
Pour le déclenchement des avalanches, le service des pistes utilise des gaz particuliers comme le propane,
l’azote ou l’oxygène. L’acétylène est plutôt utilisé par les exploitations pour faire des soudures.
5.2.2. La consommation d’eau
Consommation
Eau potable consommée 10 508 m 3
Eaux usées rejetées 10 508 m 3
L’eau utilisée par la société provient de deux sources :
- alimentation par captage ou prélèvement dans le milieu naturel pour la fabrication de la neige de culture
- alimentation par le réseau d’eau potable pour le reste des activités du groupe
Les quantités d’eau consommée pour fabriquer de la neige de culture sur les domaines de Balme et des
Grands-Montets sont les suivantes :
2005 / 2006 2006 / 2007 Variation
168 704 m 3 121 153 m 3 - 47 551 m 3
La baisse de consommation d’eau employée pour la fabrication de neige de culture est imputable aux
conditions de production délicates du début de saison d’hiver.
A titre indicatif, un mètre cube d’eau permet de produire deux mètres cube de neige de culture.
32
Les eaux prélevées dans le milieu naturel sont restituées systématiquement à l’environnement lors de la fonte
des neiges et qu’aucun additif n’est présent dans la neige de culture. Par ailleurs, le réchauffement climatique
a pour conséquence d’accélérer la fonte des glaciers induisant ainsi un déstockage massif d’eau douce. Le fait
de prélever cette eau pour fabriquer de la neige de culture permet de maintenir en haute altitude une quantité
plus importante de neige et de glace.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
5.2.3. Nuisances sonores
L’usage de l’hélicoptère est limité au maximum et permet généralement d’éviter des transports terrestres
éventuellement dommageables pour le site.
La pollution auditive des installations est limitée à Chamonix par le positionnement en amont des stations
motrices, relativement éloignées des habitations.
Les déchets d’altitude font l’objet d’un tri sélectif, tant pour l’activité de restauration que pour les remontées
mécaniques. Les déchets médicaux du service des pistes font l’objet d’un traitement spécifique.
Les huiles de cuisine usagées de l’activité de restauration sont stockées sur site, redescendues par bidons dans
la vallée et traitées par une société spécialisée (Trialp).
5.2.4. Protection de la faune et de la flore
Dans le cadre des récents renouvellements d’installation, le groupe s’efforce, dans la mesure du possible,
d’effacer les traces de l’ancienne installation (massifs en béton, pylônes, câblerie).
Au terme de tous les travaux de création ou de modification de pistes, une action de re-végétalisation est
mise en œuvre à l’aide de produits biologiques et de graines sélectionnées. Le traçage des pistes est réalisé
par l’entreprise elle-même, sous l’autorité d’un Directeur de la société, en veillant au respect du profil du
terrain. A titre indicatif, le coût de ré-engazonnement est évalué à 5 centimes d’euros le mètre carré.
Pratiquement tout le réseau électrique EDF ou privé sur les sites a fait l’objet d’enfouissement.
Sur les plans de piste et sur le terrain, les zones d’hivernage des animaux sont matérialisées et dans les
zones sensibles, les remontées mécaniques sont balisées par un système adapté aux oiseaux (tétras et
logopèdes).
Le groupe favorise la connaissance et le respect de la faune et de la flore alpine. Ex. : musées (cristaux,
faune alpine) et sentiers à thème du site du Montenvers.
Le groupe appuie les efforts de reconquête des espaces pastoraux et participe au financement de
programmes de défrichement menés conjointement avec les sociétés de consorts propriétaires des
alpages (« les montagnes »), en faisant paître des moutons rustiques et des chèvres sur des zones d’alpage
menacées de reboisement et de déprise agricole.
33

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
6. GESTION DES RISQUES
6.1. SÉCURITÉ DES PERSONNES ET DES BIENS
La sécurité du public, des membres du personnel des sociétés du groupe et des installations est inscrite parmi
les valeurs fondamentales du groupe Compagnie du Mont-Blanc.
La Compagnie du Mont-Blanc est certifiée ISO 9001 pour ses processus de maintenance des remontées
mécaniques en vue de satisfaire aux exigences les plus strictes en matière d’obligations de sécurité, tout en
maîtrisant les coûts de ces processus. Une démarche de certification Qualité Sécurité Environnement ISO
14001 et 18001 a également été lancée.
Après avoir procédé à un inventaire des risques, la Compagnie du Mont-Blanc a élaboré une cartographie des
risques relatifs à ses différents processus, et entend vérifier, à travers une démarche pragmatique et continue,
que les risques critiques sont correctement appréhendés et couverts par des dispositifs de contrôle interne et/
ou les assurances souscrites.
Conformément aux obligations réglementaires, un Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de
Travail-CHSCT (un comité par domaine skiable et un comité pour le pôle trains) a réalisé l’inventaire des
risques, en collaboration avec la médecine du travail. Le résultat de ce recensement a débouché sur un plan
d’action annuel par site visant à limiter le risque concerné, au travers d’investissements adaptés et/ou de
modes opératoires redéfinis.
Les mesures relatives à la sécurité sur les pistes de ski font l’objet d’un suivi et d’une évaluation permanente de
leur efficacité (procédures de sécurité, signalétique, moyens de protection des zones à risque, sensibilisation
des personnels, relation avec les collectivités locales). Les domaines skiables sont soumis, en la matière, aux
pouvoirs de police des maires des communes concernées. La délégation des pouvoirs du maire fait l’objet de
dispositions spécifiques quant aux moyens et aux responsabilités délégués.
Risques environnementaux :
Les activités du Groupe ne génèrent aucun type de rejet dans l’air, l’eau et le sol susceptible de nuire gravement
à l’environnement. Les mesures prises pour limiter les atteintes au milieu naturel sont indiquées dans le
chapitre précédent.
Les sociétés du Groupe n’ont fait l’objet d’aucune condamnation et n’ont eu à verser aucune indemnité au
titre des réglementations liées à l’environnement au cours de l’exercice écoulé. Aucune provision n’a du être
constituée au titre des risques liés à l’environnement.
Risques météorologiques :
Les principaux risques liés aux conditions météorologiques sont pour les domaines skiables :
le défaut d’enneigement durable
les tempêtes et les vents violents
les avalanches
34
Les sociétés de remontées mécaniques préviennent ou se prémunissent contre les risques d’avalanches en :
aménageant et balisant les pistes en dehors des zones à risques,
installant des paravalanches et des ouvrages de protections des infrastructures,
limitant l’accès aux pistes et aux sites en cas de danger,
procédant à des déclenchements préventifs d’avalanches chaque fois que l’état du manteau neigeux
le nécessite grâce à divers procédés techniques (gazex, catex, jet d’explosif depuis le sol ou par
hélicoptère…),
formant leur personnel, en développant l’information du public sur ces risques.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
Il convient enfin de souligner qu’un tiers de l’activité du groupe est réalisé en été et n’est donc pas soumis
aux aléas climatiques hivernaux.
Risques de marché (liquidité, taux d’intérêts, change) :
Risque de liquidité
Au 31 mai 2007, l’endettement du groupe auprès des établissements financiers s’établit à 65.373 K€ contre
58.221 K€ l’exercice précédent, réparti comme suit par échéance :
En K€ Total Moins d’1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Emprunts à taux fixe 471 265 206 0
Emprunts à taux variable 64.902 7.992 24.518 32.392
L’endettement à taux variable est couvert contre le risque de taux d’intérêt à hauteur de 37.444 K€ au 31 mai
2007.
A la clôture, le groupe a mobilisé la totalité des lignes de crédit disponibles. Les concours bancaires courants
non utilisés s’élèvent à 7.974 K€. La trésorerie active du groupe à la clôture s’élève à 15.257 K€ et à cette date
il n’a pas été fait appel aux concours bancaires courants.
Au cours de l’exercice, la Société a restructuré sa dette en contractant pour 42.503 K€ d’emprunts nouveaux
pour permettre le regroupement de lignes d’ouverture de crédit en comptes amortissables anciennes pour
29.003 K€ remboursées par anticipation, et par recours à 13.500 K€ d’emprunts nouveaux, le tout sous
forme d’ouvertures de crédit en compte amortissables sur une durée de 12 à 15 ans.
Des clauses d’exigibilité anticipée existent dans certains contrats de financement en cas de non respect de
ratios financiers (covenants). Toutes les clauses sont respectées au 31 mai 2007.
• Risque de taux d’intérêt et de change
L’utilisation d’instruments financiers par la Compagnie du Mont-Blanc a pour objectif de gérer les taux
d’intérêt dans le cadre de l’activité du groupe. Le Groupe n’a donc pas vocation à gérer ses risques de
marché de façon spéculative mais s’attache plutôt à garantir des ressources disponibles maximum et un coût
minimum.
La stratégie de couverture adoptée par le Groupe dans un contexte de taux d’intérêt bas, a longtemps privilégié
la mise en place de couverture fixant des taux au pire à court et moyen terme. La récente hausse des taux
d’intérêt l’a également incité à échanger des taux variables contre des taux fixes sur un horizon moyen terme
pour un montant nominal de 10.000 K€.
Au 31 mai 2007, 37.444 K€ étaient couverts par des instruments de couverture de taux d’intérêts composés
de garantie de taux au pire (CAP) éventuellement associés à des taux planchers (FLOOR) et/ou d’échange
de taux (swaps de taux fixes ou variables capés), visant à plafonner le montant d’intérêts à payer en cas de
hausse des taux.
L’exposition au risque de taux d’intérêt, en pourcentage de la dette financière au 31 mai 2007 (endettement
à taux variable non couvert), ressort donc à 42,0 % contre 66,1 % l’exercice précédent, sachant que la
trésorerie active représente pour sa part 23,5 % de la dette financière à taux variable.
35
Enfin, le Groupe n’a pas recours à des couvertures de change, le produit des ventes étant réalisé dans la même
devise - l’euro - que celle dans laquelle est réglée la plus grande partie des charges d’exploitation.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
Risque de crédit-client
Compte tenu de la structure des ventes qui consistent essentiellement en recettes de billetterie des sociétés de
remontées mécaniques et en prestations de restauration payées comptant par une clientèle de particuliers, le
Groupe est peu exposé au risque de crédit-client. Seule une frange de clientèle professionnelle, tour opérateurs
et agents de voyage principalement, est porteuse d’un risque et fait donc l’objet d’un suivi de ses conditions
de crédit et de son en-cours, particulièrement attentif.
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à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
7. INFORMATIONS JURIDIQUES
7.1. MODALITÉ D’EXERCICE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
Conformément à l’article R. 225-102 du Code du commerce, il est précisé ici que le Conseil d’administration
a procédé au choix de l’une des deux modalités d’exercice de la Direction Générale prévues à l’article
L 225-51-1 du Code de commerce.
Le Conseil a décidé d’opter pour la dissociation des fonctions de Président du Conseil d’Administration et de
Directeur Général. En conséquence Monsieur François BIDAUT a été nommé Directeur Général et assume
sous sa responsabilité la Direction Générale de la Société.
En application de la délibération du Conseil d’Administration du 28 novembre 2006, cette décision a été
prise pour une durée six (6) ans.
Sauf modification du mode d’exercice de la Direction Générale, la présente indication ne sera pas reprise
dans les rapports ultérieurs.
7.2. INFORMATIONS CONCERNANT LES MANDATAIRES SOCIAUX
Liste des mandats sociaux :
Les dispositions de l’article L. 225-102-1, al. 3 du Code de commerce, instaurent l’obligation de communiquer
la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans les sociétés anonymes françaises et étrangères par
chacun des mandataires sociaux de la Société, sur la base de leurs déclarations.
PRÉNOM NOM
Jean-Marc SIMON
Bernard FARINI
SAEM Chamonix Dév.
Michel PAYOT
Paul BALMAT
Jérôme SEYDOUX
Conseil d’Administration
SOCIÉTÉ
FORME /
NATIONALITÉ
MANDAT OU FONCTION
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Président du Conseil de surveillance
Sté des Remontées Mécaniques
Les Houches - Saint Gervais
SA Française Administrateur
AREAS SA Espagnole Conseiller assesseur
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Hôtel de l’Aiguille du Midi SARL Française Gérant
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Compagnie du Mont-Blanc SA Française
Représentant permanent de la SAEM
Chamonix-Développement au Conseil
d’Administration
SAEM Chamonix-Développement SAEM Française Président Directeur Général
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Sté des Remontées Mécaniques
Les Houches - Saint Gervais
SA Française Président – Directeur Général
Polyclinique de Savoie SA Française Administrateur
Prarion Poly-Shop SARL Française Gérant
Dr Paul BALMAT SELARL Française Gérant
Chir SCM Française Gérant
Flamboyant SCI Française Gérant
Hibiscus SCI Française Gérant
Mango SCI Française Gérant
La Télécabine SCI Française Gérant
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Pathé SAS Française Président
Pathé Distribution SAS Française Président
Pathé Renn Production SAS Française Président
Ojej SC Française Gérant
Sojer SC Française Gérant
Edjer EURL Française Gérant
Chargeurs SA Française Vice-Président DG
Accor SA Française Administrateur
Pricel SAS Française Membre du Comité de Direction
Olympique Lyonnais Groupe (ex-SPCS) SA Française Vice Président
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Franck SILVENT
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Compagnie des Alpes SA Française Membre du Directoire
CI2S SAS Française Président
Grévin & Compagnie SA Française
Représentant permanent de la Compagnie
des Alpes
Musée Grévin SA Française
Représentant permanent de la Compagnie
des Alpes
Compagnie des Alpes – Financement SNC Française Représentant permanent du Gérant (CDA)
Safari Africain de Port-St-Père SA Française
Représentant permanent de Compagnie des
Alpes (19/06/2007)
Compagnie Financière de Loisirs (COFILO) SAS Française Président
Belpark BV
Française
Représentant permanent de Compagnie des
Alpes, administrateur
Premier Financial Services SA Française Administrateur
SwissAlp SA Française Administrateur
DSF et DSG SA Françaises
Membre du Conseil de surveillance et
représentant permanent de la CDA-DS
Compagnie des Alpes-DS SAS Président du Comité de surveillance
CNP Assurances SA Administrateur
Compagnie des Alpes
Jean-Pierre SONOIS
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Compagnie du Mont-Blanc SA Française
Représentant permanent de la Compagnie
des Alpes
Compagnie des Alpes SA Française Président du Directoire
Compagnie des Alpes – Domaines skiables SA Française
Représentant permanent de la Compagnie
des Alpes
Compagnie des Alpes – Domaines skiables SAS Française Président
Grévin Compagnie SA Française Administrateur
Transdev SA Française
Représentant permanent de la Compagnie
des Alpes
Saas Fee SA Suisse Administrateur
SwissAlp Suisse Administrateur
Ciel
Française
Représentant permanent du Président de
CDA-DS
Direction générale
Prénom NOM Société Forme / Nationalité Mandat ou fonction
François BIDAUT
Compagnie du Mont-Blanc SA Française
Société Agro Touristique Trient-Finhaut
Suisse
SEM Logement SEM Française
GIE Chamonix Mont-Blanc Promotion GIE Française
Société des Remontées Mécaniques
Les Houches-Saint Gervais (LHSG)
SA
Française
Gabriel TROUBAT Compagnie du Mont-Blanc SA Française
Olivier VEZINHET Compagnie du Mont-Blanc SA Française
Directeur Général
Directeur de la stratégie
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc, administrateur
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc, administrateur
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc, administrateur
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc, administrateur
Directeur général délégué
Directeur Exploitations
Directeur général délégué
Directeur technique
7.3. JETONS DE PRÉSENCE
38
L’octroi de jetons de présence d’un montant annuel de 15.000 euros à répartir entre les membres du Conseil
pour l’exercice en cours, sera soumis à l’approbation de l’assemblée générale ordinaire du 23 novembre
2007.
7.4. DÉPENSES NON DÉDUCTIBLES FISCALEMENT
Conformément aux dispositions de l’article 223 quater du Code général des impôts, il est précisé que les
comptes de l’exercice écoulé prennent en charge une somme de 26 942,88 euros, correspondant à des
dépenses non déductibles fiscalement (article 39-4 du CGI).
Par conséquent, l’impôt supporté en raison desdites dépenses et charges s’élève à 8 980,96 euros.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
7.5. CONTRÔLE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Conformément aux dispositions législatives et réglementaires, les rapports des Commissaires aux comptes
sont tenus à disposition des actionnaires.
Par ailleurs, la liste et l’objet des conventions courantes conclues à des conditions normales qui, en raison de
leur objet ou de leurs implications financières sont significatives pour les parties, ont été communiqués aux
administrateurs et aux Commissaires aux comptes.
39

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à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
8. CAPITAL ET ACTIONNARIAT
8.1. INFORMATIONS RELATIVES AU CAPITAL SOCIAL
Conformément aux dispositions de l’article L-233-13 du code de commerce et compte tenu des informations
et notifications reçues en application des articles L.233-7 et L. 233-12 dudit code, l’identité des actionnaires
possédant plus du vingtième, du dixième, du cinquième, du tiers, de la moitié ou des deux tiers du capital
social ou des droits de vote au 31 mai 2007 est communiquée ci-après :
Compagnie des Alpes (CDA) : 35,58 %
SAEM Chamonix Développement : 14,96 %
Famille Jérôme SEYDOUX (M. et Mme Jérôme SEYDOUX) : 14,96 %
(Française de communication et SOJER)
M. et Mme Jean-Marc SIMON : 8,89 %
8.2. PARTICIPATION DES SALARIÉS AU CAPITAL
Conformément aux dispositions de l’article L.225-102 du Code de Commerce, l’état de la participation des
salariés au capital de la Société au 31 mai 2007 est le suivant :
Le personnel de Compagnie du Mont-Blanc SA détient collectivement dans le cadre d’un plan d’épargne
d’entreprise 4.487 actions représentant 0,50 % du capital social de la Société.
Les actionnaires n’ayant pas été consultés relativement à une augmentation de capital réservée aux salariés
depuis 3 ans, il y a lieu, en application des dispositions de l’article L 225-129-6 du Code de commerce, de
convoquer une assemblée générale extraordinaire à l’effet de proposer, au cours de la troisième année civile
suivant la précédente assemblée ayant statué sur un projet de résolutions tendant à réaliser une augmentation
de capital réservée aux salariés, dans le cadre de l’obligation de consultation périodique des actionnaires,
une augmentation du capital social en numéraire, d’un montant maximum de 177.672 euros, réservée aux
salariés adhérents à un plan d’épargne d’entreprise dans les conditions prévues à l’article L 443-5 du Code
du travail.
Il est rappelé que cette consultation devra être renouvelée tous les trois ans, aussi longtemps que la participation
au capital des salariés au capital de la Société restera inférieure à 3 %.
8.3. TABLEAU DES CINQ DERNIERS EXERCICES
Au titre de l’exercice clos le 31 mai 2007, est joint en annexe au présent rapport, le tableau des résultats prévu
par l’article R. 225-102 du Code du commerce.
8.4. AFFECTATION DU RÉSULTAT DE L’EXERCICE
Le bénéfice de l’exercice s’élevant à 5 730 983,67 euros peut être affecté de la manière suivante :
40
ORIGINE
Report à nouveau antérieur 10 127 665,72 €
Résultat bénéficiaire de l’exercice 5 730 983,67 €
Soit un bénéfice distribuable de 15 858 649,39 €
AFFECTATION
Dividendes
(soit un dividende unitaire de 3,00 € pour 902.628 actions) - 2 707 884,00 €
Report à nouveau, soit 13 150 765,39 €

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
Montant - Mise en paiement - Régime fiscal du dividende
Le dividende unitaire est donc de 3,00 euros.
Le dividende en numéraire sera mis en paiement à compter du 30 novembre 2007.
Ce dividende est éligible, pour les personnes physiques fiscalement domiciliées en France, à la réfaction
prévue au 2 èment de l’article 158-3 du Code général des impôts.
8.5. RAPPEL DES DIVIDENDES DISTRIBUÉS
Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, il est rappelé que les
sommes distribuées à titre de dividendes, pour les trois exercices précédents, ont été les suivantes :
Les sommes distribuées après le 1er janvier 2005 éligibles à l’abattement se sont élevées à :
Exercice
Dividende
2005/2006 2,80 €
2004/2005 2,80 €
Les sommes distribuées avant le 1er janvier 2005 et bénéficiant de l’avoir fiscal se sont élevées à :
Dividende Avoir Revenu
Exercice
distribué fiscal réel
2003/2004 3,20 € 1,60 € 4,80 €
8.6. MARCHÉ ET RENDEMENT DES TITRES
Monnaie : €uro
Année
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
au 22/08/2007
Actions Compagnie du Mont-Blanc SA
Code ISIN : FR0000060428 – Marché Libre OTC
Place de cotation : Euronext Paris
Cours de bourse
Plus haut Plus bas
Dernier
de l’année
26,68 21,74 23,63
30,34 23,13 25,93
50,31 33,54 47,26
83,85 46,80 46,80
64,79 54,88 60,98
65,86 57,35 61,74
87,96 61,89 76,21
119,98 78,21 95,28
119,98 90,86 94,67
114,95 79,88 79,88
98,00 74,00 90,00
102,00 80,01 90,00
133,00 85,30 94,60
103,90 70,00 81,60
85 75,10 77,00
84 73,60 75,50
78 71,01 77,00
Dividende
global
1,83
1,94
2,29
2,29
2,74
3,09
3,20
3,54
3,20
--
3,21
4,50
4,80
4,80
2,80
2,80
3,00 (*)
Rendement global
sur dernier cours
en %
7,74
7,50
4,84
4,89
4,50
5,00
4,20
3,72
3,38
--
3,56
5,00
5,07
6,40
3,57
3,71
3,90
(*) sous réserve d’approbation par l’assemblée générale du 23 novembre 2007
* * *
Nous espérons que ce qui précède recevra votre agrément et que vous voudrez bien voter les résolutions qui
vous sont soumises.
Le Conseil d’administration
41

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
- ANNEXE 1 -
TABLEAU DES RÉSULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES
DE LA COMPAGNIE DU MONT-BLANC
NATURE DES INDICATIONS
En €uros
Capital en fin d’exercice
2002/2003 2003/2004 2004/2005 2005/2006 2006/2007
- Capital social 6 141 264,56 5 045 911,08 6 885 554,16 6 885 554,16 6 885 554,16
- Nombre d’actions 805 059 661 469 902 628 902 628 902 628
Opérations et résultats de l’exercice
- Chiffres d’affaires hors taxes 49 028 131 48 790 206 44 999 898 47 821 982 51 073 613
- Résultat avant impôts, participation,
provisions et dotations aux amortissements
15 938 425 15 143 950 13 290 344 14 092 981 19 199 488
- Impôts sur les bénéfices 3 123 160 2 568 580 1 876 476 1 616 721 2 744 339
- Participation des salariés due au titre de
l’exercice
588 711 529 594 320 926 184 982 494 447
- Résultat après impôts, participation,
provisions
5 424 915 4 584 371 4 237 593 2 936 291 5 730 984
et dotations aux amortissements
- Résultat distribué 2 576 188 2 116 700,80 2 527 358,40 2 527 358,40 2 707 884(*)
Résultat par action
- Résultat après impôts, participation, mais
avant dotations aux amortissements et
15,19 18,21 12,29 13,62 17,68
provisions
- Résultat après impôts, participation, provisions
et dotations aux amortissements
6,74 6,93 4,69 3,25 6 ,35
- Dividende attribué à chaque action 3,20 3,20 2,80 2,80 3,00 (*)
Personnel
- Effectif moyen des salariés employés
pendant l’exercice
380 379 398 387 376
- Montant de la masse salariale de l’exercice 11 400 699 11 996 668 13 341 771 12 939 944 12 730 839
- Montant des sommes versées au titre des
avantages sociaux de l’exercice (sécurité
sociale, œuvres sociales, ...)
5 370 595 5 379 801 6 316 065 6 102 358 6 316 532
(*) : sous réserve d’approbation par l’assemblée générale
42

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
La loi de Sécurité Financière (LSF), publiée au Journal Officiel le 2 août 2003, a notamment pour objet
de renforcer le rôle et les moyens des instances d’administration et de contrôle des entreprises. Cette loi est
applicable pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.
Conformément aux dispositions de l’article L225-37 du code de commerce, l’objet de mon rapport est de
vous rendre compte des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil (partie I), du
cadre dans lequel s’organise le contrôle interne (partie II), et des procédures touchant plus spécifiquement
à la production de l’information comptable et financière (partie III). Ce troisième rapport fera plus
particulièrement état de deux thèmes : la démarche Qualité-Sécurité-Environnement et les délégations de
pouvoirs (partie IV).
Ce rapport a été préparé avec l’appui de la Direction Administrative et Financière et de la Direction Qualité
et Relation Clients. Son contenu a été discuté avec le Comité d’audit du Conseil d’administration.
PARTIE I : GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET
FONCTIONNEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Une Charte de Gouvernement d’entreprise est entrée en vigueur le 28 novembre 2006, après approbation
par le Conseil d’administration. Elle constitue le Règlement intérieur du Conseil d’Administration et régit
les relations entre les administrateurs et les dirigeants de la Compagnie du Mont-Blanc. La Charte a pour
objet de contribuer à la qualité du travail des membres du Conseil en favorisant l’application des principes et
bonnes pratiques de gouvernement d’entreprise que commandent l’éthique et l’efficacité.
1.1 Composition du Conseil d’administration
Prénom et NOM Mandat et qualité Date de dernière nomination
Jean-Marc SIMON Président du Conseil d’administration 28 nov. 2006
Compagnie des Alpes
représentée par
Jean-Pierre SONOIS
Membre
Représentant de la Compagnie des Alpes
28 nov. 2006
Bernard FARINI Membre 28 nov. 2006
SAEM Chamonix Développement
Représentée par
Michel PAYOT
Membre
Représentant de la SAEM Chamonix-
Développement
28 nov. 2006
Jérôme SEYDOUX Membre 28 nov. 2006
Paul BALMAT Membre 28 nov. 2006
Franck SILVENT Membre 28 nov. 2006
Statutairement, le Conseil d’administration est composé de trois membres au minimum et de sept membres
au maximum, personnes physiques ou morales, nommés par l’Assemblée Générale Ordinaire pour une durée
de six ans. Ils sont rééligibles. Aucune personne physique âgée de plus de 75 ans ne peut être nommée comme
administrateur, ou désignée comme représentant permanent d’une personne morale administrateur.
Le Conseil d’administration actuel est composé de six administrateurs qui étaient précédemment membres
du Conseil de surveillance et d’un septième, Monsieur Franck SILVENT, qui est entré au Conseil
d’administration lors de sa constitution le 28 novembre 2006.
Le Président est nommé pour une durée qui ne peut excéder celle de son mandat d’administrateur. Il est
rééligible.
43
Les membres actuels du Conseil d’administration représentent les actionnaires de référence de la société
(Compagnie des Alpes, famille Jérôme Seydoux, SAEM Chamonix-Développement, M. et Mme Jean-Marc
Simon), ou les actionnaires « historiques» (M. Bernard Farini). M. Paul Balmat représente les actionnaires

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
de la société LH-SG ayant participé à l’échange d’actions. Les sept membres du Conseil d’administration
sont donc des actionnaires significatifs de la société. Toutefois, aucun administrateur n’est aujourd’hui en
situation de conflits d’intérêt au sens de la loi, et de manière générale il n’existe pas d’obstacle de nature à
compromettre l’exercice de la liberté de jugement d’aucun membre.
La composition actuelle du conseil permet de réunir en son sein les compétences indispensables au rôle
de contrôle qui lui est assigné. Forts de leurs origines, de leurs parcours professionnel et de leurs fonctions
actuelles ou passées, les membres du conseil apportent une contribution précieuse à la bonne marche des
affaires de la société, à travers une connaissance de tout premier plan de l’industrie du ski, du monde de
l’entreprise, du tourisme, de la personnalité de la vallée et de la Compagnie elle-même.
1.2 Fonctionnement du conseil d’administration
Le conseil d’administration élit, parmi ses membres, un président, personne physique. Le président du
conseil d’administration organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l’assemblée générale.
Il veille au bon fonctionnement des organes de la société et s’assure, en particulier, que les administrateurs
sont en mesure d’accomplir leur mission. Il rend compte, dans un rapport joint au rapport annuel du conseil,
des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil ainsi que des procédures de contrôle
interne mises en place par la société.
Le Président du Conseil d’administration reçoit, depuis le 1er décembre 2006, une rémunération fixe versée
sous forme de salaires, au titre de ses fonctions, d’un montant annuel brut de 125 040 euros pour l’exercice
de son mandat social, payable en 12 mois. Compte tenu de la modification des statuts, cette rémunération
est considérée comme un salaire assujetti à charges sociales, en complément de sa rémunération de Directeur
juridique de la Société.
L’assemblée générale peut allouer aux administrateurs, à titre de jetons de présence, une somme fixe annuelle,
dont le montant est maintenu jusqu’à décision nouvelle. Sa répartition entre les administrateurs est déterminée
par le conseil d’administration. (L’AGO du 28/11/2006 a fixé le montant des jetons de présence à répartir
entre les membres du Conseil pour l’exercice en cours à 15.000 euros)
Les administrateurs ne peuvent recevoir de la société aucune rémunération, permanente ou non, autre que
celles prévues par la loi.
Le Conseil d’administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, sur convocation de son
président, et au moins quatre (4) fois par exercice social.
Le taux moyen de présence effective des membres pour les 6 réunions « plénières » du conseil organisées sur
l’exercice 2006/2007 ressort à 89,28 %.
Nous nous efforçons avec la Direction générale de faire en sorte que chaque administrateur reçoive toutes
les informations nécessaires à sa prise de décision en fonction de l’ordre du jour de la réunion. Il peut
également demander toute information complémentaire. A travers les réunions du conseil ou tout autres
communications avec la Direction générale, le conseil d’administration est régulièrement tenu au courant de
la marche des affaires de la société.
Chaque semaine, un tableau de bord détaillant l’évolution des recettes et de la fréquentation sur nos sites est
transmis aux membres du conseil.
44
Les différents points de vue exprimés et les décisions prises en réunion du conseil sont retranscrits par notre
Directeur Administratif et Financier, secrétaire du Conseil, dans des procès-verbaux, qui donnent lieu à
lecture et si nécessaire amendements lors de la réunion suivante. De ce fait, les procès-verbaux définitifs sont
une retranscription fidèle et précise des débats.
Le conseil d’administration veille à la qualité de l’information fournie aux actionnaires et autres partiesprenantes
(autorités concédantes, banquiers…) de la société.

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
1.3 Comités spécialisés
Le Président du Conseil d’administration a souhaité accompagner les modifications intervenues dans la
composition du Conseil d’administration suite à l’assemblée générale du 28 novembre 2006 d’un renforcement
du rôle du Conseil, à travers notamment la création de comités permanents spécialisés.
Les comités spécialisés mis en place par le conseil sont donc aujourd’hui les suivants :
• Comité des nominations et des rémunérations
Membres :
Jérôme Seydoux
Jean-Pierre Sonois
Paul Balmat
Rôle :
Emettre toute recommandation au Conseil d’Administration dans les domaines décrits ci-dessous :
- toutes évolutions significatives des modes et montants de rémunération ou d’intéressement, le cas
échéant des Dirigeants ;
- tout projet de nomination, cooptation ou renouvellement de membres du Conseil d’Administration
au regard des principes de la Charte ;
- tous projets de révocation et de nomination des Dirigeants ;
- les cas de succession en cas de vacance imprévisible.
Le Comité des Nominations et des Rémunérations peut également émettre toute observation qu’il juge utile
sur les modes et montants de rémunération des dirigeants-mandataires sociaux autres que les Dirigeants.
Modalités de fonctionnement :
Le Comité des Nominations et des Rémunérations se réunit au moins une fois par an et, en toute hypothèse,
préalablement aux réunions du Conseil d’Administration dont l’ordre du jour comporte l’examen d’un
sujet se rapportant à sa mission. La périodicité et la durée des séances du Comité des Nominations et des
Rémunérations doivent être telles qu’elles permettent un examen et une discussion approfondis des matières
relevant de la compétence du Comité.
• Comité des comptes et de l’audit
Membres :
Bernard FARINI
Michel PAYOT
Franck SILVENT
Jean-Marc SIMON (sans voix délibérative).
Rôle :
- Examiner les comptes à soumettre au conseil d’administration en vue notamment de vérifier les
conditions de leur préparation, la pertinence et la permanence des principes comptables, le
traitement des éléments significatifs et les estimations retenues éventuellement.
- S’assurer de la qualité de l’information financière délivrée et de l’efficacité des procédures de contrôle
interne par entretien avec la Direction financière, les commissaires aux comptes et l’Audit interne.
- Formuler des recommandations sur la désignation des commissaires aux comptes au moment des
renouvellements de mandat.
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RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
Compétence :
Le Comité des Comptes et de l’Audit aide le Conseil d’Administration à veiller à l’exactitude et à la sincérité
des comptes sociaux et consolidés de la Compagnie du Mont Blanc et à la qualité de l’information délivrée.
Il reçoit notamment pour mission, du Conseil d’Administration à l’occasion de l’établissement des comptes
sociaux et consolidés, établis sur une base tant annuelle que semestrielle, ainsi que lors de la préparation de toute
délibération concernant les comptes de la Compagnie du Mont Blanc de formuler toute recommandation
ou proposition au Conseil d’Administration dans tous les domaines décrits ci-dessous :
- En ce qui concerne les comptes :
- les méthodes et procédures comptables appliquées par le Groupe CMB ;
- les comptes sociaux et consolidés annuels et les commentaires qui les accompagnent avant que le
Conseil d’Administration en soit saisi ;
- la nature, l’étendue et les résultats de la vérification des comptes par les commissaires aux comptes ;
- les résultats intermédiaires et préliminaires ainsi que les commentaires qui les accompagnent.
- En ce qui concerne le contrôle externe :
- la procédure de choix des commissaires aux comptes ;
- le niveau et la répartition des honoraires des commissaires aux comptes, l’importance et la nature des
missions qu’ils effectuent en-dehors de leur mission de contrôle des comptes.
- En ce qui concerne le contrôle interne et le contrôle des risques :
- l’application satisfaisante des contrôles internes et des procédures de compte rendu d’information ;
Il donne alors son avis sur l’organisation du contrôle interne. Il doit à cet effet être destinataire des
rapports d’audit internes ou d’une synthèse périodique de ces rapports afin notamment d’apporter son
assistance à la détection des risques majeurs ;
- les principaux risques financiers du Groupe CMB.
A cet effet, l’examen des comptes par le Comité des Comptes et de l’Audit doit être accompagné d’une note
des commissaires aux comptes soulignant les points essentiels non seulement des résultats, mais aussi des
options comptables retenues, ainsi que d’une note du directeur financier décrivant l’exposition aux risques
et les engagements hors bilan significatifs du groupe.
Ce comité s’est réuni le 27 août 2007 pour l’examen des comptes de l’exercice clos le 31 mai 2007 et
l’audition des Commissaires aux comptes.
Autres sujets
Pour d’autres grandes questions, comme en particulier les investissements, les objectifs stratégiques, les
budgets annuels ou la politique de dividendes, nous avons choisi d’associer l’ensemble des membres du
Conseil d’administration au sein d’un comité de la Stratégie qui se réunit au moins deux fois par an.
1.4 Principales décisions récentes du Conseil d’administration
Les principales décisions ou orientations prises durant l’exercice 2006/2007 par le Conseil, en relation étroite
avec la Direction générale, sont :
46
• Prise de participation de la Compagnie du Mont-Blanc dans le GIE Chamonix Mont Blanc Promotion
(Conseil de surveillance du 03/07/2006).
• Le groupe Compagnie du Mont-Blanc se désengage progressivement de l’activité de restauration (Mise
en location gérance) (Conseil de surveillance du 15/09/2006)
• Adoption du projet de changement de mode de gestion de la Compagnie du Mont-Blanc par l’instauration
d’un Conseil d’Administration (Conseil de surveillance 20/10/2006)
• Dissociation des fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général (Conseil
d’Administration du 28/11/06)
• Adoption de la Charte de gouvernement d’entreprise (Conseil d’Administration du 28/11/2006)

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
• Autorisation donnée à la Société de participer à l’augmentation de capital de LHSG, à hauteur de sa
participation et sous réserve de l’obtention par LHSG de la délégation de service public de la concession
« Prarion – Prarion Les Bernards » (Conseil d’Administration du 20/04/07).
• La poursuite par la Société de son programme de cessions d’éléments d’actif. La principale cession
a concerné la vente au profit de la société MGM CHAMONIX 1 (terrain formant le LOT numéro
DEUX du lotissement à usage multiple dénommé «LOTISSEMENT DE L’AIGUILLE DU MIDI»,
surface hors œuvre nette constructible de 5.600 m au prix de 9.568.000 EUR TTC).
1.5 Rapports entre le Conseil d’administration et la Direction générale
L’assemblée générale extraordinaire du 28 novembre 2006 a décidé de changer le mode de gestion de notre
Société pour substituer à sa formule de S.A. à Directoire et Conseil de Surveillance à celle de S.A. à Conseil
d’administration.
La forme juridique de la Société (S.A. à Directoire et Conseil de surveillance), inspirée des modèles anglais et
allemand, est relativement peu fréquente en France dans les P.M.E. Mais ce mode de gestion répondait assez
bien à la situation de l’an 2000, lors de la mise en place du groupe Compagnie du Mont-Blanc, en particulier
parce qu’un Directoire, organisme de direction collégiale, permettait d’accueillir et de fédérer les mandataires
sociaux issus des différentes sociétés composant le nouveau groupe.
Aujourd’hui, les structures juridiques qui existaient en 2000 ont été considérablement simplifiées, suite aux
opérations de fusion, et les équipes dirigeantes se sont resserrées. Le Directoire, composé de deux membres
seulement, pouvait déjà être assimilé à une direction générale. Quant au Conseil de surveillance, compte
tenu des statuts de la Société (article 14), il jouait déjà un rôle proche de celui d’un Conseil d’administration.
Dès lors, la forme juridique à Directoire et Conseil de surveillance de la société comportait des lourdeurs
inutiles par rapport à la réalité de son organisation.
Le Conseil d’administration nommé par l’assemblée a retenu la forme duale d’exercice de la Direction générale.
Dans cette formule duale, les fonctions de Président et de Directeur général sont séparées et assumées par
deux dirigeants distincts, l’un et l’autre étant mandataires sociaux.
Le rôle exécutif est confié au Directeur général, qui est investi des pouvoirs de gestion les plus étendus pour
agir en toutes circonstances au nom de la Société.
Pouvoirs du conseil.
Le Conseil d’administration agit collégialement sous la conduite de son Président. Il détermine les orientations
de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux
assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne
marche de la société et il règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
47

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
PARTIE II : ORGANISATION GENERALE DU CONTROLE INTERNE.
2.1 Définition du contrôle interne
Jusqu’à présent, la Compagnie du Mont-Blanc a suivi les préconisations établies par le COSO (Comittee of
Sponsoring Organizations of the Treadway Commission).
Ainsi, le contrôle interne est défini comme un processus mis en œuvre par les organes de contrôle, les
dirigeants et le personnel d’une organisation et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation des trois objectifs suivants :
• la réalisation et l’optimisation des opérations,
• la fiabilité des informations financières,
• la conformité aux lois et aux règlements en vigueur.
• la Compagnie du Mont-Blanc y ajoute plus spécifiquement la sécurité du patrimoine et des personnes.
Conformément aux recommandations de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), la Compagnie du Mont-Blanc
s’appuiera désormais sur le nouveau cadre de référence, complété du guide d’application, dans le cadre de sa
démarche d’amélioration du contrôle interne et de la rédaction du rapport.
2.2 Objectifs de la société en matière de procédures de contrôle interne
Les procédures de contrôle interne ont pour objet :
• de veiller à ce que les actes de gestion ou de réalisation des opérations ainsi que les comportements des
personnels s’inscrivent dans le cadre défini par les orientations données aux activités de l’entreprise par
les organes sociaux, par les lois et règlements applicables et par les valeurs, normes et règles internes à
l’entreprise,
• de vérifier que les informations comptables, financières et de gestion communiquées aux organes sociaux
de la société reflètent avec sincérité la situation de la société.
La société Compagnie du Mont-Blanc est aujourd’hui encore une organisation jeune. Créée en juin 2000, elle
est l’héritière d’entreprises anciennes possédant chacune une culture et une identité forte, et dont les modes
de gestion et de fonctionnement, souvent performants et bien adaptés à leur époque, n’en demeuraient pas
moins marqués par la tradition et par des préoccupations essentiellement d’ordre technique, au fur et à
mesure du développement du parc d’installations.
A une période de l’histoire du ski et de la montagne marquée avant tout par un esprit « pionnier » et par
une croissance très forte du marché et de l’activité des stations, a succédé aujourd’hui une nouvelle ère
dans laquelle l’optimisation des ressources (humaines, matérielles, financières), le respect de contraintes
réglementaires et sécuritaires accrues, une performance financière honnête et la satisfaction du client sont
devenus des éléments incontournables pour la survie et le développement de notre société.
L’harmonisation des méthodes, la généralisation des bonnes pratiques, la mesure du progrès, la recherche
de synergies et d’interactions entre les sites et les collaborateurs est devenue aujourd’hui des impératifs
constamment rappelés à l’encadrement par la Direction générale de notre Société.
48
2.3 Description synthétique des procédures de contrôle mises en place.
Le COSO (comme le cadre de référence de l’AMF) retient cinq composantes essentielles dans le contrôle
interne. Cette partie abordera successivement les 3 premières :
• un environnement de contrôle
• une évaluation des risques
• des activités de contrôle

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
2.3.1 L’environnement de contrôle
La qualité de l’environnement de contrôle repose essentiellement sur l’éthique au sens large dans l’entreprise,
et l’organisation mise en place.
L’organisation du groupe
• La Compagnie du Mont-Blanc opère sur des sites que l’on peut qualifier de « décentralisés », et de
surcroît, comme il a été signalé, historiquement marqués par des cultures et des pratiques diverses.
Depuis la création du groupe en 2000 et la fusion des sociétés opérationnelles en 2002, la Direction
générale de la société a concentré ses efforts sur la mise en cohérence progressive de l’organigramme
fonctionnel, le renforcement des compétences souhaitées, la définition d’une organisation efficace
favorisant la fluidité de l’information, les liens entre les différents acteurs dans l’entreprise, ainsi que
l’harmonisation des pratiques.
• La Compagnie du Mont-Blanc SA possède à 100% une filiale de restauration, qui dispose d’une large
autonomie dans le management des opérations, en cohérence toutefois avec les orientations prises par
la mère ; la stratégie de développement de la société relève ainsi de la seule compétence du Conseil.
La Gérance s’appuie sur des Directeurs de restaurants, totalement responsables de leur établissement.
La société-mère Compagnie du Mont-Blanc assure en revanche pour le compte de sa filiale et contre
rémunération l’ensemble des prestations administratives et techniques.
• Depuis novembre 2004, la Compagnie du Mont-Blanc détient une participation minoritaire (48%)
dans la société LH-SG SA (ex-THP), opérateur sur le domaine skiable des Houches - Saint-Gervais.
Le contrôle de la société est assuré par les actionnaires historiques de THP liés au sein d’un pacte
d’actionnaires. Trois administrateurs représentent la Compagnie du Mont-Blanc au sein du Conseil
d’administration de LH-SG. Des réunions de travail mensuelles entre les deux managements permettent
de mettre progressivement en place des synergies tant au niveau opérationnel qu’administratif et
financier. Ainsi, depuis décembre 2005, la Compagnie du Mont-Blanc réalise, pour le compte de
LH-SG et contre rémunération, l’ensemble des opérations comptables et financières (tenue de la
comptabilité, fiscalité, paye, gestion des financements, établissement des états financiers annuels et du
rapport du concessionnaire,…). Compagnie du Mont-Blanc n’intervient cependant pas dans la gestion
opérationnelle du domaine, confiée à M. Jean-Luc Prud’homme, Directeur d’exploitation.
L’éthique et le degré de sensibilité au contrôle
Le Conseil d’administration et la Direction générale de la société ont pleinement conscience de leur
responsabilité première dans la mise en œuvre d’un contrôle interne efficace au sein de la société.
La société dispose depuis cette année d’une lettre d’engagement de la Direction générale, remise à chaque
collaborateur, qui réaffirme un certain nombre de valeurs concrètes qui constituent le fondement de ses
relations avec le personnel, les clients, les fournisseurs, … Le management s’efforce de donner l’exemple et
de mettre en avant les valeurs d’éthique défendues.
La société veille à ce que l’emploi des ressources de l’entreprise ne se fasse que dans le strict intérêt de
celle-ci.
La structure organisationnelle
• La Direction générale
Le Direction générale est responsable de la politique de la société en matière d’évaluation des risques, de
mise en place d’un système de contrôle interne adapté à la maîtrise de ces risques et du suivi de son efficacité.
Cette politique correspond à des contrôles et des procédures de gestion financière, de suivi opérationnel et
de conformité aux lois et règlements.
49

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
Prénom NOM Fonction Mandat et qualité Date de dernière nomination
François BIDAUT
Olivier VEZINHET
Gabriel TROUBAT
• Le Comité Exécutif
Directeur de la stratégie
Directeur général
Directeur Technique
Directeur général délégué
Directeur Exploitations
Directeur général délégué
Administrateur de LH-SG
(rep. C.M.B)
Octobre 2005
28 novembre 2006
13 décembre 2004
23 novembre 2005
28 novembre 2006
1er Janvier 2006
28 novembre 2006
Le Comité exécutif réunit les Directeurs des différents départements de la société et assume la mise en œuvre
et la supervision de la politique de contrôle interne et des décisions actées par la Direction générale. Le
Comité exécutif se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige et au minimum une fois par mois.
Outre le Comité exécutif, la direction juridique de la société est assurée par M. Jean-Marc Simon, Président
du Conseil d’administration. Cette disposition particulière est prévue par la loi (art. L 225-85 du code
de commerce). M. Jean-Marc Simon, Maître des requêtes honoraire au Conseil d’Etat, apporte ainsi son
expertise juridique directement auprès de la Direction générale et dans le respect de la répartition des
pouvoirs décrite ci-dessus.
Constitution du Comité exécutif
François BIDAUT
Directions fonctionnelles
Christine CHAMEL
Jean-Marc FARINI
Jean-Luc PALLUD
Michel ROYBOZ
Directions opérationnelles
Jean-Claude BURNET
André MAFFIOLI
Martine RUBAT
Gabriel TROUBAT
Jean-Pierre VEILLARD
Olivier VEZINHET
Directeur général – Directeur de la stratégie
Directrice Ressources Humaines & Formation
Directeur Qualité & Relation clients
Directeur Administratif et Financier
Directeur Marketing & Commercial
Directeur du pôle Trains
Directeur des Pistes
Gérante Compagnie du Mont-Blanc Restauration
Directeur général délégué - Directeur exploitations
Directeur Achats
Directeur général délégué - Directeur Technique
• La Direction des Ressources Humaines
Cette Direction a réalisé ces dernières années l’harmonisation des statuts du personnel et des conditions
salariales au sein de la société. Elle contribue donc à la qualité du contrôle interne à travers la mise en
adéquation des procédures d’embauche, de formation, de rémunération, de reconnaissance de la performance
ou de licenciement. Elle mène plus précisément aujourd’hui un projet de gestion des compétences au sein
de l’entreprise.
• La Direction Administrative et Financière
50
Cette direction est en charge :
• des services comptables et de la gestion de trésorerie
• de la gestion administrative du personnel (paie)
• du financement des investissements
• de la vie juridique de l’entreprise
• du contrôle de gestion.
Le rôle et le fonctionnement de ce département sont détaillés plus loin.

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
• La Direction Qualité & Relation clients
Cette Direction a été créée en décembre 2006. Elle regroupe :
- la Direction Marketing et commerciale (voir ci-dessous)
- le service des caisses
- les services d’accueil back office (PC info/secours) et front office (ambassadeurs)
Ses missions intègrent une dimension de contrôle interne avec :
- l’audit interne
- la coordination et le suivi des démarches de certification QSE (Qualité-Sécurité-Environnement)
- le management des risques (cartographie, plans d’action, gestion des assurances)
• Direction Marketing et Commerciale
La direction intervient notamment en amont, dans l’analyse des données du marché et des enquêtes de
satisfaction, dans l’élaboration des produits et la communication promotionnelle, puis dans le développement
des ventes essentiellement auprès de la clientèle intermédiée.
• La Direction Technique
Direction assurée directement par un Directeur général délégué, elle est en charge de l’étude et de la réalisation
des investissements de développement, ainsi que des opérations ponctuelles de maintenance et de contrôle
(grandes inspections).
Cette direction regroupe :
- le suivi des investissements majeurs
- les services de gestion du patrimoine et d’entretien mécanique
- la gestion informatisée de la maintenance (GMAO)
- la cellule informatique, les réseaux et la téléphonie.
La Direction technique chapeaute notre nouvelle Direction des achats, qui devra permettre une gestion plus
efficace des commandes et des livraisons, des économies d’échelle ainsi qu’une meilleure appréciation de nos
fournisseurs.
• Les Directions exploitations, pistes, Trains et Restauration
Placées sous la responsabilité d’un Directeur général délégué, ces directions assurent la supervision et la
coordination des opérations sur les sites d’exploitation de la Compagnie du Mont-Blanc.
• Les Chefs d’exploitation et Chefs des pistes
Chaque site est placé sous la responsabilité d’un Chef d’exploitation, rattaché à la Direction exploitations ou
trains, et pour chaque domaine skiable, un Chef des pistes est nommé et rattaché à la Direction des Pistes.
Les délégations de pouvoirs
Dans le cadre de son organisation interne, la Compagnie du Mont-Blanc a mis en place en 2001, peu après
sa création, des délégations de pouvoirs.
Le Président du Directoire avait ainsi délégué à ses principaux collaborateurs, Directeurs fonctionnels ou
opérationnels, une partie de ses pouvoirs de contrôle, de direction et de discipline.
L’ensemble de ces délégations pouvaient par ailleurs être sous-déléguées, après en avoir informé le Président
du Directoire.
Ces délégations ainsi que les missions propres à chaque Direction ont été actualisées dernièrement pour être
mises en conformité avec l’organisation actuelle de la Société (cf. § 4.2).
51

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
Acteurs directement impliqués dans des procédures de contrôle interne : présentation et rôles
La Direction Qualité & Relation clients regroupe des activités directement en lien avec le contrôle interne,
à travers :
• une cellule d’Audit interne,
• l’animation de la démarche Qualité (ISO 9001), Sécurité (ISO 14001), Environnement (OHSAS
18001),
• la gestion des assurances et la prévention des risques.
Ces différentes activités ont chacune leurs spécificités et leurs finalités propres, mais concourent toutes
directement à la réalisation des objectifs de contrôle interne énoncés au § 2.1 ci avant et donc des objectifs
de l’entreprise.
• Audit interne
Références de travail Audit
La cellule s’est dotée en 2005 d’une Charte d’audit interne, diffusée à l’ensemble du management dans le
groupe, et précisant les objectifs, l’organisation du service et le déroulement des missions d’audit. L’audit
interne s’est engagé à respecter le Code de déontologie de la profession, ainsi que les normes professionnelles
en vigueur. Le service est adhérent à l’IFACI (Institut français de l’audit et du contrôle interne). Le service
dispose d’un manuel d’audit interne, guide méthodologique à usage interne.
Modalités de fonctionnement
Le service et les missions d’audit sont pilotés et supervisés par le Directeur Qualité & Relation clients, ancien
Directeur de mission dans un cabinet d’audit anglo-saxon. La réalisation est confiée à un Chef de mission,
ancien responsable financier de l’ex-Montenvers-Mer de glace.
Les missions sont planifiées dans le temps à travers un plan d’audit visé par la Direction générale, ce qui
n’exclut pas la possibilité de réalisation de missions spéciales à la demande de la Direction générale ou de
contrôles inopinés sur certains processus.
Selon l’importance de la mission et la nature des conclusions, les rapports d’audit sont transmis à la Direction
générale.
Un accent particulier est mis en cette période sur l’audit qualité des processus nouvellement formalisés et
entrant dans le champ de la certification ISO 9001.
La Direction du département, à côté de la Direction générale, rend compte de certains travaux au Président
du Conseil d’administration et au Comité d’audit du Conseil.
Un échange d’information et une bonne complémentarité doivent également être recherchés avec les
commissaires aux comptes des sociétés du groupe, de même qu’avec la Direction de l’Audit interne CDA.
• Qualité
Cette cellule est rattachée depuis 2006 à la Direction Qualité & Relation clients, suite à une réorganisation
interne.
52
La norme ISO 9001 version 2000 est le référentiel qualité applicable à la société pour la définition et la mise
en œuvre du système de management de la qualité. La Direction générale a délégué au Directeur Qualité et
Relation clients la responsabilité et la préparation, de la mise en place et du suivi du système de management
de la qualité.
Le système de management de la qualité selon les exigences de la norme ISO 9001-Version 2000 consiste à :
• Démontrer l’aptitude à fournir régulièrement un produit conforme aux exigences du client et aux
exigences réglementaires applicables.
• Chercher à accroître la satisfaction des clients par l’application efficace du système, et en particulier,
mettre en œuvre un processus d’amélioration continue.

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
A ce titre, la démarche Qualité participe directement à l’atteinte de deux des trois grands objectifs de contrôle
interne (réalisation et optimisation des opérations, conformité aux lois et règlements)
Enfin, la société s’est récemment engagée dans un processus de certification Sécurité et Environnement
(QSE), dans le cadre d’une démarche commune aux stations de la CDA (cf. § 4.1).
2.3.2 L’évaluation et la gestion des risques
L’évaluation des risques fait l’objet d’une démarche structurée, à travers notamment l’utilisation d’une matrice
des risques permettant d’identifier les risques majeurs auxquels sont confrontés chacun de nos métiers, et d’y
apporter des réponses pragmatiques (cf. rapport 2005/06).
La Compagnie du Mont-Blanc fait face à plusieurs catégories de risques, toutes traitées dans le cadre de la
démarche précédemment évoquée, et qui recouvrent notamment des :
• Risques opérationnels
• Risques liés aux fournisseurs et aux clients
• Risque lié aux contrats de concession
• Risques liés à l’environnement
• Risques liés aux aléas météorologiques
• Risques de marché (liquidité, taux)
• Risques liés à l’informatique et aux réseaux
Ces risques sont en partie abordés dans le rapport de gestion de la Direction.
53

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
PARTIE III : CONTRÔLE INTERNE DE L’ELABORATION
DE L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIERE.
3.1 Organisation de la Direction Administrative et Financière
L’élaboration de l’information comptable et financière fournie aux actionnaires est assumée essentiellement
par la Direction administrative et financière de la société.
La fonction financière est aujourd’hui centralisée, et organisée de la façon suivante :
Les piliers du contrôle interne comptable et financier sont les suivants :
• Une organisation bien définie et des responsabilités clairement attribuées ;
• Le respect du principe de séparation des tâches ;
• Un effectif suffisant pour spécialiser les collaborateurs du service par cycle, dissocier les fonctions de
saisie et de contrôle, et mettre en place des délégations, assurant ainsi la continuité des opérations de
contrôle interne ;
• Une communication relativement fluide avec les autres départements, grâce à la taille humaine de la
société ;
• Des situations comptables mensuelles (pour les besoins de gestion) et trimestrielles (pour les comptes
consolidés remontés à CDA), qui réclament un suivi comptable régulier, exigent une justification et un
pointage périodique des comptes ainsi qu’une revue trimestrielle par les Commissaires aux comptes ;
• Un rapprochement régulier de la comptabilité avec les éléments budgétaires ou prévisionnels ;
• La production de l’information comptable et financière repose sur un système d’information fiable et
reconnu (logiciels CCMX notamment) permettant d’assurer la sécurité des enregistrements et d’obtenir
des états de restitution adaptés aux différents besoins.
3.2 Dispositifs de contrôle relatifs à l’élaboration de l’information comptable et financière de la
société
54
Les principaux dispositifs en place peuvent être regroupés autour de 9 processus.
• Processus de clôture des comptes et des situations intermédiaires
La Compagnie du Mont-Blanc procède à une clôture mensuelle de ses comptes et à une clôture trimestrielle
complète pour les besoins de consolidation d’un de ses actionnaires (Compagnie des Alpes).

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
Le processus de clôture est basé sur :
‒ le respect de délais et d’échéanciers pour les collaborateurs du service et pour la remontée d’information
en provenance des exploitations,
‒ la revue des postes sensibles et des sujets particuliers entre le Chef comptable, son adjointe et le Directeur
financier,
‒ une communication étroite avec notamment la Direction des ressources humaines et la Direction
technique,
‒ une collaboration efficace entre la comptabilité et le contrôle de gestion, afin de vérifier la cohérence des
résultats, la présentation d’ensemble des comptes et le traitement adéquat de certains points,
‒ la justification des écritures d’inventaire et des soldes dans un dossier de révision comptable regroupant
tout document probant et permettant de remonter la piste d’audit.
• Processus de consolidation
Le processus de production des états financiers du groupe Compagnie du Mont-Blanc est assuré par :
‒ l’utilisation d’un logiciel de consolidation de référence (Magnitude) utilisé pour l’ensemble du périmètre
Caisse des dépôts (actionnaire de Compagnie des Alpes), incluant des développements spécifiques à
l’activité et des mises à jour régulières,
‒ la tenue de la comptabilité de la filiale Compagnie du Mont-Blanc Restauration et de LH-SG (ex
T.H.P. SA depuis le 1er décembre 2005) par les mêmes équipes que Compagnie du Mont-Blanc S.A.,
garantissant la correcte centralisation et l’homogénéité des données relatives à cette filiale dans la
consolidation de l’ensemble,
‒ le rapprochement par le Directeur financier de la situation nette, du résultat consolidé et de la présentation
du compte de résultat des états de restitution Magnitude avec un suivi précis des retraitements et des
résultats sous Excel,
‒ la réalisation des annexes consolidées par le Chef comptable, à partir d’états de restitution,
‒ la revue des comptes consolidés par les commissaires aux comptes sur une base trimestrielle,
‒ la revue des comptes consolidés trimestriels par le Directeur financier (ancien consolideur dans le groupe
Compagnie des Alpes), puis par la Direction Générale et le Conseil d’administration.
‒ des échanges réguliers sur les dossiers particuliers avec les responsables de la consolidation du groupe
Compagnie des Alpes, et une harmonisation des règles et principes comptables utilisés.
La Compagnie du Mont-Blanc est consolidée par mise en équivalence dans les comptes du groupe
CDA. A ce titre, elle participe au système de reporting financier mis en place pour les filiales du groupe
CDA. Ce système imbriqué de production d’informations financières constitue un élément intéressant
dans le dispositif de contrôle interne de la société.
Le groupe Compagnie du Mont-Blanc produit des comptes consolidés établis en normes IFRS à compter
de l’exercice clos au 31 mai 2006. Les retraitements ont été opérés rétroactivement au 1er juin 2004.
• Processus d’élaboration budgétaire, de suivi budgétaire et de reporting
Le suivi de l’exécution budgétaire est un élément clé du contrôle de gestion et du pilotage de l’entreprise, et
un outil fort de contrôle de l’information comptable.
Le processus d’élaboration budgétaire repose sur :
‒ la réalisation des budgets d’investissement (confié à la Direction technique), de recettes, de personnel,
de frais d’exploitation.
‒ Le budget d’investissement est élaboré à partir du plan à moyen terme des grands investissements et
après arbitrages avec les Chefs d’exploitation pour les investissements dits « courants ». Ce budget est
validé spécifiquement par le Conseil d’administration.
‒ Le budget de recettes est bâti à partir des prévisions de ventes de nos principaux produits et de l’évolution
tarifaire décidée par la Direction générale, ce en lien avec notre analyse du marché, les investissements
réalisés et la structure de vente souhaitée.
‒ Le budget de frais d’exploitation est réalisé en collaboration avec les Chefs d’exploitation, offre un
détail par site et par métier (en cohérence avec l’organisation), et fait l’objet d’une validation à différents
niveaux hiérarchiques.
‒ Le budget des frais de personnel repose sur les prévisions d’embauche et divers éléments affectant la
masse salariale. Ce budget est discuté puis approuvé par la Direction des ressources humaines.
55

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
‒
‒
L’ensemble des données sont compilées sous Excel, et permettent alors d’établir un budget annuel social
et consolidé, arrêtés et approuvés par le Conseil d’administration généralement début juillet.
L’information budgétaire, mensualisée, est enfin importée sous Ccmx Finance et devient disponible
pour tout type de requête.
Le suivi budgétaire s’appuie sur la comptabilité analytique mise en place. Il s’articule essentiellement autour
des fondamentaux suivants :
‒ une restitution d’information différentiée selon le lecteur/utilisateur : états de synthèse et suivi de
l’excédent brut d’exploitation pour le comité exécutif, états détaillés pour les opérationnels,
‒ un suivi particulier des recettes brutes TTC (tableau de bord hebdomadaire), des effectifs et charges
de personnel (mensuel), de l’excédent brut d’exploitation (E.B.E. mensuel), des investissements
(trimestriel),
‒ un suivi mensuel des indicateurs physiques clés, relatifs notamment à la fréquentation, à la satisfaction
client, aux conditions d’ouverture des sites, à l’activité piste et aux journées de travail perdues,
‒ une réponse rapide et adaptée du contrôle de gestion aux demandes spécifiques de ses « clients internes »,
‒ un reporting financier mensuel spécifique pour Compagnie des Alpes,
• Processus d’enregistrement des ventes et de reconnaissance du chiffre d’affaires
Il s’agit dans notre activité d’un processus majeur, à la fois opérationnel dans sa partie amont, et comptable
dans sa partie aval. Le risque de fraude est élevé sur ce process et les contrôles en place ont entre autres pour
objectif de l’éliminer au maximum. Les principaux dispositifs de contrôle sont les suivants :
‒ utilisation d’un système de billetterie et de contrôle d’accès (TeamAxess), développé pour l’ensemble des
filiales du groupe Compagnie des Alpes ;
‒ formation des caissiers par la Direction des ressources humaines, et responsabilisation des caissiers (fonds
de caisse individualisés, ouverture de sessions nominatives et protégées) ;
‒ contrôles spécifiques pour les gratuités, tarifs réduits, vouchers, grosses coupures et chèques ;
‒ décompte de caisse journalier et rapprochement avec l’état de vente TeamAxess, centralisation des
caisses, réalisation d’une fiche de vente journalière transmise en comptabilité par le responsable du point
de vente ;
‒ respect d’une procédure spécifique pour les transferts de fonds ;
‒ Incorporation semi-automatique des données de vente en comptabilité, par interface TeamAxess/Ccmx,
et contrôle des imports par le cycle comptabilité clients et le Chef comptable ;
‒ Rapprochement mensuel par le Contrôle de gestion du chiffre d’affaires comptabilisé avec les reportings
de recettes réalisés par le responsable logistique sur base des données du logiciel de vente ;
‒ Calcul des répartitions de recettes (internes et externes) et des produits différés chaque mois par le
Contrôle de gestion ;
‒ Contrôles récurrents du processus vente/encaissement par l’Audit interne sur l’ensemble des caisses du
groupe, et périodiquement par les commissaires aux comptes.
• Processus de gestion de la trésorerie
Le service trésorerie est en charge :
‒ du rapprochement des écritures de vente avec les encaissements effectifs ;
‒ des opérations d’arbitrage journalières sur les différents comptes bancaires, en vue d’optimiser la
performance financière de la société ;
‒ des rapprochements bancaires, réalisés sur une base mensuelle, revus et visés par le Chef comptable.
56
• Processus de financement
La gestion du financement passe par :
‒ une évaluation par le Directeur financier des besoins de financement externes pour l’exercice à venir en
fonction du budget et du business plan,
‒ une réunion avec tous les établissements bancaires de la place dans l’automne afin de présenter les résultats
et le budget de la société et faire part à tous, en toute transparence, des financements souhaités,

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
‒
‒
la sélection avec la Direction générale des établissements bancaires offrant les meilleures conditions, en
fonction de la stratégie de financement retenue par la société ;
le suivi des emprunts : utilisation/remboursement des droits de tirage, intérêts et commissions,
couvertures de taux mises en place.
• Processus de gestion de la paie
Les dispositifs de contrôle sur le cycle paye sont les suivants :
‒ une séparation claire des tâches entre les activités de management des embauches et des rémunérations,
de production des données de paye, de contrôle des bulletins de salaires et de mises en paiement ;
‒ un logiciel de paye adapté et un effectif suffisant pour assurer les différents aspects du traitement de la
paye. Un cahier des charges précisant les modalités de traitement de la paye a été établi par la Direction
des ressources humaines au moment du paramétrage du logiciel ;
‒ une supervision à différents niveaux, par la cellule elle-même (auto-contrôle), par le Directeur financier
(revue des bulletins et signature des virements de paye), par la Direction des ressources humaines et de
l’organisation (éléments de salaires), et par le Contrôle de gestion (conformité budgétaire).
L’harmonisation des statuts qui a fait l’objet d’un accord entre les parties, ainsi que le récent accord sur
l’aménagement du temps de travail permettent de préciser clairement les modalités de décompte des
heures travaillées, et constituent un contrôle fort dans le paiement ou la récupération d’heures. La mise
en place cette année d’un logiciel de gestion des heures (Protime) sur les sites de remontées mécaniques
offre un suivi précis des temps de travail (respect de la réglementation) et une fiabilisation des éléments
variables de paye.
• Processus achats/fournisseurs
Ce processus comporte des aspects opérationnels dans sa phase amont et des aspects de procédure comptable
dans sa phase aval.
Les achats sont essentiellement réalisés par les sites d’exploitation et font l’objet de validation par les Directions
concernées.
Le contrôle de l’information comptable repose sur :
‒ la séparation des tâches entre l’approbation de la dépense par une personne autorisée, la saisie comptable
et le paiement ;
‒ l’obligation de disposer d’un « bon à payer » signé, avec affectation analytique de la dépense, avant toute
mise en paiement ;
‒ la référence des opérationnels et des collaborateurs du cycle achat à un budget détaillé par site/métier/
libellé comptable, et à partir duquel les écarts sont analysés ;
‒ l’implication forte des Directeurs du comité exécutif dans le contrôle des dépenses effectuées ;
‒ des délégations de signatures bancaires très encadrées données par le Directeur général, (signataires
habituels, double signature pour tout paiement supérieur à 10 K€…)
Dans le cadre de la démarche Qualité, les contrôles sur ce processus ont été renforcés, à travers notamment :
‒ des critères de commande définis en fonction de la classe des produits ou services achetés,
‒ une liste précise des donneurs d’ordre et des approbateurs autorisés,
‒ l’utilisation systématique d’un bon de commande,
‒ la vérification des réceptions de marchandises ou du service délivré,
‒ l’évaluation périodique des fournisseurs.
• Processus suivi des immobilisations
Les investissements du groupe sont suivis essentiellement par la Direction Technique et Investissements.
Les grands investissements de développement à court et moyen terme sont positionnés dans notre business
plan, présentés par la Direction générale et approuvés par le Conseil d’administration lors de réunions de
travail ad hoc. Les autorités concédantes sont de même régulièrement informées des projets à l’étude.
57

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
En début d’année, les propositions d’investissements dits « courants » sont présentées et défendues par les
sites. Les arbitrages, nécessaires afin de respecter une enveloppe annuelle de 5 M€ environ, sont rendus
par la Direction technique, en tenant compte de l’intérêt des projets au regard des aspects sécuritaires,
réglementaires, commerciaux et financiers.
Chaque ligne de projet fait l’objet d’une codification. Un responsable de la réalisation et du suivi est spécifié.
Le caractère immobilisable de la dépense est vérifié.
Le budget annuel d’investissement détaillé est soumis à l’approbation du Conseil d’administration.
Un suivi administratif des principaux chantiers (devis, sélection des fournisseurs, engagement de dépense,
avancement, mise en paiement) est effectué par la Responsable de suivi des projets, rattachée à la Direction
technique.
Un état synthétique et détaillé de la consommation budgétaire est effectué par le Contrôle de gestion sur une
base trimestrielle.
La comptabilisation repose sur une saisie en comptabilité générale et une saisie sous un logiciel spécifique
de gestion des immobilisations, permettant de répondre notamment aux obligations des normes IFRS
(approche par composants).
58

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
PARTIE IV : CERTIFICATIONS QSE ET DELEGATIONS DE POUVOIRS
Nous vous proposons dans cette dernière partie un éclairage particulier sur deux thèmes importants : la démarche
QSE et les délégations de pouvoirs.
4.1 Certifications Qualité-Sécurité-Environnement (QSE)
Depuis avril 2007, la société Compagnie du Mont-Blanc est certifiée «Qualité», selon les exigences de la
norme ISO 9001 (version 2000), pour l’ensemble de ses sites et activités. La certification de la société a été
obtenue à la suite d’un audit effectué fin mars 2007 par l’organisme de certification SGS, portant sur le
système de management de la qualité mis en place et sur les opérations menées sur les sites d’exploitation.
La norme ISO 9001 repose sur 4 exigences, qui toutes contribuent directement à améliorer les dispositifs de
contrôle interne dans la Société :
• La Responsabilité de la Direction, qui doit définir un cadre, une organisation, un environnement de
contrôle et des objectifs adaptés. Ainsi, la Direction remet régulièrement à jour un plan glissant à moyen
terme reprenant les objectifs généraux et les grandes orientations de la société.
• Un système qualité, qui permet notamment la sauvegarde des acquis, la diffusion et la prise en compte
par chaque collaborateur de l’information pertinente, une activité de veille adaptée.
• L’approche par les processus : Les processus contribuant à la satisfaction des parties intéressées doivent
être identifiés, pilotés et leur efficacité suivie. L’approche par les processus aide la Compagnie du
Mont-Blanc dans sa volonté de développer les transversalités et les synergies entre sites et de mieux
diffuser les bonnes pratiques. L’approche processus permet aussi une meilleure prise en compte des
risques attachés à nos différentes activités, et identifiés dans notre cartographie (cf. rapport précédent).
• L’amélioration continue, qui se traduit par une exigence de mesure et d’enregistrement de la performance
à tous les niveaux utiles ainsi que par la mise en œuvre d’actions d’améliorations. Indicateurs, conclusions
d’audit, réclamations et suggestions des clients et employés, enquêtes de satisfaction… sont utilisés pour
repérer nos dysfonctionnements et y apporter des réponses concrètes.
Compte tenu de la taille et de la relative complexité de la Compagnie du Mont-Blanc, un travail de fond
important a été réalisé en préparation de cette certification, permettant à la société de franchir, de surcroît
avec la manière, ce qu’elle considère n’être qu’une première étape.
La certification initiale de la Compagnie du Mont-Blanc est d’abord la reconnaissance :
• d’une organisation désormais bien en place (la société dans sa forme actuelle est jeune, puisqu’issue des
fusions opérées en mai 2002) et de la pertinence de plusieurs décisions et orientations managériales
prises ces dernières années.
• d’une aptitude à délivrer à nos clients une prestation conforme à leurs attentes, dans le respect de la
réglementation applicable à nos métiers. Sur ce point, la Direction peut compter sur l’ensemble des
collaborateurs de l’entreprise pour la qualité du travail fourni et l’implication de chacun dans ses missions.
• De la volonté de l’Entreprise d’être sincèrement tournée vers le client et de chercher, à travers
l’amélioration constante de notre management, à accroître sa satisfaction, seule garantie de la pérennité
et de la croissance de notre entreprise.
A côté de la Qualité client, la Compagnie du Mont-Blanc démontre aujourd’hui son engagement :
• dans la préservation de l’environnement du massif du Mont-Blanc, à travers le lancement d’une démarche
de management environnemental (norme ISO 14001). En terme de contrôle interne, cet engagement
nous aidera à progresser dans la prévention des pollutions (et des risques chimiques et incendie) et nous
donnera une meilleure maîtrise des impacts de nos métiers sur l’environnement ;
• et dans la sécurité au travail de son personnel (norme OHSAS 18001). La démarche permettra ici de
s’assurer du complet respect de la réglementation sociale en vigueur en France, s’agissant notamment de
la prévention des risques au travail.
59

RAPPORT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION
SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Conformément aux dispositions de l’article L 225-37 du code de commerce (art.117 de la Loi de sécurité financière)
Ces deux démarches exigeantes, surtout dans une société comme la nôtre, devraient aboutir à une certification
au second semestre 2008.
La certification, loin d’être une finalité en soi, est synonyme avant tout d’encouragement à poursuivre notre
progression vers l’excellence. Certification n’est pas pour notre Entreprise synonyme de certitudes. Elle nous
donne tout au plus quelques points d’appui pour construire l’avenir et anticiper les changements majeurs
et les défis auxquels sont confrontés notre économie, notre activité, notre vallée. Nous y parviendrons, en
développant à tous les niveaux de l’Entreprise un esprit de veille et un engagement responsable.
4.2 Délégations de pouvoirs et « territoires de management »
La Direction générale, assistée par la Direction des Ressources Humaines, a remis à jour en début d‘année
2007 les délégations de pouvoirs directes du Directeur général.
Ces délégations sont constituées de trois documents :
• La délégation de pouvoirs proprement dite, qui reprend :
‒ les missions et les activités déléguées au Directeur concerné,
‒ les moyens nécessaires à la réalisation des missions,
‒ l’acceptation formelle de la délégation de pouvoirs et de responsabilités par le Directeur,
‒ un rappel en annexe de certains articles du Code du Travail (L 230-2,…)
• Le « territoire du Management » du Directeur, qui précise :
‒ Les missions confiées et leur finalité, l’organigramme hiérarchique,
‒ Les activités principales de la fonction,
‒ Les moyens à disposition : RH, techniques, financières, valeurs
‒ Les domaines de compétences : limites d’intervention et délégation de pouvoir.
• Les objectifs généraux d’entreprise à moyen terme et leur déclinaison annuelle pour le département,
assortis d’indicateurs de performance quantitatifs.
Par ailleurs, dans le cadre de la sensibilisation à la démarche Qualité, un livret a été remis en cours d’hiver
à chaque collaborateur de l’Entreprise (permanents et saisonniers), et complété avec lui par son supérieur
hiérarchique direct.
Ce document personnalisé, à portée de main de chacun, reprend de façon simple ce qu’est la qualité, les
objectifs de l’entreprise, du département dans lequel il opère, et les siens propres. Le livret reprécise aussi les
missions de l’employé, sa place dans l’organisation, et les moyens mis à sa disposition pour bien travailler.
Poursuite de l’amélioration du contrôle interne en 2007/08
Ce troisième rapport sur le contrôle interne a permis d’indiquer les progrès accomplis, les différentes actions
en cours de réalisation, et la volonté du Management de la société de les mener à bien, de façon progressive
et pragmatique. Je vous donnerai le suivi de ces actions dans les prochains rapports.
Fait à Chamonix, le 28 août 2007
60
Jean-Marc Simon
Président du Conseil d’administration

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
sur le rapport du Président du Conseil d’administration sur le contrôle interne
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la société COMPAGNIE DU MONT-BLANC et en
application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre
rapport sur le rapport établi par le Président du Conseil d’Administration de votre société conformément
aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 mai 2007.
Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et
d’organisation des travaux du conseil d’administration et des procédures de contrôle interne mises en place
au sein de la société.
Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations
données dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration
et au traitement de l’information comptable et financière.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France. Celles-ci requièrent
la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport
du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière.
Ces diligences consistent notamment à :
prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des
procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et
financière, présentés dans le rapport du Président ;
prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant
les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière, contenues dans le rapport du Président du Conseil d’Administration, établi en
application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de commerce.
Fait à Paris et à Cluses, le 22 octobre 2007
Les commissaires aux comptes
MAZARS & GUÉRARD
AVVENS SOGEC-VEILLEROT
représenté par
représenté par
Denis GRISON et Christine DUBUS
Nicolas PEILLON
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
61

BILAN CONSOLIDÉ AU 31 MAI 2007
En milliers d’euros
ACTIF
ACTIF Notes 31/05/2007 31/05/2006 (*) 31/05/2005 (*)
Ecarts d’acquisition 4.1 16 186 16 186 16 186
Immobilisations incorporelles 4.2 1 573 1 439 1 515
Immobilisations corporelles 4.3 104 018 102 475 93 051
Participation dans des entreprises associées 4.5 2 566 2 497 1 864
Titres destinés à la vente
Actifs financiers non courants 4.6 1 237 1 122 1 054
Actifs non courants 125 580 123 719 113 670
Stocks 4.7 1 791 1 913 1 845
Créances d’exploitation et autres 4.8 4 813 2 878 2 382
Autres créances 4.9 11 777 1 927 3 304
Impôts courants
Actifs financiers courants 319
Trésorerie et équivalents de trésorerie 4.10 15 257 10 180 2 849
Actifs courants 33 957 16 898 10 380
TOTAL ACTIF 159 537 140 617 124 050
(*) Les comptes publiés au 31 mai 2006 ont été modifiés pour tenir compte des changements de présentation et de méthodes comptables décrites au point I –
Principes et méthode comptables
62

BILAN CONSOLIDÉ AU 31 MAI 2007
PASSIF
En milliers d’euros
PASSIF Notes 31/05/2007 31/05/2006 (*) 31/05/2005 (*)
CAPITAUX PROPRES
Capital 6 885 6 885 6 876
Primes 15 119 15 119 15 071
Réserves 39 705 39 455 37 746
Résultat part du groupe 7 765 2 925 4 064
Capitaux propres, part du groupe 4.11 69 474 64 384 63 757
Intérêts minoritaires
Capitaux propres 69 474 64 384 63 757
Provisions non courantes 4.12 430 1 765 1 255
Dettes financières non courantes 4.13 58 124 52 107 37 952
Impôts différés passifs 4.14 2 341 1 308 1 330
Passifs non courants 60 895 55 180 40 537
Provisions courantes 4.12 102 12
Dettes financières courantes (1) 4.13 9 603 8 298 7 816
Dettes d’exploitation 4.15 12 614 9 354 9 100
Impôts courants 1 774 140 268
Autres dettes 4.15 5 075 3 249 2 572
Passifs courants 29 168 21 053 19 756
TOTAL PASSIF 159 537 140 617 124 050
(1) dont trésorerie créditrice 51 5 4
(*) Les comptes publiés au 31 mai 2006 ont été modifiés pour tenir compte des changements de présentation et de méthodes comptables décrites au point I –
Principes et méthode comptables
63

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ AU 31 MAI 2007
En milliers d'euros
COMPTE DE RESULTAT
COMPTE DE RESULTAT Notes 31/05/2007
31/05/2006
(*)
31/05/2005
(*)
Chiffre d’affaires 5.1 57 592 53 469 50 075
Autres produits liés à l’activité 12 95 4 557
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES OPERATIONNELLES 57 604 53 564 54 632
Variation de stocks, production stockée
Achats (4 638) (4 812) (4 401)
Services extérieurs (6 647) (7 362) (7 539)
Impöts, taxes et versements assimilés (4 999) (5 144) (4 758)
Charges de personnel, intéressement et participation (23 084) (23 049) (22 915)
Autres charges d’exploitation (913) (721) (238)
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES OPERATIONNELLES (40 281) (41 088) (39 851)
EXCEDENT BRUT OPERATIONNEL 5.2 17 323 12 476 14 781
Dotations aux amortissements et provisions (9 785) (9 195) (8 468)
Reprises de provisions et d’amortissements 141
Résultats sur cessions 5.3 6 054 2 423 1 180
Autres produits et charges opérationnels (41) 156
RESULTAT OPERATIONNEL 5.2 13 692 5 704 7 649
Coût de l’endettement brut (2 095) (1 548) (1 423)
Produits de trésorerie & équiv. de trésorerie
COUT DE L’ENDETTEMENT NET 5.4 (2 095) (1 548) (1 423)
Autres produits et charges financiers 73 (26) (241)
Charge d’impôt 5.5 (4 011) (1 444) (2 141)
RESULTAT NET DES SOCIETES INTEGREES 7 659 2 686 3 844
Quote-part dans le résultat des Ste Associées 5.6 106 239 220
RESULTAT NET 7 765 2 925 4 064
RESULTAT NET PART DE GROUPE 7 765 2 925 4 064
Résultat net par action (en euros) 1.20 8,60 € 3,24 € 4,50 €
64
Résultat net dilué par action (en euros) 8,60 € 3,24 € 4,50 €
Dividende ordinaire par action (en euros) 3,00 €( **) 2,80 € 2,80 €
(*) Les comptes publiés au 31 mai 2006 ont été modifiés pour tenir compte des changements de présentation et de méthodes comptables décrites au point I –
Principes et méthode comptables.
(**) Montant proposé à l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007.

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 MAI 2007
En milliers d’euros
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE Notes 31/05/07 31/05/06 (*) 31/05/05 (*)
Résultat net : part de groupe 7 765 2 925 4 064
Intérêts minoritaires
Résultat net global 7 765 2 925 4 064
Dotations et reprises sur amortissements et provisions (à l’exclusion
de celles liées à l’actif circulant)
8 337 9 726 8 051
Plus ou moins value de cessions -5 978 -1 821 -1 166
Quote part dans les résultats des entreprises associées -106 -239 -220
Dividendes reçus des entreprises associées 32
Autres 131
Capacité d’autofinancement après coût de l’endettement
financier net et impôts
10 181 10 591 10 729
Coût de l’endettement net 2 095 1 548 1 423
Charge d’impôt (y compris impôts différés) 4 011 1 444 2 141
Capacité d’autofinancement avant coût de l’endettement
financier net et impôts
Variation des créances clients et diverses et des dettes fournisseurs
et diverses (**)
16 287 13 583 14 293
-357 1 395 -188
Charges et produits constatés d’avance -645 -122 224
Impôt versé -1 292 -1 851 -2 155
Flux de trésorerie liés à l’exploitation 13 993 13 005 12 174
Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles Note 6.1 -11 795 -18 387 -13 533
Cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles (**) 178 2 777 1 367
Investissements industriels nets -11 617 -15 610 -12 166
Acquisitions d’immobilisations financières -24 -430 -38
Cessions d’immobilisations financières -154 -108 -118
Investissements financiers nets -178 -538 -156
Flux de trésorerie liés aux investissements -11 795 -16 148 -12 322
Variation du capital 57 14 098
Dividendes versés -2 528 -2 527 -2 117
Variation des dettes financières Note 6.2 7 338 14 415 -12 706
Intérêts financiers bruts versés -1 969 -1 525 -1 400
Variation des créances et dettes diverses -8 52 1 233
Flux de trésorerie liés au financement 2 833 10 472 -892
Incidence des autres mouvements 1
Incidence des activités abandonnées
Variation de la trésorerie durant la période 5 031 7 330 -1 040
Trésorerie d’ouverture (A) 10 175 2 845 3 885
Trésorerie de clôture (B) Note 6.3 15 206 10 175 2 845
65
(*) Les comptes publiés au 31 mai 2005 et 2006 ont été modifiés pour tenir compte des changements de présentation et de méthodes comptables décrites au
point I – Principes et méthode comptables.
Par ailleurs, certains reclassements non significatifs ont été effectués sur différentes lignes des flux des exercices clos les 31/05/06 et 31/05/05.
(**) La TVA collectée incluse dans la créance sur la vente du lot 2 du lotissement de l’Aiguille du Midi, d’un montant de 1568 K€, a été reclassée en variation
des créances diverses.

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
SOMMAIRE
1 - Principes, règles et méthodes comptables pages 65 à 74
2 - Gestion des risques, estimations et jugements comptables page 75
3 - Périmètre de consolidation page 76
4 - Informations sur le bilan consolidé pages 77 à 85
5 - Informations sur le compte de résultat consolidé pages 86 à 88
6 - Informations sur le tableau des flux de trésorerie page 89
7 - Autres informations page 90
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ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
PRESENTATION DU GROUPE
Le Groupe Compagnie du Mont-Blanc a pour activité principale l’exploitation de remontées mécaniques et pour
seconde activité l’exploitation de restaurants. La société mère du Groupe est la Compagnie du Mont-Blanc SA
dont le siège social est situé 35, place de la Mer de Glace à 74400 Chamonix Mont-Blanc.
Ces états financiers consolidés ont été arrêtés le 28 août 2007 par le conseil d’administration qui en a
autorisé la publication. Ils sont exprimés en milliers d’euros, sauf indication contraire.
I – PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES
En application volontaire du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés
du Groupe Compagnie du Mont-Blanc au 31 mai 2007 ont été établis conformément au référentiel de
normes internationales d’information financière (IAS/IFRS) tel qu’adopté dans l’Union Européenne au 31
mai 2007.
Les nouvelles normes et amendements IFRS et les nouvelles interprétations de l’IFRIC, telles qu’adoptées
par l’Union Européenne et applicables de manière obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier
2006, du 1 er mars 2006, du 1 er mai 2006 ou du 1 er juin 2006, sont les suivantes :
• Amendement IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères
• Amendements IAS 39 : Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation
• IFRS 4 et amendement IAS 19 : Contrats d’assurance – Contrats de garantie financière
• IFRS 6 : Prospection et évaluation des ressources minérales
• Interprétation IFRIC 4 : Déterminer si un accord contient un contrat de location
• Interprétation IFRIC 5 : Droits aux intérêts émanant de fonds de gestion dédiés au démantèlement, à
la remise en état et à la réhabilitation de l’environnement
• Interprétation IFRIC 6 : Passifs découlant de la participation à un marché déterminé – Déchets
d’équipements électriques et électroniques
• Interprétation IFRIC 7 Application de l’approche du retraitement dans le cadre d’IAS 29 Information
financière dans les économies hyperinflationnistes
• Interprétation IFRIC 8 Champ d’application d’IFRS 2
• Interprétation IFRIC 9 Réévaluation des dérivés incorporés.
L’entrée en vigueur de ces normes, amendements et interprétations n’a pas eu d’impact sur les états financiers
du groupe, ce dernier n’étant pas concerné par le contenu et/ou les incidences de ces nouveaux textes.
Par ailleurs, le Groupe n’a pas choisi d’appliquer de façon anticipée les normes applicables pour les exercices
ouverts à compter du 1 er janvier 2007 ni les normes et interprétations non encore adoptées par l’Union
Européenne au 31 mai 2007, y compris l’interprétation IFRIC 12 relative aux contrats de concession. En ce
qui concerne le traitement comptable des concessions, le Groupe CMB a maintenu les méthodes comptables
antérieurement utilisées en règles françaises (qui ne sont pas contraires aux normes IFRS).
Les états financiers ont été préparés en application de la convention du coût historique, sauf en ce qui
concerne la réévaluation des actifs et passifs financiers (y compris instruments dérivés) qui ont été évalués à
leur juste valeur.
Changements de présentation et de méthodes comptables
Les principales méthodes comptables appliquées lors de la préparation des états financiers consolidés sont
exposées ci-après. Ils sont identiques à ceux appliqués par la société pour ses états financiers consolidés au
31 mai 2006 à l’exception :
• de la présentation des écarts d’acquisition des sociétés mises en équivalence qui sont dorénavant présentés
sur la ligne « participation dans les entreprises associées ». L’impact de ce changement de classification
par rapport aux états financiers publiés au 31 mai 2006 s’élève à 361 K€ pour les exercices 2005 et 2006 .
• de la présentation des titres non consolidés qui sont dorénavant présentés sur la ligne « autres actifs
financiers non courants » dans la mesure où ils ne sont pas disponibles en vue d’une vente immédiate et
que la direction n’a engagé aucun plan de vente de l’actif. L’impact de ce changement de classification
par rapport aux états financiers publiés au 31 mai 2006 s’élève à 620 K€ pour l’exercice 2006 et 601 K€
pour l’exercice 2005.
67

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
• de la présentation des résultats de cession des actifs immobilisés non nécessaires à l’exploitation courante,
antérieurement positionnés sur la ligne « autres produits liés à l’exploitation », qui sont dorénavant
présentés sur la ligne « résultats sur cessions » afin d’améliorer la lecture de l’Excédent brut opérationnel.
L’impact de ce changement de classification par rapport aux états financiers publiés au 31 mai 2006
s’élève à 2.423 K€ pour l’exercice 2006 et à 1.180 K€ pour l’exercice 2005.
• du changement de mode de comptabilisation des écarts actuariels, dorénavant imputés sur les capitaux
propres alors qu’ils étaient antérieurement imputés sur le résultat. Le groupe a choisi d’appliquer
l’amendement de la norme IAS 19 “Gains et pertes actuariels, régimes groupes et informations à
fournir” qui permet de comptabiliser les écarts actuariels directement en capitaux propres, dans l’état
des profits et pertes comptabilisés dans l’exercice. Ce changement de méthode est notamment justifié
par une meilleure appréhension de la volatilité des hypothèses actuarielles. L’impact de ce changement
de méthode comptable par rapport au résultat figurant dans les états financiers publiés au 31 mai 2006
est de - 257 K€ avant impôt pour l’exercice 2006 et de - 623 K€ avant impôt pour l’exercice 2005.
Note 1-1 METHODES DE CONSOLIDATION
Les sociétés dans lesquelles le Groupe CMB exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif de
droit ou de fait sont consolidées par intégration globale.
Les sociétés exploitées en commun par un nombre limité de partenaires avec lesquels le Groupe
exerce un contrôle conjoint, en vertu d’un accord entre actionnaires, sont consolidées par intégration
proportionnelle.
Les titres des sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement une influence notable
sont mis en équivalence. Cette influence est présumée lorsque le Groupe détient entre 20 % et 50 % des
droits de vote.
Lors d’une acquisition, les actifs, passifs et passifs éventuels de la filiale acquise sont évalués à leur juste valeur
à la date de l’acquisition.
Les intérêts minoritaires sont évalués pour leur part dans les justes valeurs des actifs et passifs comptabilisés.
Les transactions et les soldes intragroupe pour les sociétés consolidées par intégration globale ou proportionnelle
sont éliminés. Les profits latents sont éliminés pour l’ensemble des sociétés, de même que les pertes latentes
pour les actifs cédés, considérées comme un indicateur de perte de valeur.
Les sociétés dont l’importance est non significative (total du bilan inférieur de façon durable à 1 M€ ou
activité négligeable) ne sont pas consolidées.
La liste des sociétés consolidées figure en note 3.2.
Note 1-2 ARRETE DES COMPTES DES SOCIETES CONSOLIDEES
Les comptes consolidés couvrent une période de 12 mois, du 1 er juin 2006 au 31 mai 2007 pour toutes les
sociétés.
68
Note 1-3 ECART D’ACQUISITION (GOODWILL)
Les écarts d’acquisition représentent l’excédent du coût d’une acquisition sur la juste valeur de la
quote-part du Groupe dans les actifs nets identifiables de la filiale/entreprise associée à la date d’acquisition.
L’écart d’acquisition lié à l’acquisition de filiales est présenté sur une ligne distincte. L’écart d’acquisition
se rapportant à l’acquisition d’entreprises associées est inclus dans les « participations dans les entreprises
associées ». L’écart d’acquisition comptabilisé séparément est soumis à un test annuel de dépréciation et
est comptabilisé à son coût, déduction faite du cumul des pertes de valeur. Les pertes de valeur de l’écart
d’acquisition sont irréversibles. Le résultat dégagé sur la cession d’une entité tient compte de la valeur
comptable de l’écart d’acquisition de l’entité cédée.
Les écarts d’acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie aux fins de réalisation des tests de
dépréciation (Note 1.7).

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Note 1-4 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Conformément à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles », les actifs incorporels acquis figurent au
bilan à leur coût d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur.
Certains fonds de commerce sont considérés à durée de vie indéterminée. Ils ne sont donc pas amortis et
font l’objet d’un test de dépréciation (cf. note 1.7). Ils sont comptabilisés sur la base de travaux d’experts
indépendants, fondés sur des critères propres au secteur d’activité (généralement valorisées selon une approche
multi-critères tenant compte à la fois de leur notoriété et de la rentabilité qu’elles génèrent), permettant leur
suivi ultérieur.
Les autres fonds de commerce, dont la pérennité est directement liée à l’existence d’un contrat de concession
ou de bail, sont amortis jusqu’à la date d’expiration des contrats.
Les autres immobilisations incorporelles sont amorties selon le mode linéaire sur des périodes correspondant
à leur durée d’utilité prévue.
Note 1-5 IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles », les immobilisations corporelles sont
inscrites au bilan à leur valeur d’acquisition ou à leur coût de revient diminué des amortissements et des
pertes de valeur. Le coût historique comprend tous les coûts directement attribuables à l’acquisition des
actifs concernés.
Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilisées au coût d’acquisition. L’amortissement
de ces actifs commence lorsque les actifs sont mis en service. Les immobilisations corporelles sont amorties
linéairement, selon une approche par composants, sur leur durée d’utilité estimée comme suit :
Durées
Pistes et aménagements de terrains
40 ans
Constructions
20 à 40 ans
Aménagements
10 à 20 ans
Remontées mécaniques (y compris trains à crémaillère) 10 à 30 ans (1)
Installations techniques (autres que les remontées mécaniques)
5 à 15 ans
Autres immobilisations corporelles
3 à 10 ans
(1) Durées d’amortissement des composants des installations de remontées mécaniques
La société utilise des durées d’amortissement comptable qui traduisent mieux la durée de vie économique de
chaque composant et qui sont détaillées dans le tableau ci-après :
Télésièges Télécabines Téléphériques
Réducteur 15 ans 15 ans 15 ans
Moteurs électriques 15 ans 15 ans 15 ans
Poulie motrice 25 ans 25 ans 30 ans
Poulie retour 25 ans 25 ans 30 ans
Vérin de tension - - 20 ans
Centrale de tension - - 20 ans
Ligne de sécurité 15 ans 15 ans 15 ans
Armoire de puissance 15 ans 15 ans 15 ans
Armoire de commande 15 ans 15 ans 15 ans
Balanciers 15 ans 15 ans 20 ans
Câble tracteur 25 ans 25 ans 10 ans
Câble porteur
20 ans
Voies
Pinces 15 ans 15 ans -
Chariots - - 15 ans
Boggies - - -
Véhicules (y compris suspentes) 15 ans 15 ans 30 ans
Pylônes 25 ans 25 ans 25 ans
Reste de la remontée 25 ans 25 ans 30 ans
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ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité des actifs sont revues et, le cas échéant, ajustées à chaque
clôture.
Conformément à l’IAS 36, lorsque des évènements ou modifications d’environnement des marchés ou des
éléments internes indiquent un risque de perte de valeur des immobilisations, celles-ci font l’objet d’un test
de dépréciation (cf. note 1.7).
Les subventions pour investissements sont portées en déduction de la valeur brute des immobilisations au
titre desquelles elles ont été reçues.
Concernant les actifs spécifiques de l’activité remontées mécaniques, il est à noter que :
• Les travaux de pistes sont immobilisés et sont amortis sur 40 ans.
• En raison de l’exploitation des remontées mécaniques dans le cadre de délégations de service public
(Cf. note 1.6), les immobilisations corporelles des sociétés françaises d’exploitation de remontées
mécaniques sont classées en deux catégories : les biens propres et les biens en concession.
Les biens mis en concession sont :
les biens apportés par le concédant et qui doivent lui revenir en fin de concession ;
les biens apportés par le concessionnaire et qui devront être remis au concédant en fin de concession.
Les biens qui ne rentrent pas dans l’une de ces catégories constituent les biens propres du concessionnaire.
Les biens financés par location financière font l’objet d’un retraitement pour tous les contrats d’un montant
initial unitaire supérieur à 1 M€ et sont comptabilisés en immobilisations corporelles.
Note 1-6 CONVENTIONS DE CONCESSION
L’IFRIC a publié son interprétation sur le traitement des contrats de concessions de services (IFRIC 12).
Cette interprétation peut être synthétisée comme suit :
Pour qu’un contrat de concession soit inclus dans le périmètre des interprétations (actif incorporel ou
actif financier), l’utilisation de l’infrastructure doit être contrôlée par le concédant.
Le contrôle de l’utilisation de l’infrastructure par le concédant est assuré quand les deux conditions
suivantes sont remplies :
le concédant contrôle ou régule le service public, c’est-à-dire qu’il contrôle ou régule les services qui
doivent être rendus grâce à l’infrastructure objet de la concession, à qui et à quel prix ils doivent être
rendus ;
et le concédant contrôle l’infrastructure, c’est-à-dire a le droit de reprendre l’infrastructure en fin de
contrat à des conditions déterminées à l’avance.
Par ailleurs, l’interprétation précise les caractéristiques communes aux contrats de concession :
le concédant a l’obligation d’offrir le service public qui fait l’objet de la concession (critère
déterminant) ;
le concessionnaire est le responsable de l’exploitation et non un simple agent agissant sur ordre ;
le prix et les conditions de révision de prix sont fixés à l’origine du contrat.
Lorsque les actifs utilisés dans le cadre de la concession ne répondent pas à ces critères, ils restent classés en
immobilisations corporelles. Lorsqu’ils répondent aux critères, les actifs sont comptabilisés selon la nature
du véritable débiteur “final” :
en actif incorporel quand le concessionnaire est payé par l’usager ;
en actif financier quand le concessionnaire est payé par le concédant (ou que ce dernier garantit un
niveau donné de revenus).
70
Le Groupe procède actuellement à l’évaluation de l’impact de cette interprétation sur la présentation de ses
états financiers. Il s’interroge notamment sur les critères de contrôle par le concédant définis dans ce texte.
IFRIC 12 n’étant applicable qu’à dater de 2009, le Groupe CMB a maintenu le traitement comptable actuel
des concessions, à savoir : les actifs mis en concession sont immobilisés et sont amortis sur leur durée de vie
sauf si la convention de concession signée avec le concédant nécessite une durée d’amortissement plus courte
ou permet de valoriser ces travaux à leur valeur d’origine à l’échéance de la concession.
Les sociétés d’exploitation de remontées mécaniques et de trains exercent leur activité dans le cadre de
délégations de service public. A ce titre, elles ont la charge de réaliser les installations (remontées mécaniques,

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
trains, aménagements de pistes et de sites) et en assument intégralement le financement et l’exploitation.
Les relations avec les concédants sont encadrées par la loi et précisées dans des conventions de concession :
des redevances légales et contractuelles, généralement assises sur le chiffre d’affaires, sont versées à l’autorité
concédante, un cahier des charges est spécifié, et dans certains cas l’accord du concédant est requis sur la
fixation des tarifs.
Les conventions de concession du groupe sont résumées ci-après :
• Concessions communales de Compagnie du Mont-Blanc SA :
Exploitation
Autorité concédante
Date de début de
la concession
(révisée suite Loi
Montagne)
Durée de la
concession
Date de fin de la
concession
Durée
résiduelle
(à la fin de
l’ex. 2007)
Aiguille du Midi Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 11 ans
Brévent Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 11 ans
Le Savoy Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 11 ans
La Samaran Commune de Chamonix 6 janvier 1989 24 ans 30 septembre 2012 5 ans
La Flégère Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 11 ans
Le Tour Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 11 ans
Les Grands Montets Commune de Chamonix 23 décembre 1988 30 ans 30 septembre 2018 11 ans
TS des Esserts
Télécabine de Vallorcine
Commune de Vallorcine 6 juillet 1996 30 ans 5 juillet 2026 19 ans
A l’échéance de ces conventions de concession, il est prévu, en cas de non renouvellement de la concession et
sauf exception, que les biens en concession acquis par le concessionnaire seront repris contre une indemnité
égale à leur valeur nette comptable.
Concessions départementales de Compagnie du Mont-Blanc SA :
Exploitation
Train du Montenvers
Mer de Glace
Tramway du Mont-Blanc
Autorité
concédante
Département de la
Haute-Savoie
Département de la
Haute-Savoie
Date de
début de la
concession
(révisée suite
Loi Montagne)
Durée de la
concession
(après avenant)
28 mars 1998 25 ans
1988 30 ans
Date de fin de
la concession
31 décembre
2023
31 décembre
2018
Durée
résiduelle
(à la fin de
l’ex. 2007)
16 ans
11 ans
A l’échéance de ces conventions de concession, il n’est pas prévu d’indemnisation pour la reprise des biens
en concession existant à la signature de la convention. Notons que ces biens seront alors totalement amortis.
Toutefois, en ce qui concerne le train du Montenvers-Mer de Glace et pour les nouveaux investissements
dont les durées d’amortissement excéderaient l’échéance des concessions, les modalités de reprise par le
concédant feront l’objet, préalablement à leur réalisation, d’une négociation spécifique.
71

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Concessions communales de la Société Les Houches Saint-Gervais (LHSG SA) :
Exploitation
Télécabine Les Houches Prarion
Télécabine Les Houches Prarion
Les Bernards (1)
Autorité
concédante
Commune des
Houches
Commune de
Saint-Gervais
Commune de
Saint-Gervais
Date de début de la
concession
(révisée suite Loi
Montagne)
Durée de la
concession
Date de
fin de la
concession
Durée résiduelle
(à la fin de l’ex.
2007)
18 août 1989 30 ans 2018 10 ans
23 décembre 1988 25 ans 2013 7 ans
23 juillet 1994 25 ans
2019
(résilié par
anticipation
en 2007)
-
(1) En 2005, la concession Prarion Les Bernards avait été résiliée par anticipation par la Commune de Saint
Gervais qui l’a remise en appel d’offres conjointement avec la concession du centre du plateau du Prarion,
précédemment exploitée par la SEPP.
A l’issue de l’appel d’offres, la candidature de la Société LH-SG n’a pas été retenue par la Commune de
Saint-Gervais. En conséquence, le 30 juin 2007, LH-SG a été contrainte de restituer au délégant les biens
relevant de la concession le Prarion Les Bernards (télésiège du Crozat et neige de culture).
A l’échéance de ces conventions de concession, il est prévu, en cas de non renouvellement de la concession,
que les biens en concession acquis par le concessionnaire seront repris contre une indemnité égale à leur
valeur nette comptable.
Note 1-7 VALEUR RECOUVRABLE DES IMMOBILISATIONS
La valeur recouvrable d’un actif représente sa juste valeur diminuée des coûts de cession ou sa valeur
d’utilité si celle-ci est supérieure. Selon la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », la valeur recouvrable des
immobilisations corporelles et incorporelles est testée dès l’apparition d’indices de pertes de valeur.
Ce test est effectué une fois par an pour les actifs à durée de vie indéfinie et pour les immobilisations
incorporelles en cours.
Pour ce test, les immobilisations sont regroupées en Unités Génératrices de Trésorerie (UGT). Les UGT
sont des ensembles homogènes d’actifs dont l’utilisation continue génère des entrées de trésorerie qui sont
largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres groupes d’actifs. Dans le cadre de nos
activités, l’UGT correspond à la station (domaine skiable).
La méthode d’évaluation de la valeur recouvrable des immobilisations dans le cadre des tests de dépréciation
des immobilisations corporelles et des écarts d’acquisition est approchée selon deux phases :
1. évaluation par référence à des flux futurs de trésorerie nets, actualisés, avec prise en compte d’une valeur
terminale, basée sur un taux de croissance à l’infini des flux futurs générés par l’actif valorisé. Les
projections sont basées sur une durée maximale de cinq ans ;
2. évaluation sur la base de 8 fois l’EBE normatif (ou 8 fois l’EBO normatif pour un groupe).
Les plus-values latentes après IS issues de cessions futures d’éléments actifs non nécessaires à l’exploitation
(i.e. n’ayant pas de contribution notable aux comptes de résultat d’exploitation) s’ajoutent aux valeurs
obtenues par chacune des deux méthodes précédentes.
72
Si ces évaluations font état d’une dépréciation, la dépréciation comptabilisée est égale au minimum des
deux évaluations calculées. La dépréciation est constatée dans le poste « Dépréciation d’actifs » du compte
de résultat.
Conformément à la norme IAS 36, les dépréciations des écarts d’acquisition sont irréversibles. Les dépréciations
relatives aux autres immobilisations corporelles et incorporelles sont quant à elles réversibles dès lors qu’il y a
un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l’actif.
Les indices de pertes de valeur sont une baisse de 15 % du chiffre d’affaires ou une baisse de 30 % de
l’excédent brut opérationnel.

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Note 1-8 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
L’évaluation et la comptabilisation des actifs financiers est définie par la norme IAS 39 « Instruments
financiers : comptabilisation et évaluation ».
Les actifs financiers sont classés en trois grandes catégories définies par la norme IAS 39 :
• les dépôts à terme et les prêts à des sociétés non consolidées ont été classés dans la catégorie des prêts et
créances émis par l’entreprise et sont donc enregistrés au bilan au coût amorti ; les obligations et les titres
de créance négociables dont la particularité est d’être détenus jusqu’à l’échéance ont été classés dans cette
catégorie et sont donc comptabilisés au bilan au coût amorti ;
• les actifs financiers détenus à des fins de transaction (objectif de revente à court terme) et ceux désignés
à leur juste valeur en contrepartie du résultat lors de leurs comptabilisation initiale, sont des actifs
financiers à leur juste valeur. La contrepartie de la juste valeur est comptabilisée au résultat ;
• les titres de participation non consolidés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur, les variations de
juste valeur étant enregistrées en capitaux propres jusqu’à ce que le titre soit cédé.
Le Groupe évalue à chaque clôture s’il existe un indicateur objectif de dépréciation d’un actif financier. La
dépréciation éventuelle est comptabilisée en compte de résultat.
Note 1-9 ACTIFS NON COURANTS DISPONIBLES A LA VENTE ET ACTIVITES ABANDONNEES
Conformément à la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées »,
les actifs destinés à être cédés font l’objet d’une présentation sur une ligne à part au bilan et sont évalués et
comptabilisés au montant le plus faible entre leur valeur comptable et leur valeur de marché diminuée des
coûts nécessaires à la réalisation de la vente.
Un actif sera classé en « actif disponible à la vente » seulement si la vente est hautement probable dans un
horizon raisonnable, si l’actif est disponible en vue d’une vente immédiate dans son état actuel et si un plan
de vente de l’actif a été engagé par la direction.
Note 1-10 STOCKS
Conformément à la norme IAS 2 « Stocks », les stocks sont évalués au plus faible de leur coût de revient et de
leur valeur nette de réalisation (prix de marché diminué des frais de vente encourus). Les stocks sont valorisés
selon la méthode du « premier entré – premier sorti » (PEPS ou FIFO).
Note 1-11 CREANCES D’EXPLOITATION ET AUTRES
Les créances d’exploitation sont comptabilisées à leur juste valeur. Une dépréciation est constituée lorsqu’il
existe un indicateur objectif de ne pas recouvrer l’intégralité des montants dus tels que prévus initialement.
Le montant de la dépréciation est comptabilisé au résultat.
Note 1-12 TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE
Le rubrique trésorerie et équivalents de trésorerie se compose des fonds de caisse, des soldes bancaires
ainsi que des placements à court terme dans des instruments monétaires. Ces placements, d’échéance
généralement inférieure à trois mois, sont disponibles à tout moment pour leur montant nominal et le risque
de changement de valeur est négligeable.
Les découverts bancaires figurent au passif du bilan, dans la partie « dettes financières courantes ».
Note 1-13 PROVISIONS
• Provisions pour indemnités liées aux retraites
Les engagements du Groupe Compagnie du Mont-Blanc en matière d’indemnités de départ en retraite
résultent des obligations légales et conventionnelles des filiales du Groupe.
Les engagements des sociétés pour leurs salariés permanents et saisonniers donnent lieu, soit au versement
d’une prime à une compagnie d’assurances, soit à la constitution d’une provision. Si la prime versée par une
société ne couvre que partiellement ses engagements, une provision est constatée pour le complément.
L’évaluation de ces engagements est calculée selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant
73

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
compte des hypothèses actuarielles suivantes :
- l’âge de départ en retraite,
- la rotation du personnel,
- la mortalité,
- l’augmentation des salaires,
- le taux d’actualisation.
Les gains et pertes résultant des changements d’hypothèses actuarielles sont imputés sur les capitaux propres
lors de leur survenance à compter du 1 er juin 2006, contrairement à l’exercice précédent où ils étaient
imputés sur le résultat.
La Loi Fillon du 21 août 2003 avait repoussé l’âge légal de mise à la retraite du salarié, à l’initiative de
l’employeur, de 60 à 65 ans. Cependant, des accords collectifs pouvaient prévoir une mise à la retraite dès
l’âge de 60 ans avec des contreparties en terme d’emploi ou de formation professionnelle. En ce qui concerne
les remontées mécaniques, le SNTF (Syndicat National des Téléphériques de France) avait négocié des
dérogations pour la Convention Collective Nationale des Téléphériques et Engins de Remontées Mécaniques
prévoyant notamment la possibilité d’une mise à la retraite dès l’âge de 60 ans à l’initiative de l’employeur.
De ce fait, les indemnités de départ en retraite des salariés des remontées mécaniques du groupe CMB ont
été calculées au 31 mai 2006 sur la base d’un âge de départ à 60 ans et hors charges sociales.
La loi de financement de la Sécurité Sociale du 26 décembre 2006 remet en cause, de manière progressive,
les accords collectifs de branche (notamment, l’accord SNTF de mai 2004). De ce fait, les indemnités de
départ en retraite de l’ensemble des salariés du Groupe sont maintenant calculées avec charges sociales sur la
base d’un âge de départ moyen estimé à 62 ans. Considérant que la modification de l’avantage introduit par
la loi correspond à des écarts actuariels, les variations des engagements de retraite liés à la mise en œuvre de
la nouvelle loi sont comptabilisées en capitaux propres, conformément à la méthode retenue par le Groupe
pour l’ensemble des écarts actuariels.
• Autres provisions
Conformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », les provisions sont
comptabilisées lorsque, à la clôture de l’exercice, le Groupe a une obligation à l’égard d’un tiers qui résulte
d’un fait générateur passé et dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au
bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Cette obligation peut être
d’ordre légal, réglementaire, contractuel ou implicite. Ces provisions sont estimées selon leur nature en
tenant compte des hypothèses les plus probables.
Note 1-14 EMPRUNTS BANCAIRES ET AUTRES PASSIFS FINANCIERS
Les emprunts bancaires principalement contractés sous forme de tirages de ligne de crédit et les découverts
bancaires portant intérêts sont enregistrés pour les montants reçus, nets des coûts directs d’émission.
Les autres passifs financiers sont comptabilisés au coût amorti.
Le coût amorti utilise la méthode du taux effectif global incluant le cas échéant les frais d’émission et les
éventuelles primes de remboursement et d’émission.
74
Note 1-15 INSTRUMENTS DERIVES ET OPERATIONS DE COUVERTURE
Les instruments financiers sont comptabilisés à leur juste valeur et les variations ultérieures de juste valeur de
l’instrument sont comptabilisées en fonction de la désignation du dérivé en tant qu’instrument de couverture
et, le cas échéant, de la nature de l’élément couvert.
L’utilisation par le Groupe d’instruments dérivés tels que swaps de taux, caps ou autres contrats à terme
équivalents, a pour objectif la couverture des risques associés aux fluctuations des taux d’intérêts.
Ces instruments dérivés sont enregistrés au bilan à leur valeur de marché. Les variations de valeur de marché
sont comptabilisées en résultat sauf pour les opérations qualifiées de couverture de flux futurs (flux liés à une
dette à taux variable) pour lesquelles les variations de valeur sont enregistrées en capitaux propres.
Dès le début de la transaction, le Groupe documente la relation entre l’instrument de couverture et l’élément
couvert, ainsi que ses objectifs en matière de gestion des risques et sa politique de couverture.
Les éléments financiers couverts par des instruments dérivés suivent la comptabilité de couverture qui peut
être de deux types :

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
couverture de juste valeur (fair value hedge) ;
couverture de flux futurs (cash flow hedge).
Dans le cas d’une couverture de juste valeur (fair value hedge), le passif financier sous jacent à l’instrument
dérivé est revalorisé au bilan au titre du risque couvert (risque lié à la fluctuation des taux d’intérêts). Ses
variations de valeur sont enregistrées en résultat (en charges financières) et compensent les variations de
valeur de l’instrument financier dérivé affecté au sous-jacent à hauteur de la partie couverte.
Dans le cas d’une couverture de flux futurs (cash flow hedge), le passif financier couvert est enregistré au
bilan au coût amorti. Les variations de valeur de l’instrument dérivé sont comptabilisées en capitaux propres.
Au fur et à mesure que les frais ou produits financiers au titre de l’élément couvert affectent le compte de
résultat pour une période donnée, les frais ou produits financiers enregistrés en capitaux propres au titre de
l’instrument dérivé pour la même période sont transférés dans le compte de résultat.
Lorsqu’un instrument dérivé ne satisfait pas aux critères de la comptabilité de couverture, les variations de
juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat (autres produits et charges financiers).
Note 1-16 IMPOTS ET IMPOTS DIFFERES
Le Groupe calcule ses impôts sur le résultat conformément à la législation fiscale en vigueur.
Conformément à la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat », les différences temporaires entre les valeurs
comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales donnent lieu à la constatation d’un impôt différé
selon la méthode du report variable en utilisant les derniers taux d’imposition adoptés ou quasi-adoptés.
Les effets dus aux changements des taux d’impôts sont pris en compte lors de l’exercice au cours duquel le
changement de taux est annoncé.
Des impôts différés sont comptabilisés pour toutes les différences temporaires sauf si l’impôt différé est
généré par un écart d’acquisition non déductible fiscalement ou par la comptabilisation initiale d’un actif ou
d’un passif qui n’est pas un regroupement d’entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable ni le bénéfice
imposable à la date de transaction.
Un passif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporaires imposables liées à des
participations dans les filiales, entreprises sous influence notable ou entreprises conjointes sauf s’il est probable
qu’elle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.
Il n’est constaté d’impôt différé actif sur les déficits reportables que dans la mesure où leur récupération
sur une durée raisonnable apparaît probable (la probabilité d’imputation est mesurée à partir des données
prévisionnelles disponibles).
La charge d’impôt est constatée au compte de résultat sauf si elle concerne des éléments qui ont été comptabilisés
directement en capitaux propres. Dans ce cas, elle est aussi comptabilisée en capitaux propres.
Conformément à la norme IAS 12, les impôts différés ne sont pas actualisés.
Note 1-17 RECONNAISSANCE DES PRODUITS
Les produits des activités ordinaires correspondent à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir au
titre des biens et des services vendus dans le cadre habituel des activités du Groupe. Les produits des activités
ordinaires figurent nets de la taxe sur la valeur ajoutée et des autres taxes, des retours de marchandises, des
rabais, des remises et des ristourne, le tout déduction faite des ventes intragroupe. Les produits des activités
ordinaires sont comptabilisés de la façon suivante :
A/ Chiffre d’affaires
-
-
-
Les ventes de billets (forfaits de remontées mécaniques ou billets de trains à crémaillère) sont
comptabilisées au cours de la période durant laquelle les clients bénéficient des installations de la
Compagnie du Mont-Blanc. Les forfaits annuels dont la consommation aura lieu sur l’exercice
suivant sont enregistrés en produits constatés d’avance.
Les autres prestations de services sont comptabilisées en résultat lorsque le service est rendu.
Les ventes de biens sont comptabilisées en résultat lors de la livraison et du transfert de
propriété.
75

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
B/ Produits d’intérêts
Les produits d’intérêts sont comptabilisés prorata temporis selon la méthode du taux d’intérêt
effectif.
C/ Dividendes
Les dividendes sont comptabilisés lorsque le droit de recevoir le dividende est établi.
Note 1-18 INFORMATION SECTORIELLE
Un secteur d’activité est un groupe d’actifs et d’opérations engagés dans la fourniture de produits ou des
services et qui est exposé à des risques et à une rentabilité différents des risques et de la rentabilité des
autres secteurs d’activité. Un secteur géographique est un groupe d’actifs et d’opérations engagées dans la
fourniture de produits ou de services dans un environnement économique particulier et qui est exposé à des
risques et à une rentabilité différents des risques et de la rentabilité des autres environnements économiques
dans lesquels le Groupe opère.
L’ensemble de l’activité est réalisé en France.
Le seul niveau d’information sectorielle du Groupe est le secteur d’activité. Les activités opérationnelles du
Groupe sont organisées et gérées séparément suivant la nature des services rendus.
Les secteurs d’activité identifiés sont au nombre de deux :
• Remontées mécaniques : cette activité concerne pour l’essentiel l’exploitation des domaines skiables et
sites touristiques desservis par des remontées mécaniques à câble et des trains,
• Restauration : cette activité concerne l’exploitation de restaurants et de boutiques de souvenirs situés
dans le périmètre des concessions de la société de remontées mécaniques. Elle prend en compte le chiffre
d’affaires relatif à la restauration, à l’activité des commerces et à l’hébergement.
Contenu de l’information sectorielle
Les actifs d’exploitation et le chiffre d’affaires sont détaillés par secteur d’activité (respectivement en notes
4.4 et 5.1).
Le résultat d’exploitation opérationnel est ventilé par secteur d’activité (note 5.2).
Les informations sont fournies, par secteur d’activité, nettes des transactions intra-secteur. En revanche, les
transactions inter-secteur sont identifiées de façon distincte.
Note 1-19 EXCEDENT BRUT OPERATIONNEL
Il comprend les revenus et charges d’exploitation. Ceci constitue un agrégat de gestion important, avant
prise en compte des coûts de détention des actifs (amortissements et dépréciations), des résultats sur cessions
des actifs non nécessaire à l’exploitation, du résultat financier et des impôts sur résultat.
Note 1-20 RESULTAT PAR ACTION
Les règles et méthodes comptables employées pour le calcul du résultat net par action et du résultat net dilué
par action, sont conformes à la norme IAS 33, « résultat par action ».
76

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
II – GESTION DES RISQUES, ESTIMATIONS ET JUGEMENTS COMPTABLES
A - GESTION DES RISQUES
De par ses activités, le Groupe est exposé à différentes natures de risques financiers (notamment risque de
variation de valeur due aux taux d’intérêt).
Le Groupe a mis en place des instruments financiers dérivés pour couvrir certaines expositions aux risques.
1.
Risque de flux de trésorerie et risque de prix sur taux d’intérêt
Le Groupe ne détient pas d’actifs significatifs portant intérêt ; aussi, son résultat et sa trésorerie opérationnelle
sont-ils largement indépendants des fluctuations des taux d’intérêt. Le risque de taux d’intérêt auquel le
Groupe est exposé provient des emprunts à long terme. Les emprunts initialement émis à taux fixe exposent
le Groupe au risque de variation de prix sur taux d’intérêt. Le Groupe a pour politique de maintenir environ
10 % maximum de ses emprunts en instruments à taux fixe.
Le Groupe gère son risque de flux de trésorerie sur taux d’intérêt en recourant à des swaps de taux variable
contre fixe. Sur le plan économique, ces swaps de taux d’intérêt ont pour effet de convertir des emprunts
à taux variable en emprunts à taux fixe. En règle générale, le Groupe contracte des emprunts à long terme
à taux variable et les échange contre des emprunts à taux fixes inférieurs à ceux qu’il pourrait obtenir s’il
empruntait directement à taux fixe. Aux termes des contrats de swap de taux d’intérêt, le Groupe convient
avec des tiers d’échanger, selon une périodicité définie (principalement trimestrielle), le différentiel entre les
taux contractuels fixes et variables calculés par référence à un certain montant notionnel.
2.
Risque de crédit
Le Groupe n’a pas de concentration importante de risque de crédit. Il a mis en place des politiques lui
permettant de s’assurer que les clients achetant ses produits ont un historique de risque de crédit approprié.
Les ventes aux clients finaux sont réglées en espèces ou au moyen de cartes de crédit reconnues. Pour les
instruments dérivés et les transactions se dénouant en trésorerie, les contreparties sont limitées à des institutions
financières de grande qualité. En application des politiques du Groupe, le montant des expositions au risque
de crédit auprès de chaque institution financière est plafonné.
3.
Risque de liquidité
Une gestion prudente du risque de liquidité implique de conserver un niveau suffisant de liquidités et de
disposer de ressources financières grâce à des facilités de crédit appropriées et d’être à même de dénouer ses
positions sur le marché. Du fait du dynamisme des activités du Groupe, la Compagnie du Mont-blanc a
pour objectif de maintenir une flexibilité financière en conservant des lignes de crédit ouvertes mais non
utilisées.
4.
Risque de change
Les activités du Groupe sont exclusivement réalisées en France ; le Groupe n’est donc pas exposé au risque
de change.
B – ESTIMATIONS ET JUGEMENTS COMPTABLES
Les estimations utilisées dans le cadre des tests de dépréciation des actifs (cf. note 1-7) sont fondées sur
les informations historiques et sur d’autres facteurs tels que les anticipations d’événements futurs jugés
raisonnables au vu des circonstances.
Le Groupe procède à des estimations et retient des hypothèses concernant le futur. Les estimations
comptables qui en découlent sont, par définition, rarement équivalentes aux résultats effectifs se révélant
ultérieurement.
Le taux d’actualisation utilisés pour les tests de dépréciation des écarts d’acquisition a été validé par un
cabinet externe d’analyse financière.
Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états financiers concernent la
valorisation et les durées d’utilité des actifs incorporels et corporels, le montant des provisions pour risques
et charges et les hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite.
77

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
III – PERIMETRE DE CONSOLIDATION
Note 3-1 VARIATIONS DU PERIMETRE
L’organigramme du groupe est le suivant :
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
S.A.
100% 48%
Sté des Remontées Mécaniques Les Houches
Saint Gervais SA
Il n’y a eu aucune variation de périmètre au cours de l’exercice.
Note 3-2
LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES
Sociétés
Compagnie du Mont-Blanc
35, Place de la Mer de Glace
74400 CHAMONIX
CMB Restauration
100, Place de l’Aiguille du Midi
74400 CHAMONIX
N° SIREN
%
de contrôle
%
d’intérêt
Méthode de
consolidation
605 520 584 100.00 100.00 Globale
301 350 161 100.00 100.00 Globale
Sté des Remontées Mécaniques Les
Houches – Saint Gervais
117, Place du Prarion
74 310 LES HOUCHES
607 020 336 48.00 48.00
Mise en
équivalence
78

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
IV – INFORMATIONS SUR LE BILAN CONSOLIDE
Note 4-1 ECARTS D’ACQUISITION
(en milliers d’euros)
Valeur brute
Amortissements
et dépréciations
Valeur nette
Au 31/05/05 20 811 -4 625 16 186
Au 31/05/06 20 811 -4 625 16 186
Au 31/05/07 20 811 -4 625 16 186
Note 4-2 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
(en milliers d’euros)
Valeur brute
Amortissements
et dépréciations
Valeur nette
Au 31/05/05 3 129 -1 614 1 515
Acquisitions 10 10
Cessions -10 -10
Amortissements et dépréciations -181 -181
Reprises 10 10
Autres 94 1 95
Au 31/05/06 3 223 -1 784 1 439
Acquisitions 99 99
Cessions
Amortissements et dépréciations -167 -167
Reprises
Autres 203 -1 202
Au 31/05/07 3 525 -1 952 1 573
Par nature, les actifs incorporels se décomposent comme suit :
(en milliers d’euros) 31/05/05 31/05/06
Acquisitions
Cessions Dotations Reprises
Variations
périmètre
Autres 31/05/07
Valeurs brutes
Fonds commerciaux 1 920 1 920 1 920
Autres immobilisations incorporelles 1 209 1 303 99 203 1 605
Sous-Total des valeurs brutes 3 129 3 223 99 203 3 525
Amortissements et dépréciations
Fonds commerciaux -794 -823 -29 -852
Autres immobilisations incorporelles -820 -961 -138 -1 -1 100
Sous-Total des amortissements
et dépréciations
-1 614 -1 784 -167 -1 -1 952
Valeurs nettes 1 515 1 439 99 -167 202 1 573
Les principes relatifs à l’amortissement ou au non-amortissement des actifs incorporels sont précisés en note
1-4.
La rubrique « fonds commerciaux» comprend les fonds de commerce de restauration du Groupe ainsi que
celui de l’Aiguille du Midi, créé en mars 1972 à l’occasion de la fusion-absorption de l’Aiguille du Midi par
la société d’exploitation du Brévent.
La colonne « Autres » concerne la mise en service d’immobilisations en cours (logiciels).
79

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Note 4-3 IMMOBILISATIONS CORPORELLES (en propre et domaine concédé)
(en milliers d’euros)
Valeur brute
Amortissements et
dépréciations
Total
Au 31/05/05 192 365 -99 314 93 051
Acquisitions 19 189 19 189
Cessions -5 679 -5 679
Amortissements et dépréciations -8 969 -8 969
Reprises 5 023 5 023
Autres -57 -83 -140
Au 31/05/06 205 818 -103 343 102 475
Acquisitions 13 269 13 269
Cessions -2 617 -2 617
Amortissements et dépréciations -9 557 -9 557
Reprises 677 677
Autres -231 2 -229
Au 31/05/07 216 239 -112 221 104 018
80
Par nature, les actifs corporels se décomposent comme suit :
(en miliers d’euros) 31/05/05 31/05/06 Acquisitions Cessions Dotations Reprises Autres 31/05/07
Valeurs brutes
Terrains et aménagements 2 879 3 046 54 -918 -26 2 156
Travaux de pistes 11 384 11 986 159 360 12 505
Enneigement artificiel 4 640 4 687 21 4 708
Immeubles, bureaux, commerces, locaux 49 345 49 811 188 -478 4 118 53 639
Remontées mécaniques 94 692 98 773 354 -293 6 826 105 660
Engins de damage 3 261 3 609 355 487 4 451
Attractions
Matériels et mobiliers 18 364 19 529 905 -3 519 20 950
Autres immobilisations corporelles 5 898 6 293 86 -44 6 335
Immobilisations corporelles en cours 1 902 8 084 11 147 -881 -12 515 5 835
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
Sous-Total des valeurs brutes 192 365 205 818 13 269 -2 617 -231 216 239
Amortissements
Terrains et aménagements -146 -166 -17 -1 -184
Travaux de pistes -4 842 -5 110 -263 -5 373
Enneigement artificiel -1 694 -2 036 -344 -2 380
Immeubles, bureaux, commerces, locaux -22 862 -23 936 -2 076 375 1 -25 636
Remontées mécaniques -51 236 -52 355 -4 615 261 1 -56 708
Engins de damage -1 666 -1 640 -718 1 -2 357
Attractions
Matériels et mobiliers -12 909 -13 627 -1 512 26 1 -15 112
Autres immobilisations corporelles -3 959 -4 473 -12 15 -1 -4 471
Sous-Total des amortissements -99 314 -103 343 -9 557 677 2 -112 221
VALEURS NETTES 93 051 102 475 13 269 -2 617 -9 557 677 -229 104 018
Valeurs brutes immobilisations en propre 25 716 25 139 515 -1 183 45 24 516
Amortissements immobilisations en
propre
-14 479 -14 489 -1 209 229 -15 469
VALEURS NETTES
IMMOBILISATIONS EN PROPRE
11 237 10 650 515 -1 183 -1 209 229 45 9 047
Valeurs brutes immobilisations domaine
concédé
166 649 180 658 12 754 -1 434 -276 191 702
Amortissements immobilisations
domaine concédé
-84 835 -88 833 -8 348 448 2 -96 731
VALEURS NETTES
IMMOBILISATIONS DOMAINE
CONCEDE
81 814 91 825 12 754 -1 434 -8 348 448 -274 94 971
VALEURS NETTES 93 051 102 475 13 269 -2 617 -9 557 677 -229 104 018
La colonne « Autres » représente, pour l’essentiel, la mise en service des immobilisations en cours survenue
durant l’exercice, et pour partie en immobilisations incorporelles.

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Note 4-4 INFORMATION PAR SECTEUR D’ACTIVITE POUR LES IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES ET CORPORELLES (valeurs brutes)
(en milliers d’euros)
Domaines
Skiables
Restauration 31/05/07 31/05/06 31/05/05
France 212 795 6 969 219 764 209 041 195 494
dont biens en concessions 191 702 191 702 180 658 166 649
TOTAL des immobilisations corporelles et
incorporelles
212 795 6 969 219 764 209 041 195 494
Immobilisations incorporelles Note 4.2 3 525 3 223 3 129
Immobilisations corporelles Note 4.3 216 239 205 818 192 365
TOTAL des immobilisations corporelles et
incorporelles au bilan
219 764 209 041 195 494
Note 4-5 PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES ASSOCIEES
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Valeur des titres au début de la période 2 497 1 864
Variation de périmètre et écarts de conversion 411 1 644
Ecarts actuariels sur engagement de retraite -5
Ecarts de conversion
Résultat de l’exercice 106 239 220
Dividendes versés -32 -17
Valeur des titres à la fin de la période 2 566 2 497 1 864
La ligne « Variations de périmètre » correspond :
- pour l’exercice 2004/2005, à la prise de participation par apport en nature de titres à hauteur de 48 %
dans le capital de la société LHSG ;
- pour l’exercice 2005/2006, à la souscription à l’augmentation de capital en numéraire de LHSG, à
l’issue de laquelle le pourcentage de détention de LHSG par CMB n’a pratiquement pas varié.
Le montant des écarts d’acquisition inclus dans ce poste s’élève à 361 K€.
Note 4-6 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Prêts et créances rattachés à des participations 733 590 481
Dépôts et cautionnements 88 77 78
Autres actifs financiers 805 780 761
Valeurs brutes 1 626 1 447 1 320
Dépréciations -389 -325 -266
Valeurs nettes 1 237 1 122 1 054
81

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Les autres actifs financiers sont constitués par des titres sans aucun plan de vente de l’actif.
(en milliers d’euros)
Société Valeur brute Valeur Nette
% de
participation
SCI Montenvers 550 550 100
Société de développement agro-touristique de Trient-Finhaut (suisse) 183 30 53,96
Parts SEML Chamonix Logement 56 56
Parts GIE Chamonix -Promotion 7 7
SAMARAN 3 3 50
Divers 6 6 N.S
805 652
Note 4-7 STOCKS ET EN-COURS
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Valeurs brutes 1 809 1 934 1 866
Dépréciations -18 -21 -21
Stocks de matières premières, fournitures et marchandises 1 791 1 913 1 845
Les stocks sont constitués de pièces détachées destinées à l’entretien ou à la réparation des remontées
mécaniques et des trains, de nourriture, de boissons et d’articles souvenirs pour la restauration.
Note 4-8 CREANCES D’EXPLOITATION ET AUTRES
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Avances et acomptes 128 125 150
Créances clients 4 090 2 117 1 944
Créances sociales et fiscales 953 831 477
Autres créances d’exploitation 8 32 46
Dépréciations -366 -227 -235
TOTAL 4 813 2 878 2 382
Note 4-9 AUTRES CREANCES
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Créances diverses à court terme 1 859 1 629 3 325
Créances sur cessions d’immobilisation 10 468 1 123 1 000
Dépréciations -1 288 -1 293 -1 293
Charges constatées d’avance 738 468 272
TOTAL 11 777 1 927 3 304
82
Au 31 mai 2007, la ligne « Créances diverses à court terme » est principalement constituée d’une créance
relative au détournement de fonds dont ont été victimes les anciennes sociétés STMB et SETA de 1993 à
1999. Ce détournement a fait l’objet d’une longue procédure pénale qui a trouvé une conclusion définitive au
cours de l’exercice 2004/2005. Les consorts Delahaie ont été jugés civilement responsables du détournement
pour une somme de 946 K€ et définitivement condamnés (tribunal correctionnel, cour d’appel et cour de
cassation).
Compagnie du Mont-Blanc SA, venant aux droits de STMB et SETA, a engagé des actions judiciaires pour
recouvrer les sommes dues en exécution du jugement, en particulier par liquidation des biens des consorts

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Delahaie mis sous séquestre. Les biens immobiliers doivent faire l’objet d’une vente aux enchères prochaine
pour une mise à prix totale de 205 K€ détaillée comme suit :
un chalet sur la commune de Saint Gervais 200 K€
un box sur la commune de Sallanches 5 K€
Le montant de 205 K€ a fait l’objet d’un reprise de dépréciation au cours de l’exercice 2004/2005.
La ligne « Créances sur cession d’immobilisations » représente le solde du prix de vente du fonds de commerce
du Blanchot cédé en mai 2005 à la société MGM ainsi que le prix de vente d’une partie du terrain situé au
départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi.
Note 4-10
TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Comptes à vue 15 151 10 138 2 791
Caisse 106 42 58
Valeur brute 15 257 10 180 2 849
Dépréciations
TOTAL 15 257 10 180 2 849
Note 4-11 CAPITAUX PROPRES
a/ Analyse des capitaux propres
. Tableau de variation des capitaux propres
(en milliers d’euros) Capital Primes
Réserves
consolidées
Résultat
de la période
Total
capitaux
propres
Situation au 31 mai 2005 6 876 15 071 37 746 4 064 63 757
Augmentation de capital 9 48 57
Affectation du résultat de l’exercice précédent 4 064 -4 064
Distribution de dividendes -2 527 -2 527
Résultat part du Groupe de la période 2 925 2 925
Autres variations 171 171
Situation au 31 mai 2006 6 885 15 119 39 455 2 925 64 384
Augmentation de capital
Affectation du résultat de l’exercice précédent 2 925 -2 925
Distribution de dividendes -2 528 -2 528
Résultat part du groupe de la période 7 765 7 765
Autres variations -146 -146
Situation au 31 mai 2007 6 885 15 119 39 705 7 765 69 474
Les lignes « Autres variations » représentent :
(- 120 K€) et la reprise d’une partie de la réserve de réévaluation des immobilisations cédées (- 26 K€).
Au 31 mai 2007, le capital de Compagnie du Mont-Blanc est constitué de 902.628 actions d’un nominal
de 7,628 €.
83

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Note 4-12
PROVISIONS
Provisions non courantes
Retraites
Au 31/05/2005 1 250 Au 31/05/2005
Provisions courantes
Risques
Fiscaux
Autres
TOTAL
Dotations 770 Dotations 12 12
Reprises
Reprises
Reprises non utilisées -3 Reprises non utilisées
Pertes/gains actuariels -257
Au 31/05/2006 1 760 Au 31/05/2006 12 12
Dotations 47 Dotations 90 90
Reprises -1 550 Reprises
Reprises non utilisées
Pertes/gains actuariels 173
Reprises non utilisées
Au 31/05/2007 430 Au 31/05/2007 102 102
Hypothèses actuarielles concernant les engagements de retraite
Les évaluations actuarielles dépendent d’un certain nombre de paramètres à long terme. Ces paramètres sont
revus chaque année.
31/05/07 31/05/06
Age de départ à la retraite 62 ans 60 ans
Evolution des salaires de 2.5% à 3.5% 2,5%
Taux d’actualisation 4,7% 4,0%
Taux variable de rendement des actifs financiers N.S N.S
84
Variation de la dette actuarielle
31/05/07 31/05/06 31/05/05
Dette actuarielle à l’ouverture 1 764 1 255 1 878
Coûts des services passés 180 881 138
Prestations payées (185) (114) (138)
Gains/pertes actuariels 173 (257) (623)
Dette actuarielle à la clôture 1 933 1 765 1 255
Juste valeur des actifs à l’ouverture 5 5 222
Versement effectués 1 500
Prestations payées (2) (217)
Rendements des actifs
Juste valeur des actifs à la clôture 1 503 5 5
Coûts des services passés (180) (881) (138)
Rendements des actifs
Charges de l’exercice (180) (881) (138)

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Note 4-13
DETTES FINANCIERES
a) Décomposition des dettes financières brutes
(en milliers d’euros)
Non
courantes
31/05/07 31/05/06 31/05/05
Courantes Total
Non
Non
Courantes Total
courantes
courantes
Courantes
Emprunts obligataires
Emprunts auprès des
établissements de crédit
57 116 8 257 65 373 50 908 7 313 58 221 36 758 6 794 43 552
Autres emprunts et
dettes assimilées
Crédits-bails
Intérêts courus 682 682 556 556 533 533
Soldes créditeurs de
banques et assimilés
51 51 5 5 4 4
Participation des salariés 1 004 281 1 285 1 195 192 1 387 1 190 97 1 287
Instruments financiers 87 87 228 228
Divers 4 332 336 4 145 149 4 160 164
TOTAL 58 124 9 603 67 727 52 107 8 298 60 405 37 952 7 816 45 768
b) Structure de l’endettement financier
(en millions d’euros)
Au 31/05/07 Au 31/05/06 Au 31/05/05
Montant % Montant % Montant %
Dette à taux fixe 0,5 1% 1,5 3% 4,3 10%
Dette financière à taux
variable
64,9 99% 56,7 97% 39,3 90%
Participation et divers
Total 65,4 100% 58,2 100% 43,6 100%
La structure financière présentée ci-dessus est celle des emprunts auprès des établissements de crédit.
Instruments de couverture
La dette financière à taux variable est couverte par des caps visant à plafonner le montant d’intérêts
à payer en cas de hausse des taux.
Au 31 mai 2007, elle représente 57,7% des emprunts auprès des établissements de crédit.
c) Informations sur les couvertures de taux
Total
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Endettement à taux variable couvert 37 444 17 738 25 500
Endettement à taux variable 64 902 56 725 39 262
57,7% 31,2 % 64,9 %
Instruments de taux d’intérêt
(en milliers
d’euros)
Montants
notionnels
Valeur de
marché
Échéance
2008 2009 2010 2012
Achat de CAP 37 444 319 16 803 311 10 330 10 000
85

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
L’endettement net représente :
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
PASSIFS FINANCIERS
Emprunts obligataires
Emprunts auprès des établissements de crédit 65 373 58 221 43 552
Autres emprunts et dettes assimilées
Crédits-bails
Intérêts courus 682 556 533
Soldes créditeurs de banques et assimilés 51 5 4
Instruments financiers 87 228
Participation des salariés 1 285 1 387 1 287
Divers 336 149 164
ACTIFS FINANCIERS
Placements
Instruments financiers 319
Disponibilités 15 257 10 180 2 849
DETTE NETTE 52 151 50 225 42 919
Note 4-14 IMPOTS DIFFERES PASSIF
(en milliers d’euros)
Différences
temporaires
Retraitements
Au 31/05/2005 -603 1 933 1 330
Variation par le résultat -91 -17 -108
Variation par les réserves 86 86
Au 31/05/2006 -694 2 002 1 308
Variation par le résultat -136 1 221 1 085
Variation par les réserves -52 -52
Reclassement 762 -762
Au 31/05/2007 -68 2 409 2 341
La colonne « Retraitements » correspond notamment à l’élimination des provisions réglementées, au
retraitement des provisions pour gros entretien (les composants de 2 ème catégorie sont activés uniquement
dans les comptes consolidés) et aux instruments de couverture.
Total
86

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
4-15 DETTES D’EXPLOITATION ET AUTRES DETTES
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 2 125 2 411 1 961
Dettes fiscales et sociales 8 577 5 452 6 141
Autres dettes d’exploitation 1 912 1 491 998
Sous-Total «dettes d’exploitation» 12 614 9 354 9 100
Dettes sur immobilisations 4 224 2 429 1 827
Autres dettes diverses 12 12 11
Comptes de régularisation 839 808 734
Sous-Total «autres dettes» 5 075 3 249 2 572
TOTAL 17 689 12 603 11 672
87

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
V – INFORMATIONS SUR LE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE
Note 5-1 CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDE
Le chiffre d’affaires se répartit de la façon suivante :
remontées mécaniques
hiver été divers
S/TOTAL Restauration TOTAL
Total 2006/2007 30 546 17 112 1 663 49 321 8 271 57 592
Total 2005/2006 27 490 16 893 1 700 46 083 7 386 53 469
Total 2004/2005 27 954 13 703 1 569 43 226 6 849 50 075
Le chiffre d’affaires « Divers » regroupe la vente de produits « packagés » et de produits annexes tels que
secours, parkings, locations diverses, refacturations de partenariats commerciaux.
Le chiffre d’affaires « Eté » de l’exercice 2004/05 est impacté par la fermeture du site de l’Aiguille du midi à
la suite des incidents survenus au cours de l’été 2004.
Note 5-2 RESULTAT OPERATIONNEL PAR SECTEUR D’ACTIVITE
Remontées
Elimination
Restauration
(en milliers d’euros)
Mécaniques
Intragroupe
TOTAL
31/05/07 31/05/06 31/05/07 31/05/06 31/05/07 31/05/06 31/05/07 31/05/06
Chiffre d’affaires 51 043 47 822 8 954 8 139 -2 405 -2 492 57 592 53 469
Autres produits liés à l’activité 38 38 12 93 -38 -34 12 97
TOTAL DES PRODUITS DES
ACTIVITES OPERATIONNELLES
51 081 47 860 8 966 8 232 -2 443 -2 526 57 604 53 566
Variation de stocks, production stockée
Achats (1 824) (2 046) (3 508) (3 513) 694 747 (4 638) (4 812)
Services extérieurs (7 753) (6 945) (1 999) (2 010) 1 605 1 593 (8 147) (7 362)
Impôts, taxes et versements assimilés (4 749) (4 892) (250) (252) (4 999) (5 144)
Charges de personnel, intéressement et
participation
(18 497) (20 249) (3 176) (2 936) 89 136 (21 584) (23 049)
Autres charges d’exploitation (712) (521) (256) (252) 55 50 (913) (723)
TOTAL DES CHARGES DES
ACTIVITES OPERATIONNELLES
(33 535) (34 653) (9 189) (8 963) 2 443 2 526 (40 281) (41 090)
EXCEDENT BRUT
OPERATIONNEL
17 546 13 207 (223) (731) 17 323 12 476
Amortissements nets de subv. Invest. (9 251) (9 838) (340) (384) -9 591 -10 222
Provision nettes sur immo (53) 1 027 -53 1 027
Résultat sur cessions 6 054 2 423 6 054 2 423
Perte de valeur sur écarts d’acquisition et
immobilisation incorporelles
(41) -41
RESULTAT OPERATIONNEL 14 255 6 819 (563) (1 115) 13 692 5 704
88

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Note 5-3 RESULTATS SUR CESSIONS
Ce poste est constitué des plus ou moins-values de cessions d’actifs immobilisés qui ne sont pas directement
liés à la gestion courante, donc non nécessaires à l’exploitation.
Au 31 mai 2007, le résultat de 6 M€ concerne la plus-value dégagée sur la cession d’une partie des droits à
construire dans le cadre du réaménagement de la gare de départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi.
Au 31 mai 2006, les résultats de cession comprennent :
- la plus-value de 2,2 M€ dégagée dans le cadre de la cession des murs du casino,
- la plus-value de 0,2 M€ dégagée sur la cession de terrains aux Houches.
Au 31 mai 2005, les résultats de cession concernent essentiellement la plus value de 1 M€ dégagée sur la
vente du fonds de commerce du Blanchot.
Note 5-4 COUT DE L’ENDETTEMENT NET,
AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Charges d’intérêts sur emprunts -2 095 -1 548 -1 423
Autres revenus et charges
Produits de trésorerie et équivalent
Coût de l’endettement net -2 095 -1 548 -1 423
Pertes sur opérations -74
Autres resultats 138 33 -86
Dotations/Reprise provisions -65 -59 -81
Autres produits et charges financiers 73 -26 -241
Note 5-5 CHARGE D’IMPOT
L’impôt sur les sociétés se décompose ainsi :
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Impôt exigible (2 926) (1 552) (2 154)
Impôt différé (1 085) 108 13
TOTAL (4 011) (1 444) (2 141)
Le rapprochement entre le taux normal d’impôt en France et le taux effectif constaté est présenté ci-après,
le taux effectif correspond au montant de l’impôt rapporté au résultat net des sociétés intégrées avant
l’impôt :
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Taux normal 33,33 % 33,33 % 33,83 %
Contribution sociale sur les bénéfices 0,59 % 0,57 % 0,63 %
Différences permanentes 0,14 % 0,98 % - 0,83 %
Exit tax 2,09 %
Taux effectif 34,06% 34,88% 35,72%
89
Le taux effectif correspond au montant de l’impôt comptabilisé rapporté au résultat net des sociétés intégrées
avant impôt.
Au 31 mai 2007, le groupe ne dispose d’aucun déficit reportable.

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
Note 5-6 QUOTE-PART DANS LE RESULTAT DES SOCIETES ASSOCIEES
(en milliers d’euros)
31/05/07 31/05/06 31/05/05
12 mois 12 mois 6 mois
Société des Remontées Mécaniques Les Houches Saint Gervais (LH-SG)
Chiffre d’affaires 2 142 2 167 1 695
E.B.O 1 138 836 710
Contribution au résultat du Groupe 106 239 220
90

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
VI –
INFORMATIONS SUR LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Note 6-1 ACQUISITIONS D’IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
Le tableau ci-dessous rapproche la présentation des acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles
au bilan et celle des flux de trésorerie :
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06
Acquisitions d’immobilisations incorporelles Note 4.2 99 10
Acquisitions d’immobilisations corporelles Note 4.3 13 269 19 189
Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles 13 368 19 199
Variation des dettes sur acquisitions d’immobilisations -1 573 -812
Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles au tableau des
flux de trésorerie
11 795 18 387
Note 6-2 VARIATIONS DES DETTES FINANCIERES
Le tableau ci-dessous explique la variation des dettes financières au bilan consolidé comparée à celle du
tableau des flux de trésorerie :
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06
Dettes financières au bilan consolidé à l’ouverture 60 405 45 768
Encaissements et décaissements sur :
- emprunts auprès des établissements de crédit 7 152 14 669
- Dépôts et cautionnements reçus 186 -15
Variation des dettes financières dans le tableau des flux de trésorerie 7 338 14 654
- Intérêts courus 126 23
- Variation des soldes créditeurs de banque 46 1
- Divers (participation, couverture de taux) -188 -41
Dettes financières au bilan consolidé à la clôture 67 727 60 405
Note 6-3 TRESORERIE NETTE
Le tableau ci-dessous a pour objectif de réconcilier au 31 mai 2007 la trésorerie à l’actif du bilan avec la
trésorerie nette présentée dans le tableau des flux de trésorerie.
(en milliers d’euros) 31/05/07 31/05/06 31/05/05
Trésorerie à l’actif du bilan Note 4.10 15 257 10 180 2 849
Solde créditeurs de banques et assimilés -51 -5 -4
Trésorerie nette dans le tableau des flux de trésorerie 15 206 10 175 2 845
91

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2007
VII – AUTRES INFORMATIONS
Note 7-1 EFFECTIFS DU GROUPE
2006/2007 2005/2006 2004/2005
Permanents 236 248 253
Saisonniers 239 245 242
Total de l’effectif moyen 475 493 495
Note 7-2 ENGAGEMENTS HORS BILAN
En dehors des engagements relatifs aux conventions de concession mentionnées en Note 1- 6, le Groupe
Compagnie du Mont-Blanc n’a donné ou reçu aucun autre engagement.
Il convient cependant de noter que certaines immobilisations incorporelles inscrites au bilan consolidé du
Groupe font l’objet, à hauteur de 7.058 K€ au 31 mai 2007, de nantissements en garantie du capital restant
dû des emprunts enregistrés dans les dettes financières du Groupe.
Note 7-3 PARTIES LIEES
Le Groupe a retenu comme parties liées au sens de la norme IAS 24, d’une part l’actionnaire principal qui
exerce une influence notable sur la société, soit la Compagnie des Alpes et, d’autre part la SAEM. Les filiales
contrôlées exclusivement et les sociétés dans lesquelles la Compagnie du Mont-Blanc exerce une influence
notable, d’autre part les principaux dirigeants, soit les personnes membres du Directoire et du Conseil de
surveillance jusqu’en novembre 2006 et les personnes membres du Conseil d’administration à compter de
décembre 2006.
Compagnie des Alpes
La société et la Compagnie des Alpes ont conclu une convention de prestations de services à caractère
comptable et financier et une convention de prestations marketing. Ces conventions ont, au terme de l’article
L.225-38 du Code de Commerce, été autorisées préalablement au cours d’exercices antérieurs.
SAEM
La Compagnie du Mont-Blanc verse une contribution aux transports urbains de la ville de Chamonix pour
la période d’hivernale.
Sociétés contrôlées
Les transactions entre la Compagnie du Mont-Blanc et ses filiales contrôlées sont éliminées en consolidation
et ne sont donc pas détaillées dans la présente note.
Entités associées
Les flux financiers entre la SA Compagnie du Mont-Blanc et les entités associées n’ont pas de caractère
significatif (0,08 M€).
Principaux dirigeants
La rémunération globale annuelle des membres du Directoire et du Conseil de surveillance (de juin à
novembre 2006) et du Conseil d’administration (à compter de décembre 2006) au titre de leurs fonctions
dans le Groupe s’analyse de la façon suivante :
92
(en millier d’euros) 2006/2007 2005/2006
Total rémunérations brutes, jetons de présence et avantages en nature des membres du
Directoire, du Directeur Général et des directeurs délégués
Total rémunérations brutes, jetons de présence et avantages en nature des membres du Conseil
de surveillance et du Président du conseil d’administration
376 234
132 77
Total 508 311
Note 7-4 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE DE CLOTURE
A notre connaissance, aucun évènement n’est à signaler.

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Exercice clos le 31 mai 2007
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au
contrôle des comptes consolidés de la société COMPAGNIE DU MONT-BLANC relatifs à l’exercice clos le
31 mai 2007, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre
audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
I - Opinion sur les comptes consolidés
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent
la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne
comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants
justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables
suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation
d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans
l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,
ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note I de l’annexe qui
expose les changements de présentation et de méthodes comptables intervenus au cours de l’exercice.
II - Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
- La note I de l’annexe aux comptes consolidés expose les changements de présentation et de méthodes
comptables intervenus au cours de l’exercice. Conformément à la norme IAS 8, l’information comparative
relative aux exercices 2006 et 2005, présentée dans les comptes consolidés, a été retraitée pour prendre
en considération de manière rétrospective ces changements. En conséquence, l’information comparative
diffère des comptes consolidés publiés au titre de l’exercice clos le 31 mai 2006.
Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre société, nous avons examiné
le correct retraitement des comptes des exercices 2006 et 2005 et l’information donnée à ce titre dans la
note I aux comptes consolidés.
- La société procède systématiquement, à chaque clôture, à un test de dépréciation des écarts d’acquisition
et des actifs à durée de vie indéfinie et évalue également s’il existe un indice de perte de valeur des actifs
à long terme, selon les modalités décrites dans la note 1.7 aux états financiers. Nous avons examiné les
modalités de mise en œuvre de ce test de dépréciation ainsi que les prévisions de flux de trésorerie et
hypothèses utilisées et nous avons vérifié que les notes 1.7, 4.1 et 4.2 donnent une information appropriée
sur ces éléments.
93

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Exercice clos le 31 mai 2007
- La note 1.5. de l’annexe expose les méthodes comptables relatives aux amortissements des immobilisations
et la note 1.13. celles relatives à la constitution de provisions pour engagements de retraite.
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous avons
vérifié le caractère approprié de ces méthodes comptables et des informations fournies dans les notes aux
états financiers et nous nous sommes assurés de leur correcte application.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie
de ce rapport.
III - Vérification spécifique
Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport de gestion
du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes
consolidés.
Fait à Paris et à Cluses, le 22 octobre 2007
Les commissaires aux comptes
MAZARS & GUÉRARD
AVVENS SOGEC-VEILLEROT
représenté par
représenté par
Denis GRISON et Christine DUBUS
Nicolas PEILLON
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
94

COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
Exercice du 1 er juin 2006 au 31 mai 2007
95

BILAN DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
96
en milliers d'euros
ACTIF
31/05/2007 31/05/2006
Brut Amort. prov. Net Net
Capital souscrit non appelé
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement
Frais de recherche et développement 148 148
Concessions, brvts, licences, logiciels, drts & val. similaire 1 182 789 392 230
Fonds commercial (1) 1 217 852 366 395
Autres immobilisations incorporelles 195 127 68 75
Immobilisations incorporelles en cours
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles
Terrains 1 903 35 1 868 2 508
Constructions 12 134 6 839 5 295 5 687
Installations techniques, matériel et outillage industriels 1 593 1 530 63 87
Autres immobilisations corporelles 192 846 101 289 91 557 85 866
Immobilisations corporelles en cours 5 834 464 5 371 7 712
Avances et acomptes
Immobilisations financières (2)
Participations 3 755 3 755 3 755
Créances rattachées à des participations 255 235 20
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
Autres titres immobilisés 185 154 31 1
Prêts 402 401 357
Autres immobilisations financières 77 77 66
221 726 112 462 109 264 106 738
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours
Matières premières et autres approvisionnements 1 196 4 1 192 1 243
En-cours de production (biens et services)
Produits intermédiaires et finis
Marchandises 6 6 10
Avances et acomptes versés sur commandes 2 2 4
Créances (3)
Clients et comptes rattachés 4 508 340 4 168 2 352
Autres créances 13 591 1 288 12 303 2 309
Capital souscrit - appelé, non versé
Valeurs mobilières de placement
Actions propres
Autres titres
Instruments de trésorerie
Disponibilités 14 635 14 635 9 803
Charges constatées d’avance (3) 709 709 452
34 647 1 631 33 016 16 173
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des emprunts
Ecarts de conversion Actif
TOTAL GENERAL 256 373 114 093 142 280 122 911
(1) Dont droit au bail
(2) Dont à moins d’un an (brut)
(3) Dont à plus d’un an (brut)

BILAN DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
en milliers d'euros
CAPITAUX PROPRES
PASSIF
31/05/2007 31/05/2006
Capital (dont versé : 6 886 ) 6 886 6 886
Primes d’émission, de fusion, d’apport 15 119 15 119
Ecarts de réévaluation 82 108
Ecart d’équivalence
Réserves :
- Réserve légale 779 779
- Réserves statutaires ou contractuelles 552 552
- Réserves réglementées
- Autres réserves 7 059 7 059
Report à nouveau 10 128 9 719
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) 5 731 2 936
Subventions d’investissement 2 364 2 213
Provisions réglementées 3 488 2 964
AUTRES FONDS PROPRES
Produits des émissions de titres participatifs
Avances conditionnées
Autres fonds propres
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Net
Net
52 187 48 334
Provisions pour risques 12 12
Provisions pour charges 3 296 2 785
DETTES (1)
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
3 308 2 797
Emprunts et dettes auprès d’établissements de crédit (2) 65 276 57 968
Emprunts et dettes financières (3) 3 187 1 958
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 123 90
Fournisseurs et comptes rattachés 1 717 2 033
Dettes fiscales et sociales 9 637 5 097
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 4 224 2 429
Autres dettes 1 789 1 407
Instruments de trésorerie
Produits constatés d’avance (1) 831 799
Ecarts de conversion Passif
86 786 71 780
TOTAL GENERAL 142 280 122 911
(1) Dont à plus d’un an (a) 58 486 51 859
(1) Dont à moins d’un an (a) 28 177 19 831
(2) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque
(3) Dont emprunts participatifs
(a) A l'exception des avances et acomptes reçus sur commandes en cours
97

COMPTE DE RÉSULTAT DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
98
en milliers d'euros
COMPTE DE RÉSULTAT
31/05/2007 31/05/2006
France Exportation Total Total
Produits d’exploitation (1)
Ventes de marchandises 65 65 36
Production vendue (biens) 19 19 12
Production vendue (services) 50 989 50 989 47 774
Chiffre d’affaires net 51 074 51 074 47 822
Production stockée
Production immobilisée 88 95
Produits nets partiels sur opérations à long terme
Subventions d’exploitation
Reprises sur provisions et transfert de charges 1 361 568
Autres produits 40 38
52 562 48 523
Charges d’exploitation (2)
Achats de marchandises 71 38
Variation de stocks 17 -10
Achat de matières premières et autres approvisionnements 757 886
Variation de stocks 41 -18
Autres achats et charges externes (a) 10 204 9 539
Impôts, taxes et versements assimilés 5 083 5 200
Salaires et traitements 12 731 12 941
Charges sociales 6 317 6 102
Dotations aux amortissements et provisions :
- Sur immobilisations : dotations aux amortissements 8 906 8 411
- Sur immobilisations : dotations aux provisions 29 29
- Sur actif circulant : dotations aux provisions 151 37
- Pour risques et charges : dotations aux provisions 1 726 1 022
Autres charges 686 580
46 718 44 756
RESULTAT D’EXPLOITATION 5 844 3 767
Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
Bénéfice attribué ou perte transférée 8 11
Perte supportée ou bénéfice transféré 126
Produits financiers
De participations (3) 239 316
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé (3)
Autres intérêts et produits assimilés (3) 3
Reprises sur provisions et tranfert de charges 141
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement 1
380 319
Charges financières
Dotations aux amortissements et aux provisions 206 59
Intérêts et charges assimilées (4) 2 456 1 748
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
2 662 1 807
RESULTAT FINANCIER - 2 282 - 1 488
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS 3 444 2 290

COMPTE DE RÉSULTAT DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
en milliers d'euros
COMPTE DE RÉSULTAT (suite)
31/05/2007 31/05/2006
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion 4 209
Sur opérations en capital 8 213 2 900
Reprises sur provisions et tranferts de charges 251 1 523
8 468 4 632
Charges exceptionnelles
Sur opérations de gestion 35
Sur opérations en capital 2 103 645
Dotations aux amortissements et aux provisions 840 1 504
2 943 2 184
RESULTAT EXCEPTIONNEL 5 526 2 448
Participation des salariés aux résultats 494 185
Impôts sur les bénéfices 2 744 1 617
Total des produits 61 419 53 485
Total des charges 55 688 50 549
BENEFICE OU PERTE 5 731 2 936
(a) Y compris :
- Redevances de crédit-bail mobilier
- Redevances de crédit-bail immobilier
(1) Dont produits afférents à des exercices antérieurs. 207
(2) Dont charges afférentes à des exercices antérieurs 34
(3) Dont produits concernant les entités liées 239 316
(4) Dont intérêts concernant les entités liées 233 78
Total
Total
99

COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
en milliers d'euros
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
100
31/05/07 31/05/06
Résultat net global 5 731 2 937
Dotations et reprises sur amortissements et provisions 10 230 9 355
Subventions rapportées au compte de résultat (149) (120)
Plus et moins values de cession (5 935) (2 132)
IS calculé sur reprise PGR
Capacité d’autofinancement 9 877 10 040
Elimination des produits et charges non liés à l’exploitation 1 834 1 333
Variation des créances et dettes sur opérations d’exploitation 1 289 468
Coût de l’endettement 2 091 1 542
Flux de trésorerie liés à l’exploitation 15 091 13 383
Acquisition d’immobilisations incorporelles et corporelles (13 209) (18 669)
Cession d’immobilisations incorporelles et corporelles 7 996 2 777
Investissements industriels nets (5 213) (15 892)
Acquisition d’immobilisations financières (24) (591)
Cession d’immobilisations financières (145) 61
Investissements financiers nets (169) (530)
Variation des créances et dettes :
- sur les investissements industriels nets 1 573 812
-sur les investissements financiers nets
Flux de tresorerie liés aux investissements (3 809) (15 610)
Augmentation de capital 57
Capital souscrit non appelé
Variation du capital 57
Dividendes versés (2 528) (2 527)
Variation des dettes financières 7 512 14 468
Décaissements sur intérêts (2 091) (1 542)
Variation des créances et dettes diverses (9 345) (102)
Flux de tresorerie liés aux financements (6 452) 10 354
Incidence des autres mouvements (5) 1
Variation de la trésorerie durant l’exercice 4 825 8 128
Trésorerie nette à l’ouverture 9 803 1 675
Trésorerie nette à la clôture 14 628 9 803
VARIATION DE LA TRESORERIE DURANT L’EXERCICE 4 825 8 128

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
SOMMAIRE
1- Faits caractéristiques de l’exercice pages 99 à 101
2- Règles et méthodes comptables pages 102 à 108
3- Compléments d’information relatifs aux comptes pages 109 à 123
101

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
1 - FAITS CARACTERISTIQUES DE L’EXERCICE
Les principaux événements survenus au cours de l’exercice sont les suivants :
Cessions d’éléments d’actif
La société a poursuivi son programme de cessions d’éléments d’actif.
La principale cession a concerné le lot 2 (Résidence de tourisme) du lotissement de l’Aiguille du Midi qui a
été vendu le 31 mai 2007 à la société MGM pour un montant de 8.000 K€ HT.
Le paiement du prix de 9.568 K€ TTC a été étalé par convention entre les parties en trois échéances de
règlement 1.668 K€ mi-juin 2007, 3.950 K€ mi-septembre 2007 et 3.950 K€ mi-février 2008. Ce règlement
différé explique la forte hausse du poste Autres créances à l’actif du bilan.
Cette cession ajoutée à diverses sorties d’actifs ont généré un résultat exceptionnel de 5.936 K€
Principaux investissements de l’exercice
Pour obtenir la maîtrise foncière de la totalité des terrains du lotissement de l’Aiguille du Midi, la Société a,
préalablement à cette vente, procédé à diverses acquisitions mineures de parcelles et au rachat de la boutique
souvenirs du Gambion à sa filiale CMB Restauration pour un montant de 329 K€.
Des immobilisations corporelles et incorporelles nouvelles ont été acquises pour un montant de 12.420 K€
dont notamment :
102
Site Investissement Montant
Grands-Montets
Freestyle Park
Câble porteur téléphérique Argentière-Lognan
Engins de damage
193 K€
220 K€
295 K€
Tour/Vallorcine
Brévent
Flégère
Aiguille du Midi
Montenvers
TMB
Investissements communs ou
siège
Travaux de pistes - VTT/Remodelages
Engins de damage
Véhicules utilitaires (4x4 - motoneige)
Pistes/enneigement/déclenchement avalanches
Engins de damage
Acomptes projet TC8 Plan-Praz
TSD6 Cornu
Pistes/enneigement/déclenchement avalanches
Sécurisation du câble de tension porteur
Aménagement ex-gare du TSF INDEX
Déplacement benne de service CHAMONIX – PLAN
Locaux du personnel – atelier
Projet restructuration gare Chamonix/Lotissement
Galerie des cristaux
Gare de départ CHAMONIX-MONTENVERS & bureaux sur atelier
Rénovation moteurs automotrices
Remise en état voies & infrastructures
Rénovation moteurs automotrices
Signalétique globale sites
Matériels ventes clients (Caisses internet - Bornes)
Logiciels-modules ventes en ligne - migration des caisses version 7
Badges
45 K€
233 K€
28 K€
233 K€
293 K€
331 K€
3 744 K€
132 K€
110 K€
196 K€
342 K€
237 K€
111 K€
74 K€
2 199 K€
152 K€
546 K€
149 K€
158 K€
91 K€
200 K€
175 K€
Divers Autres investissements courants 1 933 K€
Versement ponctuel à un fonds d’assurance indemnité de fin de carrière
La Société a souhaité externaliser la plus grosse partie des engagements d’indemnités de départ en retraite
contractés à l’égard de son personnel en versant une somme de 1.500 K€ à un fonds d’assurance Indemnités

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
de Fin de Carrière, inscrit sur son compte ouvert depuis plusieurs années auprès de la CNP Assurances. Le
montant versé dépassant les engagements contractés pour le personnel âgé de plus de 50 ans, la totalité de la
provision pour Indemnités de Départ en Retraite inscrite au passif du bilan a été reprise au 31 mai 2007.
Couvertures de taux d’intérêt
La Société a souhaité, en période de hausse des taux d’intérêt, réduire davantage son exposition au risque de
taux d’intérêt, en souscrivant le 1 er mars 2007 aux quatre contrats de couverture suivants :
- SWAP Euribor 3 Mois contre Taux Fixe 4,16 %, Nominal de 5.000.000 € in fine, durée 5ans,
- CAP/FLOOR T4M contre Taux Fixe 4,12 %, Nominal de 5.000.000 € in fine, durée 5 ans,
- CAP Euribor 3 Mois à 4,50 %, Nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, prime versée de
16.000 €.
- CAP TAM à 4,50 %, Nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, prime versée de 16.000 €
Prise de participation majoritaire dans la Société Agro-touristique Trient-Finhaut
A la suite d’une augmentation de capital en numéraire à laquelle elle a largement souscrit, la Compagnie
du Mont-Blanc est devenu majoritaire dans la Société Agro-touristique de Trient-Finhaut, société de droit
suisse, dont elle détient désormais 54 % du capital pour un montant de 41 K€. Les autres actionnaires sont
les communes de Trient et Finhaut et la société de transports en communs ferroviaires et routiers TMR qui
assure l’intendance administrative de la société.
La société Agro-touristique de Trient-Finhaut mène actuellement les études et effectue les démarches
administratives nécessaires pour préparer l’implantation de remontées mécaniques et d’un domaine skiable
sécurisé et balisé sur le versant suisse du col de Balme. Un projet de construction d’un télésiège desservant la
combe des Jeurs est en bonne voie et devrait aboutir dans deux ou trois ans.
Fin de la location gérance des téléskis des Chosalets
La Compagnie du Mont-Blanc n’a pas souhaité poursuivre la location gérance des téléskis des Chosalets à
Argentière. L’activité de ski débutant en fonds de vallée est en effet ingrate et insuffisamment rémunératrice.
Cette activité a été reprise par la famille qui exploite les téléskis de la Vormaine au Tour.
Certification Qualité
Le 25 avril 2007, à la suite d’un audit, l’organisme de certification SGS a certifié que le système de
management de la qualité de Compagnie du Mont-Blanc SA répondait aux exigences de la norme
ISO–9001 (version 2000) pour ses activités d’accueil et d’information des clients, de vente de titres de
transport, d’exploitation et de maintenance des remontées mécaniques et des trains, d’exploitation des
pistes balisées de ski (sécurisation, damage, enneigement de culture et secours).
Le périmètre de certification comprend les trois domaines skiables, les trois sites d’excursion et le siège de la
société. Le certificat a une validité de trois ans, et devra être renouvelé à l’issue de cette période.
La Compagnie du Mont-Blanc s’inscrit ainsi clairement dans une démarche où le client est au cœur de ses
préoccupations et démontre qu’elle s’est dotée d’une structure de management efficiente pour être en mesure
de délivrer au client un produit conforme à ses attentes.
103

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
2- PRINCIPES, REGLES ET METHODES COMPTABLES
2.1 - Identification des comptes et durée de l’exercice
L’annexe au bilan est présentée avant répartition du résultat de l’exercice clos le 31 mai 2007.
Le total bilan est de 142.280.026,84 € et le compte de résultat présenté sous forme de liste dégage un
bénéfice de 5.730.983,67 €.
L’exercice a une durée de 12 mois et couvre la période du 1 er juin 2006 au 31 mai 2007.
Les notes et les tableaux de la présente annexe font partie intégrante des comptes annuels.
2.2 - Application des conventions comptables
Les comptes annuels au 31 mai 2007 sont présentés conformément aux principes comptables généralement
admis en France et tiennent compte du règlement CRC 99-03 du 29 avril 1999 relatif à la réécriture du
Plan Comptable Général, ainsi que des règlements publiés postérieurement à cette date et modifiant ou
complétant le règlement CRC 99-03.
Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence,
conformément aux hypothèses de base :
- Continuité d’exploitation,
- Permanence des méthodes comptables d’un exercice sur l’autre,
- Indépendance des exercices.
Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts
historiques.
2.3 - Méthodes Comptables
2.3.1 – Conventions de concession
La société CMB SA exerce son activité dans le cadre de délégations de service public. Les autorités concédantes
sont les communes (Chamonix et Vallorcine pour les domaines skiables et les remontées mécaniques par
câble) ou le département de la Haute-Savoie (pour l’exploitation des trains). A ce titre, la société a la charge
de réaliser les installations (remontées mécaniques, trains, dameuses, aménagements de piste et de site) et en
assume intégralement le financement et l’exploitation.
104
Les relations avec les concédants sont encadrées par la loi et précisées dans des conventions de concession :
des redevances légales et contractuelles, généralement assises sur le chiffre d’affaires, sont versées à l’autorité
concédante, un cahier des charges est spécifié, et dans certains cas l’accord du concédant est requis sur la
fixation des tarifs.

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
Les conventions de concession de la Compagnie du Mont-Blanc sont résumées ci-après :
2.3.1.1 Concessions communales
Exploitation
Aiguille du Midi
Brévent
Le Savoy
La Samaran
La Flégère
Le Tour
Les Grands Montets
TS des Esserts - Télécabine de
Vallorcine
Autorité
concédante
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Vallorcine
Date de
début de la
concession
(révisée suite
Loi Montagne)
Durée de la
concession
6 janvier 1989 30 ans
6 janvier 1989 30 ans
6 janvier 1989 30 ans
6 janvier 1989 24 ans
6 janvier 1989 30 ans
6 janvier 1989 30 ans
23 décembre
1988
30 ans
Date de fin de
la concession
31 décembre
2018
31 décembre
2018
31 décembre
2018
30 septembre
2012
31 décembre
2018
31 décembre
2018
30 septembre
2018
Durée résiduelle
(à la fin de l’ex.
2007)
11 ans
11 ans
11 ans
5 ans
11 ans
11 ans
11 ans
6 juillet 1996 30 ans 5 juillet 2026 19 ans
A l’échéance de ces conventions de concession, il est prévu, en cas de non renouvellement de la concession et
sauf exception, que les biens en concession acquis par le concessionnaire seront repris contre une indemnité
égale à leur valeur nette comptable.
2.3.1.2 Concessions départementales
Exploitation
Train du Montenvers
Mer de Glace
Tramway du Mont-Blanc
Autorité
concédante
Département de la
Haute-Savoie
Département de la
Haute-Savoie
Date de
début de la
concession
(révisée suite
Loi Montagne)
Durée de la
concession
(après avenant)
28 mars 1998 25 ans
1988 30 ans
Date de fin de
la concession
31 décembre
2023
31 décembre
2018
Durée
résiduelle
(à la fin de l’ex.
2007)
16 ans
11 ans
A l’échéance de ces conventions de concession, il n’est pas prévu d’indemnisation pour la reprise des biens
en concession existant à la signature de la convention. Notons que ces biens seront alors totalement amortis.
Toutefois en ce qui concerne le train du Montenvers-Mer de Glace et pour les nouveaux investissements
dont les durées d’amortissement excéderaient l’échéance des concessions, les modalités de reprise par le
concédant feront l’objet, préalablement à leur réalisation, d’une négociation spécifique.
2.3.2 - Les immobilisations incorporelles
105
Les immobilisations incorporelles sont inscrites à l’actif du bilan au coût d’acquisition et correspondent à :
- des logiciels informatiques amortissables économiquement en linéaire entre 3 et 5 ans et fiscalement
en linéaire sur 12 mois, la différence entre l’amortissement économique et l’amortissement fiscal étant
comptabilisé en amortissements dérogatoires.

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
- un droit au bail amortissable sur 38 ans selon le mode linéaire,
- un fonds de commerce non amortissable faisant l’objet d’une dépréciation calculée sur la durée restant à
courir de la concession du site de l’Aiguille du Midi.
2.3.3 - Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition.
Les immobilisations acquises avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet d’une réévaluation.
Les amortissements sont calculés sur la durée de vie estimée des immobilisations selon le mode linéaire. Les
durées d’amortissement par catégorie de biens sont les suivantes :
- Travaux de piste ................................................................40 ans
- Constructions et génie civil ........................................................ 20 à 40 ans
- Agencements et aménagements/constructions ................................. 5 à 15 ans
- Installations techniques : Téléski (TK) ................................... 10 à 15 ans
Télésièges (TS) ................................ 15 à 25 ans (1)
Télécabines (TC) ............................. 15 à 25 ans (1)
Téléphériques (TPH) ....................... 25 à 30 ans (1)
Câbleries ........................................... 5 à 20 ans
- Matériel et outillage industriels ........................................................ 5 à 15 ans
- Matériel de bureau .......................................................... 5 à 10 ans
- Mobilier ................................................................10 ans
- Matériel de transport ..................................................................4 ans
L’amortissement économique est déterminé selon le mode linéaire. Toutefois, pour les biens éligibles
à un mode d’amortissement fiscal plus rapide, comme le mode dégressif ou exceptionnel, il est procédé
à l’enregistrement d’un amortissement dérogatoire égal à la différence entre l’amortissement fiscal et
l’amortissement économique.
106

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
(1) Remontées mécaniques acquises depuis le 1 er juin 2003
Dans la perspective de la comptabilisation des installations de remontées mécaniques par composant, la
société utilise, pour les remontées mécaniques acquises depuis le 1 er juin 2003, des durées d’amortissement
comptable qui traduisent la durée de vie économique de chaque composant qui sont détaillées dans le
tableau ci-après :
Télésièges Télécabines Téléphériques
Réducteur 15 ans 15 ans 15 ans
Moteurs électriques 15 ans 15 ans 15 ans
Poulie motrice 25 ans 25 ans 30 ans
Poulie retour 25 ans 25 ans 30 ans
Vérin de tension - - 20 ans
Centrale de tension - - 20 ans
Ligne de sécurité 15 ans 15 ans 15 ans
Armoire de puissance 15 ans 15 ans 15 ans
Armoire de commande 15 ans 15 ans 15 ans
Balanciers 15 ans 15 ans 20 ans
Câble tracteur 25 ans 25 ans 10 ans
Câble porteur
20 ans
Voies
Pinces 15 ans 15 ans -
Chariots - - 15 ans
Boggies - - -
Véhicules (y compris suspentes) 15 ans 15 ans 30 ans
Pylônes 25 ans 25 ans 25 ans
Reste de la remontée 25 ans 25 ans 30 ans
2.3.4 - Immobilisations financières
Les titres de participation sont inscrits au bilan à leur valeur d’acquisition.
Des dépréciations sont éventuellement calculées en fonction de l’actif net, des perspectives d’évolution et de
rentabilité des sociétés concernées ou de la valeur de réalisation estimée des participations détenues.
Les dépôts immobilisés sont évalués à leur valeur nominale.
2.3.5 - Stocks
Les stocks sont principalement constitués de pièces détachées destinées à l’entretien ou à la réparation des
remontées mécaniques et des trains.
Les stocks sont inscrits à leur coût d’acquisition.
La méthode de valorisation retenue est celle du « premier entré-premier sorti » (PEPS ou FIFO).
Une dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable.
107
2.3.6 - Créances
Les créances sont inscrites à leur valeur nominale. Une dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire
est inférieure à la valeur comptable.

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
2.3.7 - Les valeurs mobilières de placement
Les valeurs mobilières de placement figurent à leur valeur d’acquisition.
Des dépréciations sont éventuellement constatées, celles-ci étant calculées en fonction de la valeur de
réalisation estimée des titres détenus.
2.3.8 - Subventions d’investissements
Conformément aux règles et recommandations comptables en vigueur, les subventions d’investissement sont
comptabilisées au passif du bilan le jour de leur octroi et sont rapportées au résultat exceptionnel au prorata
des amortissements pratiqués sur les biens subventionnés.
2.3.9 - Provisions réglementées
Les provisions réglementées qui figurent au bilan concernent :
- Les amortissements dérogatoires.
La Société pratique un amortissement dérogatoire égal à la différence entre l’amortissement dégressif et
l’amortissement linéaire dont la dotation nette est comptabilisée en résultat exceptionnel.
- La provision spéciale de réévaluation légale de 1976.
2.3.10 - Provisions pour risques et charges
Les provisions pour risques et charges qui figurent au bilan concernent :
- Les provisions pour indemnité de départ en retraite,
Seul l’engagement en matière d’indemnité de fin de carrière pour le personnel âgé de plus de 50 ans fait
l’objet d’une provision selon les principes exposés au point 2.3.12.
-
Les provisions pour gros entretiens (PGE)
En application du règlement du CRC 2000-06 sur les passifs, la provision pour gros entretien figurant au bilan
arrêté au 31 mai 2007 couvre l’obligation explicite (grande visite réglementaire, notice du constructeur…)
ou implicite (usage constant dans le groupe), d’engager des frais pour la seule vérification du bon état de
fonctionnement et le seul entretien de nos appareils de remontées mécaniques (hors téléskis). Ces frais font
l’objet d’un plan pluriannuel d’entretien et de contrôle et compte tenu de leur importance ne peuvent être
supportés sur un seul exercice.
108
L’évaluation de la provision est réalisée installation par installation, en recherchant le montant probable de la
sortie de ressources à la date de réalisation des travaux. Le passif enregistré à la clôture correspond à la quotepart
des dépenses futures d’entretien rapportée linéairement à l’usage passé.
Conformément au règlement CRC 2002-10 sur les actifs, la société a opté pour le maintien de la provision
pour gros entretiens pour les composants de deuxième catégorie (composant entretien des installations de
remontées mécaniques).

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
2.3.11 - Dépréciations
Les dépréciations qui figurent au bilan concernent :
- Dépréciation des immobilisations incorporelles : dépréciation de fonds de commerce
- Dépréciation des immobilisations corporelles
- Dépréciation des titres de participation
- Dépréciation des stocks
- Dépréciation des comptes clients
- Autres dépréciations
Les dépréciations sont calculées en fonction des risques estimés.
2.3.12 - Engagement d’indemnité de départ en retraite
Les engagements en matière d’indemnités de départ en retraite résultent des obligations légales et
conventionnelles.
Les engagements de la société pour leurs salariés permanents et saisonniers donnent lieu, soit au versement
d’une prime à une compagnie d’assurances, soit à la constitution d’une provision. Si la prime versée par la
société ne couvre que partiellement ses engagements, une provision est constatée pour le complément.
L‘évaluation de ces engagements est calculée selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant
compte des hypothèses actuarielles suivantes :
. la probabilité de maintien dans l’entreprise jusqu’au départ en retraite,
. la probabilité de survie jusqu’à l’âge de la retraite,
. l’évolution de la base de calcul de l’indemnité,
. l’inflation,
. le taux d’actualisation (basé sur l’évolution de l’OAT 10 ans) : 4,7 % par an au 31 mai 2007,
. le prorata d’ancienneté.
La Loi Fillon du 21 août 2003 avait repoussé l’âge légal de mise à la retraite du salarié, à l’initiative de
l’employeur, de 60 à 65 ans. Cependant, des accords collectifs pouvaient prévoir une mise à la retraite dès
l’âge de 60 ans avec des contreparties en terme d’emploi ou de formation professionnelle. En ce qui concerne
les remontées mécaniques, le SNTF (Syndicat National des Téléphériques de France) avait négocié des
dérogations pour la Convention Collective Nationale des Téléphériques et Engins de Remontées Mécaniques
prévoyant notamment la possibilité d’une mise à la retraite dès l’âge de 60 ans à l’initiative de l’employeur.
De ce fait, les indemnités de départ en retraite des salariés des remontées mécaniques du groupe CMB ont
été calculées au 31 mai 2006 sur la base d’un âge de départ à 60 ans et hors charges sociales.
La loi de financement de la Sécurité Sociale du 26 décembre 2006 remet en cause, de manière progressive,
les accords collectifs de branche (notamment, l’accord SNTF de mai 2004). De ce fait, les indemnités de
départ en retraite de l’ensemble des salariés sont maintenant calculées avec charges sociales sur la base d’un
âge de départ moyen estimé à 62 ans.
109

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
2.4 – Autres informations
2.4.1 - Droit individuel à la formation (DIF) :
- Volume d’heures de formation cumulées correspondant aux droits acquis au titre du DIF par les salariés au
31/05/07 : 12 094 heures
- Volume d’heures de formation n’ayant pas donné lieu à demande au 31/05/07 : 0 heure
110

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
3 - COMPLEMENTS D’INFORMATIONS RELATIFS AU BILAN ET AU COMPTE DE
RESULTAT
- Immobilisations
- Amortissements
- Provisions inscrites au bilan
- État des créances et des dettes
- Éléments relevant de plusieurs postes du bilan
- Variation de la provision spéciale de réévaluation
- Fonds commercial
- Produits à recevoir
- Charges à payer
- Produits et charges constatés d’avances
- Composition du capital social
- Ventilation du chiffre d’affaire net
- Ventilation de l’impôt sur les bénéfices
- Intégration fiscale
- Engagements financiers
- Autres engagements
- Incidence des évaluations fiscales dérogatoires
- Accroissements et allégements de la dette future d’impôt
- Rémunération des dirigeants
- Effectif moyen
- Liste des filiales et participations
- Charges exceptionnelles
- Produits exceptionnels
- Évènement postérieur à la clôture
111

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
Les données qui suivent sont exprimées en milliers d’euros
IMMOBILISATIONS
Cadre A
Valeur brute
début d’exercice
Réévaluations
Augmentations
Acquisitions
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de recherche et développement Total I 148
Autres postes d’immobilisations incorporelles Total II 2 305 289
Immobilisations corporelles
Terrains 2580 267
Constructions sur sol propre 144
Constructions sur sol d’autrui 9 578 120
Installations générales, agencements et aménagements des constructions 2 499 12
Installations techniques, matériel et outillage industriels 1 593
Installations générales, agencements et aménagements divers
Matériel de transport 656 68
Matériel de bureau et informatique, mobilier 1 304 91
Emballages récupérables et divers 177 161 14 037
Immobilisations corporelles en cours 8 083 11 168
Avances et acomptes
Total III 203 597 25 762
Immobilisations financières
Participations évaluées par mise en équivalence
Autres participations 3 920 216
Autres titres immobilisés 160 41
Prêts et autres immobilisations financières 423 76
Total IV 4 503 332
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV) 210 553 26 383
112
Cadre B
Par virement
Diminutions
Par cession
Valeur brute fin
d’exercice
Réévaluations
Valeur d’origine
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de recherche et développement (I) 148 148
Autres postes d’immobilisations incorporelles (II) 2 594 2 594
Immobilisations corporelles
Terrains 944 1 903 1 779
Constructions sur sol propre 4 140 101
Constructions sur sol d’autrui 133 9 564 9 485
Installations générales, agencements, aménag. constructions 81 2 429 2 429
Installations techniques, matériel et outillage industriels 1 593 1 593
Installations générales, agencements et aménagements divers
Matériel de transport 27 697 697
Matériel de bureau et informatique, mobilier 1 1 393 1 393
Emballages récupérables et divers 8 435 190 756 190 316
Immobilisations corporelles en cours 12 535 882 5 834 5 834
Avances et acomptes
Total III 12 543 2 507 214 310 213 627
Immobilisations financières
Participations évaluées par mise en équivalence
Autres participations 126 4 010
Autres titres immobilisés 15 185
Prêts et autres immobilisations financières 14 6 479
Total IV 14 147 4 674
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV) 12 557 2 654 221 726 216 369

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
AMORTISSEMENTS
Cadre A
IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES
SITUATION ET MOUVEMENTS DE L’EXERCICE
Valeur en
début d’exercice
Augmentations
Dotations
Diminutions
Sorties / Reprises
Valeur en
fin d’exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement recherche dévelop. Total I 148 148
Autres immobilisations incorporelles Total II 783 121 904
Immobilisations corporelles
Terrains 34 1 35
Constructions sur sol propre 132 2 2 132
Constructions sur sol d’autrui 4 375 299 46 4 628
Instal. générales, agenc. et aménag. constructions 2 026 106 54 2 078
Installations techniques, matériel et outillage industriels 1 505 24 1 530
Installations générales, agencements et aménagements divers
Matériel de transport 379 95 23 451
Matériel de bureau et informatique, mobilier 742 103 1 844
Emballages récupérables et divers 92 133 8 154 292 99 994
Total III 101 326 8 785 419 109 693
TOTAL GENERAL (I + II + III) 102 258 8 906 419 110 745
Cadre B
IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES
VENTILATIONS DES MOUVEMENTS AFFECTANT LA PROVISION
POUR AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES
Différentiel
de
durée
DOTATIONS REPRISES mouvements
nets amort.
Amortisse Différentiel
Amortisse
Mode
Mode
à fin
-ment fiscal de
-ment fiscal
dégressif
dégressif
d’exercice
exceptionnel durée
exceptionnel
Immobilisations incorporelles
Frais d’établis., recherche dévelop. (I)
Aut. immobilisations incorporelles (II) 115 43 72
Immobilisations corporelles
Terrains
Constructions sur sol propre 1 -1
Constructions sur sol d’autrui
Instal. génér., agenc. aménag. construc. 16 -16
Instal. techn., matériel outil. industriels 1 -1
Instal. génér., agenc. et aménag. divers
Matériel de transport 3 3
Matériel bureau et informatique, mobilie
Emballages récupérables et divers 618 146 472
Total III 621 163 458
TOTAL GENERAL (I + II + III) 115 621 43 163 530
Cadre D
MOUVEMENTS DE
L’EXERCICE AFFECTANT LES CHARGES
A REPARTIR SUR PLUSIEURS EXERCICES
Frais d’émission d’emprunt à étaler
Primes de remboursement des obligations
Montant net
début d’exercice
Augmentations
Dotations
exercice
aux amort.
Montant net
en fin d’exercice
113

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
PROVISIONS INSCRITES AU BILAN
Montant au
début de l’ex.
Augmentation
Dotations ex.
Diminutions : Reprises ex.
Utilisées
Non utilisées
Montant à la
fin de l’ex.
Provisions réglementées
Provisions pour reconstitution gisements miniers, pétroliers
Provisions pour investissements
Provisions pour hausse des prix
Amortissements dérogatoires 2 940 736 206 3 469
Dont majorations exceptionnelles de 30 %
Provisions fiscales pour implantation à l’étranger av. 01/01/92
Provisions fiscales pour implantation à l’étranger ap. 01/01/92
Provisions pour prêts d’installation
Autres provisions réglementées 24 6 18
Total I 2 964 736 212 3 488
Provisions pour risques et charges
Provisions pour litiges
Provisions pour garanties données aux clients
Provisions pour pertes sur marchés à terme
Provisions pour amendes et pénalités
Provisions pour pertes de change
Provisions pour pensions et obligations similaires 926 44 939 31
Provisions pour impôts
Provisions pour renouvellement des immobilisations
Provisions pour grosses réparations 1 859 1 657 235 10 3 271
Provisions pour charges sociales et fiscales sur congés payés
Autres provisions pour risques et charges 12 25 37
Total II 2 797 1 726 1 174 41 3 308
Provisions pour dépréciations
Sur immobilisations incorporelles 823 41 863
Sur immobilisations corporelles 411 92 39 464
Sur titres mis en équivalence
Sur titres de participation 324 206 141 389
Sur autres immobilisations financières
Sur stocks et en-cours 7 3 4
Sur comptes clients 207 151 18 340
Autres provisions pour dépréciations 1 288 1 288
Total III 3 059 490 202 3 348
TOTAL GENERAL (I + II + III) 8 820 2 952 1 588 41 10 143
Dont dotations et reprises :
- d’exploitation
- financières
- exceptionnelles
Titres mis en équivalence : montant de la dépréciation de l’exercice (Art. 39-1-5 du CGI)
1 906 1 237
206 141
840 251
114
Provisions pour risques et charges
- Provisions pour pensions et obligations similaires
La provision pour indemnités de départ en retraite correspondant à l’engagement contracté par la société
envers les salariés de plus de 50 ans. Cet engagement au 31 mai 2007 est totalement couvert par les sommes
versées sur un fonds d’assurance d’indemnités de fin de carriére libellé en euros de la CNP Assurances
(portefeuille multi-entreprises d’épargne retraite collective). Les montants investis sont capitalisés à intérêts
composés, au jour le jour.
la valeur du fonds au 31 mai 2007 est de 1 504 k€

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
- Provision pour gros entretiens
La reprise de provision non utilisée correspond à :
l’annulation des coûts de révision sur le domaine des Grands-Montet pour 1 K€.
des coûts d’entretiens inférieurs aux prévisions sur le domaine de l’Aiguille du Midipour 9 K€.
Néanmoins, la réalisation des grandes visites prévues se solde, par un supplément net de coût de 67 K€ par
rapport aux prévisions.
Les grandes visites non anticipées ont généré un coût de 41 K€ sur l’exercice écoulé.
La provision pour gros entretiens se répartit géographiquement comme suit :
- Domaine du Tour-Vallorcine 195 K€
- Domaine des Grands-Montets 360 K€
- Domaine Brévent-Flégère 218 K€
- Aiguille du Midi 298 K€
- Montenvers et TMB 586 K€
-----------
Total 1 657 K€
L’augmentation de la dotation est due à :
obligation légale sur des installations qui devait êtres renouvelées (télécabine Planpraz)
évolution de la structure de grandes visites (externalisation des grandes visites des trains)
première comptabilisation des PGE pour les nouveaux investissements
nouvelles obligations réglementaires pour les 2 tronçons du téléphérique et de la télécabine du site de
l’Aiguille du midi
évolution des coûts des grandes visites.
Provisions pour dépréciation
- Sur immobilisations incorporelles
Dépréciation de la valeur du fonds de commerce de l’Aiguille du Midi d’une valeur d’origine de 1.185 K€,
créé en mars 1972 à l’occasion de la fusion-absorption de l’Aiguille du Midi par la société d’exploitation du
Brévent, à hauteur de 851 K€ au 31 mai 2007. Cette dépréciation est calculée sur la durée restant à courir
de la concession.
Dépréciation des marques Cham vallée et Cham Ski pour un montant de 12 K€.
- Sur immobilisations corporelles
Dépréciation des études concernant l’accès à la Mer de Glace
Reprises des dépréciations des moteurs des motrices du TMB et du Montenvers.
- Sur titres de participation et créances rattachées
Avances de trésorerie au GIE CHAMONX PROMOTION dépréciées en totalité (150 K€ de dotation et
126 K€ de reprise)
Avances de trésorerie et dépréciation des titres de la société Agro-touristique de Trient-Finhaut (56 K€ de
dotation)
Titre CITT et Seaguard (reprise de 15 K€).
115
- Sur comptes clients
L’en cours client a fortement progressé en raison de difficultés rencontées dans la mise en place de la nouvelle
version du logiciel de billetterie. Certains Tour Operateurs et agents de voyage n’ont pas honoré leurs créances
induisant un rique de non recouvrement. La dépréciation des comptes clients a été completée de 133 K€.

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
- Autres dépréciations
Le détournement de fonds dont ont été victimes les ex-sociétés STMB et SETA de 1993 à 1999 a fait l’objet
d’une longue procédure pénale qui a trouvé une conclusion définitive durant l’exercice 2004-2005. Les
consorts Delahaie ont été jugés responsables du détournement pour une somme de 946 K€ et définitivement
condamnés (Tribunal Correctionnel, Cour d’Appel et Cour de Cassation).
La Société a engagé des actions judiciaires (mise sous saquestres) pour recouvrer cette somme grâce aux biens
des consorts Delahaie. A ce jour, les biens immobiliers doivent faire l’objet d’une vente aux enchères pour
une mise à prix totale de 205 K€ détaillée comme suit :
- Un chalet sur la commune de Saint Gervais 200 K€
- Un box sur la commune de Sallanches 5 K€
Le montant de 205 K€ à fait l’objet d’une reprise de dépréciation sur l’exercice 2004-2005.
116

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
ETAT DES CREANCES ET DES DETTES
Cadre A ETAT DES CREANCES Montant brut A 1 an au plus A plus d’1 an
De l’actif immobilisé
Créances rattachées à des participations 255 216 39
Prêts (1) (2) 402 44 357
Autres immobilisations financières 77 77
De l’actif circulant
Clients douteux ou litigieux 628 628
Autres créances clients 3 880 3 880
Créances représentatives de titres prêtés
Personnel et comptes rattachés 14 14
Sécurité sociale et autres organismes sociaux 14 14
Impôts sur les bénéfices
Taxe sur la valeur ajoutée 801 801
Autres impôts taxes et versements assimilés
Divers 366 300 66
Groupe et associés (2) 422 422
Débiteurs divers 11 975 9 579 2 395
Charges constatées d’avance 709 709
Total 19 542 16 684 2 858
(1) Dont prêts accordés en cours d’exercice 51
(1) Dont remboursements obtenus en cours d’exercice
(2) Prêts et avances consenties aux associés 6
Cadre B ETAT DES DETTES Montant brut A 1 an au plus De 1 à 5 ans A plus de 5 ans
Emprunts obligataires convertibles (1)
Autres emprunts obligataires (1)
Emprunts et dettes auprès d’établissements de crédit : (1)
- à un an maximum à l’origine 437 437
- à plus d’un an à l’origine 64 840 8 204 24 510 32 126
Emprunts et dettes financières diverses (1) (2) 1 780 425 1 355
Fournisseurs et comptes rattachés 1 717 1 717
Personnel et comptes rattachés 2 816 2 322 494
Sécurité sociale et autres organismes sociaux 1 892 1 892
Impôts sur les bénéfices 1 774 1 774
Taxe sur la valeur ajoutée 1 690 1 690
Obligations cautionnées
Autres impôts, taxes et versements assimilés 1 464 1 464
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 4 224 4 224
Groupe et associés (2) 1 407 1 407
Autres dettes 1 789 1 789
Dettes représentatives de titres empruntés
Produits constatés d’avance 831 831
Total 86 663 28 177 25 865 32 621
(1) Emprunts souscrits en cours d’exercice 45 503
(1) Emprunts remboursés en cours d’exercice 38 940
(2) Emprunt, dettes contractés auprès des associés
- Débiteurs divers à moins d’un an:
Cette somme correspond à la vente du lot n°2 (résidence de tourisme) du lotissement de l’Aiguille du
Midi
- Débiteurs divers à plus d’un an :
Un montant de 1 472 K€ correspond au préjudice estimé dans l’affaire du détournement de fond des
ex-sociétés STMB et SETA de 1993 à 1999. Cette somme est dépréciée à hauteur de 1 267 K€.
Le solde du prix de vente du fonds de commerce du Blanchot cédé en mai 2005 (900 K€).
117

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
ELEMENTS RELEVANT DE PLUSIEURS POSTES DU BILAN
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Articles 10 et 24-15)
Eléments relevant
de plusieurs postes du bilan
Montant concernant
les entreprises
Liées
Avec lesquelles
la société a
un lien de
participation
Capital souscrit, non appelé
Immobilisations incorporelles
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles
Avances et acomptes
Immobilisations financières
Participations 1 816 2 055
Créances rattachées à des participations 46
Prêts
Autres titres immobilisés 67
Autres immobilisations financières 209
Total Immobilisations 1 862 2 331
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances
Créances clients et comptes rattachés 539 77
Autres créances 414
Capital souscrit appelé, non versé
Total Créances 954 77
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Dettes
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Emprunts et dettes financières divers
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 96 1
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes 1 407
Total Dettes 1 504 1
Montant
des dettes ou
des créances
représentéespar
des effets de commerce
118

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
VARIATION DE LA PROVISION SPECIALE DE REEVALUATION
(Décret 83-1020 du 29-11-83 - Article 24-6)
Nature des immobilisations
Augmentation
des
montants bruts
Détermination
des écarts
Augmentation
des
amortissements
Utilisation de la marge
supplémentaire d’amortissements
Au cours de l’exercice
Supplément
d’amortissements
Eléments
cédés
Montant cumulé
en fin d’exercice
Montant
de la
provision en fin
d’exercice
Concessions, brevets,
licences, marques,
procédés, droits et
valeurs similaires
Fonds commercial
Terrains
Constructions 326 318 1 1 6
Installations
techniques,matériel et
outillage industriels
Autres immobilisations
corporelles 502 486 4 4 12
Immobilisations
corporelles en cours
Participations
Aut. titres immobilisés
Total 828 805 6 6 18
FONDS COMMERCIAL
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 19)
Montant des éléments
Eléments constitutifs
Montant des
Reçus en
du fonds commercial
Achetés Réévalués
Global dépréciations
apport
Fonds de commerce Aiguille du Midi 1 092 1 092 852
Fonds de commerce Midi-Géant 94 94
Licence 3 Chalet Refuge 6 6
Licence 4 Restaurants Grands-Montets (Ex
SEHRT)
5 5
Fonds de commerce Grands-Montets 21 21
Total 1 217 1 217 852
PRODUITS A RECEVOIR
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 23)
Produits à recevoir inclus dans les postes suivants du bilan 31/05/2007 31/05/2006
Créances rattachées à des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
Créances clients et comptes rattachés 61 51
Autres créances -8
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Total 61 43
119

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
CHARGES A PAYER
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article23)
Charges à payer incluses dans les postes suivants du bilan 31/05/2007 31/05/2006
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 437 334
Emprunts et dettes financières divers 261 223
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 507 855
Dettes fiscales et sociales 2 739 1 878
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 2 094 927
Autres dettes : 285 273
Total 6 322 4 490
PRODUITS ET CHARGES CONSTATES D’AVANCE
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 23)
Produits constatés d’avance 31/05/2007 31/05/2006
Produits d’exploitation 831 799
Produits financiers
Produits exceptionnels
Total 831 799
Charges constatées d’avance 31/05/2007 31/05/2006
Charges d’exploitation 640 414
Charges financières 69 38
Charges exceptionnelles
Total 709 452
COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 24-12)
Différentes catégories
de titres
Valeur nominale
Au début de l’exercice
Créés pendant
l’exercice
Nombre de titres
Remboursés pendant
exercice
En fin d’exercice
ACTIONS 7,63 € 902 628 902 628
VENTILATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES NET
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 24-21)
120
France Etranger Total
Ventes de produits finis
Ventes de produits intermédiaires
Ventes de produits résiduels 19 19
Travaux
Etudes
Prestations de services 47 658 47 658
Ventes de marchandises 65 65
Produits des activités annexes 3 331 3 331
Total 51 074 51 074

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
Les principaux produits des activités annexes sont : en K€
- Ventes de produits packagés 682
- Parking (Brévent) 37
- Secours 252
- Prestations administratives(CMBR, CDA, THP) 683
- Locations des murs des restaurants, du casino, des emplacements
publicitaires et des relais de radiotéléphone 1 353
- Mise à disposition de personnel 31
- Commission sur vente carré neige 16
- Refacturation d’énergie, eau 223
- Divers 54
----------
Total 3 331
VENTILATION DE L’IMPOT SUR LES BENEFICES
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 24-20)
Avant
impôt
Impôt
correspondant
+ Résultat courant 3 444 964 2 480
+ Résultat exceptionnel 5 526 1 842 3 684
- Participations des salariés 494 62 433
Résultat comptable 8 475 2 744 5 731
Après
impôt
INTEGRATION FISCALE
La Compagnie du Mont-Blanc intègre fiscalement la Compagnie du Mont-Blanc Restauration.
Répartition de l’impôt sur les sociétés sur l’ensemble du groupe dû au titre de l’exercice 2006-2007 :
- Impôt groupe CMB 2 926
- Impôt dû par la CMBR 182
- Impôt à la charge de CMB 2 744
Différence entre l’impôt comptabilisé et l’impôt qui aurait été supporté en l’absence d’intégration
fiscale :
- Impôt à la charge de CMB 2 744
- Impôt si CMB était imposée séparement 2 739
Ecart 5
121

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
ENGAGEMENTS FINANCIERS
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Articles 24-9 et 24-16)
Engagements donnés
Montant
Effets escomptés non échus
Avals, cautions et garanties 7 058
Engagements de crédit-bail mobilier
Engagements de crédit-bail immobilier
Engagements en matière de pensions, retraites, et assimilés 395
Autres engagements donnés :
Total (1) 7 454
(1) Dont concernant :
- les dirigeants
- les filiales
- les participations
- les autres entreprises liées
Dont engagements assortis de sûretés réelles
Engagements reçus
Montant
Lignes de crédit non utilisées
Total (2)
(2) Dont concernant :
- les dirigeants
- les filiales
- les participations
- les autres entreprises liées
Dont engagements assortis de sûretés réelles
Engagements réciproques
Montant
AUTRES ENGAGEMENTS
La Compagnie du Mont-Blanc n’a pas contracté d’autres d’engagements significatifs. Les locations
financiéres de divers materiels, dont les engins de damage, sont pour la plupart arrivées à écheance en
décembre 2006.
Total
122
INCIDENCE DES EVALUATIONS FISCALES DEROGATOIRES
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 24-23)
Montant
Résultat de l’exercice après impôts 5 731
+ Impôt sur les bénéfices 2 744
+ Supplément d’impôt lié aux distributions
- Créances d’impôt sur les bénéfices
Résultat avant impôt 8 475
Variation des provisions réglementées (dotation-reprise) :
Provision pour investissements
Provision pour hausse de prix
Provision pour fluctuation des cours
Amortissements dérogatoires 530
Autres provisions réglementées :
Résultat hors évaluations fiscales dérogatoires (avant impôt) 9 005

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
ACCROISSEMENTS ET ALLEGEMENTS DE LA
DETTE FUTURE D’IMPOT
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 24-24)
Accroissements de la dette future d’impôt
Montant
Provisions réglementées :
- Amortissements dérogatoires 3 469
- Provisions pour hausse des prix
- Provisions pour fluctuation des cours
Autres :
Provision spéciale réévaluation 18
Total 3 488
Allègements de la dette future d’impôt
Montant
Provisions non deductibles l’année de leur comptabilisation :
- Provisions pour congés payés
- Participation des salariés 494
- Organic 58
Autres :
Total 552
Amortissements réputés différés
Déficits reportables
Moins-values à long terme
REMUNERATION DES DIRIGEANTS
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 24-18)
Rémunérations allouées aux membres
Montant
- des organes de direction ou de gérance 376
- des organes d’administration 78
- des organes de surveillance 54
Total 507
EFFECTIF MOYEN
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 24-22)
Personnel mis à
Personnel salarié disposition de
l’entreprise
Cadres 38
Agents de maîtrise et techniciens 37
Employés 48
Ouvriers 249
Autres : apprentis ouvriers-employés 4
Total 376 0
123

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
LISTE DES FILIALES ET PARTICIPATIONS
(Décret 83-1020 du 29-11-1983 - Article 24-11)
Capital K€
Quote part
détenue
en %
Réserves et
report à nouveau
avant
affectation
des résultats
K€
Valeurs des
titres K€
Valeur brute
Valeur nette
Prêt/avance
consentis et
non remb.
cautions/ava
donnés par la
société
CAHT
K€ Dividendes
encaissés par
Résultat du
dernier exercice
écoulé
K€
la société
au cours de
l'exercice
K€
A - RENSEIGNEMENTS DETAILLES CONCERNANT
LES FILIALES ET PARTICIPATIONS
1 - Filiales (plus de 50% du capital détenu)
CMB Restauration 1 200 421 1 632 8 987
35, place de la Mer de Glace 100.000 1 632 278
74400 CHAMONIX
Agro-Touristique Trient-Finhaut 120 000.FS 183 46
C/o Victor Gay-Crosier 53.960 30
1929 - TRIENT ( Suisse)
2 - Participations (de 10 à 50% du capital détenu)
SAMARAN 29
100, place Aiguille du Midi 50.000 10
74400 CHAMONIX
GIE CHAMONIX MB Promotion 20 209
101, place Triangle de l’Amitié 33.290
74400 CHAMONIX
LH-SG 1 903 1 216 2 055 2 142 32
Le Fouilly 48.000 2 055 37
74310 LES HOUCHES
SEML Chamonix Logement 56
101, place Triangle de l'Amitié 35.000 56
74400 CHAMONIX
B - RENSEIGNEMENTS GLOBAUX SUR LES AUTRES
FILIALES ET PARTICIPATIONS
1 - Filiales non reprises en A :
a) françaises
b) étrangères
2 - Participations non reprises en A :
a) françaises
b) étrangères
Observations
124

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2007
CHARGES EXCEPTIONNELLES
31/05/2007 31/05/2006
Sur opération de gestion
Subventions accordées
Autres charges de gestion 1
Charges sur exercices antérieurs 34
Total 35
Sur opération en capital
VNC immobilisations Incorporelles
VNC immobilisations Corporelles 2 088 645
VNC immobilisations Financières 15
Total 2 103 645
Dotation aux amortissements et provisions
Dot. Amort. Dérogatoires 736 377
Dot. Prov.dépr. Except 104 69
Total 840 446
TOTAL GENERAL 2 943 1 126
PRODUITS EXCEPTIONNELS
31/05/2007 31/05/2006
Sur opération de gestion
Pénalités perçues 4 2
Autres produits de gestion
Produits sur exercices antérieurs 207
Total 4 209
Sur opération en capital
Immobilisations Incorporelles 2
Immobilisations Corporelles 8 035 2 777
Immobilisations Financières 1
QP subventions d’investissements 149 120
Autres produits 26 3
Total 8 213 2 900
Dotation aux amortissements et provisions
Reprise prov. amort. Dérogatoires 206 458
Prov. Spéc.réévaluation 6 6
Reprise sur provisions 39 1
Total 251 465
TOTAL GENERAL 8 468 3 574
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE DE LA CLOTURE
A notre connaissance, aucun événement n’est à signaler.
125

RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS
Exercice clos le 31 mai 2007
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l’exercice clos le 31 mai 2007 sur :
- le contrôle des comptes annuels de la société COMPAGNIE DU MONT-BLANC, tels qu’ils sont
joints au présent rapport,
- la justification de nos appréciations,
- les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre
audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
I - Opinion sur les comptes annuels
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent
la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne
comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants
justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables
suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation
d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée
ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
II - Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
- La note 2.3.3. de l’annexe « Immobilisations corporelles » expose les méthodes comptables relatives
aux amortissements des immobilisations. Nos travaux ont consisté à l’appréciation du caractère
approprié des durées d’amortissement retenues et de leur conformité à la réglementation comptable.
126
- La note 2.3.12 de l’annexe « Engagements d’indemnité de départ à la retraite » et le 3ème paragraphe
des « Faits caractéristiques de l’exercice» de l’annexe exposent les méthodes comptables relatives aux
engagements en matière d’indemnité de fin de carrière.
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous
avons vérifié que la société répondait de façon satisfaisante à l’ensemble de ses engagements.

RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS
Exercice clos le 31 mai 2007
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie
de ce rapport.
III - Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux
vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés
aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de
participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Fait à Paris et à Cluses, le 22 octobre 2007
Les commissaires aux comptes
MAZARS & GUÉRARD
AVVENS SOGEC-VEILLEROT
représenté par
représenté par
Denis GRISON et Christine DUBUS
Nicolas PEILLON
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
127

RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mai 2007
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les
conventions réglementées.
CONVENTIONS AUTORISEES AU COURS DE L’EXERCICE
En application de l’article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont
fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration.
Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer,
sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de
celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous
appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait
à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont
été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Avec Monsieur Jean-Marc SIMON (Président du Conseil d’Administration)
Rémunération en qualité de directeur juridique
La rémunération annuelle de Monsieur Jean-Marc SIMON, en sa qualité de directeur juridique, a été portée
de 104 280 € à 105 000 € à compter du 1er décembre 2006.
Date d’autorisation : conseil d’administration du 28 novembre 2006.
CONVENTIONS APPROUVEES AU COURS D’EXERCICES ANTERIEURS DONT L’EXECUTION
S’EST POURSUIVIE DURANT L’EXERCICE
Par ailleurs, en application des dispositions de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons
été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est
poursuivie au cours du dernier exercice :
Avec la société Compagnie des Alpes (CDA)
1. Prestations de services à caractère comptable et financier
CDA facture à votre société des prestations de services à caractère comptable et financier concernant la mise
à disposition du logiciel de consolidation et la veille financière et comptable.
Pour l’exercice 2006/2007, le montant des prestations facturées par CDA s’élève à 30 000 € HT.
128
2. Prestations de services Marketing
CDA facture à votre société des prestations Marketing pour l’étude de satisfaction, la participation à l’étude
quotidienne et aux vagues Panel.
Pour l’exercice 2006/2007, le montant des prestations facturées par CDA s’élève à 74 000 € HT.

RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mai 2007
3. Prestations de services pour l’arrêté des comptes intermédiaires
Suite au changement de date de clôture de CDA en 2003, votre société lui facture des prestations pour
l’établissement de comptes intermédiaires.
Pour l’exercice 2006/2007, le montant des prestations facturées à CDA s’élève à 30 000 € HT.
Avec la Société des Remontées Mécaniques Les Houches – Saint Gervais (LH-SG)
1. Prestations de services
Dans le cadre de cette convention, votre société a réalisé des prestations de services à caractère administratif,
comptable, juridique, technique et commercial adaptées à la nature, à l’activité et aux besoins de la société
LH-SG.
Pour l’exercice 2006/2007, le montant des prestations facturées par votre société s’élève à 65 000 € HT.
2. Prestations juridiques dans le cadre de l’appel d’offres
pour la DSP Prarion – Prarion Les Bernards
Pour l’exercice 2006/2007, le montant des prestations facturées par votre société s’élève à 16 000 € HT.
Avec Monsieur Jean-Marc SIMON (Président du Conseil d’Administration)
Mise à disposition d’action de fonction
Monsieur Jean-Marc SIMON a été nommé administrateur de la Société des Remontées Mécaniques Les
Houches – Saint Gervais (LH-SG). En date du 13 décembre 2004, votre société a mis à sa disposition une
action de fonction de la société LH-SG, les statuts de cette dernière imposant d’être titulaire d’au moins une
action pour exercer valablement de telles fonctions.
Fait à Paris et à Cluses, le 22 octobre 2007
Les commissaires aux comptes
MAZARS & GUÉRARD
AVVENS SOGEC-VEILLEROT
représenté par
représenté par
Denis GRISON et Christine DUBUS
Nicolas PEILLON
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
129

TEXTE DES RÉSOLUTIONS proposées
à l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
1 ère résolution ordinaire : APPROBATION DES COMPTES ANNUELS
L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et
des rapports des Commissaires aux comptes, approuve les comptes annuels de l’exercice clos le 31 mai 2007
lesquels font apparaître un bénéfice 5 730 983,67 euros. Elle approuve également les opérations traduites
dans ces comptes ou résumées dans ces rapports.
En conséquence, elle donne aux administrateurs quitus entier et sans réserve de l’exécution de leur mandat
pour ledit exercice.
L’assemblée générale approuve également les dépenses non déductibles de l’impôt sur les sociétés, visées à
l’article 39-4 du Code général des impôts qui s’élèvent à 26 942,88 euros ainsi que l’impôt correspondant
ressortant à 8 980,96 euros.
2 ème résolution ordinaire : AFFECTATION DU RÉSULTAT
L’assemblée générale décide d’affecter le bénéfice de l’exercice s’élevant à 5 730 983,67 euros de la manière
suivante :
ORIGINE
Report à nouveau antérieur ..............................................................................................10 127 665,72 €
Résultat bénéficiaire de l’exercice ...................................................................................... 5 730 983,67 €
Soit un bénéfice distribuable de ........................................................................................15 858 649,39 €
AFFECTATION
Dividendes ..................................................................................................................- 2 707 884,00 €
(soit un dividende unitaire de 3,00 € pour 902.628 actions)
Report à nouveau, soit ......................................................................................................13 150 765,39 €
Montant - Mise en paiement - Régime fiscal du dividende
Le dividende unitaire est donc de 3,00 euros.
Le dividende en numéraire sera mis en paiement à compter du 30 novembre 2007
Ce dividende est éligible, pour les personnes physiques fiscalement domiciliées en France, à la réfaction
prévue au 2O de l’article 158-3 du Code général des impôts.
Rappel des dividendes distribués
L’assemblée générale prend acte de ce que les sommes distribuées à titre de dividendes, au titre des trois
précédents exercices, ont été les suivantes :
1. Les sommes distribuées après le 1er janvier 2005 éligibles à l’abattement se sont élevées à :
130
Exercice Dividende
2005/2006 2,80 €
2004/2005 2,80 €

TEXTE DES RÉSOLUTIONS proposées
à l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 novembre 2007
2. Les sommes distribuées avant le 1er janvier 2005 et bénéficiant de l’avoir fiscal se sont élevées à :
Exercice Dividende distribué Avoir fiscal Revenu réel
2003/2004 3,20 € 1,60 € 4,80 €
3 ème résolution ordinaire : APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDÉS
L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport des Commissaires aux comptes, sur les
comptes consolidés, approuve les comptes consolidés au 31 mai 2007 ainsi que les opérations traduites dans
ces comptes ou résumées dans le rapport sur la gestion du groupe inclus dans le rapport de gestion.
4 ème résolution ordinaire : APPROBATION DES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES
L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes, sur les
conventions relevant de l’article L 225-38 et suivants du Code de commerce, approuve les conclusions dudit
rapport et les conventions qui y sont mentionnées.
5 ème résolution ordinaire : ATTRIBUTION DE JETONS DE PRÉSENCE
L’assemblée générale fixe le montant des jetons de présence à répartir entre les administrateurs pour l’exercice
en cours à 15.000 euros.
6 ème résolution ordinaire : POUVOIRS
L’assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du
procès-verbal de la présente assemblée pour accomplir toutes formalités qui seront nécessaires.
131

RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 novembre 2007
Mesdames, Messieurs,
Conformément aux dispositions de l’article L 225-129-6 al. 2, une assemblée générale extraordinaire
doit être convoquée tous les trois ans pour se prononcer sur un projet de résolution tendant à réaliser une
augmentation de capital effectuée dans les conditions prévues à l’article L 443-5 du code du travail. Cette
règle ne s’impose que si les actions détenues par le personnel de la société de la société et des sociétés qui lui
ont liées au sens de l’article L 225-180 représentent moins de 3 % du capital.
Le conseil d’administration constate que les actions détenues par le personnel de la société représentent
moins de 3 % du capital social.
Dans le cas où votre assemblée adopterait la résolution proposée relative à cette augmentation de capital
réservée aux salariés, il conviendra d’augmenter le capital d’un montant maximal de 177 672 euros.
En prévision de cette dernière hypothèse, le Conseil a décidé de soumettre à l’assemblée une résolution lui
donnant pouvoir d’organiser l’ouverture du capital aux salariés.
Cette résolution vous est soumise uniquement afin de satisfaire aux exigences légales impératives. En effet,
l’augmentation de capital proposée en faveur des salariés ne parait pas opportune au Conseil dans les
circonstances actuelles. Le Conseil reconsidérera naturellement sa position lors de la prochaine échéance
triennale.
Le projet de résolution qui vous est soumis correspond à ce qui est exposé supra.
Le Conseil d’Administration
132

TEXTE DES RÉSOLUTIONS proposées
à l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 novembre 2007
1 ère résolution extraordinaire : AUGMENTATION DE CAPITAL RÉSERVÉE AUX SALARIÉS
L’assemblée générale statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales
extraordinaires, après avoir entendu la lecture du rapport du conseil d’administration et du rapport spécial
du commissaire aux comptes, et agissant pour se conformer aux dispositions de l’article L 225-129-6 du code
de commerce, dans le cadre de la consultation triennale des actionnaires :
constate que les actions détenues par le personnel de la société représentent moins de 3 % du capital
social.
décide d’augmenter le capital social en numéraire d’un montant maximum de 177.672 euros par
l’émission de 23.291 actions nouvelles d’une valeur nominale de 7,63 euros (arrondis) chacune à libérer
en espèces ou par compensation avec des créances certaines, liquides et exigibles sur la société et de
supprimer le droit préférentiel de souscription au profit des salariés adhérents à un plan d’épargne
d’entreprise établi par la société.
délègue au conseil d’administration les pouvoirs nécessaires afin de réaliser l’augmentation de capital,
sur ses seules délibérations, en une ou plusieurs fois, dans le délai maximum de cinq ans à compter de
la décision de l’assemblée, au profit des salariés de la société adhérents à un plan d’épargne d’entreprise,
après avoir établi celui-ci dans les conditions prévues par l’article L 443-1 du code du travail, et fixer le
montant de chaque émission dans la limite de 177.672 euros,
déterminer les conditions d’attribution éventuelles des actions nouvelles ainsi émises au profit desdits
salariés dans les conditions légales, en ce compris les conditions d’ancienneté, arrêter la liste des
bénéficiaires, ainsi que le nombre de titres susceptibles d’être attribués à chacun d’entre eux, dans la
limite du plafond de l’augmentation de capital,
déterminer le prix de souscription des actions nouvelles, dans les conditions définies à l’article L. 443-5
du code du travail,
arrêter les dates d’ouverture et de clôture des souscriptions, déterminer si les souscriptions aux actions
nouvelles devront être réalisées directement ou par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement,
recueillir les souscriptions des salariés,
fixer le délai accordé aux salariés souscripteurs pour la libération du montant de leur souscription dans
la limite du délai de trois ans à compter de la souscription prévu par l’article L. 225- 138-l du code
du commerce, étant rappelé que, conformément aux dispositions dudit article, les actions souscrites
pourront être libérées, à la demande de la société ou du souscripteur; par versements périodiques ou par
prélèvements égaux et réguliers sur le salaire du souscripteur,
recueillir les sommes correspondant à la libération des souscriptions, qu’elle soit effectuée par versement
d’espèces ou par compensation de créances, le cas échéant, arrêter le solde créditeur des comptes courants
ouverts dans les livres de la société au nom des souscripteurs libérant par compensation les actions
souscrites,
constater la réalisation de l’augmentation de capital, et le cas échéant, imputer tous frais sur le montant
des primes payées lors de l’émission des actions et prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour
porter la réserve légale au dixième du nouveau capital, après chaque augmentation
effectuer toutes formalités légales, modifier les statuts corrélativement, prendre toutes mesures pour la
réalisation de l’augmentation de capital, et généralement faire le nécessaire, dans les conditions précisées
ci-dessus et celles fixées par la législation et la réglementation en vigueur.
Les actions ainsi émises seront créées avec jouissance à compter de la date de leur souscription.
Pour le surplus, elles seront, dès la date de réalisation définitive de l’augmentation de capital, assimilées aux
actions anciennes et soumises à toutes les dispositions statutaires et aux décisions des assemblées générales.
133
2 ème résolution extraordinaire : POUVOIRS
L’assemblée générale délègue tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait des présentes à l’effet
d’accomplir toutes les formalités légales.

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
sur l’augmentation du capital réservée aux salariés
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par
les articles L. 225-135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet
d’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription d’un montant maximum
de 177.672 euros, réservée aux salariés adhérant à un plan d’épargne entreprise, opération sur laquelle vous
êtes appelés à vous prononcer.
Cette augmentation de capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles
L. 225-129-6 du Code de commerce et L. 443-5 du Code du travail.
Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer le pouvoir de fixer
les modalités de cette opération et vous propose de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux
titres de capital à émettre.
Il appartient à votre Conseil d’Administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et
R. 225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations
chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et certaines
autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces
diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du président relatif à cette opération et les modalités
de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre.
Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions de l’augmentation de capital proposée, nous n’avons pas
d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre
données dans le rapport du Conseil d’Administration.
Le montant du prix d’émission n’étant pas fixé, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives
dans lesquelles l’augmentation de capital sera réalisée et, par voie de conséquence, sur la proposition de
suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.
Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire
lors de la réalisation de l’augmentation de capital par votre Conseil d’Administration.
Fait à Paris et à Cluses, le 22 octobre 2007
Les commissaires aux comptes
MAZARS & GUÉRARD
AVVENS SOGEC-VEILLEROT
représenté par
représenté par
Denis GRISON et Christine DUBUS
Nicolas PEILLON
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
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Bureaux sur ateliers (Siège – Chamonix)
Gare de départ du téléphérique de service (Aiguille du Midi)
Télésiège débrayable 6 places – Le Cornu (Brévent/Flégère)
Rénovation de la voie du Tramway du Mont-Blanc
COMPAGNIE DU MONT BLANC
35, PLACE DE LA MER DE GLACE
74400 CHAMONIX MONT-BLANC FRANCE
Tél : +33 (0)4 50 53 22 75
F a x : + 3 3 ( 0 ) 4 5 0 5 3 8 3 9 3
www.compagniedumontblanc.com
S.A. à Conseil d’administration au capital de
6 885 554,16 euros - 35, place de la Mer de Glace,
74400 Chamonix Mont-Blanc, France
N° Siret : 605 520 584 00018, Etablissement habilité
tourisme par arrêté préfectoral n° HA 074.02.0019
TVA Intracommunautaire n°FR 84 605 520 584
Rapport imprimé sur papier recyclé sans chlore - CYBERGRAPH CHAMONIX ✆ 04.50.53.4810