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SPECIAL CADEAUX GASCONS - Le Canard Gascon

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En cadeau avec ce numéro :<br />

LE GUIDE DES <strong>CADEAUX</strong> <strong>GASCONS</strong><br />

N°11 - novembre-décembre 2006 - 3,90 € LE CANARD GASCON<br />

<strong>SPECIAL</strong><br />

<strong>CADEAUX</strong><br />

<strong>GASCONS</strong><br />

Produits du terroir,<br />

artisanat, décoration,<br />

high-tech, livres,<br />

cd, etc.<br />

Des idées pour<br />

cuisiner le foie gras !<br />

L’agenda des<br />

marchés de Noël<br />

dans le Sud-Ouest !<br />

p.46


2<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Sommaire n° 11<br />

Numéro Spécial<br />

Cadeaux <strong>Gascon</strong>s<br />

<strong>Le</strong>s fêtes dans l’esprit du Sud-Ouest - Page 5<br />

Décoration en rouge et or - Page 6<br />

Décoration tendance campagnarde - Page 7<br />

<strong>Le</strong>s broderies de <strong>Le</strong>ctoure - Page 8<br />

<strong>Le</strong>s fonds marins en trompe l’oeil - Page 8<br />

Chinez chinois - Page 11<br />

<strong>Le</strong>s boléros de Florence - Page 12<br />

32 ! Voilà les T-shirts ! - Page 12<br />

Christophe Larré joue du couteau - Page 13<br />

Caroline Nebout et la porcelaine - Page 14<br />

Jo Adam, l’art du vitrail - Page 14<br />

Sophie <strong>Le</strong> Calvez, la tranparence - Page 15<br />

Marie-Claire Carré, les bijoux - Page 15<br />

Michel Lavoine, jouets en bois - Page 16<br />

Guédon, Lairac, les Damagnacs - Page 17<br />

Yves Renou, jeux <strong>Gascon</strong>s - Page 18<br />

Philippe Phalippou, radio-modélisme - Page 19<br />

Festoyons <strong>Gascon</strong> - Pages 20 à 23<br />

Photos Serge Lafourcade - Pages 24-25<br />

Photos Jean-Michel Danard - Page 26<br />

High-tech, <strong>Gascon</strong>s branchés - Pages 28-29<br />

Buvons <strong>Gascon</strong> - Pages 30 à 31<br />

Foie gras des landes aux agrumes - Page 31<br />

A l’heure de l’apéritif - Page 32<br />

Bien déguster le foie gras - Page 34<br />

<strong>Le</strong> foie gras aux bugnes - Page 35<br />

La rosace de la Saint-Martin - Page 35<br />

<strong>Le</strong> figuigers - Page 36<br />

La daube de boeuf <strong>Gascon</strong>ne - Page 37<br />

CD-DVD - Page 39<br />

Des livres et nous - Pages 40-41<br />

English Pages<br />

The consumer and organic food - Page 42<br />

Bulletin d’abonnement<br />

Page 44<br />

Agenda<br />

<strong>Le</strong>s marchés de Noël - Page 46<br />

Photos de couverture<br />

Modèle Mère Noël : Cécile Rey<br />

(photo Jean-Michel Danard)<br />

Vive la Révolution ! (et les traditions... )<br />

Nous sommes à la veille d’une révolution car il apparaît clairement que<br />

les jours de notre mode de vie actuel sont comptés. Quand le baril de<br />

pétrole aura depuis longtemps passé la barre des 200 $, on se demandera<br />

peut-être enfin s’il est utile de rouler seul dans une grosse voiture à 5<br />

ou 6 places. Quand on croulera sous le poids de nos déchets, sera-t-il encore<br />

temps de s’interroger sur la façon d’en produire moins et de mieux les recycler<br />

? Quand le prix de l’eau dépassera 20 € le mètre cube, arrêtera-t-on de<br />

privilégier le maïs arrosé (et de laisser couler l’eau du robinet en se brossant<br />

les dents) ? Faut-il attendre que certains pesticides et autres produits toxiques aient pris la place de<br />

l’amiante pour s’inquiéter des conséquences de leur utilisation ? Ah, vous allez dire que je ne suis<br />

pas franchement gai à l’approche des fêtes. Et encore, je ne parle que d’environnement. Que dire d’une<br />

société qui regarde ses banlieues comme on considère une vieille paire de chaussettes sales ? Une société<br />

dont les universités sont si délabrées que nos enfants rêvent d’aller étudier à l’étranger ? Et encore, je ne<br />

parle que de la France. Que dire d’un Président – Georges Bush - qui signe une loi légalisant la torture ? Et<br />

d’un autre – Vladimir Poutine - qui considère que le rôle de la journaliste Anna Politkovskaya, sauvagement<br />

assassinée, était « insignifiant » ? Et enfin d’un troisième - Kim Jong Il – qui parle de « porter les rapports<br />

entre la Corée et le Japon à une confrontation extrême » ? Et encore je ne parle pas de l’Irak, du Darfour,<br />

des ravages du Sida en Afrique et autres calamités…<br />

Revenons en Gascogne<br />

L’approche des élections présidentielles est ressentie par beaucoup comme un tournant dans la vie française.<br />

D’abord parce qu’une génération vieillissante (sauf le respect qu’on vous doit Mr <strong>Le</strong> Président) va<br />

céder le pouvoir à une génération plus jeune. Ensuite parce que l’environnement est devenu l’une des thématiques<br />

centrales de la politique. Et ici, en Gascogne, l’environnement nous intéresse bougrement. L’eau<br />

des rivières se charge de nitrates, l’air devient irrespirable lorsqu’on traite les vignes. <strong>Le</strong>s agriculteurs se<br />

demandent à quelle sauce ils vont être mangés et si en leur coupant la PAC on va aussi leur couper les<br />

pattes. Tout le monde surveille le prix de l’essence à la pompe parce qu’en campagne les trajets sont plus<br />

longs qu’en ville. Bref, les enjeux de 2007 sont énormes et celui ou celle qui sera élu(e) devra mettre en<br />

marche cette révolution avant qu’elle ne se transforme en révoltes ou en émeutes.<br />

C’est possible ?<br />

Dans le dossier que nous vous proposons sur les « Cadeaux <strong>Gascon</strong>s » nous avons privilégié la mise en<br />

avant des producteurs locaux et des artisans en pensant qu’ils représentent une bonne<br />

part de notre avenir. Car le retour à certaines valeurs traditionnelles, finalement trop vite<br />

abandonnées, sera sans doute l’une des clés de cette révolution : produire mieux, à plus<br />

petite échelle, en générant moins de déchets. C’est possible ? Nous voulons y croire.<br />

Bonnes fêtes à tous.<br />

Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

L’équipe du <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong><br />

L’équipe du <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> se joint à moi pour<br />

vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année.<br />

Sur cette photo nous avons réuni tous ceux qui,<br />

par leur plume ou leur talent ont contribué à faire<br />

du <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> ce qu’il est aujourd’hui et vont<br />

l’aider dans ses développements futurs.<br />

Je tiens à les remercier tous chaleureusement.<br />

J.-L. L.B.<br />

De gauche à droite et de haut en bas: Jean-<br />

Paul Amic, Eugène Lorenzetto, Daniel Dalex,<br />

Christiane <strong>Le</strong>blanc, Isabelle Primgarbe, Nina de<br />

Voogd, Caroline <strong>Le</strong> Breton, Marie-Hélène Charrault,<br />

Jacques Furland, Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton,<br />

Faustine Milard. (Absents sur cette photo, Pierre<br />

Giès et André Tauzin)<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong>, 2, av. du Général <strong>Le</strong>clerc - 32110 - Nogaro.<br />

Tél. : 05 62 09 03 61 - Fax : 05 62 69 03 69. www.le-canard-gascon.com. Mail : info@le-canard-gascon.com<br />

Ce numéro contient un supplément publicitaire gratuit encarté en pages centrales.<br />

Rédaction<br />

Directeur de la publication et rédacteur en chef : Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton. Maquette et conception graphique : Pierre Giès.<br />

Ont collaboré à ce numéro : Jean-Paul Amic, Jacques Furland, Pierre Giès, Faustine Milard, Nina de Voogd. <strong>Le</strong> personnage du <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> est de Elger.<br />

Impression : Dauba, Nogaro (l’ami Dalex) - Publicité et diffusion : Caroline <strong>Le</strong> Breton (06 81 84 29 24) et André Tauzin.<br />

Crédit Photos : Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton, Jean-Paul Amic, Jean-Michel Danard, Faustine Milard, Nina de Voogd, Jean Christophe Dupuy.<br />

Editeur : Anyware sarl, 2, av. du Général <strong>Le</strong>clerc - 32110 - Nogaro. Dépôt légal, 4 ème trimestre 2006.<br />

Service des ventes au journal (05 62 09 03 61) - Numéro de commission paritaire : 0207 I 86098. ISSN 1772-6573.<br />

Abonnement : 36 euros pour 12 numéros – France métropolitaine. Autres régions, nous consulter.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> prépare aussi sa révolution pour le printemps 2007, va y avoir du chamboulement, c’est sûr ! Je vous en parlerai dans le numéro de janvier ! <strong>Le</strong> grand dossier de ce<br />

prochain numéro causera de la guéguerre entre les antiquaires et les organisateurs de vide-greniers, c’est sanglant... On mène déjà l’enquête. Et maintenant nous sommes super-équipés<br />

pour nos reportages, grâce à l’acquisition d’un hélicoptère (piloté par Jean-Claude Godmak, merci l’artiste ! ). Vous arrivez toujours à lire ? Et si je diminue encore la taille ? Et là ? Parole, vous<br />

zavez de bons zyeux...Moi là j’y vois plus rien... Quelqu’un peut allumer la lumière SVP ?<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

3


4<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Dossier<br />

Dossier<br />

Cadeaux <strong>Gascon</strong>s<br />

<strong>Le</strong>s fêtes dans l’esprit du Sud-Ouest<br />

Dans le Sud-Ouest, plus que partout ailleurs, l’esprit de la fête est profondément enraciné dans les<br />

traditions. Au son effréné de la musique des bandas, les <strong>Gascon</strong>s aiment à festoyer jusqu’au petit matin<br />

dans une ambiance de féria espagnole. On pourrait craindre qu’avec l’arrivée de l’hiver cet enthousiasme<br />

communicatif ne finisse par s’étioler dans les limbes de la froidure. Il n’en est rien ! Toutes les occasions<br />

sont bonnes pour se réunir : raviver la flamme de l’Armagnac, la distillation, le tue-cochon, les vendanges<br />

tardives, les fêtes de village, le repas des chasseurs, une soirée dans la palombière... Alors vous pensez bien<br />

qu’en fin d’année l’heure n’est pas à la morosité ! Ce dossier est consacré aux cadeaux gascons, mais aussi<br />

à l’art du bien vivre. Nous espérons que vous y découvrirez des artisans, des producteurs et des commerçants<br />

<strong>Gascon</strong>s qui vous donneront des idées pour que l’an 2006 s’achève dans la bonne humeur et le plaisir.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

5


6 <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11 Dcoration<br />

Décoration : en rouge et or !<br />

Laurence Farré, spécialiste de la décoration et des arts de la table nous donne sa perception des tendances<br />

pour vous permettre de préparer avec succès les fêtes de fin d’année.<br />

Laurence Farré<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> : Quelles sont les tendances<br />

au niveau des couleurs cette année ?<br />

Laurence Farré : Noël sera surtout dominé par<br />

les couleurs rouge et or. Mais on voit également<br />

un retour du noir dans le cristal, associé<br />

au blanc et à l’argent, particulièrement dans<br />

les bougeoirs, les vases et la verrerie. <strong>Le</strong> noir<br />

peut aussi s’associer agréablement au doré.<br />

L.C.G. : A l’approche des fêtes on voit apparaître<br />

des bougies extraordinaires…<br />

L.F. : En effet. La marque « Point à la ligne »<br />

sort de très belles créations pour les bougies de<br />

Noël avec des effets de fleurs qui rappellent la<br />

rose et aussi l’arum.<br />

L.C.G. : Pour les arts de la table, quels sont<br />

vos conseils ?<br />

L.F. : Pour la<br />

vaisselle, la<br />

marque Villeroy<br />

et Boch<br />

est toujours<br />

synonyme d’objets de<br />

grande classe et sert de<br />

référence pour la tendance.<br />

Ensuite je conseillerai les<br />

plateaux originaux de chez<br />

Amalgam qui sont traités et fabriqués<br />

avec des matières naturelles.<br />

J’ai également découvert<br />

des petits objets très originaux<br />

en céramique : des théières, des<br />

coquetiers et des salières<br />

en forme d’animaux.<br />

Une collection de verres <strong>Le</strong>onardo<br />

L.C.G. : En Gascogne<br />

les gens aiment<br />

faire la fête et boire<br />

du bon vin…<br />

L.F. : <strong>Le</strong>s carafes<br />

sont toujours des cadeaux<br />

très appréciés,<br />

en particulier la carafe<br />

à décanter et la<br />

carafe traditionnelle<br />

avec l’entonnoir qui<br />

permet de retenir<br />

Vaisselle Villeroy & Boch<br />

le dépôt du vin. Si<br />

dans la vaisselle la<br />

tendance est au blanc et aux formes géométriques,<br />

en revanche les verres de chez Léonardo<br />

présentent un festival de couleurs et de<br />

nuances qui plaisent beaucoup. Tous les objets<br />

autour de la fonction de sommelier représentent<br />

également de bonnes idées cadeaux. On<br />

trouve toutes sortes de tire-bouchons avec un<br />

retour du tire-bouchon à gaz qui avait disparu<br />

depuis plusieurs années. Enfin il ne faut pas<br />

rater la tradition des « cadeaux d’invités » qui<br />

consiste à offrir des petits objets - des bougies,<br />

des ronds de serviettes fantaisie, etc. - aux convives<br />

le soir de Noël et à les placer dans les<br />

assiettes. C’est une forme de convivialité qui<br />

revient en force.<br />

Propos recueillis par Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

Laurence Farré<br />

Boutique Dedeban<br />

Aire-sur-l’Adour<br />

Tél. : 05 58 71 61 12


Dcoration<br />

Décoration : tendance campagnarde...<br />

Marie Pérez anime un magasin de décoration en Gascogne. Elle nous livre sa vision des tendances déco de<br />

l’année et prodigue quelques conseils pour vous aider à choisir vos cadeaux de Noël.<br />

des souvenirs de l’enfance et rappelle le temps<br />

de nos grand-mères avec des jolis buffets, des<br />

confituriers, etc. Tous ces objets plaisent beaucoup<br />

en Gascogne car ils s’adaptent bien à la<br />

Marie Pérez<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> : Selon vous, quelles sont<br />

les tendances « déco » en cette fin d’année ?<br />

Marie Pérez : Evidemment chacun choisit<br />

selon ses goûts, mais la tendance en cette fin<br />

2006 est plutôt marquée par un retour de la décoration<br />

campagnarde. On le voit au niveau de<br />

la vaisselle, des meubles mais aussi des objets<br />

en bois ou en fer forgé.<br />

L.C.G. : Quelles sont les grandes marques qui<br />

représentent ces tendances ?<br />

M.P. : Il y a tout d’abord Country Corner. Cette<br />

entreprise française du Havre a su proposer<br />

des créations qui remettent au goût du jour le<br />

style d’antan. Ils se sont par exemple inspirés<br />

des vieilles enseignes de magasin en leur<br />

ajoutant un côté fonctionnel pour en faire des<br />

enseignes-horloges ou des enseignes-menus<br />

ou encore des enseignes-portemanteaux. <strong>Le</strong>ur<br />

collection de meubles « brocante » s’inspire<br />

<strong>Le</strong> style Country Corner<br />

région, aux maisons comme aux appartements<br />

et ils offrent une grande variété de choix.<br />

L.C.G. : Et pour les arts de la table ?<br />

M.P. : J’aime beaucoup les créations de Tohu-<br />

Bohu. C’est une agence de décoration située<br />

à Cournonsec dans l’Hérault. Ils font de très<br />

belles choses en vaisselle et en céramique : des<br />

bols, des théières, des bocaux, des cruches. Ils<br />

proposent également une belle collection de<br />

textiles de très bonne qualité.<br />

L.C.G. : Quels autres cadeaux originaux pouvez-vous<br />

conseiller ?<br />

M.P. : Toujours dans l’optique des cadeaux<br />

à l’ancienne, la Compagnie du Père Pelletier<br />

diffuse des produits qui sortent de l’ordinaire.<br />

<strong>Le</strong>ur rayon « épicerie fine » est composé de<br />

jolies bouteilles d’huile d’olive ou de tournesol<br />

aux épices, de vinaigre aromatisé en bouteille<br />

ou en bonbonnière, mais aussi de sirops,<br />

de cafés, de thés, de confitures et de bonbons.<br />

Autant de cadeaux qui nous ramènent encore<br />

à l’enfance au temps des grands parents. A découvrir<br />

également, leurs collections « cosmétiques<br />

», « senteurs » et « zen » !<br />

Propos recueillis par Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

<strong>Le</strong>s produits de la compagnie.<br />

....du Père Pelletier...<br />

Marie Pérez<br />

<strong>Le</strong>s Délices de Nogaro<br />

Nogaro<br />

Tél. : 05 62 09 13 01<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

7


Dcoration<br />

<strong>Le</strong>s broderies de <strong>Le</strong>ctoure<br />

Parmi les quelques boutiques qui ces temps-ci donnent à la ville de <strong>Le</strong>ctoure le cachet qu’elle mérite, il faut<br />

compter <strong>Le</strong>s Broderies de <strong>Le</strong>ctoure dirigée par une Landaise du nom de Chantal Gaüzère.<br />

Chantal Gaüzère a ouvert ses portes<br />

à <strong>Le</strong>ctoure il y a une demi-douzaine<br />

d’années pour y proposer<br />

du linge de maison de grande qualité<br />

et offrir à sa clientèle la possibilité de<br />

faire personnaliser leurs achats par<br />

des broderies monochromes ou coloriées<br />

de leur choix.<br />

La qualité de l’accueil, le goût et<br />

l’imagination apportée à l’éventail<br />

des articles proposés n’ont pas tardé<br />

à faire des Broderies de <strong>Le</strong>ctoure un<br />

lieu incontournable dans la ville et<br />

ses environs. La boutique offre une<br />

Chantal Gaüzère<br />

gamme restreinte d’articles produits<br />

par des grandes marques bien françaises<br />

comme la société de linge basque Artiga, connue pour ses tissus et<br />

toiles. La sélection faite par Chantal Gaüzère dans la production de ses<br />

fournisseurs est le reflet de ses goûts très personnels et de son sens de<br />

la couleur, et est la raison même de sa réussite. Forte de son succès,<br />

Chantal Gaüzère a pu s’aventurer dans un élargissement très pointu de<br />

son offre, à savoir des jouets et autres articles pour bébés jusqu’à l’âge<br />

d’environ trois ans, de peignoirs et serviettes de bain en tissu éponge de<br />

grande qualité, et de fauteuils de metteur en scène pour enfants à personnaliser.<br />

Vous y trouverez aussi<br />

les magnifiques plats à pot-aufeu<br />

et cassoulet de nos grandmères,<br />

en terre cuite émaillée<br />

du pays basque utilisable pour<br />

la cuisine au gaz, sur plaque<br />

électrique, au micro-ondes et<br />

dans la cheminée.<br />

Pour cette saison d’hiver<br />

2006-2007, Chantal Gaüzère a<br />

prévu une nouvelle collection de linge éponge de qualité très luxueuse<br />

en couleur noire, couleur favorite de cet hiver, ainsi qu’une nouvelle<br />

gamme d’édredons et de plaids en pure laine, et de ravissants tabliers<br />

de cuisine pour adultes et enfants,<br />

à faire personnaliser ou<br />

non selon le désir de chacun,<br />

bien entendu. Bref, un lieu pour<br />

aller trouver son bonheur pour<br />

les fêtes de fin d’année.<br />

Nina de Voogd<br />

Chantal Gaüzère<br />

Broderies de <strong>Le</strong>ctoure<br />

<strong>Le</strong>ctoure<br />

Née d’une mere décoratrice et d’un père artiste peintre, Cécile Gex est diplômée en art textile et impression après<br />

des études à l’Ecole des Métiers d’Art à Uzes dans le Gard et à l’Ecole Diderot d’Arts Appliqués de Lyon.<br />

Cécile Gex<br />

Des fonds marins en trompe-l’oeil<br />

Grâce à son heritage, à cette solide<br />

formation et à l’indéniable talent<br />

qui est le sien, Cécile s’exprime<br />

avec aisance dans un certain nombre<br />

de techniques, la peinture sur tissu, la<br />

broderie, la sérigraphie et le<br />

collage. Ses oeuvres témoignent<br />

d’un regard très sûr<br />

et d’une grande versatilité,<br />

qu’il s’agisse de tentures ou<br />

de rideaux en trompe-l’oeil,<br />

de panneaux décoratifs, ou<br />

de recherches de broderies<br />

sur vieux torchons.<br />

Ses panneaux en toile peinte décorés de motifs classiques ou<br />

modernes, dans de beaux tons de grisaille ou de belles teintes de rouge,<br />

sont autant d’illustrations d’un oeil exercé et d’une main sûre. Plus<br />

frappantes encore sont ses explorations sur papier ou toile de tableaux<br />

suggérant les fonds marins, un monde secret qui n’a pas fini de fasciner<br />

Cécile Gex. Dans un de ces panneaux magnifiques, le bas du tableau<br />

semble grouiller de vie silencieuse au fond d’une mer, éclairé d’une<br />

couleur lumineuse et indéterminée rehaussée de collages en tissue rappelant<br />

d’étranges formes de vie.<br />

Une belle sélection de ses oeuvres<br />

est actuellement exposée à la boutique<br />

<strong>Le</strong> Bleu de <strong>Le</strong>ctoure de la<br />

Rue Nationale à <strong>Le</strong>ctoure. Cécile<br />

Gex reçoit de nombreuses<br />

commandes, qu’elle<br />

exécute dans son bel<br />

atelier avec vues sur la<br />

campagne gersoise à<br />

Gavarret sur Aulouste.<br />

Elle a participé à plusieurs<br />

expositions collectives,<br />

au Musée du Tissu à Bourgoin Jallieu (38300), à<br />

l’Ecole Diderot à Lyon, puis au Cloître de Saint-Pierre et à<br />

l’Espace Saint-Michel à Condom. Actuellement elle donne<br />

des démonstrations de peinture sur textile à la boutique du Bleu de <strong>Le</strong>ctoure<br />

chaque semaine du jeudi au samedi, jusqu’à la fin de l’année. <strong>Le</strong>s<br />

tentures sont réalisées avec des pigments naturels de Provence et du<br />

Bleu de <strong>Le</strong>ctoure.<br />

Nina de Voogd<br />

Cécile Gex, Atelier de creation<br />

Gavarret sur Aulouste<br />

Tel. 06 61 83 73 17<br />

8<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

9


10<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Dcoration<br />

Décoration : chinez chinois !<br />

Pour les fêtes de fin d’année, la boutique d’antiquités et d’artisanat chinois La Porte Rouge à <strong>Le</strong>ctoure<br />

recèle plus d’un trésor.<br />

Aline <strong>Le</strong>prince amène un peu de Chine en Gascogne !<br />

Comme dans le passé, Aline <strong>Le</strong>prince<br />

fait plusieurs voyages à<br />

Pékin par an, pour y dénicher<br />

meubles et objets anciens à faire<br />

restaurer sur place avant de les<br />

faire venir à <strong>Le</strong>ctoure. <strong>Le</strong>s belles<br />

pièces se faisant de plus en plus rares<br />

dans la région de Pékin, elle se<br />

tourne davantage vers la region du<br />

Sud, où le mobilier et l’artisanat<br />

sont plus ornés, sans pour autant<br />

négliger son domaine de chasse<br />

favori, les puces de Pékin. Chemin<br />

faisant, elle a également étendu<br />

sa recherche dans le domaine des<br />

objets et bibelots, du petit artisanat<br />

et de la porcelaine, tant ancien que<br />

contemporain.<br />

Pour l’heure, ses recherches ont livré<br />

une riche sélection d’objets et<br />

d’outils de calligraphie, de belles<br />

boîtes et paniers en bois, vannerie<br />

et terre cuite peints de couleurs<br />

chaudes et chatoyantes, d’étonnantes<br />

et jolies théières, de résines<br />

représentant des animaux ou<br />

signes du zodiaque, de bronzes et<br />

lanternes, d’un bel oreiller en cuir<br />

rouge, et de ravissants colliers et<br />

bracelets en jade ou jadéite. Vous<br />

y trouverez aussi des vide-poches<br />

rectangulaires, et de jolies petites<br />

coupelles anciennes en porcelaine<br />

jaune, couleur impériale. Pour<br />

ceux qui affectionnent les pots et<br />

vases provenant de l’Orient, Aline<br />

<strong>Le</strong>prince vous propose un magnifique<br />

grand pot rouge orangé, à<br />

moins que vous préfériez tel autre<br />

teinté d’un beau vert profond.<br />

Nina de Voogd<br />

Aline <strong>Le</strong>prince<br />

La Porte Rouge<br />

<strong>Le</strong>ctoure<br />

Tél.: 05 62 68 98 07<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

11


Artisanat<br />

<strong>Le</strong>s boléros de Florence !<br />

Couturière depuis quatre ans, Florence Lailheugue s’est spécialisée dans la confection de boléros d’écarteurs.<br />

Elle fabrique aussi des mini-boléros qui sont de jolis cadeaux pour les inconditionnels de la course landaise.<br />

C<br />

Florence Lailheugue<br />

’est dans le petit village<br />

de Bats Tursan<br />

dans les Landes que<br />

Florence Lailheugue a<br />

installé son atelier, baptisé<br />

« l’atelier de Flo »…<br />

Un endroit envahi par<br />

les pelotes de fils et où la<br />

machine à coudre trône<br />

en bonne place. « Je me<br />

suis installée principalement<br />

pour fabriquer<br />

des boléros d’écarteurs.<br />

C’est à la fois une passion<br />

pour la course<br />

landaise mais aussi pour<br />

la fabrication du boléro lui-même. J’aime la magie de voir le vêtement<br />

fini et d’écouter ensuite ce que les gens en disent ! »<br />

Il faut 100 à 140 heures de travail à Florence pour créer un boléro,<br />

selon la complexité des broderies. « Chaque pièce est une création personnelle.<br />

Il y a beaucoup de travail de finition à la main car il faut que<br />

ça soit solide et résistant. J’en fabrique une dizaine par an. <strong>Le</strong>s boléros<br />

de parade me prennent plus de temps. La fabrication est la même mais<br />

pour le boléro de parade, il y a des paillettes à mettre. »<br />

Dans le sud-ouest, seules trois couturières effectuent ce genre de travail :<br />

Maïté Samalens à Nogaro,<br />

Jeanne Lux à Saint-Julien<br />

en Born et Florence Lailheugue<br />

à Bats.<br />

Des mini boléros !<br />

Mais cette dernière a eu<br />

une idée supplémentaire.<br />

Un boléro représentant<br />

un investissement assez<br />

lourd, elle a créé des miniboléros<br />

de décoration.<br />

« Ce sont des souvenirs,<br />

on peut les accrocher<br />

aux rétroviseurs des voitures…<br />

et ça me permet<br />

d’employer toutes mes chutes de velours ! <strong>Le</strong> tissu est collé sur du papier<br />

Canson. Je couds toutes les décorations et ensuite il y a un système<br />

de pliage compliqué avec la chemise dessous, la ceinture, la cravate et<br />

le gilet… » Au final, un cadeau original qui plaît énormément. Il existe<br />

deux modèles - petit (10€) ou grand (15€) - et Florence peut fabriquer<br />

d’autres tailles sur demande. Bref, ses boléros… c’est du cousu-main !<br />

Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

Florence Lailheugue<br />

40320 Bats Tursan<br />

Tél.: 05 58 79 17 23<br />

32 ! Voilà les T-shirts !<br />

Marie-Pierre et Nicolas Marquet ont créé une collection de T-shirts aux couleurs du Gers, de la Gascogne,<br />

des aficionados ou du rugby… <strong>Le</strong>s grandes passions locales !<br />

Elle est psychologue<br />

et il est<br />

vigneron. A<br />

priori deux professions<br />

qui n’ont<br />

rien à voir avec la<br />

mode. Par passion<br />

pour leur région,<br />

ils se sont pourtant<br />

lancés dans la production<br />

de T-shirts<br />

sous la marque<br />

Treinta Y Dos !<br />

« On y pensait depuis<br />

deux ans…<br />

Marie-Pierre et Nicolas Marquet<br />

Il est vrai que la<br />

mode est à l’identité régionale. On a mis du temps pour mettre notre<br />

projet en marche. Pas question d’utiliser le chiffre 32 directement puisque<br />

ce concept est déposé par la marque 64. Mais nous<br />

voulions tout d’abord faire un produit pour les Gersois.<br />

Avec le concours d’un graphiste, nous avons donc créé<br />

des modèles autour de thèmes incontournables : le rugby,<br />

d’Artagnan, la corrida, la vigne, le tournesol… »<br />

La belle du Gers<br />

La première année a été un franc<br />

succès pour les ventes. Aujourd’hui<br />

Marie-Pierre et Nicolas déclinent<br />

une nouvelle collection. Ils sortent<br />

une douzaine de modèles en été et<br />

six en hiver. <strong>Le</strong>s thèmes sont « La<br />

belle du Gers », la corrida, la 4 ème<br />

mi-temps du rugby ou 100% Gersois.<br />

La plupart du temps une<br />

petite astuce graphique apporte<br />

un plus, comme les initiales de<br />

Treinta Y dos sous forme d’épée,<br />

de banderilles et de rapière. On<br />

trouve leurs produits dans une<br />

douzaine de boutiques de mode<br />

en Gascogne.<br />

Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

Marie-Pierre<br />

et Nicolas Marquet<br />

Tél. : 05 62 69 90 93<br />

12<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Artisanat<br />

Christophe Larré joue du couteau !<br />

C’est à trente ans que Christophe Larré quitte son emploi dans la restauration pour s’installer comme artisan<br />

coutelier à Rabastens de Bigorre. Depuis, dans sa forge de Rabastens, il produit des pièces uniques.<br />

chasse, le couteau de poche,<br />

le couteau de cuisine mais<br />

aussi des armes comme les<br />

dagues. »<br />

<strong>Le</strong> plus difficile dans un couteau…<br />

c’est de faire un couteau<br />

qui coupe ! « Souvent les<br />

gens achètent des couteaux<br />

avec de très beaux manches,<br />

mais dont les lames sont en<br />

général en inox et ne coupent<br />

pas bien. Ma première fierté<br />

est de fabriquer des objets<br />

utilitaires. Mes lames sont en<br />

acier carbone, un métal qu’il<br />

faut essuyer après usage,<br />

mais qui s’entretient très facilement<br />

et qui coupe comme<br />

du rasoir. »<br />

Christophe Larré<br />

Pour Christophe, le travail de la forge était déjà une passion depuis<br />

longtemps. « J’ai pu me consacrer à ce que j’aimais faire. La forge<br />

est un métier de création utile puisque je fabrique des outils. » Mais<br />

pour en arriver à son niveau de qualité, il a dû commencer en faisant des<br />

stages chez des maîtres forgerons. Il tire d’ailleurs une certaine fierté<br />

de son apprentissage. « C’est un itinéraire que j’ai parcouru seul, sans<br />

aide financière. »<br />

Originaire de Vic-en-Bigorre, il s’installe tout près dans le petit village<br />

de Rabastens. La forge occupe une partie d’un vieux moulin. « <strong>Le</strong> premier<br />

objet que j’ai fabriqué était un couteau. Ce n’est pas très original<br />

pour un coutelier, mais il y a beaucoup de variantes : le couteau de<br />

Des pièces uniques<br />

La création tient une grande<br />

part dans le travail de Christophe<br />

Larré. Il dessine les<br />

modèles avant de les réaliser.<br />

« C’est particulièrement utile<br />

avec les couteaux pliants car<br />

il faut respecter des cotes entre<br />

le manche et la lame. Souvent<br />

quand on me commande<br />

un couteau, je fais le croquis<br />

avec le client et il aura son<br />

couteau personnalisé sur<br />

mesure ! Il choisit son bois,<br />

sa corne et la longueur de la<br />

lame. <strong>Le</strong>s manches peuvent<br />

être en corne de buffle, de<br />

cerf ou de vache. Pour les<br />

bois, j’en propose six ou sept<br />

différents comme le buis,<br />

l’ébène, le genévrier, le bois<br />

de rose, de violette, etc. ».<br />

Christophe Larré travaille<br />

également le « Damas », un<br />

acier feuilleté. « C’est très<br />

long à faire et très précis,<br />

mais ça donne des effets magnifiques.<br />

» Chaque couteau<br />

est donc une pièce unique et<br />

représente un cadeau rare.<br />

Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

Christophe Larré<br />

<strong>Le</strong>s Forges du Moulin<br />

65140 Rabastens de Bigorre<br />

Tél.: 05 62 96 52 56<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

13


Artisanat<br />

Caroline Nebout peint la porcelaine<br />

Caroline Nebout fait de la peinture sur porcelaine. Un travail original et de qualité avec des motifs d’inspiration<br />

africaine ou d’art moderne...<br />

Caroline Nebout<br />

Caroline Nebout achète sa porcelaine<br />

déjà émaillée avant de la<br />

transformer. « Je la peins et je<br />

la cuis dans un four à plus de 800°.<br />

La peinture est alors incrustée dans<br />

l’émail et ne bouge plus. On peut donc<br />

la passer au lave-vaisselle et s’en servir<br />

tous les jours sans problèmes. »<br />

C’est à la suite d’un stage que Caroline<br />

a décidé de se lancer dans l’artisanat.<br />

« J’ai eu la chance de rencontrer<br />

sur Toulouse une prof de peinture sur<br />

porcelaine. Elle m’a donné une excellente<br />

formation et aujourd’hui c’est devenu mon métier. »<br />

Caroline Nebout a installé un atelier chez elle avec une petite salle d’exposition<br />

et elle se déplace régulièrement sur les marchés de Gascogne.<br />

« Ca me permet de découvrir de jolis petits villages. » Elle renouvelle<br />

régulièrement ses couleurs et ses motifs. « Je les change au fil des saisons…<br />

» En ce moment elle est plutôt influencée par l’art Africain.<br />

« j’aime les couleurs chaudes, orange, rouge ou jaune… Mais il faut<br />

diversifier et au printemps je ferai plutôt dans les bleus et verts. Je peux<br />

travailler également avec des motifs d’art floral ou des paysages. »<br />

Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

Caroline Nebout<br />

Atelier ouvert sur RDV<br />

Sainte-Anne 32430 Cologne<br />

Tél. : 05 62 06 96 54<br />

Jo Adam: l’art du vitrail<br />

Jo Adam se définit comme « artiste verrière ». Après les beaux-arts de Toulouse, elle s’est lancée dans la<br />

création de vitraux.<br />

Installée à la campagne dans le<br />

petit village de Coueilles (31), Jo<br />

Adam s’adonne à sa passion : la<br />

création et la peinture de vitraux. « Je<br />

fais tout de A à Z. Je vais choisir mes<br />

verres chez les fournisseurs. Certains<br />

verres sont ‘soufflés-bouche’<br />

et forment une feuille de 2 à 5 mm<br />

d’épaisseur qui a un aspect qu’on<br />

ne trouve nulle part ailleurs : il y a<br />

Jo Adam<br />

des bulles et des stries qui font que<br />

le verre est vivant. Ensuite j’utilise<br />

des verres plaqués, américains, opalescents ou semi-opalescents selon<br />

le résultat qu’on veut obtenir. Il y a enfin les<br />

verres mécaniques que je mets souvent en<br />

opposition avec des verres soufflés-bouche<br />

ou américains pour faire ressortir l’essentiel<br />

du vitrail. »<br />

Jo Adam se rend chez ses clients. Elle parle<br />

longuement avec eux pour connaître leurs<br />

envies et repérer l’endroit où va se trouver<br />

le vitrail et son orientation. Il peut se situer<br />

dans n’importe quelle pièce, la chambre, la salle de bains ou autre, et<br />

être ouvert vers l’extérieur ou<br />

servir de décoration sur une<br />

cloison de séparation. « Je leur<br />

propose trois esquisses et on<br />

discute jusqu’à tomber d’accord.<br />

Au niveau des motifs, je<br />

fais beaucoup de fleurs stylisées.<br />

J’aime le style arts nouveaux et<br />

tout ce qui est très graphique.<br />

J’aime également travailler avec<br />

des verres teints dans la masse.<br />

Je fais aussi du vitrail peint. » Il<br />

faut compter environ un trimestre<br />

pour réaliser un vitrail, chacun<br />

d’entre eux étant une pièce<br />

unique.<br />

Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

Jo Adam- Atelier GAJ<br />

Matelos – Route de Fabas<br />

321230 Coueilles<br />

Tél. : 05 62 94 07 65<br />

14<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Artisanat<br />

Sophie <strong>Le</strong> Calvez : la transparence...<br />

Spécialisée dans les arts de la table, Sophie <strong>Le</strong> Calvez, compagnon verrier, réalise de superbes pièces où<br />

formes et transparences se marient avec la couleur et le métal.<br />

Originaire de Toulouse, Sophie<br />

<strong>Le</strong> Calvez a planté son<br />

atelier à Escalquens (31)<br />

tout près de la ville rose. Issue<br />

des beaux-arts de Toulouse, elle<br />

a fait une formation de « compagnon<br />

verrier européen » en<br />

Lorraine pendant deux ans. «<br />

J’y ai appris tout le travail du<br />

verre : le soufflage, le vitrail, le<br />

thermoformage, la pâte de verre,<br />

le sablage… » Aujourd’hui elle<br />

s’est spécialisée dans les arts de<br />

la table. Elle travaille à partir de<br />

plaques de verre qu’elle colore et<br />

qu’elle déforme dans des moules<br />

de sa création. « Pour le thermoformage,<br />

je place les plaques de<br />

verre sur le moule. Dans le four<br />

les résistances sont au dessus et<br />

le verre en fondant prend la forme<br />

du moule. <strong>Le</strong> décor est placé<br />

Sophie <strong>Le</strong> Calvez<br />

entre deux plaques de verre et<br />

donc collé à chaud. Il est constitué de feuilles de métal ou de pigments<br />

colorés. C’est une technique différente du ‘fusing’ qui consiste à fusionner<br />

des verres qui sont déjà colorés. »<br />

Sophie travaille aussi le sablage. « J’utilise des caches pour préserver<br />

certaines surfaces, le reste du verre est définitivement dépoli par sablage.<br />

» <strong>Le</strong> graphisme est important dans la conception des motifs. Sa<br />

production se compose de bougeoirs, de plateaux apéritifs, d’assiettes,<br />

de cendriers, mais aussi des bijoux. Elle se déplace sur certains marchés<br />

mais on peut également passer la voir à son atelier.<br />

Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

Sophie <strong>Le</strong> Calvez - 46, avenue de Toulouse - 31750 Escalquens<br />

Tél. : 08 77 32 46 20<br />

Marie-Claire Carré : les bijoux...<br />

Elle n’est pas Einstein, même si ses initiales sont celles de la fameuse formule MC² ! Mais Marie-Claire<br />

Carré possède un autre talent : la création de bijoux en argent.<br />

<strong>Le</strong> travail de l’argent demande<br />

de la patience et<br />

de l’imagination, mais<br />

Marie-Claire Carré<br />

aussi un sens développé de<br />

l’esthétique. Trois qualités<br />

que Marie-Claire Carré a su développer pour créer une collection originale<br />

de bijoux qu’elle renouvelle régulièrement. Son travail en finesse<br />

lui permet de réaliser de belles pièces avec de jolis effets de volutes, de<br />

fleurs ou de feuilles délicatement soudées les unes aux autres. Colliers,<br />

pendentifs, gourmettes et bagues forment l’essentiel de sa production<br />

dont chaque pièce est unique. Elle travaille dans son petit atelier de<br />

Colomiers (31), mais c’est essentiellement<br />

sur les marchés, dans certaines boutiques<br />

et via Internet qu’elle diffuse ses<br />

créations.<br />

Jean-Louis le Breton<br />

Marie-Claire Carré - 31770 Colomiers<br />

Tél. : 05 62 74 04 42 - www.artetgalets.fr<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

15


Jouets<br />

Créateurs de jouets en bois<br />

Michel Lavoine, un Ariègeois, s’est lancé il y a vingt ans dans la confection de jouets en bois. Puzzles en<br />

volume, mobiles, décoration de chambres d’enfants, tirelires... Son imagination est sans fin !<br />

des enfants tout au long de l’année.<br />

Il taille, sculpte et assemble, pendant qu’elle peint, emballe et étiquette.<br />

Une équipe de charme pour des jouets nobles et adaptés à tous les âges.<br />

« Nous nous sommes spécialisés dans le puzzle en volume pour les enfants<br />

de trois à sept ans. Pour les plus petits, quatre grosses pièces composent<br />

l’ensemble, tandis que les plus grands peuvent se régaler avec<br />

des puzzles jusqu’à 10 pièces. <strong>Le</strong>s formes d’animaux sont celles que<br />

j’affectionne le plus ». Des singes, des chats, des lapins, des vaches, des<br />

chevaux, des hérissons,<br />

des escargots... Tous les<br />

Michel et Martine Lavoine<br />

Michel Lavoine dans son atelier<br />

L<br />

’Atelier du coin est un paradis aux effluves de sève et de sciure fraîche.<br />

Un coin de montagne dans lequel Michel et Martine Lavoine<br />

se sont réfugiés pour y confectionner les jouets en bois qui ravissent<br />

animaux de nos campagnes<br />

et plus, peuplent<br />

en permanence l’Atelier<br />

du coin. Un vrai zoo que<br />

Martine et Michel complètent<br />

chaque jour de<br />

tirelires aux décors de<br />

vache ou de poisson, de<br />

mobiles en forme d’élé-<br />

16 <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

phants ou encore de boîtes à trésors<br />

où les enfants peuvent ranger leur<br />

dent de lait en attendant l’arrivée de<br />

la petite souris...<br />

Pièces uniques<br />

« Tous nos jouets sont soit en contre<br />

plaqué, soit en placage d’érable du<br />

Canada, tient à expliquer Michel.<br />

<strong>Le</strong>s teintures sont alimentaires ainsi<br />

que les vernis. » Une précision qui<br />

rassurera les parents, qui comme<br />

leurs progénitures, trouveront ici de<br />

quoi être comblés. Car les deux artisans,<br />

en plus de leur âme d’enfant,<br />

possèdent plus que jamais l’envie de créer et imaginent chaque jour des<br />

décorations de chambres. « On tente de réutiliser les chutes de bois en<br />

confectionnant de petites pièces qui nous servent ensuite à créer des<br />

pièces uniques ».<br />

Michel et Martine sont aujourd’hui en pleine préparation du stock de<br />

fin d’année qu’ils s’apprêtent à vendre sur les marchés de Noël. Malheureusement<br />

le Sud-Ouest n’aura pas la primeur de leur présence sur<br />

les marchés hivernaux, puisqu’ils ont choisi Strasbourg comme base de<br />

repli en décembre il y a déjà 15 ans, « la tradition des marchés de Noël<br />

est beaucoup plus forte dans le nord de la France », s’excuse Michel.<br />

Toutefois, leur atelier ariègeois est ouvert à la visite et les commandes<br />

de jouets ou de pièces uniques sont toujours honorées...<br />

Faustine Milard<br />

l’Atelier du coin<br />

Visite de l’atelier et chambre d’hôte sur place (sur RDV)<br />

Morenci, 09300 Benaix<br />

05 61 03 66 21/ morenci@wanadoo.fr


Jeux<br />

Pauline Lairat & Damien Guédon<br />

Damagnacs : les lutins <strong>Gascon</strong>s<br />

<strong>Le</strong> pays breton n’a pas le monopole des histoires fantastiques mêlant lutins et peuples des hommes. La Gascogne<br />

possède elle aussi ses légendes. Voici celle des Damagnacs, lutins gascons chasseurs de grimoires.<br />

de Raoul et sa Dame Blanche (les Damagnacs), d’Antoine et Suzanne<br />

(le peuple des Hommes).<br />

Damien a imaginé l’univers, fait les illustrations. Pauline s’est concentrée<br />

sur le design et les règles du jeu. « Nous avons décidé d’en faire<br />

un jeu nomade. <strong>Le</strong>s cartes se prêtent toujours au voyage et l’étui en<br />

feutre sérigraphié dans l’ambiance des Damagnacs lui confère sa commodité<br />

». Bien plus qu’un simple jeu de cartes, le « Grimoire des Illusions<br />

» est surtout une fabuleuse histoire déclinée en plusieurs livrets<br />

de contes illustrés, dont un accompagne le jeu. <strong>Le</strong>s petites figurines et<br />

le présentoir en tissu achèvent d’implanter le décor. Ainsi, l’univers du<br />

jeu nomade peut également ne plus quitter le salon.<br />

Faustine Milard<br />

<strong>Le</strong> Grimoire des Illusions, à partir de neuf ans, de 2 à 4 joueurs<br />

Disponible sur www.leszibrides.com<br />

ou à Jongleurs de terre, grande rue, 32360 Lavardens<br />

Damien Guédon<br />

Au départ, c’est l’histoire<br />

de retrouvailles entre<br />

Pauline Lairat et Damien<br />

Guédon. Ces deux jeunes<br />

gens se sont fréquentés sur<br />

les bancs de l’école des arts<br />

appliqués de Bordeaux. Chacun<br />

avait fait son chemin.<br />

Pauline s’était lancée dans<br />

la conception de jeu en tissu<br />

sur le bordelais et Damien,<br />

créant sa petite famille près<br />

de Lavardens (32), travaillait<br />

sur l’histoire des Damagnacs. « Ces deux éléments de nos vies ont été<br />

le fil rouge de notre partenariat », témoigne Pauline.<br />

« 1619, Lavardens. Au coeur de la Gascogne... ». Damien, s’est inspiré<br />

directement de l’histoire locale imaginée par Jean Euzèbe Deluze, le<br />

créateur des Damagnacs. Un peuple d’hommes et un peuple de lutins<br />

« mangeurs de papier » partis à la recherche du Grimoire des Illusions.<br />

Autour d’un jeu de cartes, « de plis » comme le précise la jeune créatrice,<br />

la légende se révèle et les points s’accumulent.<br />

Jeu familial<br />

« On avait envie de créer un jeu familial, simple, à l’attention des<br />

ados ou des pré-ados. Il faut gagner le plus de points en fin de partie<br />

en récoltant différentes cartes de plus ou moins grosse valeur. » <strong>Le</strong><br />

jeu fait même voyager ses invités au coeur du Château de Lavardens<br />

ou dans les galeries des Damagnacs, leur fait découvrir les couples<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

17


Jeux<br />

Yves Renou<br />

<strong>Le</strong> porc noir, héros d’un jeu !<br />

Agriculteur avant d’être créateur de jeux, Yves Renou invente chaque jour des jeux autour de la nature et<br />

des animaux. Son plus grand succès : « Baccade », un jeu où le porc noir tient le haut de l’affiche !<br />

réputés dans tout le grand Sud-Ouest. <strong>Le</strong>s éleveurs étaient nombreux à<br />

l’époque. Et beaucoup descendaient jusque sur Bordeaux pour vendre<br />

leur viande ». Aujourd’hui, le porc rose, issu de croisements hybrides, a<br />

supplanté les races locales. Mais grâce à la ténacité de certains éleveurs,<br />

le porc noir ne fait plus partie de ces races disparues et amuse même<br />

jusqu’aux plus petits bambins!<br />

Faustine Milard<br />

La baccade<br />

Jeu de cartes à partir de 6 ans<br />

de 3 à 6 joueurs<br />

Liste des points de vente: www.paille-editions.com<br />

Yves Renou - Photo Jean-Christophe Dupuy<br />

Tout a commencé sur mon tracteur ... un jour de labours... alors que<br />

je réfléchissais aux moyens possibles pour faire en sorte que mes<br />

cochons bénéficient à nouveau d’une légitime renommée ». Yves<br />

Renou n’est pas du genre à abandonner. Eleveur de porcs près de Limoges,<br />

il se battait depuis des années pour redonner au porc noir les lettres<br />

de noblesse que l’histoire et le commerce avaient fait disparaître quand<br />

il a eu la brillante idée de créer un jeu autour de sa passion. La Baccade<br />

était née. Cette soupe à base de patates, mets préféré des cochons est<br />

devenue dès lors un jeu de cartes primé par deux fois (concours Lépine<br />

et Ludexpo d’or).<br />

Jeu de 7 familles<br />

La Baccade est une sorte de<br />

jeu de 7 familles. D’un côté<br />

il y a les familles cochons, de<br />

l’autre les familles patates,<br />

le but du jeu étant de réunir<br />

une famille complète et ainsi<br />

récolter 200 patates. « <strong>Le</strong><br />

premier arrivé à 500 patates<br />

a gagné ». Des règles qui<br />

font mourir de rire les<br />

enfants, des illustrations<br />

où<br />

les porcs s’ébattent dans de merveilleux bains de boue,<br />

où les patates deviennent vivantes et où les cochonnes<br />

font du bronzage sont à la base du succès d’un jeu que<br />

son inventeur ne voyait guère dépasser les frontières<br />

du département. Aujourd’hui, 437 points de vente<br />

sont éparpillés dans toute la France.<br />

Pour ne pas faire de ce jeu un produit uniquement<br />

commercial, Yves Renou a pris soin d’y insérer la<br />

fabuleuse et véridique histoire du cochon « cul<br />

noir ». Ainsi petits et grands ont de quoi alimenter<br />

leurs zygomatiques et... leur culture générale.<br />

« A l’origine, explique le créateur, ce porc<br />

noir du Limousin était un des porcs les plus<br />

Plus de jeux pour les fêtes !<br />

La Vache Amoureuse: Jeu plateau,<br />

à partir de huit ans, de 2 à<br />

4 joueurs. <strong>Le</strong> but est d’amener en<br />

premier sa vache à l’étable pour<br />

embrasser Marcel le taureau.<br />

Paille Editions<br />

Fais pas l’Âne:<br />

Jeu de cartes, à<br />

partir de huit ans<br />

(variante 6/7 ans),<br />

de 2 à 6 joueurs. Il faut réunir la combinaison gagnantedes<br />

ânes et leurs bonnets. Paille Editions.<br />

Trivial Pursuit Midi Pyrénées:<br />

Jeu de plateau, à partir<br />

de quinze<br />

ans, pour 2<br />

joueurs et plus.<br />

3000 questions<br />

réponses créées<br />

s p é c i a l e m e n t<br />

pour la région,<br />

reprenant les 6 thèmes<br />

du célèbre jeu<br />

de société. Hasbro<br />

Monopoly Toulouse/ Bordeaux:<br />

Jeu de plateau, à<br />

partir de huit ans, de 2 à 8<br />

joueurs. <strong>Le</strong> jeu du libéralisme<br />

par excellence, version<br />

locale. On loue et vend des propriétés<br />

de façon à accroître ses richesses, le joueur<br />

le plus riche étant le vainqueur. Hasbro<br />

18<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Modlisme<br />

Philippe Phalippou<br />

Un <strong>Gascon</strong> fan de radio-modélisme<br />

Philippe Phalippou pratique le radio-modélisme depuis plus de vingt-cinq ans. Pilote chevronné<br />

d’hélicoptères (miniatures) ou de petites voitures, il a marié sa passion et son métier. A l’approche des fêtes,<br />

il donne des conseils pour ceux qui souhaiteraient prendre les commandes...<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> : la passion du<br />

modélisme vous a pris de bonne<br />

heure ?<br />

Philippe Phalippou : Je suis passionné<br />

de modèles réduits depuis que<br />

je suis enfant. J’ai commencé par des<br />

planeurs que je construisais quand<br />

j’étais jeune. Depuis, de très nombreux<br />

modèles sont passés entre mes<br />

mains. J’ai fait des avions, des bateaux,<br />

des hélicoptères. Aujourd’hui,<br />

ma passion ce sont les voitures, bien sûr, mais avant tout les hélicoptères.<br />

LCG : Justement, vous êtes un spécialiste du pilotage d’hélicoptères<br />

en modèles réduits. Ca demande beaucoup d’entraînement et de<br />

technique ?<br />

PP : Je le pratique depuis 25 ans et je fais de la compétition et du vol<br />

pour le plaisir. L’hélico demande de la technique tant sur le plan de<br />

la construction de l’engin que dans son pilotage. Malgré mes années<br />

d’entraînement je ne suis toujours pas arrivé à la perfection dans le pilotage<br />

car c’est une pratique qui a une marge de progression quasiment<br />

infinie.<br />

LCG : Vous faites voler quels types d’appareils ?<br />

PP : les modèles que je pilote ont une envergure de 1,70 m et une cylindrée<br />

de 10 centimètres cubes. Mais les gros hélicoptères peuvent avoir<br />

jusqu’à 23 centimètres cubes de cylindrée et il existe même des hélicoptères<br />

avec de véritables réacteurs !<br />

LCG : Vos hélicoptères sont-ils des modèles du commerce ou des<br />

créations ?<br />

PP : Je pars de modèles du commerce auxquels j’amène mes propres<br />

améliorations. Contrairement aux avions, l’hélico demande un montage<br />

de différentes pièces techniques parfaitement usinées. Il est possible<br />

pour un amateur très éclairé de réaliser une machine volante, mais ça<br />

devient excessivement complexe.<br />

LCG : Votre passion est devenue un métier ?<br />

PP : J’ai marié ma passion et mon<br />

métier puisque j’ai ouvert un magasin<br />

il y a 25 ans maintenant. Je<br />

ne pouvais pas concevoir de faire<br />

un métier qui ne corresponde pas<br />

à ce qui me passionne !<br />

LCG : Vos conseils ?<br />

PP : Il existe actuellement énormément<br />

de modèles spécialement<br />

conçus pour les débutants : voiture, avion, bateau, hélicoptère… En fait<br />

il y a des catégories pour chacun, depuis la personne la plus inexpérimentée<br />

jusqu’au pilote le plus chevronné !<br />

LCG : Faut-il adhérer à un club ?<br />

PP : Lorsqu’on adhère à un club, il faut être assez actif et ne pas penser<br />

qu’on y vient seulement pour l’aspect récréatif. La plupart des clubs<br />

sont affiliés à des fédérations et lorsqu’on s’inscrit c’est plutôt pour<br />

pratiquer de la compétition. C’est l’essence même des fédérations.<br />

LCG : Et pour les voitures ?<br />

PP : Il y a différentes échelles<br />

de voitures. J’ai récemment<br />

fait à Tarbes des démonstrations<br />

avec des modèles 1/10<br />

thermique et du 1/8 thermique.<br />

<strong>Le</strong>s catégories de voitures,<br />

il y en a une quinzaine,<br />

vont du modèle électrique<br />

jusqu’au modèle thermique<br />

à essence. Pour l’échelle on démarre au 1/72ème avec des voitures très<br />

petites pour aller jusqu’à l’échelle ¼ avec des modèles très gros qui<br />

peuvent aller jusqu’à 1,50 m de longueur !<br />

LCG : Est-ce une passion coûteuse ?<br />

PP : Contrairement à beaucoup d’activités sportives, le modélisme est<br />

sans doute l’un des loisirs les moins onéreux. Pour une voiture radiocommandée,<br />

il faut compter un budget de départ d’environ 300 euros<br />

et après ça ne coûtera qu’un peu de carburant, des pneus et parfois une<br />

bougie. Pour un planeur radiocommandé, on peut pratiquer ce sport<br />

avec un peu de balsa et très peu d’investissement. Mais dans mon magasin<br />

on trouve également des maquettes statiques…<br />

LCG : et vos enfants ?<br />

PP : Mon fils fait de l’informatique et ma fille du théâtre… Je suis resté<br />

le grand enfant de la maison !<br />

Propos recueillis par Jean-Louis le Breton<br />

Philippe Phalippou et le Radio-Modélisme : une passion !<br />

Radio Modélisme<br />

65000 Tarbes<br />

Tél. : 05 62 93 12 97<br />

www.radio-modelisme-tarbes.com<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

19


Gastronomie<br />

A table ! Festoyons <strong>Gascon</strong> !<br />

Célébrer Noël, la fin de l’année écoulée et le début du nouveau millésime se fait toujours autour d’une<br />

bonne table. La Gascogne, riche en produits festifs de bouche, est un grenier incomparable de délices gastronomiques.<br />

Alors, comment festoyer <strong>Gascon</strong> ?<br />

Il y a bien sûr la façon la plus simple, celle<br />

de s’en remettre à un traiteur, ou encore<br />

d’acheter un repas de réveillon tout prêt,<br />

à « La Comtesse du Barry » par exemple. La<br />

firme gersoise vous propose deux possibilités :<br />

<strong>Le</strong> menu « Grand Siècle » à 75 Euros (pour<br />

deux personnes) avec foie gras de canard entier<br />

(100 gr), quenelles de homard sauce au<br />

vin de Chablis, chapon fermier aux cèpes accompagné<br />

de petites quenelles truffées avec<br />

son jus au porto et son farci de fête au foie<br />

de canard et, comme dessert, un clafoutis aux<br />

mirabelles de Lorraine. Tout cela est servi<br />

avec une ½ bouteille de champagne brut et<br />

une ½ bouteille de Bergerac rouge. Il y a aussi<br />

un menu moins cher, à 48 Euros (pour deux<br />

personnes) appelé simplement « Comtesse du<br />

Barry » avec un bloc de foie gras de canard<br />

(70 gr), une terrine de saumon au basilic et<br />

sa concassée de tomate. <strong>Le</strong> plat principal est<br />

constitué de ris de veau braisés et suprêmes<br />

de poulet fermier avec sauce au foie gras et<br />

morilles ; pour dessert, un soufflé au chocolat<br />

; le tout arrosé d’une ½ bouteille de Jurançon<br />

moelleux et d’une ½ bouteille de Bordeaux<br />

rouge (appellation générique). Il vous suffit<br />

d’un bon ouvre-boîte, d’un tire-bouchon et<br />

de quelques casseroles pour faire chauffer le<br />

tout. Si vous n’avez pas un trop grand appétit,<br />

une trop grosse soif, pas trop d’imagination au<br />

niveau culinaire et si vous habitez loin de la<br />

Gascogne, avec peu de temps à consacrer aux<br />

courses de Noël, cela est une solution idéale<br />

d’autant plus que tous les produits sont garantis<br />

d’excellente qualité.<br />

La gastronomie, principal élément de<br />

l’art de vivre gascon<br />

Mais quand on habite sur place, on voit les<br />

choses différemment. <strong>Le</strong> temps, on en dispose<br />

suffisamment pour penser à ce que l’on va<br />

manger pour les fêtes. On ne va tout de même<br />

pas négliger un des éléments majeurs de l’art<br />

de vivre gascon, la bonne table ! Il ne manquerait<br />

plus que ça ! <strong>Le</strong>s menus de fête se préparent<br />

très sérieusement à l’avance. <strong>Le</strong> choix est<br />

si vaste !… Vous connaissez le vieil adage qui<br />

pourrait être gascon : « Au travail on fait ce<br />

qu’on peut mais à table, on se force » !<br />

Alors, on va courir les marchés traditionnels<br />

de la région plus les marchés de Noël qui ont<br />

vu le jour ces dix dernières années, à la recherche<br />

de nouveautés originales, de saveurs<br />

inédites. Nous vous proposons donc un petit<br />

voyage gastronomique à travers notre région.<br />

A l’heure de l’apéritif…<br />

Un bon repas commence par un apéritif. Au<br />

niveau des boissons, se reporter à notre article<br />

« Buvons <strong>Gascon</strong> » ! Pour accompagner votre<br />

floc, pousse-rapière (ou autre), la tradition<br />

vous propose des fritons de canard, ces petits<br />

bouts de viande frits qui restent dans la marmite<br />

de cuisson des confits. On les trouve chez<br />

tous les conserveurs de foie gras, sous vide,<br />

surtout en cette période de l’année. C’est savoureux<br />

mais un peu lourd ! Pourquoi pas des<br />

petits toasts aux rillettes d’oie ou de canard, ou<br />

les deux, pour comparer ? On peut aussi préparer<br />

des petits canapés avec des magrets séchés<br />

et un demi-pruneau (ou une petite feuille d’endive).<br />

On laisse votre imagination vagabonder<br />

sur tout ce qui peut être élaboré comme mises<br />

en bouche ; la palette est infinie, sans avoir<br />

recours aux produits tout faits et sans saveurs<br />

des supermarchés !<br />

20<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Gastronomie<br />

Pourquoi pas quelques copeaux de jambon de<br />

porc noir de Bigorre ou quelques rondelles de<br />

saucisson du même porc noir dit « gascon » ?<br />

<strong>Le</strong> difficile choix des entrées<br />

Coquillages, poisson ou crustacés ? Foie<br />

gras ? Là encore, il n’y a que l’embarras du<br />

choix. <strong>Le</strong> foie gras, c’est quasi-obligatoire en<br />

Gascogne ! <strong>Le</strong>s crevettes, les langoustes ou<br />

homards, cela ne grandit pas dans nos campagnes<br />

! Par contre, Arcachon est en Gascogne !<br />

Alors, quelques huîtres pour commencer le repas,<br />

c’est bien agréable et ça ne surcharge pas<br />

l’estomac. Cela ouvre la route toute grande à<br />

un excellent foie gras !<br />

Foie de canard ou foie d’oie ? Foie froid ou foie<br />

chaud ? La vie est « dure » quand il faut faire<br />

de tels choix ! Un foie chaud nous semble plus<br />

festif et plus « classe » pour un grand repas.<br />

Mais pour cela, il faut que vous ayez acheté<br />

un foie frais sur un de nos marchés, à Seissan,<br />

Gimont ou Lombez pour le Gers, Aire-surl’Adour,<br />

Saint-Sever ou Monfort-en-Chalosse<br />

pour les Landes ou encore auprès de l’éleveur<br />

de votre connaissance ou de votre voisinage.<br />

Ensuite, le préparer n’est pas très difficile : aux<br />

raisins, aux figues ou à tout autre fruit.<br />

Sinon, un très bon foie en terrine, cela n’est pas<br />

mal non plus. Pour faire plus comme dans les<br />

grands restaurants, pourquoi ne pas proposer<br />

un « duo de foies gras » avec, sur l’assiette, un<br />

peu de foie d’oie et un peu de foie de canard ?<br />

En principe, un foie mi-cuit, c’est meilleur<br />

qu’une vraie conserve mais cela se garde<br />

moins longtemps (et toujours au réfigérateur).<br />

Il faut savoir que sur un pot en verre ou une<br />

boîte, l’appellation « foie gras entier », signifie<br />

tout ou partie d’un même foie provenant d’un<br />

même seul animal. C’est le meilleur ! « Foie<br />

gras » - qu’il soit de canard ou d’oie - cela veut<br />

dire que le contenu de la boîte est un amalgame<br />

de plusieurs foies venant de différentes bêtes<br />

(c’est moins noble) et « bloc de foie gras »<br />

indique un foie gras reconstitué (généralement<br />

moulé sous vide) à partir de divers petits morceaux<br />

provenant du foie de multiples canards<br />

(ou oies). Depuis les années 60 et l’offensive<br />

de grands chefs comme André Daguin, défenseurs<br />

de la qualité des produits authentiques,<br />

le foie gras en boîtes était « au naturel ». Depuis<br />

peu, la mode revient au foie gras truffé<br />

ou à des foies gras un peu élaborés tels que<br />

ceux proposés par la grosse société gimontoise<br />

de « La Comtesse du Barry » : « Forestier »<br />

aux cèpes à la bordelaise et au vin de Graves ;<br />

« Diamant rosé », mi-cuit au champagne rosé<br />

et au jus de truffes ; ou au piment d’Espelette.<br />

Alors, des foies simples, dans leur rustique<br />

tradition et leur authenticité, votre gaveur-conserveur<br />

le plus proche saura vous conseiller.<br />

Pour des produits plus sophistiqués, il faudra<br />

passer par des marques plus importantes. Mais<br />

dans tous les cas, n’oubliez pas que les foies<br />

gras produits dans les Landes et le Gers bénéficient<br />

d’un IGP (indication géographique<br />

protégée. C’est un label accordé par la Commission<br />

Européenne). Quelques chiffres : <strong>Le</strong><br />

Gers produit environ 4 millions de canards<br />

gras par an et 130 000 oies. <strong>Le</strong>s Landes commercialisent<br />

6,5 millions de canards gras par<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

21


Gastronomie<br />

Festoyons <strong>Gascon</strong>... suite !<br />

vers l’âge de 112 jours, juste avant son entrée<br />

en ponte. Volaille de plein air, nourrie aux céréales,<br />

elle pèse entre 2,3 et 2,5 kilos. Sa chair<br />

est particulièrement tendre. La production<br />

gersoise représente environ 30% du marché<br />

français. Comme le chapon, la poularde est<br />

produite uniquement pour les fêtes de fin d’année.<br />

<strong>Le</strong> poulet fermier, quant à lui, est un produit<br />

de tradition, disponible à n’importe quel moment<br />

de l’année. Ce qui n’empêche pas son<br />

excellence.<br />

<strong>Le</strong> foie gras truffé de Du Barry<br />

an et 110 000 oies. Vous n’aurez donc aucun<br />

mal à trouver des « producteurs à la ferme » en<br />

vous promenant dans nos campagnes.<br />

La Gascogne est un vaste<br />

poulailler de luxe<br />

Dinde, oie de guinée, chapon, chapon de<br />

pintade, poularde, poulet fermier, toutes ces<br />

volailles festives sont produites chez nous.<br />

Alors ?<br />

La tradition, c’est bien sûr la dinde. Il existe<br />

une espèce appelée « Dinde Noire Fermière du<br />

Gers » qui représente à peu près le cinquième<br />

des dindes consommées en France pour Noël.<br />

Toujours une femelle, âgée d’au moins 5 mois,<br />

pesant aux alentours de 3 kilos, élevée en plein<br />

air et nourrie de céréales, maïs essentiellement.<br />

A faire rôtir à la broche devant un bon feu ou<br />

dans une cocotte. Farcie de marrons ou non.<br />

L’oie de guinée est une oie blanche (au sens<br />

propre), plus petite que l’oie grise destinée à<br />

produire des foies gras. Elle pèse aux alentours<br />

de 4 kilos. Elle doit être servie rôtie. Traditionnelle<br />

autrefois dans les fermes, elle avait<br />

quelque peu disparu mais revient maintenant<br />

en force. On peut dire que sa viande est succulente,<br />

moins sèche que la dinde.<br />

<strong>Le</strong> chapon est un poulet mâle qui a subi une<br />

ablation des testicules à l’âge de 5 semaines.<br />

Cela entraîne en lui une suppression des sécrétions<br />

hormonales, l’arrêt du chant et de<br />

la croissance de la crête mais lui procure un<br />

développement important de la masse musculaire.<br />

Vendu âgé d’au moins 5 mois, il pèse<br />

entre 3 et 4 kilos. Sa chair est à la fois tendre<br />

22<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

et goûteuse. Une merveilleuse volaille de fête.<br />

La Gascogne représente environ 30% de la<br />

production française des chapons.<br />

<strong>Le</strong> chapon de pintade est un nouveau venu,<br />

mis au point en Gascogne il y a quelques années.<br />

Il s’agit d’une pintade mâle, dont on a<br />

enlevé les testicules à l’âge de 10-12 semaines<br />

environ. Cela produit une bête de 2,8 à 3 kilos<br />

à la chair extrêmement savoureuse. Un produit<br />

en plein développement.<br />

La poularde est une jeune poule que l’on abat<br />

Bien d’autres viandes encore<br />

Depuis une vingtaine d’années, la Gascogne<br />

produit aussi des viandes plus exotiques qui<br />

peuvent convenir à un repas de fête original :<br />

daims d’élevage, autruches, etc.<br />

On peut trouver du sanglier ou du cerf chez<br />

son boucher au moment des fêtes, soit d’élevage<br />

soit tué lors de chasses en battues. Un civet<br />

de sanglier, ce n’est pas mal non plus !<br />

Notre région élève aussi traditionnellement<br />

des « veaux sous la mère ». Une côte de veau<br />

aux girolles, ça se laisse manger.<br />

Que dire du bœuf ? La daube de bœuf était le<br />

repas traditionnel de nos campagnes le soir du<br />

24 décembre !<br />

Et nos amis chasseurs ? Une palombe farcie au<br />

foie gras, un salmis de palombes, un civet de<br />

lièvre, une bécasse au foie gras toujours, qu’en<br />

dites-vous ?<br />

Pierre Buffo, de l’association Avigers, fait la promotion des volailles du Gers... ici les dindes.


Gastronomie<br />

Champignons ou légumes ?<br />

Rien de tel qu’une poêlée de cèpes pour accompagner<br />

toutes ces viandes. Soit vous les<br />

aurez mis en conserve vous-même cet automne,<br />

soit vous les aurez achetés en bocaux !<br />

Sur le plan des légumes, la Gascogne est plus<br />

pauvre quoique… Un gratin de potiron ou de<br />

blettes, ce n’est pas mauvais. Et une soupe de<br />

potiron au foie gras frais ? Ne parlons pas des<br />

légumes surgelés qui, eux, ne sont pas de saison<br />

!<br />

Salade, oui. On peut y ajouter des cerneaux de<br />

noix (excellents avec les endives).<br />

Fromage, non. La Gascogne des plaines n’est<br />

<strong>Le</strong> chapon traditionnel de fin d’année<br />

pas un pays de fromage ! Mais le roquefort est<br />

tout proche. <strong>Le</strong>s cabécous du Lot sont des voisins.<br />

<strong>Le</strong>s fromages fermiers des Pyrénées (de<br />

vache ou de brebis) sont excellents. Pourquoi<br />

pas un brebis de nos « cousins » basques, avec<br />

un peu de confiture de cerise ou avec un peu de<br />

pâte de coings (à la mode portugaise), si vous<br />

avez encore faim !<br />

Enfin, la ronde des desserts<br />

Au niveau des fruits frais locaux, la saison<br />

est pauvre en dehors des pommes ou kiwis.<br />

Pour les pâtisseries, une croustade ou un pastis<br />

gascon, c’est vraiment bon ! Mais pas de<br />

vraie tradition locale de Noël hormis la bûche<br />

consommée dans toute la France que l’on peut<br />

« gasconniser » en l’arrosant d’armagnac. On<br />

peut faire plein de choses avec l’armagnac en<br />

pâtisserie !<br />

C’est justement ce que s’est dit un professionnel,<br />

Michel Glosek, installé depuis quelques<br />

années à Auch avec sa société « <strong>Le</strong>s Saveurs<br />

du Bien-Etre ». Il propose toutes sortes de desserts<br />

originaux. <strong>Le</strong> plus connu ?<br />

<strong>Le</strong> « Baba <strong>Gascon</strong> » dont on va bientôt célébrer<br />

le millionième exemplaire ! C’est un baba<br />

dans lequel le rhum a été remplacé par de l’armagnac<br />

! Présenté en pots de 6 pièces, c’est<br />

tout simplement délicieux.<br />

Mais il y a aussi le « Canelé d’Armagnac »,<br />

des canelés bordelais imbibés d’un sirop à<br />

l’armagnac. Et encore la « Charlotte de Gascogne<br />

», fourrée au pruneau dans un sirop à<br />

l’armagnac et au moka. La « Fondue <strong>Gascon</strong>ne<br />

», un rêve… Une fondue au chocolat,<br />

à l’armagnac et à la framboise dans laquelle<br />

on peut tremper des quartiers de fruits ou des<br />

gâteaux secs ! <strong>Le</strong> « Figu’O Floc », des figues<br />

fraîches pochées dans un sirop de floc de Gascogne.<br />

<strong>Le</strong> « Castagnac », des marrons entiers<br />

confits dans un sirop d’armagnac (idéal avec<br />

la dinde de Noël, pour accompagner une glace<br />

ou avec un foie gras). Ou encore le « Prun’O<br />

Thé », des pruneaux d’Agen confits dans un<br />

thé vert à la menthe.<br />

Vers de nouvelles saveurs<br />

La tradition et le terroir sont des bases dont<br />

on peut se servir pour rechercher de nouveaux<br />

goûts. <strong>Le</strong> même Michel Glosek se dit<br />

« créateur de saveurs » et c’est vrai ! Il vient<br />

d’obtenir un oscar de l’innovation pour de<br />

nouveaux produits. Que dire de son « Nougat<br />

de Foie Gras », à base de foie gras de canard<br />

incrusté (selon une technique pâtissière) d’un<br />

méli-mélo de fruits moelleux (figues, abricots,<br />

pruneaux) ou de son « Chabrot <strong>Gascon</strong> », une<br />

mise en bouche à base d’un potage de céréales<br />

flambées à l’armagnac cuisinées dans un fond<br />

de sauce de canard et relevées de vin rouge ?<br />

<strong>Le</strong> fameux «baba <strong>Gascon</strong>»<br />

Michel Glosek, créateur de saveurs<br />

Vous voyez, en Gascogne, on peut toujours découvrir<br />

quelque chose de nouveau et la notion<br />

de terroir n’est pas figée dans un passé immuable<br />

!<br />

Mais, vous n’avez-vous pas faim, après toute<br />

cette énumération ? Il est temps de passer à<br />

table. Bon Appétit !<br />

Jean-Paul Amic<br />

Quelques sites internet à visiter<br />

www.lefoiegras.fr<br />

www.foie-gras-gers.com<br />

www.avigers.com<br />

www.abadie-chapon.com<br />

www.glosekgourmet.com<br />

www.qualite-landes.com<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

23


24 <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11 Photos de Serge Lafourcade<br />

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Photos de Serge Lafourcade<br />

Photos de Serge Lafourcade<br />

A l’occasion des fêtes de fin d’année, Serge Lafourcade et Jean-Michel Danard (voir page suivante) vous proposent une sélection de leurs tirages<br />

à offrir. Ces photos sont disponibles en trois formats, sur support bois laminé-collé. Vous pouvez les commander avec le bon de commande page<br />

44 en utilisant la référence de chaque photo (voir sur le côté droit de la photo ).<br />

Lafo- 04<br />

Lafo- 03<br />

Lafo- 03<br />

A l’occasion des Fêtes de fin d’année, Serge Lafourcade et Jean-Michel Danard (voir page suivante) vous proposent<br />

une sélection de leurs tirages à offrir. Ces photos sont disponibles en trois formats, sur support bois laminé-collé. Vous<br />

pouvez les commander avec le bon de commande page 46 en utilisant la référence de chaque photo (voir sur le côté<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

droit de la photo ).<br />

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Lafo- 04


A l’occasion des fêtes de fin d’année, Jean-Michel Danard et Serge Lafourcade (voir pages précédentes) vous proposent une<br />

sélection de leurs tirages à offrir. Ces photos sont disponibles en trois formats, sur support bois laminé-collé. Vous pouvez les<br />

commander avec le bon de commande page 44 en utilisant la référence de chaque photo (voir sur le côté droit de la photo ).<br />

26 <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11 Photos de Jean-Michel Danard<br />

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<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

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High-Tech<br />

<strong>Gascon</strong>... et branché !<br />

<strong>Le</strong>s fêtes de fin d’année rythmées par les grandes messes des cadeaux, sont souvent l’occasion de mettre<br />

au rancart nos matériels obsolètes et de s’équiper des derniers bijoux de la « high-tech ». Sébastien et Yannick,<br />

deux <strong>Gascon</strong>s spécialisés en nouvelles technologies, nous guident dans la forêt des nouveautés.<br />

très réussi. Pour le top de la technique, on choisira plutôt le Nokia N80<br />

(environ 450 €), le premier téléphone quadri-bande pouvant fonctionner<br />

sur quasiment toute la planète, avec son appareil photo 3 Mégapixels, sa<br />

carte mémoire, ses fonctions MP3, vidéo et même wifi ! Evidemment,<br />

tous ces téléphones sont moins chers lorsqu’on s’engage chez un fournisseur…<br />

»<br />

Yannick et Sébastien, nos spécialistes «high-tech»<br />

Depuis plusieurs années, Sébastien et Yannick travaillent dans le<br />

monde de l’informatique et des nouvelles technologies. Ils nous<br />

prodiguent quelques conseils et marquent les tendances de cette<br />

fin d’année 2006.<br />

La folie du GPS<br />

<strong>Le</strong> TomTom 910<br />

« <strong>Le</strong> GPS est un outil permettant de se positionner précisément et de<br />

calculer un itinéraire. On trouve de très nombreux modèles<br />

sur le marché à partir de 200 €. A notre avis, le meilleur modèle<br />

est le TomTom Go910. C’est le haut du panier : il est<br />

très fiable et réagit en 10 secondes à un changement de direction.<br />

Il est convivial avec son écran tactile et sa fonction<br />

bluetooth* le transforme en kit main libre pour téléphoner<br />

dans votre voiture. C’est l’un des plus chers (699 €) mais<br />

on trouve de bons GPS simples même à moins de 200 €<br />

comme le MIOC210 à 169 €. »<br />

<strong>Le</strong>s téléphones portables<br />

« <strong>Le</strong> plus élégant est sans conteste le Chocolate de LG (environ<br />

300 €) avec ses touches sensitives, son design noir,<br />

son appareil photo 1,3 Mégapixels et ses fonctions bluetooth.<br />

Motorola s’est allié au couturier Dolce Gabana pour<br />

créer son téléphone RAZR V3i (environ 400 €), également<br />

<strong>Le</strong> LG Chocolate<br />

<strong>Le</strong> Motorola relooké par Dolce Gabana...<br />

Appareils photos numériques<br />

« Avec son modèles EOS 400D, Canon<br />

a mis sur le marché un réflex numérique<br />

d’excellente qualité : un capteur<br />

10 Mégapixels aux couleurs très fidèles,<br />

des objectifs interchangeables, une<br />

optique impeccable, bref un très bon<br />

choix (environ 750 €). Ceux qui préféreront<br />

un appareil compact pourront<br />

opter pour le Sony Cybershot DSC-T9<br />

(environ 480 €) avec un capteur de 7<br />

Mégapixels et une optique<br />

Carl Zeiss. Un petit<br />

bijou d’esthétique. »<br />

<strong>Le</strong>s téléviseurs plats<br />

« <strong>Le</strong>s téléviseurs à écrans plats ont fait une apparition<br />

massive l’an passé. Cette année, la folie ne se dément<br />

pas. Deux technologies sont à la disposition du public :<br />

le plasma ou le LCD. <strong>Le</strong> premier offre une meilleure<br />

réactivité à l’image et ne possède pas d’effet de rémanence<br />

(les traces qui restent à l’écran lorsqu’une image<br />

bouge très vite). <strong>Le</strong> LCD présente souvent une meilleure<br />

résolution avec une image plus fine et des couleurs plus<br />

‘flashy’. Dans les deux cas, il faudra impérativement<br />

choisir un téléviseur HD-Ready, donc prêt à recevoir des<br />

émissions en haute définition et intégrant un décodeur<br />

28<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


High-Tech<br />

Un ensemble audio avec subwoofer transparent<br />

une chaîne en regardant une<br />

autre et un disque dur intégré.<br />

A court terme, le disque<br />

dur associé à un graveur de<br />

dvd va remplacer le magnétoscope<br />

traditionnel. »<br />

TNT pour capter la télévision terrestre numérique. On peut aujourd’hui<br />

faire de très bonnes affaires sur les premiers écrans plats qui ne sont pas<br />

HD-Ready, mais cela ne nous paraît pas un bon investissement. Certains<br />

écrans possèdent désormais un double tuner qui permet d’enregistrer<br />

Un écran plasma Philips<br />

Un écran TFT Samsung<br />

<strong>Le</strong> Canon EOS 400D<br />

<strong>Le</strong>s ordinateurs<br />

« Dans le monde du PC on<br />

distingue les portables et les<br />

ordinateurs de bureaux. Pour<br />

ces derniers, tous les constructeurs<br />

ou assembleurs peuvent<br />

vous créer une machine sur mesure. Il est intéressant de faire cet effort<br />

de conception car les configurations toutes faites qu’on trouve à des<br />

prix cassés dans certaines grandes surfaces utilisent souvent des composants<br />

d’une génération précédente. Or en informatique, si on veut<br />

une machine qui dure longtemps, on a intérêt à s’équiper du ‘top’ du<br />

moment. Aujourd’hui, au niveau du processeur, c’est le Core II Duo<br />

d’Intel que nous conseillons pour sa puissance. Un disque dur devra<br />

faire au moins 200 ou 300 Gigas car on est de plus en plus amené à<br />

gérer de la vidéo. Pour l’écran la taille 19 pouces amène un meilleur<br />

confort et va tendre a devenir un standard. Côté<br />

portable, on veillera à ce que celui-ci soit équipé<br />

du Wifi, d’une webcam intégrée et d’un graveur de<br />

DVD. Pour un PC complet de qualité avec une imprimante,<br />

il faut compter environ 800 € et pour un<br />

portable, un budget de 1000 € permet d’acquérir de<br />

très bonnes machines. »<br />

Accessoires<br />

« Au rayon des accessoires, la clé USB est reine !<br />

Elle remplace très avantageusement la disquette ou<br />

les anciennes cartouches ZIP. On peut l’emmener<br />

partout, la connecter sur un PC ou sur un Macintosh.<br />

On trouve désormais couramment des clés<br />

d’une capacité pouvant atteindre 4 gigas. La mode<br />

est aussi aux claviers et souris sans fil et aux manettes<br />

de jeux sophistiquées (avec vibreur et retour de<br />

force pour un effet maximum). Enfin les consommateurs<br />

s’équipent maintenant d’ensembles audio <strong>Le</strong> iPod Nano d’Apple<br />

haut de gamme et design pour profiter pleinement<br />

des possibilités de leur PC, écouter des MP3 ou leurs CD. Enfin au<br />

rayon des cadeaux de fin d’année, il faut citer les lecteurs MP3. Apple<br />

connaît toujours un grand succès avec son iPod (modèle iPod Nano à<br />

169 €), mais il est maintenant concurrencé par plusieurs marques comme<br />

Creative (Modèle Zen V à 130 €) ou Sony (modèle NW-E002F à<br />

100 €). »<br />

Propos recueillis par Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

* La technologie bluetooth permet à divers appareils de<br />

communiquer sans fil. Ainsi un kit mains libres bluetooth<br />

pour la voiture est composé d’un micro et d’un hautparleur<br />

qui se connectent automatiquement sur<br />

votre téléphone vous permettant de converser<br />

librement.<br />

Sébastien & Yannick : 05 62 09 03 86<br />

Un lecteur MP3<br />

Sony<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

29


Gastronomie<br />

Buvons <strong>Gascon</strong>...<br />

La Gascogne produit des vins de grande qualité et l’on peut affirmer – sans chauvinisme aucun – que<br />

cette qualité est en expansion constante grâce à la passion et aux recherches continuelles de nos vignerons.<br />

Aujourd’hui, certains vins de Gascogne sont au même niveau gustatif que nombre de bouteilles des<br />

vignobles les plus réputés. Nul besoin de chercher ailleurs pour régaler vos amis. Alors, pour les fêtes de<br />

fin d’année, buvons <strong>Gascon</strong> ! Et bien sûr, ces produits sont à consommer avec modération !<br />

Des blancs secs pour débuter le repas<br />

Un bon repas de fête commence<br />

bien souvent par des huîtres ou<br />

du saumon. Il nous faut donc un<br />

vin blanc sec, fruité et agréable à<br />

boire. Ils sont nombreux dans la<br />

catégorie des « Vins de Pays des<br />

Côtes de Gascogne ». On n’a que<br />

l’embarras du choix et on ne peut<br />

les citer tous. Que diriez-vous d’un<br />

« Terres Blanches » du Domaine<br />

de Chiroulet, d’une bouteille du<br />

Domaine de Lauroux ou d’un colombard<br />

du Domaine de Mirail ou<br />

du Domaine de Magnaut, voire<br />

d’un Tariquet « Cuvée Bois » ?<br />

<strong>Le</strong>urs prix sont sages, entre 4 et<br />

10 €. Mais on peut aussi regarder<br />

du côté des Côtes de St Mont<br />

(AOVDQS) : excellent blanc sec<br />

« Expression de Saint Go » et, au sommet (sans jeu de mot) « <strong>Le</strong> Faîte de<br />

Saint-Mont » proposé dans sa bouteille avec une étiquette en bois pyrogravé<br />

(pour environ 15 €). Enfin, on peut se tourner vers les « Pacherenc<br />

du Vic-Bilh » secs (AOC), des vins très agréables mais le summum de<br />

qualité se trouve plutôt dans leur équivalent moelleux ou doux.<br />

De l’or en bouteille pour accompagner les foies gras<br />

<strong>Le</strong>s vins les plus somptueux de<br />

notre région sont certainement<br />

quelques réussites splendides<br />

au niveau des blancs moelleux ;<br />

des vins à la robe dorée, ou vieil<br />

or (selon leur âge), merveilleux<br />

à l’apéritif mais surtout idéaux<br />

pour accompagner le foie gras.<br />

La mode des vendanges tardives<br />

nous est venue d’Alsace,<br />

laquelle région avait puisé son<br />

inspiration en Allemagne, spécialiste<br />

des « Eiswein », ces<br />

« vins de glace » dont les raisins<br />

sont cueillis bien après les premières<br />

gelées. Nous ne citerons<br />

que le « très haut du panier ». Au<br />

niveau des « Vins de Pays des<br />

Côtes de Gascogne », le « Dernières Grives » du Domaine de Tariquet<br />

et tout particulièrement un trésor, la « Cuvée Prestige » du Domaine<br />

des Terrasses de Rubens à Nogaro, élaborée à partir du seul cépage<br />

petit manseng. Nous sommes ici dans des vendanges de novembre. <strong>Le</strong>s<br />

vins ont des saveurs de fruits confits (abricots, agrumes). <strong>Le</strong>s prix sont<br />

autour de 10 € pour une bouteille de 50 cl.<br />

En « Pacherenc du Vic-Bilh »,<br />

quelques étiquettes remarquables<br />

: <strong>Le</strong> « Château de Mascaras<br />

» (diffusé par la cave<br />

de Crouseilles pour environ<br />

12 €). Puis la série «Automnal<br />

» (vendanges de novembre<br />

9 € la bouteille de 75 cl),<br />

« Hivernal » (vendanges de<br />

décembre à 25 € la bouteille<br />

de 50 cl ) de la même cave de<br />

Crouseilles. Enfin, citons le<br />

« Pacherenc de la Saint Sylvestre<br />

2004 » (récolté à Viella<br />

la nuit du réveillon de nouvel<br />

an), présenté dans un magnifique<br />

coffret en bois pour environ<br />

38 € la bouteille de 50 cl.<br />

A signaler qu’auparavant, cette<br />

cuvée spéciale était vendue<br />

en bouteilles de 37,5 cl. Toutes<br />

ces cuvées sont diffusées par la structure commerciale Plaimont. Côté<br />

vignerons privés, on ne peut pas oublier trois merveilles proposées par<br />

Alain Brumont et toutes présentées en bouteilles de 50 cl « Pacherenc<br />

du Vic-Bilh » : Vendémiaire (vendanges d’octobre) à 9 € la bouteille,<br />

Brumaire (vendanges de novembre) à 12 € la bouteille et Frimaire (vendanges<br />

de décembre) à 29 € la bouteille.<br />

Quel est l’intérêt des vendanges tardives<br />

peut demander un profane ?<br />

Tout simplement une concentration<br />

des saveurs ! <strong>Le</strong> grain de raisin se<br />

ratatine sur lui-même en perdant<br />

une partie de son eau (suite au gel,<br />

aux intempéries), ce qui veut dire<br />

que le volume des éléments qui<br />

donnent leur goût au raisin (et au<br />

vin) reste le même pour une quantité<br />

d’eau (de jus) plus réduite. En<br />

conséquence, les rendements sont<br />

beaucoup plus faibles et il ne faut<br />

pas oublier les risques climatiques.<br />

Trop de mauvais temps peut détruire<br />

complètement la vendange<br />

tardive. D’où le prix élevé ! Mais<br />

que de saveurs inoubliables !<br />

Enfin, des rouges magnifiques<br />

Pour accompagner nos extraordinaires volailles et autres chapons, ou<br />

nos civets et daubes, il nous faut des vins charpentés. Nous ne citerons<br />

ici que quelques bouteilles parmi les meilleures ; que les oubliés<br />

veuillent bien nous excuser... Nous reparlerons souvent de vins en 2007<br />

30<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Gastronomie<br />

et chacun aura sa place dans nos<br />

colonnes. Du côté des « Vins de<br />

Pays des Côtes de Gascogne »<br />

rouges, trois domaines de la région<br />

de Montréal du Gers se<br />

distinguent particulièrement : <strong>Le</strong><br />

Domaine de Chiroulet (avec son<br />

rouge « basique » couronné par<br />

de nombreuses médailles mais<br />

aussi sa sélection « Terra Nostra<br />

2003 »), le Domaine de Cachiquet<br />

et le Domaine de Pellehaut<br />

(avec son rouge traditionnel et<br />

ses sélections « <strong>Le</strong>s Marcottes »<br />

et « Family Reserve »). Des vins<br />

autour de 10-15 € sauf le « Family<br />

Reserve » à près de 20 €.<br />

En Côtes de Saint-Mont, « <strong>Le</strong><br />

Faîte » avec – tout comme le<br />

blanc – son étiquette en bois pyrogravé. Il s’agit d’une cuvée spéciale<br />

réalisée à partir du mélange de plusieurs parcelles. On peut lui préférer<br />

« <strong>Le</strong> Monastère de Saint-Mont », le « top » de l’appellation (parcelle<br />

située d’ailleurs au sommet du village). Prix autour de 15 €.<br />

Enfin, le Madiran. Encore le Château de Mascaras (commercialisé par<br />

la coopérative de Crouseilles) autour de 12 €. <strong>Le</strong> Domaine Berthoumieu<br />

et sa cuvée « Charles de Batz 2003 » au presque même prix, le<br />

remarquable Domaine de Grabieou et les vins d’Alain Brumont, Château<br />

Bouscassé « vieilles vignes » (environ 17 €) et Château Montus<br />

« Prestige » (environ 28 €).<br />

Bien sûr, nous sommes ici très loin des simples « vins de pays » (même<br />

si certains en font partie, sur le plan administratif). Toutes les bouteilles<br />

présentées dans ces lignes sont des vins d’exception, surtout au plan<br />

des vins blancs moelleux et rouges, aptes à rivaliser avec les vins de<br />

Bordeaux et de Bourgogne pour ne citer qu’eux.<br />

Vraiment, Buvons <strong>Gascon</strong> !<br />

Jean-Paul Amic<br />

... et mangeons <strong>Gascon</strong> !<br />

Foie gras de canard fermier<br />

des Landes poêlé aux agrumes<br />

20 gr de beurre<br />

Préparation : 15mn<br />

Cuisson : 6mn<br />

Pour 4 personnes<br />

1 foie gras frais de canard fermier des Landes de 500gr environ<br />

1 orange<br />

1 pamplemousse<br />

2 cuillères à soupe de miel<br />

5 cl de Floc de Gascogne<br />

10 cl de fond de volaille<br />

4 feuilles de brick<br />

200 g de champignons de Paris<br />

Préparation<br />

• Poêler avec un peu de beurre les champignons<br />

préalablement lavés et coupés en morceaux (3mn).<br />

• Tailler les feuilles de brick en petits ronds,<br />

puis les dorer (4 à 5mn) au four préchauffé thermostat 7.<br />

• Peler les agrumes et prélever les quartiers puis presser<br />

le reste de la chair pour récupérer le jus.<br />

• Faire caraméliser le miel dans une casserole avec le jus<br />

des agrumes et le floc de Gascogne (faire réduire 5mn).<br />

• Ajoutez le miel, laissez caraméliser le tout.<br />

• Ajouter le fond de volaille et laisser réduire encore<br />

pour obtenir une sauce.<br />

• Ajouter les quartiers d’agrumes en morceaux<br />

dans la sauce et garder au chaud.<br />

• Couper le foie gras de canard fermier des Landes<br />

en quatre tranches épaisses.<br />

• Déposer les tranches dans une poêle chaude<br />

(sans matière grasse).<br />

• Cuire 3mn de chaque côté (retourner délicatement).<br />

• Assaisonner à votre goût.<br />

• Répartir les feuilles de brick et les champignons<br />

dans quatre assiettes, déposez une tranche de foie chaud<br />

dessus et napper de la sauce agrume.<br />

Servir aussitôt !<br />

A découvrir accompagné d’un Floc de Gascogne.<br />

Crédit Photo : P.L. Viel - Stylisme : V. Drouet.<br />

Recette fournie par l’association Qualités Landes<br />

www.qualite-landes.com<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

31


A l’heure de l’apéritif... et du pousse-café !<br />

Moments privilégiés de convivialité, l’heure de l’apéritif et celle du pousse-café sont l’occasion, une fois de<br />

plus, de rendre hommage à l’esprit créatif des viticulteurs <strong>Gascon</strong>s.<br />

32 <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11 Gastronomie<br />

Si la tradition de l’apéritif<br />

ne date pas d’hier,<br />

il est étonnant de<br />

voir l’ensemble des produits<br />

que les viticulteurs<br />

<strong>Gascon</strong>s ont mis sur le<br />

marché ces dernières<br />

années. Il faut<br />

dire que les anglosaxons<br />

ont su imposer<br />

leur whisky<br />

quand le blocus<br />

datant de l’époque<br />

Napoléonienne<br />

empêchait les<br />

producteurs du<br />

Sud-Ouest de livrer<br />

aux Hollandais, grands pourvoyeurs d’alcool devant<br />

l’éternel, leur cognac et leur armagnac. Puis, au début<br />

du siècle, les ravages du phylloxera achevèrent d’entériner<br />

la suprématie<br />

anglo-saxonne<br />

sur les alcools bruns<br />

d’apéritif. Heureusement, le goût<br />

des consommateurs ne s’arrête<br />

pas au whisky et l’offre régionale<br />

est désormais pléthorique en matière<br />

d’apéritif.<br />

<strong>Le</strong> Floc est à la Gascogne ce<br />

que le Pinot (j’ai failli écrire<br />

« Pinaud », influencé que je<br />

suis en ce moment par la relecture<br />

des vieux San-Antonio)<br />

est aux Charentes : un<br />

mélange de jus de raisin et d’Armagnac que l’on trouve<br />

en version blanc ou rosé. Bien sûr, toutes les productions<br />

de Floc ne se valent pas, mais l’ensemble est généralement<br />

qualitatif et c’est souvent la présentation<br />

qui fait la différence. On saluera donc des initiatives<br />

comme celles de De Montal ou Samalens pour leurs<br />

flacons originaux. Autre classique (plus récent) de<br />

l’apéritif : le Pousse-Rapière. Cette appellation appartient<br />

au Château Monluc qui commercialise une<br />

liqueur d’Armagnac à l’orange que l’on mélange à<br />

un vin blanc pétillant brut. En déguster, c’est l’apprécier.<br />

Mais comme tous ces apéritifs à base de<br />

vin pétillant, il ne faut point en abuser… Produit<br />

équivalent, le Mousquet, commercialisé par la<br />

CPR de Nogaro se distingue essentiellement<br />

de son homologue par l’appellation.<br />

L’Armagnac est utilisé dans de nombreux<br />

autres apéritifs : la Belle Sandrine (à base<br />

de fruits de la passion) , les apéritifs Mascarade<br />

(avec des jus d’abricots et de pêche),<br />

les liqueurs artisanales de Philippe<br />

Aurian (mûres, cassis, orange), les <strong>Gascon</strong><br />

Mix de Fivigers (caramel, cranberry ou raisin<br />

rouge) ou la Manzanac de<br />

Monluc qui mêle liqueur de<br />

pomme verte et Armagnac.<br />

Il en existe d’autres que la<br />

place nous empêche de citer<br />

ici mais sur lesquels nous<br />

reviendrons dans une<br />

prochaine édition.<br />

Larmes<br />

d’Armagnac<br />

Inutile de dresser un<br />

panégyrique de l’Armagnac.<br />

Tout bon<br />

<strong>Gascon</strong> sait l’apprécier<br />

à la fin d’un repas.<br />

Mais savez-vous le<br />

faire pleurer ? Placez<br />

la main sous le verre<br />

de sorte que sa chaleur<br />

Philippe Layus présente la carafe haut de<br />

gamme de l’Armagnac de Montal.<br />

se propage à l’eau de vie. Bouchez l’ouverture du verre avec<br />

l’autre main et patientez un peu. Bientôt, des larmes apparaissent<br />

sur les parois du verre. Il est<br />

temps d’approcher le nez et<br />

de soulever la main… les arômes<br />

sont à leur apogée. Dégustez<br />

avec modération !<br />

La qualité des Armagnacs<br />

régionaux n’est<br />

plus à démontrer. Encore<br />

une fois nous nous<br />

attacherons aux flacons<br />

qui donnent à l’eau de<br />

vie toutes ses lettres<br />

de noblesse, comme<br />

celui de la cuvée<br />

Impériale Samalens<br />

qui s’inspire de la coquille Saint-Jacques des pèlerins, le très<br />

beau flacon du Château de Salles ou celui de l’Armagnac De<br />

Montal, une très belle carafe aux armes du château.<br />

Olivier de Montal est d’ailleurs l’un des artisans de<br />

l’exportation de l’Armagnac vers les pays de l’Est.<br />

Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton


<strong>Le</strong> Bleu de <strong>Le</strong>ctoure<br />

Henri et Denise Lambert<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

33


Gastronomie<br />

Bien déguster le foie gras...<br />

Il reste l’une des valeurs sûres des Français pour les fêtes de fin d’année. Si la production de foie gras est<br />

décriée en raison des méthodes de gavage dénoncées par les associations de protection animalière, c’est<br />

aussi une tradition ancestrale dans le Sud-Ouest.<br />

culture gastronomique,<br />

au terroir, à la tradition<br />

et à la convivialité. On<br />

comprend pourquoi il<br />

est l’un des plats préférés<br />

pour les agapes de<br />

fin d’année.<br />

Lorsqu’un animal souffre, son foie n’est pas mangeable… Cet argument<br />

revient régulièrement dans le discours des producteurs de foie<br />

gras pour expliquer que le gavage n’est pas en soi une torture pour<br />

l’animal. Et de fait chez beaucoup de ces producteurs, la pratique du gavage<br />

se fait sans brutalité. Il n’en est pas toujours de même chez certains<br />

industriels du secteur où l’on fait peu de cas de l’animal, des blessures<br />

que peuvent lui infliger un gavage trop rapide et du stress de l’enfermement<br />

dans des locaux mal aérés, bruyants et sinistres.<br />

Mais pour l’heure, c’est du bon foie gras dont nous voulons parler. La<br />

France est le premier producteur mondial et ce secteur occupe près de<br />

30 000 emplois directs selon le CIFOG (Comité Interprofessionnel des<br />

palmipèdes à foie gras). Plus de 8 Français sur 10 en consomment et 1<br />

sur 2 en achète au moins une fois par an ! <strong>Le</strong>s consommateurs attribuent<br />

à ce mets une note d’appréciation de 7,9/10. Ils associent son image à la<br />

Vérifier<br />

l’appellation<br />

<strong>Le</strong>s trois motivations<br />

principales de consommation<br />

du foie gras<br />

sont : le goût, faire plaisir<br />

à un invité, partager<br />

un moment de convivialité<br />

avec des amis ou<br />

de la famille. Si 85%<br />

d’entre eux apprécient<br />

que ce soit un produit naturel, ils sont de plus en plus nombreux à rechercher<br />

des recettes nouvelles pour l’accommoder. Rappelons qu’il<br />

existe trois appellations pour le foie gras. « <strong>Le</strong> foie gras entier » qui<br />

représente les préparations composées d’un foie gras entier, ou d’un ou<br />

plusieurs lobes de foie gras et d’un assaisonnement . « <strong>Le</strong> Foie Gras »<br />

(sans autre mention) pour les préparations composées de morceaux de<br />

lobes de foie gras agglomérés et d’un assaisonnement. Enfin « <strong>Le</strong> Bloc<br />

de Foie Gras avec ou sans morceaux » pour les préparations composées<br />

de foie gras reconstitué et d’un assaisonnement et pouvant éventuellement<br />

comporter des morceaux de lobes de foie gras ».<br />

9 astuces pour bien déguster un foie gras<br />

1) Eviter les alcools forts à l’apéritif, les olives ou les cacahouètes.<br />

2) Sortir le foie gras de son contenant une heure avant le repas.<br />

3) Pour faciliter le démoulage, plonger le contenant dans l’eau chaude.<br />

4) Pour bien trancher le foie gras, passer le couteau sous l’eau chaude.<br />

5) Ne pas retirer la graisse du foie (elle est bonne à consommer).<br />

6) Servir le foie de préférence sur un pain de campagne<br />

légèrement toasté.<br />

7) Ne pas le tartiner, mais le déposer sur le pain.<br />

8) Accompagnez-le d’un grand vin blanc moelleux<br />

ou d’un grand vin rouge.<br />

9) Eviter les accompagnements acides ou amers.<br />

Pierre Giès<br />

34<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Gastronomie<br />

<strong>Le</strong> foie gras aux bugnes,<br />

merveilles et marrons poêlés<br />

Pour 4 personnes<br />

- 12 tranches fines<br />

de lobes de Foie Gras<br />

entier de canard<br />

- (8 tranches s’il s’agit<br />

de foie gras d’oie)<br />

- 1 boite de marrons cuits<br />

à l’étuvée<br />

- cerfeuil<br />

- poivre mignonnette<br />

- baies roses<br />

- fleur de sel<br />

Suggestion pour la réalisation<br />

de l’accompagnement bugnes et<br />

merveilles<br />

- de la pâte bien étendue<br />

au rouleau,<br />

- on la découpe en losange à la<br />

roulette crantée ou simplement au<br />

couteau,<br />

- on jette ces losanges dans la friture,<br />

lorsqu’ils sont bien dorés,<br />

- on les place sur du papier absorbant<br />

et on les saupoudre généreusement<br />

de sucre glace.<br />

Pour la pâte à bugnes et pour la<br />

pâte à merveilles :<br />

250 g de farine 500 g de farine<br />

100 g de beurre 75 g de sucre<br />

100 g de sucre 3 oeufs<br />

3 oeufs 50 g de beurre<br />

1 petit verre d’eau 2/3 paquets de<br />

levure chimique<br />

1 pincée de sel 1 pincée de sel<br />

Préparation<br />

Disposer les tranches de Foie Gras<br />

en éventail au centre de l’assiette.<br />

Egoutter les marrons, les poêler<br />

quelques minutes.<br />

<strong>Le</strong>s «bugnes» et les «merveilles»<br />

ayant été préparées à l’avance et<br />

réservées dans un four chaud.<br />

Attention : pour accompagner le<br />

foie gras, celles-ci ne seront pas<br />

sucrées ; en revanche pour leur<br />

apparition au moment du dessert,<br />

elles recevront une large envolée<br />

de sucre glace.<br />

Recette fournie par le cifog<br />

Photo CIFOG – ADOCOM / TOVEN<br />

La Rosace de la Saint-Martin<br />

Pour 6 personnes<br />

- 500 g de bloc de foie gras de<br />

canard<br />

- 3 pommes Royal Gala<br />

moyennes<br />

- 2 ou 3 figues (pour le décor)<br />

- 4 poivres du moulin<br />

- sel de Guérande<br />

- persil plat<br />

Préparation<br />

Juste avant de passer à table,<br />

évider les pommes sans les<br />

éplucher, les couper en fines<br />

rondelles. Avec un couteau<br />

dont la lame sera passée à l’eau<br />

chaude, couper 2 tranches de<br />

foie gras.<br />

Disposer les rondelles de<br />

pomme en rosace au centre de<br />

l’assiette, placer les 2 tranches<br />

de bloc de foie gras au milieu,<br />

disposer quelques brins de persil<br />

ou autre herbe fraîche (au<br />

choix), et décorer avec 2 ou 3<br />

figues (facultatif).<br />

Parsemer de sel de Guérande,<br />

donner un tour de moulin du<br />

mélange de poivres 4 baies.<br />

Servir avec un pain à mie dense.<br />

Vin : un moelleux Sauternes ou<br />

Gewurztraminer, ou plus sec un<br />

Chardonnay.<br />

Recette fournie par le cifog<br />

Photo CIFOG – ADOCOM / TOVEN<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

35


Gastronomie<br />

A découvrir...<br />

<strong>Le</strong> Figuigers !<br />

Pour les repas de fêtes de Noël, si Brest a son chapon et que d’autres ont la dinde, le Gers possède, lui,<br />

depuis 1994, le Figuigers. Petite histoire d’un canard pas comme les autres...<br />

C<br />

’est en 1994 que nous est venue l’idée du Figuigers, témoigne Philip<br />

Everlet, membre de l’Association Gersoise pour la Promotion<br />

du Foie Gras. A l’image des régions qui possédaient un plat de Noël<br />

traditionnel, le Gers a voulu lui aussi se doter d’une spécialité locale.<br />

En s’appuyant simplement sur les produits locaux et des méthodes de<br />

gavage ancestrales, l’association gersoise a alors mis au point le Figuigers.<br />

Un canard de 14 semaines gavé aux figues et au maïs, désossé et<br />

farci de son propre foie-gras avant cuisson...<br />

Gavage à la figue<br />

<strong>Le</strong>s Gersois ne sont certes pas les inventeurs du gavage à base de figues<br />

car les Egyptiens utilisaient déjà cette technique. Toutefois, en s’intéressant<br />

aux méthodes traditionnelles qui avaient cours dans les fermes<br />

de nos campagnes, ils ont découvert que le gavage à la figue y tenait<br />

une place importante.<br />

« Selon la tradition<br />

gersoise, le canard est<br />

engraissé durant les<br />

deux dernières semaines<br />

avec plus de 50%<br />

de figues mélangées à<br />

du maïs blanc en grain.<br />

Il est ensuite abattu<br />

à la ferme dans une<br />

salle d’abattage agréée<br />

CEE, et travaillé chez<br />

le producteur où il est soigneusement préparé, assaisonné et farci de<br />

son foie gras ».<br />

Un vrai produit fermier<br />

Par cette technique de gavage, les artisans, amateurs et éleveurs assurent<br />

que le canard est ainsi plus fin. La figue adoucit le goût de la viande<br />

et lui donne un aspect plus rosé. « Mais ne vous attendez pas à trouver<br />

la goût de la figue dans la chair », rectifie Philip Everlet interrogé sans<br />

cesse à ce sujet.<br />

Chaque année, ce sont 2000 Figuigers qui sortent des ateliers des éleveurs<br />

gersois pour être ensuite vendus sur le département mais aussi<br />

dans le tout le grand Sud-Ouest. Joël Valentin, éleveur sur Peyrusse-<br />

Massas en produit près de 300 par an. « Nous ne faisons généralement<br />

qu’une ou deux périodes de gavage à l’année, avant les fêtes de Noël et<br />

avant Pâques et les vendons sur les marchés de Noël de la région. Ceux<br />

que nous vendons hors de ces périodes sont congelés ». Ces défenseurs<br />

du Figuigers, insistent bien sur la qualité de leur produit, par ailleurs<br />

déposé, car les plagiats sont nombreux. « C’est un produit fermier de<br />

A à Z, ajoute Mr Everlet. Et ce qui lui confère sa spécialité, c’est bien<br />

ce gavage à la figue et non le<br />

simple fait de mettre trois figues<br />

autour ».<br />

Présenté sous vide, le Figuigers<br />

est déjà salé, poivré. Il<br />

suffit juste de le préparer en<br />

respectant les consignes données<br />

lors de l’achat. « Depuis<br />

que le Figuigers existe,<br />

raconte Joël Valentin, il est,<br />

pour nous, devenu rituel. On<br />

en mange plusieurs fois dans<br />

l’année. La meilleure façon<br />

de le manger est incontestablement<br />

accompagné de<br />

pommes de terres, de cèpes,<br />

de haricots verts et si en plus<br />

on rajoute un petit côte de<br />

Saint-Mont, il n’y a rien à redire<br />

». Bon appétit!<br />

Faustine Milard<br />

Joël Valentin<br />

Association Gersoise pour la Promotion du Foie Gras: 05 62 61 77 40<br />

www.foie-gras-gers.com<br />

Joël Valentin, 32360 Peyrusse-Massas, 05 62 65 59 95.<br />

Pour plus de saveur...<br />

<strong>Le</strong> Figuigers est vendu avec une notice de préparation qui « doit être<br />

scrupuleusement respectée! », nous a confié dans un dernier conseil<br />

Joël Valentin. <strong>Le</strong>s points importants ne devant surtout pas être omis<br />

sont les suivants :<br />

Pour la cuisson, il faut prévoir deux heures (ni plus, ni moins), et bien<br />

respecter les différents temps de cuisson (1 heure à 120°c et 1 heure à<br />

170°c)<br />

Lorsqu’arrive la découpe, le Figuigers doit être au préalable enroulé<br />

dans une feuille de papier aluminium et doit ainsi reposer une demiheure.<br />

« Ne négligez pas ce moment » a insisté l’éleveur...<br />

Une fois découpé et déposé sur son lit de garniture fumante, le Figuigers<br />

est fin prêt à être dégusté.<br />

36<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


Gastronomie<br />

Recette<br />

La Daube de boeuf façon <strong>Gascon</strong>ne !<br />

Cette recette était traditionnelle du dîner du 24 décembre avant d’aller à la messe de minuit de Noël et que<br />

l’on ne pouvait pas qualifier de « réveillon ». Au retour de cette messe, on prenait alors une collation de vin<br />

chaud et de pâtisseries. Un plat préparé par Nicole Dupouy...<br />

Ingrédients : 150 gr de viande pour<br />

daube (à demander à votre boucher)<br />

par personne ; un pied de porc fendu<br />

en deux ; 3 carottes ; 1 oignon ;<br />

6 gousses d’ail ; 3 litres de<br />

vin rouge corsé et charpenté<br />

; un bouquet garni ; un<br />

verre à liqueur d’armagnac.<br />

Attention : Ce plat se prépare<br />

5 jours avant celui du<br />

service.<br />

Faire revenir 3 carottes moyennes coupées en<br />

rondelles. Y ajouter un gros oignon et 6 gousses<br />

d’ail que vous aurez préalablement hachés. Faire<br />

blondir. Faire revenir les morceaux de viande et<br />

les flamber à l’armagnac.<br />

Mettre le tout dans une cocotte en fonte (viandes<br />

+ légumes). Recouvrir largement d’un bon<br />

vin rouge. Saler et poivrer. Ajouter un bouquet<br />

garni (thym, 2 feuilles de laurier, un brin de<br />

romarin). Laisser mijoter une heure très doucement,<br />

le premier jour.<br />

<strong>Le</strong>s quatre jours suivants, faire mijoter très doucement<br />

¼ d’heure le matin et ¼ d’heure le soir.<br />

Avant de servir, épaissir légèrement la sauce avec<br />

un peu de Maïzena diluée dans de l’eau.<br />

Souvenirs et recettes d’une cuisinière <strong>Gascon</strong>ne<br />

Cette recette de la daube est extraite du livre: Souvenirs et recettes d’une<br />

cuisinière <strong>Gascon</strong>ne de Nicole Dupouy et Jean-Paul Amic aux éditions<br />

de la Lauze. Un livre en couleurs de 180 pages, au prix de 20 €.<br />

Il contient plus de 160 recettes de toutes saisons : des recettes<br />

traditionnelles des fermières d’autrefois souvent «modernisées»<br />

et allégées par Nicole Dupouy qui dirigea durant une<br />

vingtaine d’années l’Auberge du Cousteau à Saint-Lary, à<br />

une quinzaine de kilomètres au nord d’Auch.<br />

Servir très chaud avec des pommes de terre cuites à<br />

la vapeur, ou des pâtes fraîches, ou de la polenta.<br />

Nicole Dupouy, une vraie cuisinière <strong>Gascon</strong>ne !<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

37


Vin de sable : on écrit au <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong><br />

Pierre Thévenin, propriétaire viticulteur à<br />

Messanges nous écrit à propos de notre<br />

dossier sur les vins de Gascogne paru dans<br />

le n°9 : « Nous ne pouvons () laisser écrire dans<br />

votre reportage que depuis 1600 il ne s’était<br />

rien passé et qu’en 1995 Messieurs Bouyrie et<br />

Dutirou avaient décidé de relancer la production<br />

de vin de sable, alors que ce dernier, non<br />

seulement n’avait jamais disparu, mais avait<br />

déjà été relancé par notre famille. » Cette production se perpétue depuis<br />

200 ans dans sa famille ajoute-t-il. Pierre Thévenin, dans un historique<br />

qu’il joint à sa lettre cite aussi le docteur Guyot qui, en 1863, observait<br />

que la culture du vin de sable était passée de 150 ha à 30 ha.<br />

Nous tenons à préciser que nous n’avons nulle part écrit que la culture<br />

du vin de sable avait disparue ou qu’il ne s’était rien passé depuis 1600.<br />

Et c’est bien en 1995 que Messieurs Dutirou et Bouyrie ont effectué de<br />

nouvelles plantations conséquentes sur ce vignoble. Ajoutons que ceci<br />

ne remet d’ailleurs pas en cause la qualité de la production de Pierre<br />

Thévenin sur son domaine de Malecarre.<br />

Jean-Louis <strong>Le</strong> Breton<br />

38<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


CD-DVD<br />

Galettes numériques <strong>Gascon</strong>nes<br />

<strong>Le</strong>s disques (cds ou dvds) constituent toujours de très agréable petits cadeaux, à condition de bien connaître<br />

les goûts profonds du destinataire. Nous vous proposons ici quelques nouveautés et des disques moins récents<br />

qui nous ont particulièrement enchantés. Ils sont tous consacrés à notre belle région.<br />

Côté Musique<br />

La musique gasconne des plaines<br />

a presque disparu (hormis quelques<br />

groupes comme Nadau). Par<br />

contre, celle de la montagne est<br />

très vivace et on ne compte plus<br />

les groupes pyrénéens. Groupes<br />

exclusivement masculins comme<br />

les Chanteurs du Comminges, les<br />

Chanteurs de Tarbes, les Chanteurs<br />

Vignerons du Vic-Bilh ou le<br />

chœur « Eth Amics ». Par contre,<br />

ils différent quelque peu par leur<br />

répertoire, faisant place, pour<br />

certains d’entre eux, aux côtés<br />

des airs gascons, à des titres basques,<br />

espagnols voire provenant<br />

d’autres folklores du monde.<br />

LES CHANTEURS DU COMMINGES<br />

– « Au pied des Blanches Pyrénées »<br />

(auto-édition ; voir le site www.chanteursducomminges.org<br />

pour commander)<br />

Un groupe d’une<br />

trentaine d’hommes<br />

originaires<br />

de Saint Gaudens.<br />

Des chansons<br />

du Pays<br />

Basque au Béarn<br />

et à la Catalogne soit un voyage<br />

à travers la chaîne pyrénéenne.<br />

Superbe.<br />

<strong>Le</strong> nouveau disque du groupe,<br />

« Summa Mundi », va sortir juste<br />

avant Noël. Nous le présenterons<br />

dans notre prochain numéro.<br />

LES CHANTEURS PYRENEENS DE<br />

TARBES – « Cantem »<br />

(Agorila AGCD 427)<br />

Surprenant ce<br />

disque avec des<br />

airs du folklore<br />

irlandais<br />

(« Danny Boy »<br />

occitanisé et devenu<br />

« L’amour<br />

du berger »;<br />

« The Rose »),<br />

de gospel (« Mickael row the boat<br />

ashore ») voire de musique russe<br />

(« Era cante de Jan » qui ressemble<br />

à s’y méprendre à « Stenka<br />

Razin »). Justement ce dernier<br />

titre est une petite merveille ; on<br />

croirait entendre la puissance des<br />

ex-Chœurs de l’Armée Rouge. Ce<br />

n’est pas un maigre compliment.<br />

Et il y a même « Montagnes Pyrénées<br />

»… www.pyreneens.com<br />

LES CHANTEURS VIGNERONS DU<br />

VIC-BILH – « Salut à tu nouste Païs »<br />

(Agorila AGCD 424)<br />

Dix interprètes masculins de la<br />

région de Madiran. C’est beau,<br />

c’est vivifiant comme le vin de<br />

là-bas ! Dix-sept titres, traditionnels<br />

ou nouveaux (d’Edmond<br />

Duplan notamment). Un disque<br />

à consommer sans modération,<br />

précise la pochette !<br />

ETHS AMICS – « Bigourdans en Balade<br />

» (Agorila AGCD 414)<br />

Un groupe de 23 hommes, « <strong>Le</strong>s<br />

Amis », de Gerde,<br />

à côté de Bagnères<br />

de Bigorre.<br />

Chose rare, ce<br />

chœur chante accompagné<br />

de 5<br />

musiciens et non a<br />

capella comme les autres. « Nous<br />

chantons pour les 3e mi-temps<br />

de rugby, les anniversaires et les<br />

mariages » précise Francis Claverie,<br />

leader du groupe. « Nous<br />

souhaitons continuer à apporter<br />

chaleur et joie de vivre » !<br />

ARGUIBELLE – « Agor en Béarn »<br />

(Agorila AGCD 458)<br />

Un groupe de jeunes, garçons<br />

et filles, de Lannes en Barétous,<br />

entre Soule et Vallée d’Aspe. Un<br />

disque regroupant des airs béarnais,<br />

basques et<br />

espagnols. C’est<br />

gai, frais et moderne.<br />

Loin du<br />

folklore poussiéreux.<br />

A découvrir !<br />

Coté Images<br />

Deux DVDs déjà chroniqués en<br />

cours d’année mais qui a eux<br />

deux résument tout l’esprit de<br />

notre Gascogne à cinquante ans<br />

d’intervalle : <strong>Le</strong>s années 1950<br />

pour « Catinou et Jacouti » et les<br />

années 2000 pour le « Duo des<br />

Non ».<br />

« LA CLOCHE DE MINJECEBES »<br />

par CATINOU et JACOUTI<br />

DVD « Regards du Sud »<br />

Ce film d’une durée d’une heure<br />

a été réalisé en 2005 par Christian<br />

Attard, avec<br />

le concours<br />

du Conseil<br />

Régional de<br />

Midi-Pyrénées<br />

et du<br />

Conseil Général<br />

de la<br />

Haute-Garonne.<br />

Il faut<br />

dire que la<br />

« Catinou »<br />

et le « Jacouti » constituent un<br />

« pan » de la culture locale, de<br />

la mémoire collective. Ces deux<br />

héros ont été créés à la fin de la<br />

2e guerre mondiale par Charles<br />

Mouly, un Aveyronnais de Toulouse.<br />

La chronique de ce couple<br />

fut l’objet de pièces de théâtre et<br />

de nombreuses émissions de radio.<br />

Ce film est un petit régal ; les personnages<br />

sont naïfs et truculents<br />

à souhait et le réalisateur a bien<br />

su conserver le côté décalé du<br />

couple du village de Minjecébes<br />

(mange-oignons littéralement).<br />

A commander uniquement à :<br />

SEDIS, BP 730, 65007 Tarbes cedex.<br />

Tel : 05 62 44 05 03<br />

« LA FETE A BOURCAGNEUX » par<br />

le DUO DES NON<br />

(distribution Agorila)<br />

Attention, petit<br />

chef d’œuvre !<br />

Quelle merveille<br />

d’observation<br />

par les auteurs et<br />

à la fois interprètes<br />

du spectacle,<br />

J e a n - J a c q u e s<br />

Cripia et Michel<br />

Bauchar, sans<br />

oublier Josiane.<br />

On se croit au<br />

« Café du Commerce<br />

» d’un village gascon le<br />

jour du marché. Des personnages<br />

« pétant » de vérité. Une vraie<br />

« Comédie Humaine <strong>Gascon</strong>ne<br />

» ! Par les héros de l’émission<br />

quotidienne de Sud-Radio. A savourer<br />

comme un grand vin et un<br />

bon foie gras !<br />

SUR LA ROUTE DES BASTIDES – LE<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

(Editions Cinematica<br />

Media).<br />

<strong>Le</strong> premier titre<br />

d’une série de<br />

films de 53 minutes<br />

consacrés<br />

à l’histoire des<br />

bastides (ces<br />

villes nouvelles<br />

créées aux XIIIe<br />

et XIVe siècles<br />

qui émaillent<br />

tout notre Sud-<br />

Ouest). Une visite<br />

touristique<br />

et historique de<br />

ces villes du Lot et Garonne. <strong>Le</strong><br />

prochain DVD sera consacré au<br />

Gers et nous en parlerons dans<br />

ces colonnes. Une commercialisation<br />

originale puisque ces disques<br />

sont en vente au prix de 15<br />

Euros dans tous les bureaux de<br />

poste d’Aquitaine et Midi-Pyrénées<br />

!<br />

www.cinematicamedia.com<br />

Jean-Paul Amic<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

39


La Gascogne est à la page. Normal que les bouquins qui en parlent s’invitent dans les vitrines de Noël.<br />

A<br />

l’heure des cadeaux de fin d’année, les<br />

livres ont leurs mots à dire. Et leurs illustrations<br />

plein d’histoires à raconter.<br />

En images à rêver. Comme la Gascogne est<br />

« tendance », les thèmes ne manquent pas.<br />

<strong>Le</strong>s guides font florès pour nous parler des<br />

superbes paysages de la Toscane française (le<br />

Gers), des grandioses Pyrénées, des merveilles<br />

de Toulouse et de son département, du charme<br />

des Landes ou des attraits du Lot-et-Garonne.<br />

La riche architecture gasconne apporte sa pierre<br />

aux ouvrages où abondent de magnifiques<br />

photos dans des sites à<br />

couper le souffle. Evidemment<br />

la gastronomie<br />

avec ses foies<br />

gras, ses canards, ses<br />

oies et ses vins place<br />

la cerise sur le gâteau.<br />

<strong>Le</strong> panorama ne serait<br />

complet si la bibliographie<br />

gasconne ne<br />

parlait pas des corridas<br />

et du rugby, d’où un nombre impressionnant<br />

de livres sur ces sujets. A côté des beaux<br />

albums décrivant avec<br />

force photos cette région<br />

aux paysages variés<br />

il y a aussi toute<br />

une littérature inspirée<br />

par la Gascogne. Nombreux<br />

sont les auteurs,<br />

charmés par les maisons,<br />

les paysages et<br />

le climat, qui ont élu<br />

domicile dans ce coin<br />

de Sud-Ouest hospitalier. Des écrivains, des<br />

acteurs, des historiens, des photographes, des<br />

politiques ont transcrit leurs émotions au fil<br />

de milliers de pages à découvrir. Impossible<br />

d’être exhaustif devant<br />

une telle profusion<br />

d’ouvrages aussi<br />

me bornerais-je à évoquer<br />

quelques uns des<br />

titres que l’on trouve<br />

sur les gondoles des<br />

libraires au rayon des<br />

livres régionaux. Un<br />

40 <strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11 Livres<br />

Des Livres et Nous...<br />

mot quand même pour rendre hommage à Renaud<br />

Camus qui vit au château de Plieux et qui<br />

a su si merveilleusement parler de ce département<br />

du Gers à qui il a consacré un ouvrage, il<br />

y a une dizaine d’années. Sous forme de rêverie<br />

promenade. « <strong>Le</strong> Gers est une invention de<br />

la lumière » écrivait-il alors.<br />

Suivez le guide<br />

Assurément, du « Petit<br />

futé » au « Routard »<br />

ce sont les guides de<br />

tout poil qui se paient<br />

la part du lion dans les<br />

étagères des libraires.<br />

Mais il y a aussi et<br />

surtout le regard des<br />

auteurs et photographes<br />

régionaux. Souvent<br />

illustrés de très belles images qui sont des<br />

invitations à la découverte. <strong>Le</strong>s ouvrages sur<br />

les Pyrénées culminent dans les rayons. Nombreux<br />

livres aussi sur les Landes, sur Toulouse<br />

et la Haute-Garonne, le pays cathare, le Gers<br />

et le Tarn et Garonne.<br />

<strong>Le</strong>s éditions Sud<br />

Ouest sont particulièrement<br />

présentes avec,<br />

entre autre, des albums<br />

signés Georges<br />

Courtès comme « les<br />

plus beaux villages<br />

de Gascogne », « <strong>Le</strong>s<br />

chemins de Compostelle<br />

» ou « le Gers cœur de Gascogne ».<br />

Citons encore les dictionnaires des villes et<br />

villages des départements<br />

de Gascogne,<br />

les chemins de<br />

randonnées ou les<br />

livres consacrés à<br />

un village comme<br />

le très beau « Ordan<br />

Larroque ». On peut<br />

suivre aussi Jacques<br />

Dubourg dans un itinéraire<br />

de bastide en<br />

bastide, ou bien encore<br />

se laisser glisser<br />

au fil de nos rivières en écoutant Michel Cardoze<br />

et Jean-Bernard<br />

Laffitte nous parler<br />

d’Adour…<br />

La musique en avant<br />

« Une Gascogne sans<br />

musique serait du pipeau<br />

» nous affirmait<br />

un accro des bandas.<br />

Plusieurs auteurs ne<br />

s’y sont pas trompés.<br />

Ainsi à côté du<br />

« Culture et musique<br />

de Nathalie Roulé »,<br />

deux beaux ouvrages<br />

viennent de voir le<br />

jour. D’abord celui<br />

de Bernard Thore, un<br />

authentique <strong>Gascon</strong><br />

originaire de <strong>Le</strong>ctoure<br />

où le papa « Pierrot » est reconnu comme<br />

un personnage incontournable. Tubiste classique<br />

et de jazz traditionnel, chef de chœur et<br />

auteur compositeur interprète, Bernard Thore<br />

est aussi directeur de l’école de musique de<br />

Cénon et professeur-assistant au conservatoire<br />

de Bordeaux. Son livre nous entraîne dans<br />

l’univers des joueurs de bandas qui sillonnent<br />

la Gascogne, courant de concerts en concours<br />

et de matches de rugby en soirée bodega.<br />

Autre très beau livre « <strong>Le</strong>s plus belles chansons<br />

gasconnes », une anthologie présentée et<br />

choisie par Marcel Amont. Avec textes, partitions<br />

et l’histoire de près de cent chansons<br />

parmi les plus belles<br />

du répertoire<br />

gascon, ainsi que<br />

de nombreuses<br />

illustrations des<br />

musées et archives<br />

de la région.<br />

A propos de ce<br />

livre Claude Duneton<br />

y va de son<br />

couplet : « nous<br />

sommes tous des<br />

métis dans la tête, les gens d’Oc ou, comme<br />

on dit pour les bêtes des croisements : ce sont<br />

les plus costauds il paraît, les plus vivaces !<br />

Je parle bien entendu de cultures croisées, qui<br />

devraient donner vie et force, et splendeur, et<br />

liberté, en somme à ces fils d’étranglés ! Marcel<br />

Amont ce grand bâtard de « gasconnité »,<br />

a résolu de faire chanter et danser les gaves !<br />

Que les métis des vallées et des plaines l’entendent<br />

».<br />

Histoire, corridas, sports, cuisine…<br />

Il y a encore les livres d’histoire où l’on retrouve<br />

les grandes familles gasconnes et où<br />

d’Artagnan occupe des centaines de pages.<br />

<strong>Le</strong>s bons contes fleurissent à côté des histoires<br />

de sorcellerie avec des spécialistes comme<br />

Jean-Claude Ulian ou Jean-François Bladé qui<br />

en la matière ont plus d’un tour dans leur sac.<br />

Séquence nostalgie avec une foultitude<br />

d’ouvrages qui racontent, à grands coups de<br />

cartes postales anciennes les histoires de nos<br />

villes et villages.<br />

« Macarel », j’allais oublier le dictionnaire des<br />

jurons qui voisine avec celui du parler gascon…


Livres<br />

Dans la foulée, il est évident<br />

que ne pas évoquer<br />

le rugby m’exposerait<br />

précisément à entendre<br />

la ronde des jurons<br />

gascon. Aussi parmi<br />

les nombreux bouquins<br />

sur le sujet citons celui<br />

de Sébastien Loygue qui nous démontre qu’à<br />

l’essai, « les rugbymen sont des tendres. »<br />

<strong>Le</strong>s aficionados de la<br />

tauromachie ne manquent<br />

pas de choix<br />

non plus. A ce rayon<br />

nous avons remarqué,<br />

entre autres, « 20 ans<br />

d’affiches (1983-<br />

2003) » édité par le<br />

club taurin vicois et<br />

« corridas et férias »<br />

<strong>Le</strong>s ouvrages présentés dans cet article<br />

<strong>Le</strong>s plus beaux villages<br />

de Gascogne<br />

De Georges Courtès<br />

Editions Sud Ouest<br />

17€90<br />

<strong>Le</strong>s chemins de Saint-<br />

Jacques de Compostelle<br />

De Georges Courtès<br />

Editions Sud Ouest<br />

17€90<br />

<strong>Le</strong>s plus belles<br />

chansons gasconnes<br />

Présentation de Marcel<br />

Amont<br />

Editions Sud Ouest<br />

24€90<br />

Moi chevalier de Barbazan<br />

De Jean-Paul Frantz<br />

Editions Sud Ouest<br />

15€<br />

Bastides<br />

De Jacques Dubourg<br />

Editions Sud Ouest<br />

17€90<br />

Bandas<br />

De Bernard Thore<br />

Editions Sud Ouest<br />

17€90<br />

La vie d’autrefois<br />

dans le Gers<br />

De Jean-François<br />

Ratonnat<br />

Editions Sud Ouest<br />

14€90<br />

Gers, cœur de<br />

la Gascogne<br />

De Georges Courtès<br />

Edition Sud Ouest<br />

17€90<br />

... et pour quelques euros de plus...<br />

Randonnée dans le Gers<br />

De J. Daurel et H.Lagardère<br />

Editions du Sud Ouest<br />

6€40<br />

La cuisine du canard<br />

et de l’oie<br />

De Francine Claustres<br />

Editions Sud Ouest<br />

5€50<br />

Cuisine <strong>Gascon</strong>ne<br />

De Francine Claustres<br />

Editions Sud Ouest<br />

5€50<br />

Parlez moi d’Adour<br />

De Michel Cardoze et<br />

Jean-Bernard Laffitte<br />

Edition <strong>Le</strong> Vert en l’air<br />

49€<br />

que signe un fleurentin,<br />

André Garros.<br />

Côté politique on remarque<br />

la parution<br />

d’un livre racontant<br />

l’histoire du parti socialiste<br />

du Gers édité<br />

à l’occasion du centenaire<br />

du PS.<br />

Enfin pour la bonne bouche, terminons par<br />

la gastronomie qui est à la Gascogne ce que<br />

la roue est à la brouette. Avec des dizaines<br />

d’ouvrages du « cuisinier gascon » au « gascons<br />

à table ». Ce dernier co-signé par Jean-Claude<br />

Ulian (encore lui !) et J.C. Pertuzé a obtenu le<br />

prix Prosper Estien 2006. Sa nouvelle édition<br />

est agrémentée d’un recueil de recettes typiquement<br />

gasconnes. Je ne résiste pas à la tentation<br />

de laisser aux auteurs le mot de la faim.<br />

Pardon de la fin : « Prenez une marmite, versez<br />

y de l’eau et faites<br />

chauffer. C’est la recette<br />

de l’eau chaude<br />

et on ne sait pas qui<br />

l’a inventée ! Mais si<br />

on y ajoute viandes<br />

et légumes, alors là<br />

s’ouvre la porte des<br />

saveurs de soupe dont le bouillon… »<br />

Jacques Furlan.<br />

Merci aux maisons de la<br />

presse d’Auch et de Fleurance<br />

qui m’ont laissé<br />

brasser leurs bouquins et<br />

quelque peu bousculer<br />

leurs étagères.<br />

<strong>Le</strong> Gers chemin faisant<br />

De Jean-Bernard Laffitte<br />

et Jean-Roger Bourrec<br />

Editions Gypaète<br />

32€<br />

<strong>Gascon</strong>s à table<br />

De Jean-Claude Ulian et<br />

Jean-Claude Pertuzé<br />

Editions Art Média<br />

20€<br />

Cyclo nomade<br />

De Jacques Sirat<br />

Editions du Rouergue<br />

36€<br />

La cuisine du Gers<br />

Pierrette Chalendon<br />

Editions Lacour<br />

9€<br />

Dictionnaire drolatique<br />

du parler gascon<br />

Alain Paraillous<br />

Editions Auberon<br />

19€<br />

<strong>Le</strong> pays de Lomagne<br />

Edition Pais<br />

35€<br />

<strong>Le</strong>s chemins de Saint-Jacques dans les Landes de<br />

Francis Zapata et Jean-Pierre Rousset aux éditions<br />

Sud Ouest (19,90 €).<br />

Contes et Légendes des Landes, de la Mer et du Vent<br />

de Charles Daney, aux Editions Loubatières (14 €).<br />

La vie d’autrefois dans les Landes de Jean-François<br />

Ratonnat aux éditions Sud Ouest (14,90 €)<br />

Randonnées dans les Landes de Julie et Emmanuel<br />

Daurel aux éditions Sud Ouest (6,40 €)<br />

Moulins à eau et à vent du Lot-et-Garonne de<br />

Jean Cubelier de Beynac et Philippe Issandou aux<br />

éditions Fanlac (12,50€)<br />

Visite en forêts Pyrénéennes de Santiago Mendieta,<br />

photos d’Alain Félix aux éditions Loubatières (9,90 €)<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

41


The consumer and organic food<br />

What better time to explore organic products<br />

than the winter holidays with their mandatory<br />

feasts and banquets, and the toll these take on<br />

everybody’s health ? Why not opt for the wide<br />

range of organic products that serve to protect<br />

our well-being as well as the environment at<br />

large. An interview with Jean-Pierre Desangles,<br />

a militant distributor of organic products<br />

in <strong>Gascon</strong>y.<br />

While organic products in general and their commercial<br />

outlets are still very much on the fringes of the commercial<br />

landscape, they nevertheless are there to stay.<br />

There is hardly a mid-size town in France without one or more<br />

health-food shops that cater to the usual category of faithful, but<br />

also to a growing number of uninitiated newcomers who have<br />

their doubts about the use of chemicals in today’s high-yield<br />

agriculture.<br />

Jean-Pierre Desangles et son équipe<br />

As the owner and manager of two health-food shops, in Eauze<br />

and Aire-sur-Adour, Jean-Pierre Desangles is a keen observer<br />

of this phenomenon. Born of organic farmer parents, he grew<br />

up in the world of organic agriculture and its distribution. He<br />

likes to recall the days when his mother routinely grew forty<br />

different kinds of vegetable, while, thanks to progress, her offspring<br />

is reduced to growing a mere handful.<br />

Pointing out that in the wake of World War II French agribusiness<br />

and the pharmaceutical industry simply took over without<br />

anything like a national debate, Jean-Pierre Desangles remarks<br />

that the resulting system of high-yield agriculture has managed<br />

to keep functioning up till now because it has never been called<br />

to account, despite the fact that it is subsidized by the French<br />

citizen’s taxes. It has now reached the stage of over-production,<br />

with all that that implies in the way of undesirable consequences,<br />

and is confronted with any number of questions,<br />

not only from scientists but also from consumers.<br />

Jean-Pierre Desangles says that it is the consumer’s job<br />

to do his part : the market, he says, caters to demand.<br />

Consumers must be informed, aware of the stakes involved,<br />

and make demands. Among other things, that<br />

means recognizing the fact that the world of organic<br />

production is not perfect either, is in no way static but<br />

keeps adapting, without ever losing sight of its core vocation,<br />

which is to encourage a more rational use of natural resources,<br />

and to serve the interests of consumers and their health (as well<br />

as that of their animals) by demonstrating respect for the environment<br />

and for all of nature.<br />

Nina de Voogd<br />

A lire pour passer une bonne fin d’année :<br />

Fêtes bio de Valérie Cupillard, éditions La Plage, 29,50 €<br />

42<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


<strong>Le</strong> consommateur et le bio<br />

A l’occasion des fêtes de fin d’année, repas copieux<br />

et banquets vont se succéder. Voilà une<br />

bonne occasion de découvrir ou redécouvrir<br />

la nourriture bio et ses produits variés pour<br />

servir sa santé tout en respectant la nature et<br />

l’environnement. Rencontre avec Jean-Pierre<br />

Desangles qui pratique en Gascogne le commerce<br />

militant de produits bio.<br />

Bien que minoritaires dans le paysage commercial, l’alimentation<br />

bio et ses points de vente n’en constituent pas<br />

moins un phénomène de société. En effet, rares sont les<br />

villes de France qui ne comptent pas un ou plusieurs magasins<br />

bio fréquentés par leurs clientèles de fidèles, mais aussi par des<br />

consommateurs certes profanes en la matière mais de plus en<br />

plus réticents vis-à-vis du tout chimique de l’agriculture productiviste<br />

dite conventionnelle.<br />

Propriétaire et dirigeant de deux magasins bio, à Eauze et Airesur-Adour,<br />

Jean-Pierre Desangles est un observateur éclairé de<br />

cette évolution. Né de parents cultivateurs biologiques, il a été<br />

élevé dans le monde de la production et de la distribution bio. Il<br />

se rappelle volontiers que sa mère avait pour habitude de cultiver<br />

une quarantaine de légumes différents, alors que ses descendants<br />

en sont réduits à seulement quelques-uns, progrès oblige.<br />

En notant que les industries agricole et pharmaceutique ont<br />

pris le pouvoir sans débat après la guerre, Jean-Pierre Desangles<br />

observe que l’agriculture productiviste a pu continuer à<br />

fonctionner sans entrave jusqu’à ce jour parce qu’elle n’a pas<br />

été responsabilisée, bien que subventionnée par l’impôt. Elle<br />

a aujourd’hui atteint le stade de la surproduction, avec son cortège<br />

d’effets pervers, et est de plus en plus confrontée à des<br />

interrogations en tous genres, de la part de scientifiques mais<br />

aussi du consommateur.<br />

Pour Jean-Pierre Desangles, c’est le consommateur qui doit<br />

jouer le rôle qui est le sien : le monde marchand, dit-il, s’adapte<br />

toujours à la demande. C’est au consommateur de s’informer,<br />

de prendre conscience des enjeux, et d’être exigeant. Cela signifie,<br />

entre autres, reconnaître le fait que le bio n’est pas un<br />

monde parfait, un monde qui, lui aussi, évolue et s’adapte sans<br />

toutefois perdre sa raison d’être : prôner une meilleure exploitation<br />

des ressources naturelles, et servir les intérêts du consommateur<br />

et de sa santé (ainsi que celle de ses animaux) dans le<br />

respect de la nature et de l’environnement.<br />

Nina de Voogd<br />

<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

43


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<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11<br />

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Marchés de Noël<br />

A l’heure où nous mettons sous presse, la liste exhaustive des marchés de Noël en Gascogne n’est pas complète.<br />

Voici toutefois quelques dates et indications de marchés prévus dans toute la région !<br />

GERS<br />

Auch<br />

du 15 au 19 décembre<br />

Maison de la Gascogne<br />

05 62 60 07 39<br />

Estang le 3 décembre<br />

Marché de Noël<br />

(<strong>Le</strong>s bénéfices du marché seront<br />

reversés à l’Adapei au profit de<br />

l’enfance handicapée)<br />

05 62 09 61 98<br />

Fleurance 16 décembre<br />

Office de tourisme<br />

05 62 64 00 00<br />

Lombez <strong>Le</strong> 10 décembre<br />

05 62 62 37 58<br />

<strong>Le</strong>ctoure 11 et 12 décembre<br />

Marché de Noël<br />

05 62 68 76 98<br />

Marciac le 17 décembre<br />

05 62 08 21 19<br />

Montaut-les-Créneaux<br />

9 et 10 décembre<br />

05 62 65 51 69<br />

Miradoux<br />

Du 9 décembre au 14 janvier<br />

La ronde des crèches<br />

05 62 28 63 08<br />

Pujaudran le 3 décembre<br />

05 62 07 40 19<br />

Riscle le 15 décembre<br />

<strong>Le</strong>s Halles couvertes à Riscle.<br />

Marché de Noël de nuit à Riscle<br />

(le seul marché de nuit à notre<br />

connaissance ! De 18 h à 23 h)<br />

05 62 69 73 80<br />

HAUTES-PYRÉNÉES<br />

Tarbes du 2 au 25 décembre<br />

05 62 44 38 38<br />

Lannemezan<br />

du 20 au 24 décembre<br />

06 75 28 06 58<br />

Rabastens-de-Bigorre<br />

26 novembre<br />

05 62 96 65 67<br />

LANDES<br />

Aire-sur-l’Adour<br />

17 décembre 06 80 30 17 50<br />

Agenda<br />

Dax<br />

16-17 et 23-24 décembre<br />

Un village de tentes-chapeaux<br />

chinois et de chalets de bois sera<br />

installé dans le centre ville. Il accueillera<br />

des producteurs et des<br />

artisans dont les activités sont<br />

liées à Noël. De nombreuses animations<br />

: clowns, orgue de barbarie,<br />

chorales, contes et chansons.<br />

05 58 56 86 86<br />

Geaune le 3 décembre<br />

Marché de Noël avec chorale<br />

d’enfants à 12h00 sur la place de<br />

Geaune .05 58 44 42 00<br />

Labastide d’Armagnac<br />

3 décembre<br />

Marché de Noël sur la place<br />

Royale. Une trentaine d’artisans<br />

viendront exposer leurs travaux<br />

et des producteurs locaux feront<br />

déguster leurs produits<br />

05 58 44 67 56<br />

Linxe le 17 décembre<br />

05 58 89 44 79<br />

Mont-de-Marsan<br />

Du 16 au 20 décembre<br />

Ambiance de Noël dans les rues<br />

de la ville avec toutes sortes<br />

d’animation<br />

05 58 06 99 45<br />

Montfort-en-Chalosse<br />

Du 9 au 10 décembre<br />

Une sorte d’exposition-vente organisée<br />

par les Z’Heureux Cruateurs<br />

et animée par les artistes<br />

eux-mêmes.<br />

05 58 98 45 61<br />

Peyrehorade le 20 décembre<br />

Marché de Noël en même temps<br />

que le grand marché traditionnel<br />

qui existe depuis 1358<br />

05 58 73 00 52<br />

Saint Martin de Seignanx<br />

<strong>Le</strong> 16 décembre<br />

Avec atelier de maquillage, promenade<br />

en poney et venue du<br />

Père Noël.<br />

OT Ondres : 05 59 45 19 19<br />

Saint-Sever<br />

du 22 au 31 décembre<br />

Village de Noël de Saint-Sever<br />

Tradition de Noël dans les campagnes<br />

en Chalosse A la tombée de<br />

la nuit, tous les habitants du village<br />

se réunissent autour le Grand<br />

Feu de Noël pour chanter les<br />

chants traditionnels en gascon. La<br />

hailhe de Nadau trouve son origine<br />

dans la nuit des temps. C’est<br />

essentiellement une fête païenne<br />

qui fête la purification par le feu<br />

et marque la césure entre la nuit la<br />

plus longue et le jour le plus court<br />

de l’année. 05 58 76 34 64<br />

Ygos Saint Saturnin<br />

17 décembre<br />

05 58 05 87 37<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Fumel le 9 décembre<br />

6e marché de Noël<br />

Rue principale et 3 places de la<br />

ville et sous la halle couverte du<br />

marché.<br />

Balades en poney, manèges, animations<br />

pour enfants gratuites<br />

05 53 49 59 69<br />

Penne d’Agenais<br />

Du 2 décembre 2006 au 3 janvier<br />

2007<br />

18e marché de Noël :<br />

Echoppes en fête<br />

Hall de la mairie<br />

de Penne d’Agenais<br />

9-12h et 14-18h30<br />

05 53 41 37 80<br />

Sainte-Livrade<br />

<strong>Le</strong>s 2 & 3 décembre<br />

15e marché de Noël<br />

05 53 01 45 88<br />

Villeneuve sur Lot<br />

Du 15 au 24 décembre<br />

Place Lafayette et parvis de<br />

l’église<br />

Marché de Noël sous chapiteau<br />

et chalets<br />

05 53 49 15 93<br />

PYRÉNÉES ATLANTIQUES<br />

PAYS BASQUE<br />

Anglet<br />

du 13 au 18 décembre<br />

10h - 19h, place des 5 Cantons<br />

05 59 03 77 01<br />

Ascain 16 et 17 décembre<br />

Bayonne<br />

du 1er au 24 décembre<br />

<strong>Le</strong> village de Noël, place du Réduit,<br />

pont Mayou, place de la Liberté,<br />

10h30 - 19h30, jusqu’à 20h<br />

les week-ends (V.S.D)<br />

Du 26 au 31 décembre, marché<br />

de l’artisanat d’art et de la gastronomie.<br />

05 59 46 01 46<br />

Biarritz<br />

Tout le mois de décembre<br />

Féerie aux halles et en ville<br />

05 59 22 44 66<br />

Boucau le 16 décembre<br />

centre ville, place Péri et place<br />

Sémard.<br />

05 59 64 67 79<br />

Ciboure du 1er au 7 décembre<br />

05 59 47 64 56<br />

Espelette 17 décembre<br />

05 59 93 95 02<br />

Guéthary<br />

9 décembre<br />

Marché de la St Nicolas, village<br />

en fête.<br />

05 59 26 56 60<br />

Saint-Etienne de Baïgorry<br />

26 décembre<br />

05 59 37 47 28<br />

Saint-Jean-de-Luz<br />

du 16 décembre au 7 janvier<br />

les halles en fête et animations,<br />

expos<br />

05 59 26 03 16<br />

Saint-Jean-Pied-de-Port<br />

26 décembre<br />

05 59 37 03 57<br />

Saint Palais le 26 décembre<br />

Foire aux chevaux de Noël<br />

05 59 65 71 78<br />

Sare 25 décembre<br />

toute la journée, au fronton<br />

05 59 54 20 14<br />

Ustaritz 2 et 3 décembre<br />

salle Kiroleta. <strong>Le</strong> 2 : 14h<br />

– 17h. <strong>Le</strong> 3 : la journée.<br />

05 59 93 20 81<br />

PYRÉNÉES ATLANTIQUES<br />

BÉARN<br />

Arudy 9 décembre<br />

9h – 20h, place de la mairie<br />

05 59 05 77 11<br />

<strong>Le</strong>scar le 20 décembre<br />

15h - 19h<br />

05 59 81 15 98<br />

Garlède Mondebat<br />

les 12, 19, 26 novembre expositions<br />

de Noël<br />

05 59 04 31 31<br />

<strong>Le</strong>s 3, 10, 17 décembre idem à<br />

Mouhous ( entre Sévignacq et<br />

Garlin)<br />

05 59 04 78 96<br />

Morlaas le 26 novembre<br />

8h – 18h, 40 exposants produits<br />

du terroirs, créations artistiques.<br />

05 59 33 62 25<br />

Navarrenx<br />

les 3, 10, 17 décembre, 9h – 13h<br />

05 59 66 10 22<br />

Pau du 1er au 3 décembre<br />

Salon de Noël, parc des expositions.<br />

Du 14 au 31 décembre<br />

place Royale, installation d’une<br />

patinoire.<br />

05 59 27 27 08<br />

Vallée d’Aspe/Accous<br />

28 décembre<br />

à Bedous, avec dégustations: vins<br />

chauds, et garbure,musique et<br />

danses avec ‘Vath d’Aspa’<br />

05 59 34 71 48<br />

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<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11


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<strong>Le</strong> <strong>Canard</strong> <strong>Gascon</strong> n°11

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