01.11.2014 Views

Sahel Dimanche - Nigerdiaspora

Sahel Dimanche - Nigerdiaspora

Sahel Dimanche - Nigerdiaspora

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

34 ème édition du Sabre National à Niamey : Qui succédera à Laminou Maï Dabba<br />

P. 14-15<br />

N°1529 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong><br />

du 22 Février 2013<br />

— Prix : 250 francs<br />

OFFICE NATIONAL D’EDI-<br />

TION ET DE PRESSE<br />

Place du Petit Marché<br />

Tél : 20 73 34 86/87<br />

Télécopieur : 20 73 30 90<br />

BP : 13 182 Niamey -<br />

Niger<br />

24 ème ANNÉE<br />

Nation<br />

Ouverture de la 1 ère édition du Salon International de l’Hôtellerie et du Tourisme (SAHOT) à Tahoua<br />

l<br />

Ibro Youka/ONEP<br />

Faire du Niger un marché attractif et accessible<br />

Clôture de la 1 ère Session ordinaire du CESOC<br />

au titre de l’année 2013<br />

M. Carlos Lopes, Secrétaire Exécutif de la<br />

Commission Economique pour l’Afrique<br />

(CEA), Secrétaire général adjoint de l’ONU<br />

Invité<br />

«... J’attends des autorités<br />

P.14-15<br />

Le CESOC s’engage à être constamment<br />

à l’écoute des populations<br />

l Ibro Youka/ONEP<br />

P. 4<br />

leur appui afin de<br />

poursuivre les réformes<br />

entamées...»<br />

P. 13<br />

Le Dispositif National de prévention et de gestion des catastrophes et crises alimentaires<br />

lance une opération d’achat direct aux producteurs de 20 000 tonnes de mil<br />

P. 17<br />

l DR


Nation<br />

A la Présidence de la République<br />

Le Chef de l’Etat reçoit un envoyé spécial de la Présidente du Brésil et une délégation du MCC<br />

Le Président de la République, Chef de<br />

l’Etat, SEM. Issoufou Mahamaou, a<br />

reçu en audience, hier, M. Arnaldo C<br />

D’Oliveira, envoyé spécial de la Présidente<br />

brésilienne. L’émissaire de Mme Dilma<br />

Russeff a indiqué être venu au Niger pour<br />

remettre au Chef de l’Etat un message relatif<br />

à la candidature du Brésil à la direction<br />

générale de l’Organisation Mondiale du<br />

Commerce (OMC). Dans le processus de<br />

mise en place de la nouvelle direction de<br />

cette institution qui a en charge la gestion<br />

du commerce international, le Brésil a un<br />

candidat à ce poste et il espère compter sur<br />

le soutien du Niger dans le cas où éventuellement<br />

les candidats africains ne sont pas<br />

Le Chef de l’Etat avec l'envoyé spécial de la presidente du Brésil...<br />

retenus dans ce processus, a-t-il indiqué.<br />

Il a rappelé que c’est grâce à l’appui du<br />

l Kader Amadou/ONEP<br />

Niger et de l’Afrique que le candidat brésilien<br />

José Grazziano a été élu au poste du<br />

directeur général de la FAO.<br />

M. Arnaldo a dit qu’il a en outre évoqué,<br />

avec le Président Issoufou Mahamadou, la<br />

coopération entre le Brésil et le Niger, notamment<br />

dans le domaine de l’agriculture,<br />

un domaine où, a-t-il précisé, son pays dispose<br />

d’une expérience avérée qu’il peut<br />

faire partager au Niger dans le cadre de<br />

l’Initiative 3N.<br />

Le Chef de l’Etat a ensuite rencontré, dans<br />

... et avec la délégation du MCC<br />

l’après midi, le vice-président du département<br />

des opérations du programme compact<br />

du Millenium Challenge Corporation<br />

MCC, M. Patrick C Fine, en mission dans<br />

notre pays. M. Fine était accompagné de<br />

l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique<br />

au Niger, SEM. Bisa Williams, et le vice président<br />

adjoint du département des opérations<br />

du programme compact du Millenium<br />

Challenge Corporation (MCC) M. Jonathan<br />

Bloom.<br />

Ouverture de la première édition du Salon International de l’Hôtellerie et du Tourisme (SAHOT) à Tahoua<br />

La capitale de l’Ader accueille des visiteurs nationaux et internationaux<br />

l Kader Amadou/ONEP<br />

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement,<br />

SEM. Brigi Rafini, a présidé, hier<br />

matin à l’arène des Jeux Hamidine Maidaré<br />

de Tahoua, la cérémonie du lancement des<br />

activités de la première édition du Salon International<br />

de l’Hôtellerie et du Tourisme (SAHOT).<br />

Placé sous le thème ‘’Développement du tourisme<br />

intérieur, levier du développement du tourisme<br />

international’’, ce salon international, qui<br />

durera trois jours, vise à diversifier et à valoriser<br />

l’offre touristique pour mieux contribuer à la lutte<br />

contre pauvreté à travers l’Initiative 3N. Cette<br />

première rencontre de portée internationale a<br />

rassemblé, outre les délégations venues des<br />

huit régions du Niger, des pays étrangers en<br />

l’occurrence les pays membres de l’UEMOA. La<br />

cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence<br />

de Mme Hari Hama Amadou, représentante<br />

de la Marraine du SAHOT, Dr Malika<br />

Issoufou , des membres du Gouvernement, des<br />

membres du Corps diplomatique, de l’épouse du<br />

Premier ministre, des députés nationaux, des<br />

chefs traditionnels, des gouverneurs des<br />

régions, des représentants des institutions de la<br />

République, du commissaire chargé du Développement<br />

du Tourisme M. Guy Amédée Ajanohoun,<br />

des responsables des établissements<br />

hôteliers, de ceux des institutions financières et<br />

de plusieurs délégations nigériennes et étrangères.<br />

Carrefour historique d’échanges entre le nord et<br />

le sud, la capitale de l’Ader se remarque par son<br />

hospitalité légendaire au vu de l’accueil des<br />

grands jours réservé aux hôtes venus de toutes<br />

les régions du pays et des pays voisins. Le choix<br />

de Tahoua pour abriter la 1ère édition du SAHOT<br />

qui se veut un cadre d’échanges internationaux<br />

offrant l’opportunité de renforcer les bases d’un<br />

partenariat entre les professionnels du tourisme<br />

et les acteurs du tourisme, n’est pas fortuit.<br />

Cette région regorge en effet d’énormes potentialités<br />

touristiques et artisanales.<br />

Le Secrétaire général de la région, M. Yahaya<br />

Tankari, a pris la parole pour remercier vivement<br />

les autorités pour avoir effectué le déplacement<br />

sur Tahoua, en leur souhaitant la<br />

chaleureuse et cordiale bienvenue dans la prestigieuse<br />

et légendaire cité de l’Ader. M. Yahaya<br />

Tankari a présenté succinctement sa région qui<br />

Une vue des officiels au cours de la cérémonie<br />

’’s’étend sur une superficie de 113.371 km2 avec<br />

une population estimée en 2012 à 2. 827.959<br />

habitants, composés essentiellement d’agriculteurs<br />

et d’éleveurs. Cette population regroupant<br />

toutes les communautés ethnolinguistiques de<br />

notre pays, cohabitent en parfaite symbiose. La<br />

région de Tahoua, a-t-il dit, est une zone à vocation<br />

touristique et culturelle. En témoignent la<br />

marre de Tabalak, le site des dinosaures de Kao,<br />

les falaises de Bouza, les sites Fodio et de Nassaroua,<br />

la Mosquée de Yama, le Village de Massalata<br />

avec sa célèbre fête des Azna, et surtout<br />

un artisanat riche et varié. Ce sont là des valeurs<br />

sûres que les participants auront à apprécier.<br />

L’initiateur du salon international du SAHOT, M.<br />

Sabiou Kaka, a quant à lui indiqué que le<br />

SAHOT est une initiative privée et l’œuvre d’un<br />

groupe de jeunes enseignants de l’Université de<br />

Tahoua, appuyé par des professionnels au premier<br />

rang desquels le Ministère en Charge du<br />

Tourisme, sous la conduite éclairée de Mme<br />

Yahaya Aoua Abdou. Ce projet a vu le jour par<br />

la volonté des étudiants de la filière hôtellerie et<br />

tourisme qui œuvre dans le domaine universitaire<br />

de notre pays.<br />

Le chargé du développement de l’entreprise, de<br />

l’énergie, des télécommunications et du tourisme,<br />

M. Guy Amédée Ajanohoun a remercié le<br />

Chef du Gouvernement pour l’accueil empreint<br />

de chaleur et la marque d’attention dont ils ont<br />

fait l’objet depuis leur arrivée sur le territoire<br />

nigérien. Il a rendu un vibrant hommage à la<br />

Première Dame et marraine du SAHOT, Dr<br />

Malika Issoufou, pour son engagement en<br />

faveur de la promotion du tourisme au Niger et<br />

pour son soutien à l’organisation de ce premier<br />

salon. S’exprimant sur le secteur touristique, le<br />

Ibro Youka/ONEP<br />

l<br />

représentant de l’UEMOA a indiqué qu’il est devenu<br />

la première industrie au plan mondial avec<br />

une contribution de près de 12% au PIB international<br />

et de 8% dans les exportations mondiales<br />

de biens et services. Il a poursuivi en précisant<br />

que malgré les potentialités et les atouts géographiques,<br />

culturels et historiques qu’on lui reconnaît,<br />

le tourisme dans notre espace sous<br />

régional peine à décoller véritablement du fait de<br />

plusieurs contraintes qu’il énumérées.<br />

Après la cérémonie d’ouverture, le Premier ministre<br />

SEM Brigi Rafini a visité les stands du<br />

SAHOT où on trouve les expositions des huit (8)<br />

régions du Niger, et des autres pays comme le<br />

Nigeria et le Mali. Des boutiques colorées<br />

construites à base de feuilles de palmier doum<br />

et où s’étalent des objets utilitaires finement travaillés<br />

(sacs, chapeaux, vans, portefeuilles, sandales<br />

en cuir…), la gastronomie nigérienne, des<br />

Le Premier ministre visitant les stands d’exposition<br />

tenues traditionnelles etc. Les activités se sont<br />

poursuivies dans l’après-midi, avec à l’affiche la<br />

pose de la première pierre du nouveau marché<br />

moderne de la ville de Tahoua, la fantasia des<br />

camelins, la course hippique.<br />

Aissa Abdoulaye Alfary,<br />

envoyée spéciale<br />

Ibro Youka/ONEP<br />

l<br />

Page 2<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Nation<br />

«L’organisation du SAHOT/NIGER 2013 (…) nous guide vers les rendez–vous du<br />

multiculturalisme et des échanges professionnels pour faire du Niger un marché<br />

attractif», déclare SEM. Brigi Rafini, Premier ministre, Chef du Gouvernement<br />

«BISMILLAHI ARRAHMANI ARRAHIM!<br />

Distingués invités;<br />

Mesdames messieurs!<br />

Je voudrais tout d’abord vous transmettre<br />

les salutations fraternelles du Président de<br />

la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou<br />

Mahamadou. Ma présence parmi vous,<br />

pour l’ouverture de ce Salon, témoigne de<br />

tout l’intérêt qu’il accorde au développement<br />

du secteur du tourisme.<br />

Je voudrais aussi remercier très sincèrement<br />

la population de l’Ader en général, et<br />

celle de Tahoua en particulier, pour l’exceptionnel<br />

accueil réservé à moi-même et à ma<br />

délégation. Du reste, cela n’est pas surprenant<br />

pour qui connait la tradition d’hospitalité<br />

de ce peuple très métissé de l’Ader, au<br />

carrefour des civilisations. Un peuple qui,<br />

depuis la nuit des temps, a une tradition de<br />

tourisme.<br />

En effet, avec les Sonrai et les Zarma, les<br />

Adéraoua font partie des Nigériens qui, une<br />

fois la récolte finie, se lancent à la conquête<br />

des capitales de la côte ouest africaine:<br />

Abidjan, Accra, Cotonou, Lomé.<br />

Je voudrais enfin saluer vivement la présence,<br />

parmi nous, des personnalités venues<br />

des pays amis et institutions<br />

partenaires qui, une fois de plus, en dépit<br />

de leurs calendriers chargés, ont bien<br />

voulu faire le déplacement de Tahoua, exprimant<br />

ainsi toute la grandeur des rapports<br />

de coopération qui nous lient.<br />

Honorables invités ;<br />

Mesdames et messieurs !<br />

Le tourisme est, par essence, une activité<br />

humaine orientée vers la découverte d’autres<br />

horizons, portée vers la quête perpétuelle<br />

d’un inter-culturalisme enrichissant et<br />

fécondant, d’un multiculturalisme novateur<br />

d’une civilisation où l’Homme est au centre<br />

de tout. Le Tourisme, c’est aussi, par delà<br />

les possibilités d’interférences culturelles<br />

entre les nations et les peuples, un phénomène<br />

économique de première importance<br />

qui influe considérablement sur la marche<br />

des sociétés humaines. En effet, les statistiques<br />

de l’OMT (OMT) montrent que : les<br />

arrivées de touristes internationaux ont<br />

franchi le cap du milliard en 2012 et le secteur<br />

a généré 200 millions d’emplois et 7 %<br />

des recettes d’exportations mondiales; les<br />

4/5 des flux du tourisme international correspondent<br />

à des déplacements de résidents<br />

d’un pays à un autre dans la même<br />

région; 20% des déplacements internationaux<br />

se font entre des régions distinctes; la<br />

part actuelle de l’Afrique représente à<br />

peine 4% du total mondial de cette industrie<br />

du 21 ème siècle.<br />

Cette défavorable répartition des richesses<br />

tirées du tourisme mondial s’explique certainement<br />

par des contraintes d’un marché<br />

des services globalisé, et qui se résument<br />

en termes d’impératifs de visibilité et de<br />

compétitivité des destinations pour nos<br />

Etats. Mais l’analyse des tendances des<br />

flux du tourisme international indique que le<br />

secteur est en pleine évolution et constitue<br />

une opportunité pour nos Etats, de capter<br />

des parts de cette industrie en expansion.<br />

Il en est ressorti que les produits offerts<br />

prédestinent le Niger au rang d’une destination<br />

internationale d’avenir pour la pratique<br />

de toutes les formes de tourisme hors<br />

balnéaire qui correspondent aux préférences<br />

actuelles et futures de plus de 75%<br />

du potentiel du tourisme international et du<br />

tourisme interne. En effet, le tourisme nigérien<br />

dispose d’atouts majeurs et nécessaires<br />

pour contribuer à l’accélération de la<br />

croissance économique, qui constitue le<br />

défi actuel. C’est pourquoi SEM. Issoufou<br />

Mahamadou, Président de la République,<br />

Chef de l’Etat, et le gouvernement accordent<br />

une place importante au tourisme, tourisme<br />

pour qui, je le souhaite vivement, le<br />

présent Salon constituera le point de départ<br />

de nouvelles et belles aventures.<br />

Cette volonté politique est clairement ressortie<br />

dans la Déclaration de Politique Générale<br />

(DPG) du Gouvernement adoptée le<br />

16 juin 2011 par l’Assemblée Nationale. La<br />

politique en matière de tourisme et de l’hôtellerie<br />

pour les cinq (05) prochaines années<br />

repose sur une stratégie visant le<br />

développement conséquent du secteur à<br />

travers notamment : la recherche et l’aménagement<br />

de nouveaux sites ; la construction<br />

et la réhabilitation des infrastructures<br />

touristiques et hôtelières selon les normes<br />

internationales ; la mise en œuvre d’un programme<br />

d’encadrement technique et financier<br />

du secteur, entre autres.<br />

Pour traduire en actes cette volonté politique,<br />

le gouvernement a adopté le 29 février<br />

2012 le projet de création d’un cadre<br />

de référence d’orientations et d’interventions<br />

dans le secteur du tourisme qu’est ‘’La<br />

Stratégie Nationale du Développement Durable<br />

du Tourisme (SNDDT)’’ adoptée par<br />

le Gouvernement le 29 février 2012. Cette<br />

stratégie est assortie d’un programme<br />

quinquennal d’actions prioritaires pour permettre<br />

une meilleure mise en œuvre des<br />

conditions idoines de développement du<br />

secteur. L’objectif visé à travers cette stratégie<br />

est l’accroissement du nombre de touristes<br />

voyageant pour motif de loisir, affaires<br />

et conférences au taux de 6,8% par an d’ici<br />

2015, tout en encourageant et renforçant le<br />

tourisme récepteur en provenance de<br />

l’Afrique ainsi que le tourisme interne.<br />

Honorables invités ;<br />

Mesdames et Messieurs !<br />

L’organisation du Salon International de<br />

l’Hôtellerie et du Tourisme (SAHOT/NIGER<br />

2013) s’inscrit dans ce cadre et nous guide<br />

vers les rendez–vous du multiculturalisme<br />

et des échanges professionnels pour faire<br />

du Niger un marché attractif, accessible offrant<br />

des produits touristiques diversifiés,<br />

de qualité, visibles et compétitifs sur les<br />

marchés émetteurs. Sa tenue permet une<br />

large ouverture sur le monde, ce qui cadre<br />

parfaitement avec les objectifs du Programme<br />

de Son Excellence Monsieur le<br />

Président de la République qui vise la renaissance<br />

du Niger et son affirmation sur la<br />

scène internationale.<br />

Ce salon dont le Thème est : ‘’Développement<br />

du tourisme intérieur, levier du développement<br />

du tourisme international’’<br />

traduit clairement notre volonté à développer<br />

au Niger une véritable culture du tourisme,<br />

source indéniable de l’avènement<br />

d’une véritable industrie touristique plus accrue,<br />

apte à booster notre économie et à<br />

SEM. Brigi Rafini<br />

hisser le Niger au rang des destinations internationales<br />

émergentes. Je voudrais, à ce<br />

stade de mon propos, affirmer que l’Etat<br />

entend renforcer et réconforter notre Destination<br />

grâce à une politique hardie de ciel<br />

ouvert comme du temps des ‘’Paris-Dakar<br />

des années 1980 et des actions de promotion<br />

de la Compagnie Air Afrique.<br />

Le SAHOT/Niger s’inscrit également en<br />

droite ligne des visions de l’UEMOA et de<br />

la CEDEAO en matière de politique commune<br />

du tourisme. Parmi les actions ciblées<br />

en matière de promotion touristique,<br />

figure l’organisation des salons de tourisme<br />

(de l’évènementiel touristique de façon générale)<br />

dans les Etats membres dans le<br />

cadre d’un calendrier concerté permettant<br />

de réaliser des synergies.<br />

Je voudrais relever, pour m’en féliciter, les<br />

efforts communs entrepris en zone ‘’ CE-<br />

DEAO-UEMOA’’, pour garantir notamment<br />

: la mise aux normes des établissements de<br />

tourisme ; l’élaboration d’un guide touristique<br />

; des facilitations de voyage dans l’espace<br />

communautaire ; la mise en œuvre du<br />

programme régional de développement et<br />

du tourisme (PRDTOUR) de l’UEMOA ;<br />

l’harmonisation de la fiscalité hôtelière.<br />

Honorables invités ;<br />

Mesdames et Messieurs !<br />

Ibro Youka/ONEP<br />

l<br />

Ason arrivée, hier, à Tahoua, la<br />

délégation du Premier ministre a<br />

été chaleureusement accueillie à<br />

l’aéroport de Tahoua par la ministre du<br />

Tourisme et de l’Hôtellerie, Mme Yahaya<br />

Baré Haoua Abdou, le Secrétaire général<br />

du gouvernorat de Tahoua, le président<br />

du conseil régional M. Adamou Illo,<br />

le président du conseil de ville, M. Abdra<br />

Ouhou Dodo. Les gouverneurs de Tillabéry<br />

et Zinder, les députés nationaux<br />

ressortissants de Tahoua, l’ensemble<br />

des chefs traditionnels, tous les préfets<br />

et maires de la région de Tahoua, ainsi<br />

que les divers responsables des services<br />

publics, projets, ONG, associations<br />

et syndicats, étaient également<br />

présents à l’aéroport.<br />

Après les salutations d’usage et le rafraîchissement<br />

traditionnel, le cortège<br />

s’est rendu à l’arène Hamidine Maïdaré<br />

où tout le Niger est présent en miniature.<br />

Le secrétaire général du gouvernorat,<br />

le président du conseil régional,<br />

celui du conseil de ville, ont tour à tour<br />

souhaité la bienvenue aux membres du<br />

Avec le retour que je crois durable de la<br />

paix, et un taux d’accroissement annuel estimé<br />

de 6,8%, le Niger a enregistré 681 502<br />

arrivées de touristes aux postes frontières<br />

terrestres et aéroportuaires en 2011. La<br />

contribution du tourisme nigérien au PIB<br />

est estimée à 4,1% contre moins de 2% il<br />

y a 2 ans après avoir été de 8% dans les<br />

années 90. Actuellement, le tourisme nigérien<br />

est sur la voie de la relance et créerait<br />

directement et indirectement quelque 189<br />

808 emplois. Et ces chiffres vont crescendo<br />

compte tenu des créations continues<br />

de nouvelles structures d’hébergement,<br />

d’agences de voyages et de locations de<br />

voitures sur l’ensemble du territoire national.<br />

Mesdames, messieurs les professionnels<br />

du tourisme et de l’hôtellerie !<br />

C’est l’occasion pour moi de vous exhorter,<br />

professionnels du secteur que vous êtes, à<br />

vous mobiliser et à développer de nouvelles<br />

initiatives. J’en appelle donc à votre<br />

sens d’innovation et de professionnalisme<br />

pour rehausser la qualité du réceptif et des<br />

prestations de services pour participer ainsi<br />

à rendre davantage crédible l’image touristique<br />

du Niger. Je vous encourage à la culture<br />

de la qualité et des normes et vous<br />

demande de vous impliquer davantage à la<br />

promotion de la Destination-Niger. Je voudrais<br />

à cet effet, vous témoigner toute ma<br />

satisfaction et vous présenter les félicitations<br />

du Gouvernement pour les efforts que<br />

vous déployez dans votre domaine d’activité.<br />

Honorables invités ;<br />

Mesdames et Messieurs !<br />

Avant de terminer mon propos, je voudrais<br />

remercier la Première Dame, Marraine du<br />

SAHOT Niger 2013, Docteur Malika Issoufou,<br />

pour son implication personnelle, les<br />

autorités administratives et coutumières de<br />

la région de Tahoua, le comité d’organisation,<br />

les partenaires et les principaux sponsors<br />

du SAHOT et les autres acteurs<br />

publics et privés pour leur engagement<br />

sans faille et les efforts fournis pour la réussite<br />

de ce Salon. Sur ce, je déclare ouvert<br />

la première édition du Salon International<br />

de l’Hôtellerie et du Tourisme,<br />

SAHOT/Niger.<br />

Je vous Remercie<br />

Un accueil empreint de chaleur<br />

gouvernement, aux députés nationaux,<br />

aux représentants des organisations internationales<br />

dont ceux de la CEDEAO<br />

et de l’UEMOA, avant de rendre hommage<br />

au président Issoufou Mahamadou,<br />

au Premier ministre Brigi Raffini et<br />

à la Première Dame Dr. Malika Issoufou<br />

pour leur implication, de bout en bout, à<br />

l’organisation du SAHOT, 1ère édition.<br />

Mme Hari Hama Amadou, représentante<br />

Dr. Malika Issoufou Mahamadou,<br />

marraine du SAHOT, et M. Kaka Mahamane<br />

Sabiou, initiateur du SAHOT, ont<br />

longuement été ovationnés par l’assistance.<br />

Après le cérémonial, le Premier<br />

ministre et sa suite ont visité les 110<br />

stands d’exposition. Ils ont découvert la<br />

richesse culturelle, artistique, touristique.<br />

La dextérité des artisans venus<br />

des huit régions du Niger, le tact des hôteliers,<br />

la technique commerciale des<br />

tradipraticiens, des grandes sociétés et<br />

autres ONG, ont séduit le public.<br />

Ravic Mahamadou Mamoudou<br />

ANP / ONEP TAHOUA<br />

Page 3<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Nation<br />

Fin de la 1 ère session ordinaire du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC) au titre de l’année 2013<br />

«Les résultats probants des travaux des commissions adoptés en séance plénière constituent le<br />

gage du sérieux, de l'abnégation et de l'engagement individuel et collectif de tous les conseillers»<br />

Les travaux de la 1 ère session ordinaire<br />

du Conseil Economique Social et Culturel<br />

au titre de l’année 2013, ont pris fin<br />

mercredi dernier, au Palais des Congrès<br />

de Niamey. La cérémonie de clôture, qui<br />

s’est déroulée en présence des présidents<br />

des Institutions de la République,<br />

des membres du gouvernement, des députés<br />

nationaux, et des membres du<br />

corps diplomatique, a été placée sous la<br />

présidence du président du CESOC, M.<br />

Moussa Moumouni Djermakoye. (Lire cidessous<br />

l’intégralité du discours de clôture<br />

du Président du CESOC)<br />

«Mesdames et Messieurs les Conseillers,<br />

Distingués invités, Mesdames et Messieurs,<br />

Après quinze jours d'intenses et fructueux<br />

débats, nous arrivons au terme des travaux<br />

de notre première session ordinaire au titre<br />

de l'année 2013. Dès l'entame de mon allocution,<br />

je voudrais vous renouveler, mesdames<br />

et messieurs les conseillers, au nom<br />

du Bureau et en mon nom personnel, nos<br />

très vives félicitations pour la qualité du travail<br />

ainsi abattu. Vous avez sans conteste,<br />

fait montre à maints égards, d'assiduité, de<br />

compétence et d'engagement patriotique<br />

dans le traitement des points inscrits à l'ordre<br />

du jour de cette rencontre. Je me réjouis<br />

donc de votre pleine participation dans<br />

l'accomplissement de la mission qui nous<br />

est confiée.<br />

Office National d’Edition<br />

et de Presse<br />

Place du Petit Marché<br />

B.P : 13182 Niamey Niger<br />

Tél 20 73 34 86 /87<br />

Télécopieur : 20 73 30 90<br />

E-mail : onep@intnet.ne<br />

contact@lesahel.org<br />

Site web : www.lesahel.ne<br />

Directeur de Publication<br />

Mahamadou Adamou<br />

Directeur de la Rédaction Directeur<br />

Assane Soumana Technique<br />

20 73 99 86<br />

Issa Madougou<br />

20 73 99 87<br />

Réd en chef<br />

Réd en chef<br />

Tchirgni Maïmouna<br />

M.S. Abandé Moctar<br />

Réd en chef/Adj<br />

Réd en chef adjt<br />

M.S. Soulé Manzo Inoussa Oumarou<br />

Le président Moussa Moumouni Djermakoye<br />

Communiqué du Ministère de la Communication<br />

Dans la perspective de l'organisation des élections des membres du Conseil<br />

Supérieur de la Communication, le Président de la Commission Centrale chargée<br />

de l'organisation des élections des Conseillers, porte à la connaissance<br />

des structures suivantes que l'examen des dossiers des candidatures aura lieu<br />

le samedi 23 février 2013, à la salle 309 du Ministère de la Jeunesse et des<br />

Sports» selon le programme ci-après. Il s'agit de :<br />

l Ibro Youka/ONEP<br />

Mesdames et Messieurs les Conseillers,<br />

Les communications faites par d'éminents<br />

conférenciers nous ont permis de suivre<br />

avec beaucoup d'attention des problématiques<br />

de développement sur des thématiques<br />

aussi importantes les unes que les<br />

autres. Les riches débats qu'elles ont occasionnés<br />

traduisent à l'évidence le vif intérêt<br />

suscité en notre sein, tout comme la pertinence<br />

des arguments défendus de part et<br />

d'autre. Au demeurant, j'ai noté avec satisfaction<br />

la franchise dans le ton et la rigueur<br />

de l'analyse ayant caractérisé nos<br />

échanges. Du reste, les avis et suggestions<br />

formulés en l'occurrence, témoignent éloquemment<br />

de cet état de fait. Je ne doute<br />

point que les pouvoirs exécutif et législatif<br />

examineront, le moment venu et avec l'attention<br />

requise, toutes les recommandations<br />

issues de la présente session.<br />

De même, dans le souci d'une meilleure internalisation<br />

des objectifs de notre mandat,<br />

des séances de travail plus spécifiques<br />

nous ont permis d'appréhender plus opportunément<br />

les contours de la culture institutionnelle<br />

et les mécanismes de<br />

fonctionnement du CESOC, Malgré les débats<br />

parfois vifs qui en ont résulté, je me félicite<br />

de la courtoisie et du respect<br />

réciproque qui ont marqué le déroulement<br />

de nos travaux dans un climat de constante<br />

sérénité. Il s'agit là, Mesdames et Messieurs<br />

les Conseillers, d'une preuve manifeste<br />

de maturité qu'il nous faut cultiver et<br />

entretenir pour assurer à notre institution<br />

la place privilégiée qui est la sienne dans<br />

le dispositif démocratique de notre pays.<br />

Le choix des thèmes débattus avec succès<br />

au cours de cette session, nous rassure<br />

quant à la pertinence de la poursuite de<br />

cette initiative pour enrichir nos réflexions<br />

sur les différents domaines de compétences<br />

du CES OC, afin de lui permettre<br />

d'exercer la plénitude de ses missions, j'allais<br />

dire l'ensemble des pouvoirs que lui<br />

confèrent la Constitution et les autres textes<br />

organiques.<br />

Mesdames et Messieurs les Conseillers,<br />

Avec l'élection des bureaux des quatre<br />

commissions permanentes et l'installation<br />

de leurs membres respectifs, notre institution<br />

amorce la phase opérationnelle de son<br />

fonctionnement effectif. Les résultats probants<br />

des travaux des commissions adoptés<br />

en séance plénière constituent le gage<br />

du sérieux, de l'abnégation et de l'engagement<br />

individuel et collectif de tous les<br />

conseillers à s'acquitter loyalement et rigoureusement<br />

de leurs obligations vis-à-vis des<br />

pouvoirs publics. Je voudrais en cet instant<br />

solennel rendre hommage à toutes celles et<br />

tous ceux qui ont bénéficié de notre<br />

confiance pour animer, coordonner et impulser<br />

ces maillons essentiels du CESOC.<br />

Je puis d'ores et déjà les assurer de la totale<br />

disponibilité du Bureau, ainsi que du<br />

concours indéfectible du Secrétariat Permanent<br />

pour un accompagnement conséquent<br />

dans l'accomplissement de leur mission.<br />

Mesdames et Messieurs les membres<br />

des commissions permanentes,<br />

Vous voilà donc investis d'une mission à la<br />

fois délicate et exaltante: je sais que vous<br />

avez pleinement conscience des responsabilités<br />

qui sont désormais les vôtres. Je sais<br />

aussi combien vous partagez ma conviction<br />

que la crédibilité de notre institution sera<br />

sans nul doute, jugée à l'aune de la pertinence<br />

de vos réflexions et de vos productions,<br />

et partant de vos recommandations<br />

et conseils avisés. Il vous incombe en effet,<br />

de faire des propositions de réformes significatives<br />

susceptibles d'améliorer les performances<br />

de notre économie, de nos<br />

finances publiques, du monde rural et de<br />

notre environnement, et d'apporter des solutions<br />

idoines aux questions plus générales<br />

d'ordre sociétal.<br />

Mesdames et Messieurs les Conseillers,<br />

Vous avez évoqué avec raison et retenu<br />

avec justesse des sujets pertinents d'intérêt<br />

national qui constituent désormais les<br />

thèmes possibles d'auto-saisine par le<br />

CESOC. Il nous revient dès lors, d'approfondir<br />

ces réflexions. Cet exercice requiert<br />

de notre part, une forte implication et une<br />

participation active à la vie économique et<br />

sociale du Niger profond en particulier.<br />

Nous devons par conséquent être constamment<br />

à l'écoute des populations pour mieux<br />

nous enquérir de leurs préoccupations<br />

réelles voire quotidiennes. Je reste<br />

convaincu de votre engagement personnel<br />

et de votre commune détermination à gagner<br />

le pari d'une mandature réussie.<br />

Je vous exhorte à poursuivre durant l'intersession,<br />

aussi intensément que possible,<br />

cette dynamique enclenchée au cours de la<br />

présente session. C'est sur cette invite à<br />

persévérer dans cette voie, et en formant le<br />

vœu d'un très bon retour dans vos foyers<br />

respectifs, que je déclare clos les travaux<br />

de la 1ère session ordinaire du Conseil<br />

Economique, Social et Culturel, au titre de<br />

l'année 2013.<br />

Excellences, Mesdames et Messieurs, je<br />

vous remercie de votre attention ».<br />

Hymne national<br />

Auprès du Grand Niger Puissant<br />

Qui rend la nature plus belle<br />

Soyons fiers et reconnaissants<br />

De notre liberté nouvelle<br />

Evitons les vaines querelles<br />

Afin d'épargner notre sang<br />

Et que les glorieux accents<br />

De notre race sans tutelle<br />

S'élèvent dans un même élan<br />

Jusqu'à ce ciel éblouissant<br />

Où veille son âme éternelle<br />

Qui fera le pays plus grand<br />

Secrétaire de Rédaction<br />

Wata N. Fassouma Moustapha<br />

Directeur commercial<br />

Morou Hamadou 20 73 22 43<br />

Chef Service Communiqué et Pub. Alassane Assilila<br />

Direction Administrative et financière (DAF)<br />

Directrice: Mme Saïdou Rahamou<br />

Tél: 20 73 99 85<br />

Chef service Recouvrement:<br />

Mme Ado Haoua Hachimou<br />

Composition : ONEP<br />

Tirage ONEP<br />

5000 exemplaires<br />

Les structures ci-dessus citées sont invitées à se faire représenter» chacune,<br />

par une personne dûment mandatée à cet effet.<br />

Ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l'Information<br />

BP : 368 NIAMEY (Niger) ; Tél. : (00227) 20 72 28 74 ; 20 72 28<br />

21 ; 20 72 35 86 / Télécopie. : (00227) 20 72 56 68<br />

Le Président de la Commission Centrale chargée de l'organisation des<br />

élections des membres du Conseil Supérieur de la Communication les<br />

remercie par avance, de leur collaboration.<br />

Debout Niger, debout !<br />

Que notre oeuvre féconde<br />

Rajeunisse le cœur de ce vieux continent<br />

Et que ce chant s'entende aux quatre coins du monde<br />

Comme le cri d'un peuple équitable et vaillant<br />

Debout Niger, debout !<br />

Sur le sol et sur l'onde<br />

Au son des tam-tams dans leur rythme grandissant<br />

Restons unis toujours, et que chacun réponde<br />

A ce noble avenir qui nous dit<br />

En avant...<br />

Page 4<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Société<br />

L’air du temps<br />

Humour<br />

Dans la joie et<br />

le fair-play<br />

C’est aujourd’hui même, dans<br />

quelques heures, que les lampions<br />

de la 34ème édition du Sabre national<br />

de lutte traditionnelle s’illumineront<br />

à Niamey, la capitale. A partir de là, et ce<br />

pendant tout le temps que dureront les<br />

compétitions, les amateurs de la lutte afflueront<br />

matin et soir vers l’arène de lutte<br />

traditionnelle. Et dans le reste du pays, les<br />

mordus de la lutte traditionnelle (et ils sont<br />

très nombreux !), seront de la partie pour<br />

vivre le suspens des combats. Ces derniers<br />

ne rateront aucun détail des combats<br />

qui opposeront les gladiateurs au<br />

sein de l’arène, la magie des ondes radiophoniques<br />

ou télévisuelles aidant. A la<br />

maison, au bureau comme dans la rue,<br />

les inconditionnels de la lutte resteront<br />

suspendus à la frénésie des combats, le<br />

poste radio collé à la tempe. Avis donc<br />

aux automobilistes qui devront faire<br />

preuve de plus de vigilance pour éviter les<br />

passants qui pourront traverser la voie publique,<br />

l’esprit à l’arène et le corps en<br />

plein centre d’un carrefour ! Symbole d’un<br />

scénario catastrophe…<br />

Mais la lutte, c’est surtout le challenge<br />

entre les lutteurs venus des différentes régions<br />

du pays. Pour les inconditionnels de<br />

la lutte traditionnelle, le suspens sera total<br />

et les pronostics iront bon train. Il faut<br />

constater que ces dernières années, les<br />

arènes sont dominées par des nouveaux<br />

rois. Il s’agit de cette nouvelle génération<br />

de lutteurs qui, contrairement à leurs<br />

aînés des années 1980, comptent plus<br />

sur leur force physique appuyée de leurs<br />

bagages techniques que sur les amulettes<br />

et le soutien des forces occultes. A<br />

ce titre, les amoureux du sport noble se<br />

souviennent encore des combats palpitants<br />

ayant opposé de valeureux lutteurs<br />

ayant fait parler d’eux lors de la dernière<br />

édition du Sabre national qui s’est déroulée<br />

à Maradi. Il est fort à parier que les<br />

combats qui mettront en scène des lutteurs<br />

comme Laminou Maidaba, Yacouba<br />

Adamou, Oumarou Bindigaou, Aboubacar<br />

Oumarou et Boubé Boureima, susciteront<br />

encore beaucoup d’engouement.<br />

Assane Soumana<br />

Entre nous<br />

Beaucoup de routes de Niamey sont jalonnées d’égouts à ciel<br />

ouvert qu’aucun panneau ne signale et qui dégagent des odeurs<br />

malodorantes, comme ceux qui parsèment la route allant du<br />

Rond point Lako vers le quartier Boukoki 4.<br />

Entre nous, qu’attendent les communes pour signaler ces<br />

égouts dangereux pour les usagers de la route ou les refermer<br />

avec des dalles ? Il en va, si non de la vie des automobilistes et<br />

motocyclistes, du moins du mieux-être des populations<br />

riveraines.<br />

Deux frères font exploser leur<br />

maison après avoir gagné au Loto<br />

Vendredi dernier, deux frères ont fait<br />

exploser leur maison, à Wichita, dans le<br />

Kansas, après avoir gagné à la loterie.<br />

Les deux hommes célébraient les<br />

75 000 dollars gagnés au jeu, soit 55<br />

800 euros environ. Et pour cela, ils ont<br />

sorti la grosse artillerie. En effet,<br />

consommer de la marijuana et des<br />

méthamphétamine est visiblement leur<br />

manière de faire la fête.<br />

Quand les deux ont voulu allumer une<br />

chicha, plutôt que de le faire de manière<br />

traditionnelle, ils ont préféré utiliser un<br />

Initiatives<br />

Un peu perdu et désespéré<br />

après ses échecs à l’examen<br />

du BEPC, Hachimou Tinaou<br />

dit Grand tailleur, né vers 1978 à<br />

Niamey, décida de prendre son destin<br />

en mains après une longue réflexion<br />

: ‘’Je ne veux pas être une<br />

charge de plus pour mes parents<br />

déjà fatigués’’. C’est ainsi qu’il s’est<br />

rendu de lui-même au quartier Route<br />

Filingué, chez un tailleur du nom de<br />

Karamou Lahi pour lui faire part de<br />

son désir de travailler comme apprenti<br />

dans son atelier. Offre que ce<br />

dernier n’a pas hésité à accepter. En<br />

l’espace de deux (2) ans, grâce à son<br />

courage, sa curiosité et son amour du travail,<br />

Hachimou a assimilé tous les secrets<br />

de la couture. Il se débrouilla pour acquérir<br />

une machine à coudre, et put ouvrir son<br />

propre atelier au quartier Collège Mariama,<br />

dans la maison familiale, à<br />

quelques mètres de la boulangerie Bonferey.<br />

Surnommé Grand Tailleur, Hachimou<br />

dispose aujourd’hui de six machines<br />

à coudre, dont deux à pédales et quatre<br />

électriques. Selon lui, la couture avec les<br />

Faits divers<br />

chalumeau. Mais en remplissant celuici<br />

de butane, une légère fuite de gaz a<br />

provoqué une explosion dans la maison.<br />

Le sergent Bruce Watts est d'ailleurs<br />

revenu sur le déroulement de<br />

l'accident pour le site The Wichita Eagle<br />

: "La vapeur de butane a atteint la veilleuse<br />

du four et comme on pouvait s'y<br />

attendre, bada-boum".<br />

Fort heureusement, personne n'a été<br />

tué lors de cet accident. En effet, seul<br />

un des frères, âgé de 27 ans, a dû être<br />

hospitalisé pour des brûlures au second<br />

degré. Il a été touché au visage, aux<br />

mains ainsi qu'au torse. C'est sa petiteamie<br />

qui l'a conduit à l'hôpital le plus<br />

proche. Au moment de l'accident, la vic-<br />

Hachimou Tinaou dit Grand tailleur<br />

De la couture sans retouche<br />

M. Hachimou Tinaou<br />

l Ado Youssouf/ONEP<br />

machines électriques est non seulement<br />

rapide mais aussi très rentable. L’atelier<br />

de Grand tailleur ne manque jamais de<br />

clients du fait de son sérieux, le bon accueil,<br />

son respect et surtout sa patience<br />

qui lui permettent d’éviter tout désagrément<br />

et mécontentement aux clients.<br />

Ce tailleur, très professionnel, arrive ainsi<br />

à subvenir à ses besoins ainsi que ceux<br />

de ses petits frères, aujourd’hui orphelins<br />

de père et de mère. Il travaille avec cinq<br />

ouvriers et 4 apprentis, qui sont payés en<br />

fonction des recettes. D’ailleurs, Hachimou<br />

Tinaou a comme homme de<br />

confiance son propre petit frère qui profite<br />

aussi de son temps libre pour coudre des<br />

chemises pour hommes et des prêts à<br />

porter qu’il revend.<br />

Aichatou Hamma Wakasso<br />

time portait un t-shirt du jeu de loterie. Il avait<br />

donc tout prévu pour mener à bien leur fête<br />

décalée et ne s'attendait pas à un tel coup du<br />

sort.<br />

Quant au second frère, lorsque la police est<br />

intervenue chez lui munie d'un mandat, il a été<br />

arrêté pour détention de drogue. Cette fête<br />

s'est donc soldée en une triste facture pour les<br />

deux frères. La coquette somme gagnée au<br />

jeu de tirage devrait donc leur être particulièrement<br />

utile pour procéder aux réparations de<br />

la maison, pour payer les frais d'hospitalisation<br />

du frère blessé, sans parler des problèmes<br />

judiciaires dans lesquels ils se sont<br />

enlisés. Les deux hommes n'auront plus le<br />

temps de profiter de ce gain qui leur a coûté<br />

très cher.<br />

(Gentside )<br />

A seulement neuf ans, il lance<br />

sa troisième entreprise !<br />

A l'âge où les enfants jouent au football dans<br />

la cour de récré et s'affrontent encore aux<br />

billes, Henry Patterson, neuf ans, est déjà chef<br />

d'entreprise. Avec trois commerces à son actif,<br />

ce businesskid est le plus jeune entrepreneur<br />

de Grande-Bretagne.<br />

A peine avait-il appris à lire que Henry Patterson<br />

montait son premier business. A tout juste<br />

sept ans, il a eu l'idée de vendre des sacs<br />

d'engrais pour 1 livre sterling (soit environ 1,15<br />

euro). Ayant pris goût au commerce, le jeune<br />

garçon a ensuite ouvert son propre magasin<br />

sur eBay dans lequel il revendait des vêtements<br />

achetés en friperies. Une initiative qui<br />

lui a rapporté 150 livres sterling (175 euros),<br />

relaie le Daily Mail.<br />

A présent, Henry vient de démarrer un boutique<br />

de bonbons en ligne appelée Not Before<br />

Tea. Dès la première semaine, il a enregistré<br />

plus de 100 commandes et réalisé les 10 livres<br />

sterling (11,50 euros) de bénéfices qu'il<br />

s'attendait à faire en un mois.<br />

Le surdoué de l'entreprenariat s'est occupé de<br />

tout, de la création du logo à la stratégie<br />

marketing. Il maîtrise sur le bout des doigts les<br />

notions de marges, tableur et de taxe professionnelle,<br />

à l'heure où ses camarades de<br />

classe apprennent seulement les multiplications<br />

à deux chiffres. Qu'à cela ne tienne,<br />

Henry leur distribue fièrement ses cartes de<br />

visites sur lesquelles trônent la mention "directeur<br />

créatif" en espérant attirer de nouveaux<br />

clients.<br />

(Gentside )<br />

Page 5<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

Nos Séminaires de Mars 2013<br />

- La Nouvelle Législation du Travail au Niger : Mieux Comprendre et<br />

Maîtriser le Nouveau Code de Travail 06-08 Mars, Niamey<br />

Public Cible : La formation s’adresse en particulier aux gestionnaires des<br />

ressources humaines, aux représentants du personnel (délégués du personnel<br />

et syndicalistes), et d’une manière générale, à tout cadre d’entreprise dont la<br />

connaissance des concepts à développer sera d’un grand intérêt.<br />

Frais de participation : 150.000 fcfa/personne<br />

- Traitement et gestion du couple information-Projet : Outils Numériques<br />

de Travail et de Gestion Collaborative au Service du Chef de Projet : 14-<br />

15 Mars, Niamey<br />

Public Cible : La formation s’adresse en priorité à des chefs de projets ou<br />

responsables de projets au sein des entreprises, d’organismes ou associations.<br />

Frais de participation : 200.000 fcfa/personne<br />

- Le Risque Industriel Minier : Comment Développer la Culture de Sécurité<br />

Industriel au niveau Individuel et Collectif par la Technique de Maîtrise<br />

de Risque : 21-22 Mars, Niamey<br />

Public Cible : Responsables sécurité ; Chefs d’équipe et techniciens des<br />

services sécurité des sociétés et entreprises industrielles, et toute autre<br />

personne intervenant dans le domaine de la sécurité au sein des mines.<br />

Frais de participation : 150.000 fcfa/personne<br />

- Management de la Qualité : Management et Pilotage des Processus :<br />

27-29 Mars, Niamey<br />

Public Cible : Responsable, Représentant, Suppléant qualité ; Pilote de<br />

Processus, Propriétaire de Processus ; Responsable d’activités, de section ;<br />

Auditeur interne ; Encadrement.<br />

Frais de participation : 200.000 fcfa/personne<br />

NB : Veuillez bien vous inscrire au moins deux (2) jours avant la date de la<br />

formation.<br />

Contact : Solutions RH, Nouveau pavé Dar es Salam BP 10574 Niamey<br />

Email : infos@solutionsrh-niger.com<br />

Tél : (+227) 20 35 05 06 / 20 35 08 05<br />

REPUBLIQUE DU NIGER<br />

MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU TRAVAIL<br />

DIRECTION GENERALE DE LA FONCTION PUBLIQUE<br />

DIRECTION DU RECRUTEMENT DES AGENTS DE L’ETAT<br />

COMMUNIQUE<br />

La Ministre de la Fonction Publique et du Travail informe les candidats au<br />

concours de recrutement direct de quarante et un (41) agents à la Fonction<br />

Publique pour le compte du Cabinet du Premier Ministre, au titre de l’année<br />

2012, ouvert par arrêté n° 2247/MFP/T du 18 décembre 2012, qu’ils<br />

peuvent continuer à déposer leurs dossiers de candidatures jusqu’au<br />

vendredi 1 er mars 2013 délais de rigueur.<br />

Par ailleurs, ledit concours, initialement prévu pour le samedi 2 mars 2013,<br />

est reprogrammé au samedi 6 avril 2013.<br />

La Ministre de la Fonction Publique et du Travail s’excuse auprès des<br />

candidats pour les éventuels désagréments engendrés.<br />

Faire part<br />

Monsieur Ali Ousmane Mahamane Rabiou, Etude de Maitre Dodo Dan Gado<br />

Haoua et Mme née Nazoumou Aïchatou ont la joie de vous faire part de la<br />

naissance d’un garçon dans leur foyer le vendredi 15/02/13. La maman et le<br />

bébé se portent bien. Le baptême auquel vous êtes cordialement invité aura lieu<br />

le samedi 23/02/2013 à partir de 8 heures à leur domicile sis au quartier<br />

Dar Es Salam après la pharmacie Sabo.<br />

Ecrits Baha’i<br />

Vous devez agir dans un constant souci de droiture et de loyauté et vivre dans<br />

la chasteté, la pureté, la justice et l'équité les plus grandes.<br />

Mais si - Dieu me pardonne - quelqu'un trahit la confiance que l'on a placée en<br />

lui, néglige et omet de remplir les devoirs dont il a la charge, extorque ne futce<br />

qu'un penny à ses subordonnés, ou encore poursuit des fins personnelles<br />

et égoïstes en recherchant son propre intérêt, celui-là restera certainement<br />

privé des bienfaits de Sa Grandeur le Tout-Puissant.<br />

(Baha'u'llah, L'Art divin de vivre)<br />

Téléphone : 20 75 22 80 (permanence)<br />

B.P. 12858 Niamey, asnniger@intnet.ne<br />

AVIS DE RECRUTEMENT<br />

Le cabinet COSEF recherche pour le compte<br />

d’une Grande Société de la place, un(e) cadre<br />

supérieur(e) en comptabilité finances.<br />

1. RESPONSABILITES ET TACHES<br />

Sous l’autorité hiérarchique du Chef de<br />

Département Comptabilité et Finances ou par<br />

délégation, le cadre supérieur en comptabilité<br />

finances, assurera notamment les tâches et<br />

responsabilités suivantes :<br />

• Assurer la comptabilité clients (de la<br />

facturation jusqu’au recouvrement) ;<br />

• Gérer la comptabilité fournisseurs ;<br />

• Procéder aux arrêtés comptables, réaliser<br />

des inventaires et calculer les<br />

amortissements ;<br />

• Assurer le suivi et la liquidation des impôts<br />

et taxes, notamment le traitement de la TVA,<br />

de l’IUTS et retenue BIC ;<br />

• Elaborer les prévisions de trésorerie à<br />

partir du budget ;<br />

• Actualiser les prévisions de trésorerie à<br />

partir des informations et données réelles de<br />

calendrier d’activités périodiques ;<br />

• Etablir les budgets de trésorerie ;<br />

• Assurer le suivi des mouvements et les<br />

positions des comptes bancaires à travers les<br />

états de rapprochement bancaires et<br />

inventaires caisse ;<br />

• Assurer le suivi de la tenue des livres et<br />

documents comptables et la saisie<br />

informatique des données dans le logiciel<br />

comptable ;<br />

• Exécuter toutes tâches liées au poste que sa<br />

hiérarchie pourrait lui confier, notamment<br />

par la formation en interne ou en externe ;<br />

2 PROFIL<br />

• Etre titulaire d’un diplôme du niveau BAC+4<br />

(Maîtrise) ou BAC+5 (DESS, DECS, DESCF,<br />

MSCTF,…) en comptabilité et finances et une<br />

formation de base de préférence BAC G2 ou<br />

équivalent ;<br />

• Avoir une expérience professionnelle d’ au<br />

moins 2 ans à un poste similaire au sein<br />

d’une entreprise ou administration générale;<br />

• Avoir une bonne connaissance des règles<br />

fiscales : suivi et liquidation des impôts et<br />

taxes, notamment le traitement de la TVA, de<br />

l’IUTS et retenue BIC ;<br />

• Avoir une bonne connaissance de l’outil<br />

informatique (des applications Word et Excel<br />

au minimum) et des progiciels dédiés à la<br />

comptabilité ou à l’interface comptable ;<br />

• Avoir des bonnes capacités d’organisation et<br />

de gestion de travail ;<br />

• Etre de nationalité nigérienne ;<br />

• Etre âgé de 30 ans au maximum ;<br />

• Etre disponible immédiatement.<br />

III. COMPOSITION ET LIEU DE DEPOT DES<br />

DOSSIERS DE CANDIDATURES<br />

Les dossiers de candidature comprenant : une<br />

lettre de motivation, un curriculum vitae<br />

détaillé, des copies légalisées des diplômes et<br />

des attestations de travail, et toute pièce<br />

pouvant justifier l’aptitude et l’expérience du<br />

candidat doivent être déposés au Cabinet<br />

COSEF sis à l’Immeuble UGAN Niamey, Rue<br />

du Kalley – Tel : 20 73 64 80<br />

Email : cosef@intnet.ne au plus tard le<br />

Vendredi 1 er mars 2013 à 12 heures.<br />

Etude de Maître MADOUGOU BOUBACAR Notaire à la Résidence de Niamey<br />

BP : 10 330­ Tél : 20 73 93 53­ NIF/ 3696<br />

AVIS DE PERTE<br />

Monsieur ISSOUFOU ISSA, Comptable, demeurant à Niamey; de nationalité nigérienne, porte à la<br />

connaissance du public de la perte des Actes de Cession au nom de Monsieur SOUMANA ABDOUL NASSER<br />

se rapportant à des parcelles suivantes<br />

­ Lotissement Tchangarey, parcelles C, D, E de même ilôt 10 063<br />

­ Lotissement Francophonie, parcelle H, d'une superficie de Six cents (600) mètres carrés<br />

Prière à toute personne qui les aurait retrouvés de les déposer à l'Etude du Notaire soussigné.<br />

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme annuel de formation, le<br />

CNPG organise pour le mois de mars 2013 les actions de formation sur les<br />

thèmes suivants :<br />

PRINCIPES ET OUTILS D’UN MANAGEMENT PERFORMANT DANS<br />

LES INSTITUTIONS A CARACTERE PUBLIC<br />

Du 11 au 15 Mars 2013 au CNPG­Niamey<br />

MISSIONS ET ROLES DES DELEGUES DU PERSONNEL ET SYNDICAUX SUR<br />

LE NOUVEAU CODE DU TRAVAIL AU NIGER<br />

Du 11 au 22 Mars 2013 à Cotonou (Bénin)<br />

PERFERCTIONNEMENT A LA COMPTABILITE MATIERE<br />

Du 11 au 22 Mars 2013 à Cotonou (Bénin)<br />

GESTION COMMERCIALE ‘’ONE TO ONE’’<br />

Du 11 au 22 Mars 2013 à Cotonou (Bénin)<br />

Pour toute information complémentaire veuillez nous contacter au CNPG<br />

TEL 96.54.47.20 ­ 93.81.77.73 / Email : cnpg07@yahoo.fr<br />

Page 6<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

Avis d'Appel d'Offres ouvert<br />

pour les travaux de réhabilitation de 4 forages équipés de PMH à Dosso<br />

1. Contexte et Justification<br />

Plan Niger est une Organisation Internationale de<br />

Développement Communautaire Centré sur l’enfant et sans<br />

appartenance religieuse, politique ou gouvernementale.<br />

Sa vision est : . Installée au Niger depuis 1998,<br />

l’ONG Plan intervient dans les Régions de Dosso et<br />

Tillabéry. Elle œuvre dans les domaines de la santé, de<br />

l’éducation, de l’eau potable, l’hygiène, l’assainissement,<br />

de la micro finance, de la prévention et la gestion des<br />

crises et catastrophes et de l’établissement de relations<br />

avec les communautés au sein desquelles elle travaille.<br />

Suite aux inondations survenues durant les mois de juillet<br />

et août 2012, dans la Région de Dosso, Plan a contribué à<br />

l’évaluation de la situation en matière d’accès à l’eau<br />

potable et des bonnes pratiques d’hygiène et<br />

d’assainissement. Les Départements les plus affectés de<br />

la Région sont ceux de Dosso et de Gaya où la Commune<br />

de Tanda reste la plus touchée.<br />

Avec l’appui de l’UNICEF, l’ONG Plan Niger contribuera à<br />

apporter une réponse aux conséquences de ces<br />

inondations pour améliorer l’accès à l’eau potable et<br />

renforcer les capacités des communautés les plus affectées<br />

aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement.<br />

Ainsi, Plan Niger envisage entre autres, la réhabilitation de<br />

quatre (4) forages équipés de pompe à motricité humaine<br />

type ‘’VERGNET’’ dans quatre (4) villages suivants : Kargui<br />

Bangou, Tombo Tessa, TassiBatangara et Maidahini.<br />

Les travaux consistent à nettoyer les quatre (4) forages et<br />

à remplacer des pièces défectueuses des pompes.<br />

Les détails des travaux sont mentionnés dans le cadre du<br />

devis estimatif à retirer gratuitement, auprès du secrétariat<br />

de Plan Niger Rue de Béli Plateau Niamey<br />

Tel : 20 7244 44/45.<br />

2. Délai des travaux<br />

Le délai des travaux est fixé à un (1) mois à compter de la<br />

date de signature du contrat de prestations.<br />

3. Participation à l’appel d’offres<br />

Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations<br />

supplémentaires auprès de l’Administration de Plan Niger<br />

Niamey ou de Plan Niger Dosso Route de Gaya<br />

Tel : 20 650 099<br />

La participation à la concurrence est ouverte à toutes les<br />

entreprises ou tous les groupements d’entreprises en règle<br />

vis-à-vis de l’Administration Nigérienne, pour autant qu’elles<br />

ne soient pas sous le coup d’interdiction ou de suspension.<br />

4. Les pièces constitutives du dossier de soumission<br />

sont les suivantes :<br />

1. La Lettre de soumission précisant les prix en toutes taxes<br />

comprises avec validité de 90 jours, dûment signée ;<br />

2. Le cadre du bordereau des prix unitaires dûment rempli<br />

et signé avec les prix en toutes taxes comprises ;<br />

3. Le Cadre du devis estimatif dûment rempli et signé avec<br />

les prix en toutes taxes comprises ;<br />

4. L’Agrément du Ministère chargé de l’Hydraulique, option<br />

Mini-AEP ou Forages ;<br />

5. L’Attestation de situation fiscale (ASF) relative au présent<br />

l’Appel d’Offres ;<br />

6. L’Adresse permettant de localiser les bureaux de<br />

l’entreprise ;<br />

7. Les photocopies légalisées des attestations de bonne fin<br />

des travaux pour ces trois dernières années (2012 ; 2011<br />

et 2010) ;<br />

8. Liste du matériel à affecter dans le cadre des présents<br />

travaux ;<br />

9. Les CV du personnel à affecter dans le cadre des<br />

présents travaux ;<br />

5. Présentation de la soumission<br />

Toutes les pièces ci-dessus citées (1 à 9) doivent être dans<br />

une même enveloppe. Ladite enveloppe ne doit comporter<br />

aucun signe permettant d’identifier le soumissionnaire.<br />

Il sera mentionné sur cette enveloppe ce qui suit :<br />

‘‘Plan Niger Rue de Béli Plateau Niamey Tel : 20 7244<br />

44/45.’’ et‘’Travaux de réhabilitation de 4 forages<br />

équipés de PMH dans le Département de Dosso’’<br />

Retrait du devis estimatif, dépôt de la soumission et<br />

ouverture des plis :<br />

Le devis peut être retiré à partir du 20 février 2013 à partir<br />

de 10 heures.<br />

Le dépôt des offres est prévu pour le 12 mars 2013 à partir<br />

de 10 heures et l’ouverture des offres se fera le même jour<br />

à partir de 10 heures 30 mn.<br />

Le Représentant Résident<br />

de Plan Niger<br />

Rheal Drisdelle<br />

Page 7<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

COMMUNIQUE DE PRESSE<br />

ADJUDICATION DE BONS DU<br />

TRESOR DU MALI<br />

La Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) informe le public qu'elle a procédé, le lundi 18 février 2013, à la demande<br />

de la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Mali, à la première adjudication de bons du Trésor en compte courant<br />

de l'année 2013, émis sur le marché des titres publics de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), pour un montant<br />

de 21,0 milliards de FCFA, Cette adjudication qui est la vingt septième opération du genre réalisée par la Direction Nationale du Trésor et<br />

de la Comptabilité Publique du Mali, s'inscrit dans le cadre de l'animation du marché régional des titres publics lequel offre aux États<br />

membres de l'UEMOA une source alternative pour la couverture de leurs besoins de trésorerie.<br />

L'Appel d'Offres, lancé le 11 février 2013 selon un système d'enchères à taux multiples, a enregistré la participation de 22 investisseurs<br />

qui ont soumissionné pour un montant global de 38,5 milliards de FCFA, soit un taux de souscription de 183%,<br />

Les soumissions retenues ont porté sur 25,0 milliards de FCFA, soit un taux d'absorption du montant mis en adjudication de 119%.<br />

Le taux d'intérêt marginal est ressorti à 5,2499% et le taux moyen pondéré à 4,9930%. Ces résultats qui consacrent la réussite totale de<br />

l'opération, reflètent la confiance en la qualité de la signature de l'émetteur qu'est le Trésor du Mali et le dynamisme des intervenants du<br />

marché.<br />

Fait à Bamako, le 18 février 2013<br />

La Direction Nationale de la BCEAO pour le Mali<br />

PROCES-VERBAL D'ADJUDICATION DE BONS DU TRESOR<br />

Nature des titres :<br />

Bons du TRESOR<br />

Numéro d’identification: D 60027146 Emetteur : MALI<br />

Dénomination D 60027146 BTA TRESML TXMLT AOÛT 2013<br />

Adjudication n°: 01/2013 du 18 février 2013<br />

Date de valeur : 19 février 2013 Date d’échéance: 19 août 2013<br />

Durée :<br />

182 jours<br />

Valeur nominale unitaire:<br />

1 million de FCFA<br />

Montant mis en adjudication:<br />

21 000 millions de FCFA<br />

Nombre de participants: 22 Nombre de soumissions : 40<br />

Montant global des soumissions: 38 506 millions de FCFA<br />

Soumissions retenues:<br />

25 000 millions de FCFA<br />

Soumissions rejettées:<br />

13 506 millions de FCFA<br />

Taux de couverture du montant mis<br />

en adjudication par les soumissions 183% Taux de couverture du montant mis en adjudication<br />

par les soumissions retenues 119%<br />

Taux d’intérêt marginal : 5,2499% Taux d’intérêt moyen pondéré : 4,9930%<br />

RESULTAT GLOBAL<br />

LIEU DE SOUMISSION MONTANT PROPOSÉ MONTANT RETENU<br />

BENIN 6 006 2 000<br />

BURKINA 7 000 6 000<br />

COTE D’IVOIRE 1 000 1 000<br />

GUINEE BISSAU 1 000 1 000<br />

MALI 18 500 12 000<br />

NIGER 2 000 2 000<br />

SÉNÉGAL 0 0<br />

TOGO 3 000 1 000<br />

AUTRES 0 0<br />

TOTAL 38 506 25 000<br />

Page 8<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Suite aux événements survenus<br />

la semaine dernière à Gaya, et<br />

qui se sont soldés par la mort<br />

d’un lycéen, la blessure de 19 éléments<br />

des Forces de Défense et de<br />

Sécurité, ainsi que celle de deux<br />

conducteurs de taxis-motos (kaboukabou),<br />

le ministre de la Justice,<br />

Garde des Sceaux, Porte-parole du<br />

gouvernement, M. Marou Amadou, a<br />

animé hier matin un point de presse à<br />

son cabinet.<br />

Au cours de ce point de presse, le<br />

Porte-parole du gouvernement a<br />

donné des explications précises sur le<br />

déroulement des faits et a annoncé les<br />

mesures prises par le gouvernement,<br />

dont l’ouverture d’une enquête. Exposant<br />

sur l’origine des troubles qui ont<br />

engendré mort d’homme, le ministre de la<br />

Justice, Garde des Sceaux, Porte-parole du<br />

gouvernement a indiqué que le 13 février dernier,<br />

les conducteurs de taxis- motos ou<br />

kabou-kabou, avaient été sommés de se régulariser.<br />

‘’Je me dois de rappeler que ce<br />

n’est pas une activité encore légale au Niger.<br />

C’est une tradition importée des pays voisins,<br />

et qu’on retrouve de plus en plus dans certaines<br />

villes de notre pays. Malheureusement,<br />

cette activité déjà illégale, se trouve doublement<br />

illégale parce que les véhicules qui sont<br />

mis en circulation, ne sont ni dédouanés, ni<br />

assurés. Et les conducteurs n’ont pas de permis<br />

et ne portent pas de casques de protection.<br />

Vous pouvez imaginer qu’ils exposent à<br />

la fois leur personne et celle d’autrui ; puisque,<br />

comme vous le savez, si des accidents arrivent<br />

avec ce type de véhicules, les victimes<br />

n’ont droit à aucune réparation, et elles encourent<br />

des peines graves’’, a ajouté M.<br />

Marou Amadou. Le ministre a indiqué que le<br />

plus grave, c’est le défi fait à l’Etat de droit. Il<br />

a ajouté qu’aucun citoyen n’a le droit de ne<br />

pas respecter en la matière la réglementation<br />

en vigueur. Selon le ministre, pour satisfaire à<br />

la question du dédouanement, les services<br />

des douanes ont entrepris, dans les limites<br />

des règles, de négocier avec le syndicat des<br />

kabou-kabou. ‘’Ils étaient pour ainsi dire arrivés<br />

à un protocole d’accord. Et c’est ainsi que<br />

le président du syndicat des kabou-kabou<br />

avait voulu faire le compte rendu aux membres.<br />

Mais une dissidence s’est créée, une<br />

dissidence animée essentiellement par des<br />

individus qui ont été expulsés de Lagos pour<br />

les mêmes raisons; parce que dans ce pays<br />

frère et voisin, on a estimé que ces gens ne<br />

sont pas forcément étrangers à une certaine<br />

criminalité dont étaient victimes les personnes<br />

qu’ils aient pu transporter dans ce pays frère.<br />

Expulsés au Niger, ils ont repris la même activité,<br />

mais en refusant de se mettre en règle.<br />

Cette dissidence a organisé une véritable rébellion<br />

contre l’Etat à Gaya. Armés de machettes,<br />

de pierres, de flèches et de bidons<br />

d’essence, ils s’en sont pris aux principaux<br />

symboles de l’Etat, notamment le Commissariat<br />

de Police de Gaya, et le Tribunal de<br />

Grande Instance qui se trouvent dans la<br />

même zone. Ils ont forcé l’Etat à libérer une<br />

personne qui était interpellée. Les forces que<br />

nous avons étaient insuffisantes pour les<br />

contenir. Ils ont aussi posé des barricades<br />

dans cette ville pour imposer leurs lois et leur<br />

volonté’’, a dit le ministre. A bout de moyens<br />

ordinaires de maintien de l’ordre, a ajouté M.<br />

Marou Amadou, les policiers ont fait des tirs<br />

en l’air pour se dégager. Malgré tout, 19 éléments<br />

des Forces de Défense et de Sécurité<br />

ont été blessés (15 policiers, 2 gendarmes et<br />

Nation<br />

Point de presse du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Porte-parole du gouvernement sur la situation qui s’est produite à Gaya<br />

Une enquête est ouverte pour situer les responsabilités<br />

Le ministre d’Etat, ministre des<br />

Mines et du Développement Industriel,<br />

M. Omar Hamidou<br />

Tchiana, a présidé, hier matin au Palais<br />

des Congrès de Niamey, la cérémonie<br />

d’ouverture de la journée d’échange<br />

d’expériences organisée par le Réseau<br />

des Organisations pour la Transparence<br />

et l’Analyse Budgétaire (ROTAB),<br />

en collaboration avec la coalition mondiale<br />

‘’Publiez ce que vous payez’’.<br />

Dans le discours qu’il a prononcé, le ministre<br />

d’Etat, ministre des Mines et du<br />

Développement Industriel, M. Omar<br />

Hamidou Tchiana, a souligné que les industries<br />

extractives, au vu de l'importance<br />

et de la qualité du sous-sol<br />

africain en ressources minières, doivent<br />

générer des revenus suffisants pour les<br />

pays africains, afin d'être un levier indéniable<br />

pour leur développement économique<br />

et social. En effet, il a noté que<br />

l'exploitation et la gestion des ressources<br />

naturelles font intervenir plusieurs<br />

acteurs, notamment les pouvoirs<br />

publics, le secteur privé et la société ci-<br />

Le ministre Marou Amadou<br />

Journée d’échange d’expérience sur le secteur extractif<br />

vile, et chacun de<br />

ces acteurs joue un<br />

rôle spécifique. ‘’Autant<br />

les industries<br />

extractives doivent<br />

procurer des ressources<br />

aux pays<br />

consommateurs et<br />

aux sociétés privées,<br />

autant elles<br />

doivent contribuer<br />

au développement<br />

des pays producteurs<br />

et à l'amélioration<br />

des conditions<br />

de vie de leurs populations’’,<br />

a-t-il<br />

ajouté.<br />

Selon lui, cette journée permettra aux<br />

participants d’examiner le contenu de la<br />

vision minière africaine, ainsi que les directives<br />

de la CEDEAO sur l’harmonisation<br />

de la politique minière, et aussi<br />

d’échanger sur l’avenir du processus de<br />

l’Initiative pour la Transparence dans<br />

les Industries Extractives (ITIE) et le<br />

Ado Youssouf/ONEP<br />

l<br />

rôle de l’organisation de la société civile<br />

dans la lutte pour la transparence dans<br />

l’exploitation des ressources naturelles.<br />

Par ailleurs, le ministre d’Etat, ministre<br />

des Mines et du Développement Industriel<br />

a réaffirmé la disponibilité du gouvernement<br />

de notre pays à collaborer et<br />

à dialoguer avec les autres acteurs, en<br />

vue d’instaurer un partenariat équilibré,<br />

2 gardes nationaux). Le ministre a annoncé<br />

aussi la mort d’un lycéen du nom de Mahamadou<br />

Zéno, qui a été atteint par une balle.<br />

‘’Sur ce cas, l’enquête est déjà ouverte. Au<br />

nom du Président de la République, et du<br />

gouvernement, je présente à la famille éplorée<br />

les condoléances du pays’’, a souligné le<br />

ministre. Il a ajouté que le renfort qui a pu repousser<br />

cette rébellion restera un moment à<br />

Gaya. L’Etat a en outre décidé de procéder à<br />

la régularisation de tous ces véhicules. ‘’Pas<br />

seulement les motos, mais y compris les voitures<br />

et sur l’ensemble du territoire national.<br />

On trouve ce type de véhicules irréguliers,<br />

motos comme voitures, même à Niamey. Et<br />

cette irrégularité, caractéristique d’un Etat de<br />

non droit, se retrouve dans toutes les villes et<br />

dans toutes les campagnes de ce pays. A ce<br />

effet, le gouvernement a instruit le ministre<br />

des Finances, chargé des douanes et des assurances,<br />

le ministre des Transports, chargé<br />

de la réglementation, le ministre de l’Intérieur<br />

chargé de la Police, et le ministre de la Défense<br />

Nationale, chargé de la Gendarmerie,<br />

pour prendre toutes les mesures qu’impose la<br />

situation’’, a dit le ministre de la Justice, Garde<br />

des Sceaux, Porte-parole du gouvernement.<br />

Il a annoncé qu’au regard de l’enquête qui est<br />

ouverte, les policiers en poste à Gaya seront<br />

relevés.<br />

Oumarou Moussa<br />

Examen de la vision minière africaine et des directives de la CEDEAO sur l’harmonisation de la politique minière<br />

Mme Hama Amadou Hari, représentante de la<br />

Première dame Dr Malika Issoufou, marraine du<br />

SAHOT, a procédé, hier, en marge du lancement<br />

de la première édition du SAHOT, à la pose de<br />

la première pierre du nouveau marché de Tahoua.<br />

Ce marché, qui sera construit juste à côté<br />

de la place Tassoungoum (ancien auto-gare de<br />

Tahoua), vise à améliorer les recettes de la ville<br />

et à décongestionner les principaux centres économiques<br />

de la ville de Tahoua. C’est le fruit<br />

d’une convergence d’idées de la Banque Sahélo-saharienne<br />

pour l’Investissement et le<br />

Commerce (BSIC) et des autorités administratives<br />

de la ville.<br />

Au cours de cette cérémonie, le ministre du<br />

Commerce et de la Promotion du Secteur Privé,<br />

M. Saley Saidou, a rappelé les événements qui<br />

ont conduit à l’aboutissement de ce partenariat<br />

fructueux entre la BSIC et la ville de Tahoua. ‘’Il<br />

y a environ un peu plus de deux ans, c'est-à-dire<br />

le 11 février 2011 aux environs de 19 heures,<br />

La table de séance lors de la rencontre<br />

Cérémonie de pose de la première pierre du nouveau marché de Tahoua<br />

dans le cadre d’une gestion transparente<br />

des ressources naturelles qui<br />

tienne compte des impératifs de développement<br />

et des intérêts du Niger. Il a<br />

affirmé que l'adhésion de notre pays, en<br />

2005, à l'Initiative pour la Transparence<br />

dans les Industries Extractives (ITIE),<br />

contribuera à créer les conditions d'une<br />

bonne gestion des ressources minières<br />

et pétrolières. En 2007, a-t-il rappelé,<br />

le Niger avait été admis comme pays<br />

candidat, et en mars 2011, il a été déclaré<br />

pays conforme ITIE.<br />

Pour sa part, le coordonnateur du<br />

ROTAB, M. Ali Idrissa, a relevé que<br />

cette journée d’échanges est l’occasion<br />

de partager un certain nombre d’informations<br />

sur le secteur extractif et de<br />

discuter des perspectives qui s’offrent<br />

aux pays africains producteurs de ressources<br />

minières et pétrolières, dont le<br />

Niger fait partie.<br />

Laouali Souleymane<br />

Une infrastructure commerciale moderne pour la ville de Tahoua<br />

Lors de la pose de la première pierre<br />

une partie du grand marché de la ville de Tahoua<br />

a été victime d’un incendie qui a occasionné,<br />

selon l’enquête de la police, un bilan lourd : plus<br />

de 75 opérateurs économiques victimes, 76 boutiques<br />

calcinées, environ 420 millions de FCFA<br />

de produits calcinés. La construction de ce marché,<br />

au-delà de la valeur ajoutée marchande<br />

qu’elle va apporter à la ville, sera aussi une aire<br />

sécurisée contre ce danger. Aussi, c’est pour<br />

éloigner ce triste événement que la ville et la<br />

BSIC ont initié ce projet de construction de marché<br />

moderne’’, a précisé le ministre en charge<br />

du Commerce.<br />

Pour sa part, le DG de la BSIC, M. Annour Hassan<br />

Mahamat, a indiqué que son institution est<br />

une initiative des leaders et Chefs d’Etat de<br />

notre région sahélo- saharienne, et qui a été<br />

créée en 1999 pour permettre d’accompagner<br />

l’intégration dans notre sous région. Il a ajouté<br />

qu’il est de tradition aujourd’hui, dans les grands<br />

regroupements sous régionaux au niveau mondial,<br />

de mobiliser les meilleurs<br />

moyens afin d’assurer une<br />

bonne intégration des meilleurs<br />

échanges, et c’est cela<br />

la mission de la BSIC. ‘’Au<br />

Niger, notre institution s’est<br />

installée depuis janvier 2004.<br />

Elle est entrain de se développer<br />

au niveau des régions,<br />

avec 7 agences à Niamey.<br />

Nous voulons axer notre démarche<br />

sur le développement<br />

local, c’est dans ce cadre que<br />

nous avons accompagné la<br />

ville de Niamey en matière<br />

d’assainissement, et aujourd’hui<br />

la ville de Tahoua, en<br />

construisant ce marché’’, a déclaré le DG de la<br />

BSIC. Le Président du Conseil de ville de Tahoua,<br />

M. Abdra Ouhou Dodo, a exprimé toute<br />

sa gratitude et sa reconnaissance à cette institution<br />

financière qui a bien voulu doter la ville<br />

d’une infrastructure économique moderne.<br />

Aissa Abdoulaye Alfary<br />

Envoyée spéciale<br />

Page 9<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong><br />

l DR<br />

Ibro Youka/ONEP<br />

l


Annonces<br />

APPEL A CANDIDATURE<br />

POUR LE RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT INDIVIDUEL, EXPERT EN INDUSTRIE SIDERURGIQUE<br />

CONTEXTE<br />

Dans le cadre de ses activités, la BOAD recherche un<br />

expert en industrie sidérurgique pour accompagner<br />

ses équipes dans l’analyse et l’appréciation de données<br />

techniques et financières dans les études disponibles.<br />

L’Expert devra être conseil de la BOAD et accompagné la<br />

Banque dans le cadre de la mise en place d’une stratégie<br />

de financement du secteur sidérurgique.<br />

A. ATTRIBUTIONS DU CONSULTANT<br />

A1. Mission principale<br />

Sous la supervision du Directeur des Financements<br />

Innovants et Structurés (DFIS) et sous l’autorité du Chef<br />

de la Division des Financement Structurés (DFS), le<br />

Consultant Ingénieur Industriel expert en industrie<br />

sidérurgique est notamment chargé, au sein d’une<br />

équipe de projet, d’apprécier la nature et les coûts de<br />

toutes les composantes du projet, de cerner les<br />

conditions pouvant permettre sa réussite et de fournir<br />

tout élément pertinent permettant à la Banque de<br />

décider de son financement.<br />

Par une analyse critique, le consultant devra mettre en<br />

exergue les points forts et les points d’amélioration<br />

relatifs aux projets à financer et analysera l’opportunité<br />

de réaliser les investissements visualisés d’un point de<br />

vue qualitatif et quantitatif.<br />

Il appréciera aussi la pertinence des hypothèses soustendant<br />

les prévisions financières.<br />

A l’issue de la mission, il établira un rapport de mission<br />

couvrant les termes de référence ci-dessous, avec les<br />

conclusions et des recommandations pertinentes<br />

prenant en compte les objectifs visés.<br />

A2. Tâches spécifiques<br />

Dans le cadre de la mission principale ci-dessus définie,<br />

le consultant devra pour chaque projet soumis au<br />

financement de la Banque :<br />

­ analyser la conception générale du projet (existence de<br />

matières premières, débouchés, approvisionnement,<br />

commercialisation, maintenance des infrastructures,<br />

etc.) ;<br />

­effectuer une appréciation technique des investissements<br />

à réaliser dans le cadre du projet ;<br />

­ analyser la pertinence des coûts estimés des<br />

investissements au regard de la nature et de la taille du<br />

projet ;<br />

­ effectuer une appréciation technique des hypothèses<br />

sous-tendant les prévisions financières ;<br />

­ participer aux missions d’évaluation ;<br />

­ rédiger toutes les parties techniques du rapport<br />

d’évaluation (justification, description technique,<br />

organisation et gestion) ;<br />

­effectuer toute autre tâche à lui confiée par la Banque<br />

dans le cadre de la présente mission et ayant un lien avec<br />

son domaine de compétence.<br />

La description complète des tâches du consultant figure<br />

dans les Termes de référence de la mission (TDR).<br />

Ces TDR peuvent être obtenus, sur demande, à l’adresse<br />

électronique ci-dessous : mmoukaila@boad.org<br />

B. PROFIL DU CONSULTANT<br />

Le postulant à la présente consultation, personne<br />

physique ressortissant d’un pays membre de l’Union<br />

Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA),<br />

devra correspondre au profil ci-après :<br />

-Formation de base : Diplôme d’Ingénieur Industriel ou<br />

équivalent (Bac + 5 ans) ;<br />

-Expérience professionnelle : au minimum 10 ans dont<br />

07 ans dans le domaine de l’évaluation et du suivi de<br />

l’exécution des projets industriels sidérurgiques ;<br />

-Maîtrise de l’outil informatique, notamment Word et<br />

Excel ;<br />

-Capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire et<br />

bonne aptitude à établir des relations humaines<br />

harmonieuses ;<br />

-Bonne organisation et disponibilité totale.<br />

C. DELAI DE DEPOT DES CANDIDATURES<br />

Le dossier de candidature devra contenir :<br />

- une copie des diplômes;<br />

- un curriculum vitae (CV) détaillé, mettant en évidence<br />

entre autres, les expériences similaires passées.<br />

Les candidatures doivent être déposées à l’adresse<br />

ci-dessous au plus tard le 08 mars 2013 à 17 heures<br />

sous pli fermé.<br />

Monsieur le Directeur de la DFIS<br />

BOAD<br />

68, Avenue de la Libération / BP. : 1172<br />

LOME (Togo)<br />

Tel: (228) 22 21 42 44 / 22 21 59 06<br />

Fax: (228) 22 21 52 67 / 22 21 72 69<br />

Email: otembely@boad.org avec copie à:<br />

cdabire@boad.org et mmoukaila@boad.org<br />

Site web: www.boad.org<br />

Les candidatures peuvent être également envoyées par<br />

courrier électronique aux adresses indiquées ci-dessus.<br />

Page 10<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

Marchés Publics<br />

REPUBLIQUE DU NIGER<br />

Ministère de l’Agriculture<br />

Centrale d’Approvisionnement en<br />

Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA)<br />

Avis d’Appel d’Offres (National )<br />

N° 001/2013/MAG/CAIMA<br />

Relatif à la FOURNITURE DE ONZE (11) VEHICULES<br />

1. Le présent Avis d’Appel d’Offres national fait suite à l’Avis Général de passation des<br />

marchés publics de la CAIMA.<br />

2. La CAIMA invite les candidats remplissant les conditions requises à présenter une<br />

offre sous pli acheté pour la FOURNITURE DE ONZE (11) VEHICULES conformément<br />

aux détails ci-après :<br />

(voir détails dans instructions aux soumissionnaires) pour autant qu’elles ne soient<br />

pas sous le coup d’interdiction ou de suspension.<br />

4. Les candidats intéressés peuvent obtenir un complément d’information et<br />

consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres auprès de la Direction de<br />

l’Administration et des Finances (DAF) de 8h00 à 17h30.<br />

5. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acheter un jeu complet<br />

du Dossier d’Appel d’Offres, auprès de la direction de l’Administration et des Finances<br />

et moyennant paiement d’un montant non remboursable de 300.000 FCFA.<br />

6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sont<br />

à la charge de l’acheteur et la personne responsable du marché ne peut être<br />

responsable de la non réception du dossier par le candidat.<br />

7.Les offres présentées en un (1) original et quatre (4) copies, conformément aux<br />

dispositions des Données Particulières de l’Appel d’Offres (DPAO) et accompagnées<br />

d’une garantie de soumission de 2% du montant de l’offre devront parvenir ou être<br />

remises à la Direction de l’Administration et des Finances le 25 mars 2013<br />

à 9 heures 00.<br />

8. L’ouverture des plis aura lieu le 25 mars 2013 à 9 heures 30 dans la salle de<br />

Réunion de la CAIMA en présence des représentants des soumissionnaires qui<br />

souhaitent y assister. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Toutefois,<br />

les soumissionnaires ont la possibilité de déposer, séance tenante, leurs soumissions.<br />

9. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de cent vingt<br />

(120) jours, à compter de la date de remise des offres.<br />

Les candidats peuvent soumissionner pour un ou l’ensemble des lots.<br />

3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou<br />

morales ou groupements desdites personnes en règle vis-à-vis de l’Administration<br />

Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donner aucune suite<br />

à tout ou partie du présent Appel d’Offres.<br />

ABDOU SIDI<br />

Marchés Publics<br />

REPUBLIQUE DU NIGER<br />

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES<br />

AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET N°002/2013/MEN/A/PLN<br />

RECRUTEMENT D’UN BUREAU D’ETUDES POUR L’INSTALLATION, LA MISE EN PLACE DU RESEAU INTRANET DU MEN/A/PLN<br />

1. Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme<br />

Décennal de Développement de l’Education (PDDE), le<br />

Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et<br />

de la Promotion des Langues Nationales (MEN/A/PLN) a<br />

revu son système d’information afin de le rendre beaucoup<br />

plus performant et plus apte à répondre aux besoins des<br />

utilisateurs dans un monde en pleine mutation due à<br />

l’évolution technologique. En effet, l’amélioration de la<br />

communication à l’intérieur du ministère et vers l’extérieur<br />

passe par la mise en place de moyens de communication<br />

de base.<br />

C’est pour répondre à ce besoin de communication que le<br />

Ministère a élaboré un Schéma Directeur de systèmes<br />

d’Information et de Télécommunications (SDIT) depuis<br />

2005 avec l’appui du projet PADEN.<br />

2. Suite à l’élaboration du SDIT, une étude sur ‘’la mise en<br />

place du Réseau Intranet et la réécriture des bases de<br />

données existantes et la conception des nouvelles bases<br />

du MEN/A/PLN’’ a été réalisée et un cahier des charges<br />

pour la mise en œuvre a été élaboré. Aussi, pour prendre<br />

en charge ce projet, une Direction de l’Informatique, de la<br />

Promotion des TIC, des Archives, de la Documentation et<br />

des Relations Publiques (DIPTIC/A/D/RP) a été créée<br />

ayant pour mission la mise en œuvre de la politique des<br />

systèmes d’information et des technologies de<br />

l’information et de la communication du MEN/A/PLN. Elle<br />

est chargée d’accompagner le changement au sein du<br />

ministère, en fournissant d’une part aux services une aide<br />

méthodologique et technique, et d’autre part en les dotant<br />

d’outils modernes de gestion de l’information et de la<br />

communication.<br />

3. Dans le cadre de son programme d’activité 2013, le<br />

Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et<br />

de la Promotion des Langues Nationales se propose de<br />

recruter un bureau d’études qui sera chargé de la mise en<br />

place du réseau intranet en vue de rendre effectif le SDIT.<br />

4. L’objectif général poursuivi est la mise en place du<br />

réseau Intranet du MEN/A/PLN à partir du cahier des<br />

charges fourni par l’étude sur ’’la mise en place du Réseau<br />

Intranet et la réécriture des bases de données existantes<br />

et la conception des nouvelles bases du MEN/A/PLN’’ et<br />

la mise en place d’une messagerie électronique reliant les<br />

structures centrales et déconcentrées du ministère.<br />

5. Le mandat du Bureau d’études est de mettre en place<br />

le réseau intranet du MEN/A/PLN selon les prescriptions<br />

contenues dans le cahier des charges issu de l’étude sur<br />

la mise en place d’un réseau de Télécommunication et de<br />

la messagerie électronique,<br />

Le cabinet sélectionné aura pour mission de procéder à :<br />

(i) L’installation et l’interconnexion des structures centrales<br />

et déconcentrées du MEN/A/PLN par le câblage et<br />

l’installation du matériel;<br />

(ii) La mise en place du site intranet sécurisé du Ministère<br />

avec toutes les fonctionnalités de messagerie, d’outils<br />

collaboratifs accessibles à tous les services centraux et<br />

régionaux ainsi que les informations publiques disponibles<br />

sur le site Internet public.<br />

6. Pour être admis à concourir le candidat (y compris tous<br />

les membres d’un groupement de cabinets et tous les<br />

sous-traitants) doit être un Bureau d’études international<br />

ou national avec au moins cinq (5) années d’expériences<br />

dans le domaine de mise en place d’un réseau Intranet et<br />

disposant des compétences suivantes :<br />

- un ingénieur système réseaux avec une expérience d’au<br />

moins dix (10) ans ;<br />

- un ingénieur en bases de données avec une expérience<br />

d’au moins cinq (5) ans ;<br />

- avoir exécuté au moins deux (2) marchés similaires<br />

(attestation de bonne fin) ;<br />

- parfaite maîtrise du français ;<br />

- être immédiatement disponible.<br />

7. Tout candidat éligible intéressé par le présent avis, peut<br />

obtenir les renseignements complémentaires et acquérir<br />

gratuitement un jeu complet du dossier de candidature<br />

auprès de la Division Marchés Publics du Ministère de<br />

l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la<br />

Promotion des Langues Nationales, du lundi au jeudi de<br />

08 h 30 mn à 16 h 30 mn, et le vendredi de 08 h 30 mn<br />

à 12 h 30 mn.<br />

8. Les lettres de manifestation d’intérêt rédigées en<br />

français et accompagnées des documents indiqués au<br />

dossier de présélection doivent être déposées à la Division<br />

des Marchés Publics du Ministère de l’Education<br />

Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des<br />

Langues Nationales au plus tard le jeudi 28 mars 2013<br />

à 09 heures.<br />

9. L’ouverture des offres aura lieu le même jour à 10<br />

heures en présence des soumissionnaires qui le désirent.<br />

La Ministre de l’Education Nationale, de<br />

l’Alphabétisation et de la Promotion des<br />

Langues Nationales<br />

Mme ALI MARIAMA ELHADJI IBRAHIM<br />

Page 11<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

Marchés Publics<br />

MINISTERE DE L'HYDRAULIQUE ET DE L'ENVIRONNEMENT/ DIRECTION GENERALE DE L'HYDRAULIQUE<br />

Deuxième Sous Programme d'Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement en milieu rural dans les régions de Dosso et Tillabéri<br />

Avis d'Appel d'Offres National N°02/2013/MHE/DGH/DRFM/PAEPA II<br />

Relatif à la fourniture de matériel roulant<br />

1.La République du Niger a reçu un Prêt et un Don de la Banque Africaine de<br />

Développement pour financer le Deuxième Sous Programme<br />

d'Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement en milieu rural dans les<br />

régions de Dosso et Tillabéri et envisage d'utiliser une partie des fonds pour<br />

couvrir les paiements prévus au titre du présent marché.<br />

2.Le présent Avis d'Appel d'Offres est lancé sous l'autorité du Ministre de<br />

l'Hydraulique et de l'Environnement et a pour objet la fourniture de matériel roulant<br />

au profit du Deuxième Sous Programme d'Approvisionnement en Eau<br />

Potable et Assainissement en milieu rural dans les régions de Dosso et<br />

Tillabéri.<br />

Les fournitures seront financées par la Banque Africaine de Développement et<br />

sont constituées en deux (2) lots distincts répartis comme suit :<br />

Lot 1 : Deux (2) véhicules 4x4 Station Wagon ;<br />

Lot 2 : Quatre (4) véhicules 4x4 Double Cabine.<br />

3.Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour un lot ou pour l'ensemble<br />

des deux lots. Dans le cas ou un soumissionnaire soumissionne pour les deux<br />

lots, il doit présenter, pour chaque lot, une offre séparée.<br />

4.La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques<br />

ou morales ou groupements desdites personnes en règle vis-à-vis de<br />

l'Administration (voir détails dans instructions aux soumissionnaires) pour autant<br />

qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction, de suspension, d'exclusion ou<br />

de liquidation des biens. .<br />

5.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires<br />

et consulter gratuitement le Dossier d'Appel d'Offres auprès de la Division<br />

Marchés Publics du Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement BP<br />

257 Niamey Niger /Tel : (227) 20 72 38 89 -Fax : (227)20724015.<br />

6.Le délai de livraison est de soixante (60) jours pour l'ensemble des fournitures.<br />

7.Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acquérir un jeu complet<br />

du Dossier d'Appel d'Offres, auprès du billeteur du Ministère de l'Hydraulique et<br />

de l'Environnement moyennant paiement d'une somme non remboursable de cent<br />

cinquante mille (150 000) F CFA.<br />

8.En cas d'envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents<br />

sont à la charge de l'acheteur et le maître d'ouvrage ne peut être responsable de<br />

la non réception à temps du dossier du candidat.<br />

9.Les offres présentées en un (1) original et trois (3) copies, conformément aux<br />

Instructions aux Soumissionnaires, et accompagnées d'une garantie de<br />

soumission d'un montant égal à 1 200 000 FCFA par lot, devront parvenir ou être<br />

remises à l'adresse ci-dessous :<br />

Madame la Directrice des Ressources Financières et du Matériel du<br />

Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement BP 257 Niamey Niger<br />

Tel : (227) 20 72 38 89- Fax : (227) 20 72 4015 au plus tard le 28 mars 2013<br />

à 9 heures.<br />

L'ouverture des plis aura lieu le même jour à partir de 10 heures dans la salle<br />

de réunion du Ministère de l'hydraulique et de l'Environnement en présence des<br />

représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister.<br />

Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.<br />

Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une période de<br />

cent vingt (120) jours à partir de la date d'ouverture des plis.<br />

Par décision motivée, l'Administration se réserve le droit de ne donner aucune<br />

suite à tout ou partie du présent Appel d'offres<br />

Marchés Publics<br />

MINISTERE DE L'HYDRAULIQUE ET DE L'ENVIRONNEMENT DIRECTION GENERALE DE L'HYDRAULIQUE<br />

Deuxième Sous Programme d'Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement en milieu rural dans les régions de Dosso et Tillabéri<br />

Avis d'Appel d'Offres National N°03/2013/MHE/DGH/DRFM/PAEPA II<br />

Relatif à la fourniture de matériel informatique et bureautique<br />

1.La République du Niger a reçu un Prêt et un Don de la Banque Africaine de<br />

Développement pour financer le Deuxième Sous Programme<br />

d'Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement en milieu rural dans les<br />

régions de Tillabéri et Dosso (PAEPA) et envisage d'utiliser une partie des fonds<br />

pour couvrir les paiements prévus au titre du marché relatif à l'acquisition de :<br />

MATERIEL INFORMATIQUE ET BUREAUTIQUE<br />

2. Le Ministre de l'Hydraulique et de l'Environnement invite par la présente<br />

consultation, les soumissionnaires intéressés à présenter leurs offres sous plis<br />

fermés, pour la fourniture de Matériel informatique et bureautique en deux (2) lots<br />

distincts comprenant :<br />

•LOT 1 : 25 ensembles complets ordinateurs de bureau, 5 ordinateurs<br />

portables, 1 disque dur externe, 1 scanner, et 2 mallettes à outils de<br />

maintenance PC.<br />

•LOT 2 : 2 photocopieurs, 1 vidéo projecteur et 1 appareil photo numérique.<br />

3.Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour un lot ou pour l'ensemble<br />

des deux lots. Dans le cas ou un soumissionnaire soumissionne pour les deux<br />

lots, il doit présenter, pour chaque lot, une offre séparée.<br />

4.La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques<br />

ou morales ou groupements desdites personnes en règle vis-à-vis de<br />

l'Administration (voir détails dans instructions aux soumissionnaires) pour autant<br />

qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction, de suspension, d'exclusion ou<br />

de liquidation des biens.<br />

5.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires et<br />

consulter gratuitement le Dossier d'Appel d'Offres auprès de la Division Marchés<br />

Publics du Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement BP 257 Niamey<br />

Niger Tel : (227) 20 72 38 89 - Fax : (227) 20724015.<br />

6.Le délai de livraison est de quarante cinq (45) jours pour l'ensemble des<br />

fournitures.<br />

7.Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acquérir un jeu complet<br />

du Dossier d'Appel d'Offres, auprès du billeteur du Ministère de l'Hydraulique et<br />

de l'Environnement moyennant paiement d'une somme non remboursable de cent<br />

mille (100 000) Francs CFA<br />

8.En cas d'envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents<br />

sont à la charge de l'acheteur et le maître d'ouvrage ne peut être responsable de<br />

la non réception à temps du dossier du candidat.<br />

9.Les offres présentées en un (1) original et trois (3) copies, conformément aux<br />

Instructions aux Soumissionnaires, et accompagnées d'une garantie de<br />

soumission d'un montant au moins égal à 920 000 FCFA pour le lot N°1 et<br />

200 000 FCFA pour le lot N° 2, devront parvenir ou être remises à l'adresse<br />

ci-dessous :<br />

Madame la Directrice des Ressources Financières et du Matériel du Ministère de<br />

l'Hydraulique et de l'Environnement BP 257 Niamey Niger Tel : (227) 20 72 38 89<br />

Fax : (227) 20 72 4015 au plus tard le 27 mars 2013 à 9 heures.<br />

L'ouverture des plis aura lieu le même jour à partir de 10 heures dans la salle de<br />

réunion du Ministère de l'hydraulique et de l'Environnement en présence des<br />

représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister.<br />

Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.<br />

10.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une période<br />

de quatre vingt dix (90) jours à partir de la date d'ouverture des plis.<br />

Par décision motivée, l'Administration se réserve le droit de ne donner aucune<br />

suite à tout ou partie du présent Appel d'offres.<br />

Page 12<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Invité<br />

M. Carlos Lopes, Secrétaire Exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique<br />

(CEA), Secrétaire général adjoint de l’ONU<br />

«... J’attends des autorités leur appui afin de poursuivre les réformes entamées...»<br />

Réalisée par Oumarou Moussa<br />

M. le Secrétaire Exécutif, vous êtes en<br />

visite au Niger pour échanger avec les<br />

autorités et les agences du Système<br />

des Nations Unies sur le programme de<br />

développement de l’Afrique.<br />

Qu’attendez-vous de ces différentes<br />

consultations ?<br />

Vous savez, j’ai commencé comme<br />

nouveau patron de la Commission<br />

Economique pour l’Afrique il y a de cela<br />

moins de cinq ans. Nous avons le plaisir<br />

d’avoir cinq bureaux en Afrique, dont un à<br />

Niamey qui s’occupe de l’Afrique<br />

occidentale. Cette visite me permet de<br />

prendre un peu les pools des activités<br />

menées par notre bureau, et plus<br />

important encore, de pouvoir m’entretenir<br />

avec les autorités du Niger sur le<br />

développement qui est en train de<br />

s’opérer au niveau de l’agenda du<br />

développement africain. Vous savez que<br />

Madame Zuma aussi assume ses<br />

fonctions depuis peu, donc ensemble<br />

avec le président de la Banque Africaine<br />

de Développement, nous avons entamé<br />

une série de réformes sur l’agenda<br />

africain, notamment pour mettre l’accent<br />

sur la mobilisation des ressources<br />

africaines pour le développement africain.<br />

Donc, j’ai pu voir chez le Président de la<br />

République, le Premier ministre, et chez<br />

un certain nombre de ministres, beaucoup<br />

d’intérêt pour cette nouvelle stratégie pour<br />

la mobilisation des ressources internes<br />

africaines. J’attends surtout, de la part des<br />

autorités, leur appui afin de pouvoir<br />

continuer sur la voie de ces réformes. Ces<br />

réformes ont beaucoup d’implications<br />

pratiques. Nous allons amener la<br />

Commission Economique pour l’Afrique à<br />

avoir beaucoup plus d’interventions dans<br />

le domaine de la statistique; parce que la<br />

statistique est fondamentale pour<br />

récupérer le contrôle des chiffres.<br />

Maintenant, la plupart des pays africains<br />

ont des statistiques très pauvres qui ne<br />

permettent pas de faire de la bonne<br />

planification. Alors que la planification est<br />

une autre priorité pour nous. Vous savez<br />

que le Niger a réintroduit la planification,<br />

et notamment a fait des études<br />

prospectives à l’horizon 2035. Et donc<br />

nous voulons vraiment renforcer la<br />

capacité des pays africains dans la<br />

planification. Et cela, nous ne pouvons<br />

pas le faire sans de bonnes statistiques.<br />

Et finalement, nous ne pouvons pas avoir<br />

de bonnes stratégies sans la bonne<br />

planification. Nous voulons vraiment<br />

augmenter le niveau d’ambition du<br />

continent ; et nous ne pouvons pas le faire<br />

sans appui politique. C’est pourquoi,<br />

mobiliser le gouvernement, et surtout le<br />

Président de la République, est très<br />

important pour qu’on puisse atteindre les<br />

objectifs de mobilisation des leaders<br />

africains.<br />

Le Secrétaire Exécutif du NEPAD, M.<br />

Ibrahim Assane Mayaki, disait il y a<br />

quelque temps que le rôle de<br />

coordonnateur stratégique de MCR<br />

Afrique (Mécanisme de Coordination<br />

Régional) que jouait la CEA était<br />

essentiel. Où en êtes- vous<br />

dans le cadre de cette<br />

coordination pour la mise en<br />

œuvre du NEPAD ?<br />

On travaille de manière étroite<br />

avec lui. Nous donnons l’appui<br />

nécessaire pour que l’agence de<br />

coordination du NEPAD, que<br />

dirige M. Mayaki, puisse faire son<br />

travail avec la compétence et la<br />

rigueur nécessaires. N’importe<br />

quel projet du NEPAD a la<br />

contribution technique de la<br />

CEA. Donc c’est vrai que nous<br />

avons développé des relations<br />

très étroites. On est amené à les<br />

renforcer davantage; parce<br />

qu’avec l’agenda que je viens de<br />

mentionner, il ya lieu de faire<br />

encore plus dans la coordination<br />

entre notre organisation et<br />

l’agence du NEPAD.<br />

Rio+20 a été un des plus grands<br />

rendez-vous de cette dernière<br />

décennie. Selon vous, qu’est-ce que<br />

les pays africains ont pu tirer de cette<br />

rencontre mondiale ?<br />

Vous savez, chaque région est partie avec<br />

une position, et c’était une négociation. Au<br />

contraire d’autres grandes réunions<br />

internationales, on a pu obtenir une<br />

déclaration. Ce qui n’est pas facile ces<br />

jours-ci, parce qu’il y a beaucoup de<br />

pression pour qu’on signe vraiment des<br />

tentatives d’accords plutôt que des<br />

accords plus spécifiques. On a défini les<br />

contours de l’agenda post-2015, donc<br />

quand on aura fini avec les objectifs du<br />

Millénaire. Et les pays africains ont des<br />

positions bien définies sur ce qui les<br />

intéresse en termes de nouveaux<br />

objectifs. Donc, Rio était la plate-forme<br />

pour pouvoir les présenter. Et les pays<br />

africains ont notamment beaucoup<br />

poussé à l’acceptation du concept de<br />

l’économie verte, qui était un concept<br />

proposé par le Programme des Nations<br />

Unies pour l’Environnement et qui a eu<br />

surtout le soutien du groupe africain.<br />

Donc, je pense que les pays africains sont<br />

bien positionnés comme des champions<br />

de certaines causes d’intégration entre<br />

l’économie, le social et l’environnement.<br />

M. le Secrétaire Exécutif, la réunion ad’<br />

hoc du Groupe des Experts (AEGM) sur<br />

la promotion de l’approche par chaînes<br />

de valeur dans le développement de<br />

l’agriculture en Afrique de l’Ouest s’est<br />

tenue au mois de mars dernier à<br />

Bamako. Au Niger, la politique en<br />

matière d’autosuffisance alimentaire<br />

est axée sur l’Initiative 3N. Que pensezvous<br />

de cette politique ?<br />

C’est une stratégie qui va tout à fait dans<br />

la même direction que ce que je disais tout<br />

à l’heure. Je parlais du niveau africain,<br />

mais le Niger est en train de faire un peu<br />

plus pour ce qui est de sa sécurité<br />

alimentaire. Et je pense que c’est tout à<br />

fait plausible que d’admettre non<br />

seulement que des Nigériens peuvent<br />

nourrir des Nigériens, mais que les<br />

M. Carlos Lopes<br />

Nigériens peuvent même exporter de la<br />

nourriture. Parce que, de plus en plus, on<br />

se rend compte que le manque de<br />

sécurité alimentaire d’Afrique est dû plus<br />

à des problèmes de politiques, qu’à des<br />

problèmes de climat. Même si le climat<br />

n’est pas clément, ce n’est pas le climat<br />

qui est le principal problème. C’est le fait<br />

qu’on n’a pas d’engrais approprié, qu’on<br />

n’a pas d’accès au capital, on n’a pas<br />

d’irrigation, et qu’on laisse les aléas du<br />

climat dominer les aspects de productivité<br />

de l’agriculture africaine. Alors qu’on peut<br />

complètement transformer ces situations<br />

si on met les moyens nécessaires, mais<br />

surtout si on y attache l’énergie et<br />

l’attention qui mettent l’agriculture dans la<br />

priorité. Puisqu’elle occupe une bonne<br />

partie de la population, il faut vraiment<br />

faire un effort supplémentaire afin de la<br />

moderniser.<br />

A quelle sorte d’appui le Niger peut-il<br />

s’attendre de la part de la Commission<br />

Economique pour l’Afrique, dans le<br />

cadre de la mise en œuvre de l’Initiative<br />

3N ?<br />

Ce que fait la CEA, elle le fait très bien, et<br />

ce sont les études. C’est plutôt une boite<br />

à idées qui contribue aussi à la définition<br />

de politiques sur le continent. Donc le<br />

Niger peut très bien demander à la CEA<br />

de faire des études spécifiques<br />

sectorielles sur les préoccupations qui,<br />

éventuellement, existent dans le pays. Il y<br />

a aussi des initiatives pour lesquelles on<br />

ne demande même pas que le pays se<br />

prononce; on offre. C’est ce qu’on va faire<br />

dans le domaine de la statistique et de la<br />

planification. On va renforcer les capacités<br />

de tous les pays; parce qu’il va de soi que,<br />

si on veut étoffer un agenda du continent,<br />

et le rendre plus approprié à répondre à<br />

des défis structurels, on ne pourra pas le<br />

faire si on ne domine pas les chiffres, si<br />

on n’a pas de collectes de données de<br />

qualité, si on n’a pas la rigueur nécessaire<br />

pour savoir quelle est la vraie dimension<br />

des économies et des activités. Donc, là,<br />

le Niger peut compter sur la CEA comme<br />

un partenaire important qui va lui<br />

permettre de mieux se connaître soimême.<br />

l DR<br />

M. le Secrétaire Exécutif, la création<br />

d’une zone de libre échange à l’échelle<br />

du Continent est un projet susceptible<br />

de favoriser son développement<br />

économique. Est-ce que cela fait partie<br />

de vos priorités actuelles ?<br />

C’est une priorité prononcée par l’Union<br />

Africaine qui veut aboutir à une zone de<br />

libre échange continentale dans l’année<br />

2017. Je pense que c’est très ambitieux,<br />

mais ce n’est pas impossible. Cela<br />

dépend des blocs sous-régionaux. Et<br />

nous savons que, malheureusement,<br />

actuellement il y a une dynamique<br />

différente selon les blocs. Il y a ceux qui<br />

sont plus avancés, comme par exemple<br />

l’Afrique Australe à cause du fait qu’ils ont<br />

une zone douanière assez bien construite<br />

autour de l’Afrique du Sud et qui pourra<br />

être élargie ; ou bien l’Afrique Orientale qui<br />

a fait des efforts gigantesques ces<br />

dernières années, et surtout à cause de<br />

leurs intérêts communs dans le domaine<br />

des infrastructures d’intégration. Mais en<br />

ce qui concerne l’Afrique Occidentale, on<br />

traine un peu. Et je pense qu’il va falloir<br />

faire un effort supplémentaire relativement<br />

important pour qu’on puisse arriver à<br />

l’objectif 2017.<br />

Quelle relation peut-on établir entre le<br />

changement climatique et le<br />

développement en Afrique ?<br />

Nous avons des vulnérabilités assez<br />

importantes en ce qui concerne le climat,<br />

et notamment le fait que nous avons<br />

moins profité de la modernisation qui est<br />

derrière certains phénomènes de<br />

changement climatique ne nous épargne<br />

pas d’être très exposés, au contraire<br />

d’autres pays qui ont des modèles<br />

d’adaptation climatique dans leurs<br />

industries, dans leurs activités<br />

économiques, dans leurs activités<br />

sociales. Nous avons non seulement une<br />

vulnérabilité plus grande, mais aussi<br />

moins de moyens pour faire de<br />

l’adaptation. Alors, cela fait de l’Afrique la<br />

région qui souffre le plus du changement<br />

climatique en termes régionaux. Il va<br />

falloir que l’attention politique se tourne<br />

aussi vers ce problème, parce que c’est<br />

un problème qui va affecter une<br />

démographie galopante ; nous savons<br />

que l’Afrique va doubler son nombre<br />

d’habitants bientôt, et aussi parce que<br />

nous allons avoir une grande<br />

concentration urbaine. Historiquement,<br />

l’Afrique est le continent qui va avoir la<br />

croissance la plus rapide du point de vue<br />

de l’urbanité. Avec cela, nous avons<br />

d’énormes défis liés au changement<br />

climatique et à la façon de gérer<br />

l’adaptation climatique. Et je pense que<br />

c’est une raison de plus pour valoriser la<br />

planification, et c’est la raison pour<br />

laquelle nous attachons tellement<br />

d’importance non seulement à la<br />

planification en tant que telle, mais<br />

également aux outils qui permettent de<br />

faire une bonne planification.<br />

Page 13<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Sports<br />

34ème édition du Sabre National à Niamey<br />

Pendant 10 jours, la capitale va vibrer au<br />

Par Oumarou Moussa<br />

prendre en charge plusieurs aspects de l’organisation,<br />

notamment l’hébergement des<br />

participants, la restauration des participants,<br />

et la mise à disposition des infrastructures,<br />

notamment l’arène. ‘’Nous avons eu des<br />

séances de travail au niveau du Comité National<br />

d’organisation, et ces séances de travail<br />

ont permis que les différentes<br />

responsabilités soient davantage clarifiées.<br />

Parlant des innovations auxquelles le public<br />

niaméen doit s’attendre pendant cette<br />

34ème édition du Sabre National, il a indiqué<br />

que cette année, on n’a pas une autre activité<br />

culturelle en dehors des activités périphériques<br />

que le Comité local d’organisation<br />

a prévues. ‘’Mais par contre, ce que nous<br />

avons prévu cette année en termes d’innovations,<br />

c’est de faire un spectacle d’ouverture.<br />

Comme vous le savez, c’est<br />

aujourd’hui 22 février, qu’a lieu la cérémonie<br />

d’ouverture. Il n’y aura pas de combat de<br />

lutte. Nous avons pensé qu’il fallait tirer la<br />

cérémonie d’ouverture jusqu’à la tombée de<br />

la nuit, et pouvoir organiser un spectacle.<br />

C’est un sous comité qui a préparé la cette<br />

cérémonie d’ouverture’’, a dit le Secrétaire<br />

Exécutif du Comité National d’Organisation.<br />

Evoquant les aspects techniques de l’organisation<br />

de la lutte, notamment les règles<br />

d’arbitrage, il a dit que cette préoccupation<br />

a été prise en compte depuis longtemps. ‘’Il<br />

ya de cela trois mois, on a organisé un atelier<br />

de relecture du Code de la lutte. Parce<br />

qu’effectivement, par rapport à la 33ème édition<br />

du Sabre National qui s’est déroulée à<br />

Maradi, il avait eu beaucoup de controverses<br />

; des combats qui durent et qui souvent,<br />

traînent les gens jusqu’à la tombée de<br />

la nuit, ou quand c’est la matinée, jusqu’à 14<br />

heures avec la chaleur qu’il fait. Donc, il y a<br />

l Archives ONEP<br />

Que tu le veuilles ou pas, tu tomberas walai !<br />

eu un atelier qui s’est tenu au CCOG et qui<br />

a regroupé l’ensemble des partenaires qui<br />

sont autour de la lutte traditionnelle : le ministère<br />

de tutelle, la fédération, les personnes<br />

ressources, les représentants des<br />

ligues, et ceux des districts. Ils se sont retrouvés<br />

pendant 72 heures pour relire le<br />

Code. Et c’est aujourd’hui ce code là qui est<br />

relu et qui va être appliqué au cours de la<br />

34ème édition du Sabre National. Ils ont<br />

revu la durée des combats ; ils ont revu un<br />

certain nombre d’éléments qui ont fait l’objet<br />

de controverses à Maradi afin que cela ne<br />

soit plus’’, a-t-il annoncé. Comme récompenses<br />

pour les lauréats de cette 34 ème édition<br />

du Sabre National, il y a d’abord les<br />

primes de participation. ‘’Nous avons estimé<br />

qu’il y a des lutteurs qui quittent le Sabre National<br />

dans des situations difficiles. Donc,<br />

chaque lutteur qui est dans l’équipe régionale<br />

(qui est composée de 16 lutteurs), et<br />

qui fait le déplacement de Niamey, aura une<br />

enveloppe de récompense’’. La grosse récompense,<br />

celle du détenteur du Sabre, est<br />

de 10 millions de FCFA. Le vice champion a<br />

5 millions de FCFA et les 3 ème et 4 ème ont<br />

aussi leurs récompenses.<br />

Sur le plan technique, en sa qualité de directeur<br />

général des sports, M. Abdoulaye<br />

Mahamadou, nous a indiqué qu’on peut<br />

s’attendre peut-être à des combats de<br />

bonne facture. ‘’Mais il ne faut pas oublier<br />

que même si les arènes ont été animées<br />

cette année, elles l’ont été avec pratiquement<br />

les mêmes lutteurs. Or, le Sabre National<br />

va regrouper 80 lutteurs venus des<br />

huit régions du pays. Tant que nous n’allons<br />

pas vers la création des clubs qui vont permettre<br />

qu’il y ait véritablement un championnat,<br />

nous ne serons pas sortis de l’auberge.<br />

Au cours de l’année, il n’est pas évident que<br />

les lutteurs soient en bonne condition physique<br />

pour pouvoir présenter des combats<br />

de bonne facture. Mais il y a certains lutteurs<br />

qui ont bénéficié de l’animation que la fédération<br />

a eu à faire dans les différentes<br />

arènes du pays, notamment la coupe Balla<br />

Harouna, la coupe du Président de la République,<br />

et un certain nombre de trophées qui<br />

ont été mis en jeu, et qui leur ont permis<br />

d’avoir des compétitions de mise en jambes.<br />

Cette année, à deux mois de l’ouverture du<br />

Sabre National, le ministre a annoncé officiellement<br />

la date. Ce qui a permis aux régions<br />

de procéder très rapidement à<br />

l’organisation de leurs éliminatoires et de<br />

mettre les lutteurs au vert pour permettre<br />

leur préparation sur les plans physique et<br />

technique. Donc, je pense qu’on peut s’attendre<br />

à des combats de bonne facture’’, a-<br />

t-il ajouté. Le directeur général des sports a<br />

émis une recommandation à l’attention de la<br />

Fédération Nigérienne de Luttes. ‘’C’est de<br />

faire en sorte qu’on ait des clubs qui, au<br />

cours de l’année, vont disputer le championnat<br />

national. Si on a dénommé la compétition<br />

qu’on connaissait sous le vocable de<br />

championnat national, en Sabre National,<br />

c’est pour permettre à la fédération d’organiser,<br />

au cours de l’année, un championnat<br />

national. Je pense que c’est cela qui est important<br />

: aller vers la création des clubs pour<br />

permettre aux lutteurs de toutes les régions<br />

de compétir au cours de l’année. Et le Sabre<br />

National, il va continuer à être organisé par<br />

l’Etat, avec l’appui technique de la fédération<br />

et de la région qui accueille la manifestation’’,<br />

a conclu M. Abdoulaye Mahamadou.<br />

l Archives ONEP<br />

Ce n’est pas l’heure de la prière, couche toi petit !<br />

Après Maradi l’année dernière, la région<br />

de Niamey accueille cette année<br />

à partir la 34ème édition du Sabre National.<br />

C’est la 4ème fois que la capitale du<br />

Niger organise cet événement. En 1981<br />

déjà, Balla Kado de Zinder a remporté le<br />

sabre à l’arène de Niamey devant son coéquipier<br />

Langa-Langa. Dix ans plus tard,<br />

c’est Ada Masko de Maradi qui effectue un<br />

parcours sans faute dans l’arène de Niamey<br />

et décroche le sabre devant Oumarou Maty<br />

d’Agadez. En 2003 enfin, Mahamadou Abdoulkarim<br />

offre son premier sabre à la Communauté<br />

urbaine de Niamey, en écartant en<br />

finale et devant son public, Dari Wourno de<br />

Maradi. Ce rendez – vous de 2013 dans la<br />

capitale promet donc des étincelles.<br />

Intervenant à l’occasion d’une réunion du<br />

Comité National d’organisation, la gouverneure<br />

de la région de Niamey, Mme Kané Aichatou<br />

Boulama, a indiqué que sa région<br />

est engagée à faire de cette 34ème édition<br />

du Sabre National, une édition mémorable.<br />

‘’Nous nous sommes organisés en commissions<br />

pour accueillir nos hôtes comme il se<br />

doit, et faire en sorte que, pendant leur séjour,<br />

ils soient hébergés comme il le faut, ils<br />

se restaurent comme il le faut, et soient recréés<br />

comme il le faut’’ a-t-elle ajouté.<br />

Le Comité National d’Organisation n’a donc<br />

pas lésiné sur les moyens pour peaufiner sa<br />

préparation. Le Secrétaire Exécutif de ce<br />

Comité, M. Abdoulaye Mahamadou, a évoqué<br />

la grande expérience accumulée en une<br />

génération. ‘’Par rapport aux préparatifs, il<br />

faut dire que nous sommes à la 34ème édition<br />

du Sabre National. Cela veut dire que<br />

nous sommes en train d’organiser une activité<br />

pour laquelle nous avons accumulé un<br />

certain nombre de compétences et d’expertises<br />

qui permettent que nous l’organisions<br />

avec beaucoup de facilités. Il faut rappeler<br />

que pour l’organisation du Sabre National,<br />

les dates et les lieux se décident en Conseil<br />

des ministres, sur proposition du ministre de<br />

la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Et<br />

cela a été fait, puisque le 22 décembre<br />

2012, le ministre de la Jeunesse, des Sports<br />

et de la Culture, à travers un point de presse,<br />

a annoncé officiellement que la 34ème édition<br />

du Sabre National se déroulera à Niamey,<br />

du 22 février au 3 mars 2013. Suite à<br />

cela, il y a eu un Comité national d’organisation<br />

qui a été mis en place, et qui regroupe<br />

aussi bien des cadres du ministère, de la région<br />

de Niamey qui accueille la manifestation,<br />

que la Fédération Nigérienne de Luttes<br />

(FENILUTTES)’’, a ajouté le Secrétaire Exécutif<br />

du Comité National d’Organisation. En<br />

dehors de cela, a-t-il souligné, au niveau de<br />

la région, il y a un Comité régional qui a été<br />

mis en place, parce que de manière pratique,<br />

il revient à la région qui accueille de<br />

Page 14<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Sports<br />

rythme de Goundoua et du Bitti-Haray<br />

Portrait de Na Salla Mahamadou<br />

Notre nouveau Sagalo national<br />

A chaque fois qu’une grande figure disparaît, on se pose des interrogations<br />

sur la possibilité de la remplacer. Cette inquiétude se rencontre<br />

dans tous les domaines de notre vie. Sagalo était incontestablement la<br />

figure emblématique qui a accompagné, de ses chansons, les compétitions<br />

du Sabre national de lutte de traditionnelle. Mais depuis sa disparition,<br />

force est de reconnaître que les amoureux de ce sport-roi au Niger<br />

sont restés sur leur faim quant aux chansons dédiées aux gladiateurs<br />

de nos arènes. Et pourtant, des chanteurs tout aussi talentueux existent,<br />

mais ils évoluent dans l’anonymat le plus total. C’est le cas de Na Salla<br />

Mahamadou dit Na Salla Maï Goundoua.<br />

Ce quinquagénaire, natif du village de<br />

Dafawa, département d’Illéla (Tahoua),<br />

a du talent à revendre. Il<br />

nous résumait, le 27 mars 2012, son seul<br />

et principal handicap en ces termes :<br />

‘’Jusqu’à présent, je n’ai pas eu la chance<br />

d’avoir l’autorisation de chanter et de passer<br />

sur les ondes’’. Et pourtant, il participe<br />

depuis des décennies aux différentes éditions<br />

du Sabre national. L’on comprend<br />

peut-être que le grand maître Sagalo, de<br />

son vivant, lui avait fait de l’ombre. Mais à<br />

présent, cette tare a été corrigée. Lors d’un<br />

concours pour la désignation du ‘’Sagalo<br />

national’’ organisé le 29 décembre 2012,<br />

Na Salla Mahamadou a été primé. Et c’est<br />

lui qui animera désormais les arènes nationales<br />

lors des différentes compétitions. Ce<br />

n’est pas l’expérience qui manque à ce<br />

chanteur. En effet, il a fait ses débuts dans<br />

les années 1974 auprès de ses maîtres<br />

Moussa Nachanyassou, Toro et son père<br />

Mahamadou. ‘’Moi, je n’ai pas chanté avec<br />

Sagalo, c’est mon père qui était avec lui’’,<br />

Na Salla Mahamadou<br />

indique-t-il. Lorsqu’il s’est définitivement<br />

lancé, Na Salla Maïgoundoua a suivi les<br />

traces de ses maîtres. Il chante pour les<br />

Palmarès des 33 éditions du Sabre national de lutte traditionnelle<br />

lDR<br />

héros de la lutte traditionnelle.<br />

Il a, à son actif, plus de 120 titres dédiés à<br />

des lutteurs de renom tels que Kadadé,<br />

Kassou Kazouga, Issoufou Aboubacar,<br />

Kiyawché, Alka Kamadaou, Oumarou Sabonkarfi,<br />

Balla Kado, Kataki, Araga Dan<br />

Doki, Bala Salamou, Kantou, Salma Dan<br />

Rani, Langa Langa, Barmou Lalé, Manzo<br />

Hamidine et Tamo parmi les anciens. Dans<br />

la jeune génération, Na Salla a chanté pour<br />

Yahaya Kaka, Harouna Abdou, Idi Chirgania,<br />

Yacouba Adamou, Laminou Maïdaba,<br />

Bindigaou, etc. Mais de toutes ses chansons,<br />

la plus connue est celle dédiée à un<br />

lutteur défunt du nom de Alka Kamadaou,<br />

un cousin au Chef de l’Etat. ‘’Et depuis que<br />

j’ai composé cette chanson, Issoufou me<br />

demande de la lui chanter à chaque fois<br />

qu’il me croise et cela bien avant qu’il soit<br />

Président du Niger’’, nous a confié Na<br />

Salla.<br />

Et autant dire que la chanson est un chef<br />

d’œuvre. Na Salla a la voix. Lorsqu’il exécute<br />

ses chansons accompagnées du son<br />

de doundoua, ce tambour géant, et de ses<br />

sept (7) compagnons, il donne envie même<br />

à ceux qui ne sont pas lutteurs de porter le<br />

‘’banté’’ (tenue des lutteurs) et de descendre<br />

dans l’arène. Na Salla Maïgoundoua<br />

est un talent à faire découvrir aux Nigériens<br />

et surtout pour l’ambiance des compétitions<br />

de lutte traditionnelle. Il suffit de l’écouter<br />

une fois, il ne vous laissera pas indifférent.<br />

Siradji Sanda<br />

De retour de Moujia (Illéla).<br />

Historique de la lutte traditionnelle<br />

Une remarquable évolution<br />

Ce vendredi s’ouvre la 34 ème édition<br />

du Sabre National à l’arène de Niamey.<br />

En rappel, il y a une année de<br />

cela, les quatre-vingt lutteurs sélectionnés<br />

des huit régions du pays s’étaient donné<br />

rendez-vous dans la capitale du Katsina. A<br />

l’issue des différentes confrontations, Laminou<br />

Maidaba d’Agadez avait remporté le<br />

sabre, pour la troisième fois de sa carrière.<br />

Chaque année, l’enthousiasme et l’engouement<br />

que suscite cet événement ne font<br />

que croître, donnant ainsi la preuve que ce<br />

sport, frappé du label de ‘’Roi’’ au Niger,<br />

compte des millions d’admirateurs.<br />

Mais, il aura fallu beaucoup de temps pour<br />

que ce sport, qui tire toute sa popularité des<br />

vertus qu’il incarne, soit hissé sur la scène<br />

nationale et même internationale. Car, il faut<br />

bien le noter, au Niger, la lutte traditionnelle<br />

fait partie des valeurs ancestrales les plus<br />

profondes. En effet, la plupart des communautés<br />

de l’espace nigérien de l’époque<br />

pré-coloniale connaissent la pratique ludique<br />

de la lutte avec des variantes en fonction<br />

des régions. Les rencontres, qui<br />

opposaient les jeunes des quartiers et des<br />

villages, se déroulaient sur la place publique<br />

ou devant la Cour du Chef, sous la supervision<br />

des responsables de la jeunesse (Maï<br />

samari), des commerçants jouant le rôle de<br />

managers pour les lutteurs. Le calendrier<br />

des rencontres est établi suivant les cycles<br />

de moissons ou de transhumance. A l’issue<br />

des combats, un ‘’roi’’ ou le champion de la<br />

région est désigné. Quand la renommée<br />

d’un lutteur dépasse les limites de sa<br />

contrée, des tournées sont entreprises pour<br />

lui rendre visite, le vaincre ou se faire battre<br />

par lui dans une atmosphère de joie et de<br />

gaieté. Selon le directeur technique national<br />

de la Fédération nigérienne de lutte traditionnelle,<br />

M. Malam Barka Akoda, auteur<br />

d’une étude sur la question, les pouvoirs nationaux<br />

issus de l’indépendance dans les<br />

années 1960 se sont très peu intéressés au<br />

développement des pratiques sportives traditionnelles,<br />

les reléguant, comme leurs prédécesseurs,<br />

aux oubliettes. Il aura fallu la<br />

dernière édition de la semaine de la jeunesse,<br />

en 1973, pour que la lutte fasse partie<br />

du programme de cette grande<br />

manifestation nationale.<br />

Il faut dire que la lutte a connu son envol au<br />

Niger à partir de 1975, lorsque le gouvernement<br />

de l’époque, sous la férule du Conseil<br />

Militaire Suprême (CMS), a inséré dans son<br />

programme l’organisation successive, dans<br />

chaque chef-lieu de département, d’un<br />

championnat de lutte traditionnelle. L’objectif<br />

recherché par les gouvernants de<br />

l’époque était d’abord le renforcement de<br />

l’identité et de l’unité nationales et ensuite<br />

la cohésion sociale et la mise en place d’infrastructures<br />

destinées à la lutte. Pour atteindre<br />

ces objectifs, les autorités ont<br />

entamé une réforme et la mise en place des<br />

instances pouvant prendre, en concert avec<br />

le ministère, l’organisation de ces championnats.<br />

C’est ainsi qu’une association des<br />

lutteurs vit le jour par ordonnance présidentielle<br />

N° 7511/PCMS du 13 mars 1975. Cet<br />

acte confirme la vision du régime qui veut<br />

que la lutte traditionnelle soit un facteur<br />

d’unité nationale et d’affirmation de l’identité<br />

culturelle des Nigériens. Elle est devenue<br />

une grande manifestation culturelle et sportive<br />

qui mobilise tout le pays: les pouvoirs<br />

publics, les lutteurs, les différents animateurs,<br />

les techniciens, les spectateurs, les<br />

auditeurs, les téléspectateurs, les sponsors.<br />

Chacune de ces composantes joue un rôle<br />

précis et complémentaire.<br />

Dans le souci d’assurer une pérennité à la<br />

pratique de ce sport, les autorités ont cassé<br />

la tirelire pour mettre en place des infrastructures<br />

au niveau de tous les chefs-lieux<br />

de région. Il s’agit des arènes dont les coûts<br />

de construction varient de 80 à 250 millions<br />

de francs CFA. Ce qui fait que de 1975 à<br />

nos jours, la lutte traditionnelle a connu<br />

dans notre pays une évolution positive. Le<br />

Niger est devenu un des plus grands pays<br />

de lutte à l’échelle mondiale. Il faut dire que,<br />

depuis la date historique de 1975, les gouvernants<br />

du Niger ont tenu leur pari d’organiser,<br />

de manière rotative, le championnat<br />

national de lutte traditionnelle dans chaque<br />

région du pays. Les seules fausses notes<br />

ont été enregistrées en 1985, 1988, 1997,<br />

2004 et 2005 : pour les quatre premières<br />

dates, l’événement ne s’était pas tenu en<br />

raison de la mauvaise situation alimentaire<br />

qu’avait connue le pays et, en 2005, tous<br />

les phares de l’actualité internationale<br />

étaient braqués sur notre pays qui accueillait<br />

les 5èmes Jeux de la Francophonie où<br />

la lutte figurait comme sport de démonstration.<br />

Et depuis l’édition de 2012 à Maradi,<br />

on parle de ‘’Sabre National’’ en lieu et place<br />

de ‘’Championnat national de lutte traditionnelle’’.<br />

Oumarou Moussa<br />

Page 15<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Message<br />

Avis de recrutement<br />

Lux-Development (LuxDev), Agence luxembourgeoise pour la<br />

Coopération au Développement, a été mandatée par le Ministère des<br />

Affaires étrangères (MAE) et de l’Immigration du Grand-Duché de<br />

Luxembourg pour assurer la mise en œuvre de son programme de<br />

coopération bilatérale au Niger. LuxDev agit en tant qu’Agence<br />

d’exécution pour la partie luxembourgeoise.<br />

Le Programme Niger-Luxembourg intervient principalement dans trois<br />

secteurs d’activités. La formation professionnelle et technique et<br />

l’insertion des jeunes sortants, le développement rural et l’éducation.<br />

Il comporte trois programmes/projet. Ces activités représentent un<br />

investissement de l’ordre de 50 millions € réparti sur 5 ans. De plus,<br />

deux projets, d’une valeur de près de 5 millions € sont en coopération<br />

déléguée (Coopération suisse et UE).<br />

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’intervention dans le domaine<br />

du développement rural, intitulée Programme d’appui au développement<br />

agricole durable dans la région de Dosso (PADAD NIG/018),<br />

LuxDev est à la recherche d’un :<br />

ASSISTANT TECHNIQUE SPECIALISTE EN RENFORCEMENT<br />

DES CAPACITES<br />

Sous la coordination directe de l’assistant technique facilitateur de la<br />

mise en œuvre du programme NIG/018 basé à Niamey, auprès du<br />

Ministère de l’Agriculture, l’assistant technique en renforcement des<br />

capacités des acteurs régionaux (collectivités et services techniques<br />

déconcentrés) devra (i) contribuer à la mise en œuvre du Plan<br />

d’action régional (PAR) et de la stratégie Initiative 3N «Les Nigériens<br />

Nourrissent les Nigériens » dans la région de Dosso, (ii) faciliter l’installation<br />

et la mise en œuvre du Fonds d’appui régional domicilié au<br />

Conseil régional de Dosso (iii) et appuyer la mise en œuvre du Programme<br />

National d'Alimentation en Eau Potable et d'Assainissement<br />

(PN-AEPA), en particulier les questions de GIRE et de gestion durable<br />

des ouvrages.<br />

Principales fonctions<br />

•Appui-conseil pour la mise en œuvre du PAR sectoriel de la région<br />

de Dosso, ainsi que pour l’élaboration des plans d’actions et des<br />

budgets programmes régionaux concernés.<br />

•Appui-conseil au Conseil régional pour l’installation du Fonds d’appui<br />

régional, son fonctionnement, sa régulation.<br />

•Appui à la conception et au suivi du plan de renforcement des<br />

capacités du Conseil régional.<br />

•Appui conseil au Secrétariat Permanent du Code rural.<br />

•Prépare les Accords de partenariat opérationnel (APO) et le suivi de<br />

leur mise en œuvre (Conseil régional, Gouvernorat et services<br />

techniques déconcentrés (STD)).<br />

•Contribue à la définition des actions de renforcement des capacités<br />

de gestion des APO.<br />

•Appui-conseil pour le développement des systèmes d’information<br />

régionaux (mise en place des méthodologies d’élaboration et<br />

d’utilisation des outils de planification, de cartographie, de recueil et<br />

de traitement de l’information concernant le secteur rural).<br />

•Appui à l’élaboration et la mise en œuvre du Schéma d’Aménagement<br />

Foncier (SAF).<br />

•Appui-conseil au coordonnateur régional de l’I3N et à la coordination<br />

régionale des interventions des partenaires techniques et financiers.<br />

•Appui-conseil au Gouvernorat et aux STD pour la gestion de l’APO<br />

– STD, la mise en œuvre effective et efficace du cadre de concertation<br />

régional, ainsi que la mise en œuvre fonctionnelle de l’ensemble des<br />

systèmes d’aide à la décision (SIG,…), de S&E par la mise en<br />

application de relations fonctionnelles entre STD.<br />

•Appui à la mise en œuvre effective et efficace de mécanismes de<br />

gestion des maîtrises d’ouvrage et maîtrises d’œuvre.<br />

•Suivi des investissements (travaux et équipement) sous maîtrise<br />

d’ouvrage communal.<br />

•Appui à la préparation, la passation et le suivi des marchés<br />

d’aménagement hydro agricole.<br />

•Collaboration avec l’ensemble des partenaires du développement<br />

agricole dans la région (Conseil régional, Chambre régionale<br />

d’agriculture, STD, PTF, CT, OP, ONG, prestataires privés).<br />

Compétences techniques et métier pour exercer cet emploi<br />

•Bonne connaissance des problématiques de développement rural et<br />

environnemental, des mécanismes d’appui à la mise en œuvre des<br />

stratégies de développement agricole.<br />

•Maîtrise des stratégies de renforcement des capacités des acteurs<br />

régionaux publics et privés du développement rural.<br />

•Maîtrise de l’approche programme et du positionnement des appuis<br />

techniques pour soutenir les entités décentralisées et déconcentrées.<br />

•Bonne connaissance des systèmes de suivi et évaluation, des SIG<br />

et de leur développement.<br />

•Expérience dans le domaine de la décentralisation et l’appui aux<br />

services déconcentrés de l’Etat.<br />

•Expérience requise et souhaitable dans l’approche genre,<br />

l’environnement et les dimensions foncières du développement.<br />

•Bonne connaissance de l’informatique.<br />

•Parfaite maîtrise de la langue française, langue de travail et de<br />

rédaction.<br />

Compétences comportementales<br />

•Grande flexibilité (nombreux déplacements).<br />

•Rigueur et méthode dans l’organisation du travail et la gestion des<br />

dossiers.<br />

•Intégrité, code éthique et confidentialité.<br />

•Compétences analytiques et capacité à résoudre des problèmes.<br />

•Capacité à travailler en équipe et à coopérer.<br />

•Souci des résultats et de la qualité, sens des responsabilités.<br />

•Capacité à vivre dans une situation sécuritaire instable.<br />

Conditions de candidature<br />

•Doit détenir un diplôme d’agronome ou équivalent (minimum<br />

BAC + 5, DESS souhaité).<br />

•Spécialiste en déconcentration / décentralisation, disposant de dix<br />

(10) années d'expérience en matière d'investissements agricoles<br />

(AHA, équipements ruraux, …), de gestion des ressources naturelles<br />

(foncier, GIRE, …) et de développement des capacités des services<br />

déconcentrés. Connaissance des problématiques rurales dont<br />

foncière impératives.<br />

•Disposer d’une bonne connaissance du Niger ou pays d’Afrique de<br />

l’Ouest (plus de 5 ans d’expérience dans une ville secondaire<br />

souhaitée).<br />

•La connaissance de langues nationales et l’expérience dans le suivi<br />

de chantier (infrastructures rurales) sont considérées comme des<br />

atouts.<br />

Lieu d’affectation<br />

•Dosso, avec bureau localisé au Conseil régional.<br />

Condition de travail<br />

•Contrat d’expert d’une durée initiale de 2 ans, avec possibilité de<br />

prolongation.<br />

•Les conditions de travail, en plus du salaire, comprennent pour les<br />

non-résidents au Niger, une indemnité d’installation, les frais de<br />

mobilisation et de démobilisation, le logement, les frais de scolarité<br />

des enfants et le déplacement pour congé annuel.<br />

•La prise de fonction est le plus tôt possible.<br />

Modalités de candidature pour ce poste<br />

Les personnes intéressées par ce poste sont priées de faire parvenir<br />

leur dossier de candidature (extrait de naissance, certificat de<br />

nationalité, CV, lettre de motivation manuscrite) par voie électronique<br />

à : recrutement.niger@luxdev.lu au plus tard le 18 mars 2013.<br />

A noter que la description de poste qui précède ne représente pas<br />

une liste exhaustive des tâches à réaliser. Ces dernières pourront<br />

faire l’objet d’ajouts et/ou de modifications selon les besoins pour répondre<br />

aux impératifs du Programme et aux attentes des partenaires.<br />

Seuls les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s pour<br />

un entretien. Ces derniers devront produire un certain nombre<br />

d’attestations (extrait de casier judiciaire, certificat médical d’aptitude,<br />

copie certifiée conforme des diplômes, attestations de travail). Ils/elles<br />

seront soumis(es) à une série de tests oraux et écrits permettant de<br />

mesurer leurs capacités communicatives et leurs connaissances<br />

techniques. Les candidatures féminines sont fortement encouragées.<br />

PLAN PREVISIONNEL ANNUEL DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS PASADEM 2013<br />

Gestion : 2013/ Numéro du plan : N°02<br />

Autorité contractante : Ministère de l’Agriculture<br />

Abréviation : CF : Consultation Fournisseur; AOR : Appel d’Offre Restreint; AON : Appel d’Offre National; AOI : Appel d’Offre International<br />

Page 16<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Société<br />

Stock National de Sécurité alimentaire<br />

Le Dispositif National de prévention et de gestion des catastrophes et crises alimentaires lance<br />

une opération d’achat direct aux producteurs de 20 000 tonnes de mil<br />

Le Dispositif National de prévention et de gestion des<br />

catastrophes et crises alimentaires (DNPGCCA) a lancé, il y a<br />

quelques jours, une opération d’achats directs de céréales<br />

auprès des petits producteurs ruraux destinée à reconstituer le stock<br />

national de sécurité (SNS).<br />

L’opération, qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de<br />

l’Initiative 3 N, permettra d’acheter 20 000 tonnes de mil. A cette<br />

occasion, la Cellule crise alimentaire et gestion des Catastrophes<br />

(CCA/GC), sous mandat du DNPGCCA, a signé un contrat avec l’office<br />

des Produits Vivriers du Niger (OPVN) pour conduire cette opération<br />

dans l’ensemble des régions productrices de céréales, sauf Agadez et<br />

Niamey.<br />

Achat direct aux petits producteurs ruraux<br />

Cette opération vise essentiellement à soutenir la production agricole<br />

et contribuer à la réduction de la pauvreté rurale en offrant des<br />

débouchés incitatifs et sûrs aux petits producteurs ruraux.<br />

L’opération, organisée avec l’appui des signataires de l’accord-cadre<br />

Etat-donateurs, a été lancée, le dimanche 3 février dernier, à Boureimi<br />

(région de Dosso), par le Ministre du Commerce.<br />

l DR<br />

L’OPVN chargé de l’achat et du stockage des produits<br />

l’opération. Celle- ci permettra d’apprécier la pertinence de la<br />

poursuite de l’opération eu égard à la progression des achats et à<br />

l’impact de l’opération sur le marché national. Elle sera effectuée par<br />

les différentes parties prenantes et l’OPVN.<br />

Missions du Dispositif National de Prévention et<br />

de Gestion des Catastrophes et Crises<br />

Alimentaires (DNPGCCA)<br />

Le Dispositif national de prévention et de gestion des crises<br />

alimentaires (DNPGCA) a été mis en place en 1998. En 2012, son<br />

mandat a été élargi à toutes les catastrophes. Il devient alors Dispositif<br />

National de Prévention et de Gestion des Catastrophes et Crises alimentaires<br />

(DNPGCCA). Créé sous l’autorité du Premier Ministre, le DNPGCCA s’inscrit<br />

dans la stratégie nationale de sécurité alimentaire et de développement<br />

agricole durable (3N).<br />

Le Dispositif a pour attributions la prévention, l’atténuation, la gestion et le<br />

relèvement précoce des incidences des crises et catastrophes affectant les<br />

populations.<br />

l DR<br />

De manière plus spécifique, le Dispositif a pour missions :<br />

Pour le démarrage de l’opération, le prix d’achat au producteur est<br />

variable en fonction des régions et peut être révisé en fonction de<br />

l’évolution sur les marchés.<br />

Les opérations d’achats se dérouleront sur les principaux marchés<br />

retenus d’accord partie avec l’OPVN ou au niveau des centres de<br />

regroupement désignés par les OP. Plus de 160 marchés seront<br />

couverts par cette opération.<br />

Un partenariat est établi entre la CCA/GC et le réseau des Chambres<br />

Régionales d’Agriculture (RECA) dans le but de sensibiliser les<br />

producteurs.<br />

Une première évaluation interviendra un mois après le démarrage de<br />

• D’informer et de communiquer sur la situation alimentaire et<br />

nutritionnelle et les catastrophes ;<br />

• D’élaborer des stratégies de prévention, de réduction des risques,<br />

d’atténuation, et de gestion des crises alimentaires, nutritionnelles et des<br />

catastrophes ;<br />

• De coordonner et suivre la mise en œuvre de ces stratégies ;<br />

• D’assurer la cohérence et l’efficacité des actions à court et moyen termes<br />

visant l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la réduction<br />

de la vulnérabilité chronique et la résilience des populations ;<br />

• De mener des interventions de court et moyen termes de prévention,<br />

d’atténuation et de gestion des catastrophes et crises alimentaires ;<br />

• De faciliter la concertation et le plaidoyer.<br />

Le Dispositif s’appuie sur quatre structures opérationnelles, à savoir le<br />

Secrétariat permanent du DNPGCCA, la Cellule de Coordination du Système<br />

d’Alerte Précoce et de Prévention des Catastrophes (CC/SAP/PC), la Cellule<br />

Crise Alimentaire et Gestion des Catastrophes (CCA/GC) et la Cellule Filets<br />

Sociaux (CFS). L’OPVN est un maillon important du dispositif intervenant<br />

dans la gestion et la maintenance des stocks alimentaires physiques.<br />

Page 17<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

Marchés Publics<br />

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE<br />

DIRECTION GENERALE DES RESSOURCES<br />

DIRECTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET DU MATERIEL<br />

DIVISION DES MARCHES PUBLICS<br />

Gestion 2013 / Numéro du Plan: N°001 version 2<br />

Autorité contractante : Ministère de la santé Publique<br />

Page 18<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

(Suite en page 20)<br />

Page 19<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

(Suite de la page 19)<br />

Page 20<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


N’Djaména, la capitale tchadienne,<br />

a abrité le 16 février<br />

dernier, une session extraordinaire<br />

de la Conférence des Chefs<br />

d'Etat et de gouvernements de la<br />

Communauté des Etats Sahélo-Sahariens<br />

(CEN-SAD). L’espace sahélosaharien,<br />

souligne le plan d’actions<br />

qui a été adopté par la réunion d’experts<br />

tenue auparavant, est confronté<br />

à une multitude de défis politiques,<br />

socio–économiques, environnementaux<br />

et humanitaires qui fragilise sa<br />

sécurité et sa stabilité. L’organisation<br />

elle- même a vécu une période de léthargie,<br />

d'incertitudes et de grands<br />

périls. C’est pourquoi d’ailleurs, le<br />

présent sommet, a indiqué M. Sani<br />

Ibrahim Abani, est une session ‘’pour<br />

la renaissance de la CEN-SAD ‘’.<br />

Notre compatriote, qui a été en outre<br />

désigné Secrétaire Général de l’organisation<br />

par les Chefs d’Etat, a ajouté<br />

que la CEN-SAD va désormais recentrer<br />

ses missions pour accompagner<br />

les Etats dans leurs efforts individuels<br />

et collectifs, en vue d’atteindre les Objectifs<br />

du Millénaire pour le Développement.<br />

On doit ‘’en faire un<br />

instrument fonctionnel de culture et de<br />

Societé<br />

Session Extraordinaire du sommet des Chefs d’Etat de la CEN-SAD<br />

Notre compatriote Sani Ibrahim Abani désigné Secrétaire Général<br />

Association Nigérienne pour le Bien-être<br />

des Jumeaux (ANBE/J)<br />

Naissance d’une association œuvrant<br />

pour le bien-être des jumeaux<br />

La naissance des jumeaux dans une famille éveille en première phase des sentiments<br />

de joie, ensuite de crainte. Mais cette considération dépend des régions.<br />

On leur accorde une adoration sans limites pensant qu’ils sont un signe de bénédiction.<br />

Les jumeaux sont très dorlotés, et même un peu considérés comme des<br />

magiciens. L’entourage les craint, croyant fermement au mythe selon lequel ils ont<br />

de très grands pouvoirs qui peuvent être utilisés à des fins négatives ou positives.<br />

Leur arrivée dans le foyer constitue une grâce pour la famille.<br />

Les parents de jumeaux et les jumeaux imposent le respect dans la société. Ils<br />

portent des noms différents, mais des tenues identiques au cours de leur enfance.<br />

D’aucuns pensent que le père des jumeaux est un être puissant dans tous les sens<br />

du terme. Quand les jumeaux sont des garçons, certains griots leur chantent des<br />

louanges incitant la communauté à prendre particulièrement soin de ces petits êtres<br />

dont on pense que le pouvoir sera très grand. Ils jouissent de certaines prérogatives,<br />

et certaines décisions importantes ne peuvent être prises sans leur assentiment, par<br />

exemple ; les activités de chasse ou pêche dans les villages, les cérémonies<br />

traditionnelles, les voyages etc. Ils sont considérés en quelque sorte comme des<br />

voyants.<br />

Avec l’évolution et la modernité, la vie coûte chère c’est pourquoi, parfois, certains<br />

parents que Dieu a gratifié de jumeaux n’ont pas de moyens pour les éduquer, et<br />

sont contraints de recourir à la mendicité. Ainsi, ces enfants rencontrent des<br />

difficultés dans leur vie quotidienne. Pour lutter contre l’utilisation des jumeaux au<br />

Niger, certains parents de jumeaux et des jumeaux ont mis en place en 2008 une<br />

association pour leur bien-être dénommée ; Association Nigérienne pour le Bien-être<br />

des Jumeaux (ANBE/J). Selon le président de cette organisation, M. Adourahmane<br />

Mahamadou, l’association a pour objectif principal de favoriser la prise en compte<br />

des conditions de vie des jumeaux et de leurs parents dans un contexte de lutte<br />

contre la pauvreté avec l’adoption, par le gouvernement, d’une politique nationale de<br />

population. L’association prévoit au cours de cette année 2013 des activités. «Nous<br />

organiserons, courant ce mois de février, une journée d’information et de réflexion<br />

sur la vision scientifique et culturelle des jumeaux dans la communauté. Il s’agit<br />

d’éclairer les populations sur la vie des jumeaux et souvent leur exploitation à des<br />

fins mystiques et économiques par leurs propres parents ou la société», explique-til.<br />

Selon lui, l’association contribuera à renforcer la connaissance scientifique et la<br />

valeur sociale et culturelle de la naissance des jumeaux, et les spécificités dans leur<br />

éducation et prise en charge dans la famille, la communauté et le pays.<br />

M. Adourahmane Mahamadou devait rappeler qu’avant, on leur prêtait des pouvoirs<br />

surnaturels. «Certains jumeaux peuvent faire du mal à ceux qui leur déplaisent.<br />

Même les parents faisaient très attention à la façon dont ils les traitent. Les jumeaux<br />

peuvent par exemple avoir la vision de la mort d’un proche. On dit aussi qu’ils ont un<br />

pouvoir de guérison», déclare-t-il.<br />

Accueillir, honorer et aimer les jumeaux, cela crée des valeurs d’accueil, d’hospitalité,<br />

d’estime, de dignité et de prestige, d’amour vis-à-vis des jumeaux, qu’il faut<br />

promouvoir.<br />

«L’éducation des jumeaux, pour un parent pauvre, est pleine de difficultés. Je pense<br />

que l’Etat doit penser aux jumeaux et à leurs parents afin de leur trouver un soutien<br />

pour leur épanouissement au sein de la société», a indiqué M. Adourahmane<br />

Mahamadou.<br />

Seini Seydou Zakaria<br />

M. Sani Ibrahim Abani, SG CEN-SAD<br />

promotion de la paix et de la sécurité’’,<br />

a-t-il souligné. Un adage tiré du<br />

patrimoine culturel immatériel de l'espace<br />

sahélo-saharien dit : ‘’S'unir<br />

pour bâtir, c'est grandir ensemble’’. M.<br />

Sani Ibrahim Abani, en conséquence,<br />

a demandé aux Chefs d’Etat de donner<br />

les armes nécessaires à cette organisation,<br />

afin de permettre à la CEN<br />

– SAD nouvelle d'être opérationnelle<br />

et à ses institutions spécialisées,<br />

telles que le CESC et la BSIC, d'être<br />

consolidées de façon à mieux jouer le<br />

rôle qui est le leur. A cet égard, ‘’les<br />

Etats membres de la CEN-SAD doivent<br />

resserrer leur rang en instaurant<br />

une coopération tous azimuts , dans<br />

l'esprit et la lettre du traité d'Abuja du<br />

3 juin 1991, pour construire un espace<br />

viabilisé, un espace de paix, de<br />

sécurité, de concorde, de partage et<br />

d'échanges, de Dakar à Djibouti, de<br />

Lagos au Caire, de Cotonou à<br />

Rabat’’, a dit le Secrétaire Général de<br />

la CEN-SAD. Au demeurant, a ajouté<br />

M. Sani Abani, le dernier rapport du<br />

PNUD sur le Développement Humain,<br />

ainsi que les périls préoccupants qui<br />

émergent, le commandent à nos<br />

Etats. Il fait ainsi allusion aux agissements<br />

de ‘’l'Internationale Salafiste dirigée<br />

par Al Qaeda, qui est en train de<br />

métastaser insidieusement dans certains<br />

pays de l'espace sahélo-saharien<br />

et des groupes terroristes et<br />

autres narco–trafiquants, suréquipés<br />

et surarmés qui perturbent la quiétude<br />

sociale, qui compromettent aujourd'hui<br />

les recherches et le développement<br />

des activités minières et<br />

pétrolières, compromettent le tourisme,<br />

les investissements privés et<br />

retardent le lancement des programmes<br />

publics de développement<br />

économique et social dans ces régions’’.<br />

Le Secrétaire Général de la CEN-<br />

SAD a également évoqué la question<br />

de la circulation illicite et à grande<br />

échelle des armes de tout calibre,<br />

provenant des arsenaux libyens pillés<br />

pendant la crise que ce pays a<br />

connue. C’est l’un des plus graves périls<br />

auquel notre espace est confronté<br />

aujourd’hui, a-t-il indiqué. D’ailleurs,<br />

‘’ce péril, deux Chefs d'Etat ici présents<br />

mais également présents sur le<br />

front diplomatique et militaire, l'ont vu<br />

venir’’, a-t-il souligné en nommant le<br />

Président Idriss Déby Itno et le Président<br />

Mahamadou Issoufou qui n'eurent<br />

de cesse d’attirer l'attention sur<br />

les effets collatéraux déstabilisants du<br />

pillage des arsenaux libyens pour les<br />

pays au sud du Sahara. M. Sani Ibrahim<br />

Abani s’est enfin réjoui de l'adoption<br />

de la Résolution 2085 (2012) du<br />

Conseil de Sécurité des Nations<br />

Unies qui a permis le déploiement de<br />

la MISMA avec le soutien louable de<br />

pays comme la France.<br />

Boubacar Mamane Iro<br />

RC/MAEC/IA/NE<br />

AVIS D’APPEL D’OFFRES<br />

NATIONAL<br />

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Eau et assainissement pour les<br />

populations des départements de Dosso et Tillabéry y compris les réfugiés<br />

maliens et déplacés nigériens dans la zone nord de Tillabéry, Plan Niger lance un<br />

Avis d’Appel d’Offres national pour des travaux de réalisation de six (6) forages<br />

équipés de pompes à motricité humaine (PMH) , de réhabilitation de deux<br />

(2) forages et de branchement de trois (3) CSI aux réseaux AEP dans les<br />

départements de Dosso et Tillabéry.<br />

La participation à la concurrence est ouverte à toutes les entreprises en règle vis<br />

à vis de l’Administration.<br />

Le dossier peut être acheté contre reçu au niveau du siège de Plan Niger à Niamey,<br />

Rue du Beli BP : 12247 Niamey-NIGER Quartier Plateau, moyennant paiement<br />

d’un montant non remboursable de trente mille (30.000) francs.<br />

Les Entreprises ayant acheté le dossier d’appel d’offres peuvent obtenir sur<br />

demande une copie du fichier du dossier d’appel d’offres.<br />

Des renseignements complémentaires au présent dossier peuvent également être<br />

fournis par les bureaux de Plan à Niamey, Dosso et Tillabéry aux<br />

soumissionnaires intéressés.<br />

La date limite de remise des offres est fixée au plus tard au lundi 18 mars 2013<br />

à 9 Heures au Siège de Plan Niger à Niamey.<br />

L’ouverture des plis est prévue le même jour à 10 heures.<br />

NB : Les différents soumissionnaires peuvent se présenter à cette séance ou se<br />

faire représenter.<br />

Page 21<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong><br />

l DR


Annonces<br />

Marchés Publics<br />

REPUBLIQUE DU NIGER<br />

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE<br />

Haut Commissariat à l'Aménagement de la<br />

Vallée du Niger<br />

PROGRAMME "KANDADJI" DE<br />

REGENERATION DES<br />

ECOSYSTEMES ET DE MISE EN VALEUR DE LA<br />

VALLEE DU NIGER (P_KRESMIN)<br />

AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET<br />

N° 03/2013/HCAVN/P _KRESMIN<br />

ETUDE D'AVANT­PROJET DETAILLE, ELABORATION DAO DE<br />

PROTECTION DES BERGES DES KORIS DE GABOU ET DE FAMALE<br />

Dans le cadre de l’exécution des prestations définies aux Données<br />

Particulières de la Demande de Proposition (DPDP) et financées<br />

par le Budget d’Investissement de l’Etat (BIE), le présent avis de<br />

manifestation d’intérêt a pour objet de présélectionner les<br />

candidats et s’adresse à tous les candidats ressortissants des pays<br />

membres de l’UEMOA ou des pays et/ou institutions prêteurs ou<br />

octroyant le financement.<br />

Pour être admis à concourir les candidats (y compris tous les<br />

membres d’un groupement de cabinets et tous les sous-traitants)<br />

ne doivent pas être associés aux marchés de travaux, fournitures<br />

et services qui résulteraient des prestations objet du présent avis<br />

de manifestation d’intérêt.<br />

Tout candidat intéressé par le présent avis, peut acquérir<br />

gratuitement un jeu complet du dossier de candidature auprès<br />

du Programme Kandadji de Régénération des Ecosystèmes<br />

et de Mise en valeur de la vallée du Niger (P_KRESMIN) au<br />

Haut Commissariat à l’Aménagement de la vallée du Niger<br />

(HC/AVN), Immeuble SONARA II, 3 ème Etage, BP : 206 Tel: 20 73<br />

23 13 / Fax: 20 73 21 85 / Email : uepkandadii@yahoo.fr<br />

kandadii@intnet.ne Niamey ou dans les locaux de l’ONAHA à<br />

Tillabéri (tel : 20 71 10 97) Niger du lundi 25 février 2013 au<br />

lundi 25 mars 2013 ou le télécharger sur son Site<br />

Web : www.hcavn.org.<br />

Les lettres de manifestation d’intérêt rédigées en français et<br />

accompagnées des documents indiqués au dossier de<br />

présélection doivent être déposées à l’adresse du Programme<br />

Kandadji de Régénération des Ecosystèmes et de mise en<br />

valeur de la vallée du Niger (P_KRESMIN) au Haut<br />

Commissariat à l’Aménagement de la vallée du Niger Immeuble<br />

SONARA II 3 ème étage au plus tard le mardi 26 mars 2013<br />

à 9 heures.<br />

L’ouverture des offres aura lieu le même jour dans la salle de<br />

réunion du Haut Commissariat à l’Aménagement de la vallée du<br />

Niger Immeuble SONARA II 3 eme étage et une heure après l’heure<br />

limite de remise des offres soit le mardi 26 mars 2013<br />

à 10 heures.<br />

Des renseignements complémentaires pourront être obtenus<br />

auprès du Programme « Kandadji » tous les jours ouvrables de<br />

09 heures à 16 heures.<br />

AVIS DE VACANCE DE POSTE<br />

Les candidatures féminines sont fortement encouragées<br />

Le Comité Permanent Inter­états de Lutte contre la Sécheresse dans le <strong>Sahel</strong> (CILSS) recrute :<br />

• un(e) Expert spécialiste en analyse des marchés liés aux<br />

produits agricoles et agro­alimentaires<br />

Lieu d’affectation : Secrétariat Exécutif, Ouagadougou, Burkina Faso ou Bamako, Mali.<br />

Durée du contrat :Trois ans renouvelables<br />

Date de clôture : 29 avril 2013<br />

Profil du candidat<br />

-Etre titulaire d'un Master, doctorat et/ou Ph.D dans l'un des domaines scientifiques<br />

précités,<br />

-Posséder une expérience d'au moins cinq (05) ans dans l'analyse liée à l'économie<br />

agricole, aux politiques agricoles, socio-économie et à l'économie des marchés agricoles<br />

et agro-alimentaires, au commerce des produits agricoles et agroalimentaires et la<br />

conduite des programmes de portée régionale dans les domaines ci-dessus énumérés;<br />

-Avoir une bonne connaissance de l'existant en termes de dispositifs d'information et<br />

d'organisations et/ou de réseaux d'opérateurs économiques dans les espaces CILSS et<br />

CEDEAO : Avoir une bonne connaissance de la dynamique d'intégration régionale et du<br />

fonctionnement des institutions de coopération sous-régionale et régionale ;<br />

-Avoir une bonne connaissance de la dynamique du commerce dans les espaces CILSS,<br />

UEMOA et CEDEAO, notamment des filières transfrontalières et des interrelations « pays<br />

CILSS - pays côtiers» en termes d'échanges de produits agricoles et agroalimentaires ;<br />

-Forte aptitude en communication et relations interprofessionnelles<br />

• un(e) Assistant Auditeur Interne<br />

Lieu d’affectation : Secrétariat Exécutif, Ouagadougou, Burkina Faso<br />

Durée du contrat : Contrat à durée indéterminée avec période d'essai de trois mois,<br />

Date de clôture : 28 février 2013<br />

Profil du candidat<br />

-Etre titulaire d'un diplôme d'étude Universitaire (BAC + 4) en Audit, Contrôle de Gestion,<br />

Administration, Finances, Comptabilité ou dans des domaines connexes,<br />

-Avoir des expériences confirmées d'au moins trois ans en Audit, Contrôle de Gestion,<br />

Administration, Finances, Comptabilité, de préférence dans une organisation similaire<br />

au CILSS ;<br />

-Maîtriser les logiciels de comptabilité budgétaire, analytique et générale ;<br />

-Avoir de solides aptitudes à utiliser les logiciels de traitement de textes et de tableurs<br />

ou de base de données ;<br />

-Etre apte au travail sous pression et avoir une grande capacité à l'autonomie au travail;<br />

-Avoir une grande capacité d'adaptation et de travail en équipe ;<br />

-Avoir une aptitude à la communication orale et écrite ;<br />

-Avoir une bonne connaissance des politiques, procédures et pratiques de gestion<br />

administrative, financière et comptable de projets et programmes de développement;<br />

-Avoir une grande capacité de concentration et d'organisation ;<br />

-Avoir une bonne maîtrise du français. La connaissance de l'anglais serait un atout<br />

Les dossiers de candidature devront parvenir sous pli fermé au Secrétariat Exécutif du<br />

CILSS.<br />

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez consulter les versions complètes des<br />

avis de vacances des postes et les conditions de candidature, sur les sites web du CILSS:<br />

www.cilss.bf - www.insah.org - www.agrhymet.ne ou contacter les secrétariats<br />

permanents des CONACILSS dans les Etats membres.<br />

Page 22<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

Avis d'Appel d'Offres National<br />

pour la construction de 18 blocs de latrines scolaires<br />

1. Contexte et Justification<br />

Plan Niger est une Organisation Internationale<br />

de Développement Communautaire Centré sur<br />

l’enfant, sans appartenance religieuse, politique<br />

ou gouvernementale.<br />

Sa vision est : . Installée au Niger depuis<br />

1998, l’ONG Plan intervient dans les Régions<br />

de Dosso et Tillabéry.<br />

Elle œuvre dans les domaines de la santé, de<br />

l’éducation, de l’eau potable, l’hygiène,<br />

l’assainissement, de la micro finance, de la<br />

prévention et la gestion des crises et<br />

catastrophes et de l’établissement de relations<br />

avec les communautés au sein desquelles elle<br />

travaille.<br />

Suite aux inondations survenues durant les<br />

mois de Juillet et Août 2012, dans la Région de<br />

Dosso, Plan a contribué à l’évaluation de la<br />

situation en matière d’accès à l’eau potable et<br />

des bonnes pratiques d’hygiène et<br />

d’assainissement.<br />

Les Départements les plus affectés de la<br />

Région, sont ceux de Dosso et de Gaya où la<br />

Commune de Tanda reste la plus touchée.<br />

Avec l’appui de l’UNICEF, l’ONG Plan Niger<br />

contribuera à apporter une réponse aux<br />

conséquences de ces inondations pour<br />

améliorer l’accès à l’eau potable, à<br />

l’assainissement de base et renforcer les<br />

capacités des communautés les plus affectés<br />

aux bonnes pratiques d’hygiène et<br />

d’assainissement.<br />

Ainsi, Plan Niger envisage entre autres, la<br />

construction de dix-huit (18) blocs de latrines<br />

publiques et scolaires dans les villages<br />

durement affectés des Départements de Dosso<br />

et de Gaya :<br />

l Treize (13) blocs de latrines communautaires<br />

(édicule public) ;<br />

l Cinq (5) blocs de latrines scolaires.<br />

lUn bloc de latrines communautaires (édicule<br />

public) est composé de trois (3) cabines dont<br />

une (1) douche, avec un (1) mur de séparation<br />

et un (1) puisard; une (1) porte d’entrée avec<br />

rampe d’accès du côté de la douche et de celui<br />

des cabines WC; un (1) lave-mains dans<br />

l’espace compris entre le mur de pudeur et les<br />

2 cabines.<br />

l Un bloc de latrines scolaires est composé de<br />

trois(3) cabines, un(1) mur de pudeur, deux (2)<br />

portes d’accès avec rampe pour les handicapés<br />

locomoteurs, un (1) lave-mains dans l’espace<br />

entre les deux (2) cabines et le mur de pudeur<br />

Les travaux sont répartis en quatre (4) lots et<br />

chaque Entreprise peut soumissionner à<br />

plusieurs lots mais ne peut être adjudicateur<br />

que de deux (2) lots au maximum.<br />

1. Financement :<br />

Le financement est assuré par Plan avec<br />

l’appui de l’UNICEF.<br />

2. Maître d’Ouvrage :<br />

Le maître d’ouvrage est :<br />

›Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la<br />

Promotion des Langues Locales: (MEN/PLL),<br />

pour la latrine scolaire ;<br />

› La Commune concernée pour la latrine<br />

communautaire (édicule public).<br />

3. Maître d’Ouvrage Délégué :<br />

Le Maître d’ouvrage délégué est la<br />

communauté en ce qui concerne son bloc de<br />

latrines<br />

4. Maître d’Œuvre :<br />

Le Maître d’œuvre est l’ONG Plan Niger PU de<br />

Dosso<br />

5. Maître d’Œuvre Délégué :<br />

Le Maître d’œuvre délégué est la Direction<br />

Régionale du Génie Rural de Dosso<br />

6. Délai d’exécution :<br />

Le délai d’exécution est fixé à trois(3) mois.<br />

5. Les spécifications de qualifications<br />

comprennent :<br />

1. La Soumission financière ;<br />

2. Déclaration de conformité à la législation du<br />

pays accompagnée des pièces suivantes :<br />

- Agrément du Ministère chargé de la<br />

construction, option : bâtiment, catégorie : 1 ou<br />

plus ;<br />

- Attestation de registre du commerce légalisée;<br />

- Attestation de non faillite datant de moins de<br />

trois (3) mois;<br />

- Attestation de la caisse nationale de sécurité<br />

sociale (CNSS) et l’inspection du travail datant<br />

de moins de trois (3) mois ;<br />

- Attestation de situation fiscale (ASF) relative<br />

au présent appel d’offres ;<br />

- Attestation de cotisation de la chambre du<br />

commerce de l’année en cours (copie<br />

légalisée);<br />

- Adresse permettant de localiser les bureaux<br />

de l’entreprise ;<br />

3. Toute information relative aux litiges<br />

auxquels le soumissionnaire est partie, les<br />

parties en cause et la nature des litiges;<br />

4. Une déclaration établissant que le<br />

soumissionnaire (y compris tous les membres<br />

d'un groupement d'entreprises) et ses soustraitants<br />

ne sont pas associés, directement ou<br />

indirectement, au consultant ou à toute autre<br />

entité ayant préparé les plans, les<br />

spécifications et autres documents d'appel<br />

d'offres pour le projet;<br />

5. Références techniques de l’entreprise en<br />

matière de travaux de bâtiment, pour les trois<br />

(3) dernières années 2012, 2011 et 2010 ;<br />

6. Une note descriptive de l’organisation et le<br />

planning des travaux et des services qui leur<br />

sont liés, datée et signée;<br />

7. La liste du matériel envisagé pour la<br />

réalisation du marché;<br />

8. La liste du personnel clé pour la réalisation<br />

des travaux;<br />

9. L’Acte d’engagement rempli et signé ;<br />

10. Caution de Soumission d’au moins égale à<br />

2% du montant de l’offre.<br />

Cette caution peut être remplacée par un<br />

chèque certifié établi au nom de Plan Niger;<br />

11. Déclaration d’engagement d’assurance<br />

professionnelle contracté auprès d’une maison<br />

d’assurance;<br />

12. Preuve de l’accès à une ligne de crédit d’au<br />

moins 20% de son offre;<br />

6. Consultation du dossier :<br />

Les candidats éligibles, intéressés peuvent<br />

obtenir des informations supplémentaires et<br />

consulter gratuitement le Dossier d’Appel<br />

d’Offres dans les bureaux de l’administration de<br />

Plan Niger Rue de Béli Plateau Niamey Tel :<br />

20 72 44 44/45, ou Plan Niger Dosso Route de<br />

Gaya Tel : 20 650 099<br />

Tout candidat éligible, intéressé par le présent<br />

avis, doit acheter un jeu complet du Dossier<br />

d’Appel d’Offres établi en langue française,<br />

contre paiement d’une somme non<br />

remboursable de cinquante mille (50.000)<br />

francs CFA à l’adresse suivante :<br />

Plan Niger Niamey, Rue de Béli Plateau<br />

Niamey Tel : 20 72 44 44 /45<br />

7. Remise des offres :<br />

Les offres rédigées en langue française sont<br />

remises en trois (3) exemplaires (1 original et 2<br />

copies) conformément aux instructions aux<br />

soumissionnaires, et accompagnées d’une<br />

garantie de soumission de 2% du montant de<br />

la soumission devront parvenir au secrétariat<br />

de Plan Niger Niamey à l’adresse de Monsieur<br />

le Représentant Résident de Plan Niger<br />

Niamey, au plus tard le mardi 12 mars 2013<br />

à 10 heures, heure locale.<br />

8. Durée de validité :<br />

Les soumissionnaires resteront engagés par<br />

leurs offres pour un délai de 90 jours à compter<br />

de la date de réception des offres.<br />

9. Ouverture des offres :<br />

La séance d’ouverture des offres aura lieu le<br />

même jour (mardi 12 mars 2013) à 10 heures<br />

30 mn, heure locale, dans la salle de réunion<br />

de Plan Niger Niamey en présence des<br />

représentants des soumissionnaires qui<br />

souhaitent y assister.<br />

Toutefois, Plan Niger se réserve le droit de ne<br />

donner aucune suite à tout ou partie du présent<br />

Appel d’Offres.<br />

Le Représentant Résident<br />

de Plan Niger.<br />

Page 23<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Annonces<br />

Le Cabinet Management for Enterprise Consult (MEC) recrute<br />

pour le compte de:<br />

L’Incubateur des Entreprises du Niger (CIPME)<br />

UN (E) DIRECTEUR (TRICE) GENERAL (E)<br />

Missions<br />

Le (la) Directeur (trice) Général(e) de l’incubateur<br />

des Entreprises du Niger (CIPME) a en charge, et<br />

est garant(e) de l'intégrité et de la pérennité de<br />

l’Incubateur. Il (elle) a pour missions, sous<br />

l'autorité du Conseil d'Administration, de :<br />

- concevoir, définir et conduire la politique<br />

générale et les orientations stratégiques de<br />

l’Incubateur;<br />

- la sécurité financière et de l'image de marque de<br />

l'Institution;<br />

- générer des ressources par le biais de<br />

programmes classiques et novateurs et intégrer<br />

des systèmes de génération de revenus qui<br />

permettent d’atteindre les objectifs financiers de<br />

l’incubateur ;<br />

- du management des Ressources humaines,<br />

financières, techniques, logicielles et<br />

organisationnelles de l’incubateur;<br />

- du respect des engagements et accords avec les<br />

partenaires;<br />

- rendre compte au Conseil d'Administration;<br />

- faire de l'incubateur un acteur de référence de<br />

l'écosystème et de contribuer à mettre en place<br />

des outils devant bénéficier aux entrepreneurs.<br />

- Capacité à travailler sous pression et dans une<br />

équipe pluridisciplinaire ;<br />

- Connaissance des logiciels courants ;<br />

- Une bonne maîtrise de l’anglais.<br />

Conditions Générales<br />

Les dossiers de candidature seront constitués<br />

comme suit :<br />

- Lettre de motivation;<br />

- curriculum vitae;<br />

- copies légalisées des diplômes;<br />

- certificat de nationalité ;<br />

- extrait d’acte de naissance;<br />

- copies légalisées des attestations de travail;<br />

- un casier judicaire datant de moins de 3 mois.<br />

Les dossiers de candidature doivent être déposés<br />

sous plis fermés, au plus tard le 13 mars 2013,<br />

à l’Agence Nationale pour la Promotion de<br />

l’Emploi (ANPE).<br />

SEMINAIRES ORGANISES PAR MANAGEMENT FOR ENTERPRISE<br />

CONSULT POUR LES MOIS DE MARS ET AVRIL 2013<br />

Profil<br />

Pour mener à bien ces missions, le/la DIRECTEUR<br />

(TRICE) GENERAL (E) doit avoir les qualifications<br />

minimales suivantes :<br />

- Diplôme universitaire de niveau supérieur<br />

(Bac+5 ans au moins) dans les domaines de<br />

l’économie, du Management ou discipline<br />

apparentée;<br />

- 4 ans d’expérience pratique dans un poste<br />

d´encadrement, dont au moins 2 ans à un poste<br />

de Directeur dans une structure du secteur privé<br />

Page 24<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Poursuivant son séjour au Niger, la mission<br />

du Millenium Challenge Corporation<br />

(MCC) a eu deux (2) rencontres hier<br />

matin à Niamey. C’est ainsi qu’elle a rencontré<br />

successivement le secteur privé nigérien, puis la<br />

partie gouvernementale à travers les représentants<br />

de l’Administration Publique. La première<br />

rencontre a regroupé autour du vice-président<br />

du MCC, M. Patrick Fine, du coordonnateur du<br />

MCA-Niger et du président de la Chambre de<br />

Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Niger,<br />

les différents acteurs du secteur privé (chefs<br />

d’entreprise, représentants des banques et établissement<br />

financiers, responsables de sociétés,<br />

etc). Quant à la seconde rencontre, elle a été<br />

présidée par le directeur de cabinet du Premier<br />

ministre, M. Saidou Sidibé. Il s’est agi d’échanger<br />

avec la partie gouvernementale sur les<br />

conclusions préliminaires de l’étude sur l’analyse<br />

des contraintes à la croissance économique au<br />

Niger.<br />

En guise d’introduction à cette dernière rencontre,<br />

le directeur de cabinet du Premier a souligné<br />

toute l’importance que le gouvernement accorde<br />

au Programme Compact. En effet, cette rencontre<br />

a regroupé les secrétaires généraux de plusieurs<br />

ministères techniques et structures<br />

publiques ainsi que des hauts cadres de l’administration.<br />

‘’Cette présence de haut niveau témoigne<br />

de l’intérêt que le gouvernement<br />

accorde à ce programme’’, a déclaré M. Saidou<br />

Sidibé.<br />

Après cette introduction, une experte du MCC a<br />

présenté les conclusions préliminaires de l’étude<br />

sur l’analyse des contraintes à la croissance<br />

économique au Niger. Cette étude a procédé à<br />

Nation<br />

Rencontre mission du MCC/secteur privé et partie gouvernementale<br />

Des échanges sur les conclusions préliminaires de l’étude sur l’analyse des contraintes à la croissance économique<br />

Réception d’un don de véhicule 4X4 à la Direction nationale de la nutrition<br />

Renforcement de l’unité de supervision<br />

Le ministre de la Santé Publique,<br />

M. Soumana<br />

Sanda, a réceptionné hier<br />

matin, un véhicule 4X4 offert<br />

par l’ONG canadienne<br />

‘’Initiative Micronutriment’’.<br />

Ce véhicule, d'une valeur<br />

d'environ 30 millions de<br />

FCFA, servira pour la supervision<br />

des activités de<br />

nutrition. La cérémonie de<br />

réception s’est déroulée en<br />

présence du point focal de<br />

l’ONG Initiative Micronutriment,<br />

Mme Guéro Maïmouna,<br />

ainsi que de<br />

plusieurs invités.<br />

En réceptionnant le véhicule, le ministre de la<br />

Santé publique s’est réjoui à juste titre de la<br />

concrétisation de ce modèle de coopération<br />

engagé par le ‘’Projet institutionnalisation de<br />

semaines survie de l'enfant’’ mis en œuvre au<br />

Niger par l'organisation "Micronutriment Initiative"<br />

sous le financement du gouvernement<br />

canadien. En effet, le Projet Institutionnalisation<br />

de Semaines Survie de l'Enfant est mis<br />

en œuvre depuis 2011 au Niger. Il couvre<br />

seize (16) districts sanitaires dans les huit (8)<br />

régions du pays et vise à pérenniser la supplémentation<br />

en vitamine A des enfants de 6<br />

à 59 mois de notre pays. Le "Micronutriment<br />

Initiative», a précisé le ministre Soumana<br />

Sanda, fournit une assistance technique et un<br />

soutien financier au Ministère de la Santé Publique<br />

en vue de maintenir des niveaux élevés<br />

de supplémentation en micronutriments, notamment<br />

la vitamine A. Cette assistance se<br />

fait à travers le financement de plusieurs projets:<br />

le projet d'appui aux campagnes de supplémentation<br />

en vitamine A d'un montant de<br />

98 millions de francs CFA en fin de réalisation;<br />

le présent projet d'institutionnalisation de Semaines<br />

Survie de l'Enfant d'un montant de<br />

123 millions de francs CFA ; deux projets pilotes<br />

de recherche sur la suplémentation en<br />

fer et acide folique et la survie des nouveaunés<br />

au niveau communautaire dans la région<br />

Une vue du véhicule objet du don<br />

de Zinder.<br />

Le Niger, par la voix son ministre de la Santé,<br />

apprécie à sa juste valeur les efforts consentis<br />

par l'initiative Micronutriments dans le cadre<br />

de la lutte contre la malnutrition. L'importance<br />

de ce geste, pour les populations du Niger en<br />

général, et le Ministère de la Santé en particulier<br />

qui voit ses capacités renforcées pour<br />

atteindre les objectifs qui lui sont assignés,<br />

n'est plus à démontrer. C’est pourquoi le ministre<br />

a indiqué que ce don vient à point<br />

nommé, car il contribuera au renforcement<br />

des capacités opérationnelles de la Direction<br />

de la Nutrition dans la mise en œuvre de la<br />

composante 4 de "l'Initiative 3N", les Nigériens<br />

Nourrissent les Nigériens.<br />

Quant au point focal de l’ONG Initiative Micronutriments,<br />

Mme Guéro Maimouna, elle a indiqué<br />

que ce don de véhicule permettra à la<br />

direction nationale de la nutrition de mener<br />

ses activités entrant dans le cadre de la supervision.<br />

Cette cérémonie de réception de<br />

don a été suivie d’une série de visites effectuées<br />

par le ministre Soumana Sanda au niveau<br />

de plusieurs formations sanitaires de la<br />

capitale. (Nous y reviendrons).<br />

Rencontre avec le secteur privé<br />

Elh Zakari A. Gado/ONEP<br />

l<br />

Hassane Daouda<br />

l’analyse des différentes<br />

contraintes à<br />

l’investissement et à la<br />

croissance économique<br />

dans notre pays.<br />

L’étude part des multiples<br />

défis auxquels le<br />

pays est confronté pour<br />

identifier les contraintes<br />

majeures à la croissance<br />

économique.<br />

Ces défis sont, entre<br />

autres, les conditions<br />

climatiques difficiles,<br />

les faibles niveaux de<br />

l’industrie et de l’activité<br />

économique et l’informalité,<br />

l’instabilité régionale, la faible qualité des<br />

infrastructures, les besoins sociaux d’une population<br />

en croissance, l’enclavement, etc.<br />

L’étude a procédé par une méthodologie propre<br />

pour retenir trois (3) contraintes majeures à la<br />

croissance. Ces trois (3) contraintes majeures<br />

sont relatives à l’accès à l’eau pour la production,<br />

à la règlementation des entreprises et enfin<br />

aux douanes et au commerce transfrontalier.<br />

Ces conclusions ne nient pas bien sûr les autres<br />

contraintes, mais estiment qu’elles sont moins<br />

susceptibles d’influer négativement sur la croissance<br />

économique. L’analyse du MCC a par ailleurs<br />

noté la difficulté de disposer de données<br />

statistiques sur les différents secteurs.<br />

Après cette présentation, les débats ont été ouverts.<br />

Et il faut dire que la majorité des interventions<br />

ne semblent pas être d’accord avec les<br />

conclusions de cette analyse. En effet, beaucoup<br />

d’intervenants ont marqué leur surprise de<br />

constater que des contraintes dans des secteurs<br />

comme l’énergie, les routes, l’éducation, l’accès<br />

à l’eau potable n’aient pas été retenues comme<br />

contraintes majeures à la croissance économique.<br />

Pour certains, l’aspect durabilité n’a pas<br />

été pris en compte dans les conclusions de cette<br />

étude. En outre, la question des données statistiques<br />

a été aussi abordée par les intervenants.<br />

Beaucoup d’entre eux ne sont pas d’accord avec<br />

les données utilisées dans l’analyse.<br />

C’est d’ailleurs pourquoi le directeur général de<br />

l’Institut National de la Statistique, présent à la<br />

rencontre, a exprimé le vœu de revisiter, ensemble<br />

avec le MCC, les données utilisées dans<br />

cette analyse. En effet, souligne-t-il, notre pays<br />

tient beaucoup à ce programme, mais pour que<br />

ce programme atteigne les objectifs attendus, il<br />

doit être bâti sur des données fiables.<br />

Auparavant, la mission du MCC a rencontré le<br />

secteur privé. A l’entame de cette rencontre, le<br />

vice-président du MCC, M. Patrick Fine, et son<br />

adjoint M. Jonathan Bloom, ont expliqué les objectifs<br />

de cette démarche. L’élection du Niger au<br />

Programme Compact nécessite l’élaboration<br />

d’un nouveau programme d’investissement.<br />

‘’Nous voulons que le processus soit à la fois<br />

quantitatif, qualitatif et participatif. C’est pourquoi<br />

nous avons voulu associer le secteur privé qui<br />

est un des leviers de la croissance économique’’,<br />

a dit M. Patrick Fine. Le vice-président<br />

du MCC a noté que le Niger a rempli les conditions<br />

pour être éligible au programme Compact.<br />

Ces critères sont relatifs entre autres à la bonne<br />

gouvernance, à la liberté économique, à la volonté<br />

de faire des investissements au profit des<br />

populations, à l’implication du secteur privé, à la<br />

politique commerciale, à l’entreprenariat, etc.<br />

En intervenant à cette rencontre, le président de<br />

la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat<br />

du Niger a salué cette démarche du MCC.<br />

Pour M. Idi Ango Ibrahim, l’intérêt de ce genre<br />

de rencontres, c’est qu’il permet non seulement<br />

de renforcer le dialogue entre le secteur public<br />

et le secteur privé, mais aussi la complémentarité<br />

de ces deux (2) secteurs. ‘’Les contraintes<br />

ne sont pas toujours financières. Les opportunités<br />

existent dans tous les pays, mais ce sont les<br />

conditions de leur exploitation qui font la différence<br />

entre les pays’’, a dit M. Idi Ango Ibrahim.<br />

Lors des débats, les différents acteurs du secteur<br />

privé ont développé les principales<br />

contraintes qui entravent leurs activités.<br />

Siradji Sanda<br />

Page 25<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong><br />

Ado Youssouf/ONEP<br />

l<br />

Conférence débat à l’ESCAE<br />

La situation des jeunes diplômés au<br />

centre des préoccupations<br />

Al’occasion de la journée mondiale de la<br />

justice sociale, l’Ecole Supérieure de<br />

Commerce et d’Administration des Entreprises<br />

(ESCAE) a organisé, mercredi dernier à<br />

son siège au quartier Dar-es-Salam une conférence<br />

débat sur le thème, ‘’Droit au travail, gage<br />

d’une justice sociale : les jeunes diplômés face<br />

au marché de l’emploi au Niger’’. Cette conférence<br />

s’est déroulée en présence du directeur<br />

de cabinet de la ministre de la Formation Professionnelle<br />

et de l’Emploi, Dr Abdou Labo Bouché,<br />

du Directeur général de l’ESCAE, M. Victor<br />

Akesse, du président de l’ONG ‘’Leo La<br />

Grange’’, M. Kassoumou Maïga, du chef service<br />

Accueil, Orientation Professionnelle et Prospection<br />

de l’ANPE, M. Abdou Djibo Issaka, et de<br />

plusieurs invités.<br />

Dans son mot introductif, le Directeur général de<br />

l’ESCAE a expliqué les raisons du choix de ce<br />

thème qui cadre parfaitement avec la situation<br />

préoccupante des jeunes diplômés en général,<br />

et des étudiants en particulier. Le directeur de<br />

cabinet de la ministre de la Formation Professionnelle<br />

et de l’Emploi, Dr Abdou Labo Bouché,<br />

a quant à lui indiqué dans son discours d’ouverture<br />

que ‘’la justice sociale est une préoccupation<br />

constante du gouvernement de la 7 ème<br />

République. Et cela, en parfaite phase avec le<br />

programme de la Renaissance du Niger du Président<br />

de la République, SEM. Issoufou Mahamadou,<br />

programme dont la combinaison des<br />

actions économiques et sociales vise entre autres<br />

la création de 50. 000 emplois par an au<br />

profit des jeunes. Dr Abdou Labo Bouché a rappelé<br />

à cet effet les engagements pris par SEM.<br />

Brigi Rafini, Premier ministre, Chef du Gouvernement,<br />

lors de la présentation de la Déclaration<br />

de Politique Générale (DPG) à l’Assemblée nationale<br />

le 16 juin 2011. SEM. Brigi Rafini ne disait-il<br />

pas, devant les représentants du peuple,<br />

que ‘’les Nigériens de tous sexes, toutes origines,<br />

et de toutes conditions ont droit à l’égalité<br />

de traitement, notamment dans les domaines<br />

de l’éducation, de la santé, de la sécurité, de<br />

l’emploi et des marchés publics. Aussi, j’engage<br />

le gouvernement à faire du mérite et de la compétence<br />

les seuls critères d’accès aux emplois<br />

et aux marchés publics. De même, la jouissance<br />

du droit à la justice est le gage d’une stabilité sociale<br />

et un levier pour le développement économique,<br />

en ce qu’elle favorise les<br />

investissements’’. Le directeur de cabinet a<br />

aussi évoqué le problème de chômage des<br />

jeunes, précisant que la plupart des emplois<br />

disponibles se trouvent dans le secteur informel<br />

et se caractérisent par de faibles rémunérations<br />

et de mauvaises conditions de travail.<br />

Quant au président de l’ONG ‘’Leo Lagrange’’,<br />

M. Kassoumou Maïga, il a parlé de son ONG qui<br />

intervient dans le domaine de l’éducation pour<br />

le développement de la citoyenneté et de la vie<br />

démocratique, particulièrement par la vie associative;<br />

l’insertion sociale et professionnelle des<br />

jeunes, aussi bien en milieu rural qu’en milieu<br />

urbain ; la promotion de l’Etat de droit, de la démocratie<br />

et de la bonne gouvernance ; la lutte<br />

contre la corruption ; la préservation et la protection<br />

de l’environnement ; la promotion de<br />

l’économie sociale et la solidarité; la sécurité<br />

alimentaire. Il a par ailleurs affirmé que l’ONG<br />

‘’Leo Lagrange’’ s’engage à accompagner les efforts<br />

du gouvernement de la 7 ème République<br />

qui a pour objectif l’éradication de la pauvreté,<br />

la promotion du plein emploi et du travail décent,<br />

la réduction des inégalités hommes<br />

femmes, l’accès au bien-être social et à la justice<br />

sociale pour tous.<br />

Pour sa part, le chef de service accueil, orientation<br />

professionnelle et prospection de l’ANPE,<br />

M. Abdou Djibo Issiaka a, au cours de son intervention,<br />

abordé les droits des citoyens, la présentation<br />

de l’ANPE, l’évolution de l’emploi au<br />

Niger entre 2010 et 2012, les filières et métiers<br />

porteurs d’emplois, les jeunes diplômés et les<br />

perspectives du marché de l’emploi au Niger, la<br />

stratégie pour résoudre l’équation du chômage.<br />

Aichatou Hamma Wakasso<br />

et Mamane Abdoulaye


Loisirs<br />

HOROSCOPE<br />

Prévisions de vendredi-samedi-dimanche<br />

1 Bélier (21 mars - 19 avril)<br />

VENDREDI: Vous mettrez fin à une discorde<br />

familiale en faisant un pas vers la réconciliation.<br />

SAMEDI: Les célibataires auront la cote, ces<br />

temps-ci. Ne restez donc pas dans votre coin.<br />

DIMANCHE: Un peu de sport ne vous fera<br />

pas de mal. Commencez en douceur, vous<br />

progresserez vite.<br />

3 Gémeaux (21 mai - 21 juin)<br />

VENDREDI: Vous devrez entreprendre des<br />

dépenses facilitant votre quotidien.<br />

SAMEDI: Une excursion en famille vous laissera<br />

de bons souvenirs.<br />

DIMANCHE: Faites preuve de diplomatie,<br />

vous obtiendrez facilement ce que vous voulez.<br />

5 Lion (23 juillet - 21 août)<br />

VENDREDI: Vous ferez une rencontre importante<br />

avec quelqu’un qui partage vos opinions.<br />

SAMEDI: La joie de vivre se lit sur votre visage.<br />

DIMANCHE: Vous avancez d’un pas décidé.<br />

Quelle belle énergie!<br />

7 Balance (22 sept.- 22 oct.)<br />

VENDREDI: Soyez humble, on vous préfère<br />

ainsi.<br />

SAMEDI: Journée idéale pour passer du<br />

temps avec vos amis. Organisez les activités.<br />

DIMANCHE: Vous rencontrez quelqu’un<br />

partageant vos opinions. Une amitié peut se<br />

construire là-dessus.<br />

9 Sagittaire (22 nov. - 22 déc.)<br />

VENDREDI: Rien n’est impossible quand on<br />

est entouré de gens aimants. Cela, vous en<br />

aurez la preuve aujourd’hui.<br />

SAMEDI: Vous en apprenez tous les jours un<br />

peu plus sur vous-même, et ce voyage n’est<br />

pas fini.<br />

DIMANCHE: Vous aurez besoin de paix et<br />

d’harmonie et trouverez un rythme intérieur<br />

en vous adonnant à la lecture.<br />

11 Verseau (20 janv. - 18 février)<br />

VENDREDI: Vous menez votre équipe à la<br />

baguette. Un peu de discipline dans les<br />

rangs!<br />

SAMEDI: Vous nouerez des contacts avec<br />

des gens pouvant influer sur votre situation.<br />

DIMANCHE: En couple ou en groupe, plus<br />

personne n’est sur la même longueur d’onde.<br />

Il faut se retrouver.<br />

Rions-en<br />

Un brin de prière pour les travailleurs<br />

(à faire très tôt le matin)<br />

Notre père qui est au bureau, que<br />

le travail soit léger<br />

Que les patrons partent en vacances<br />

et que notre volonté soit<br />

faite<br />

Au bureau comme à la maison,<br />

donne-nous aujourd’hui un jour de<br />

congé,<br />

Une semaine de récupération et<br />

un mois de réflexion !<br />

2 Taureau (20 avril - 20 mai)<br />

VENDREDI: Ceux qui prennent la voiture feront<br />

bonne route. Mais faites des pauses régulières.<br />

SAMEDI: A la maison, il faudra jouer les arbitres.<br />

DIMANCHE: Vous avez le sentiment de ne<br />

pas être compris. Ne laissez pas la colère<br />

monter.<br />

4 Cancer (22 juin - 22 juillet)<br />

VENDREDI: Tout vous réussit aujourd’hui,<br />

alors n’hésitez pas, osez!<br />

SAMEDI: Vous pouvez profiter de votre argent,<br />

c’est aussi fait pour ça...<br />

DIMANCHE: Prenez le temps de cuisiner. A<br />

la poubelle, les plats tout préparés!<br />

6 Vierge (22 août - 21 sept.)<br />

VENDREDI: Accordez-vous une pause avec<br />

vos amis.<br />

SAMEDI: La santé n’est pas une rigolade.<br />

Faites ce qu’il faut pour rassurer.<br />

DIMANCHE: Choisissez l’option la plus reposante<br />

aujourd’hui.<br />

8 Scorpion (24 oct. - 22 Nov.)<br />

VENDREDI: Votre instinct ne vous trompe<br />

pas sur les personnes.<br />

SAMEDI: Vos ambitions sont réalistes, mais<br />

donnez-vous les moyens pour les atteindre.<br />

DIMANCHE: L’idée de reprendre le travail<br />

vous démoralise un peu? Acceptez cette idée<br />

et profitez de votre week-end.<br />

10 Capricorne (21 déc. - 19 janv.)<br />

VENDREDI: Jouer la comédie, déclamer un<br />

dialogue, voilà des activités excellentes pour<br />

les Capricorne.<br />

SAMEDI: Des jours meilleurs arrivent. Patience<br />

et ténacité sont de vraies forces.<br />

DIMANCHE: Mettez de l’argent de côté, ne<br />

vivez pas au jour le jour sans épargner.<br />

12 Poissons (19 Fév. - 20 mars)<br />

VENDREDI: Il n’y a pas que le sport en<br />

chambre! Courez, nagez, libérez-vous.<br />

SAMEDI: Vous débordez d’énergie et devriez<br />

en faire bonne usage. Trouvez le moyen<br />

de la dépenser.<br />

DIMANCHE: La journée serait idéale pour<br />

partager avec quelqu’un qui vous fasse rire.<br />

Pardonne-nous nos absences<br />

comme nous pardonnons à ceux<br />

qui nous font travailler<br />

Ne nous soumets pas aux observations,<br />

aux baisses de salaire,<br />

aux embargos et aux heures supplémentaires<br />

!<br />

Mais délivre-nous de cet enfer car<br />

c’est à toi qu’appartient le pouvoir<br />

d’augmenter notre salaire et nos<br />

jours de congé tout en diminuant<br />

notre travail.<br />

Amen<br />

MOTS CROISES<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

8<br />

9<br />

10<br />

Solution du<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

numéro précédent<br />

R E P E T I T I O N<br />

E T A L E E N T E<br />

C A N A R D T A U<br />

E T E R I M E N T<br />

P S A I M E R R<br />

T N I N A S N A<br />

I L O R E N B O L<br />

O U T S C I E I<br />

N I E R H A B I T<br />

S T R A T E G E E<br />

Numéros utiles<br />

Renseignements: 12<br />

Sapeurs Pompiers: 18<br />

Réclamation : 13<br />

Police secours : 17<br />

Hôpital : 20 72 25 21<br />

Médecins de nuit: 20 73 47 37<br />

+<br />

HORIZONTALEMENT<br />

1. Allongeas ­ Grecque;<br />

2. Ont franchi le col ­ Qui n’a subi<br />

aucun raffinage;<br />

3. N’est donc pas libre ­ Discipline<br />

scolaire écourtée;<br />

4. Epouse de Jacob ­ Un bout<br />

d’homme;<br />

5. Fémur ­ Pays d’Asie;<br />

6. Personnel ­ Parcourues;<br />

7. Inflammation de l’iris ­ Plante<br />

officinale;<br />

8. Titre anglais ­ Souhait;<br />

9. Equipe d’Angleterre ­ Direction<br />

en mer;<br />

10. Préparées pour compétir.<br />

VERTICALEMENT<br />

1. Un vert;<br />

2. Démonstratif ­ Broutille;<br />

3. Ancêtre péruvien ­ Asséchée en<br />

montant;<br />

4. Entament une réussite ­<br />

Connut ­ Limites d’un mur;<br />

5. Privé de l’oxygène, vital;<br />

6. Futur officier ­ Démonstratif;<br />

7. Céréale ­ Produit d’osier;<br />

8. Etendue de dunes ­ Continent;<br />

9. Massacrés ­ Bien attrapée;<br />

10. Bombes de parfumeurs.<br />

Pharmacies de garde<br />

Du Samedi 16 au<br />

Samedi 23 Février 2013<br />

CIndépendance<br />

CMali Béro<br />

CChateau 8<br />

CLiberté<br />

CTénéré<br />

C2 ème Arrondissement<br />

CWadata<br />

CYantala<br />

CCollège Mariama<br />

CDarès Salam<br />

CCité Caisse<br />

CPopulaire Talladjé<br />

CPop. Hôpital (sauf les dimanches)<br />

Du Samedi 23 Février au<br />

Samedi 2 Mars 2013<br />

CLa Patience (Ex Lacouroussou)<br />

CPlateau<br />

CPoint D<br />

CNouveau Marché<br />

CComplexe<br />

C2 ème Forage<br />

CLako<br />

CRoute Tillabéry<br />

CTerminus<br />

COUA<br />

CPopulaire Talladjé<br />

CPop. Hôpital (sauf les dimanches)<br />

REPUBLIQUE DU NIGER<br />

CABINET DU PREMIER MINISTRE<br />

AUTORITE DE REGULATION MULTISECTORIELLEAVIS<br />

DE REPORT DE DATE DE REMISE DES OFFRES<br />

Il est porté à la connaissance des soumissionnaires que l’avis<br />

d’appel d’offres international lancé relatif à l’acquisition<br />

d’équipements de contrôle du trafic et de sa facturation ainsi que du<br />

contrôle de la qualité du service (QOS) des réseaux des opérateurs<br />

de télécommunications détenteurs de licences paru dans Jeune<br />

Afrique n°2709 du 09 décembre 2012, que la date limite de réception<br />

des offres initialement prévue pour le lundi 11 février 2013 à<br />

09h00 est reportée au vendredi 15 mars 2013 à 10h00.<br />

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter l’Autorité<br />

de Régulation Multisectorielle à l’adresse suivante :<br />

64 Rue des Bâtisseurs, BP 13 179 Niamey-NIGER<br />

Tel : (227) 20 73 90 08, Fax : (227) 20 73 85 91<br />

Email : arm@arm.ne ou fati.ibrahim@arm.ne ;<br />

Site web : www.armniger.org<br />

Page 26<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Message<br />

Page 27<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


Message<br />

Page 28<br />

22 Février 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!