Dossier de presse - Musées en Haute-Normandie

Dossier de presse
Sommaire
Présentation 2
Visite de l’exposition 3
Repères 5
Autour de l’exposition 7
Le catalogue 9
Commissariat 17
Visuels 18
Les partenaires 21
1

Présentation
Au printemps 2009, le Département de Seine-Maritime propose, au
Musée départemental des Antiquités à Rouen, une nouvelle exposition
consacrée aux Gaulois face à la conquête romaine.
De la mi-mai à la fin septembre 2009, l’exposition du Musée
départemental des Antiquités explorera une facette méconnue et en pleine
mutation de l’histoire de la Haute-Normandie. La période chronologique,
s’étendant entre le II e siècle avant J.-C. et le II e siècle après J.-C., marque une
phase importante de la Haute-Normandie car elle voit l’évolution de la
société gauloise sous l’influence de plus en plus prégnante de la civilisation
romaine en Gaule du Nord. La région est aussi une zone charnière entre la
Gaule chevelue de traditions armoricaines et la Gaule Belgique.
Le Musée départemental des Antiquités poursuit sa politique
d’expositions temporaires, en restant fidèle aux premiers axes de
recherches à l’origine de sa fondation : la mise en valeur de son patrimoine
régional et la valorisation de la recherche archéologique sur son territoire.
L’exposition présentera un aperçu général de cette phase de
transition en évoquant aussi bien l’habitat fortifié et ouvert, les pratiques
funéraires que les sanctuaires pour lesquels l’évolution est particulièrement
sensible. Elle s’organisera selon trois thèmes majeurs : l'habitat, les lieux de
culte et les pratiques funéraires qui illustrent les permanences et les
mutations de cette phase de transition de l'histoire de la Normandie
Cette exposition complète les axes de recherches abordés lors du
colloque de l’Association françaises pour l’étude de l’âge du fer (Caen, 20-24
mai 2009) où sera évoqués l’âge du fer en Basse-Normandie et les gestes
funéraires en Gaule du V e siècle avant J.-C. au I er siècle avant J.-C. D’ailleurs,
une exposition organisée au Musée de Caen consacrée « aux gestes
funéraires en Normandie durant l’âge du fer » sera présentée à l’occasion de
ce colloque.
Le mobilier a été sélectionné à la lumière des dernières découvertes
archéologiques, en partenariat avec le SRA de Haute-Normandie et l’Inrap
(Institut national de recherches archéologiques préventives), Direction
régionale du Grand Ouest.
C’est donc l’occasion d’une synthèse sur la fin de l’âge du fer et la
romanisation de la Haute-Normandie.
Cette exposition sera aussi l’occasion de mettre en place une médiation
« innovante » avec la réalisation d’une borne multimédia consacrée à la
numismatique gauloise.
2

Visite de l’exposition
DEFINITIONS
Oppidum (pl : oppida) : site fortifié de
l’âge du fer souvent très vaste et
entouré d’un rempart et d’un fossé.
Les Gaulois utilisaient plus
particulièrement des sites naturels
escarpés présentant une protection
contre l’ennemi.
Villa : exploitation agricole galloromaine
souvent construite sur ou a
proximité d’une ancienne ferme
gauloise. Le terme villa désigne
également la maison souvent bâtie
sur le plan caractéristique de la villa
romaine.
Fanum : Temple gallo-romain dédié
souvent à des divinités gauloises. Ils
s’agit la plupart du temps de
sanctuaires gaulois réaménagés à
l’époque gallo-romaine.
AVANT LA CONQUETE ?
En guise d’introduction, cette section s’attache à présenter le système
monétaire gaulois mis en place dès le II e siècle avant J.-C. et spécifique à
chaque population. Elle s’appuie sur le riche cabinet numismatique du
Musée départemental des Antiquités - Rouen
VIVRE
• Les sites fortifiés
Cette première partie présente les oppida, sites fortifiés gaulois très
nombreux en Haute-Normandie qui se sont développées au I er siècle avant J.-
C. L’implantation des oppida sur l’axe de la Seine et sur la côte est
remarquablement dense, ce qui s’explique par le caractère multipolaire des
territoires gaulois.
• Des villes nouvelles au I er siècle après J.-C.
Avec la romanisation, des villes fondées sur le plan romain deviennent les
chefs-lieux des anciennes zones d’influence des populations gauloises
(Lillebonne, Rouen, Evreux) sur le principe romain d’un lieu unique
centralisateur.
Les fouilles archéologiques réalisées dans ces trois villes ont révélés quelques
rares témoignages de cette période.
• Un monde agricole prospère
A cette époque, l’agriculture et l’artisanat se développent favorisant
l’apparition de groupes d’habitats et de « fermes » devenues villa à l’époque
gallo-romaine. Les vestiges de ces « fermes », retrouvés lors de fouilles
archéologiques préventives, témoignent d’un maillage dense du territoire.
3

CROIRE
• Des lieux de culte gaulois aux sanctuaires gallo-romains.
La recherche archéologique et la prospection aérienne en Haute-Normandie
ont permis d’inventorier un nombre important de sites cultuels. Souvent
réutilisés et modifiés à l’époque gallo-romaine (fanum), ces lieux de culte
gaulois démontrent une diversité de rites pratiqués.
MOURIR
• Une élite rurale ?
A l’époque gauloise, les sépultures sont regroupées en ensembles funéraires
à distance des zones d’habitation dans un espace souvent délimité dont les
traces n’ont pas nécessairement subsisté.
Certaines tombes sont plus riches que les autres ; elles peuvent contenir un
mobilier assez exceptionnel. Armes, casque, char, outils d’artisans ou
vaisselle métallique témoignent d’un certaine hiérarchisation au sein de la
population gauloise.
• La nécropole de fondation gallo-romaine
De nouvelles nécropoles font leur apparition aux abords des agglomérations,
mais elles témoignent d’une continuité dans les pratiques funéraires.
L’incinération domine toujours. Néanmoins, le mobilier se diversifie :
céramiques tournées, sigillée (2 de moitié du II e siècle), verre. Certaines
traditions gauloises persistent occasionnellement. C’est le cas d’une
inhumation découverte à Rouen lors des fouilles de la rue Louis Ricard
contenant des armes et un avant-train de porc.
Hypothèse de restitution de la ferme gauloise du « Long-Buisson » (Eure).
DAO R. Scrapin
4

Repères
Géographie
Zoom sur :
César « la guerre des Gaules »
Le récit de la guerre des Gaules est
basé sur les Commentarii de Bello
Gallico, écrit par Jules César pendant
la campagne militaire depuis 58 av.
J.-C. Ce texte est considéré comme
un ouvrage d'histoire.
La Normandie, zone charnière entre la Gaule chevelue et la Gaule
Belgique, est, pendant la période considérée (II e siècle avant J.-C. au II e siècle
après J.-C.), marquée par la fin de la Gaule indépendante et le début de
l’époque gallo-romaine. Bien que marquante, la conquête romaine ne
sonne pas le glas de la société celte. La romanisation fut un lent processus
et la conquête ne doit pas masquer l’existence de contacts antérieurs entre
le monde méditerranéen et la Normandie dont témoigne notamment
l’adoption d’un monnayage à partir du II e siècle avant J.-C. Mais ces contacts
semblent ponctuels et ils sont largement amplifiés par la conquête.
(DAO. T. Dechezleprêtre)
Si l’on considère l’actuelle Haute-Normandie, plusieurs peuples gaulois
occupaient cette zone.
- Au nord de la Seine, Calètes (Pays de Caux) et Véliocasses (Vexin) se
partagent le territoire s’étendant entre la côte de la manche et la
vallée de l’Oise (zone de contact avec les Parisii)
- Le sud de la Seine sur la rive gauche est occupé par les Aulerques
Eburovices (Evreux)
- Sur la côte, sont installés les Lexoviens (Lisieux)
5

Petits rappel chronologique :
Av. J.-C
-600 : début de l'Hallstattien moyen, ou Hallstattien II ou D. Apparition des tombes à
chars.
-500 : Début du deuxième âge du fer.
-450 : Début de l'expansion celtique « civilisation gauloise »
IVe et IIIe siècle : raids gaulois sur l’Italie.
Début de la conquête
-117 : Le littoral méditerranéen est pacifié par les Romains et devient une province
romaine.
I er siècle av. J.-C.
Eté - 52 : César affronte Vercingétorix au siège l’Alésia. Défaite des Gaulois.
hiver - 50 : César transforme la Gaule chevelue en province romaine.
septembre -49 : Après avoir franchi le Rubicon le 12 janvier -49, César revient en
Gaule pour prendre Marseille, seule cité libre de Gaule non encore soumise à Rome.
Le statut d'ancien ami de Rome n'aida pas les Marseillais à conserver leur
indépendance.
-40 : Octave gouverne sur l'Occident, Gaules incluses.
16 janvier -27 : Octave reçoit le titre d'Auguste. Début du premier recensement en
Gaule.
1 er août -12 : Les principaux chefs gaulois sont réunis à Lyon
Fondation d’Evreux (Mediolanum Aulercum) capitale des Aulerques Eburovices –
A proximité est fondé Gisacum (Le Vieil-Evreux) sanctuaire dédié aux dieux romains.
I er siècle
Fondation de Rouen (Rotomagus) par les Romains – capitale de la cité des
Véliocasses, deuxième de Gaule après Lyon (Lugdunum)
21 : Tentative avortée de révolte des Trévires et des Eduens. C'est le seul exemple de
révolte gauloise de la part de peuples, ou plutôt d'une petite partie de ses élites,
soumis depuis la fin de la Guerre des Gaules. De fait, la romanisation de la Gaule se
passe sans problème. On retrouve même d'anciens druides parmi les représentants
des cités maintenant romanisées.
mai 70 : Suite aux troubles de l'année 69 suite à l'assassinat de Néron et sa
succession contestée, une partie des Gaules se révolte contre Rome. Une assemblée
des chefs gaulois se tient à Reims et elle condamne cette révolte. La révolte tourne
court, et Cerialis y met un terme.
Fin du 1 er siècle : Construction de l’amphithéâtre de Lillebonne (Juliobonna) - capitale
de la cité des Calètes
II e siècle
vers 150 : Première organisation de l'Eglise chrétienne en France, à Lyon.
197-211 : Pendant le principat de Septime Sévère, on assiste à un renouveau de la
culture gauloise, notamment marquée par une pratique accrue du gaulois, jusque
dans les camps militaires romains.
III e siècle
212 : L'Édit de l'empereur Caracalla dit « Constitution antonine » étend le droit de cité
romain à toutes les provinces de l'empire. Les élites gauloises ont ainsi plus
largement accès à la citoyenneté romaine. La romanisation reprend son cours en
Gaule après la parenthèse du principat de Septime Sévère.
6

Autour de l’exposition
Les actions de médiation mettent en valeur l’exposition auprès des
visiteurs et permettent de mieux appréhender les œuvres exposées, et
les informations fournies.
Pour les publics individuels
Le service des publics édite pour l’exposition deux plaquettes à
destination des visiteurs individuels.
o un guide visiteur adulte :
triptyque permettant de
s’orienté facilement
dans l’exposition et
proposant une lecture
simple des points
essentiels des différents thèmes abordés.
o Un guide junior : destiné
aux enfants ce parcoursjeu
sous forme de
questionnaire permet à
l’enfant (8-12 ans)
d’acquérir les connaissances liées à l’exposition de
façon ludique.
Des visites commentées de l’exposition auront également lieu.
o Dimanche 31 mai à 15h30
o Dimanche 21 juin à 15h30
o Dimanche 30 août à 15h30
o Samedi 19 et dimanche 20 septembre à l’occasion
des journées européennes du patrimoine
o Midi au musée le lundi 8 juin à 12h30
Jeux vacances pour les enfants de 3 à 5 ans et de 6 à 11 ans pendant
les vacances scolaires.
Visites commentées de sites archéologiques
Samedi 4 juillet : Théâtre Gallo-Romain – Lillebonne
Samedi 25 juillet : Briga « Bois-l’Abbé » – Eu
Samedi 12 septembre : Gisacum – le Vieil Evreux
Départ de Rouen à 13h30, retour vers 17h30.
7

Tarif : (en attente)
Réservation indispensable. La visite se fera si le nombre de
participants est suffisant.
Pour les scolaires
Le service des publics des sites et musées propose des visites
commentées et des ateliers autour de l’exposition. Elles sont soumises
à réservations.
Colloque
Les 20, 21 et 22 mai 2009 à Caen se tiendra un colloque organisé par
l’Association Française pour l’Etude de l’Âge du Fer (AFEAF), qui
abordera une des thématiques de l’exposition : les pratiques funéraires
en Normandie à l’époque gauloise.
La Borne Multimédia
Le Musée départemental des Antiquités met à disposition du public un
outil innovant pour valoriser les monnaies gauloises en assurant une
meilleure visibilité et lecture des pièces, rendues difficiles en raison du
module réduit des pièces et de l’iconographie très stylisée. Cette borne
permettra également un approfondissement sur la numismatique
gauloise.
Ce projet innovant a reçu le soutien financier des Amis des Musées
Départementaux.
Le Catalogue de l’exposition
Faisant la part belle à une illustration de qualité (plus de 400
illustrations couleurs), le catalogue se veut à la fois la mémoire de
l’exposition temporaire, un ouvrage d’art mais aussi une synthèse la
plus accessible possible de l’état des connaissances sur la fin de l’âge
du fer et le processus de la romanisation en Normandie.
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Le Catalogue
Sommaire
INTRODUCTION
La romanisation. Quelle romanisation ?
AVANT LA CONQUETE : des peuples multiples
La « Géographie des peuples gaulois de la basse vallée de la Seine entre le I er siècle av. J.-C. et le I er siècle
après J.-C. »
« De puissants voisins : entre Parisii et Carnutes»
« Caractéristiques du monnayage gaulois du nord de la Gaule »
« Le monnayage des peuples de la basse vallée de la Seine »
VIVRE : EVOLUTION ET PERMANENCE DE L’HABITAT
Un territoire multi polarisé autour d’un semi de fortification
Sandouville (Seine-Maritime)
Orival (Seine-Maritime)
Vernonnet
Des villes nouvelles ?
Edité par le Département de Seine-
Maritime et coédition avec les
Editions Point de Vues
ISBN : 978-2-915548-34-1
Prix de vente : 29 €
Disponible à la boutique du musée à
partir du
En vente par correspondance :
Vous pouvez envoyer votre
commande en adjoignant un
chèque (29 € + frais d’envoi) à
l’ordre du Trésor public auprès de :
Mme le Régisseur des Musées
Départementaux
Direction des Sites et Musées
Département de Seine-Maritime
Quai Jean Moulin
76101 Rouen cedex
« Les villes du nord de la Gaule »
« Les origines de Lillebonne »
« Les origines de Rouen »
« Les origines d’Evreux »
« Le théâtre d’Evreux »
Un monde agricole prospère
« L’évolution du monde rural à la veille de la conquête »
« Les fermes gauloises entre la fin de l’époque gauloise et le début de l’époque gallo-romaine autour de la
basse vallée de la Seine »
« L’apport de l’étude des macrorestes végétaux, à l’histoire économique de la transition âge du fer-époque
gallo-romaine »
Val-de-Reuil « Zac des Portes » (Eure)
L’habitat de Pîtres (Eure)
Eu – l’Orée du bois (Seine-Maritime)
Crosville-la-Vieille (Eure)
Notre-Dame-de-l’Isle (Eure)
Parville
ZAC de Cambolle
Saint-Vigor-d’Ymonville (Seine-Maritime)
Brionne (Eure)
Long-Buisson (Eure)
CROIRE : DES LIEUX DE CULTE GAULOIS AUX SANCTUAIRES GALLO-ROMAINS
« Comment l’archéologie revisite la religion gauloise »
« Des sanctuaires gaulois aux sanctuaires gallo-romains dans la basse vallée de la Seine »
Morgny
Hecmanville (Eure)
Condé-sur-Iton (Eure)
Saint-Martin-de-Boscherville (Seine-Maritime)
Le sanctuaire de Fesques (Seine-Maritime)
Bois-l’Abbé (Seine-Maritime) - sanctuaire
Berthouville – sanctuaire (Eure)
Berthouville – trésor d’argenterie gallo-romaine
Le Vieil-Evreux (Eure)
Guichainville (Eure)
MOURIR : Nécropoles et pratiques funéraires entre permanence et innovations
« Les tombes privilégiées de la basse vallée de la Seine (fin du 2 nd siècle av. J.-C. à l’époque augustéenne) »
Une élite au sein de populations rurales ?
La sépulture à char de la Mailleraye-sur-Seine
La tombe 40 de Pîtres « La remise »
La tombe Carpentier I à Pîtres
Les tombes Carpentier II et la Structure 68 de Pîtres « La Remise »
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Bois-Guillaume « Les Bocquets » (Seine-Maritime)
Val-de-Reuil « La Coulinière » (Eure)
Mobilier de Mesnil-sous-Jumièges
Mesnil-Esnard (Seine-Martime)
Epilogue : Les nécropoles de fondation gallo-romaine
« Les nouvelles pratiques funéraires au début de notre ère »
Vatteville-la-Rue (Seine-Maritime)
Rouen « Gendarmerie »
UNE ROMANISATION À GÉOMETRIE VARIABLE
« La vallée de la Seine dans les courants d’échanges amphoriques entre la fin de l’époque gauloise et le
début de l’époque gallo-romaine »
« La céramique importée d’époque républicaine et augustéenne en Haute-Normandie »
CONCLUSION
Extrait du Catalogue :
Géographie des peuples gaulois
de la basse vallée de la Seine
(I er siècle av. J.-C. - I er siècle après J.-C.)
A la veille de la conquête romaine, les peuples gaulois
implantés autour de la basse vallée de la Seine sont nombreux. Il
n’existe pas ici de vastes cités placées sous l’hégémonie de peuples
puissants, comme les Arvernes ou les Eduens. Au contraire, le
nord-ouest de la Gaule se caractérise par un semis de territoires de
taille réduite. Est-ce leur taille ou leur installation tardive qui
explique qu’ils soient peu mentionnés par les auteurs grecs et
latins qui ont décrit la Gaule ? Quoiqu’il en soit, le récit de
conquête, par César, constitue notre principale source de
connaissance pour identifier les peuples gaulois de la région qui
deviendra plus tard la Normandie, notamment les Calètes et les
Véliocasses sur la rive droite, et les Aulerques - Eburovices et les
Lexoviens sur la rive gauche.
Si Jules César divise la Gaule en trois grandes régions que l’on
peut qualifier d’ethnographiques - la Gaule Chevelue, la Belgique
et l’Aquitaine (La Guerre des Gaules, I, 1) - il a aussi, à plusieurs
reprises, individualisé deux régions du nord-ouest de la Gaule :
l’Armoricus et le Belgium. Le rattachement à l’une de ces entités
demeure délicat, l’archéologie et les textes antiques ne nous
renseignant pas sur la période d’installation de ces différents
peuples, à l’exception des Véliocasses qui sont mentionnés par
Tite-Live (59 av. J.-C. – 17 ap. J.-C.). C’est, en effet, sur leur
territoire que les Cimbres se seraient joints aux Teutons, en 103 av.
J.-C., après avoir dévasté les territoires compris entre Rhône et
Pyrénées.
Si les limites des cités gallo-romaines peuvent être
extrapolées à partir de la carte des diocèses médiévaux, pousser
plus loin cette analyse régressive apparaît aujourd’hui très
périlleux. En effet, l’assise territoriale des peuples gaulois résulte
10

d’un long et complexe processus dont les modalités nous
échappent, et les profondes modifications apportées
ultérieurement, notamment par le pouvoir romain, ont
définitivement « brouillé les cartes ». Le séjour en Gaule de
l’empereur Auguste, entre 27 et 25, est considéré comme le
moment où sont déterminées les frontières des différentes
provinces de la Gaule : l’Aquitaine, la Lyonnaise et la Belgique.
Toutefois, il est possible que le territoire de la Belgique ait
couvert initialement l’ensemble du nord et du nord-ouest de la
Gaule jusqu’à la Loire englobant l’ancienne Armorique
mentionnée à plusieurs reprises par César. Dans un second temps,
sa frontière occidentale serait ramenée à la Seine.
Cette hypothèse aurait l’avantage de fournir une
explication à ce que les Calètes soient cités par Strabon parmi les
Belges (Géographie, IV, 1). Au Haut-Empire, peut-être sous le règne
de Tibère (14-37 ap. J.-C.), la civitas des Calètes avec celle des
Véliocasses sont définitivement intégrées à la Gaule Lyonnaise. La
nouvelle province de Belgique a donc été amputée de toute sa
partie occidentale et se recentre à cette époque autour de l’ancien
Belgium. Dissociés des autres peuples de la rive droite de la Seine,
qui composent la Belgique, les Calètes et les Véliocasses rejoignent
les civitates qui formaient la Celtique au temps de la Conquête. Ce
découpage pourrait avoir une connotation stratégique; le pouvoir
de certaines grandes cités a pu être, dans certains cas, limité en
coupant de leur influence des peuples qui avaient fait partie
jusque-là de leur clientèle.
Th. Dechezleprêtre
Quelques notices du Catalogue
Trésor de Belleville-sur-Mer
Prov. : Canton de Dieppe,
Lieu-dit « Parfondval »
Découverte fortuite, 1908
Silex et Billon (alliage de
cuivre et d’argent à très bas
titre)
Milieu du I er siècle avant J.-C.
Musée départemental des
Antiquités, Rouen.
Inv. 2117 © Y. Deslandes – Dpt 76
Cette géode en silex oblongue, mesurant 16 cm de long, a servi de
bourse. En effet, l’une des extrémités cassées a permis de placer 34
pièces les unes sur les autres. Il s’agit de statères en billon des
classes I, III et II, émises par les Coriosolitae entre 57 et 51 av. J.-C.
Ils peuplaient l’actuel département des Côtes-d’Armors, aucune
monnaie d’or ne leur est attribuée. Néanmoins, c’est, de toute la
Gaule, le peuple qui a laissé la plus grande masse monétaire : plus
de 30 000 monnaies de billon recensées.
C. Dorion-Peyronnet
11

Madone de Lillebonne
Théâtre de Lillebonne, juillet 2007.
Bronze
II e siècle après J.-C. (?)
Musée départemental des Antiquités,
Rouen
N° 2008.1.1
© Y. Deslandes – Dpt 76
Cette petite statuette de femme,
haute d’environ 14 cm, a été mise au jour dans le théâtre galloromain
de Lillebonne, lors des fouilles de l’été 2007. Elle fut
découverte au niveau des fondations du mur extérieur du théâtre à
l’est, malheureusement hors contexte, puisqu’elle provient des
rejets des fouilles réalisées dans cette zone par Emmanuel Gaillard
vers 1829.
La dame porte le costume traditionnel des femmes
romaines, composé d’une longue robe tombant jusqu’aux pieds, la
stola, recouverte d’un manteau ou palla, drapé autour du bras droit
dont le pan retombe sur l’épaule gauche. Sa coiffure est ornée d’un
diadème. Les cheveux, partagés par une raie et roulés en bourrelet
sur le front, sont réunis sur la nuque par un chignon. Cette
coiffure, caractéristique du Haut-Empire, évoque certaines
représentations de Faustine la jeune, fille d’Antonin le Pieux et
épouse de l’empereur Marc Aurèle, ou de sa fille Annia Lucilla,
dans la seconde moitié du II e siècle.
La statuette, fondue selon deux techniques, une fonte
creuse pour le corps et une fonte pleine pour la tête, provient
probablement d’un laraire domestique. Le traitement individualisé
du visage laisse penser à la représentation d’une ancêtre, honorée
au sein du laraire familial.
V. Mutarelli
C. Dorion-Peyronnet
Camée
Prov. Parville, Eure.
Fouille préventive, Inrap 2006,
D. Lukas
Onyx
II e siècle après J.-C.
© H. Paitier - Inrap
Ce grand camée de forme ovale
montre la déesse de la guerre, Minerve, dans l’attitude de Victoria.
Elle porte son bouclier orné de la tête de la Gorgone Méduse. Le
thème allégorique et mythologique est, avec le portrait, le plus
fréquent de l’art du camée.
La production de camée, souvent associée à la ville d’Alexandrie
en Egypte, prend ses origines durant la période hellénistique (IV e
siècle av. J.-C.) lorsque les armées d’Alexandre le Grand ouvrirent
les routes de l’Inde au monde grec. L’onyx, pierre la plus
fréquemment employée dans l’Antiquité pour la confection des
camées, provient d’Inde ou d’Arabie. C’est une variété d’agate
caractérisée par des strates de couleurs contrastées. Le camée,
12

elevant de l’art de la glyptique, est produit par la taille en relief de
pierres fines comme l’onyx justement réputée par une succession
de strates de couleurs différentes.
Objets d’art, de valeur et de luxe dans le monde romain, les
camées ont de multiples fonctions : ornements, parure, amulettes
ou talismans chargés de symbolisme. Ce camée représentant
Minerve, très certainement importé d’Italie, peut témoigner de la
ferveur religieuse du porteur envers cette divinité.
C. Dorion-Peyronnet
Plaque dédicatoire de la basilique
Dessin : E. Mantel, SRA Haute-Normandie
Prov. Eu “Bois l'Abbé” (centre monumental, Espace II, Basilique)
Calcaire coquillier
L. : 120 cm ; 68,3 à 68,5 cm ; ép. 2,3 à 2,7 cm.
II e ou III e siècle après J.-C.
Service Municipal d'Archéologie de la Ville d'Eu
N° inv. 1
Hormis quelques petits fragments manquants, la plaque est
complète, cassée en 46 morceaux de toutes tailles. Le texte est ainsi
connu dans son intégralité. Les lettres sont de taille irrégulière,
plus grandes en haut de la plaque (80 à 82 mm sur la première
ligne), moins hautes de quelques millimètres sur les lignes
suivantes (70 à 77 mm). Deux lettres se distinguent par une
hauteur supérieure à leurs voisines : P (79 mm), et le S final du
cognomen (92 mm), toutes deux à la troisième ligne. Tracées à
l’aide d’une gouge, toutes présentent une section en V. En dépit
d’un nettoyage attentif, aucune trace de peinture n’a été observée
L’agencement global du texte ne paraît pas avoir été préparé de
façon rigoureuse. Seule la première ligne a fait l’objet d’un tracé
préliminaire, par un trait supérieur très légèrement incisé dans la
pierre. Les autres ont fait l’objet d’un alignement approximatif : la
hauteur des lettres, les espacements entre les lettres et entre les
mots sont fort inégaux, la formule DSD est excentrée sur la
dernière ligne. La graphie en revanche est assez soignée, la plupart
des lettres présentant des pattes élégantes, et d’une façon générale,
se rattachant à l’alphabet monumental stabilisé à l’époque tardorépublicaine.
Les éléments non littéraux n’apportent rien à la
chronologie. Ils sont en effet en usage durant tout le Haut Empire,
sinon au-delà. C’est le cas des palmettes, des feuilles de lierre
cordiformes (hederae distinguentes). Il s'agit d'un travail réalisé avec
soin, mais dont la préparation a été un peu négligée.
Num(ini sive –inibus) Aug(usti sive –ustorum) Pag(o) Catus(lougo)
Iovio Mercurio Brig/
Gensi P. Magnius
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Belliger Basilicam
D(e) S(uo) D(edit)
« À la puissance divine de l'Empereur ou (Aux puissances divines
des Empereurs)
Au pagus des Catuslougus
à Jupiter et à Mercure de Briga
Publius Magnius Belliger (a fait édifier) une basilique
A ses frais »
E. Mantel
© AZ Photo (Eu) / E. Mantel
(tous droits réservés)
Statuette de Mercure
Prov. Eu “Bois-l'Abbé” (centre
monumental, Espace XIII, Fanum 4, cella)
Argent
H. : 30,8 cm ; Socle : H. : 7,5 cm
Fin du I er siècle avant notre ère-courant I er
siècle après J.-C.
Dépôt de fouilles Service Municipal
d'Archéologie de la Ville d'Eu
Inv. n° 1
La statuette est en tôle d'argent, à
l'exception des mains et des pieds en
métal massif. Elle est fabriquée par
martelage et ciselure. Elle représente un
homme jeune, nu et imberbe, debout en
appui sur sa jambe droite, la jambe gauche
en retrait légèrement appuyée sur la plante des pieds.
Le port de tête est droit. La tête, dans l'axe du corps, est pourvue
de cheveux courts aux boucles ciselées enroulées sur elles-mêmes,
encadrant soigneusement le visage et dégageant les oreilles. Sur la
tête dépourvue de calotte crânienne, le pétase est maintenu par
brasure. Ce dernier, doré, porte les traces de l'emplacement des
ailes, qui rapportées par brasure, ont disparu. Les traits sont fins et
délicats. Les yeux sont figurés avec les paupières et les pupilles ; le
regard est lointain. Le nez bien centré est aquilin. La bouche,
entrouverte, est pourvue de lèvres charnues.
Le bras droit est coudé, la main ouverte tend la bourse, dorée et de
forme ovoïde, fermée par un cordon incisé ; les plis du tissu ou du
cuir sont marqués. Le bras gauche repose le long du corps, très
légèrement fléchi, main près de la fesse, pouce et index écartés de
manière à recevoir le caducée. Les ongles des mains sont finement
incisés. Le corps athlétique est souligné par le dessin des muscles
pectoraux, abdominaux, dorsaux, fessiers et jambiers. Le nombril
est représenté. Le sexe manque, mais les poils pubiens sont
finement ciselés. Les ongles des doigts de pieds sont figurés.
Le Mercure de Briga, de très belle facture, se rattache au type divin
du Mercure nu, largement diffusé dans la petite statuaire de
bronze en Gaule.
Le socle en tôle d'argent creuse est de forme octogonale, soulignée
d'une corniche dans sa partie supérieure et de trois petites marches
à sa base. Un graffiti de 4 ou 5 lettres cursives est apparu sur une
des facettes à la restauration. Il n'est pas encore interprété.
E. Mantel
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Lagène
Prov. Guichainville « Le Devant de la
Garenne », Fossé 281
Céramique sigillée
H. : 54 cm
Type Helmet 15a
2 de moitié du I er siècle après J.-C.,
règne de Claude.
SRA Haute-Normandie
N° inv. 281.1
© Y. Deslandes – Dpt 76
La lagène est une grande bouteille
piriforme à haut col étroit et ventre pansu, munie d’une anse plate.
On ne devait s’en servir que sur les tables de luxe ou à l’occasion
de cérémonies cultuelles.
Le montage de la céramique, particulièrement délicat et
complexe, a été réalisé à partir d’éléments distincts tournés (la
lèvre en bobine, le col tronconique allongé, le pied, le fond concave
et la pastille centrale du fond), moulés (la calotte supérieure
presque tronconique, la calotte inférieure en forme de segment de
sphère) et modelés (l’anse plate).
La panse de cette forme exceptionnelle, presque complète,
est ornée de trois zones de décor (deux dans la partie supérieure et
une dans la partie inférieure) donnant une image assez
représentative des motifs et des thèmes décoratifs de la céramique
sigillée gallo-romaine. Au moins 40 poinçons sont aisément
identifiables.
La première zone est divisée en trois registres. Au premier, le
décor alterne des panneaux simples à décor libre figuré
(représentations religieuses où l’on reconnaît Jupiter et l’Amour, le
silène Marsyas et Minerve couronnée par la Victoire) et des
sautoirs. Au second registre, des arcatures à décor d’arboréide
symétrique alternent avec des panneaux simples à décor libre
figuré (scène de combat de gladiateurs où l’on trouve le rétiaire et
son trident, le thrace armé de sa dague courbe à double tranchant -
la sica - et de son bouclier carré ou encore le mirmillon armé d’une
dague, d’un bouclier et d’un casque à crête percussive). Au
troisième registre, des panneaux simples à décor libre animé (scène
de chasse) alternent avec des festons surfestonnés.
La seconde zone constitue le décor de transition. Il se compose
d’une frise de rinceaux de feuilles palmées (de type réfléchi -
décurrent) surmontant un cordon d’oves entourés d’une nervure
unique, fine et régulière avec un dard terminé par une fleur à six
pétales (caractéristique des productions de la Gaufresenque entre
30 et 50 après J.-C.)
Enfin, la dernière zone, en un registre, alterne des arcatures contre
festonnées et animées avec des arboréides symétriques et sautoirs.
A ce très complet répertoire de motifs, il ne manque que celui du
médaillon.
Totalement inédite régionalement, la présence de cette
grande lagène est probablement due à la fréquentation cultuelle du
site, caractérisée d’une part par un accroissement considérable des
rejets durant la seconde moitié du 1er s. après J.-C. qui comblent
fosses et fossés, et d’autre part par la modification du plan initial
du fanum par l’adjonction sur le mur sud d’une galerie à triple
cella. Le type des poinçons utilisés, la qualité de la production,
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« l’horreur du vide » fréquente dans l’ornementation de la sigillée
de la Gaufresenque et un parallèle possible avec une autre grande
lagène découverte entre 1967 et 1970 sur le même site, nous
autorisent à supposer que cette production est à attribuer au centre
de Millau et à dater autour des années 50 après J.-C.
C. Dorion-Peyronnet
Pîtres « La remise », Ensemble I
(fouille G. Carpentier, 1975)
© Y. Deslandes – Dpt 76
Cette sépulture a été mise au jour, en 1975, à l’occasion
d’un suivi de chantier. Le dépôt funéraire est composé d’une épée
dans son fourreau, d’une fibule en fer, ainsi que d’un vase balustre
(noir lustré) placé dans l’angle nord-est qui servait de réceptacle à
une partie des os incinérés du défunt. L’épée, qui n’était pas
ployée contrairement à d’autres exemplaires de la nécropole de
Pîtres, se caractérise par une longueur d’environ 95 cm, ce qui
place cette arme dans les séries de la fin de l’âge du fer (La Tène
D2) caractérisées par une tendance à l’allongement et à
l’allègement. Le fourreau est constitué de deux tôles de fer. L’une
d’entre-elles, la pièce située à l’avers, est recouverte d’une mince
tôle en alliage cuivreux dont la fonction principale devait être
ornementale. L’extrémité du fourreau, la bouterolle,- longue de 37
cm - se caractérise par la multiplication des pièces de renfort
transversales que l’on nomme entretoises. En dépit de l’état de
conservation médiocre de cette partie, 21 entretoises ont été
observées sur l’une des faces. Un système d’attache - le pontet -
permettait la fixation de ce fourreau à la ceinture du guerrier. Cette
fixation, outre sa largeur, se caractérise également par une
longueur importante puisqu’elle atteint 25 cm. Sa fonction
principale devait être de raidir cette partie du fourreau dont la
gracilité s’accompagnait d’un gain de poids, mais aussi d’une
flexibilité qui pouvait s’avérer un handicap au combat. Enfin, une
lance à douille, longue et effilée (35,5 cm), était disposée de
manière perpendiculaire à l’épée, participant à un geste funéraire
dont les principes nous échappent.
Th. Dechezleprêtre
G.Carpentier
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Commissariat général
COMMISSARIAT
Nathalie Roy, Conservateur en chef du Patrimoine, Directeur du Musée
départemental des Antiquités – Rouen
Caroline Dorion-Peyronnet, Conservateur du Patrimoine, Musée
départemental des Antiquités – Rouen
Commissariat scientifique
Thierry Dechezleprêtre, Conservateur du Patrimoine, Musée
départemental des Vosges – Epinal
Marie-Clotilde Lequoy, Conservateur en chef du Patrimoine, DRAC
Haute-Normandie, Ministère de la Culture et de la Communication
Thierry Lepert, Ingénieur d’étude, DRAC Haute-Normandie, Ministère de
la Culture et de la Communication
Claire Beurion, Ingénieur d’étude, INRAP Grand Ouest
Communication
Valerie Pannetier-Rolland, musées départementaux de Seine-Maritime
Adeline Boinet, musées départementaux de Seine-Maritime
Céline Soret, INRAP Grand-Ouest
Scénographie
Editions Point de Vues
Musée départemental des Antiquités à Rouen
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CONTACTS
Musée
Musée départemental des Antiquités à Rouen
198 rue Beauvoisine
76000 Rouen
02 35 98 55 10
musee.des.antiquites@cg76.fr
Conservateur en chef
Nathalie Roy
nathalie.roy@cg76.fr
02 35 98 55 10
Conservateur
Caroline Dorion-Peyronnet
caroline.dorion-peyronnet@cg76.fr
02 35 98 55 10
Animations et ateliers
Service des Publics et de la Communication des Sites et Musées
Départementaux
02 35 15 69 11
musees.departementaux@cg76.fr
Contact
Adeline Boinet
adeline.boine@cg76.fr
02 35 15 69 07
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VISUELS
Sur demande : au 02 35 15 69 07 ou par mail : adeline.boinet@cg76.fr
Disponibles en haute résolution en format électronique, ou sur CD-rom.
Anse de La Mailleraye (D.91.26.4)
Musée départemental des Antiquités – Rouen
© Yohann Deslandes / Département de Seine-Maritime
Madonne de Lillebonne (2008.1.1)
Musée départemental des Antiquités – Rouen
© Yohann Deslandes / Département de Seine-Maritime
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Mercure de Bois-l’Abbé (N°1)
Service municipal d’archéologie – Eu
© Etienne Mantel / A2 photo (Eu)
Droit d’un Quart de statère « au loup » (inv.2143)
Musée départemental des Antiquités – Rouen
© Yohann Deslandes / Département de Seine-Maritime
Trésor de Belleville-sur-Mer ( Inv 2117)
Musée départemental des Antiquités – Rouen
© Yohann Deslandes / Département de Seine-Maritime
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LES PARTENAIRES
Cette exposition est organisée par
Le Département de Seine-Maritime
Et avec le soutien de :
Le Service Régional d’Archéologie de Haute-Normandie
(DRAC Haute-Normandie)
La région Haute-Normandie
L’Institut national de recherches archéologiques préventives - Grand Ouest
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