Génératrice et moteur à courant continu PARTIE THEORIQUE
Génératrice et moteur à courant continu PARTIE THEORIQUE
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Un simple changement de signe perm<strong>et</strong> de passer de l'une à l'autre : selon que le <strong>courant</strong> I est<br />
consommé par la machine ou fourni à l'extérieur, la machine fonctionne en <strong>moteur</strong> ou en génératrice.<br />
Le circuit ci-dessus, auquel on applique la loi d'Ohm, est le circuit de l'enroulement sur le rotor de la<br />
machine. Le rotor est un cylindre en fer feuill<strong>et</strong>é où l'on a usiné des encoches en périphérie selon ses<br />
génératrices. Ce circuit est aussi le circuit de puissance car le couple de la machine est proportionnel<br />
au <strong>courant</strong> I (cf 1-3). La puissance est donc limitée par le <strong>courant</strong> maximum qu'on peut faire passer<br />
du rotor tournant à l'extérieur fixe (pour une génératrice) par un contact glissant charbon/cuivre<br />
(contact balais/collecteur). La chute de tension due à ce double contact est de l'ordre du volt : eB≈1V .<br />
Le rotor est aussi appelé induit car il subit l'induction provenant du stator inducteur.<br />
2-2) Le stator inducteur<br />
Le stator comporte 2 pièces polaires diamétralement opposées qui enveloppent chacune le rotor sur un<br />
angle de ≈π/2 . Au moyen d'aimants permanents (pour les p<strong>et</strong>its <strong>moteur</strong>s) ou d'un circuit inducteur<br />
(alimenté par le <strong>courant</strong> d'excitation i <strong>continu</strong>), les pièces polaires deviennent des pôles N <strong>et</strong> S fixes :<br />
les lignes d'induction ainsi engendrées se referment par la carcasse du stator <strong>et</strong> à travers le rotor. Elles<br />
ont le plus grand mal à traverser l'entrefer, c'est-à-dire les quelques millimètres d’air séparant le stator<br />
fixe du rotor tournant : prenant le chemin le plus court, elles sont orthogonales au surfaces<br />
cylindriques, elles sont donc radiales dans l'entrefer.<br />
L'induction Bs est maximum dans l'axe des pôles <strong>et</strong> pratiquement nulle dans l'espace interpolaire. Le plan où<br />
l'induction s'annule (appelé plan neutre) est le plan de symétrie des 2 pôles N <strong>et</strong> S.<br />
ligne (plan) neutre<br />
ωt Mr<br />
Nord Sud<br />
x<br />
x<br />
x<br />
x<br />
i rotor<br />
x<br />
x<br />
X<br />
+I/2 -I/2<br />
Bs<br />
i<br />
X<br />
b<br />
Nord<br />
Nord<br />
0 s/2 s Sud 3s/2 2s θ<br />
stator<br />
entrefer<br />
2-3) Couple du <strong>moteur</strong> à <strong>courant</strong> <strong>continu</strong><br />
Soit Bs l'induction statorique régnant dans l'entrefer au niveau des pôles. Soit Φ le flux de Bs à<br />
travers l'entrefer sous une pièce polaire. On alimente le circuit rotorique par un <strong>courant</strong> I <strong>continu</strong><br />
traversant n conducteurs logés dans les encoches rotoriques.<br />
Par le truchement du système charbons/collecteur, le <strong>courant</strong> I circule en faisant le tour du rotor : I va<br />
d'avant en arrière sous le pôle N statorique <strong>et</strong> d'arrière en avant sous le pôle S statorique. C<strong>et</strong>te<br />
circulation de I transforme le rotor en dipôle magnétique Mr orthogonal à Bs , Mr restant fixe par<br />
rapport au stator malgré la rotation du rotor. Sur le rotor s'exerce alors le couple Γ = MrxBs qui le fait<br />
tourner. C'est un <strong>moteur</strong>.<br />
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Génératrice <strong>et</strong> <strong>moteur</strong> à <strong>courant</strong> <strong>continu</strong> - 2<br />
Plate-forme 3E (Électricité, Electronique, Electrotechnique) C.E.S.I.R.E. – Université J Fourier Grenoble