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Premiers - Outil de Suivi des Contrats

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Introduction<br />

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Introduction - Espèces introduites et invasions biologiques<br />

Depuis les Grands Explorateurs du XV ème siècle et l’essor du commerce international,<br />

la transmission d’espèces entre continents n’a cessé <strong>de</strong> s’accroître (di Castri 1989). Les<br />

premiers transferts d’espèces ont été réalisés délibérément par les colons, prioritairement pour<br />

apporter <strong>de</strong> la nourriture, mais également à <strong>de</strong>s fins scientifiques et afin <strong>de</strong> reconstituer un<br />

environnement « familier » dans leurs colonies. Aujourd’hui, les transferts volontaires<br />

d’espèces ne sont plus majoritairement réalisés à <strong>de</strong>s fins alimentaires mais, <strong>de</strong> plus en plus,<br />

pour approvisionner la chasse, la pêche ou encore les marchés <strong>de</strong> l’horticulture et <strong>de</strong> l’animal<br />

<strong>de</strong> compagnie. A ces transports volontaires, <strong>de</strong>s transports fortuits d’espèces ont alors suivi <strong>de</strong><br />

plus belle, profitant au fil du temps du développement <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> transport, ainsi que du<br />

volume considérable <strong>de</strong>s produits échangés à l’échelle <strong>de</strong> la planète (Everett 2000). La<br />

perpétuelle augmentation <strong>de</strong>s activités humaines a ainsi favorisé les propagations<br />

intentionnelles ou acci<strong>de</strong>ntelles d’espèces en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> leur aire naturelle <strong>de</strong> dispersion<br />

(Vitousek et al. 1997), que beaucoup définissent aujourd’hui comme <strong>de</strong>s espèces nonindigènes<br />

(Richardson et al. 2000). Si beaucoup <strong>de</strong> ces transferts d’espèces se sont avérés<br />

bénéfiques pour l’homme, comme l’apport <strong>de</strong>s plantes cultivées et du bétail ou bien même<br />

sans conséquence apparente, d’autres sont vite <strong>de</strong>venus problématiques. Ces espèces nonindigènes,<br />

mises dans un nouvel habitat, ont ainsi quelquefois réussi à <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> véritables<br />

« pestes » économiques, sanitaires ou écologiques (Vitousek et al. 1997, Mack et al. 2000).<br />

Pour exemple, l’introduction volontaire <strong>de</strong> la perche du Nil à <strong>de</strong>s fins commerciales, en 1950,<br />

dans les eaux du lac Victoria en Afrique, a conduit à l’extinction <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 200 espèces<br />

endémiques <strong>de</strong> Cichlidés (Reinthal et Kling 1997). Les transports involontaires d’espèces ou<br />

d’organismes peuvent également avoir <strong>de</strong>s conséquences dramatiques comme la<br />

contamination <strong>de</strong>s eaux potables du Pérou par le microbe du Choléra, en 1991. Ce microbe<br />

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