Premiers - Outil de Suivi des Contrats
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II – Les tortues à tempes rouges, des populations qui peuvent s’établir en France ? _____________________________________________ avec une croissance proche de zéro des embryons en dessous de 18°C et un fort effet des températures hautes, avec une croissance qui atteint un seuil maximal aux alentours de 35°C (C. Pieau, com. pers. & Pieau et Dorizzi 1981). Il permet également d’intégrer un effet inhibiteur des très hautes températures (Georges et al. 2005), avec un taux de croissance qui décroît au-delà de 35°C (Figure 8). Etape 2 : modélisations de l’activité aromatase et de la croissance des gonades Le modèle de croissance de l’embryon nous permet de définir précisément la TSP, dans le temps, ainsi que sa durée, puisqu’elle recouvre, chez la cistude d’Europe, les stades embryonnaires 16 (correspondant à un embryon de 170 mg) à 22 (correspondant à un embryon de 1100 mg) (Pieau et Dorizzi 1981). L’activité aromatase et la croissance des gonades, en fonction de la température, sont alors modélisées à l’intérieur de cette TSP (voir Figure 6). Comme pour la croissance de l’embryon, nous avons modélisé ces deux types d’activités biologiques comme des fonctions exponentielles : une dépendant de la masse de l’embryon dans le cas de l’activité aromatase et une dépendant du temps de développement pour la croissance des gonades (Annexe A, Figure 7). Dans le cas de l’activité aromatase, le taux de croissance intrinsèque est de type logistique simple et intègre les effets de la température, décrivant ainsi une activité quasi-nulle au-dessous de 25°C (quantité d’œstrogènes très basse) et une activité forte et asymptotique un peu au-delà de 35°C (quantité d’œstrogènes très forte) (Pieau et al. 1998). Dans le cas de la croissance des gonades, le taux de croissance intrinsèque est lui aussi de forme logistique (Figure 8). Il est toutefois formé d’une combinaison du taux de croissance intrinsèque de l’embryon et de celui de l’activité aromatase, ce dernier permettant de rétro-calculer la quantité d’aromatase correspondante à ce moment de 59
II – Les tortues à tempes rouges, des populations qui peuvent s’établir en France ? _____________________________________________ l’embryogénèse, pour simuler l’inhibition possible des œstrogènes sur la croissance des gonades (Girondot et al. 1998). Figure 8 : Les trois types de taux de croissance intrinsèques aux fonctions exponentielles ajustées sur les données, exprimés en fonction de la température dans le modèle mécaniste : (A) taux de croissance double-logistique de l’embryon (B) taux de croissance logistique des gonades (C) taux de croissance logistique de l’activité de l’enzyme aromatase dans la gonade 60
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avec une croissance proche <strong>de</strong> zéro <strong>de</strong>s embryons en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 18°C et un fort effet <strong>de</strong>s<br />
températures hautes, avec une croissance qui atteint un seuil maximal aux alentours <strong>de</strong> 35°C<br />
(C. Pieau, com. pers. & Pieau et Dorizzi 1981). Il permet également d’intégrer un effet<br />
inhibiteur <strong>de</strong>s très hautes températures (Georges et al. 2005), avec un taux <strong>de</strong> croissance qui<br />
décroît au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 35°C (Figure 8).<br />
Etape 2 : modélisations <strong>de</strong> l’activité aromatase et <strong>de</strong> la croissance <strong>de</strong>s gona<strong>de</strong>s<br />
Le modèle <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> l’embryon nous permet <strong>de</strong> définir précisément la TSP, dans le<br />
temps, ainsi que sa durée, puisqu’elle recouvre, chez la cistu<strong>de</strong> d’Europe, les sta<strong>de</strong>s<br />
embryonnaires 16 (correspondant à un embryon <strong>de</strong> 170 mg) à 22 (correspondant à un<br />
embryon <strong>de</strong> 1100 mg) (Pieau et Dorizzi 1981). L’activité aromatase et la croissance <strong>de</strong>s<br />
gona<strong>de</strong>s, en fonction <strong>de</strong> la température, sont alors modélisées à l’intérieur <strong>de</strong> cette TSP (voir<br />
Figure 6).<br />
Comme pour la croissance <strong>de</strong> l’embryon, nous avons modélisé ces <strong>de</strong>ux types d’activités<br />
biologiques comme <strong>de</strong>s fonctions exponentielles : une dépendant <strong>de</strong> la masse <strong>de</strong> l’embryon<br />
dans le cas <strong>de</strong> l’activité aromatase et une dépendant du temps <strong>de</strong> développement pour la<br />
croissance <strong>de</strong>s gona<strong>de</strong>s (Annexe A, Figure 7). Dans le cas <strong>de</strong> l’activité aromatase, le taux <strong>de</strong><br />
croissance intrinsèque est <strong>de</strong> type logistique simple et intègre les effets <strong>de</strong> la température,<br />
décrivant ainsi une activité quasi-nulle au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 25°C (quantité d’œstrogènes très basse)<br />
et une activité forte et asymptotique un peu au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 35°C (quantité d’œstrogènes très forte)<br />
(Pieau et al. 1998). Dans le cas <strong>de</strong> la croissance <strong>de</strong>s gona<strong>de</strong>s, le taux <strong>de</strong> croissance intrinsèque<br />
est lui aussi <strong>de</strong> forme logistique (Figure 8). Il est toutefois formé d’une combinaison du taux<br />
<strong>de</strong> croissance intrinsèque <strong>de</strong> l’embryon et <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> l’activité aromatase, ce <strong>de</strong>rnier<br />
permettant <strong>de</strong> rétro-calculer la quantité d’aromatase correspondante à ce moment <strong>de</strong><br />
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