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Premiers - Outil de Suivi des Contrats

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Conclusion & Perspectives<br />

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Conclusion & Perspectives<br />

Les invasions biologiques sont décrites à l’heure actuelle comme la secon<strong>de</strong> cause<br />

majeure <strong>de</strong> l’érosion <strong>de</strong> la biodiversité, après la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> l’habitat (Vitousek et al. 1997).<br />

La définition d’une espèce ou d’un organisme invasif reste toutefois assez vague et donne lieu<br />

encore et toujours à <strong>de</strong> nombreuses controverses, chaque auteur ayant sa propre définition et<br />

ses propres critères d’invasibilité (Rejmanek et al. 2002, Simberloff 2003, Colautti et<br />

MacIsaac 2004). Un amalgame entre espèce introduite et espèce invasive est ainsi<br />

couramment fait dans la littérature scientifique mais également dans les médias. Pour<br />

beaucoup d’auteurs, le simple fait pour une espèce d’être nouvelle dans un écosystème la<br />

définit obligatoirement comme invasive : c’est une large application du principe <strong>de</strong><br />

précaution. Cette façon <strong>de</strong> définir une espèce invasive soulève tout <strong>de</strong> même une idée<br />

préconçue du résultat attendu par les auteurs, qui cherchent absolument à montrer les effets<br />

néfastes <strong>de</strong> l’espèce introduite qu’ils étudient. La gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong> la littérature scientifique<br />

ou même <strong>de</strong> vulgarisation, sur les espèces introduites et invasives, les décrivent ainsi comme<br />

<strong>de</strong>s monstres et ne s’appliquent à donner que <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> cas qui ont conduit à <strong>de</strong><br />

véritables catastrophes écologiques ou sanitaires. Les exemples les plus cités sont ceux qui<br />

relatent les phénomènes d’invasions biologiques dans les îles, ces écosystèmes étant<br />

particulièrement prompts à être envahis et où les conséquences <strong>de</strong>viennent rapi<strong>de</strong>ment<br />

catastrophiques. Dans les îles, la règle <strong>de</strong>s 10% proposée par Williamson et Fitter<br />

(Williamson et Fitter) ne s’applique souvent plus (Ebenhard 1988) et bien plus <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong>s 55<br />

espèces <strong>de</strong> mammifères introduits en Nouvelle-Zélan<strong>de</strong> se sont établis (Veitch et Clout 2001).<br />

Les îles sont souvent associées à <strong>de</strong>s communautés particulières puisqu’elles sont souvent<br />

endémiques <strong>de</strong> l’île, peu diversifiées, d’effectif réduit et peu habituées aux perturbations <strong>de</strong><br />

leur environnement (Courchamp et al. 2003). Les conséquences dues aux introductions<br />

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