SYSTEME INTEGRE DE COMBAT DES FEUX DE FORET ...

) Méthode de combat, moins agressif que la précédente et qui est utilisé pour
éteindre les incendies inaccessibles.
2. Les feux qui par leur nature et leurs caractéristiques ne provoqueraient que des
petits dommages et ne justifient pas une attaque directe. Ces feux, qui brûlent dans
des situations standard sont maîtrisés comme le brûlage dirigé.
3. Les feux qui par les caractéristiques de leur évolution et dans les conditions du
moment ne peuvent pas être éteints ou même contrôlés.
Normalement, quant on parle de feux tactiques, on se rapporte au sens restreint,
comme action de combat au feu qui vise à éteindre des fronts très rapides et qui
développent plusieurs projections de matériaux incandescents donnant naissance aux
foyers secondaires.
Pour que les évènements ne dépassent pas les pompiers, ces feux tactiques doivent
être appuyés sur des décisions, résultat d’un ensemble d’informations comme :
surveillance de l’évolution des fronts de feu (des images de l’évolution du feu en
temps réel superposées à un fond de carte, ainsi que l’emplacement des points
chauds) ;
prévision actualisée de la météorologie, particulièrement la direction et la vitesse du
vent (parmi les facteurs physiques, il est d’ailleurs celui qui exerce la plus forte
action sur la propagation des incendies) ;
état de la sensibilité au feu des massifs forestiers (l’humidité des tissus végétaux est
le facteur essentiel qui conditionne l’inflammabilité des végétaux, la présence
d’huiles, résines où essences volatiles contribuent à accroître la quantité de chaleur
émise ainsi que la puissance du feu, la concentration d’éléments minéraux, etc.) ;
modélisation de la propagation de l’incendie. Cette décision présumant d’une
coordination optimisée des moyens qui sont sur le terrain ;
la connaissance de la disponibilité en personnel ;
des procédure de mobilisation. Le feu tactique, comme méthodologie de combat
des feux qui se déplacent avec une grande vitesse, est une action agressive où les
pompiers prennent l’initiative sur le feu, mais qui en cas d’échec pourraient avoir
des conséquences catastrophiques.
Il faut que le feu tactique soit appuyé par un dispositif avec un grand pouvoir de
pénétration, mais où la flexibilité et le dynamisme sont les règles majeures.
Dans ce cas tout dissuade d’une guerre de position qui à peu de solutions en cas
d’échec.
Cette méthodologie devrait être accompagnée d’un ensemble de méthodes
complémentaires et qu’il faut intégrer dans un système cohérent. L’exécution d’un feu
tactique s’appuie sur des lignes débroussaillées, des fleuves, des routes, des terrains
cultivés comme lignes d’approche ou d’ancrage des opérations. Dans les cas, où il est
nécessaire de réaliser des lignes tactiques pare feux, il faut considérer qu’en plusieurs
situations opérationnelles, il est plus efficace de les exécuter en lignes parallèles et non
adjacentes au détriment d’une seule ligne plus large.
L’humidification des surfaces vertes en avant des fronts de feu et au-delà des lignes
d’approche est nécessaire pour limiter l’apparition des foyers secondaires (au Portugal,
nous n’avons pas d’expérience des méthodes de brumisation, consistant à projeter à