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ma mère l'oye - Opéra Théâtre de Saint-Etienne

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Saison 11/12<br />

Jeune public//<br />

<strong>ma</strong> mère l’oye<br />

Orchestre Symphonique<br />

<strong>Saint</strong>-Étienne Loire<br />

symphonique


Bienvenue à l’Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-ètienne !<br />

Venir au spectacle doit être un moment <strong>de</strong> joie, <strong>de</strong> plaisir<br />

et <strong>de</strong> découvertes...<br />

Pendant le spectacle, on n’a pas le droit <strong>de</strong> grignoter, <strong>de</strong> faire du bruit ou <strong>de</strong><br />

parler avec ses voisins. Les autres spectateurs ont aussi droit à leur confort ! Un<br />

spectacle c’est vivant et fragile et les artistes doivent être respectés ; c’est aussi<br />

la raison pour laquelle les photos et les enregistrements sont interdits. Enfin,<br />

aller au spectacle, c’est accepter d’être surpris, parfois dérouté.<br />

C’est toute la <strong>ma</strong>gie du spectacle vivant !<br />

Et surtout,<br />

n’hésite pas à m’envoyer tes impressions<br />

sur le spectacle par <strong>ma</strong>il<br />

(operatheatre.jeunes@saint-etienne.fr)<br />

ou par courrier à :<br />

Opéra Théâtre – Secrétariat général - Jardin <strong>de</strong>s Plantes<br />

- BP 237 - 42013 <strong>Saint</strong>-ètienne ce<strong>de</strong>x 2.<br />

Bon spectacle !<br />

établissement <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-étienne, l’Opéra Théâtre bénéficie du soutien du Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication ( Direction<br />

Régionale <strong>de</strong>s Affaires Culturelles ), du Conseil régional Rhône-Alpes et du Conseil général <strong>de</strong> la Loire<br />

L’Opéra Théâtre remercie l’ensemble <strong>de</strong> ses partenaires pour leur confiance et leur fidélité


Bientôt à l’Opéra Théâtre...<br />

théâtre<br />

alphonse Wajdi Mouawad 9+<br />

Alphonse a disparu. Pendant que sa famille cherche désespérément cet enfant <strong>de</strong> 14<br />

ans, celui-ci <strong>ma</strong>rche le long d’un chemin <strong>de</strong> campagne et fait face à la plus gran<strong>de</strong><br />

expérience <strong>de</strong> sa jeune vie : l’invisible. Alphonse est la porte d’entrée d’un univers<br />

littéraire insondable, où les vertiges <strong>de</strong> l’écriture sont éblouissants. Grâce à une mise<br />

en scène juste et inventive, l’écriture directe, sans fioritures <strong>de</strong> Mouawad trouve un<br />

formidable écho.<br />

Texte Wajdi Mouawad<br />

Théâtre Copeau<br />

Mardi 24 avril : 20h / Mercredi 25 avril : 15h<br />

Tarif : 11 € (et tarifs réduits) / En famille, à partir <strong>de</strong> 9 ans.<br />

Tarif famille : 7,70 € par personne (minimum 1 adulte + 1 enfant <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 12 ans)<br />

musique d’objets<br />

Brocante sonore zic zazou 3+<br />

Sur scène, un déroutant capharnaüm <strong>de</strong> ferrailles et <strong>de</strong> tuyauterie, d’outils et <strong>de</strong><br />

boîtes <strong>de</strong> conserves. Et voici que se mettent au travail neuf ouvriers musiciens<br />

en bleu <strong>de</strong> chauffe, au rythme d’une horloge qui scan<strong>de</strong> leurs sessions insensées.<br />

Alarmes, gratte-<strong>ma</strong>chin, perce-bidule, rien n’échappe au détournement, à la<br />

folie douce et audacieuse qui appellent les objets à une existence nouvelle et<br />

transcendée. Loin <strong>de</strong> grincer, les oreilles s’enchantent : le voyage <strong>de</strong>s Zic Zazou<br />

déniche le beau dans l’anodin et l’exotisme suspendu aux notes d’un <strong>ma</strong>gnifique<br />

poème musical.<br />

Direction artistique Jean-François Hoël / Mise en scène Jean-Marie Mad<strong>de</strong>ddu<br />

Grand Théâtre Massenet<br />

Vendredi 4 <strong>ma</strong>i : 20h<br />

Tarif : 15 € (et tarifs réduits) / En famille, à partir <strong>de</strong> 3 ans.<br />

Tarif famille : 7,70 € par personne (minimum 1 adulte + 1 enfant <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 12 ans)<br />

théâtre musical<br />

Tempête sous un crâne D’après Les Misérables <strong>de</strong> V. Hugo 9+<br />

Une impressionnante adaptation <strong>de</strong>s Misérables où seuls cinq comédiens<br />

interprètent la totalité <strong>de</strong>s rôles. Une véritable perfor<strong>ma</strong>nce ponctuée <strong>de</strong> chansons<br />

tirées <strong>de</strong> la poésie <strong>de</strong> Victor Hugo. Cette épopée théâtrale respecte à la lettre<br />

le texte, naturellement et habilement découpé. Les jeunes acteurs grimpent la<br />

cathédrale <strong>de</strong> ses mots et la mise en scène <strong>de</strong> Jean Bellorini est époustouflante.<br />

Préparez-vous à vivre un moment <strong>de</strong> théâtre rare et inoubliable !<br />

Mise en scène et adaptation Jean Bellorini<br />

Comédie <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne - Théâtre Jean Dasté<br />

Mardi 5 juin : 20h / Mercredi 6 juin : 20h<br />

Tarif spécial : 20 € (et tarifs réduits)<br />

En famille, à partir <strong>de</strong> 9 ans.<br />

1


<strong>ma</strong> mère l’oye<br />

Orchestre Symphonique<br />

<strong>Saint</strong>-Étienne Loire<br />

Piano Philippe Cassard<br />

Direction et présentation Laurent Campellone<br />

Maurice Ravel Ma Mère l’Oye, Cinq pièces enfantines (version pour piano<br />

à 2 <strong>ma</strong>ins et version pour orchestre)<br />

I - Pavane <strong>de</strong> la Belle au bois dor<strong>ma</strong>nt (Lent - Allegro - Mouvement <strong>de</strong> Valse<br />

modéré)<br />

II - Petit Poucet (Très modéré)<br />

III - Lai<strong>de</strong>ronnette, Impératrice <strong>de</strong>s Pago<strong>de</strong>s (Mouvement <strong>de</strong> <strong>ma</strong>rche)<br />

IV - Les Entretiens <strong>de</strong> la Belle et <strong>de</strong> la Bête (Mouvement <strong>de</strong> Valse très modéré)<br />

V - Le Jardin féerique (Lent et grave)<br />

Vendredi 6 avril 2012 : 10h et 14h30<br />

Grand Théâtre Massenet<br />

Durée : 1h15 sans entracte<br />

2


<strong>ma</strong> mère l’oye<br />

<strong>ma</strong>urice ravel<br />

Ravel… ou la belle enfance <strong>de</strong>s contes en musique<br />

Maurice Ravel (1875-1937)<br />

Maurice Ravel est un <strong>de</strong>s compositeurs<br />

français les plus influents du début du<br />

xx e siècle. Son inspiration puise aux<br />

rythmes andalous dans le Boléro (1928),<br />

emprunte au jazz avec le Concerto pour<br />

la <strong>ma</strong>in gauche (1931) et mêle les<br />

sonorités jazz et ragtime aux couleurs <strong>de</strong><br />

la musique Renaissance dans L’Enfant<br />

et les Sortilèges (1925), un opéra sur un<br />

livret <strong>de</strong> Colette.<br />

Ma mère l’Oye est une œuvre d’une gran<strong>de</strong> beauté avec plein <strong>de</strong> petites fenêtres<br />

qui s’ouvrent sur le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s contes et <strong>de</strong>s rêves <strong>de</strong> l’enfance.<br />

C’est en s’inspirant <strong>de</strong>s Contes <strong>de</strong> <strong>ma</strong> Mère l’Oye écrits par Charles Perrault que<br />

Maurice Ravel a composé, en 1908, cinq pièces enfantines pour piano. L’année<br />

suivante, il a réalisé une version orchestrale.<br />

Dans les mélodies que tu vas entendre aujourd’hui, la Belle au bois dor<strong>ma</strong>nt, le<br />

Petit Poucet, les fées et les monstres ne sont pas très loin. Ils n’atten<strong>de</strong>nt que la<br />

musique pour prendre vie et te faire vivre leur histoire en musique.<br />

Laurent Campellone dirige l’Orchestre Symphonique. Comme Poucet, il va poser<br />

<strong>de</strong>s petits cailloux pour t’ai<strong>de</strong>r à entrer dans l’univers féerique <strong>de</strong> Ravel et te<br />

donner <strong>de</strong>s clés d’écoute. Les péripéties <strong>de</strong>s héros s’enchaînent. Les rythmes sont<br />

doux, entraînants et parfois un peu tristes.<br />

Les instruments à découvrir sont nombreux. Écoute-les bien… tu verras, ils<br />

<strong>de</strong>ssinent les personnages et racontent <strong>de</strong>s histoires que tu connais sûrement<br />

déjà.<br />

Avec Ravel et sa musique, les rêves ne te quitteront pas.<br />

muriel mura<br />

3


<strong>ma</strong> mère l’oye<br />

<strong>ma</strong>urice ravel<br />

En 1908, Ravel commence la composition <strong>de</strong> Ma mère l’Oye, cinq pièces<br />

enfantines pour piano à quatre <strong>ma</strong>ins qu’il <strong>de</strong>stine à <strong>de</strong>ux enfants, Jean et<br />

Mimie Go<strong>de</strong>bski. L’œuvre, créée le 20 avril 1910, Salle Gaveau à Paris, par<br />

Jeanne Leleu et Geneviève Durony, est bien accueillie par la critique : les<br />

morceaux semblent à Pierre Lalo « plus souples, plus détendus, plus aisés, moins<br />

guindés, moins pincés que ne sont d’ordinaire les ouvrages <strong>de</strong> ce jeune auteur ».<br />

Proche <strong>de</strong> l’univers féérique du Children’s Corner <strong>de</strong> Debussy (1908) et <strong>de</strong>s<br />

Scènes d’enfants <strong>de</strong> Schu<strong>ma</strong>nn (1838), Ravel évoque, quant à lui, le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

contes et <strong>de</strong>s rêves <strong>de</strong> l’enfance en s’inspirant <strong>de</strong>s Contes <strong>de</strong> <strong>ma</strong> mère l’Oye <strong>de</strong><br />

Charles Perrault, du Serpentin vert <strong>de</strong> la Comtesse d’Aulnoy et <strong>de</strong> La Belle et la<br />

Bête <strong>de</strong> Madame Leprince <strong>de</strong> Beaumont.<br />

L’œuvre originale est arrangée dès 1910 pour piano à <strong>de</strong>ux <strong>ma</strong>ins par Jacques<br />

Charlot, un ami du compositeur qui sera, quelques années plus tard, le<br />

dédicataire du premier mouvement du Tombeau <strong>de</strong> Couperin.<br />

L’année suivante, Ravel réalise lui-même une version orchestrale, suivant<br />

exactement les formes et la succession <strong>de</strong> la version piano. Elle se compose d’un<br />

premier morceau très court, la danse noble et lente <strong>de</strong> la Pavane <strong>de</strong> la Belle<br />

au bois dor<strong>ma</strong>nt. D’un caractère très doux, elle laisse place aux solistes : <strong>de</strong>ux<br />

thèmes joués par la flûte accompagnés <strong>de</strong> pizzicati, l’un medium et déjà aérien,<br />

l’autre plus aigu, intrigant et féérique auquel succè<strong>de</strong> une troisième phrase <strong>de</strong><br />

la clarinette avant le retour <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premiers thèmes à la flûte puis au violon.<br />

La secon<strong>de</strong> pièce, Petit Poucet, très modérée, est plus mélancolique dans un<br />

mouvement continu <strong>de</strong> croches, dans lequel certains reconnaissent les pas du<br />

garçonnet.<br />

Vient ensuite, dans un mouvement <strong>de</strong> <strong>ma</strong>rche en trois parties Lai<strong>de</strong>ronnette,<br />

Impératrice <strong>de</strong>s Pago<strong>de</strong>s. Une première aux rythmes rapi<strong>de</strong>s et aux couleurs<br />

orientales naturellement transcrite aux flûtes, hautbois et cor anglais est<br />

ponctuée par le célesta, le xylophone et les cymbales. La <strong>de</strong>uxième partie,<br />

plus lente et plus grave, débute par l’entrée solennelle du cor, soulignée elle<br />

aussi par les percussions, le tam tam et le jeu <strong>de</strong> timbre avant le retour du<br />

mouvement vif.<br />

Avec le quatrième morceau, Les Entretiens <strong>de</strong> la Belle et <strong>de</strong> la Bête, nous<br />

entendons, dans un mouvement <strong>de</strong> valse modéré, successivement les <strong>de</strong>ux<br />

personnages, le thème <strong>de</strong> La Belle à la clarinette, doux, mélancolique et<br />

dansant, auquel répond celui <strong>de</strong> La Bête, une courte phrase <strong>de</strong>scendante<br />

au contrebasson, grave et sombre ponctuée par les clarinettes et bassons.<br />

Le thème <strong>de</strong> La Belle revient à la flûte puis au hautbois, enfin à la clarinette<br />

<strong>ma</strong>is accompagné cette fois du contrebasson, superposant le tendre à<br />

l’inquiétant dans un crescendo. Après un bref silence le glissando <strong>de</strong> la harpe<br />

vers l’aigu indique que l’enchantement a pris fin : La Bête est <strong>de</strong>venue un<br />

prince.<br />

4


Enfin Le Jardin féerique, lent et grave, referme l’œuvre dans un mouvement<br />

ample <strong>de</strong> cor<strong>de</strong>s tel un nuage en suspens d’où semble s’envoler un thème aux<br />

flûte et violon. L’ensemble s’achemine vers un crescendo final en apothéose pour<br />

une fin étincelante soutenue par les cymbales, triangle, célesta, timbales<br />

et jeu <strong>de</strong> timbre.<br />

En 1911, face à l’enthousiasme général, le directeur du Théâtre <strong>de</strong>s Arts,<br />

Jacques Rouché, <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong> au compositeur d’en faire un ballet bien que l’œuvre<br />

n’aspire en rien à la chorégraphie ou à la scène. Ma mère l’Oye s’enrichit alors<br />

d’épiso<strong>de</strong>s supplémentaires en étant précédée d’un prélu<strong>de</strong> et d’une Danse<br />

du rouet, puis d’interlu<strong>de</strong>s pour relier les scènes. L’ordre <strong>de</strong>s pièces, <strong>de</strong>venues<br />

tableaux, est également modifié sans que cela n’affecte en rien la musique<br />

originale. Le ballet est créé le 21 janvier 1912. Le compositeur est encensé par<br />

la critique : Léon Vallas constate que Ravel a donné avec Ma mère l’Oye la<br />

mesure « <strong>de</strong> son génie délicat minutieux et joliment puéril » et Charles Koechlin<br />

apprécie une œuvre « d’allure si mo<strong>de</strong>ste, <strong>de</strong> dimensions si restreintes, et aussi<br />

pleine d’art exquis et précieux ».<br />

Pauline Ritaine-Chabrol


Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-étienne<br />

Jardin <strong>de</strong>s Plantes – BP 237<br />

42013 <strong>Saint</strong>-étienne ce<strong>de</strong>x 2<br />

www.operatheatre<strong>de</strong>saintetienne.fr<br />

Locations / Réservations<br />

du lundi au vendredi <strong>de</strong> 12h à 19h<br />

04 77 47 83 40<br />

operatheatre.billetterie@saint-etienne.fr<br />

Conception graphique : www.breakfast-inclu<strong>de</strong>d.com<br />

Réalisation : Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne - Licences n°1028383-1028384-1028385

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