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Tribune Situation politique au Niger Pour une porte de sortie de crise Il y a une semaine, je faisais publier par notre hebdomadaire national, à propos de la situation sociopolitique qui prévaut chez nous, un article intitulé : "Quand le vin est tiré.. L'expression étant bien connue, il fallait évidemment la compléter par : " il faut le boire ! ". Que d'injures, auxquelles d'ailleurs je m'attendais, j'ai dû recevoir de la part de ceux auxquels mes propos n'ont pas plu et qui ont dit : "D'où sort-il et de quoi se mêle-t-il celui-là ? " J'accorde aux malveillants mon pardon en leur rappelant que je suis Nigérien et que, jusqu'à ce qu'une voix autorisée me l'interdise, j'apporterais mon seau d'eau en écrivant, pour contribuer à éteindre l'incendie qui menace de consumer mon pays. Dieu m'a ainsi fait que je déteste la discorde. Lui qui nous a créés et peut d'un revers de sa main nous anéantir tous quand il le veut, nous supporte et nous accepte avec tous nos défauts. Pourquoi ne sommes-nous pas capables de nous conduire de la sorte les uns envers les autres en attendant son appel ? Ceci étant, après les événements survenus à la frontière nigéro-nigériane, événements attribués à une mise en application timide, semble-t-il, de la sanction proférée par la CEDEAO, après aussi l'existence d'une certaine lettre provenant de l'Union Européenne, lettre adressée à notre Président pour l'informer de la suspension de toute aide budgétaire en lui intimant, dans un délai d'un mois, de mettre de l'ordre dans la maison sous peine de sanctions plus sérieuses, l'on a envie de se Office National d’Edition et de Presse Place du Petit Marché B.P : 13182 Niamey Niger Tél 20 73 34 86 /87 Télécopieur : 20 73 30 90 E-mail : onep@intnet.ne Site web : www.lesahel.ne Directeur de Publication Saïdou Daoura Directeur de la Rédaction Assane Soumana 20 73 99 86 Réd en chef Tchirgni Maïmouna Réd en chef/Adj Mahaman Bako Directeur Technique Mahamane Hadi Mahamane 20 73 99 87 Réd en chef M.S. Abandé Moctar Réd en chef adjt Inoussa Oumarou Secrétaire de Rédaction Wata N. Fassouma Moustapha Directeur commercial Morou Hamadou 20 73 22 43 Chef Service Communiqué et Pub. Alassane Assilila Direction Administrative et financière (DAF) Directrice: Mme Saïdou Rahamou Tél: 20 73 99 85 Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou Composition : ONEP Tirage ONEP -tél : 20 73 99 87 5000 exemplaires demander de qui ces institutions défendent-elles les intérêts ? Si la politique ne fait aucun cas de la logique, pourquoi dans le cas nous concernant, la démocratie elle, n'accorde-t-elle pas tout son sens à la liberté (individuelle et collective) ? Pourquoi veut-on huer notre pays pendant que d'autres, qu'il ne faut pas nommer par respect et dont la conduite a été plus blâmable, ont été applaudis ? Pourquoi ? Oh ! Justice, justice où te caches-tu ? Où que tu te trouves, empêche que soient condamnés ceux dont le crime a tout simplement consisté à adapter la démocratie à leurs réalités socioculturelles, alors que des auteurs de forfaits plus graves à travers le monde, ne sont nullement inquiétés ! Si dans un mois, notre Président n'obtempère pas et observe la même attitude que lors du référendum, attitude que lui conseilleront par ailleurs de conserver tous les " Tazartchistes", le Niger n'étant pas une République bananière mais un pays indépendant, nous aimerions alors savoir à quelle sauce nous devons nous préparer à être consommés ? Dans tous les cas, quelles que soient les sanctions que ceux qui nous menacent seraient amenés à prendre contre nous, il importe qu'ils sachent que : 1°) - Le Président Tandja est convaincu qu'il a agi à la demande de son peuple auquel il a obéi. 2°) - Les opposants ont eu tort de n'avoir pas pu apporter un démenti en allant aux urnes. 3°) - A l'heure actuelle, la cohésion n'existe dans aucun parti politique. Tous ont connu des dissidents qui ont soit rejoint le camp des " Tazartchistes " soit se sont constitués en groupements indépendants ou en société civile. 4°) - La composante de la société civile favorable au changement est très dynamique. 5°) - Le Président Tandja jouit d'une très grande popularité auprès du monde rural, de la chefferie traditionnelle et des femmes auxquelles il a rendu d'énormes services. 6°) - La société nigérienne est divisée en deux camps nettement distincts qui défendent farouchement chacun sa position (voir les débats télévisés). 7°) - Fortement impliqués, les jeunes intellectuels ont opté pour le changement. Profondément pieux, le Nigérien exècre la violence, quelle que soit par ailleurs la virulence du verbe qu'il emploie à l'occasion. Sans tenir compte des vérités ci-dessus exprimées et en continuant à nous Marchés Publics Date : novembre 2009 ; Financement : Budget ARM AON : N° l/ARM/2009 FOURNITURE DE MATERIEL ROULANT Dans le cadre de l'exécution de son programme d'activités 2009, l'Autorité de Régulation Multisectorielle (ARM) se propose d'acquérir du matériel roulant. L'Autorité de Régulation Multisectorielle invite, par le présent avis d'appel d'offres, les candidats remplissant les conditions requises à présenter leurs offres sous plis cachetés pour la fourniture de trois véhicules de tourisme berline. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension et en règle vis à vis de l'Administration. Tout candidat intéressé peut obtenir un complément d'information auprès de l'Autorité de Régulation Multisectorielle (ARM) à l'adresse indiquée ciaprès entre 10 et 11 heures. Les candidats intéressés peuvent également obtenir un jeu complet des documents d'appel d'offres à l'adresse ci-après, moyennant paiement d'un montant non remboursable de cent mille (100 000) francs CFA en espèces ou par chèque certifié. Les offres doivent être envoyées à l'adresse indiquée ci-après au plus tard le 10 décembre 2009 à 10 heures. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à la séance d'ouverture le 10 décembre 2009 à 11 heures, à l'adresse indiquée ci-après : Autorité de régulation Multisectorielle 64, Rue des Bâtisseurs BP : 13 179 Tel : 20 73 90 08 ou 20 73 90 11 Niamey, Niger menacer et prononcer des ultimatums, la CEDEAO et l'Union Européenne ne feront qu'alimenter la tension en engageant leur responsabilité pour ce qui pourrait advenir de fâcheux et que nous ne souhaitons pas. Ces deux institutions devraient nous proposer une véritable porte de sortie soit en agissant sur la fibre islamique (le Tawhid) et par amour pour notre pays, soit en investissant leurs moyens propres et en toute impartialité pour obtenir la participation tous les partis politiques dans la gestions des affaires publiques. Elh. Ada Boureïma, Inspecteur de l'Enseignement de Base à la retraite COMMUNIQUE Maître DIOFFO MAGAGI DIAMA, Notaire à la résidence de Niamey ,informe son aimable clientèle et le public que le sieur AMADOU ALZOUMA dit ROUGE ne fait plus partie de son personnel depuis le SIX NOVEMBRE DEUX MILLE NEUF, par conséquent tout acte qu'il serait amené à poser après cette date n'engage que sa propre responsabilité. Hymne national La Nigérienne Auprès du Grand Niger Puissant Qui rend la nature plus belle Soyons fiers et reconnaissants De notre liberté nouvelle Evitons les vaines querelles Afin d'épargner notre sang Et que les glorieux accents De notre race sans tutelle S'élèvent dans un même élan Jusqu'à ce ciel éblouissant Où veille son âme éternelle Qui fera le pays plus grand Debout Niger, debout ! Que notre oeuvre féconde Rajeunisse le cœur de ce vieux continent Et que ce chant s'entende aux quatre coins du monde Comme le cri d'un peuple équitable et vaillant Debout Niger, debout ! Sur le sol et sur l'onde Au son des tam-tams dans leur rythme grandissant Restons unis toujours, et que chacun réponde A ce noble avenir qui nous dit En avant... Page 2 13 novembre 2009 Sahel Dimanche
Nation Poursuite de la 2 ème session ordinaire du CESOC au titre de l'année 2009 Deux études et plusieurs communications ont ponctué les travaux Ouverts mardi dernier, les travaux de la deuxième session ordinaire pour l'année 2009 du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) se poursuivent au centre culturel Prince Sultan de Niamey. Hier matin, les Conseillers de la République ont suivi la présentation de l'étude sur " la corruption au Niger " présentée par Mme Bagnan Aissata Fall, présidente de l'Association Nigérienne de Lutte Contre la Corruption (ANLC), ainsi que deux communications émanant de la Commission Nationale d'Elaboration des Stratégies de Lutte contre la Corruption, et du Mouvement Patriotique pour la Défense de la Nation et du Peuple. Mercredi dernier, les Conseillers de la République ont suivi la présentation de l'étude ayant pour thème “Aspirations et attentes des jeunes face aux perspectives économiques du Niger”, ainsi que plusieurs communications émanant du Conseil National de la Jeunesse, de l'Union des Scolaires Nigériens, de la Jeune Chambre Internationale du Niger, et du Parlement des jeunes. Dans son exposé, Mme Bagnan Aissata Fall a affirmé qu'au Niger, la corruption est une réalité sociale, comme en témoignent les différents classements selon l'Indice de Perception de la Corruption de Transparency International (138 ème sur 163 pays classés en 2006, 123 ème sur 179 en 2007 et 11 5 ème sur 180 en 2008). Pourtant, devait-elle ajouter, elle ne se remarque pas facilement. Néanmoins, elle se manifeste dans toutes les activités quotidiennes de la population. "Selon une étude de l'ANLC-TI menée en 2004, la corruption est très répandue au Niger. En effet, 98% des 500 personnes sondées en ont entendu parler, 36% pensent que la corruption est grave et que tous les secteurs sont gangrenés par elle”, a souligné l'auteur de l'étude. Elle devait ajouter qu'on peut distinguer deux types de corruptions : la grande et la petite corruption, avant de préciser que plusieurs autres études confirment cette généralisation de la corruption au Niger. Ainsi, il est ressorti de l'enquête nationale Le Secrétaire général du Ministère l'Environnement et de la Lutte contre la Désertification (ME/LCD), M. Mamane Mamadou, a présidé hier une réunion sur l'étude de faisabilité du programme de développement et de valorisation des ressources du bassin versant de la SIRBA. L'objectif de ce programme de développement est de contribuer à l'amélioration des conditions de vie de la population du bassin versant à travers la gestion durable des ressources naturelles, la promotion du développement local dans la zone, la lutte contre l'insécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté. Les bénéficiaires de cette initiative sont les exploitants agricoles, les éleveurs et les exploitants de ressources forestières. La mise en œuvre de ce programme, qui se fera conformément aux orientations de l'approche programmatique de la SDR et la maîtrise d'ouvrage, sera assurée par le Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre la Désertification (ME/LCD). Dans l'allocution qu'il a prononcée à l'ouverture de cette rencontre qui a regroupé les acteurs et experts du secteur rural, la représente de la Coopération belge, le Secrétaire général du ministère de l'Environnement, M. Mamane Mamadou, a souligné que cette approche nouvelle de valorisation des bassins versants, qui concilie de façon intégrale les impératifs de production et les préoccupations environnementales avec l'appui des partenaires conduite en 2003 par la Commission des Nations Unies pour l'Afrique, que les populations nigériennes considèrent la corruption comme le principal problème national après la pauvreté. Cette étude fait une analyse sans complaisance du phénomène de la corruption au Niger et propose des recommandations en vue de l'enrayer. L'étude sur les “aspirations et attentes des jeunes face aux perspectives économiques du Niger " présentée mercredi dernier a été réalisée par M. Seydou Madougou, qui est sociologue, avec l'appui technique et scientifique de Dr Hadj Daouda Ali, qui est également un sociologue. En introduction, l'auteur de l'étude affirme que parler de la jeunesse aujourd'hui revient à évoquer son rôle et sa place dans le développement du pays. Il s'agit là, devait-il ajouter, d'un rôle capital qui traduit l'espoir et le dynamisme d'une couche sociale qui participe et est appelée à participer au progrès du pays. " Parler de la jeunesse, c'est donc mettre en exergue sa contribution à l'effort de construction nationale. Mais parler de la jeunesse, c'est également traiter de ses problèmes, la manifestation de ces problèmes, leurs origines, leurs conséquences tant sur les jeunes eux-mêmes que sur la société. Enfin, parler des jeunes amène aussi à passer en revue ses attentes, ses ambitions et bien sûr ses préoccupations. Mais tous ces questionnements et interrogations ne peuvent trouver de réponses plausibles, " appropriées " qu'à travers des recherches et investigations, ou encore, à travers des études, des sondages à même de fournir assez d'informations et de données fiables sur cette frange non moins utile de la population ", indique-t-il. Cette étude vise à recueillir des données et informations reflétant les véritables préoccupations des jeunes dans ce nouveau contexte économique qui s'annonce ; faire un état des lieux des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les jeunes; identifier les origines des problèmes et contraintes de la jeunesse; cerner les véritables préoccupations des jeunes; proposer des mécanismes et stratégies au développement, constitue une parfaite traduction des orientations données par les autorités de la 6 ème République. L'objet de cette réunion est de valider les conclusions permettant une réelle prise en compte des problèmes et attentes des jeunes dans les programmes et politiques de développement nationaux. Selon les termes de cette étude, la jeunesse constitue un acteur non moins important dans le processus de développement économique et social. Elle est au cœur du développement et concourt à impulser la dynamique sociale qui sous tend l'activité socio économique dans tout pays, notamment africain. Cette frange de la population se veut une force productive capitale dans le processus de production des richesses nationales. Par conséquent, souligne l'étude, la jeunesse constitue une main-d'œuvre indispensable au développement économique et social. “Le dynamisme dont cette couche sociale fait montre et surtout sa présence dans tous les secteurs d'activité témoignent, si besoin est, de la valeur et de l'importance de sa contribution dans l'effort de lutte contre la pauvreté. Mais aujourd'hui, cette jeunesse est à la merci d'une série de problèmes de tous genres qui tendent à remettre en cause son rôle moteur dans l'avancée économique et sociale du pays. Des contraintes et difficultés qui tendent à s'accentuer, affectant ainsi ce rôle essentiel et même l'image de la jeunesse en dépit des efforts fournis. Pour l'essentiel, ces problèmes qui minent la jeunesse au Niger ont pour noms le chômage et le sous-emploi ; le manque d'éducation et de formation professionnelles et techniques de qualité, le manque, voire l'absence d'appui technique et financier ; l'insuffisance de prise en charge au niveau de la Santé de la reproduction; la faible, voire le manque de participation au processus décisionnel; la délinquance juvénile; la faiblesse de l'appui en vie associative; le manque de cadre récréatif et de loisir adéquat et la pauvreté” note l'étude. De façon générale, l'offre d'emplois recule alors que la demande est en constante progression. Selon l'Agence Nationale pour la Promotion de l'Emploi (ANPE), en 2005, seuls 27% des demandes d'emplois ont été satisfaits contre 19% en 2000. Parmi les de l'étude dans ses composantes principales que sont les mesures de renforcement des capacités, le diagnostic de la zone, la proposition de programme et les montages causes qui président à cette situation de chômage et de sous-emploi, l'étude retient, entre autres, le caractère très timide, voire le gel des recrutements dans la Fonction publique, consécutif aux politiques d'ajustement structurel; l'explosion démographique qui gonfle la masse des demandeurs d'emplois sur le marché du travail; l'inadéquation entre le système d'enseignement et de formation professionnels et techniques et les besoins pratiques et réels du marché de travail; le caractère embryonnaire du secteur industriel qui ne génère pas d'emplois à suffisance ; la fermeture et ou la privatisation de certaines entreprises surtout publiques et parapubliques; la récession économique qui affecte la mise en œuvre des programmes et politiques de développement; et l'aggravation de la pauvreté. Les aspirations et attentes des jeunes s'énoncent selon que ces jeunes soient des élèves et étudiants, des travailleurs du secteur privé, des chômeurs et sans emplois, des jeunes agents de l'Etat. Quant aux perspectives économiques du Niger, elles regroupent l'ensemble des opportunités et richesses financières et capacités de création d'emplois susceptibles d'être générées par les différentes conventions minières et les grands chantiers de développement à venir. En résumé, l'étude souligne que la jeunesse au Niger est confrontée à d'énormes problèmes qui freinent son épanouissement. Ces problèmes qui pèsent énormément sur son avenir sont principalement le chômage doublé d'une absence de formation adéquate. Cependant, ces contraintes et difficultés peuvent être levées si la jeunesse obtient les garanties d'un emploi décent mais ayant, au préalable, bénéficié d'une formation adaptée, compatible avec les exigences du marché du travail (en particulier les perspectives économiques du pays) et surtout avec le contexte de la mondialisation. L'étude formule plusieurs recommandations à l'endroit de l'Etat, des ONG et partenaires au développement, des sociétés d'exploitation minière et pétrolière, etc., relativement à l'organisation d'un forum de la jeunesse ; à l'accroissement de la part du budget destiné à l'éducation et à la formation ; à la création d'un fonds d'appuis à la formation professionnelle et technique des jeunes etc. Oumarou Moussa Réunion sur l'étude de faisabilité du programme de développement et de valorisation des ressources du bassin versant de la SIRBA Réflexions pour valider les conclusions de l'étude relativement au renforcement des capacités institutionnel et financier, a tenu à préciser le Secrétaire général. James Didier A/P MEL/CD. Atelier de formation des Médias sur les Droits de l'Homme, à Maradi Des journalistes à l'école de la protection des droits humains Le Gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Ali Maazou, a procédé, hier matin dans le coin américain situé à la Maison de Culture Bawa Dan Wardanga de Maradi, à l'ouverture des travaux de l'atelier de formation des médias nationaux sur le thème : “Rôle des Journalistes en matière de protection des Droits Humains”. Cet atelier organisé par le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme (RJDH), avec l'appui du Centre Culturel Américain, s'est ouvert en présence du directeur du CCA, de la Maire de la Commune 2, des représentants des Forces de Défense et de Sécurité, des représentants des partis politiques et des Organisations de la Société Civile, de plusieurs invités et d'un parterre de journalistes venus de différentes régions du pays. Dans le discours qu'il a prononcé à l'ouverture des travaux, le Gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Ali Maazou, s'est réjoui de l'insigne honneur qui lui a été fait de présider la cérémonie d'ouverture de cet atelier dont le thème est axé sur la protection des droits humains, un thème auquel les autorités nigériennes, au premier rang desquelles le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du gouvernement, SE.M Mamadou Tandja, accordent une priorité particulière aux questions relatives aux droits de l'homme. Il a poursuivi en précisant que, de ce fait, les droits et libertés, aussi bien individuels que collectifs, figurent en bonne place dans la Constitution du 18 Août 2009 dont le peuple nigérien s'est souverainement doté. “Il est donc de l'ordre naturel des choses de renforcer les capacités des journalistes nigériens sur ces questions, afin qu'ils puissent à leur tour, informer, sensibiliser et éduquer les citoyens sur leurs droits et devoirs. " Au cours de ces deux jours de travaux, devait souligner le Gouverneur Chaibou Ali Maazou, les participants recevront de la part d'éminents conférenciers des connaissances sur des sujets relatifs à l'histoire et à la philosophie des droits humains ; les différentes générations des droits de l'homme ; le travail de protection des droits humains mené par les acteurs de terrain aux plans national et régional. En outre, a-t-il estimé, ils seront outillés sur les techniques d'investigation journalistiques en matière de droits humains et les canaux par lesquels les informations y relatives seront diffusées, a-t-il dit en substance. Pour sa part, le directeur du Centre Culturel Américain, M. Robert Tate, a indiqué que le présent atelier sur le " rôle des journalistes en matière de protection des droits humains au Niger”, organisé en partenariat avec le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme (RJDH), participe de cette volonté du Centre Culturel Américain (CCA) de contribuer au renforcement de la démocratie et au respect des droits humains fondamentaux au Niger. M. Robert Tate a ajouté que les médias, en tant que moyen permettant l'expression et la communication des points de vue des citoyens, sont au cœur de la démocratie. Il a ensuite souligné l'importance de la liberté de la presse et d'expression. Auparavant, le président du Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme (RJDH), Abdrahmane Ousmane, a indiqué que depuis sa création en 2000, ce réseau a organisé plusieurs sessions de formation qui se sont toutes tenues à Niamey dans le cadre du renforcement de capacité des journalistes. Il a précisé qu'à l'avenir, ces formations se feront à l'intérieur du pays pour permettre aussi aux journalistes de l'intérieur d'avoir des notions en droits humains et en démocratie. Zeinabou Gaoh ONEP Maradi Page 3 13 novembre 2009 Sahel Dimanche
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