annexe des comptes consolides au 31 mai 2010 - RW Oberwallis

Rapport Annuel
Exercice 2009 - 2010
Informations financières

COMPAGNIE DU MONT-BLANC
RAPPORT ANNUEL
Exercice du 1er juin 2009 au 31 mai 2010
CONTACTS INVESTISSEURS ET ACTIONNAIRES
Jean-Luc PALLUD
Directeur Administratif et Financier
Tél. : 04.50.53.22.75 - jean-luc.pallud@compagniedumontblanc.fr
Charlotte ECOCHARD
Assistante Juridique
Tél. : 04.50.53.87.68 - charlotte.ecochard@compagniedumontblanc.fr
1

COMPAGNIE DU MONT-BLANC
Assemblée Générale Mixte
du vendredi 5 novembre 2010
à 10 heures
(départ du train 9h30)
Grand Hôtel du Montenvers
à
CHAMONIX MONT-BLANC
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Exercice du 1er juin 2009 au 31 mai 2010

SOMMAIRE
Rapport de gestion du Conseil d’administration pages 4 à 45
Bilan consolidé au 31 mai 2010 pages 46 - 47
Compte de résultat consolidé au 31 mai 2010 page 48
Tableau des flux de trésorerie consolidé page 49
Annexe des comptes consolidés au 31 mai 2010 pages 50 à 81
Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés pages 82 - 83
Bilan de la Société au 31 mai 2010 pages 84 - 85
Compte de résultat de la société au 31 mai 2010 pages 86 - 87
Tableau des flux de trésorerie de la société page 88
Annexe des comptes de la Société au 31 mai 2010 pages 89 à 113
Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels pages 114 - 115
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées pages 116 à 118
Rapport des commissaires aux comptes sur l’augmentation
du capital avec suppression du droit préférentiel de souscription page 119
Rapport des commissaires aux comptes sur la réduction du capital page 120
Texte des résolutions ordinaires pages 121 à 123
Texte des résolutions extraordinaires pages 124 - 125
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RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l'Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Mesdames, Messieurs,
Nous vous avons réunis en assemblée générale mixte en application des statuts et des dispositions du Code de
commerce pour dans sa partie ordinaire vous rendre compte de l’activité de la Société au cours de l’exercice
clos le 31 mai 2010, des résultats de cette activité, de ses perspectives, et soumettre à votre approbation les
comptes annuels et les comptes consolidés dudit exercice ; ces comptes sont joints au présent rapport. Dans
sa partie extraordinaire, nous traiterons de l’actionnariat salarié et de ses conséquences sur le capital social.
Les convocations prescrites par la loi vous ont été régulièrement adressées et tous les documents et pièces
prévus par la réglementation en vigueur ont été tenus à votre disposition dans les délais impartis.
1. PRESENTATION DES ACTIVITES
Née en 2000 du rapprochement des trois principaux exploitants de remontées mécaniques de la vallée de
Chamonix, berceau de l’alpinisme et des sports d’hiver, la Compagnie du Mont-Blanc est un des leaders
français de son secteur d’activité.
Le Groupe Compagnie du Mont-Blanc exploite dans le cadre de délégations de service public, des domaines
skiables et des sites touristiques d’excursion situés autour du Mont-Blanc, sur le territoire des communes de
Chamonix, Saint-Gervais, et Vallorcine, qu’il dessert par des remontées mécaniques à câble et des trains de
haute montagne à crémaillère.
Compagnie du Mont-Blanc SA gère trois grands domaines skiables d’altitude (Les Grands-Montets,
Brévent-Flégère et Balme) et trois grands sites touristiques à dominante estivale (Aiguille du Midi, Train
du Montenvers - Mer de Glace et Tramway du Mont-Blanc). Cette activité représente 1,2 à 1,4 million de
journées/skieur l’hiver et 0,9 à 1 million de visiteurs l’été, soit environ 2,2 millions de visites par an.
Sa filiale, la SARL Compagnie du Mont-Blanc Restauration, exploite les principaux restaurants et les
boutiques souvenirs situés sur les domaines skiables et sites touristiques, soit en les gérant directement (site
du Montenvers), soit en les confiant à des locataires-gérants.
Compagnie du Mont-Blanc SA est également présente au capital de :
- la Société des Remontées Mécaniques Les Houches – Saint Gervais (LHSG) qui exploite l’appareil
structurant et le principal accès du domaine skiable des Houches, la Télécabine du Prarion,
- la société Courmayeur Mont Blanc Funivie (CMBF), qui exploite les remontées mécaniques de
Courmayeur en Vallée d’Aoste (Italie).
Enfin, Compagnie du Mont-Blanc SA est l’actionnaire majoritaire de la Société Agro-touristique Trient-
Finhaut, société de droit suisse qui détient la concession d’aménagement du versant suisse du domaine
skiable de Balme et n’a pour l’instant pas d’activité opérationnelle.
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RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
COMPTE DE RESULTAT
1.1 CHIFFRES CLES
2009/2010 2008/2009
Variation
en %
Chiffre d’affaires 56 241 53 252 5,61%
Excédent Brut Opérationnel 18 468 16 895 9,31%
EBO / CAHT 32,84% 31,73%
Résultat Opérationnel 8 746 6 325 38,28%
Coût de l’endettement et divers -2 142 -3 449 -37,90%
Charge d’impôt -2 109 -1 142 84,68%
Mise en équivalence -15 941 -101,59%
Résultat net 4 480 2 675 67,48%
RESULTAT NET part du Groupe 4 480 2 675 67,48%
INVESTISSEMENTS / AUTOFINANCEMENT
Capacité d’autofinancement 14 214 11 560 22,96%
Investissements industriels (nets de cession) 9 159 25 759 -64,44%
BILAN
Capitaux propres 71 245 69 658 2,28%
Dettes financières nettes 56 673 62 621 -9,50%
DETTES NETTES / FONDS PROPRES 0,80 0,90
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires (CAHT) consolidé du Groupe est en progression de 3,0 M€ par rapport à 2009.
L’essentiel de cette progression est obtenu grâce à une saison d’été exceptionnelle qui a généré 2,2 M€ de
CAHT remontées mécaniques de plus que l’été précédent (+13,1 %). Le CAHT des remontées mécaniques
de Chamonix en hiver augmente légèrement de 0,2 M€ (+0,5 %) en stabilisant le nombre de journée/skieur à
1,36 million, en dépit d’un début et d’une fin de saison perturbés par la pluie. La société CMB Restauration
dont le chiffre d’affaires des points de vente qu’elle exploite sur le site du Montenvers - réalisé principalement
en été - a progressé de 0,2 M€, a également ouvert un nouveau point de vente le 11 décembre 2009 dans
l’enceinte de la gare de départ le Vertical Café & Shop qui a généré 0,2 M€ de CAHT supplémentaire.
Endettement net
En moyenne sur les cinq derniers exercices, l’endettement net a représenté environ 77,2 % des fonds propres consolidés.
Pour la seule société Compagnie du Mont-Blanc SA, le ratio Dettes Nettes / Fonds Propres ressort à 0,97
au 31 mai 2010 en nette baisse (ratios de 1,15 au 31 mai 2009 et 0,83 au 31 mai 2008). L’incidence
sur le passif du bilan de CMB SA de l’importance inhabituelle des investissements réalisés au cours de
l’exercice clos le 31 mai 2009 est totalement résorbée au 31 mai 2010. Les disponibilités du groupe
sont reconstituées à hauteur de 24,2 M€, avec au passif 80,9 M€ de dettes financières pour 71,2 M€ de
capitaux propres, soit un gearing de 0,80.
Investissements industriels nets
Les investissements industriels nets sont constitués par les nouvelles remontées mécaniques, les travaux de pistes,
l’enneigement de culture et les bâtiments pour les domaines skiables, ainsi que les aménagements et les matériels
spécialisés pour la restauration, auxquels s’ajoutent divers matériels, outillages et logiciels ; de ces montant bruts
d’investissements sont déduits l’encaissement des prix de cession des actifs et les subventions accordées.
Depuis la création de la Compagnie du Mont-Blanc, les investissements industriels nets de cession s’élèvent à 118,7
M€ pour 116,1 M€ de capacité d’autofinancement cumulée sur la même période. Une partie du programme
d’investissement a été financée par les augmentations de capital de l’exercice 2005 d’un montant total de 15,7 M€.
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RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
1.2.1. Marché et concurrence
1.2. ACTIVITÉ ET SITES
Le Groupe CMB est positionné sur le marché mature et concurrentiel du tourisme en montagne.
Exposée à la diversification croissante des modes de loisirs et au changement d’habitudes de consommation se
traduisant par un raccourcissement des durées de séjours et par des départs plus fréquents vers des destinations
plus variées - tendance encore amplifiée par une réactivité grandissante de la fréquentation touristique aux aléas
météorologiques - la destination montagne est en recul l’été, au point d’être devenue la quatrième destination de
loisirs après la mer, le tourisme vert et la ville, et la cinquième si on y ajoute les voyages à l’étranger. Sous l’effet
de la crise économique, la clientèle française a redécouvert massivement les grandes destinations touristiques de
l’Hexagone en été, dont Chamonix fait partie.
Parallèlement, le marché mondial des sports d’hiver est parvenu à une phase de maturité depuis la fin des années
1990, qui se traduit par la stagnation du nombre de journées / skieur entre 300 et 320 millions par an. La
France s’adjuge 56,1 millions de j/s pour la saison d’hiver 2009-2010, en retrait de 4 % par rapport à l’année
précédente et rend sa place de premier marché mondial aux USA qui, après une saison 2008-2009 difficile à
57,4 millions de j/s, reviennent à 59,7 millions de j/s. L’Autriche complète le podium de tête (53,4 millions de
j/s). Suivent ensuite le Japon avec environ 40 millions de j/s, la Suisse et l’Italie avec environ 30 millions de j/s,
puis le Canada avec 20 millions de j/s environ. Les autres pays (Espagne, Suède, Norvège) ne dépassent pas les
8 millions de j/s chacun.
Le marché est encore relativement atomisé puisqu’on recense en France environ 350 stations possédant au
moins une remontée mécanique. Toutefois, les 10 premières entreprises du secteur réalisent 42 % du chiffre
d’affaires de la profession en France, les 30 premières 71 % et les 100 premières 99 %. De plus, sept groupes de
sociétés se partagent plus de la moitié du chiffre d’affaires total (soit un taux de 53 % en 2009-2010), en tête
desquels se trouve Compagnie des Alpes avec 32,4% suivis par SOFIVAL et S3V avec 4,7 % chacun (Source :
Montagne Leaders Octobre 2010 – Top 100).
En 2009-2010, la Compagnie du Mont-Blanc dont le chiffre d’affaire est en progression de 6,7 % par rapport
à l’année précédente, représente 5,1 % du chiffre d’affaires du marché français des Remontées Mécaniques d’un
montant total évalué à 1,2 milliard d’euros. La Compagnie du Mont-Blanc a profité d’un marché français en
recul de 1,1 % en valeur après trois années de hausse consécutives, pour se hisser dans le classement et devenir
le 2ème opérateur français de remontées mécaniques. (Source : Montagne Leaders Octobre 2010 – Top 100).
Principal acteur économique, l’exploitant des remontées mécaniques est un moteur puissant de développement
d’une station montagnarde dont la fréquentation est dépendante de ses attraits touristiques et de ses capacités
d’hébergement marchand.
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Tenu d’investir en permanence dans son outil de production pour améliorer son offre et remplacer le matériel
en fin de vie, le secteur des remontées mécaniques a augmenté régulièrement son effort d’investissement jusqu’à
consacrer 22 % de ses recettes à l’investissement au milieu des années 2000. En 5 ans, ce taux record a diminué
de plus de la moitié face à l’augmentation des coûts des opérateurs, pour s’établir à 9,5 % en 2010, taux le plus
faible depuis 15 ans. (Source : STRMTG – Rapport annuel 2010 sur les remontées mécaniques).

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
1.2.2. Activités et avantages concurrentiels du groupe
Le groupe CMB exploite ses installations dans un site d’exception situé au pied du Mont-Blanc qui contribue
depuis le XVIIIème siècle à la notoriété de Chamonix, Capitale mondiale de l’alpinisme. Le groupe bénéficie
ainsi d’une véritable double saisonnalité Été / Hiver avec près de 40 % de ses recettes qui proviennent
de l’activité estivale, lui conférant un statut à part dans le métier des remontées mécaniques en France,
nettement orienté sur l’activité d’hiver.
Le domaine skiable de haute et très haute altitude, de la station qui a inventé les sports d’hiver au début du
XXème siècle, ouvre sur des secteurs hors pistes hors du commun et offre une technicité reconnue qui draine
une clientèle internationale dotée d’un fort pouvoir d’achat.
55 % des clients sont étrangers, avec une majorité de britanniques (40 % des clients) pour les clients en
séjour, suisses et italiens pour le ski à la journée. Cette clientèle internationale profite d’une grande facilité
d’accès à Chamonix, par l’aéroport international de Genève, l’autoroute et le tunnel du Mont-Blanc, et le
TGV en gare de Saint-Gervais ou de Genève.
1.2.2.1. Semestre d’été du 1er juin 2009 au 30 novembre 2009
L’été, le groupe n’exploite qu’une partie de son parc de remontées mécaniques (essentiellement ses appareils
structurants gros porteurs) pour offrir à sa clientèle des activités en montagne très variées.
Les tableaux qui suivent illustrent les moyens mis en œuvre en été.
Eté 2009
ACCES
RESTAURATION
(* dont 3 étés en location gérance : Lognan, Brévent et St-Gervais)
SITES D’EXCURSION
ET DE VISITES
Télécabine Téléphérique Télésiège Trains Nbre
Service
à table
Petite
restauration
Vente à
emporter
Chalet
refuge
Self
Snack
Boutique
souvenirs
Nbre
LE DOMAINE DE BALME 2 1 3 1* 1
LES GRANDS-MONTETS 2 2 1* 1* 1* 3
LE BREVENT 1 1 2 2* 1* 3
LA FLEGERE 1 1 2 1* 1
AIGUILLE DU MIDI 1 2 3 1* 1* 1* 2* 5
MONTENVERS
MER DE GLACE
1 8 9 2 1 1 4
TRAMWAY DU MONT-BLANC 4 4 2* 1* 3
TOTAL 5 6 2 12 25 6 2 3 1 2 3 3 20
Eté 2009
SITES
D’EXCURSION ET
DE VISITES
LE DOMAINE
DE BALME
LES GRANDS-
MONTETS
Randonnées et
alpinisme
X
ACTIVITES
VTT Panorama Parapente Escalade
X
X X X
Site touristique
majeur
LE BREVENT X X X X
LA FLEGERE X X X
AIGUILLE DU
MIDI
MONTENVERS -
MER DE GLACE
TRAMWAY DU
MONT-BLANC
X X X X
X X X
X X X
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1.2.2.2. Semestre d’hiver du 1er décembre 2009 au 31 mai 2010
L’hiver, le groupe réalise l’essentiel de son activité dans ses trois domaines skiables et ses accès aux secteurs hors
pistes d’exception (Vallée Blanche, glacier d’Argentière…). L’offre ferroviaire est plus modeste et complète
pour une part, l’offre de ski (retour Vallée Blanche pour le Montenvers et accès au domaine skiable des
Houches pour le Tramway du Mont-Blanc). La Compagnie du Mont-Blanc assume également le service des
pistes qui entretient et sécurise les pistes de ski.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Les tableaux ci-après détaillent les moyens déployés en hiver.
Hiver 2009/2010 REMONTEES MECANIQUES TRAINS CARACTERISTIQUES
SITES Télécabine Téléphérique Télésiège Téléski Tapis Nbre
Rame,
motrice et Locotracteur Nbre
remorque
Longueur
de ligne en
km
Moment de
puissance
SNTF
Débit
horaire p/h
LE TOUR VALLORCINE 2 2 4 8 95 014 11 150 3 027
LES GRANDS-
MONTETS
Dénivelé
cumulé
1 2 6 9 188 853 15 930 5 189
LE BREVENT 1 2 5 4 1 13 143 062 17 100 3 152
LA FLEGERE 1 4 1 6 59 188 8 834 2 199
AIGUILLE DU MIDI 1 2 3 49 574 1 650 3 057
MONTENVERS -
MER DE GLACE
TRAMWAY
DU MONT-BLANC
1 1 6 2 8 5,5 35 256 2 200 1 027
3 1 4 13 16 164 300 1 796
TOTAL 6 7 17 9 1 40 9 3 12 18,5 587 111 57 164 19 447
Hiver 2009/2010
SITES Noire Rouge Bleue Verte Snowpark Nbre
PISTES
Longueur
En Km
Superficie
En ha
Enneigement
de culture
En ha
% du
domaine
enneigé
Enneigeurs
LE TOUR VALLORCINE 1 7 11 19 28 67 5 7 24 5
LES GRANDS-
MONTETS
6 4 5 1 16 27 121 35 29 54 8
LE BREVENT 3 3 9 4 19 26 72 2 2 7 6
LA FLEGERE 3 6 4 2 15 33 94 0 0 0 5
AIGUILLE DU MIDI
MONTENVERS - MER
DE GLACE
TRAMWAY DU MONT-
BLANC
TOTAL 13 20 29 6 1 69 114 354 42 11 85 24
Dameuses
Hiver 2009/2010
SITES D’EXCURSION
ET DE VISITES
Service à
table
Petite
restauration
RESTAURATION (* en location gérance)
VAE et hors
Chalet refuge Self Snack
sac
Boutique
souvenirs
Évènementiel
et hôtellerie
LE DOMAINE DE BALME 1* 1* 2
LES GRANDS-MONTETS 1* 2* 1* 2* 2* 8
LE BREVENT 2* 1* 3
LA FLEGERE 1* 1* 1* 3
AIGUILLE DU MIDI 1* 1* 2* 4
MONTENVERS - MER DE GLACE 1 1 1 1 4
TRAMWAY DU MONT-BLANC 1* 1
TOTAL 4 3 4 1 4 5 3 1 25
Nbre
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RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
DATES
2. HISTORIQUE
EVÈNEMENTS
1880 Construction et mise en service du Grand Hôtel du Montenvers (1913 m)
1897 Le chemin de fer du Montenvers est déclaré d’utilité publique
1907
Inauguration de la première section du Tramway du Mont-Blanc jusqu’au Col de Voza
(Henri DUPORTAL), en 1911, inauguration du deuxième tronçon jusqu’à Bellevue, en
1912, prolongement de la ligne jusqu’au Nid d’aigle et en 1914, prolongement de la ligne
jusqu’au Glacier de Bionnassay
1908 Le Train à crémaillère du Montenvers monte pour la 1er fois jusqu’à la halte de Caillet.
1924
1928
Chamonix organise les premiers Jeux Olympiques d’hiver.
Premiers travaux en direction de l’Aiguille du Midi : ouverture de la gare de la Para (1623 m)
puis en 1927 Station des Glaciers (2414 m)
Ouverture au public de la première section du Téléphérique Chamonix-Planpraz au Brévent
puis en 1930, mise en service de la deuxième section du téléphérique Pranpraz-Belvédère
terminal du Brévent
1929 La SA du Funiculaire de Chamonix-Pranpraz gère le téléphérique de Chamonix-Planpraz
1930
Le domaine du Tour est créé par la société du Tour-Col de Balme, en 1956, rachat du
domaine du Tour par Gabriel VIARD, puis en 1999, le domaine est renommé « Le Tour-
Vallorcine » et en 2005 « Domaine de Balme ».
1946 1ère grotte creusée dans la Mer de Glace
1953 La ligne du train à crémaillère du Montenvers est électrifiée.
1954
1956
1961
Inauguration du premier tronçon du tracé actuel du Téléphérique de l’Aiguille du Midi
(Chamonix-Plan de l’Aiguille), en 1955, mise en service du deuxième tronçon séparant le
Plan de l’Aiguille du Midi au Sommet (Comte Dino Lora Totino), en 1958, mise en service
de la télécabine « Panoramic Mont-Blanc» à la pointe Helbronner.
Mise en service du Téléphérique de la Flégère et en 1957, mise en service de la Télécabine
de l’Index sur le domaine de la Flégère.
Naissance de la Société d’Aménagement Touristique Argentière Lognan (SATAL) (MI-
CHEL Max), durant l’année 1963, mise en service du 1er tronçon reliant Argentière à Lognan,
inauguration de la liaison Lognan - Les Grands-Montets et en 1965, mise en service
du 2ème tronçon reliant Lognan à l’Aiguille des Grands-Montets
1964 Le groupe Paris Lyon Méditerranée (PLM) prend la direction du téléphérique du Brévent
1972 Naissance de la Société Touristique du Mont-Blanc
1997 Mise en service du téléphérique de liaison Brévent-Flégère
2000-2001 Création du Groupe Compagnie du Mont-Blanc
2006 Mise en service de la nouvelle télécabine du Prarion
2008 Mise en service de la nouvelle télécabine de Planpraz
2009 Mise en service de la nouvelle gare de départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi
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RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
3.1.1. Organigramme du Groupe
3. ANALYSE DES RESULTATS DU GROUPE
3.1 ACTIVITÉ ET FAITS MARQUANTS
3.1.1.1. Organigramme général du groupe au 28.02.2010
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
RCS 605 520 584
100% 48,01% 27,31%
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
RESTAURATION SARL
RCS 301 350 161
SOCIÉTÉ DES REMONTÉES
MÉCANIQUES
LES HOUCHES – SAINT GERVAIS
S.A. - RCS 607 020 336
COURMAYEUR MONT-BLANC
FUNIVIE Spa
Société par action de droit italien
3.1.1.2. Organigramme général du groupe au 31.05.2010
COMPAGNIE DU MONT-BLANC SA
RCS 605 520 584
100%
Périmètre de consolidation
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
RESTAURATION SARL
RCS 301 350 161
Sociétés déconsolidées
31,28 %
SOCIÉTÉ DES REMONTÉES
MÉCANIQUES
LES HOUCHES – SAINT GERVAIS
S.A.E.M.L. - RCS 607 020 336
19,32 %
COURMAYEUR MONT-BLANC
FUNIVIE Spa
Société par action de droit italien
3.1.1.3. Variation de périmètre au cours de l’exercice
Les évolutions survenues au cours du dernier trimestre de l’exercice dans la composition du capital et des
conseils d’administration de la Société d’Economie Mixte Locale des Remontées Mécaniques Les Houches -
Saint Gervais (LHSG) et de Courmayeur Mont-Blanc Funivie Spa (CMBF), mises en équivalence jusque là,
ont amené le groupe à constater la perte de son influence notable et à les déconsolider.
10
LHSG, désormais détenue majoritairement par un actionnariat public (60 %), a été transformée en SAEM L.
La SA Compagnie du Mont-Blanc a pour sa part cédé en mars 2010, 16,74% du capital de LHSG, au SIVU
Domaine Skiable Les Houches/Saint-Gervais, nouvelle entité délégante. Une promesse de vente et d’achat
croisées engagent Compagnie du Mont-Blanc SA à céder dans un délai maximum de 4 ans, 25,00% du capital
supplémentaire aux collectivités parties prenantes du domaine skiable des Houches, lesquelles se sont engagées
à les acheter dans ce même délai, au minimum, au même prix unitaire que les transactions réalisées en 2010. A
l’issue, CMB ne conservera que 6,54% du capital sur les 48,01% initialement détenu.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
CMBF Spa était détenue à hauteur de 27,31 % par Compagnie du Mont-Blanc SA qui s’est désengagée
partiellement de sa participation en cédant 8 % du capital à la société FINAOSTA, laquelle était déjà
actionnaire à hauteur de 33,66 %. Dans le même temps, la Compagnie des Alpes a cédé la totalité de sa
participation (soit 29,81%) à FINAOSTA qui après augmentation de capital intervenue le 7 juin 2010
détient désormais 85,07 % de CMBF. CMB SA qui n’a pas participé à l’augmentation de capital réalisée au
nominal détient désormais 10,94 % du capital de CMBF. Par ailleurs et selon les termes de l’accord intervenu
entre FINAOSTA et CMB SA, FINAOSTA s’est engagée à assumer seule les aléas financiers de CMBF.
Les états financiers présentés ci-après s’inscrivent dans le cadre de cette structure et de son évolution récente.
3.1.2. Filiales et participations
Les filiales et participations sont présentées lors de l’exposé sur l’activité de la société.
Le tableau des filiales et participations est annexé aux comptes annuels.
– Société contrôlée :
La société-mère contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce, la société suivante :
COMPAGNIE DU MONT-BLANC RESTAURATION
En abrégé : CMB RESTAURATION
Siège social : 35, place de la Mer de Glace – 74400 CHAMONIX
Société à responsabilité limitée unipersonnelle au capital de 2.160.000 €uros
R.C.S. d’Annecy : 301 350 161 (74 B 63)
Objet : Exploitation de restaurants, boutiques et activité hôtelière.
Nombre de titres détenus : 141.129 parts sociales sur 141.129 parts composant le capital social
Pourcentage du capital détenu : 100 %
Valeur comptable des titres détenus : 2.592 K€
– Participations mises en équivalence puis déconsolidées en cours d’exercice :
La société-mère détient une participation dans les sociétés suivantes qui a évolué en cours d’exercice:
SOCIÉTÉ DES REMONTÉES MÉCANIQUES LES HOUCHES – SAINT GERVAIS
En abrégé : LHSG
Siège social : Le Fouilly – 74310 LES HOUCHES
Société Anonyme d’Économie Mixte Locale au capital de 1.902.690 €uros
R.C.S. d’Annecy : 607 020 336 (70 B 33)
Objet : Exploitation de remontées mécaniques.
Nombre de titres détenus : 684 actions sur 2 187 actions composant le capital social
Pourcentage du capital détenu : 31,28 %
Valeur comptable des titres détenus : 1.339 K€
COURMAYEUR MONT-BLANC FUNIVIE
En abrégé : CMBF
Siège social : Strada regionale 47, 11013 COURMAYEUR (Italie)
Société par action au capital de 7.833.314,80 €uros
R.C. : 00040720070
Objet : Exploitation de remontées mécaniques.
Nombre de titres détenus : 1.469.080 actions sur les 7.605.160 actions composant le capital social
Pourcentage du capital détenu : 19,32 % avant augmentation de capital de juin 2010 (10,94 % après)
Valeur comptable des titres détenus : 1.025 K€
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RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
– Sociétés non consolidées (hors périmètre) :
La société-mère détient une participation dans les sociétés suivantes dont les titres ne sont pas consolidés en
raison soit de la taille, soit d’une activité jugée non significative à l’échelle du groupe :
Filiales non consolidées
SOCIETE AGRO TOURISTIQUE DE TRIENT-FINHAUT
Siège social : c/o Victor Gay-Crozier, 1929 TRIENT (Suisse)
Société par action au capital de 120.000 CHF
Objet : Aménagement de domaine skiable et construction de remontées mécaniques sur le versant suisse du
domaine de Balme
Pourcentage du capital détenu : 54,96 %
Valeur nette comptable des titres détenus : 23 K€
Participations non consolidées
SAMARAN
Siège social : 100 place de l’Aiguille du Midi, 74 400 CHAMONIX-MONT-BLANC
Association en participation
Objet : Exploitation de la délégation de service public du tapis et du petit téléski du Savoy
Pourcentage du capital détenu : 50,00 %
Valeur nette comptable des titres détenus : 3 K€
GIE CHAMONIX-MONT-BLANC Promotion
Siège social : 101 place du Triangle de l’Amitié, 74 400 CHAMONIX-MONT-BLANC
Groupement d’Intérêt Economique
Objet : Promotion de la destination Chamonix
Valeur comptable des avances consenties : 0 K€ structure en cours de liquidation
3.1.3. Faits marquants de l’exercice par société
Les principaux événements survenus au cours de l’exercice dans les sociétés du groupe sont les suivants :
– Compagnie du Mont-Blanc SA
Rétablissement de la situation financière de la société plus rapide que prévu
L’importance inhabituelle des investissements réalisés au cours de l’exercice clos le 31 mai 2009 (27 M€ dont
15 M€ pour la télécabine de Planpraz, 4,2 M€ pour la gare de départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi,
1,6 M€ de participation dans CMBF) avait engendré un endettement financier plus lourd que ce qui était
attendu et une dégradation du « gearing » (ratio Dettes Financières nettes / Capitaux Propres). Un plan de
retour à la normale sur deux ans avait alors été élaboré.
12
Au 31 mai 2010, les disponibilités du groupe sont reconstituées à hauteur de 24,2 M€ avec 80,9 M€ de
dettes financières pour 71,2 M€ de capitaux propres, soit un gearing de 0,80. Le supplément de recettes
remontées mécaniques de l’été 2009 (2,2 M€) et les ventes de titres de participation (1,8 M€) alliés à un
montant modeste et maîtrisé d’investissements au cours de l’exercice (7,2 M€ de flux de trésorerie liés aux
investissements en 2010 contre 27,3 M€ en 2009) ont contribué à ce redressement des comptes plus rapide
que prévu.

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Cessions d’éléments d’actif
. Sortie d’une partie des badges mains libres immobilisés
Depuis l’hiver 2003-2004 date de déploiement du système de billetterie Team Axess, CMB SA a acquis un
total de 855.336 badges mains libres servant de support aux forfaits vendus.
Ces badges mains libres, réinscriptibles à l’infini, ont été traités comptablement comme des emballages
consignés et ont été immobilisés pour leur prix d’achat hors taxe auprès des fournisseurs et amortis
linéairement sur 3 ans.
Chaque année, 70% des 300.000 badges délivrés aux caisses étaient retournés à la société contre restitution
du dépôt de garantie de 3 € par badge. Les 30 % restant sont conservés par les clients. Les dépôts de garantie
conservés, sont enregistrés au crédit d’un compte de dettes d’exploitation dont le solde avant extourne
partielle s’élevait à 1.670 K€.
Au cours de l’exercice 2009, 171.619 badges totalement amortis avaient été sortis de l’actif considérant qu’ils
avaient une très faible probabilité de retour. En contrepartie, la société avait extourné une partie des dépôts
de garantie correspondant à ces badges qui représentait 30 % de l’encours existant avant cette opération et
enregistré un prix de cession hors taxe de 430 K€.
Par ailleurs, depuis le mois d’octobre 2009, les supports des produits (forfaits et titres de transport) de la
nouvelle période 2010-2011 sont désormais vendus aux clients au prix de 3 € et ne sont plus remboursables.
Les détenteurs des anciens badges mains libres immobilisés ont bénéficié d’un délai de 1 an, soit jusqu’à fin
septembre 2010 pour obtenir en caisse le remboursement du dépôt de garantie de 3 € par badge.
Les badges achetés par la société au cours de l’exercice clos 2009-2010 ont été comptabilisés en consommables
stockés.
Enfin, 177.769 badges supplémentaires totalement amortis et correspondant à 50 % de l’encours résiduel
du dépôt de garantie au 31 mai 2010, ont été sortis de l’actif pour un montant de 446 K€ HT et enregistrés
en produits de cession. Le solde, diminué des remboursements opérés jusqu’en septembre 2010, sera
définitivement rapporté au compte de résultat en produits de cession au 31 mai 2011.
. Autres cessions d’éléments d’actifs
Cession d’un garage au Clos de l’Ours pour 80 K€
Cession de deux engins de damage pour 75 K€
Cession d’un véhicule type 4x4 pour 33 K€
Emprunts
Le groupe a contracté de nouveaux emprunts à taux variable sous forme d’ouverture de crédit en compte
courant amortissable sur 15 ans pour un montant nominal total de 12.500 K€
Couvertures de taux d’intérêt
La Société a souhaité, à l’automne 2009, profiter d’un contexte de marché favorable, pour réduire davantage
son exposition au risque de taux d’intérêt en souscrivant de nouveaux contrats de couverture actifs à compter
du 1er novembre 2009 :
13
CAP EURIBOR 12 mois PF à 2,65 %, nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, financé par un
SWAP de taux EURIBOR 3 mois contre EURIBOR 12 mois PF de même durée,
CAP EURIBOR 12 mois PF à 2,70 %, nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, financé par un
SWAP de taux EURIBOR 3 mois contre EURIBOR 12 mois PF de même durée,

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
CAP EURIBOR 12 mois PF à 2,33 %, nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, financé par un
SWAP de taux T4M contre EURIBOR 12 mois PF de même durée.
– Compagnie du Mont-Blanc Restauration
Le capital social de la SARL CMB Restauration a été augmenté d’un montant de 960 000 € intégralement
souscrit par CMB SA. A l’issue de cette augmentation de capital, destinée à financer la mise place de son
nouvel établissement du Vertical Café & Shop installé dans une aile de la gare de départ du téléphérique de
l’Aiguille du Midi, CMB SA détient l’intégralité des 141 129 parts composant désormais le capital social de
CMB R. Les 62 724 nouvelles parts sociales ont été émises au nominal.
Un emprunt de 600 K€ sur 10 ans pour lequel CMB SA s’est porté caution a également été souscrit par
CMB R pour financer l’acquisition des aménagements, matériel et outillage du nouvel établissement Vertical
Café & Shop.
Le fonds de commerce de restauration de l’ancien restaurant Le Blanchot jusqu’alors détenu par CMB SA a
été transféré à CMB R pour sa valeur nette comptable soit 1.032 K€.
– Société des Remontées Mécaniques Les Houches - Saint Gervais
Rachat de la société par le Syndicat Intercommunal à Vocation Unique du Domaine Skiable Les Houches /
Saint-Gervais
Les communes des Houches et de Saint-Gervais jusqu’alors autorités concédantes des délégations de service
public du domaine skiable de la station des Houches, ont décidé au printemps 2009 de transférer leurs
prérogatives ainsi que leurs engagements et risques en la matière, à un Syndicat Intercommunal à Vocation
Unique (SIVU).
Le SIVU qui a pour objectif d’unifier à terme les concessions du domaine skiable et mettre fin aux différends
opposant les exploitants actuels, particulièrement préjudiciables à la commercialisation et au développement
économique de la station a souhaité reprendre le contrôle des délégations de service public de la télécabine
du Prarion. Le rachat de la SA LHSG par le SIVU avec le concours des communes des Houches, de Saint
Gervais et de Chamonix est apparu comme le moyen le plus commode pour y parvenir.
A la suite de négociations avec la Compagnie du Mont-Blanc et les actionnaires membres du groupe
majoritaire de LHSG, le Syndicat Intercommunal à Vocation Unique (SIVU), nouvelle autorité délégante
du Domaine Skiable Les Houches – Saint Gervais depuis avril 2009, conjointement avec les communes des
Houches, de Saint-Gervais et de Chamonix, a signé un accord, en date du 1er mars 2010, pour acquérir une
participation majoritaire (à hauteur de 60 % dans un premier temps, puis de 85 % d’ici 4 ans et demi) dans
la SA LHSG.
Les transactions portant sur les titres ont été réalisées dans les délais prévus de sorte que le capital de LHSG,
au 31 mai 2010, est réparti désormais de la manière suivante :
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Actionnaires Nombre d’actions Pourcentage du capital
SIVU domaine skiable Les
Houches / Saint-Gervais
858 39,23 %
Commune des Houches 276 12,62%
Commune de Saint Gervais 138 6,31%
Commune de Chamonix 41 1,87%
Compagnie du Mont-Blanc SA 684 31,28 %
Autres actionnaires privés 190 8,69%
Total 2 187 100%
Le SIVU s’est engagé à acquérir 25 % de capital supplémentaire qui lui ont été promis par Compagnie du
Mont-Blanc d’ici 4 ans.

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Transformation de la Société en Société anonyme d’Economie Mixte Locale (SAEM L)
Constatant que l’actionnariat public était désormais majoritaire dans la Société, le Conseil a décidé de
proposer à l’Assemblée Générale des actionnaires sa transformation en Société Anonyme d’Economie Mixte
Locale.
Cette transformation a pris effet à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de LHSG
qui s’est tenue le 30 avril 2010.
Modification du système de répartition des recettes du domaine skiable Les Houches – Saint Gervais
Le 30 juin 2007, les sociétés du groupe SEPP qui exploitaient alors les autres délégations de services publics du
domaine skiable des Houches et qui ont fusionné depuis en une seule entité, avaient dénoncé unilatéralement
le système de répartition de 1987 qui n’était plus autant à leur avantage depuis la construction de la nouvelle
télécabine Les Houches – Prarion.
Du fait de cette situation, un protocole a été signé le 29 janvier 2008 entre les exploitants pour convenir que
les recettes des forfaits communs « Les Houches » feraient l’objet d’une répartition provisoire entre LHSG
et SEPP, dans l’attente d’un accord définitif. La répartition provisoire avait été de 30 % pour la télécabine
exploitée par LHSG (au lieu de 42 % l’année précédente) et de 70 % pour le groupe SEPP. Le CAHT
comptabilisé au titre de l’exercice 2008 avait été arrêté sur ces bases.
Les recettes de l’hiver 2008-2009, ont été enregistrées en chiffre d’affaires de l’exercice clos le 31 mai 2009
sur la base d’un taux de répartition également provisoire de 37,5 % pour LHSG, calculé au prorata des tarifs
d’équilibre des deux exploitants du domaine skiable Les Houches – Saint Gervais.
En l’absence d’accord de répartition de recettes intervenu entre les exploitants, le SIVU, nouvelle autorité
délégante, s’est vu contraint de fixer lui-même des taux de répartition de recettes communes entre exploitants
du domaine pour la saison d’hiver 2009-2010. Le taux fixé pour l’exploitant LHSG est de 35,46 %. Les
recettes reconnues en chiffre d’affaires et conservées dans ses caisses ont été calculées sur la base de ce taux.
– Courmayeur Mont-Blanc Funivie (CMBF)
Prise de participation de CMB SA
En décembre 2008, la SA Compagnie du Mont-Blanc avait acquis 27.31% de la société CMBF qui exploite
le domaine skiable de Courmayeur. Cette société était par ailleurs détenue à hauteur de 33,66 % par
FINAOSTA et à hauteur de 29,81 % par COMPAGNIE DES ALPES.
CMBF qui exploite le domaine skiable de Courmayeur (Italie), avait été intégrée dans les comptes du groupe
par mise en équivalence à compter du 1er décembre 2008.
La date de clôture annuelle des comptes de CMBF, société de droit italien, est fixée au 30 septembre. Pour
des raisons pratiques évidentes, Compagnie du Mont-Blanc intègre dans ses comptes consolidés la dernière
situation trimestrielle de CMBF (deux mois de décalage dans la tolérance des trois mois). Le résultat mis en
équivalence dans les comptes consolidés au 31 mai 2010 correspond au résultat réalisé au cours de la période
de 12 mois du 1er avril 2009 au 31 mars 2010.
Evolution de la composition du capital de CMBF
La Compagnie des Alpes a souhaité sortir du capital de la société CMBF. CMB SA a pour sa part décidé de
se désengager partiellement du capital de CMBF et laisser FINAOSTA prendre le leadership actionnarial de
la société.
15
Dans cet esprit, le 9 avril 2010, un protocole de cession tripartite a été signé avec FINAOSTA et CDA,
prévoyant notamment la cession de 8 % du capital de CMBF détenu par CMB SA à FINAOSTA pour

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
412 K€ en complément du désengagement complet et définitif de CDA. La vente effective des actions a
été réalisée le 18 mai 2010, après accord des autorités de la concurrence italiennes. A l’issue, FINAOSTA
détenait près de 71% du capital et s’est engagée à assumer seule les aléas financiers de l’exploitation de la
société CMBF.
Le 07 juin 2010, FINAOSTA a participé seule à une augmentation de capital de 6 millions d’euros par émission
au nominal de 5.825.242 actions nouvelles. A l’issue de cette opération, FINAOSTA détient 85,07 % du capital
de CMBF et les 1.469.080 actions conservées par CMB SA représentent désormais 10,94 %.
CMB SA a analysé ces dernières évolutions comme une perte d’influence notable et a déconsolidé les titres
CMBF résiduels sur la base de la situation comptable 12 mois au 31 mars 2010 de la société italienne.
Incidence sur les comptes du groupe
L’acquisition initiale des titres a été conclue moyennant le versement immédiat du principal du prix s’élevant
à 1.450 K€ et un complément de prix payable trois ans et demi plus tard, calculé selon une formule assise
sur la moyenne des EBITDA des trois prochains exercices.
Au 31 mai 2009, une projection raisonnable des résultats de CMBF attendus pour les trois prochains
exercices à clôturer avait abouti à un complément de prix d’un montant probable de 170 K€ qui avait été
enregistré à l’actif de CMB SA en sus du prix principal. En contrepartie la société avait enregistré à son passif
une dette probable au profit du vendeur INTRAWEST ULC.
L’écart de première consolidation de CMBF dans le groupe s’était traduit par un badwill de 639 K€ qui
avait été repris en résultat. Cet écart résultait de perspectives de résultat 2009 de la société, estimées au 31
mai 2009, dégradées par rapport à celles faites lors de l’acquisition et ce, en raison d’une activité hivernale
2008-2009 inférieure à la prévision.
A l’issue d’une saison d’hiver 2009-2010 en retrait par rapport au budget, le versement d’un complément
de prix apparaît désormais très faiblement probable. En conséquence, le montant de 170 K€ a été extourné
dans les comptes sociaux et repris en résultat consolidé.
3.2 ANALYSE DES RÉSULTATS DE L’EXERCICE 2009/2010
La Compagnie du Mont-Blanc présente des comptes consolidés conformes aux normes IFRS.
Les comptes consolidés de la Compagnie du Mont-Blanc intègrent globalement la filiale de restauration
(Compagnie du Mont-Blanc Restauration) et mettent en équivalence les résultats des titres de participation
détenus dans LHSG sur 9 mois au 28 février 2010 et CMBF sur 12 mois au 31 mars 2010.
3.2.1. Activité et résultat de l’exercice des sociétés intégrées globalement
– Société mère Compagnie du Mont-Blanc SA - Remontées mécaniques
Activité de l’été 2009
16
L’activité touristique en France, après un mois de juillet honorable s’est encore mieux comportée en août,
grâce à des touristes français davantage présents cet été là dans l’Hexagone. Dans un contexte de crise
économique, les destinations de proximité ont été privilégiées et les séjours de plus en plus fractionnés.
La montagne, après plusieurs années de déclin à la suite des records enregistrés au cours de l’été caniculaire
de 2003, a bénéficié d’un regain de fréquentation. Si au niveau national l’hébergement a subi une baisse
du nombre de nuitées principalement imputable au recul de la clientèle étrangère, les deux départements
savoyards, selon l’Observatoire Savoie Mont-Blanc Tourisme, ont eux, réussi à inverser la tendance baissière
de la fréquentation estivale du massif pour gagner plusieurs centaines de milliers de nuitées supplémentaires.
En revanche, la restauration qui souffrait déjà d’une désaffection croissante de la clientèle française, a ressenti

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
encore plus cruellement l’absence d’une clientèle étrangère plus volontiers dépensière. Plus encore que les
étés précédents, la clientèle s’est décidée très tard sur la destination, en portant une attention grandissante à
la météorologie et ce bel été ensoleillé a particulièrement incité aux arbitrages de dernière minute.
La clientèle séjournant à Chamonix ne constitue qu’une partie de la clientèle totale mais c’est elle qui
contribue à la progression soutenue et récurrente d’un été sur l’autre des forfaits multi-sites et plurijournaliers
(multipass).
L’essentiel de la fréquentation estivale est réalisée par une clientèle d’excursionnistes à la journée, de particuliers
en vacances dans la région très sensibles à la météo ou de professionnels de passage (Tour Opérateurs, Agence
de Voyage, autocaristes…).
Enfin, l’automne chaud et sec a tranché avec les épisodes froids et humides de l’exercice précédent.
Dans ce contexte très favorable, le chiffre d’affaires hors taxes remontées mécaniques estival, d’un montant
de 19.335 K€ en très forte progression de + 13,1 % par rapport à l’exercice précédent (17.089 K€), atteint
un niveau record.
Activité de l’hiver 2009/2010
La saison d’hiver, précédée par un bel automne, n’a pu bénéficier de températures propices à la production
de neige de culture qu’assez tardivement. Puis, de bonnes conditions d’enneigement et de froid sur tous les
massifs et de la neige jusqu’en plaine ont permis un début de saison satisfaisant et une nette progression des
ventes d’avant-saison (forfaits saison et année). La fréquentation des vacances de Noël est en revanche en très
net retrait (- 22 %) en raison de conditions météorologiques difficiles (pluie à 2300 m) entre Noël et Nouvel
An (-33 % sur cette seule période).
Les recettes du mois de janvier progressent modestement d’année en année. Les mois de février et mars sont
en progression d’environ 7 % par rapport aux mêmes mois de l’hiver précédent qui avaient été médiocres. Si
le mois d’avril très beau a vu son activité progresser de près de 10 % par rapport à la saison 2009, la météo
très pluvieuse du mois de mai a fortement contrarié le déroulement de la fin d’hiver aux Grands Montets et
de l’avant-saison estivale sur les sites de l’Aiguille du Midi et du Montenvers, se traduisant par un recul massif
des recettes mensuelles (-30 %).
Il est enfin à souligner que la gamme de produits Mont-Blanc Unlimited intègre de nouveau le domaine des
Houches après une année d’interruption.
Au sortir de cette saison pour le moins contrastée, le chiffre d’affaires remontées mécaniques hivernal finit
légère progression de 0,5 % à 32.410 K€ contre 32.256 K€ l’exercice précédent. La fréquentation hivernale
est stable avec 1 364 688 journées-skieur contre 1 366 266 journées-skieur vendues au cours de l’hiver 2008-
2009.
Les charges d’exploitation s’élèvent à 49.540 K€ contre 46.835 K€ pour l’exercice précédent.
Elles sont essentiellement constituées :
d’achats, autres achats et charges externes pour 11.094 K€ contre 10.547 K€ l’exercice précédent qui
augmentent principalement en raison des achats de badges mains libres destinés à être vendus à la
clientèle.
d’impôts et taxes pour 4.933 K€ contre 4.718 K€ l’exercice précédent, l’essentiel de la hausse étant
imputable à l’évolution de la taxe loi montagne assise sur le chiffre d’affaires.
de frais de personnel pour 21.197 K€ contre 20.271 K€ l’exercice précédent.
de dotations aux amortissements et provisions pour 11.591 K€ contre 10.638 K€ l’exercice précédent,
en progression en raison principalement de la mise en service en décembre 2008 de la télécabine de
Planpraz et de l’évolution de la provision pour gros entretien.
17
Le résultat d’exploitation s’élève à 6.692 K€ contre 6.132 K€ l’exercice précédent ; il représente 12,2 % du
chiffre d’affaires hors taxes.
Le résultat financier s’élève à - 1.144 K€ en très forte amélioration (-1.880 K€ l’exercice précédent). La

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
société a bénéficié largement de la baisse des taux d’intérêts sur ses emprunts bancaires tout en conservant
des couvertures de taux d’intérêts actives.
Après comptabilisation du résultat exceptionnel (1044 K€) provenant d’une part du rapport au résultat
d’une partie des dépôts reçus en garantie des badges mains libres remis à la clientèle et d’autre part de la
cession des titres LHSG, de la participation des salariés (257 K€) et de l’impôt sur les sociétés (1.985 K€), le
résultat net s’élève à 4.210 K€ contre 2.789 K€ pour l’exercice précédent.
– Filiale – Compagnie du Mont-Blanc Restauration
La mise en service du nouveau point de vente Vertical Café & Shop situé dans la gare de l’Aiguille du Midi
le 11 décembre 2009, explique l’essentiel de l’évolution des postes du compte de résultat de CMB R d’un
exercice sur l’autre.
Le chiffre d’affaires progresse à 2.765 K€ contre 2.427 K€ l’exercice précédent.
En contrepartie, les frais d’exploitation augmentent à 2.971 K€ contre 2.627 K€ l’exercice précédent.
Dans ces conditions, l’EBE est stable à - 185 K€ contre - 183 K€ l’exercice précédent.
Après dotations aux amortissements et provisions, le résultat d’exploitation s’élève à - 395 K€ contre - 405 K€
l’exercice précédent.
Après comptabilisation du résultat financier (- 5 K€) et du résultat exceptionnel (- 1 K€), et d’un crédit
d’impôt sur les sociétés (+ 132 K€) dont bénéficie CMB Restauration au titre de la convention d’intégration
fiscale du groupe Compagnie du Mont-Blanc, le résultat net se traduit par une perte de -269 K€ contre une
perte de -279 K€ l’exercice précédent.
3.2.2. Activité et résultat de la société mise en équivalence
Société des Remontées Mécaniques Les Houches – Saint Gervais (LHSG)
La société LHSG est sortie du périmètre de consolidation en date du 1er mars 2010.
Le résultat net mis en équivalence dans les comptes du groupe correspond au résultat 9 mois au 28 février
2010 qui s’élevait dans les comptes sociaux 38 K€, soit 130 K€ après retraitement aux normes IFRS. Au final
la contribution au résultat net du groupe est égale à 62 K€ après application du taux d’intérêt dans la société
à cette date (48,01 %).
Pour une meilleure compréhension de l’activité de la société explicitée ci-après, le résultat de l’exercice
précédent a été comparé au résultat 12 mois au 31 mai 2010 de LHSG (-55 K€).
Activité de l’été 2009
18
La saison d’été 2009 a été correcte pour la télécabine du Prarion sans toutefois réussir à pérenniser l’important
surcroît de fréquentation enregistrée au cours de l’été 2008 (+ 28,1 % de CAHT). Même si, comme l’été
précédent, son intégration dans le forfait été Multipass de la Compagnie du Mont-Blanc lui a permis de
capter des recettes supplémentaires, les conditions météorologiques difficiles de juillet et la réouverture
estivale de la télécabine de Planpraz à Chamonix, ont ramené le niveau de recettes à son niveau de l’été 2007
(CAHT de 110 K€ en diminution de 10,6 % par rapport à l’été 2008).

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Activité de l’hiver 2009/2010
La saison d’hiver 2009-2010 dont les conditions météorologiques ont été plutôt défavorables aux stations
de basse et moyenne altitude en début et en fin de saison a cependant profité davantage au domaine skiable
Les Houches Saint Gervais que l’hiver précédent pourtant plus propice. Au cours de l’hiver 2008-2009,
les produits Mont-Blanc Unlimited ne donnaient plus accès comme par le passé à l’ensemble du domaine
skiable. Faute de pouvoir trouver un accord avec l’autre exploitant du domaine pour l’hiver 2009-2010, les
produits Mont-Blanc Unlimited ont été imposés par le SIVU à ses exploitants. Ainsi, les recettes de produits
communs de l’hiver 2009-2010 du domaine skiable Les Houches-Saint Gervais, avec plus de 5,6 M€, sont
en progression de 8,9 % par rapport à l’hiver précédent alors que les stations de basse et moyenne altitude
ont vu leurs recettes diminuer significativement par rapport à l’année précédente.
L’application d’un taux de répartition provisoire de recettes des forfaits communs du domaine fixé par le
SIVU, plus faible que l’exercice précédent, de 35,46 % contre 37,50 %, permet à LHSG – grâce à une hausse
des recettes hiver de l’ensemble du domaine skiable des Houches de 0,4 M€ (5,6 M€ contre 5,2 M€ l’hiver
précédent) – de maintenir son CAHT remontées mécaniques à 2,0 M€. Le CAHT « Autre » progresse de 0,2
M€ en raison de la facturation des prestations de gérance du secteur Prarion / Prarion-Les Bernards.
Les charges d’intérêt et d’amortissements induites par la mise en service de la nouvelle télécabine pèsent à
plein exercice sur les comptes de l’exercice. LHSG affiche finalement un résultat net social au 31 mai 2010
en légère perte de - 55 K€ au lieu de - 32 K€ l’exercice précédent.
La contribution de la Société au résultat consolidé sur 9 mois en 2010 au lieu de 12 au 31 mai 2009, s’élève à
62 K€ contre – 51 K€ l’exercice précédent, après retraitement des dotations aux amortissements dérogatoires
et des opérations de couverture de taux d’intérêt selon les normes IFRS.
Chiffres clés de LHSG SA (exercice clos le 31 mai 2010 – 12 mois) :
Total Bilan : 13.025 K€
Chiffre d’affaires HT : 2.421 K€
Résultat d’exploitation : 200 K€
Résultat Financier : - 182 K€
Résultat Net : - 55 K€
Effectif moyen : 10 personnes
Courmayeur Mont-Blanc Funivie (CMBF)
La société CMBF est sortie du périmètre de consolidation le 18 mai 2010.
Le résultat net qui a été mis en équivalence dans les comptes du groupe correspond au résultat 12 mois au 31
mars 2010 qui s’élevait à -283 K€, soit -77 K€ une fois retraités au normes IFRS et rapporté à la quote-part
d’intérêt détenu à cette date (27,31 %).
Activité de l’hiver 2009/2010
Bien qu’en amélioration par rapport à l’année précédente, l’activité est inférieure au budget. Comme pour
CMB SA la période de Noël a été difficile en raison des conditions météorologiques.
La saison 2009-2010 était le deuxième hiver d’exploitation de la télécabine de Dolonne dans des conditions
normales, avec un parking clientèle opérationnel. Ce nouvel équipement ne permet pas de compenser les
conditions météorologiques qui conditionnent la fréquentation des installations de remontées mécaniques
de Courmayeur.
19

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Chiffre clés de CMBF (Pro forma pour n-1 )
Période de 12 mois du 01-04-09 du 01-04-08
au 31-03-10 au 31-03-09
Chiffre d’affaires : 10 181 K€ 9 585 K€
Excédent Brut Opérationnel : 3 062 K€ 2 012 K€
Résultat Opérationnel : 463 K€ - 724 K€
Résultat Net : - 283 K€ - 1 369 K€
Effectif moyen annuel : 76 personnes.
Effectif maximum de l’hiver 2008/2009 : 119 personnes dont 28 permanents et 91 saisonniers.
La contribution de la Société au résultat consolidé s’élève à -77 K€ contre 992 K€ l’exercice précédent
(calculé en 2009 sur la base d’une quote-part de résultat sur une période de 4 mois du 1er décembre 2008
au 31 mars 2009). A cette contribution, s’ajoute un badwill complémentaire de 170 K€ correspondant à
l’annulation du complément de prix des titres CMBF qui avait été comptabilisé à l’actif de CMB SA au 31
mai 2009, ainsi que la reprise de la dépréciation des titres CMBF de 1.070 K€ enregistrée au 31 mai 2010.
3.3. RÉSULTAT CONSOLIDÉ
3.3.1. Changement de méthodes de présentation et de calcul
Les principales méthodes comptables appliquées lors de la préparation des états financiers consolidés sont
exposées en annexe. Elles sont identiques à celles utilisées par le Groupe pour ses états financiers consolidés
publiés dans le rapport annuel de l’exercice 2008-2009.
3.3.2. Le chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 56.241 K€ contre 53.252 K€ l’exercice précédent.
Les contributions respectives des différentes sociétés au chiffre d’affaires consolidé sont les suivantes :
Contribution au
chiffre d’affaires
consolidé
(En K€)
Part du
chiffre
d’affaires
H.T. (*)
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
(Activité de remontées mécaniques)
COMPAGNIE DU MONT-BLANC RESTAURATION
(Activité de restauration)
53.964
2 277
95,95 %
4,05 %
20
SOCIÉTÉ DES REMONTÉES MÉCANIQUES
LES HOUCHES - SAINT GERVAIS (LHSG)
(Activité de remontées mécaniques)
Mise en équivalence.
COURMAYEUR MONT-BLANC FUNIVIER (CMBF)
(Activité de remontées mécaniques)
Mise en équivalence
n.a.
n.a.
n.a.
n.a.
TOTAL 56.241 100 %
(*) Les parts des sociétés dans la contribution au chiffre d’affaires sont similaires à celles de l’exercice précédent.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
3.3.3. L’excédent brut opérationnel
L’Excédent Brut Opérationnel est un agrégat clé de mesure de gestion. Il comprend l’ensemble des produits
et charges d’exploitation, avant prise en compte des amortissements et provisions pour dépréciation, du coût
de l’endettement et de la charge d’impôt.
L’EBO de l’exercice 2010 est de 18.468 K€ contre 16.895 K€ en 2009, en progression de 1,6 M€ s’expliquant
principalement par :
- une forte hausse du chiffre d’affaires remontées mécaniques été de 2,2 M€ et hiver de 0,2 M€,
- une hausse du chiffre d’affaires restauration et boutiques liée à l’ouverture du Vertical Café & Shop pour 0,2 M€,
- un hausse du chiffre d’affaires autres pour 0,4 M€ obtenu par la mise en vente des badges mains libres,
- une augmentation des taxes liées à la progression du CAHT (Taxe loi Montagne) pour 0,2 M€,
- une hausse des charges de personnel de 1,2 M€ provenant principalement de :
la hausse des charges de personnel remontées mécaniques de 1,0 M€ occasionnée par des départs de
personnel pour 0,4 M€ et par la hausse des éléments variables et de la participation des salariés pour
0,2 M€
nouvelles charges de personnel de restauration pour le Vertical Café & Shop pour 0,2 M€
3.3.4. Le résultat opérationnel
Le Résultat Opérationnel (RO) comprend essentiellement l’EBO diminué des dotations nettes aux
amortissements, dépréciations et provisions, et complété du Résultat des cessions d’actifs non nécessaires à
l’exploitation.
Le RO de l’exercice s’élève à 8.746 K€ contre 6.325 K€ l’exercice précédent, soit une hausse de 2,4 M€
qui s’explique principalement par la hausse de l’EBO pour 1,5 M€ diminuée de la hausse des dotations
aux amortissements de 0,7 M€ et par l’incidence nette des cessions de titres LHSG et CMBF et de leur
déconsolidation pour 1,1 M€ (y compris l’incidence de la reprise en 2010 d’une dépréciation de 1,1 M€
dotée en 2009).
3.3.5. Résultat net part du Groupe
Le résultat net part du groupe s’élève à 4.480 K€ contre 2.675 K€ l’exercice précédent, soit une hausse
de 1,8 M€, principalement liée à la hausse du RO de 2,4 M€, à laquelle s’ajoute l’incidence de la baisse
des charges financières pour 1,8 M€ et se soustraient la mise à la juste valeur des titres LHSG et CMBF
conservés pour 0,6 M€ (enregistrées en « autres produits et charges financiers), la diminution de la
contribution des sociétés mise en équivalence pour 0,9 M€ et l’augmentation de l’impôt sur les sociétés
de 1,0 M€.
3.3.6. Flux financiers
La Capacité d’Autofinancement après coût de l’endettement est de 14.214 K€ en 2010 alors qu’elle était
de 11.560 K€ en 2009 en cohérence avec l’évolution de l’EBO corrigée de la variation des dotations aux
amortissements et de l’IS.
21

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Les investissements de l’exercice s’élèvent à 8.073 K€ et se détaillent par site de la manière suivante :
Site
Investissement
Montant
(en K€)
Grands-Montets
Engin de damage
Cabines du téléphérique Lognan-Les Grands-Montets
Portes motorisées quai 2 Lognan
Piste – Haut de Bochard
Gros Entretien
334 K€
416 K€
96 K€
130 K€
173 K€
Domaine BALME
Engin de damage
Equipement enneigement artificiel
Gros Entretien
294 K€
43 K€
140 K€
Ascenseur TC8 PLAN PRAZ
143 K€
Brévent
Abords gare de départ TC8 PPZ – Chamonix -
409 K€
Mur G2 PLAN PRAZ
574 K€
Gros Entretien
90 K€
Flégère
Sécurisation câble porteur téléphérique FLEGERE
Neige de culture
Gros Entretien
51 K€
139 K€
114 K€
Aiguille du Midi
Mise en conformité téléphérique de service Chamonix
Lotissement - Travaux de réseaux/voieries
Déplacement téléphérique de service Chamonix
Etude projet scénographie
Gros Entretien
190 K€
211 K€
665 K€
44 K€
77 K€
Renouvellement voies & infrastructures
155 K€
Montenvers
Essieux motrice
71 K€
Rénovation moteur train
63 K€
Gros Entretien
29 K€
Remise en état voies & infrastructures
349 K€
TMB
Moins subvention accordés par le département et la commune -306 K€
Etude projet transport urbain
53 K€
Gros Entretien
367 K€
Logiciels de vente en ligne
39 K€
Investissements
Tenues du personnel
182 K€
communs ou siège
Projet parcours VTT
91 K€
Divers Autres investissements courants 2070 K€
Restauration
Hôtel, boutique du Montenvers
Vertical
27 K€
550 K€
A ces investissements incorporels et corporels s’ajoute la variation des dettes sur immobilisations pour
1771 K€ soit un total d’investissements industriels bruts de 9.844 K€.
Compte tenu d’une distribution de dividendes de 2.528 K€, d’une augmentation des dettes financières de
5.168 K€, la trésorerie nette du Groupe à la clôture de l’exercice s’élève à 24.216 K€ en hausse sur l’exercice
de 11.006 K€.
22
Plus schématiquement, au 31 mai 2010, les 9.844 K€ d’investissements industriels bruts ont été financés
à hauteur de 1.717 K€ par des cessions d’actifs (titres LHSG et CMBF, badges mains libres) et 5.168 K€
d’accroissement net du capital restant dû des emprunts (soit 12.500 K€ d’emprunts nouveaux minorés des
remboursements en capital de l’exercice), le solde de 2.959 K€ a été prélevé sur la capacité d’autofinancement
de l’exercice d’un montant de 14.214 K€, laissant ainsi une trésorerie de 11.006 K€ (après prise en compte
de la variation du besoin en fonds de roulement).

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
3.3.7. Évènements importants survenus entre la date de clôture et la date d’établissement du présent
rapport
Augmention du capital de CMBF :
CMBF a procédé à une augmentation de capital d’un montant de 6 M€ par émission de 5.825.242 actions
nouvelles au nominal (1,03 euros par action) intégralement souscrites par FINAOSTA le 7 juin 2010. A
l’issue de cette opération, CMB SA détient désormais 10,94% du capital de CMBF.
A notre connaissance, aucun autre évènement n’est à signaler.
23

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
4. PERSPECTIVES
4.1. SITUATION DE LA SOCIÉTÉ ET DU GROUPE
À LA DATE DU PRÉSENT RAPPORT
4.1.1. Activité de l’exercice 2010-2011
L’activité touristique à Chamonix, après un mois de juillet et une première décade d’août, meilleurs qu’en
2009, a été contrariée par des conditions météorologiques pluvieuses. Un temps moins perturbé sur la
fin du mois d’août a néanmoins permis de préserver un niveau de recettes satisfaisant, et ce, en dépit des
difficultés qui se sont accumulées tout au long de la saison et qui ont particulièrement affecté les exploitations
ferroviaires.
Éboulements sur la voie du chemin de fer du Montenvers du 13 juin 2010
Le paravalanche a bien résisté mais de nombreux rochers en équilibre précaire ont nécessité de purger les
pentes des couloirs des Fers et d’Orthaz. L’autorisation administrative de fin de suspension de l’exploitation
a été obtenue le 1er juillet 2010. Cependant, des travaux de sécurisation du site à plus long terme sont à
réaliser avant l’hiver : budget estimatif 350 K€.
Risque d’éclatement d’une poche d’eau située sous le glacier de Tête Rousse menaçant la Commune de Saint-
Gervais et une partie de la ligne du Tramway du Mont-Blanc.
Les opérations de pompage menées par les autorités et destinées à vider la poche d’eau, vont se poursuivre
jusqu’aux premières neiges. Par précaution, à partir de mi-juillet, date de communication du risque à la
population, le terminus du TMB a été ramené au Mont-Lachat, l’arrivée du TMB au Nid d’Aigle débouchant
sur une zone particulièrement menacée.
Météo pluvieuse
Enfin, la météo très pluvieuse de début juin et de la deuxième quinzaine d’août qui a contrasté avec des
épisodes caniculaires, a contrarié l’activité estivale sur les sites de l’Aiguille du Midi et du Montenvers. Le
spectacle de la Fête des Guides du 14 août ainsi que la course de l’Ultra Trail, le dernier week-end d’août, ont
dû être annulées, avec des répercutions sur la fréquentation de la station.
Des recettes néanmoins satisfaisantes
La mise en service d’une piste VTT sur le site de la Flégère a donné lieu à une fréquentation modeste mais
bien présente (4 % des passages).
Au final, les recettes TTC des remontées mécaniques au 27 août 2010 étaient en léger retrait (-1,0 %) par
rapport à un été 2009 exceptionnel.
4.2. PERSPECTIVES ET ORIENTATIONS STRATÉGIQUES
24
4.2.1. Programme d’investissement
Le secteur des remontées mécaniques est fortement capitalistique. Les investissements sont lourds et
coûteux mais indispensables pour maintenir l’attractivité des sites. L’environnement naturel exceptionnel
de Chamonix n’est plus suffisant pour garantir un bon niveau de fréquentation des installations gérées par
le groupe.

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Après plusieurs années de dépenses massives, le programme d’investissement connaît actuellement une
période de modération. Cependant, de nouveaux projets d’investissements importants sont à l’étude :
Scénographie des sites estivaux (Montenvers et Aiguille du Midi), Remplacement du télésiège de Plan Joran
aux Grands Montets … Le cadencement de ces opérations sera adapté en fonction des enjeux économiques
et juridiques ainsi que des moyens financiers du groupe liés à l’évolution de la capacité d’autofinancement
et d’éventuelles cessions d’actifs.
4.2.2. Objectifs commerciaux et marketing de développement de l’activité
En accompagnement des investissements réalisés ou projetés, la société poursuit plusieurs objectifs
commerciaux et marketing :
Augmentation de la fréquentation sur les périodes hautes en favorisant la dynamique des produits d’été
du type « Multipass »,
Augmentation de la fréquentation sur les périodes plus creuses que sont le printemps et l’automne en
adaptant des produits spécifiques et en intensifiant la prospection commerciale,
Mise en place d’une politique tarifaire visant à obtenir une augmentation de 1% par an du rendement
tarifaire
Développement de la politique prescripteurs,
Augmentation du taux de fidélisation, sur les clients externes à la vallée et sur les clients résidents
permanents et secondaires de la vallée de Chamonix par la mise en place d’un support spécifique «
Chamonix à la Carte »,
4.2.3. Certification qualité sécurité environnement
La Compagnie du Mont-Blanc, avec les entreprises de remontées mécaniques du groupe Compagnie des
Alpes, s’est engagée dans une démarche Qualité Sécurité Environnement (QSE) qui a aboutit le 3 décembre
2008 à une certification suivant les normes ISO 14001 et OHSAS 18001. La certification Qualité ISO 9001
obtenue en avril 2007 a été renouvelée le 25 avril 2010 pour une nouvelle période de trois années.
Le projet de management des risques s’est poursuivi durant l’exercice dans une démarche d’amélioration
continue des pratiques et de la maîtrise des risques.
4.2.4. Préservation de l’équilibre financier
Le management a poursuivi la mise en œuvre d’un plan d’action visant à l’amélioration des finances de
l’entreprise.
4.2.4.1. Amélioration des marges par la maîtrise des coûts
La Société est toujours engagée dans un processus de maîtrise des coûts d’exploitation et notamment :
des charges de personnel
de ses achats et de ses autres frais d’exploitation grâce à la mise en place d’une direction des achats et un
suivi budgétaire précis et régulier.
4.2.4.2. Cession d’éléments d’actifs non nécessaires à l’exploitation
La Société espère poursuivre son programme de cession d’éléments d’actifs non nécessaires à l’exploitation et
en particulier procéder à la cession des droits à construire résiduels du lotissement réalisé aux abords de la gare
de départ de l’Aiguille du Midi, (deux lots pour lesquels le prix de vente espéré dans le cadre de négociations
exclusives en cours est de 2,9 M€ : logements permanents et hôtel). Cette opération immobilière permettra
accessoirement d’accroître le parc de lits touristiques et hôteliers de la station de Chamonix.
25
La Société, qui a cédé une partie des titres de participation qu’elle détenait pour ne conserver qu’un niveau
de participation nécessaire pour assurer un courant d’affaires avec les stations incluses dans le périmètre des

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
produits Mont-Blanc Unlimited (Les Houches et Courmayeur), réalise également un inventaire des éléments
d’actifs qu’elle pourrait encore céder pour financer de nouveaux investissements et étudie les conditions
juridiques de leur mise en vente.
4.2.4.3. Désengagement du métier de restaurateur
Il y a maintenant plusieurs années que le groupe a décidé de se concentrer sur son cœur de métier que sont les
remontées mécaniques. Il avait déjà procédé par le passé à la mise en location gérance de plusieurs des points
de vente secondaires et avait poursuivi son désengagement en mettant en gérance la plupart de ses points de
vente à l’exception de ceux situés sur le site du Montenvers, à compter du 1er décembre 2007.
Le groupe souhaite créer de nouveaux points de restauration sur les domaines en confiant si possible leur
exploitation à des artisans ou des familles en vue de dynamiser le marché et susciter une concurrence.
Néanmoins, en ce qui concerne le commerce mixte de bar-brasserie et boutique souvenirs installé dans l’aile
de la nouvelle gare de départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi et qui ne dépend pas de la délégation
de service public, le Conseil d’Administration a préféré en confier l’exploitation, au moins dans un premier
temps, à CMB Restauration, aucune offre de gestion indépendante satisfaisante n’ayant pu être trouvée.
La baisse du taux de TVA applicable à la restauration servie à table (taux réduit de 5,5 %) intervenue le 1er
juillet 2009 a permis, à recettes équivalentes, d’atténuer la pression baissière sur les marges de l’activité de
restauration, même si une part de cette réduction doit être rétrocédé aux salariés sous forme de complément
de rémunération.
4.2.4.4. Développement transfrontalier de l’activité
Par sa prise de participation majoritaire dans la Société Agro-Touristique Trient-Finhaut, Compagnie
du Mont-Blanc avait déjà montré sa volonté de développer son activité par delà les frontières. Les autres
actionnaires de cette société suisse sont les communes de Trient et Finhaut et la société de transports en
commun ferroviaires et routiers TMR.
La société Agro-Touristique Trient-Finhaut mène actuellement les études et effectue les démarches
administratives nécessaires pour préparer l’implantation de remontées mécaniques et d’un domaine skiable
sécurisé et balisé sur le versant suisse du col de Balme. Un projet de construction d’un télésiège desservant la
combe des Jeurs est en bonne voie et devrait aboutir dans deux ou trois ans.
Sur le versant italien du Mont-Blanc, Compagnie du Mont-Blanc a accompagné son partenariat commercial
avec Courmayeur Mont-Blanc Funivie dans le cadre du produit Mont-Blanc Unlimited, d’une de participation
au capital de la société italienne qui a été ajustée à un niveau plus adaptée à l’enjeu.
Enfin, pour intensifier les échanges avec le versant italien du Mont-Blanc, la Compagnie du Mont-Blanc
projette de doubler le débit de la télécabine Panoramique Mont-Blanc.
4.2.4.5. Offre client incluant le domaine des Houches / Saint-Gervais
La création d’un syndicat (SIVU) associant les communes de Saint-Gervais et des Houches, effective au 1er
mars 2009, a permis de constituer une autorité délégante unique pour ce domaine très morcelé.
26
L’attitude ouverte de LHSG, ainsi que celle de notre Société, ont permis d’établir avec le SIVU des accords
qui donnent enfin une perspective claire à ce domaine skiable.
En ce qui concerne l’association du domaine des Houches / Saint-Gervais à nos produits MBU, le SIVU a
décidé de mettre fin à une situation dans laquelle cette association était aléatoire et tributaire des exigences de
l’autre exploitant, et ce au détriment de l’économie du domaine, mais également de l’ensemble de la vallée de
Chamonix. Un accord lie directement le SIVU et Compagnie du Mont-Blanc, ce qui garantit un partenariat
à long terme, répondant aux souhaits des clients et des socio-professionnels.

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
4.2.5. Dynamisation de la station, promotion de la destination Chamonix et amélioration de la qualité
de service
La Compagnie du Mont-Blanc prend une part active à la dynamisation de la station de Chamonix en
contribuant à fédérer les partenaires économiques de la station, en améliorant la qualité des services offerts à
la clientèle et en soutenant sa promotion à l’international en collaboration étroite avec l’Office du Tourisme
de Chamonix. Le développement du groupe CMB, fort d’une histoire centenaire et dont l’objectif est d’être
l’opérateur majeur des remontées mécaniques du massif du Mont-Blanc, passe en effet par la réussite de la
stratégie globale de la Vallée et la renommée mondiale de la destination Chamonix.
4.2.6. Développement de l’actionnariat salarié
Les salariés de CMB SA disposent depuis cinq ans d’un Plan d’Epargne d’Entreprise dont une partie est
investie en actions de CMB SA : 4207 actions détenues collectivement par le personnel représentant 0,47
% du capital. Ces actions avaient été acquises lors de deux augmentations de capital réservées au personnel
réalisées en 2005. Ces augmentations de capital relevant de l’Appel Public à l’Epargne avait nécessité à
l’époque la rédaction d’un prospectus visé par l’AMF et s’étaient montrées coûteuses en temps et en énergie
par comparaison avec le montant des fonds levés par la société.
Depuis, l’épargne des salariés ne peut plus être investie en actions de la société faute de titres disponibles.
Chaque année, cependant, les salariés qui le souhaitent versent au PEE de CMB SA le produit de leur
intéressement, augmenté de leurs versements volontaires et de l’abondement de l’entreprise (égal à 15 % des
sommes versées plafonné à 600 € par an).
De manière à renforcer l’implication du personnel et du management dans l’entreprise, il apparaît souhaitable
d’encourager le développement de l’actionnariat salarié.
Constatant que, par ailleurs, le cours de l’action CMB SA au Marché Libre est descendu à des niveaux
particulièrement bas, inférieurs à leur valeur mathématique sociale, un rachat par l’entreprise de ses actions
propres apparaît comme un moyen de développement de l’actionnariat salarié à moindre coût. Une résolution
de nature ordinaire autorisant le rachat par CMB SA de ses propres actions dans la limite de 3 % du capital
sera ainsi soumise à la prochaine Assemblée Générale Mixte (AGM). Cette résolution apparaît préférable à
celle qui consisterait à réaliser une augmentation de capital réservée aux salariés.
S’il est autorisé, le rachat d’actions propres serait conduit de manière raisonnée et en rapport avec les
demandes de titres des salariés. Les actions qui ne trouveraient cependant pas preneur dans un délai d’un an
seront annulées par le Conseil d’Administration en vertu de la résolution de nature extraordinaire proposé
à la même AGM.
27

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5. CONSEQUENCES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES DE L’ACTIVITÉ
Les dispositions de l’article L. 225-102-1, al.4 du Code du commerce, conduisent à fournir une synthèse
des informations relatives à la prise en compte des conséquences sociales et environnementales de l’activité.
5.1. PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT SOCIAL
Avec un effectif moyen annuel de 416 personnes équivalent temps plein (dont 242 permanents), le groupe
est un employeur local de premier plan, ce qui lui confère de grandes responsabilités envers ses salariés et le
tissu économique de la vallée de Chamonix.
En vue de stabiliser et fidéliser une main d’œuvre locale, CMB SA a conclu au mois de janvier 2009, avec
les représentants du personnel, un protocole d’accord intitulé « conversion contrats ». En application de ce
protocole, 43 salariés bi-saisonniers ont vu leurs contrats convertis en contrat à durée indéterminée dont 33
à l’issue de la saison d’hiver 2008-2009 et 10 à l’issue de la saison d’été 2009.
Le groupe s’attache tout particulièrement à développer les compétences et l’employabilité de son personnel.
Il est ainsi à noter que chaque année, environ 11 000 heures de formation professionnelle continue sont
prises en charge par CMB SA.
Enfin, la Société privilégie à travers la taxe d’apprentissage (0,68 % de la masse salariale) les établissements
locaux de formation ou les écoles hôtelières pour la filiale de restauration.
5.1.1. Principaux Indicateurs sociaux
Effectifs moyens du groupe au cours de l’exercice (en équivalent temps plein):
2008-2009 2009-2010 Variation
Effectifs Moyen Total (CMB + CMBR) 409 416 7
Effectifs Moyen Hommes 306 306 0
Effectifs Moyen Femmes 103 110 7
Effectifs Moyen Permanents (CMB + CMBR) 215 242 27
Effectifs Moyen Permanents Hommes 173 195 22
Effectifs Moyen Permanents Femmes 42 47 5
Effectifs Moyen Saisonniers (CMB + CMBR) 194 174 -20
Effectifs Moyen Saisonniers Hommes 133 111 -22
Effectifs Moyen Saisonniers Femmes 61 63 -2
28
Effectifs Moyen Cadres (CMB + CMBR) 46 41 -5
Effectifs Moyen Cadres Hommes 36 35 -1
Effectifs Moyen Cadres Femmes 10 6 -4
Les effectifs saisonniers de CMBR ont augmenté 3 salariés équivalents temps plein.
Les effectifs permanents de CMB ont augmenté de 27 salariés par conversion de contrats bi-saisonniers en
contrat à durée indéterminée. Cette hausse trouve sa contrepartie dans la baisse des effectifs saisonniers de
23 salariés.
Au total, l’effectif moyen du groupe a augmenté de 7 salariés (+ 1,7 %) par rapport à l’exercice 2008-2009.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Reconduction des contrats saisonniers
La convention collective nationale des téléphériques et engins de remontées mécaniques prévoit que les
saisonniers bénéficient d’une obligation de réembauche pour une deuxième saison.
Les taux de reconduction des contrats saisonniers de la SA Compagnie du Mont-Blanc, en été et en hiver
sont les suivants :
hiver 2009-10 Eté 2009
Taux de reconduction 87% 69%
Le taux de reconduction constaté à la Compagnie du Mont-Blanc est proche de celui des domaines skiables
du groupe Compagnie des Alpes qui est de 90 %.
Le turn-over enregistré dans la SARL CMB Restauration est plus élevé et tient à la nature même de cette
profession. Seul un noyau restreint composé de permanents et de saisonniers correspondant principalement
au personnel d’encadrement est fidèle à l’entreprise.
Pyramides des Ages CMB (en équivalent temps plein)
55+
45-54 55+
35-44 45-54
25-34 35-44
25-34 -25
-25 0 20 40 60 80 100 120 140 150
L’âge moyen des salariés de la Compagnie du Mont-Blanc est de 39 ans.
0 20 40 60 80 100 120 140 150
Pyramide 20+ des Âges par ancienneté : permanents CMB
15-19 20+
10-14 15-19
10-14 5-9
1-4 5-9
1-4 -1
-1 0 10 20 30 40 50 60 70 80
0 10 20 30 40 50 60 70 80
L’ancienneté moyenne des salariés permanents est de 12.6 années
9+
9+ 6-8
3-5 6-8
0-2 3-5
0-2 0 50 100 150 200 250 300
0 50 100 150 200 250 300
29

5-9
1-4
-1
RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
0 10 20 30 40 50 60 70 80
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Pyramide des Ages par ancienneté : saisonniers CMB
9+
6-8
3-5
0-2
0 50 100 150 200 250 300
L’ancienneté moyenne des saisonniers est de 2,14 années. Une saison d’hiver s’étale sur 120 jours environ et
une saison d’été sur 90 jours environ, soit une ancienneté acquise de 0,33 année pour une saison d’hiver et
0,25 année pour une saison d’été.
5.1.2 L’emploi
Débuts et fin de contrats à la Compagnie du Mont-Blanc :
Entrées
Embauche CDI 12
Embauche CDD (saisonniers, remplacement surcroît d’activité) 666
dont saisonniers & surcroît d’activité 591
dont remplacement 75
Apprentis 1
Contrat de professionnalisation 2
Embauches intérimaires (en semaines) 0
Sorties
Fin de contrat 632
Démissions 5
Licenciement 3
Autre motif 3
Apprentis 2
Contrat de professionnalisation 1
30

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
5.1.3 Relations professionnelles et accord collectifs
La qualité des relations sociales dans l’entreprise a permis de mettre en place un certain nombre d’accords
d’entreprise.
Les principaux accords d’entreprise qui ont été signés entre la direction et les délégués syndicaux sont les
suivants :
Libellé de l’accord
Année d’entrée en vigueur
Interessement des salariés 2007
Gestion maladie non-professionnelle 2006
Attribution de la prime «13ème mois» 2006
Attribution d’une médaille d’honneur du travail 2006
Attribution de prime langue étrangère parlée 2005
Plan épargne entreprise 2005
Participation des salariés aux résultats de l’entreprise 2004
Règlement intérieur 2004
Mise en place d’un régime de prévoyance - Personnel saisonnier 2004
Protection sociale complémentaire «frais de santé» - personnel 2004
Aménagement du temps de travail 2004
Mise en place d’un régime de prévoyance - Personnel permanent non cadre 2003
Règles applicables à l’ancienneté dans l’entreprise 2003
Qualification et classification du personnel 2002
Représentativité du personnel 2002
5.1.4 Implication dans la vie locale : une entreprise citoyenne
Par le biais de divers prélèvements, taxes, conventions ou partenariats, le groupe Compagnie du Mont-
Blanc est un important contributeur aux ressources de la collectivité pour l’aménagement, la solidarité, la
promotion de la culture et du sport dans la vallée et le canton.
La responsabilité citoyenne de la Compagnie du Mont-Blanc s’exprime notamment à travers :
la fiscalité (taxe Loi Montagne, taxe Professionnelle devenue CET avec ses deux composantes CFE et
CVAE, taxe Foncière et taxes départementales et communales).
les actions en faveur du sport (forfait « ça glisse pour tous », tarifs attractifs pour enfants, les seniors et
pour les professionnels de la montagne). Une convention de partenariat, signée avec le Club des Sports
de Chamonix, soutient en outre les différentes manifestations sportives organisées dans la vallée.
le soutien aux acteurs locaux, au transport urbain et à la culture. La Compagnie du Mont-Blanc participe
au financement aux deux tiers du transport urbain hivernal (1,5 M€ par hiver).
Le groupe subventionne également la Chamoniarde de secours en Montagne (60 K€ par an) en contrepartie
d’actions de formation et de prévention, organisées, pour les unes, au profit du personnel des pistes de la
Compagnie du Mont-Blanc, et pour les autres, au profit des clients.
Son soutien va également à l’office du tourisme de Chamonix, tant pour ses actions en faveur du développement
de la station, que pour ses missions culturelles.
La Compagnie du Mont-Blanc soutient enfin un certain nombre d’associations œuvrant pour la solidarité
et la culture.
31

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
5.2. PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT
Les activités du Groupe Compagnie du Mont-Blanc ne présentent pas de risques importants pour
l’environnement. De plus, les entreprises du Groupe partagent les valeurs de respect de l’environnement,
de préservation de la faune et de la flore et de gestion des ressources naturelles dans une perspective de
développement durable.
Dans tous ses choix d’investissements, le Groupe s’efforce de limiter les nuisances tant visuelles que sonores
générées par l’activité.
Pour toute extension de domaine skiable et de site, la loi Montagne impose l’ouverture d’une procédure
UTN (unité touristique nouvelle), qui vise à justifier le bien fondé de l’investissement au regard de questions
économiques et écologiques. Ce dossier est documenté par les communes et soumis à enquête publique.
Les spécificités propres à la vallée de Chamonix (site classé et réserves naturelles) imposent souvent des
notices ou études d’impact, pour tout projet de développement, soumises à l’avis de la commission nationale
des sites et l’accord du Ministère de l’environnement. De même, les travaux sur les bâtiments du groupe sont
régulièrement soumis à l’avis du service d’architecture de la Préfecture.
5.2.1. La consommation d’énergie
- L’électricité
L’électricité est la principale source d’énergie consommée par le groupe. La quantité d’énergie électrique
utilisée est plus importante l’hiver que l’été puisque durant cette période l’intégralité du parc des installations
de la Compagnie du Mont-Blanc est en fonctionnement. En effet, l’été, seuls les sites d’excursions et les
remontées mécaniques structurantes des domaines skiables fonctionnent.
La consommation d’électricité au sein du groupe CMB est la suivante :
2008 / 2009 2009 / 2010 Variation
16,0 GWh 16,2 GWh 0,2 GWh
Il est possible de ventiler cette consommation selon quatre secteurs géographiques ; remontées mécaniques,
trains, enneigement artificiel, siège CMB.
84,0 %
0,6%
15,4 %
Les remontées mécaniques consomment l’essentiel de l’énergie
électrique. L’enneigement artificiel ne représente qu’une très
faible partie de la consommation globale.
train
RM
neige+siège
La Compagnie du Mont-Blanc fait appel à deux fournisseurs pour satisfaire ses besoins en électricité :
Électricité de France et EXERGIA (Italie : alimentation du site de l’Aiguille du Midi)
32
Électricité de France répond à plus de 99% de la demande. L’énergie fournie par EDF provient de centrales
hydroélectriques (barrages ou conduites forcées) ou des réacteurs de centrales nucléaires. De ce fait, l’électricité
utilisée par la Compagnie du Mont-Blanc est faiblement génératrice de gaz à effet de serre.
0,64%
99,36%
EDF
Deval

0,64%
99,36%
RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
EDF
Deval
- Le carburant
La consommation de fuel s’élève à 730 m3 pour l’exercice 2010. Ce carburant est utilisé sur quatre principaux
postes : le fonctionnement des dameuses, des trains, des groupes électrogènes et le chauffage des bâtiments,
avec la répartition suivante :
10%
10%
5% 75%
Dameuses
Groupe
électrogène
Bâtiments
Trains
Le fonctionnement des dameuses représente 75% de la consommation totale, soit environ 547 m3 de fuel
pour un parc de 24 engins de damages. La consommation moyenne annuelle par appareil est de l’ordre de
23 m3 (23 000 litres).
Le fuel utilisé pour le chauffage domestique représente 10 %, sachant que la société chauffe également ses
locaux à l’électricité.
Enfin la part du fuel consommée par les trains (Montenvers et TMB) représente 10 % et celle consommée
par les groupes électrogènes 5%.
La consommation globale de carburant (essence et gasoil) au sein de la société est estimée à 66.000 litres.
Ce volume se ventile en 10.000 litres d’essence pour les scooters et 56.000 litres pour les autres véhicules
(utilitaires et de tourisme) se répartissant en 44.000 litres de gasoil et 12.000 litres d’essence.
- Le gaz
Selon les relevés de facture de Gaz de France, la consommation de gaz naturel de la société représente
186.787 kW/h. Cette consommation est obtenue en convertissant les 16.415 m3 consommés sur la base
d’un ratio de conversion de 11.379 kW/h générés à partir de 1 m3 de gaz naturel consommé.
Le gaz naturel est utilisé principalement pour le chauffage et la cuisine des restaurants.
Pour le déclenchement des avalanches, le service des pistes utilise des gaz particuliers comme le propane,
l’azote ou l’oxygène. L’acétylène est principalement utilisé dans les exploitations pour faire des soudures.
5.2.2. La consommation d’eau
Eau potable consommée/usée et rejetée
2008 / 2009 2009 / 2010 Variation
20 705 m 3 20 810 m 3 + 105 m 3
L’eau utilisée par la société provient de deux sources :
- alimentation par captage ou prélèvement dans le milieu naturel pour la fabrication de la neige de culture
- alimentation par le réseau d’eau potable pour le reste des activités du groupe
33

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Les quantités d’eau consommée pour fabriquer de la neige de culture sur les domaines de Balme et des
Grands-Montets sont les suivantes :
2008 / 2009 2009 / 2010 Variation
95 635 m 3 134 152 m 3 38 517 m 3
L’augmentation de 40,3 % de la consommation d’eau employée pour la fabrication de neige de culture
s’explique notamment par une sous-consommation d’eau en début de saison d’hiver 2008-2009 en raison
de bonnes précipitations automnales, puis de bonnes conditions d’enneigement qui ont permis un début de
saison précoce ne nécessitant pas de produire de gros volumes de neige de culture et de bonnes conditions de
froid offrant de bons rendements de production.
A titre indicatif, un mètre cube d’eau permet de produire plus ou moins deux mètres cube de neige de culture
suivant les conditions de froid.
Les eaux prélevées dans le milieu naturel sont restituées systématiquement à l’environnement lors de la fonte
des neiges et qu’aucun additif n’est présent dans la neige de culture. Par ailleurs, le réchauffement climatique
a pour conséquence d’accélérer la fonte des glaciers induisant ainsi un déstockage massif d’eau douce. Le fait
de prélever cette eau pour fabriquer de la neige de culture permet de maintenir en haute altitude une quantité
plus importante de neige et de glace.
5.2.3. Nuisances sonores
L’usage de l’hélicoptère est limité au maximum et permet généralement d’éviter des transports terrestres
éventuellement dommageables pour le site.
La pollution auditive des installations est limitée à Chamonix par le positionnement en amont des stations
motrices, relativement éloignées des habitations.
Les déchets d’altitude font l’objet d’un tri sélectif, tant pour l’activité de restauration que pour les remontées
mécaniques. Les déchets médicaux du service des pistes font l’objet d’un traitement spécifique.
Les huiles de cuisine usagées de l’activité de restauration sont stockées sur site, redescendues par bidons dans
la vallée et traitées par une société spécialisée (Trialp).
5.2.4. Protection de la faune et de la flore
34
Dans le cadre des récents renouvellements d’installation, le groupe s’efforce, dans la mesure du possible,
d’effacer les traces de l’ancienne installation (massifs en béton, pylônes, câblerie).
Au terme de tous les travaux de création ou de modification de pistes, une action de re-végétalisation est
mise en œuvre à l’aide de produits biologiques et de graines sélectionnées. Le traçage des pistes est réalisé
par l’entreprise elle-même, sous l’autorité d’un Directeur de la société, en veillant au respect du profil
du terrain. A titre indicatif, le coût de ré-engazonnement est évalué à 5 centimes d’euros le mètre carré.
Pratiquement tout le réseau électrique EDF ou privé sur les sites a fait l’objet d’enfouissement.
Sur les plans de piste et sur le terrain, les zones d’hivernage des animaux sont matérialisées et dans les
zones sensibles, les remontées mécaniques sont balisées par un système adapté aux oiseaux (tétras et
logopèdes).
Le groupe favorise la connaissance et le respect de la faune et de la flore alpine. Ex. : musées (cristaux,
faune alpine) et sentiers à thème du site du Montenvers.
Le groupe appuie les efforts de reconquête des espaces pastoraux et participe au financement de
programmes de défrichement menés conjointement avec les sociétés de consorts propriétaires des
alpages (« les montagnes »), en faisant paître des moutons rustiques et des chèvres sur des zones d’alpage
menacées de reboisement et de déprise agricole.

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
5.3. ACTIVITÉ EN MATIÈRE DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Le groupe qui a une activité de services, n’a pas une activité importante de recherche et développement.
Néanmoins, il réalise ou fait réaliser régulièrement des études sur les produits qu’il commercialise de façon à
adapter son offre aux attentes de sa clientèle ou aux évolutions du marché.
Ainsi, au cours de l’exercice 2010, une étude marketing portant sur la nouvelle offre « Chamonix à la
Carte » et le « web-marketing » a été réalisée et prise en charge pour 70 K€ HT.
35

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
6. GESTION DES RISQUES
6.1. SÉCURITÉ DES PERSONNES ET DES BIENS
La sécurité du public, des membres du personnel des sociétés du groupe et des installations est inscrite parmi
les valeurs fondamentales du groupe Compagnie du Mont-Blanc.
Depuis avril 2007, la Compagnie du Mont-Blanc est certifiée « qualité » selon les exigences de la norme ISO
9001 pour l’ensemble de ses sites et activités. Une démarche de certification Qualité Sécurité Environnement
(QSE) selon les normes ISO 14001 (management environnemental) et OHSAS 18001 (santé et sécurité
au travail) a également été lancée et a débouché sur une certification le 3 décembre 2008 délivrée par
l’organisme SGS.
La Compagnie du Mont-Blanc fait partie des premières sociétés de remontées mécaniques en France pouvant
justifier de leur engagement en s’appuyant sur la triple certification Qualité, Sécurité et Environnement
(QSE).
La certification QSE ne signifie pas que nos activités seraient sans aucun impact sur l’environnement, ni que
la sécurité de nos personnels et sous-traitants serait garantie en toutes circonstances, ou le client forcément
toujours satisfait de nos prestations. Les normes applicables ne fixent par exemple aucun objectif chiffré à
atteindre.
Pour autant, la démarche QSE engagée est très exigeante, longue, coûteuse et ne sert guère un quelconque
objectif de communication. La certification, est d’abord un encouragement à poursuivre l’action entreprise,
dans le respect de l’environnement social, économique et géographique, et une preuve du soutien apporté
aux initiatives de nos partenaires (Commune, SIVOM HVA, Office de tourisme, socioprofessionnels…).
L’essentiel des efforts se sont portés sur
une lettre d’engagement qui définit notre ambition et constitue notre feuille de route,
l’implication, la formation et la sensibilisation de plus de 500 collaborateurs, qui ont démontré durant
l’audit leur maîtrise des opérations et leur engagement,
une analyse précise de toute la règlementation applicable en termes d’environnement et de sécurité au
travail et le recensement permanent de toutes nos obligations,
une analyse des impacts environnementaux de l’ensemble de nos activités,
une multitude d’actions concrètes : bacs de rétention dans les ateliers pour éviter les risques de pollution,
tri complet des déchets, dispositifs pour encourager le transport collectif dans la vallée (navettes spéciales
pour notre personnel, renforcement des navettes clients, soutien financier aux études «tram-train »…),
entraînements aux situations d’urgence, prise en compte des aspects environnementaux dans la gestion
des chantiers, des pistes et des aménagements.
Après avoir procédé à un inventaire des risques, la Compagnie du Mont-Blanc a élaboré une cartographie des
risques relatifs à ses différents processus, et entend vérifier, à travers une démarche pragmatique et continue,
que les risques critiques sont correctement appréhendés et couverts par des dispositifs de contrôle interne et/
ou les assurances souscrites.
36
Conformément aux obligations réglementaires, un Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de
Travail-CHSCT (un comité par site) a réalisé l’inventaire des risques, en collaboration avec la médecine du
travail. Le résultat de ce recensement a débouché sur un plan d’action annuel par site visant à limiter le risque
concerné, au travers d’investissements adaptés et/ou de modes opératoires redéfinis.
Les mesures relatives à la sécurité sur les pistes de ski font l’objet d’un suivi et d’une évaluation permanente de
leur efficacité (procédures de sécurité, signalétique, moyens de protection des zones à risque, sensibilisation
des personnels, relation avec les collectivités locales). Les domaines skiables sont soumis, en la matière, aux
pouvoirs de police des maires des communes concernées. La délégation des pouvoirs du maire fait l’objet de
dispositions spécifiques quant aux moyens et aux responsabilités délégués.

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Risques environnementaux :
Les activités du Groupe ne génèrent aucun type de rejet dans l’air, l’eau et le sol susceptible de nuire
gravement à l’environnement. Les mesures prises pour limiter les atteintes au milieu naturel sont indiquées
dans le chapitre précédent.
Les sociétés du Groupe n’ont fait l’objet d’aucune condamnation et n’ont eu à verser aucune indemnité au
titre des réglementations liées à l’environnement au cours de l’exercice écoulé. Aucune provision n’a du être
constituée au titre des risques liés à l’environnement.
Risques météorologiques :
Les principaux risques liés aux conditions météorologiques sont pour les domaines skiables :
le défaut d’enneigement durable
les tempêtes et les vents violents
les avalanches
Les sociétés de remontées mécaniques préviennent ou se prémunissent contre les risques d’avalanches en :
aménageant et balisant les pistes en dehors des zones à risques,
installant des paravalanches et des ouvrages de protections des infrastructures,
limitant l’accès aux pistes et aux sites en cas de danger,
procédant à des déclenchements préventifs d’avalanches chaque fois que l’état du manteau neigeux le
nécessite grâce à divers procédés techniques (gazex, catex, jet d’explosif depuis le sol ou par hélicoptère…),
formant leur personnel,
en développant l’information du public sur ces risques.
Il convient enfin de souligner que plus du tiers de l’activité du groupe est réalisé en été et n’est donc pas
soumis aux aléas climatiques hivernaux.
Risques de marché (liquidité, taux d’intérêts, change) :
– Risque de liquidité
Au 31 mai 2010, l’endettement du groupe auprès des établissements financiers s’établit à 78.178 K€ contre
73.066 K€ l’exercice précédent, réparti comme suit par échéance :
En K€ Total Moins d’1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Emprunts à taux fixe 0 0 0 0
Emprunts à taux variable 78.178 8.654 26.766 42.758
L’endettement à taux variable est couvert contre le risque de taux d’intérêt à hauteur de 35.000 K€ au 31
mai 2010.
A la clôture, le groupe a mobilisé la totalité des lignes de crédit disponibles. Les concours bancaires courants
non utilisés s’élèvent à 7.596 K€ (dont CMB SA : 7.047 K€ et CMB R : 549 K€).
La trésorerie active du groupe à la clôture s’élève à 24.220 K€ et à cette date il n’a pas été fait appel aux
concours bancaires courants.
37
Au cours de l’exercice, la Société a contracté pour 12.500 K€ d’emprunts nouveaux sous forme d’ouvertures
de crédit en compte courant amortissables sur une durée de 15 ans.
Des clauses d’exigibilité anticipée existent dans certains contrats de financement en cas de non respect de

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
ratios financiers (covenants). Le montant de l’endettement financier soumis à ces clauses ressort à 26 874
K€. Les ratios utilisés sont détaillés dans l’annexe des comptes consolidés (Chapitre 4 – Note 4-12). Au 31
mai 2010, aucune des clauses n’est de nature à entraîner un remboursement anticipé de ligne de crédits.
– Risque de taux d’intérêt et de change
L’utilisation d’instruments financiers par la Compagnie du Mont-Blanc a pour objectif de gérer les taux
d’intérêt dans le cadre de l’activité du groupe. Le Groupe n’a donc pas vocation à gérer ses risques de
marché de façon spéculative mais s’attache plutôt à garantir des ressources disponibles maximum et un coût
minimum.
La stratégie de couverture adoptée par le Groupe dans un contexte de taux d’intérêt bas, a longtemps
privilégié la mise en place de couvertures fixant des taux au pire à court et moyen terme. Le récent épisode
de hausse des taux d’intérêt l’avait également incité à échanger des taux variables contre des taux fixes sur un
horizon moyen terme pour un montant nominal de 10.000 K€.
La baisse brutale et historique des taux d’intérêts de plus de 400 points de base survenue sur le premier
semestre 2009, a invalidé temporairement la pertinence des couvertures contractées auparavant. Le groupe
a profité des dispositions de marché favorables à l’automne 2009 pour positionner des couvertures sur un
niveau plus proche des taux actuels sous forme de CAP financé par des SWAP de taux de même durée.
Au 31 mai 2010, 35.000 K€ étaient couverts par des instruments de couverture de taux d’intérêts composés
de garantie de taux au pire (CAP) éventuellement associés à des taux planchers (FLOOR) et/ou d’échange
de taux (swaps de taux fixes ou variables capés), visant à plafonner le montant d’intérêts à payer en cas de
hausse des taux.
L’exposition au risque de taux d’intérêt, en pourcentage de la dette financière au 31 mai 2010 (endettement
à taux variable non couvert), ressort donc à 44,8 % contre 41,5 % l’exercice précédent, sachant que la
trésorerie active nette représente pour sa part 31,0 % de la dette financière à taux variable.
Enfin, le Groupe n’a pas recours à des couvertures de change, le produit des ventes étant réalisé dans la même
devise - l’euro - que celle dans laquelle est réglée la plus grande partie des charges d’exploitation.
– Risque de crédit-client
Compte tenu de la structure des ventes qui consistent principalement en recettes de billetterie des sociétés de
remontées mécaniques et en prestations de restauration payées comptant par une clientèle de particuliers, le
Groupe est peu exposé au risque de crédit-client. Seule une frange de clientèle professionnelle, tour opérateurs
et agents de voyage principalement, est porteuse d’un risque et fait donc l’objet d’un suivi de ses conditions
de crédit et de son en-cours, particulièrement attentif.
38

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
7. INFORMATIONS JURIDIQUES
7.1. MODALITÉ D’EXERCICE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
Conformément à l’article R. 225-102 du Code du commerce, il est précisé ici que le Conseil d’administration
a procédé au choix de l’une des deux modalités d’exercice de la Direction Générale prévues à l’article L 225-
51-1 du Code de commerce.
Le Conseil a décidé d’opter pour la dissociation des fonctions de Président du Conseil d’Administration et
de Directeur Général. Monsieur François BIDAUT qui avait été nommé Directeur Général le 28 novembre
2006, a assumé la Direction Générale de la Société jusqu’au 16 septembre 2009, date à laquelle Monsieur
Mathieu DECHAVANNE lui a succédé.
En application de la délibération du Conseil d’Administration du 17 juillet complétée par celle du 03
septembre 2009, Monsieur Mathieu DECHAVANNE a été nommé Directeur Général pour la durée restant
à courir du mandat initial de Monsieur François BIDAUT d’une durée de six (6) ans, soit jusqu’à l’Assemblée
Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 mai 2012.
7.2. INFORMATIONS CONCERNANT LES MANDATAIRES SOCIAUX
Liste des mandats sociaux :
Les dispositions de l’article L. 225-102-1, al. 3 du Code de commerce, instaurent l’obligation de communiquer
la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans les sociétés anonymes françaises et étrangères par
chacun des mandataires sociaux de la Société, sur la base de leurs déclarations.
Conseil d’Administration
PRÉNOM NOM
Jean-Marc SIMON
Bernard FARINI
SAEM Chamonix Dév.
Michel PAYOT
Paul BALMAT
SOCIÉTÉ
FORME /
NATIONALITÉ
MANDAT OU FONCTION
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Président du Conseil d’Administration
Sté des Remontées Mécaniques
Les Houches - Saint Gervais
SAEM L Française Administrateur
AREAS SA Espagnole Conseiller assesseur
ATMB SA Française Administrateur
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Hôtel de l’Aiguille du Midi SARL Française Gérant
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Compagnie du Mont-Blanc SA Française
Représentant permanent de la SAEM
Chamonix-Développement au Conseil
d’Administration
SAEM Chamonix-Développement SAEM Française Président Directeur Général
Sté des Remontées Mécaniques
Les Houches - Saint Gervais
SAEM L Française Administrateur
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Sté des Remontées Mécaniques
Les Houches - Saint Gervais
SAEM L Française Président – Directeur Général
Hôpital privé Savoie Nord SA Française Administrateur
Prarion Poly-Shop SARL Française Gérant
Dr Paul BALMAT SELARL Française Gérant
Flamboyant SCI Française Gérant
Hibiscus SCI Française Gérant
Mango SCI Française Gérant
La Télécabine SCI Française Gérant
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RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Franck SILVENT
Thomas RIBOUD
Compagnie des Alpes
Dominique MARCEL
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Compagnie des Alpes SA Française
Membre du Directoire (jusqu’au 19 mars 2009)
Directeur général délégué (à compter du 1er
octobre 2009)
CI2S SAS Française Président
Grévin & Compagnie SA SA Française
Représentant permanent de la Compagnie
des Alpes
Musée Grévin SA SA Française
Représentant permanent de la Compagnie
des Alpes
Compagnie des Alpes – Financement SNC Française Représentant permanent du Gérant (CDA)
SwissAlp SA Française Administrateur
DSF et DSG SA Françaises
Membre du Conseil de surveillance
(jusqu’au 2 octobre 2009)
Compagnie des Alpes-DS
SAS
Président du Comité de surveillance
(jusqu’au 31 juillet 2008)
CNP Assurances SA Administrateur
Lafuma SA Française Administrateur
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
RES Southern Africa
SARL
Sud
africaine
Administrateur
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Compagnie du Mont-Blanc SA Française
Représentant permanent de la Compagnie
des Alpes
Compagnie des Alpes SA Française
Président – Directeur général
(à compter du 19 mars 2009)
Compagnie des Alpes – Domaines skiables SA Française Président
Grévin Compagnie SA Française Administrateur
Société du Grand Théâtre des Champs-Elysées SA Française Administrateur
Eiffage SA Française Administrateur
Jean-Pierre SONOIS
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Administrateur
Loisirs Conseil Sarl Française Gérant
Transdev SA Française Représentant permanent CDA
Swiss Alp Suisse Président
Futuroscope SEM Française Administrateur pour le compte de la CDA
FRAM SA Française Administrateur Indépendant
Direction générale
Prénom NOM Société Forme / Nationalité Mandat ou fonction
Mathieu
DECHAVANNE
François BIDAUT
(jusqu’au 16/09/2009)
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Directeur Général
Société Agro Touristique Trient-Finhaut
Société des Remontées Mécaniques
Les Houches-Saint Gervais (LHSG)
SAEM L
Suisse
Française
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc SA, administrateur
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc, administrateur
CMBF Spa Italienne Représentant Compagnie du Mont-Blanc SA
Compagnie du Mont-Blanc SA Française Directeur Général
Société Agro Touristique Trient-Finhaut
Suisse
SEM Logement SEM Française
GIE Chamonix Mont-Blanc Promotion GIE Française
Société des Remontées Mécaniques
Les Houches-Saint Gervais (LHSG)
SAEM L
Française
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc SA, administrateur
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc SA, administrateur
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc SA, administrateur
Représentant de la Compagnie du Mont-
Blanc SA, administrateur
40
7.3. JETONS DE PRÉSENCE
L’octroi de jetons de présence d’un montant annuel de 15.000 euros à répartir entre les membres du Conseil
pour l’exercice en cours, sera soumis à l’approbation de l’assemblée générale mixte du 5 novembre 2010.

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à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
7.4. DÉPENSES NON DÉDUCTIBLES FISCALEMENT
Conformément aux dispositions de l’article 223 quater du Code général des impôts, il est précisé que les
comptes de l’exercice écoulé prennent en charge une somme de 29 463,94 euros, correspondant à des
dépenses non déductibles fiscalement (article 39-4 du CGI).
Par conséquent, l’impôt supporté en raison desdites dépenses et charges s’élève à 9 821,31 euros.
7.5. DÉCOMPOSITION DU SOLDE DES DETTES FOURNISSEURS
La loi LME a statué sur les délais de règlements fournisseurs applicables en France. Il en est découlé l’obligation
de publier l’état des dettes fournisseurs par échéance à la clôture pour les exercices ouverts à compter du 1er
janvier 2009 (c.com. art. L 441-6-1 et D 441-4 ; LME 24-II).
Échéances
inférieur ou
égal à 20
jours
21 à 30 jours 31 à 60 jours 61 à 90 jours
91 à 120
jours
121 à 240
jours
241 à 360
jours
plus de 361
jours
Totaux
Fournisseurs de charges 564 050,97 82 243,72 420 010,28 24 452,79 35 615,49 10 689,49 38 115,64 22 930,84 1 198 109,67
Fournisseurs
d’immobilisations
Fournisseurs-retenues de garantie sur
chantiers importants
Dettes fournisseurs
en euros
150 634,33 496 428,12 50 312,93 24 769,88 23 438,76 197 248,27 942 832,29
4 793,81 6 933,28 31 877,93 57 448,36 101 053,38
714 685,30 578 671,84 470 323,21 24 452,79 65 179,63 41 061,53 69 993,57 277 627,47 2 241 995,34
7.6. CONTRÔLE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
7.6.1. Rapports des commissaires aux comptes
Conformément aux dispositions législatives et réglementaires, les rapports des Commissaires aux comptes
sont tenus à disposition des actionnaires.
Par ailleurs, la liste et l’objet des conventions courantes conclues à des conditions normales qui, en raison de
leur objet ou de leurs implications financières sont significatives pour les parties, ont été communiqués aux
administrateurs et aux Commissaires aux comptes.
7.6.2. Renouvellement ou nomination des Commissaires aux comptes
Le mandat de la société IN EXTENSO MONT-BLANC, «Le Panoramique» – 1 rue Maréchal Leclerc - B.P.
175 - 74303 CLUSES CEDEX, Commissaire aux comptes titulaire, étant arrivé à expiration, l’assemblée
générale est invitée à le renouveler pour une période de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée qui statuera sur
les comptes de l’exercice clos en 2016.
Le mandat de la société MAZARS, 61 rue Regnault - 92 400 COURBEVOIE Commissaire aux comptes
titulaire, étant arrivé à expiration, l’assemblée générale est invitée à ne pas le renouveler et à nommer, pour
une période de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice clos en 2016, la
société MAZARS, Le Premium, 131 boulevard de Stalingrad 69 624 VILLEURBANNE CEDEX.
Le mandat de Monsieur Bernard MORATILLE, Commissaire aux comptes suppléant de la Société IN
EXTENSO MONT-BLANC, étant arrivé à expiration, l’assemblée générale est invitée à nommer Monsieur
Jean-Louis FONTAINE Commissaire aux comptes suppléant de la Société IN EXTENSO MONT-BLANC,
pour une période de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice clos en
2016.
41
Le mandat de Monsieur Olivier BIETRIX, Commissaire aux comptes suppléant de la Société MAZARS, étant
arrivé à expiration, l’assemblée générale est invitée à nommer Monsieur Alain CHAVANCE Commissaire
aux comptes suppléant de la Société MAZARS, pour une période de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée
qui statuera sur les comptes de l’exercice clos en 2016.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
8. CAPITAL ET ACTIONNARIAT
8.1. INFORMATIONS RELATIVES AU CAPITAL SOCIAL
Conformément aux dispositions de l’article L-233-13 du code de commerce et compte tenu des informations
et notifications reçues en application des articles L.233-7 et L. 233-12 dudit code, l’identité des actionnaires
possédant plus du vingtième, du dixième, du cinquième, du tiers, de la moitié ou des deux tiers du capital
social ou des droits de vote au 31 mai 2010 est communiquée ci-après :
Compagnie des Alpes (CDA) : 33,47 %
SAEM Chamonix Développement : 16,02 %
Famille Jérôme SEYDOUX (M. et Mme Jérôme SEYDOUX, : 16,02 %
Française de Communication et SOJER)
M. et Mme Jean-Marc SIMON : 8,89 %
8.2. PARTICIPATION DES SALARIÉS AU CAPITAL
8.2.1. Information sur l’état de la participation des salariés au capital de la société
Conformément aux dispositions de l’article L.225-102 du Code de Commerce, l’état de la participation des
salariés au capital de la Société au 31 mai 2010 est le suivant :
Le personnel de Compagnie du Mont-Blanc SA détient collectivement dans le cadre d’un Plan d’Epargne
d’Entreprise 4.207 actions représentant 0,47 % du capital social de la Société.
8.2.2. Résolution de nature extraordinaire portant sur l’augmentation de capital réservée aux salariés
Conformément aux dispositions de l’article L 225-129-6 al. 2, une assemblée générale extraordinaire
doit être convoquée tous les trois ans pour se prononcer sur un projet de résolution tendant à réaliser une
augmentation de capital effectuée dans les conditions prévues aux articles L.3332-18 à 3332-24 du code du
travail. Cette règle ne s’impose que si les actions détenues par le personnel de la société et des sociétés qui lui
sont liées au sens de l’article L 225-180 représentent moins de 3 % du capital.
Le conseil d’administration constate que les actions détenues par le personnel de la société dans le cadre d’un
Plan d’Epargne d’Entreprise (PEE) représentent à ce jour 0,47%, soit moins de 3 % du capital social.
Dans le cas où votre assemblée adopterait la résolution proposée relative à cette augmentation de capital
réservée aux salariés, il conviendra d’autoriser une augmentation du capital social d’un montant maximal
de 174 468 euros.
En prévision de cette dernière hypothèse, le Conseil a décidé de soumettre à l’assemblée une résolution lui
donnant pouvoir d’organiser l’ouverture du capital aux salariés.
42
Cette résolution vous est soumise uniquement afin de satisfaire aux exigences légales impératives. En effet,
l’augmentation de capital proposée en faveur des salariés ne parait pas opportune au Conseil dans les
circonstances actuelles et dans la mesure où une résolution visant à autoriser la société à racheter ses propres
actions en vue de les rétrocéder à son personnel dans le cadre d’un Plan Epargne Entreprise (PEE), est
soumise à l’appréciation de votre assemblée.
8.2.3. Résolution de nature ordinaire portant sur le rachat par la Société de ses propres actions
Conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du code de commerce, l’Assemblée
Générale peut autoriser le conseil d’administration avec une possibilité de subdélégation dans les limites
légales, à faire acheter par la société ses propres actions.

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Constatant que le cours de l’action CMB SA au Marché Libre est descendu à des niveaux particulièrement
bas, inférieurs à leur valeur mathématique sociale, un rachat par l’entreprise de ses propres actions apparaît
comme un moyen de développement de l’actionnariat salarié à moindre coût.
Une résolution de nature ordinaire, autorisant le rachat par CMB SA de ses propres actions dans la limite de
3 % du capital, est en conséquence soumise à l’Assemblée Générale Mixte.
S’il est autorisé, le rachat d’actions propres serait conduit de manière raisonnée et en rapport avec les
demandes de titres des salariés.
Les actions qui ne trouveraient cependant pas preneur dans un délai d’un an seront annulées par le Conseil
d’Administration en vertu de la résolution de nature extraordinaire proposée à cette même Assemblée
Générale mixte et détaillée au point 8.2.4 ci-dessous.
8.2.4. Résolution de nature extraordinaire portant sur la réduction de capital
Conformément à la proposition de résolution de nature ordinaire portant sur le rachat par la Société de ses
propres actions, et aux dispositions de l’article L 225-209 du code de commerce, une Assemblée Générale
réunie dans les conditions nécessaires pour adopter des résolutions de nature extraordinaire doit être
convoquée pour se prononcer sur un projet de résolution tendant à autoriser le Conseil d’administration à
annuler les actions achetées par voie de réduction de capital et qui n’auraient pas trouvé acquéreurs dans un
délai d’un an suivant leur acquisition par la société.
La loi prévoit que ces actions pourraient être annulées en une ou plusieurs fois dans la limite de 10% du
nombre total d’actions par période de 12 mois. Au cas particulier, cette limite se trouve de facto ramenée au
pourcentage autorisé de rachat d’actions, soit 3%.( Cf. Résolution 8.2.3 supra ).
Dans le cas où votre assemblée adopterait la résolution proposée relative à cette réduction de capital, le Conseil
a décidé de soumettre à l’assemblée une résolution lui donnant pouvoir d’organiser une telle réduction.
8.3. TABLEAU DES CINQ DERNIERS EXERCICES
Au titre de l’exercice clos le 31 mai 2010, est joint en annexe au présent rapport, le tableau des résultats prévu
par l’article R. 225-102 du Code du commerce.
8.4. AFFECTATION DU RÉSULTAT DE L’EXERCICE
Le bénéfice de l’exercice s’élevant à 4 209 982,43 euros peut être affecté de la manière suivante :
ORIGINE
Report à nouveau antérieur 14 147 067,01€
Résultat bénéficiaire de l’exercice 4 209 982,43€
Soit un bénéfice distribuable de 18 357 049,44 €
AFFECTATION
Dividendes
(soit un dividende unitaire de 3,00 € pour 902.628 actions) - 2 707 884 €
Report à nouveau, soit 15 649 165,44 €
43

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
Montant - Mise en paiement - Régime fiscal du dividende
Le dividende unitaire est donc de 3 euros.
Le dividende en numéraire sera mis en paiement à compter du 20 novembre 2010.
Ce dividende est éligible, pour les personnes physiques fiscalement domiciliées en France, à la réfaction
prévue au 2O de l’article 158-3 du Code général des impôts.
8.5. RAPPEL DES DIVIDENDES DISTRIBUÉS
Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, il est rappelé que les
sommes distribuées à titre de dividendes, pour les trois exercices précédents, ont été les suivantes :
Exercice
Dividende
2008/2009 2,80 €
2007/2008 3,00 €
2006/2007 3,00 €
8.6. MARCHÉ ET RENDEMENT DES TITRES
44
Monnaie : €uro
Année
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Au 19/08/2010
Actions Compagnie du Mont-Blanc SA
Code ISIN : FR0000060428 – Marché Libre OTC
Place de cotation : Euronext Paris
Cours de bourse
Plus haut Plus bas
Dernier
de l’année
26,68 21,74 23,63
30,34 23,13 25,93
50,31 33,54 47,26
83,85 46,80 46,80
64,79 54,88 60,98
65,86 57,35 61,74
87,96 61,89 76,21
119,98 78,21 95,28
119,98 90,86 94,67
114,95 79,88 79,88
98,00 74,00 90,00
102,00 80,01 90,00
133,00 85,30 94,60
103,90 70,00 81,60
85 75,10 77,00
84 73,60 75,50
78,80 71,01 72,35
75,00 56,50 66,65
68,90 55,00 60,00
60,90 52,50 60,00
(*) sous réserve d’approbation par l’assemblée générale du 5 novembre 2010
Dividende
global
1,83
1,94
2,29
2,29
2,74
3,09
3,20
3,54
3,20
--
3,21
4,50
4,80
4,80
2,80
2,80
3,00
3,00
2,80
3,00(*)
Rendement global
sur dernier cours
en %
7,74
7,50
4,84
4,89
4,50
5,00
4,20
3,72
3,38
--
3,56
5,00
5,07
6,40
3,57
3,71
4,15
4,50
4,66
5,00
* * *
Enfin, vous aurez à vous prononcer sur l’attribution de jetons de présence à votre Conseil d’administration.
Nous espérons que ce qui précède recevra votre agrément et que vous voudrez bien voter les résolutions qui
vous sont soumises.
Le Conseil d’administration
Jean-Marc SIMON

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
- ANNEXE 1 -
TABLEAU DES RÉSULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES
DE LA COMPAGNIE DU MONT-BLANC
NATURE DES INDICATIONS
En €uros
2005/2006 2006/2007 2007/2008 2008/2009 2009/2010
Capital en fin d’exercice
- Capital social 6 885 554,16 6 885 554,16 6 885 554,16 6 885 554,16 6 885 554,16
- Nombre d’actions 902 628 902 628 902 628 902 628 902 628
Opérations et résultats de l’exercice
- Chiffres d’affaires hors taxes 47 821 982 51 073 613 53 265 569 52 101 084 55 052 823
- Résultat avant impôts, participation,
provisions et dotations aux amortissements
14 092 981 19 199 488 14 830 682 14 309 078 17 329 536
- Impôts sur les bénéfices 1 616 721 2 744 339 1 496 521 1 460 664 1 984 883
- Participation des salariés due au titre de
l’exercice
184 982 494 447 120 721 108 158 257 206
- Résultat après impôts, participation,
provisions et dotations aux amortissements
2 936 291 5 730 984 3 442 744 2 788 799 4 209 982
- Résultat distribué 2 527 358,40 2 707 884 2 707 884 2 527 358,40 2 707 884 (*)
Résultat par action
- Résultat après impôts, participation, mais
avant dotations aux amortissements et
13,62 17,68 14,64 14,11 16,72
provisions
- Résultat après impôts, participation,
provisions et dotations aux amortissements
3,25 6 ,35 3,81 3,09 4,66
- Dividende attribué à chaque action 2,80 3,00 3 ,00 2,80 3,00 (*)
Personnel
- Effectif moyen des salariés employés
pendant l’exercice
387 376 394 387 391
- Montant de la masse salariale de l’exercice 12 939 944 12 730 839 13 500 902 13 523 240 14 257 992
- Montant des sommes versées au titre des
avantages sociaux de l’exercice (sécurité
sociale, œuvres sociales, ...)
6 102 358 6 316 532 6 611 817 6 748 297 6 939 954
(*) : sous réserve d’approbation par l’assemblée générale
45

BILAN CONSOLIDÉ AU 31 MAI 2010
En milliers d’euros
ACTIF
ACTIF Notes 31/05/10 31/05/09 31/05/08
Ecarts d’acquisition 4.1 16 186 16 186 16 186
Immobilisations incorporelles 4.2 2 452 2 445 2 529
Immobilisations corporelles 4.3 117 530 120 391 104 932
Participation dans des entreprises associées 4.5 0 4 775 2 646
Titres destinés à la vente 3 354
Actifs financiers non courants 4.6 1 354 1 281 1 259
Actifs non courants 140 876 145 078 127 552
Stocks 4.7 1 324 1 188 1 185
Créances d’exploitation 4.8 3 201 3 426 4 291
Autres créances 4.8 868 1 079 940
Impôts courants
Actifs financiers courants 0 0 228
Trésorerie et équivalents de trésorerie 4.9 24 220 13 216 23 398
Actifs courants 29 613 18 909 30 042
TOTAL ACTIF 170 489 163 987 157 594
46

BILAN CONSOLIDÉ AU 31 MAI 2010
PASSIF
En milliers d’euros
PASSIF Notes 31/05/10 31/05/09 31/05/08
CAPITAUX PROPRES
Capital 6 885 6 885 6 885
Primes 15 119 15 119 15 119
Réserves 44 761 44 979 44 591
Résultat part du groupe 4 480 2 675 3 039
Capitaux propres, part du groupe 4.10 71 245 69 658 69 634
Intérêts minoritaires
Capitaux propres 71 245 69 658 69 634
Provisions non courantes 4.11 1 523 820 749
Dettes financières non courantes 4.12 70 134 65 839 59 063
Impôts différés passifs 4.13 2 493 2 419 2 570
Passifs non courants 74 150 69 078 62 382
Provisions courantes 4.11 0 0 87
Dettes financières courantes (1) 4.12 10 759 9 998 8 932
Dettes d’exploitation 4.14 9 816 9 677 10 055
Impôts courants 861 393 575
Autres dettes 4.14 3 658 5 183 5 929
Passifs courants 25 094 25 251 25 578
TOTAL PASSIF 170 489 163 987 157 594
(1) dont trésorerie créditrice 4 6 8
47

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ AU 31 MAI 2010
COMPTE DE RESULTAT
En milliers d'euros
COMPTE DE RESULTAT Notes 31/05/10 31/05/09 31/05/08
Chiffre d’affaires 5.1 56 241 53 252 55 692
Autres produits liés à l’activité 31 21 5
Achats (3 580) (3 376) (4 192)
Services extérieurs (6 894) (6 916) (7 319)
Impöts, taxes et versements assimilés (4 589) (4 404) (4 629)
Charges de personnel, intéressement et participation (22 809) (21 603) (21 866)
Autres charges d’exploitation 68 (79) (759)
EXCEDENT BRUT OPERATIONNEL 5.2 18 468 16 895 16 932
Dotations aux amortissements et provisions (10 816) (10 110) (9 817)
Reprises de provisions et d’amortissements 102
Résultats sur cessions, Badwill et dépréciation des titres des entreprises associées 5.3 1 123 (431)
Autres produits et charges opérationnels (29) (29) (89)
RESULTAT OPERATIONNEL 5.2 8 746 6 325 7 128
Coût de l’endettement brut (1 438) (3 244) (2 376)
Produits de trésorerie & équiv. de trésorerie
COUT DE L’ENDETTEMENT NET 5.4 (1 438) (3 244) (2 376)
Autres produits et charges financiers (704) (205) (240)
Charge d’impôt 5.5 (2 109) (1 142) (1 553)
Quote-part dans le résultat des entreprises associées 5.6 (15) 941 80
RESULTAT NET 4 480 2 675 3 039
RESULTAT NET PART DE GROUPE 4 480 2 675 3 039
Résultat net par action (en euros) 1.19 4,96 € 2,96 € 3,37 €
Résultat net dilué par action (en euros) 4,96 € 2,96 € 3,37 €
Dividende ordinaire par action (en euros) 3,00 € (*) 2,80 € 3,00 €
(*) Montant proposé à l’Assemblée Générale Ordinaire du 5 novembre 2010.
ETAT CONSOLIDÉ DES PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS
48
En milliers d’euros 31/05/10 31/05/09 31/05/08
Gains (Pertes) actuariels sur avantages au personnel (546) (87) 257
Impôts sur les éléments imputés directement aux capitaux propres 182 29 (87)
Résutat net comptabilisé directement en capitaux propres (364) (58) 170
Bénéfice de la période 4 480 2 675 3 039
TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES
COMPTABILISÉS DURANT L’EXERCICE
4 116 2 617 3 209

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 MAI 2010
En milliers d’euros
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE Notes 31/05/10 31/05/09 31/05/08
Résultat net : part de groupe 4 480 2 675 3 039
Intérêts minoritaires
Résultat net global 4 480 2 675 3 039
Dotations et reprises sur amortissements et provisions (à l’exclusion
de celles liées à l’actif circulant)
9 795 11 176 9 955
Plus ou moins value de cessions -1 198 -353 278
Quote part dans les résultats des entreprises associées 15 -941 -80
Dividendes reçus des entreprises associées
Autres 1 122 -997 -131
Capacité d’autofinancement après coût de l’endettement
financier net et impôts
14 214 11 560 13 061
Coût de l’endettement net 1 438 3 244 2 376
Charge d’impôt (y compris impôts différés) 2 109 1 142 1 553
Capacité d’autofinancement avant coût de l’endettement
financier net et impôts
Variation des créances clients et diverses et des dettes fournisseurs
et diverses (*)
17 761 15 946 16 990
21 184 273
Charges et produits constatés d’avance 486 1 147 342
Impôt versé -1 386 -1504 -2 437
Flux de trésorerie liés à l’exploitation 16 882 15 773 15 168
Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles 6.1 -9 844 -26 349 -11 313
Cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles (*) 685 567 9 229
Investissements industriels nets -9 159 -25 782 -2 084
Acquisitions d’immobilisations financières -1 613 11
Cessions d’immobilisations financières 1 975 75 -137
Investissements financiers nets 1 975 -1 538 -126
Flux de trésorerie liés aux investissements -7 184 -27 320 -2 210
Variation du capital
Dividendes versés -2 528 -2 709 -2 708
Variation des dettes financières 6.2 5 168 7 152 463
Intérêts financiers bruts versés -1 387 -3 446 -2 531
Variation des créances et dettes diverses 55 370 2
Flux de trésorerie liés au financement 1 308 1 367 -4 774
Incidence des autres mouvements
Incidence des activités abandonnées
Variation de la trésorerie durant la période 11 006 -10 180 8 184
Trésorerie d’ouverture (A) 13 210 23 390 15 206
Trésorerie de clôture (B) 6.3 24 216 13 210 23 390
49
(*) La TVA collectée incluse dans la créance sur la vente du lot 2 du lotissement de l’Aiguille du Midi, d’un montant de 1568 K€, a été reclassée en variation des créances
diverses au 31/05/08.

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
SOMMAIRE
1 - Principes et méthodes comptables pages 51 à 62
2 - Gestion des risques, estimations et jugements comptables page 63
3 - Périmètre de consolidation page 64
4 - Informations sur le bilan consolidé pages 65 à 74
5 - Informations sur le compte de résultat consolidé pages 75 à 77
6 - Informations sur le tableau des flux de trésorerie page 78
7 - Autres informations pages 79 à 81
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ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Les états financiers consolidés au 31 mai 2010 du groupe Compagnie du Mont-Blanc ont été arrêtés par le
conseil d’administration le 7 septembre 2010 qui en a autorisé la publication. Ils sont exprimés en milliers
d’euros, sauf indication contraire.
NOTE I – PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES
En application volontaire du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes comptables
internationales, les comptes consolidés annuels au 31 mai 2010 du groupe Compagnie du Mont-Blanc ont
été établis conformément au référentiel de normes internationales d’information financière (IAS/IFRS) tel
qu’adopté dans l’Union Européenne au 31 mai 2010.
Les états financiers ont été préparés en application de la convention du coût historique, sauf en ce qui
concerne la réévaluation des actifs et passifs financiers (y compris instruments dérivés) qui ont été évalués à
leur juste valeur.
Nouveaux textes d’application obligatoire
Le Groupe a appliqué les normes présentées ci-après qui sont d’application obligatoire pour les exercices
ouverts à compter du 1er janvier 2009. L’application de ces normes affecte uniquement le format des informations
présentées dans les comptes.
IAS 1 révisée « Présentation des états financiers » : le groupe a opté pour une présentation du résultat en
deux états séparés :
- l’état du résultat net,
- l’état des gains et pertes comptabilisées directement en capitaux propres.
Cette présentation n’apporte pas de changement, seule la dénomination des états de synthèse et de certains
agrégats étant modifiée.
IFRS 8 « Secteurs opérationnels » : IFRS 8 vient en substitution de la norme IAS 14 « Information sectorielle
». Alors qu’IAS 14 requérait une information sectorielle selon deux niveaux (secteurs d’activité
et secteurs géographiques), IFRS 8 requiert la présentation de données relatives aux secteurs opérationnels
du Groupe extraites du reporting interne, et utilisées par la Direction pour décider de l’allocation
de ressources et l’évaluation de la performance de ces derniers. Les secteurs d’activité répondant aux
critères de la nouvelle norme sont les mêmes que ceux déterminés auparavant selon IAS 14. De même,
les indicateurs suivis par la Direction correspondent à ceux qui étaient déjà présentés dans le cadre de
l’application de la norme IAS 14. La mise en application de cette nouvelle norme n’a pas eu d’impact
sur la présentation des comptes consolidés du Groupe ni même sur l’affectation des écarts d’acquisition
aux UGT.
Amendement IFRS 7 – Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers. Cet
amendement requiert plus d’information sur le caractère observable ou non des données sous-jacentes à
l’évaluation des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur.
L’application depuis le 1er janvier 2009 des normes, amendements et interprétations suivantes est sans
impact sur les états financiers du Groupe :
IAS 23 révisée – Capitalisation des coûts d’emprunts ;
IAS 38 révisée – Comptabilisation des frais de publicité et de promotion ;
IFRS 2 révisée – Paiement fondé sur des actions : conditions d’acquisition des droits et annulations ;
IFRIC 11 – Plan d’options au sein du groupe ;
IFRIC 12 – Accords de concession de services (voir §. 1.6);
IFRIC 13 – Programme de fidélisation des clients ;
IFRIC 14 – IAS 19 : Plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, exigences de
financement minimal et leur interaction ;
Amendements IAS 32 et IAS 1 : Instruments financiers remboursables par anticipation à la juste valeur
et obligations liées à la liquidation ;
51

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Amendement IAS 39 : Reclassement des actifs financiers ;
Amendements IFRS 1 et IAS 27 : Coût d’un investissement dans une filiale, une entité contrôlée
conjointement ou une entreprise associée.
Nouveaux textes appliqués par anticipation
IAS 27 révisée – Comptes individuels et comptes consolidés : la norme révisée change significativement
le mode de comptabilisation des variations de périmètre. Toute variation de pourcentage d’intérêt impliquant
la perte ou l’acquisition du contrôle d’une entité entraînera désormais un impact en résultat sur la
base d’une cession de l’intégralité de la part précédemment détenue. A contrario, les opérations n’affectant
pas le contrôle ne se traduiront que par une nouvelle répartition des capitaux propres entre la part
Groupe et la part Hors Groupe et les rachats complémentaires de minoritaires ne pourront pas donner
lieu à la comptabilisation d’un goodwill complémentaire. En cas de cession partielle ou de rachat de
minoritaires en 2010, cette nouvelle norme a un effet significatif sur les comptes du Groupe. Le groupe
CMB a décidé d’opter pour une application anticipée au 1° juin 2009 de la norme IAS 27 révisée. Les
sorties de périmètre enregistrés au cours de l’exercice ont été traitées suivant les principes définis par la
norme ; IFRS 3 révisée – Regroupements d’entreprises : la norme révisée introduit de nombreux changements
pouvant impacter significativement le mode de comptabilisation des regroupements d’entreprises
intervenant à compter du 1er janvier 2010. Les principaux changements sont notamment la comptabilisation
immédiate en charges des frais de transaction, la possibilité d’opter pour le goodwill complet lors
de chaque regroupement, potentiellement la reconnaissance de plus d’immobilisations incorporelles.
L’application par anticipation d’IFRS 3 révisée est sans impact sur les comptes du groupe.
Nouveaux textes non appliqués par anticipation
Les normes, amendements et interprétations, applicables de manière obligatoire à compter du 1er janvier
2010, n’ont pas donné lieu à application anticipée en 2009. Il s’agit de :
IFRS 1 révisée : Première adoption des IFRS (révision de la structure de la norme) ;
IFRIC 15 : Accords de construction immobilière ;
IFRIC 16 : Couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger ;
IFRIC 17 : Distribution en nature aux actionnaires ;
IFRIC 18 : Transfert d’actifs de la part de clients ;
Amendement IAS 32 : Classement des droits de souscription émis ;
Amendement de la norme IAS 39 : Eléments éligibles à la couverture.
Réforme de la taxe professionnelle, applicable au 1er janvier 2010
52
La loi de finances pour 2010, votée le 30 décembre 2009, a supprimé l’assujettissement des entités fiscales
françaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l’a remplacé par le Contribution Economique Territoriale
(CET) qui comprend deux nouvelles contributions :
la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) assise sur les valeurs locatives foncières de l’actuelle Taxe
Professionnelle ;
La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) résultant des comptes sociaux.
Le Groupe comptabilisait la Taxe Professionnelle en charges opérationnelles.
Le Groupe a conclu que le changement fiscal mentionné ci-dessus consistait essentiellement en une modification
des modalités de calcul de l’impôt local français, sans en changer globalement la nature. Le groupe
considère qu’il n’y a pas lieu d’appliquer à la CVAE comme à la CFE un traitement comptable différent de
celui de la Taxe Professionnelle. Ces deux nouvelles contributions sont donc classées en charges opérationnelles,
sans changement par rapport à celui retenu pour la Taxe Professionnelle.
Les principales méthodes comptables appliquées lors de la préparation des états financiers consolidés sont
exposées ci-après. Elles sont identiques à celles appliquées par la société pour ses états financiers consolidés
au 31 mai 2010.

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
1-1 METHODES DE CONSOLIDATION
Les sociétés dans lesquelles le Groupe CMB exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif de
droit ou de fait sont consolidées par intégration globale.
Les sociétés exploitées en commun par un nombre limité de partenaires avec lesquels le Groupe exerce un
contrôle conjoint, en vertu d’un accord entre actionnaires, sont consolidées par intégration proportionnelle.
Les titres des sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement une influence notable
sont mis en équivalence. Cette influence est présumée lorsque le Groupe détient entre 20 % et 50 % des
droits de vote et qu’il exerce une influence notable.
Lors d’une acquisition, les actifs, passifs et passifs éventuels de la filiale acquise sont évalués à leur juste valeur
à la date de l’acquisition.
Les intérêts minoritaires sont évalués pour leur part dans les justes valeurs des actifs et passifs comptabilisés.
Les transactions et les soldes intragroupe pour les sociétés consolidées par intégration globale ou proportionnelle
sont éliminés. Les profits latents sont éliminés pour l’ensemble des sociétés, de même que les pertes
latentes pour les actifs cédés, considérées comme un indicateur de perte de valeur.
Les sociétés dont l’importance est non significative (total du bilan inférieur de façon durable à 1 M€ ou
activité négligeable) ne sont pas consolidées.
La liste des sociétés consolidées figure en note 3.2.
1-2 ARRETE DES COMPTES DES SOCIETES CONSOLIDEES
Les comptes consolidés couvrent une période de 12 mois, du 1er juin 2009 au 31 mai 2010 pour toutes les
sociétés à l’exception de :
- CMBF consolidée par mise en équivalence sur la période du 1 er avril 2009 au 31 mars 2010 ;
- LHSG consolidée par mise en équivalence sur la période du 1 er juin 2009 au 28 février 2010
1-3 ECART D’ACQUISITION (GOODWILL)
Les écarts d’acquisition représentent l’excédent du coût d’une acquisition sur la juste valeur de la quote-part
du Groupe dans les actifs nets identifiables de la filiale/entreprise associée à la date d’acquisition. L’écart
d’acquisition lié à l’acquisition de filiales est présenté sur une ligne distincte. L’écart d’acquisition se rapportant
à l’acquisition d’entreprises associées est inclus dans les « participations dans les entreprises associées ».
L’écart d’acquisition comptabilisé séparément est soumis à un test annuel de dépréciation et est comptabilisé
à son coût, déduction faite du cumul des pertes de valeur. Les pertes de valeur de l’écart d’acquisition sont
irréversibles. Le résultat dégagé sur la cession d’une entité tient compte de la valeur comptable de l’écart
d’acquisition de l’entité cédée.
Les écarts d’acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie aux fins de réalisation des tests de
dépréciation (Note 1.7).
1-4 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Conformément à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles », les actifs incorporels acquis figurent au
bilan à leur coût d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur.
Certains fonds de commerce acquis sont considérés à durée de vie indéterminée. Ils ne sont donc pas amortis
et font l’objet d’un test de dépréciation (cf. note 1.7). Ils sont comptabilisés sur la base de travaux
d’experts indépendants, fondés sur des critères propres au secteur d’activité (généralement valorisées selon
une approche multi-critères tenant compte à la fois de leur notoriété et de la rentabilité qu’elles génèrent),
permettant leur suivi ultérieur.
Les autres fonds de commerce, dont la pérennité est directement liée à l’existence d’un contrat de concession
ou de bail, sont amortis jusqu’à la date d’expiration des contrats.
Les autres immobilisations incorporelles sont amorties selon le mode linéaire sur des périodes correspondant
à leur durée d’utilité prévue.
53

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
1-5 IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles », les immobilisations corporelles sont
inscrites au bilan à leur valeur d’acquisition ou à leur coût de revient diminué des amortissements et des
pertes de valeur. Le coût historique comprend tous les coûts directement attribuables à l’acquisition des actifs
concernés.
Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilisées au coût d’acquisition.
L’amortissement de ces actifs commence lorsque les actifs sont mis en service. Les immobilisations corporelles
sont amorties linéairement, selon une approche par composants, sur leur durée d’utilité estimée comme suit :
Durées
Pistes et aménagements de terrains
40 ans
Constructions
20 à 40 ans
Aménagements
10 à 20 ans
Remontées mécaniques (y compris trains à crémaillère) 10 à 30 ans (1)
Installations techniques (autres que les remontées mécaniques)
5 à 15 ans
Autres immobilisations corporelles
3 à 10 ans
(1) Durées d’amortissement des composants des installations de remontées mécaniques
La société utilise des durées d’amortissement comptable qui traduisent mieux la durée de vie économique de
chaque composant et qui sont détaillées dans le tableau ci-après :
54
Télésièges Télécabines Téléphériques Train
Réducteur 15 ans 15 ans 15 ans
Moteurs électriques 15 ans 15 ans 15 ans
Poulie motrice 25 ans 25 ans 30 ans
Poulie retour 25 ans 25 ans 30 ans
Vérin de tension - - 20 ans
Centrale de tension - - 20 ans
Ligne de sécurité 15 ans 15 ans 15 ans
Armoire de puissance 15 ans 15 ans 15 ans
Armoire de commande 15 ans 15 ans 15 ans
Balanciers 15 ans 15 ans 20 ans
Câble tracteur 25 ans 25 ans 10 ans
Câble porteur
Pinces 15 ans 15 ans -
20 ans
Chariots - - 15 ans
Véhicules (y compris suspentes) 15 ans 15 ans 30 ans
Pylônes 25 ans 25 ans 25 ans
Reste de la remontée 25 ans 25 ans 25 ans
Voies
Boggies
Moteurs
40 ans
10 ans
10 ans
Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité des actifs sont revues et, le cas échéant, ajustées à chaque clôture.
Conformément à l’IAS 36, lorsque des évènements ou modifications d’environnement des marchés ou des
éléments internes indiquent un risque de perte de valeur des immobilisations, celles-ci font l’objet d’un test
de dépréciation (cf. note 1.7).
Les subventions pour investissements sont portées en déduction de la valeur brute des immobilisations au
titre desquelles elles ont été reçues.

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Concernant les actifs spécifiques de l’activité remontées mécaniques, il est à noter que :
Les travaux de pistes sont immobilisés et sont amortis sur 40 ans.
En raison de l’exploitation des remontées mécaniques dans le cadre de délégations de service public (Cf.
note 1.6), les immobilisations corporelles des sociétés françaises d’exploitation de remontées mécaniques
sont classées en deux catégories : les biens propres et les biens en concession.
Les biens mis en concession sont :
les biens apportés par le concédant et qui doivent lui revenir en fin de concession ;
les biens apportés par le concessionnaire et qui devront être remis au concédant en fin de concession.
Les biens qui ne rentrent pas dans l’une de ces catégories constituent les biens propres du concessionnaire.
Les biens financés par location financière font l’objet d’un retraitement pour tous les contrats d’un montant
initial unitaire supérieur à 1 M€ et sont comptabilisés en immobilisations corporelles.
1-6 CONVENTIONS DE CONCESSION
En France, l’exploitation des domaines skiables est organisée dans le cadre juridique de la Loi Montagne du 9
janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne. Ces domaines font pour l’essentiel
l’objet de contrats de concession entre la Compagnie du Mont-Blanc et les Collectivités locales.
L’exploitant est titulaire de contrats conclus avec des communes ou le département de la Haute-Savoie. Ces
contrats définissent les relations entre le concédant et le concessionnaire sur l’ensemble des options d’exploitation
du domaine (investissements, politiques commerciale et tarifaire, risques juridiques, etc.). A ce titre,
il a la charge de réaliser, en cours de concession, les investissements qui sont définis par le cahier des charges
et peut investir au delà du cahier des charges, suivant les besoins de l’exploitation dans le but de maintenir
les exploitations en bon état de fonctionnement et de mettre en œuvre sa politique commerciale et tarifaire.
En contrepartie, le concessionnaire est autorisé à percevoir auprès des usagers, sur la base d’une grille tarifaire
publique, le produit de la vente des titres de transport de remontées mécaniques. Certains tarifs pouvant
recevoir une homologation du déléguant.
L’une des interprétations des normes IFRS (IFRIC 12) vise le traitement des contrats de concession où le
concessionnaire construit ou améliore une infrastructure servant à fournir un service public, et exploite et
entretient cette infrastructure pendant une période déterminée.
Cette interprétation est applicable pour la première fois pour le Groupe Compagnie du Mont-Blanc à partir
de l’exercice ouvert au 1er juin 2009. Au regard des caractéristiques de ses contrats et de la nature des services
fournis, le Groupe Compagnie du Mont-Blanc considère qu’IFRIC 12 n’est pas applicable à ses activités
dans les Domaines skiables.
En effet, la prise en charge de la clientèle des domaines skiables, dans le cadre d’activités de loisirs ou sportives,
même si elle s’opère en France selon le mode légal de la Délégation Services Publics (DSP), encadré par
la Loi Montagne, ne concourt pas à la réalisation d’un service public, telle que cette notion est décrite dans
le cadre spécifique de l’interprétation IFRIC 12 adoptée par l’Union Européenne. La concession porte sur
un périmètre géographique contrairement, par exemple, à un réseau de transport régulier de personnes, géré
dans l’intérêt général et qui le plus souvent bénéficie de financements publics. Hors de France, les activités
de remontées mécaniques sont habituellement organisées en dehors de contrats de concession dans le cadre
de contrats strictement privés.
55
Le Groupe CMB comptabilise en conséquence les actifs liés aux concessions de remontées mécaniques sur
une ligne distincte du poste « immobilisations corporelles ». Ils sont décomposés et amortis en application

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
d’IAS 16. Dans les cas particuliers où le Groupe, lors de la reprise d’un domaine, paye un droit à la commune,
ce bien est comptabilisé en immobilisation incorporelle et amorti sur la durée de la concession.
Domaines skiables
L’exploitation des Domaines skiables français s’effectue dans le cadre de contrats de concession. Les immobilisations
corporelles sont classées en deux catégories : les biens en concession et les biens propres (cf. Note
4.3).
Les biens mis en concession sont :
Les biens apportés par le concédant et qui doivent lui revenir en fin de concession,
Les biens apportés par le concessionnaire et qui devront être remis à la disposition du concédant en fin
de concession (contre une indemnisation du concessionnaire).
Les apports gratuits du concédant ainsi que les biens en affermage ne sont pas comptabilisés dans le bilan du
Groupe. Les travaux d’entretien périodiques relatifs ces installations sont provisionnées au passif (Provisions
pour Gros Entretien). Les biens qui ne répondent pas à ces critères sont classés en biens propres du concessionnaire.
Les conventions de concession du groupe sont résumées ci-après :
Concessions communales de Compagnie du Mont-Blanc SA :
Exploitation
Autorité concédante
Date de début de
la concession
(révisée suite Loi
Montagne)
Durée de la
concession
Date de fin de la
concession
Durée
résiduelle
(à la fin de
l’ex. 2010)
Aiguille du Midi Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 8 ans
Brévent Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 8 ans
Le Savoy Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 8 ans
La Samaran Commune de Chamonix 6 janvier 1989 24 ans 30 septembre 2012 2 ans
La Flégère Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 8 ans
Le Tour Commune de Chamonix 6 janvier 1989 30 ans 31 décembre 2018 8 ans
Les Grands Montets Commune de Chamonix 23 décembre 1988 30 ans 30 septembre 2018 8 ans
TS des Esserts
Télécabine de Vallorcine
Commune de Vallorcine 6 juillet 1996 30 ans 5 juillet 2026 16 ans
A l’échéance de ces conventions de concession, il est prévu, en cas de non renouvellement de la concession et
sauf exception, que les biens en concession acquis par le concessionnaire seront repris contre une indemnité
égale à leur valeur nette comptable.
Concessions départementales de Compagnie du Mont-Blanc SA
56
Exploitation
Train du Montenvers
Mer de Glace
Tramway du Mont-Blanc
Autorité
concédante
Département de la
Haute-Savoie
Département de la
Haute-Savoie
Date de
début de la
concession
(révisée suite
Loi Montagne)
Durée de la
concession
(après avenant)
28 mars 1998 25 ans
1988 30 ans
Date de fin de
la concession
31 décembre
2023
31 décembre
2018
Durée
résiduelle
(à la fin de
l’ex. 2010)
13 ans
8 ans
A l’échéance de ces conventions de concession, il n’est pas prévu d’indemnisation pour la reprise des biens
en concession existant à la signature de la convention. Notons que ces biens seront alors totalement amortis.
Toutefois, en ce qui concerne le train du Montenvers-Mer de Glace et pour les nouveaux investissements

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
dont les durées d’amortissement excéderaient l’échéance des concessions, les modalités de reprise par le
concédant feront l’objet, préalablement à leur réalisation, d’une négociation spécifique.
Concessions communales de la Société Les Houches Saint-Gervais (LHSG SA) transférées au Syndicat
Intercommunal à Vocation Unique Domaine skiable Les Houches / Saint-Gervais
Exploitation
Télécabine Les Houches Prarion
Télécabine Les Houches Prarion
Autorité
concédante
SIVU
anciennement
Commune des
Houches
SIVU
anciennement
Commune de
Saint-Gervais
Date de début de la
concession
(révisée suite Loi
Montagne)
Durée de la
concession
Date de
fin de la
concession
Durée résiduelle
(à la fin de l’ex.
2010)
18 août 1989 30 ans 2018 8 ans
23 décembre 1988 25 ans 2013 3 ans
Nota : Au cours de l’exercice écoulé, les communes des Houches et de Saint-Gervais ont transféré leurs compétences
de délégantes de service public au sein d’un syndicat intercommunale à vocation unique (SIVU)
Pour la société italienne CMBF (Courmayeur)
Les dispositions de la loi régionale de la Région d’Aoste du 1 er septembre 1997 prévoient que les concessions
d’exploitation sont accordées engin par engin par la Région pour une durée allant jusqu’à leur limite de vie
réglementaire. Contrairement à ce qui existe en France, les concessionnaires sont pleinement propriétaires
de leurs installations.
1-7 VALEUR RECOUVRABLE DES IMMOBILISATIONS
La valeur recouvrable d’un actif représente sa juste valeur diminuée des coûts de cession ou sa valeur d’utilité
si celle-ci est supérieure. Selon la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », la valeur recouvrable des immobilisations
corporelles et incorporelles est testée dès l’apparition d’indices de pertes de valeur.
Ce test est effectué une fois par an pour les actifs à durée de vie indéfinie et pour les immobilisations incorporelles
en cours.
Pour ce test, les immobilisations sont regroupées en Unités Génératrices de Trésorerie (UGT). Les UGT
sont des ensembles homogènes d’actifs dont l’utilisation continue génère des entrées de trésorerie qui sont
largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres groupes d’actifs. Dans le cadre de nos
activités, l’UGT correspond à la station (domaine skiable).
La méthode d’évaluation de la valeur recouvrable des immobilisations dans le cadre des tests de dépréciation
des immobilisations corporelles et des écarts d’acquisition est approchée selon deux phases :
1. évaluation par référence à des flux futurs de trésorerie nets, actualisés, avec prise en compte d’une valeur
terminale, basée sur un taux de croissance à l’infini des flux futurs générés par l’actif valorisé. Les projections
sont basées sur une durée maximale de cinq ans ;
2. évaluation sur la base de 8 fois l’EBE normatif (ou 8 fois l’EBO normatif pour un groupe).
Les plus-values latentes après IS issues de cessions futures d’éléments actifs non nécessaires à l’exploitation
(i.e. n’ayant pas de contribution notable aux comptes de résultat d’exploitation) s’ajoutent aux valeurs obtenues
par chacune des deux méthodes précédentes.
57
Si ces évaluations font état d’une dépréciation, la dépréciation comptabilisée est égale au minimum des deux
évaluations calculées. La dépréciation est constatée dans le poste « Dépréciation d’actifs » du compte de
résultat.

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Conformément à la norme IAS 36, les dépréciations des écarts d’acquisition sont irréversibles. Les dépréciations
relatives aux autres immobilisations corporelles et incorporelles sont quant à elles réversibles dès lors
qu’il y a un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l’actif.
Les indices de pertes de valeur sont une baisse de 15 % du chiffre d’affaires ou une baisse de 30 % de l’excédent
brut opérationnel.
1-8 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
L’évaluation et la comptabilisation des actifs financiers est définie par la norme IAS 39 « Instruments financiers
: comptabilisation et évaluation ».
Les actifs financiers sont classés en trois grandes catégories définies par la norme IAS 39 :
les dépôts à terme et les prêts à des sociétés non consolidées ont été classés dans la catégorie des prêts et
créances émis par l’entreprise et sont donc enregistrés au bilan au coût amorti ; les obligations et les titres
de créance négociables dont la particularité est d’être détenus jusqu’à l’échéance ont été classés dans cette
catégorie et sont donc comptabilisés au bilan au coût amorti ;
les actifs financiers détenus à des fins de transaction (objectif de revente à court terme) et ceux désignés
à leur juste valeur en contrepartie du résultat lors de leur comptabilisation initiale, sont enregistrés à la
juste valeur. La contrepartie de la juste valeur est comptabilisée au résultat ;
les titres de participation non consolidés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur, les variations de
juste valeur étant enregistrées en capitaux propres jusqu’à ce que le titre soit cédé.
Le Groupe évalue à chaque clôture s’il existe un indicateur objectif de dépréciation d’un actif financier. La
dépréciation éventuelle est comptabilisée en compte de résultat.
1-9 ACTIFS NON COURANTS DISPONIBLES A LA VENTE ET ACTIVITES ABANDONNEES
Conformément à la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées
», les actifs destinés à être cédés font l’objet d’une présentation sur une ligne à part au bilan
et sont évalués et comptabilisés au montant le plus faible entre leur valeur comptable et leur valeur de
marché diminuée des coûts nécessaires à la réalisation de la vente.
Un actif sera classé en « actif disponible à la vente » seulement si la vente est hautement probable dans
un horizon raisonnable, si l’actif est disponible en vue d’une vente immédiate dans son état actuel et si
un plan de vente de l’actif a été engagé par la direction.
Une activité abandonnée est une composante dont l’entité s’est séparée ou qui est classée comme détenue
en vue de la vente, et :
Qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte,
Fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une région
géographique principale et distincte ;
ou,
Est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.
1-9-1 Cession partielle de titres mis en équivalence avec perte d’influence
58
Conformément à la norme IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » lors de la perte d’influence
notable, le résultat de cession doit-être comptabilisé en résultat. Si un intérêt résiduel dans l’entité associée
est conservé, le résultat de cession est constaté :
non seulement sur les titres cédés,
mais également sur les titres conservés par la société cédante. Ces derniers sont réévalués à la juste valeur
en contrepartie du résultat du fait de l’application anticipée des normes IAS 27 et IFRS 3 (ainsi que de
l’amendement à IAS 28).

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
1-10 STOCKS
Conformément à la norme IAS 2 « Stocks », les stocks sont évalués au plus faible de leur coût de revient et de
leur valeur nette de réalisation (prix de marché diminué des frais de vente encourus). Les stocks sont valorisés
selon la méthode du « premier entré – premier sorti » (PEPS ou FIFO).
1-11 CREANCES D’EXPLOITATION ET AUTRES
Les créances d’exploitation sont comptabilisées à leur juste valeur. Une dépréciation est constituée lorsqu’il
existe un indicateur objectif de ne pas recouvrer l’intégralité des montants dus tels que prévus initialement.
Le montant de la dépréciation est comptabilisé au résultat.
1-12 TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE
La rubrique trésorerie et équivalents de trésorerie se compose des fonds de caisse, des soldes bancaires ainsi
que des placements à court terme dans des instruments monétaires. Ces placements, d’échéance généralement
inférieure à trois mois, sont disponibles à tout moment pour leur montant nominal et le risque de
changement de valeur est négligeable.
Les découverts bancaires figurent au passif du bilan, dans la partie « dettes financières courantes ».
1-13 PROVISIONS
Provisions pour indemnités liées aux retraites
Les engagements du Groupe Compagnie du Mont-Blanc en matière d’indemnités de départ en retraite
résultent des obligations légales et conventionnelles des filiales du Groupe.
Les engagements des sociétés pour leurs salariés permanents et saisonniers donnent lieu, soit au versement
d’une prime à une compagnie d’assurances, soit à la constitution d’une provision. Si la prime versée par une
société ne couvre que partiellement ses engagements, une provision est constatée pour le complément.
L’évaluation de ces engagements est calculée selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant
compte des hypothèses actuarielles suivantes :
l’âge de départ en retraite,
la rotation du personnel,
la mortalité,
l’augmentation des salaires,
le taux d’actualisation.
Les gains et pertes résultant des modifications d’hypothèses actuarielles et effets d’expérience donnent lieu à
des écarts actuariels qui sont intégralement constatés en capitaux propres lors de leur survenance.
Autres provisions
Conformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », les provisions sont
comptabilisées lorsque, à la clôture de l’exercice, le Groupe a une obligation à l’égard d’un tiers qui résulte
d’un fait générateur passé et dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au
bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Cette obligation peut être
d’ordre légal, réglementaire, contractuel ou implicite. Ces provisions sont estimées selon leur nature en
tenant compte des hypothèses les plus probables.
1-14 EMPRUNTS BANCAIRES ET AUTRES PASSIFS FINANCIERS
Les emprunts bancaires principalement contractés sous forme de tirages de ligne de crédit et les découverts
bancaires portant intérêts sont enregistrés pour les montants reçus, nets des coûts directs d’émission.
Les autres passifs financiers sont comptabilisés au coût amorti.
Le coût amorti utilise la méthode du taux effectif global incluant le cas échéant les frais d’émission et les
éventuelles primes de remboursement et d’émission.
59

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
1-15 INSTRUMENTS DERIVES ET OPERATIONS DE COUVERTURE
Les instruments financiers sont comptabilisés à leur juste valeur et les variations ultérieures de juste valeur de
l’instrument sont comptabilisées en fonction de la désignation du dérivé en tant qu’instrument de couverture
et, le cas échéant, de la nature de l’élément couvert.
L’utilisation par le Groupe d’instruments dérivés tels que swaps de taux, caps ou autres contrats à terme équivalents,
a pour objectif la couverture des risques associés aux fluctuations des taux d’intérêts.
Ces instruments dérivés sont enregistrés au bilan à leur valeur de marché. Les variations de valeur de marché
sont comptabilisées en résultat sauf pour les opérations qualifiées de couverture de flux futurs (flux liés à une
dette à taux variable) pour lesquelles les variations de valeur sont enregistrées en capitaux propres.
Dès le début de la transaction, le Groupe documente la relation entre l’instrument de couverture et l’élément
couvert, ainsi que ses objectifs en matière de gestion des risques et sa politique de couverture.
Les éléments financiers couverts par des instruments dérivés suivent la comptabilité de couverture qui peut
être de deux types :
couverture de juste valeur (fair value hedge) ;
couverture de flux futurs (cash flow hedge).
Dans le cas d’une couverture de juste valeur (fair value hedge), le passif financier sous jacent à l’instrument
dérivé est revalorisé au bilan au titre du risque couvert (risque lié à la fluctuation des taux d’intérêts). Ses
variations de valeur sont enregistrées en résultat (en charges financières) et compensent les variations de
valeur de l’instrument financier dérivé affecté au sous-jacent à hauteur de la partie couverte.
Dans le cas d’une couverture de flux futurs (cash flow hedge), le passif financier couvert est enregistré au
bilan au coût amorti. Les variations de valeur de l’instrument dérivé sont comptabilisées en capitaux propres.
Au fur et à mesure que les frais ou produits financiers au titre de l’élément couvert affectent le compte de
résultat pour une période donnée, les frais ou produits financiers enregistrés en capitaux propres au titre de
l’instrument dérivé pour la même période sont transférés dans le compte de résultat.
Lorsqu’un instrument dérivé ne satisfait pas aux critères de la comptabilité de couverture, les variations de
juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat (autres produits et charges financiers).
1-16 IMPOTS ET IMPOTS DIFFERES
Le Groupe calcule ses impôts sur le résultat conformément à la législation fiscale en vigueur.
Conformément à la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat », les différences temporaires entre les valeurs
comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales donnent lieu à la constatation d’un impôt différé
selon la méthode du report variable en utilisant les derniers taux d’imposition adoptés ou quasi-adoptés.
Les effets dus aux changements des taux d’impôts sont pris en compte lors de l’exercice au cours duquel le
changement de taux est annoncé.
60
Des impôts différés sont comptabilisés pour toutes les différences temporaires sauf si l’impôt différé est
généré par un écart d’acquisition non déductible fiscalement ou par la comptabilisation initiale d’un actif ou
d’un passif qui n’est pas un regroupement d’entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable ni le bénéfice
imposable à la date de transaction.
Un passif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporaires imposables liées à des participations
dans les filiales, entreprises sous influence notable ou entreprises conjointes sauf s’il est probable
qu’elle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Il n’est constaté d’impôt différé actif sur les déficits reportables que dans la mesure où leur récupération sur
une durée raisonnable apparaît probable (la probabilité d’imputation est mesurée à partir des données prévisionnelles
disponibles).
La charge d’impôt est constatée au compte de résultat sauf si elle concerne des éléments qui ont été comptabilisés
directement en capitaux propres. Dans ce cas, elle est aussi comptabilisée en capitaux propres.
Conformément à la norme IAS 12, les impôts différés ne sont pas actualisés.
1-17 CHIFFRE D’AFFAIRES
En application de la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires », le chiffre d’affaires correspond
à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir, net des rabais, remises et ristournes, de la TVA et
des autres taxes, au titre des biens et des services vendus dans le cadre habituel des activités du Groupe,
et notamment :
les ventes de billets (forfaits de remontées mécaniques ou billets de trains à crémaillère). Elles sont
comptabilisées au cours de la période durant laquelle les clients bénéficient des installations de la
Compagnie du Mont-Blanc. Les forfaits annuels dont la consommation aura lieu sur l’exercice
suivant sont enregistrés en produits constatés d’avance ;
les autres prestations de services, comptabilisées en résultat lorsque le service est rendu ;
les ventes de biens, comptabilisées en résultat lors de la livraison et du transfert de propriété.
1-18 EXCEDENT BRUT OPERATIONNEL
Il comprend les revenus et charges d’exploitation. Ceci constitue un agrégat de gestion important, avant prise
en compte des coûts de détention des actifs (amortissements et dépréciations), des résultats sur cessions des
actifs non nécessaires à l’exploitation, du résultat financier et des impôts sur résultat.
1-19 RESULTAT PAR ACTION
Les règles et méthodes comptables employées pour le calcul du résultat net par action et du résultat net dilué
par action, sont conformes à la norme IAS 33, « résultat par action ».
1-20 INFORMATION SECTORIELLE
Un secteur d’activité est un groupe d’actifs et d’opérations engagés dans la fourniture de produits ou des
services et qui est exposé à des risques et à une rentabilité différents des risques et de la rentabilité des autres
secteurs d’activité. Un secteur géographique est un groupe d’actifs et d’opérations engagées dans la fourniture
de produits ou de services dans un environnement économique particulier et qui est exposé à des risques
et à une rentabilité différents des risques et de la rentabilité des autres environnements économiques dans
lesquels le Groupe opère.
L’ensemble de l’activité est réalisé en France.
Le seul niveau d’information sectorielle du Groupe est le secteur d’activité. Les activités opérationnelles du
Groupe sont organisées et gérées séparément suivant la nature des services rendus.
Les secteurs d’activité identifiés sont au nombre de deux :
Remontées mécaniques : cette activité concerne pour l’essentiel l’exploitation des domaines skiables et
sites touristiques desservis par des remontées mécaniques à câble et des trains,
Restauration : cette activité concerne l’exploitation de restaurants et de boutiques de souvenirs situés
dans le périmètre des concessions de la société de remontées mécaniques. Elle prend en compte le chiffre
61

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
d’affaires relatif à la restauration, à l’activité des commerces et à l’hébergement. Elle comprend également
les loyers des fonds de commerce donnés en location-gérance.
Contenu de l’information sectorielle
Les actifs d’exploitation et le chiffre d’affaires sont détaillés par secteur d’activité (respectivement en notes
4.4 et 5.1).
Le résultat d’exploitation opérationnel est ventilé par secteur d’activité (note 5.2).
Les informations sont fournies, par secteur d’activité, nettes des transactions intra-secteur. En revanche, les
transactions inter-secteur sont identifiées de façon distincte.
62

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
NOTE II – GESTION DES RISQUES,
ESTIMATIONS ET JUGEMENTS COMPTABLES
2-1 GESTION DES RISQUES
De par ses activités, le Groupe est exposé à différentes natures de risques financiers (notamment risque de
variation de valeur due aux taux d’intérêt).
Le Groupe a mis en place des instruments financiers dérivés pour couvrir certaines expositions aux risques.
A. Risque de flux de trésorerie et risque de prix sur taux d’intérêt
Le Groupe ne détient pas d’actifs significatifs portant intérêt ; aussi, son résultat et sa trésorerie opérationnelle
sont-ils largement indépendants des fluctuations des taux d’intérêt. Le risque de taux d’intérêt auquel le
Groupe est exposé provient des emprunts à long terme. Les emprunts initialement émis à taux fixe exposent
le Groupe au risque de variation de prix sur taux d’intérêt. Le Groupe a pour politique de maintenir environ
10 % maximum de ses emprunts en instruments à taux fixe.
Le Groupe gère son risque de flux de trésorerie sur taux d’intérêt en recourant à des swaps de taux variable
contre fixe. Sur le plan économique, ces swaps de taux d’intérêt ont pour effet de convertir des emprunts
à taux variable en emprunts à taux fixe. En règle générale, le Groupe contracte des emprunts à long terme
à taux variable et les échange contre des emprunts à taux fixes inférieurs à ceux qu’il pourrait obtenir s’il
empruntait directement à taux fixe. Aux termes des contrats de swap de taux d’intérêt, le Groupe convient
avec des tiers d’échanger, selon une périodicité définie (principalement trimestrielle), le différentiel entre les
taux contractuels fixes et variables calculés par référence à un certain montant notionnel.
B. Risque de crédit
Le Groupe n’a pas de concentration importante de risque de crédit. Il a mis en place des politiques lui permettant
de s’assurer que les clients achetant ses produits ont un historique de risque de crédit approprié. Les
ventes aux clients finaux sont réglées en espèces ou au moyen de cartes de crédit reconnues. Pour les instruments
dérivés et les transactions se dénouant en trésorerie, les contreparties sont limitées à des institutions
financières de grande qualité. En application des politiques du Groupe, le montant des expositions au risque
de crédit auprès de chaque institution financière est plafonné.
C. Risque de liquidité
Une gestion prudente du risque de liquidité implique de conserver un niveau suffisant de liquidités et de disposer
de ressources financières grâce à des facilités de crédit appropriées et d’être à même de dénouer ses positions
sur le marché. Du fait du dynamisme des activités du Groupe, la Compagnie du Mont-blanc a pour
objectif de maintenir une flexibilité financière en conservant des lignes de crédit ouvertes mais non utilisées.
D. Risque de change
Les activités du Groupe sont exclusivement réalisées en France ; le Groupe n’est donc pas exposé au risque
de change.
2-2 ESTIMATIONS ET JUGEMENTS COMPTABLES
Les estimations utilisées dans le cadre des tests de dépréciation des actifs (cf. note 1-7) sont fondées sur les
informations historiques et sur d’autres facteurs tels que les anticipations d’événements futurs jugés raisonnables
au vu des circonstances.
Le Groupe procède à des estimations et retient des hypothèses concernant le futur. Les estimations comptables
qui en découlent sont, par définition, rarement équivalentes aux résultats effectifs se révélant ultérieurement.
Le taux d’actualisation utilisé pour les tests de dépréciation des écarts d’acquisition est de 6.8 % et correspond
au coût moyen pondéré du capital au 31 mai 2010.
Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états financiers concernent la
valorisation et les durées d’utilité des actifs incorporels et corporels, le montant des provisions pour risques
et charges et les hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite.
63

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
NOTE III – PERIMETRE DE CONSOLIDATION
3-1 VARIATIONS DU PERIMETRE
L’organigramme du groupe est le suivant :
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
S.A.
Remontées Mécaniques
Variation de périmètre au cours de l’exercice.
Courmayeur Mont Blanc Funivie Spa (CMBF)
La SA Compagnie du Mont-Blanc qui détenait 27,31% du capital s’est désengagée partiellement de sa
participation en cédant 8 % du capital à la société FINAOSTA, laquelle était déjà actionnaire à hauteur
de 33,66 %, et à qui la Compagnie des Alpes a cédé la totalité de sa participation (soit 29,81%).
100%
COMPAGNIE DU MONT-BLANC
RESTAURATION S.A.R.L.
Restaurants et Boutiques
SAEM L Les Houches – Saint Gervais (LHSG)
La SA Compagnie du Mont-Blanc a cédé en mars 2010, 16,74% du capital de LHSG, au SIVU Domaine
Skiable Les Houches/Saint-Gervais, nouvelle entité délégante, puis cédera dans un délai maximum de 4 ans
et demi, 25,00% du capital aux collectivités parties prenantes du domaine skiable des Houches.
A l’issue, CMB ne conservera que 6,54% du capital sur les 48,01% initialement détenus.
Détenue désormais à hauteur de 60% par des collectivités publiques, la société LHSG a été transformée en
SA d’Economie Mixte Locale le 30 avril 2010.
3-2 LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES
Sociétés
Compagnie du Mont-Blanc
35, Place de la Mer de Glace
74400 CHAMONIX
CMB Restauration
100, Place de l’Aiguille du Midi
74400 CHAMONIX
N° SIREN
%
de contrôle
%
d’intérêt
Méthode de
consolidation
605 520 584 100.00 100.00 Consolidante
301 350 161 100.00 100.00 Globale
64

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
NOTE IV – INFORMATIONS SUR LE BILAN CONSOLIDE
4-1 ECARTS D’ACQUISITION
Valeur brute
Amortissements
et dépréciations
Valeur nette
Au 31/05/08 20 811 -4 625 16 186
Au 31/05/09 20 811 -4 625 16 186
Au 31/05/10 20 811 -4 625 16 186
La valeur nette des écarts d’acquisition inscrite à l’actif du groupe correspond aux écarts de première
consolidation calculés lors de la mise en place du groupe en 2000.
Ces écarts ont été repris à l’actif du groupe COMPAGNIE DU MONT-BLANC à l’issu de la fusionabsorption
de son ancienne société mère MONT-BLANC & Cie en mai 2004.
4-2 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Valeur brute
Amortissements
et dépréciations
Valeur nette
Au 31/05/08 4 685 -2 156 2 529
Acquisitions 45 45
Cessions -30 -30
Amortissements et dépréciations -176 -176
Reprises 30 30
Autres 47 0 47
Au 31/05/09 4 747 -2 302 2 445
Acquisitions 109 109
Cessions -23 -23
Amortissements et dépréciations -146 -146
Reprises 22 22
Autres 45 45
Au 31/05/10 4 878 -2 426 2 452
Par nature, les actifs incorporels se décomposent comme suit :
31/05/08 31/05/09
Acquisitions
Cessions Dotations Reprises Autres 31/05/10
Valeurs brutes
Fonds commerciaux 2 952 2 952 7 2 959
Autres immobilisations incorporelles 1 733 1 795 102 -23 45 1 919
Sous-Total des valeurs brutes 4 685 4 747 109 -23 45 4 878
Amortissements et dépréciations
Fonds commerciaux -880 -879 -29 0 -30 -938
Autres immobilisations incorporelles -1 276 -1 423 -117 22 30 -1 488
Sous-Total des amortissements
et dépréciations
-2 156 -2 302 -146 22 0 -2 426
Valeurs nettes 2 529 2 445 109 -23 -146 22 45 2 452
Les principes relatifs à l’amortissement ou au non-amortissement des actifs incorporels sont précisés en note
1-4.
65
La rubrique « fonds commerciaux» comprend : les fonds de commerce :
Le fond de commerce de l’Aiguille du Midi, créé en mars 1972 à l’occasion de la fusion-absorption de
l’Aiguille du Midi par la société d’exploitation du Brévent,

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Des fonds de commerce de restauration du Groupe. Celui du Blanchot racheté à MGM au cours de
l’exercice 2007-2008 a été transféré à la filiale de restauration au cours de l’exercice écoulé.
La colonne « Autres » concerne principalement la mise en service d’immobilisations en cours (logiciels)
et des reclassements pour la partie amortissements et dépréciations.
4-3 IMMOBILISATIONS CORPORELLES (en propre et domaine concédé)
Valeur brute
Amortissements et
dépréciations
Total
Au 31/05/08 223 187 -118 255 104 932
Acquisitions 25 683 25 683
Cessions -6 837 -6 837
Amortissements et dépréciations -9 963 -9 963
Reprises 6 623 6 623
Autres -48 1 -47
Au 31/05/09 241 985 -121 594 120 391
Acquisitions 7 964 -10 699 -2 735
Cessions -2 257 2 173 -84
Amortissements et dépréciations
Reprises
Autres -43 1 -42
Au 31/05/10 247 649 -130 119 117 530
66
Par nature, les actifs corporels se décomposent comme suit :
31/05/08 31/05/09 Acquisitions Cessions Dotations Reprises Autres 31/05/10
Valeurs brutes
Terrains et aménagements 2 363 2 363 2 2 365
Travaux de pistes 12 952 13 820 16 197 14 033
Enneigement artificiel 4 773 4 820 72 1 4 893
Immeubles, bureaux, commerces, locaux 56 346 66 108 377 -223 7 503 73 765
Remontées mécaniques 106 025 114 295 997 -1 166 2 488 116 614
Engins de damage 5 020 4 804 629 -474 -1 4 958
Matériels et mobiliers 20 603 20 615 1 121 -344 313 21 705
Autres immobilisations corporelles 6 433 6 384 34 -50 -1 6 367
Immobilisations corporelles en cours 8 672 8 775 4 718 -10 544 2 949
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
0
Sous-Total des valeurs brutes 223 187 241 985 7 964 -2 257 -42 247 649
Amortissements
Terrains et aménagements -197 -209 -10 -219
Travaux de pistes -5 646 -5 784 -284 1 -6 067
Enneigement artificiel -2 716 -3 050 -328 -1 -3 379
Immeubles, bureaux, commerces, locaux -27 614 -29 068 -2 765 208 -31 625
Remontées mécaniques -60 279 -61 534 -5 070 1 152 1 -65 451
Engins de damage -2 952 -3 000 -756 474 -3 282
Matériels et mobiliers -14 380 -14 478 -1 475 339 -15 614
Autres immobilisations corporelles -4 471 -4 471 -11 -4 482
Sous-Total des amortissements -118 255 -121 594 -10 699 2 173 1 -130 119
VALEURS NETTES 104 932 120 391 7 964 -2 257 -10 699 2 173 -41 117 530
Valeurs brutes immobilisations en propre 23 197 21 968 815 -325 1 22 459
Amortissements immobilisations en
propre
-14 442 -13 897 -956 259 1 -14 593
VALEURS NETTES
IMMOBILISATIONS EN PROPRE
8 755 8 071 815 -325 -956 259 2 7 866
Valeurs brutes immobilisations domaine
concédé
199 990 220 017 7 149 -1 932 -44 225 190
Amortissements immobilisations
domaine concédé
-103 813 -107 697 -9 743 1 914 -115 526
VALEURS NETTES
IMMOBILISATIONS DOMAINE
CONCEDE
96 177 112 320 7 149 -1 932 -9 743 1 914 -44 109 664
VALEURS NETTES 104 932 120 391 7 964 -2 257 -10 699 2 173 -42 117 530

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
La colonne « Autres » représente, pour l’essentiel, la mise en service des immobilisations en cours survenue
durant l’exercice, et pour partie en immobilisations incorporelles.
4-4 INFORMATION PAR SECTEUR D’ACTIVITE
POUR LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES (valeurs brutes)
Domaines
Skiables
Restauration 31/05/10 31/05/09 31/05/08
France 246 113 6 414 252 527 246 732 227 872
dont biens en concessions 225 190 225 190 219 996 200 039
TOTAL des immobilisations corporelles et
incorporelles
246 113 6 414 252 527 246 732 227 872
Immobilisations incorporelles Note 4.2 4 878 4 747 4 685
Immobilisations corporelles Note 4.3 247 649 241 985 223 187
TOTAL des immobilisations corporelles et
incorporelles au bilan
252 527 246 732 227 872
4-5 PARTICIPATIONS DANS DES ENTREPRISES ASSOCIEES
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Valeur des titres au début de la période 4 775 2 646 2 566
Variation de périmètre et écarts de conversion -5 830 2 258
Ecarts actuariels sur engagement de retraite 0 0 0
Dépréciation des titres 1 070 -1 070
Résultat de l’exercice -15 941 80
Dividendes versés
Valeur des titres à la fin de la période 0 4 775 2 646
Pour l’exercice 2008/2009, les lignes « Variations de périmètre » et « Dépréciation des titres » correspondent
à l’acquisition des titres CMBF.
Pour l’exercice 2009/2010, les lignes « Variations de périmètre » correspondent aux cessions partielles des
titres LHSG et de CMBF et à leurs sorties du périmètre suite à une perte d’influence notable.
4-6 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Titres destinés à la vente 3 354
Prêts et créances rattachés à des participations 732 815 880
Dépôts et cautionnements 86 68 78
Autres actifs financiers 787 787 794
Valeurs brutes 1 605 1 670 1 752
Dépréciations -251 -389 -493
Valeurs nettes 1 354 1 281 1 259
Les actifs financiers destinés à la vente sont constitués par les titres résiduels des sociétés déconsolidées ou
faisant l’objet d’une promesse de vente :
Société
pourcentage
de détention
au 31/05/10
juste valeur au
31/05/10
Capitaux
propres
résultat
(dernier
exercice clos)
Résultat
dernier
exercice clos
L.H.S.G. 31,28% 2 329 3 079 -55
C.M.B.F. 19,32% 1 025 8 957 92
3 354
67

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
L’incidence sur le résultat de la période de la mise à la juste valeur de ces titres résiduels est précisée au §. 5.4.
Les autres actifs financiers sont constitués par des titres
(en milliers d’euros)
Société Valeur brute Valeur Nette
% de
participation
SCI Montenvers 550 550 100
Société de développement agro-touristique de Trient-Finhaut (suisse) 183 23 53,96
Parts SEML Chamonix Logement 45 45
Parts GIE Chamonix -Promotion
SAMARAN 3 3 50
Divers 6 4 N.S
787 625
4-7 STOCKS ET EN-COURS
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Valeurs brutes 1 328 1 192 1 189
Dépréciations -4 -4 -4
Stocks de matières premières, fournitures et marchandises 1 324 1 188 1 185
Les stocks sont constitués de pièces détachées destinées à l’entretien ou à la réparation des remontées mécaniques
et des trains, de nourriture, de boissons et d’articles souvenirs pour la restauration.
4-8 CREANCES D’EXPLOITATION ET AUTRES CREANCES
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Avances et acomptes 91 66 24
Créances clients 2 418 2 651 3 454
Créances sociales et fiscales 879 963 1 036
Autres créances d’exploitation 1 0 1
Dépréciations -188 -254 -224
Sous-Total «créances d’exploitation» 3 201 3 426 4 291
Créances diverses à court terme 1 176 1 220 1 587
Créances sur cessions d'immobilisation 0 0 0
Dépréciations -839 -885 -1 284
Charges constatées d'avance 531 744 637
Sous-Total "autres créances" 868 1 079 940
TOTAL 4 069 4 505 5 231
68
Au 31 mai 2010, la ligne « Créances diverses à court terme » est principalement constituée d’une créance
relative au détournement de fonds dont ont été victimes les anciennes sociétés STMB et SETA de 1993 à
1999. Ce détournement a fait l’objet d’une longue procédure pénale qui a trouvé une conclusion définitive
au cours de l’exercice 2004/2005. Les consorts Delahaie ont été jugés civilement responsables du détournement
pour une somme de 946 K€ et définitivement condamnés (tribunal correctionnel, cour d’appel et
cour de cassation).
Cette créance, intégralement dépréciée dès son origine, a fait l’objet d’une reprise de dépréciation au cours de
l’exercice 2004/2005 à hauteur des biens immobiliers destinés à être vendus aux enchères, soit 205 K€. En
effet, Compagnie du Mont-Blanc SA, venant aux droits de STMB et SETA, avait engagé des actions judiciaires
pour recouvrer les sommes dues en exécution du jugement, en particulier par liquidation des biens
immobiliers des consorts Delahaie mis sous séquestres, à savoir :
- un chalet sur la commune de Saint Gervais 200 K€
- un box sur la commune de Sallanches 5 K€

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Ces biens ont fait l’objet d’une adjudication judicaire par voie de vente aux enchères publiques en avril 2008.
Le box a été cédé pour un prix de 9 K€. La Compagnie du Mont-Blanc SA s’était portée adjudicataire du
chalet pour une valeur de 200 K€ suite à désertion d’enchères. La créance a été diminuée de 209 K€ et la
dépréciation a fait l’objet d’une reprise de provision complémentaire de 4 K€. Le chalet figure à l’actif du
groupe.
Au cours de l’exercice 2008-2009, la créance a été diminuée de 378 K€ supplémentaires, principalement
suite à la saisie et la libération entre les mains de CMB SA des sommes qui figuraient sur les comptes bancaires
des consorts Delahaie pour un montant de 191 K€ auquel s’est ajouté la mise en paiement de 12 K€ de
fonds saisis et consignés en fonds CARPA. De plus, une transaction amiable est intervenue avec les anciens
commissaires aux compte de la STMB dont la responsabilité avait été mise en cause en justice, pour un
montant de 175 K€. En contrepartie, la dépréciation a fait l’objet d’une reprise complémentaire de 378 K€.
Sur cet exercice, la créance a été diminuée de 46 K€ correspondant à la libération de sommes figurant sur les
comptes bancaires des consorts Delahaie. La dépréciation a fait l’objet d’une reprise complémentaire de 46 K€.
Echéancier des créances d’exploitation et des autres créances
< 1 an 1 à 5 ans 31/05/09
Avances et acomptes 91 91
Clients 2 230 2 230
Créances sociales et fiscales 879 879
Autres créances d’exploitation 1 1
Créances diverses à court terme 337 337
Créances sur cessions d’immobilisation 0
Charges constatées d’avance 531 531
Actif Court Terme 4 069 0 4 069
4-9 TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Comptes à vue 24 118 13 078 23 331
Caisse 102 138 67
Valeur brute 24 220 13 216 23 398
Dépréciations
TOTAL 24 220 13 216 23 398
4-10 CAPITAUX PROPRES
Tableau de variation des capitaux propres
Capital
Primes
Réserves
consolidées
Résultat
de la période
Total
capitaux
propres
Situation au 31 mai 2008 6 885 15 119 44 591 3 039 69 634
Augmentation de capital
Affectation du résultat de l’exercice précédent 3 039 -3 039
Distribution de dividendes -2 709 -2 709
Résultat part du groupe de la période 2 675 2 675
Autres variations 58 58
Situation au 31 mai 2009 6 885 15 119 44 979 2 675 69 658
Augmentation de capital
Affectation du résultat de l’exercice précédent 2 675 -2 675
Distribution de dividendes -2 528 -2 528
Résultat part du groupe de la période 4 480 4 480
Autres variations -365 -365
Situation au 31 mai 2010 6 885 15 119 44 761 4 480 71 245
69

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Les lignes « Autres variations » représentent :
pour les exercices 2008-2009 et 2009-2010, au montant net d’impôt des écarts actuariels sur engagements
de retraite.
. Composition du capital social
Au 31 mai 2010, le capital de Compagnie du Mont-Blanc est constitué de 902.628 actions d’un nominal
de 7,628 €.
Le Groupe ne détient aucune action d’autocontrôle.
4-11 PROVISIONS
Provisions non courantes
Retraites
Provisions courantes
Risques
Fiscaux
Autres
TOTAL
Au 31/05/2008 749 Au 31/05/2008 87 87
Dotations 173 Dotations
Reprises -15 Reprises -87 -87
Reprises non utilisées
Pertes/gains actuariels -87
Reprises non utilisées
Au 31/05/2009 820 Au 31/05/2009
Dotations 197 Dotations
Reprises -40 Reprises
Reprises non utilisées
Pertes/gains actuariels 546
Reprises non utilisées
Au 31/05/2010 1 523 Au 31/05/2010
Hypothèses actuarielles concernant les engagements de retraite
Les évaluations actuarielles dépendent d’un certain nombre de paramètres à long terme.
Ces paramètres sont revus chaque année.
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Age de départ à la retraite 62 ans 62 ans 62 ans
Evolution des salaires de 2.5% à 3.5% de 2.5% à 3.5% de 2.5% à 3.5%
Taux d’actualisation 3,70% 4,50% 4,75%
Taux variable de rendement des actifs financiers 4,00% 4,00% N.S
70

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Variation de la dette actuarielle
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Dette actuarielle à l’ouverture 2 448 2 289 1 933
Coûts des services passés 261 261 256
Prestations payées (86) (15) (157)
Gains/pertes actuariels 546 (87) 257
Dette actuarielle à la clôture 3 169 2 248 2 289
Juste valeur des actifs à l’ouverture 1 628 1 540 1 503
Versement effectués
Prestations payées (46)
Rendements des actifs 64 88 37
Juste valeur des actifs à la clôture 1 646 1 628 1 540
Coûts des services passés (261) (261) (256)
Rendements des actifs 64 88 37
Charges de l’exercice (197) (173) (219)
4-12 DETTES FINANCIERES
a) Décomposition des dettes financières brutes
Non
courantes
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Courantes Total
Non
Non
Courantes Total
courantes
courantes
Courantes
Emprunts obligataires
Emprunts auprès des
établissements de crédit
69 524 8 654 78 178 65 078 7 988 73 066 58 071 7 833 65 904
Autres emprunts et
dettes assimilées
Crédits-bails
Intérêts courus 374 374 325 325 527 527
Soldes créditeurs de
banques et assimilés
4 4 6 6 8 8
Participation des salariés 596 185 781 747 267 1 014 988 300 1 288
Instruments financiers 1 243 1 243 1 169 1 169
Divers 14 299 313 14 243 257 4 264 268
TOTAL 70 134 10 759 80 893 65 839 9 998 75 837 59 063 8 932 67 995
b) Echéancier des dettes financières brutes
Total
31/05/2010 31/05/2009 31/05/2008
< à 3 mois 387 2 000 572
de 3 à 12 mois 10 372 9 187 8 573
de 1 à 5 ans 27 362 24 732 24 376
> de 5 ans 42 772 39 918 34 474
DETTE NETTE 80 893 75 837 67 995
71

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
c) Structure de l’endettement financier
Au 31/05/10 Au 31/05/09 Au 31/05/08
Montant % Montant % Montant %
Dette à taux fixe 0,2 0,3%
Dette financière à taux
variable
78,2 100,00% 73,1 100,00% 65,7 99,7%
Participation et divers
Total 78,2 100% 73,1 100% 65,9 100%
La structure financière présentée ci-dessus est celle des emprunts auprès des établissements de crédit.
La dette financière à taux variable est couverte par des caps visant à plafonner le montant d’intérêts à payer
en cas de hausse des taux.
Au 31 mai 2010, les couvertures de taux d’intérêt représentent 44,8% des emprunts auprès des établissements
de crédit
d) Informations sur les couvertures de taux
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Endettement à taux variable couvert 35 000 30 326 25 641
Endettement à taux variable 78 178 73 066 65 219
Instruments de taux d’intérêt
Montants
notionnels
44,8% 41,5% 39,3%
Valeur de
marché
Échéance
2012 2013
Achat de CAP et SWAP à taux fixe 35 000 (1 243) 20 000 15 000
Les instruments de couvertures actifs au 31 mai 2010 sont constitués de CAP et SWAP à taux fixe :
3 CAP pour un montant notionnel de 15 000 K€ d’un niveau compris entre 2.65 % et 4.12%,
4 SWAP pour un notionnel de 20 000 K€ d’un niveau compris entre 2.33% et 4.16%.
La conjoncture économique a entrainé une baisse sensible des taux d’intérêts depuis la fin d’année civile
2008.
Le Groupe bénéficie, pour partie, de ces évolutions même si les instruments de couverture de taux limitent
leur effet.
72

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
e) Endettement net
L’endettement net représente :
31/05/2010 31/05/2009 31/05/2008
PASSIFS FINANCIERS
Emprunts obligataires
Emprunts auprès des établissements de crédit 78 178 73 066 65 904
Autres emprunts et dettes assimilées
Crédits-bails
Intérêts courus 374 325 527
Soldes créditeurs de banques et assimilés 4 6 8
Instruments financiers 1 243 1 169
Participation des salariés 781 1 014 1 288
Divers 313 257 268
ACTIFS FINANCIERS
Placements
Instruments financiers 228
Disponibilités 24 220 13 216 23 398
DETTE NETTE 56 673 62 621 44 369
f) Information sur les clauses d’exigibilité
Les emprunts contractés sous forme d’ouvertures de crédit en compte courant amortissable du groupe
impliquent le respect des covenants financiers suivants :
COMPTES CONSOLIDES Covenant Ratios au 31/05/2010
Dette nette consolidée/EBO consolidé < 4 3.07
Dette nette consolidée/Capitaux propres totaux < 1.25 0.80
EBO consolidé/Frais financiers > 5.00 12.84
COMPTES DE LA STE. CMB.SA Covenant Ratios au 31/05/2010
Fonds propres /total bilan >0.25 0.37
Dettes nettes + rédit bail/fonds propres < =1.20 0.97
Dettes nettes+ CB/CAF + loyer CB < = 7 ans de la CAF 4.92
Dettes Fi nettes/Fonds propres < = 1.75 0.97
Endettement global/CAF < = 6 4.91
Frais financiers/EBE 0 +24 041 K€
Au 31 mai 2010, ces ratios sont respectés.
Une clause d’actionnariat (« ownership ») prévoit que certains crédits devraient être intégralement remboursés
au cas où la participation de la Compagnie Des Alpes additionnée à celle de la SAEM Chamonix
Développement viendrait à représenter moins de 33 % du capital et des droits de vote de CMB SA. Une
clause d’aléa (« trigger event ») prévoit que certains crédits devraient être intégralement remboursés au cas
où surviendrait une fin de délégation de service public.
73

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
4-13 IMPOTS DIFFERES PASSIFS
Différences
temporaires
Retraitements
Au 31/05/2008 231 2 339 2 570
Variation par le résultat 84 -264 -180
Variation par les réserves 29 29
Au 31/05/2009 315 2 104 2 419
Variation par le résultat 15 241 256
Variation par les réserves -182 -182
Au 31/05/2009 330 2 163 2 493
La colonne « Retraitements » correspond notamment à l’élimination des provisions réglementées, au retraitement
des provisions pour gros entretien (les composants de 2ème catégorie sont activés uniquement dans
les comptes consolidés) et aux instruments de couverture.
Total
4-14 DETTES D’EXPLOITATION ET AUTRES DETTES
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 2 205 2 059 2 394
Dettes fiscales et sociales 6 050 5 307 5 244
Autres dettes d’exploitation 1 561 2 311 2 417
Sous-Total «dettes d’exploitation» 9 816 9 677 10 055
Dettes sur immobilisations 2 541 4 308 4 917
Autres dettes diverses 72 29 23
Comptes de régularisation 1 045 846 989
Sous-Total «autres dettes» 3 658 5 183 5 929
TOTAL 13 474 14 860 15 984
Echéancier des dettes d’exploitation et des autres dettes
< 1 an 1 à 5 ans 31/05/10
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 2 205 2 205
Dettes fiscales et sociales 6 050 6 050
Autres dettes d'exploitation 1 561 1 561
Dette sur immobilisation 2 541 2 541
Autres dettes diverses 72 72
Compte de régularisation 1 045 1 045
Actif Court Terme 13 474 13 474
74

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
NOTE V – INFORMATIONS SUR
LE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE
5-1 CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDE
Le chiffre d’affaires se répartit de la façon suivante :
remontées mécaniques
hiver été divers
S/TOTAL Restauration TOTAL
Total 2009/2010 32 410 19 335 2 219 53 964 2 277 56 241
Total 2008/2009 32 256 17 089 1 833 51 178 2 074 53 252
Total 2007/2008 32 888 17 008 1 883 51 779 3 913 55 692
Le chiffre d’affaires « Divers » regroupe la vente de produits « packagés » et de produits annexes tels que
secours, parkings, locations diverses, refacturations de partenariats commerciaux.
5-2 RESULTAT OPERATIONNEL PAR SECTEUR D’ACTIVITE
Remontées
Elimination
Restauration
Mécaniques
Intragroupe
TOTAL
31/05/10 31/05/09 31/05/10 31/05/09 31/05/10 31/05/09 31/05/10 31/05/09
Chiffre d’affaires 55 007 52 099 2 728 2 427 -1 494 -1 274 56 241 53 252
Autres produits liés à l’activité 18 9 19 18 -6 -6 31 21
TOTAL DES PRODUITS DES
ACTIVITES OPERATIONNELLES
55 025 52 108 2 747 2 445 -1 500 -1 280 56 272 53 273
Variation de stocks, production stockée
Achats (2 822) (2 557) (1 197) (1 165) 439 346 (3 580) (3 376)
Services extérieurs (6 777) (6 818) (1 166) (1 022) 1 049 924 (6 894) (6 916)
Impôts, taxes et versements assimilés (4 551) (4 333) (38) (71) (4 589) (4 404)
Charges de personnel, intéressement et
participation
(21 903) (20 870) (910) (737) 4 4 (22 809) (21 603)
Autres charges d’exploitation 284 125 (224) (210) 8 6 68 (79)
TOTAL DES CHARGES DES
ACTIVITES OPERATIONNELLES
(35 769) (34 453) (3 535) (3 205) 1 500 1 280 (37 804) (36 378)
EXCEDENT BRUT
OPERATIONNEL
19 256 17 655 (788) (760) 18 468 16 895
Amortissements nets de subv. Invest. (10 606) (9 880) (210) (230) -10 816 -10 110
Provision nettes sur immo 1 123 (431) 0 0
Résultat sur cessions 1 123 -431
Perte de valeur sur écarts d’acquisition et
immobilisation incorporelles
(29) (29) -29 -29
RESULTAT OPERATIONNEL 9 744 7 315 (998) (990) 8 746 6 325
5-3 RESULTATS SUR CESSIONS
Ce poste est constitué des plus ou moins-values de cessions d’actifs immobilisés qui ne sont pas directement
liés à la gestion courante, donc non nécessaires à l’exploitation ou relevant du résultat financier. En l’occurrence,
le montant de 1 123 K€ correspond à la plus value sur les cessions de titres CMBF et LHSG et à leurs
sorties du périmètre de consolidation.
Les cessions d’actifs immobilisés qui sont directement liées à la gestion courante, donc nécessaires à l’exploitation
sont enregistrés sur la ligne « autres charges d’exploitation » et entrent dans la détermination de l’EBO.
75

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Sortie d’une partie des badges mains libres immobilisés
Depuis l’hiver 2003-2004 date de déploiement du système de billetterie Team Axess, CMB SA a acquis un
total de 855.336 badges mains libres servant de support aux forfaits vendus.
Ces badges mains libres, réinscriptibles à l’infini, avaient été traités comptablement comme des emballages
consignés et ont été immobilisés pour leur prix d’achat hors taxe auprès des fournisseurs et amortis linéairement
sur 3 ans.
Sur l’exercice 2009, 171.619 badges totalement amortis avaient été sortis de l’actif considérant qu’ils avaient
une très faible probabilité de retour. En contrepartie, la société avait extourné une partie des dépôts de garantie
correspondant à ces badges qui représentait 30 % de l’encours existant avant cette opération et enregistré
un prix de cession hors taxe de 430 K€.
Par ailleurs, depuis le mois d’octobre 2009, les supports des produits (forfaits et titres de transport) de la
nouvelle période 2010-2011 sont désormais vendus aux clients au prix de 3 € et ne sont plus remboursables.
Les détenteurs des anciens badges mains libres immobilisés ont bénéficié d’un délai de 1 an, soit jusqu’à fin
septembre 2010 pour obtenir le remboursement du dépôt de garantie de 3 € par badge.
Les badges achetés par la société au cours de l’exercice clos 2009-2010 ont été comptabilisés en consommables
stockés.
Enfin, 177.769 badges supplémentaires totalement amortis ont été sortis de l’actif, correspondant à 50 % de
l’encours résiduel du dépôt de garantie au 31 mai 2010, générant une somme de 446 K€ HT enregistrée en
produits de cession. Le solde, diminué des remboursements opérés jusqu’en septembre 2010, sera rapporté
au résultat en produits de cession au 31 mai 2011.
5-4 COUT DE L’ENDETTEMENT NET,
AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Charges d’intérêts sur emprunts - 1 203 -1 843 -2 279
Autres revenus et charges -235 -1 401 -97
Produits de trésorerie et équivalent
Coût de l’endettement net -1 438 -3 244 -2 376
Pertes sur opérations
Autres resultats -841 -317 -136
Dotations/Reprise provisions 137 112 -104
Autres produits et charges financiers -704 -205 -240
Le montant des autres résultats comprend, pour l’exercice 2009/2010, un montant de -620 K€ correspondant
à la mise à la juste valeur des titres CMBF et LHSG suite à leur sortie du périmètre de consolidation.
76
5-5 CHARGE D’IMPOT
L’impôt sur les sociétés se décompose ainsi :
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Impôt exigible (1 853) (1 322) (1 237)
Impôt différé (256) 180 (316)
TOTAL (2 109) (1 142) (1 553)

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
Le rapprochement entre le taux normal d’impôt en France et le taux effectif constaté est présenté ci-après, le taux
effectif correspond au montant de l’impôt rapporté au résultat net des sociétés intégrées avant l’impôt :
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Taux normal 33,33 % 33,33 % 33,33 %
Contribution sociale sur les bénéfices 0,53 % 0,33 % 0,33 %
Différences permanentes -1,92 % 5,78 % 0,76 %
Taux effectif 31,94 % 39,74 % 34,42 %
Les différences permanentes de l’exercice correspondent principalement à la reprise de dépréciation des titres
CMBF et à la juste valeur des titres LHSG.
Les différences permanentes de l’exercice 2008-2009 correspondent principalement au badwill et à la dépréciation
des titres CMBF.
Le taux effectif correspond au montant de l’impôt comptabilisé rapporté au résultat net des sociétés intégrées
avant impôt.
Au 31 mai 2010, le groupe ne dispose d’aucun déficit reportable.
5-6 QUOTE-PART DANS LE RESULTAT DES ENTREPRISES ASSOCIEES
Société des Remontées Mécaniques
Les Houches Saint Gervais (LHSG)
31/05/10 31/05/09 31/05/08
9 mois 12 mois 12 mois
Chiffre d’affaires 1 940 2 323 1 497
E.B.O 721 492 698
Contribution au résultat du Groupe 62 (51) 80
Courmayeur Mont-Blanc Funivie (CMBF)
31/05/10 31/05/09
12 mois 4 mois
Chiffre d’affaires 10 189 8 813
E.B.O 3 062 4 429
Contribution au résultat du Groupe -77 992
77

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
NOTE VI – INFORMATIONS SUR LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
6-1 ACQUISITIONS D’IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
Le tableau ci-dessous rapproche la présentation des acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles
au bilan et celle des flux de trésorerie :
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Acquisitions d’immobilisations incorporelles Note 4.2 109 45 1 112
Acquisitions d’immobilisations corporelles Note 4.3 7 964 25 683 10 968
Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles 8 073 25 728 12 080
Variation des dettes sur acquisitions d’immobilisations 1 771 621 -767
Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles
au tableau des flux de trésorerie
9 844 26 349 11 313
6-2 VARIATIONS DES DETTES FINANCIERES
Le tableau ci-dessous explique la variation des dettes financières au bilan consolidé comparée à celle du tableau
des flux de trésorerie :
31/05/10 31/05/09
Dettes financières au bilan consolidé à l’ouverture 75 837 67 995
Encaissements et décaissements sur :
- emprunts auprès des établissements de crédit 5 112 7 162
- Dépôts et cautionnements reçus 56 -10
Variation des dettes financières dans le tableau des flux de trésorerie 5 168 7 152
- Intérêts courus 49 -202
- Variation des soldes créditeurs de banque -2 -2
- Divers (participation, couverture de taux) -159 894
Dettes financières au bilan consolidé à la clôture Note 4-12 80 893 75 837
6-3 TRESORERIE NETTE
Le tableau ci-dessous a pour objectif de réconcilier au 31 mai 2010 la trésorerie à l’actif du bilan avec la
trésorerie nette présentée dans le tableau des flux de trésorerie.
31/05/10 31/05/09 31/05/08
Trésorerie à l’actif du bilan Note 4.09 24 220 13 216 23 398
Solde créditeurs de banques et assimilés -4 -6 -8
Trésorerie nette dans le tableau des flux de trésorerie 24 216 13 210 23 390
78

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
NOTE VII – AUTRES INFORMATIONS
7-1 EFFECTIFS DU GROUPE
2009/2010 2008/2009 2007/2008
Permanents 242 215 220
Saisonniers 174 194 217
Total de l’effectif moyen 416 409 437
7-2 ENGAGEMENTS HORS BILAN
En dehors des engagements relatifs aux conventions de concession mentionnées en Note 1-6, le Groupe
Compagnie du Mont-Blanc n’a donné ou reçu aucun autre engagement.
Il convient cependant de noter que :
certaines immobilisations incorporelles inscrites au bilan consolidé du Groupe font l’objet, à hauteur
de 1 340 K€ au 31 mai 2010, de nantissements en garantie du capital restant dû des emprunts
enregistrés dans les dettes financières du Groupe.
La Compagnie du Mont-Blanc s’est portée caution, pour un emprunt contracté par CMB Restauration,
auprès d’un organisme bancaire pour un montant de 600 K€, correspondant au capital restant
du au 31 mai 2010.
Une promesse de vente et d’achat ferme et irrévocable, entre la Compagnie du Mont-Blanc et le
SIVU Domaine Skiable Les Houches/Saint-Gervais, a été signée le 20 novembre 2009. La Compagnie
du Mont-blanc s’est engagée à céder 545 actions de la Société LHSG.
Les actions pourront êtres cédées en une ou plusieurs fois au gré du SIVU pendant une période
de 36 mois francs s’ouvrant le 1er jour du mois suivant l’expiration d’une période de dix huit (18)
mois francs à compter de la date de signature. A la fin de cette période, la promesse devra avoir été
intégralement réalisée par la vente au SIVU par la CMB de la totalité des actions.
Au moment de l’acquisition des actions, le prix par action sera égal au plus élevé des deux montants
suivants :
- Soit le prix d’origine de 3 625 € augmenté d’un taux d’intérêt calculé sur la base du taux
EURIBOR 3M exprimé mensuellement en vigueur au jour de la demande de cession augmenté
de 1.20 %, ce taux courant du premier jour franc de la période d’ouverture de la promesse
d’achat jusqu’au jour d’envoi de la demande de cession.
- Soit, un prix par action calculé par référence à une valeur de 100% du capital de LHSG correspondant
à 7 fois l’Excédent Brut d’Exploitation moyen des 2 derniers exercices clos correspondant
au périmètre d’activité actuel de la société. Dans le cas où la société viendrait à intégrer de nouvelles
activités de services public, le calcul serait effectué sur la base de l’EBE de la section analytique des
deux délégations actuelles portant sur l’exploitation de la télécabine du Prarion.
7-3 PARTIES LIEES
En application de la norme IAS 24, le Groupe a retenu les parties liées ci-dessous :
Compagnie des Alpes, actionnaire principal qui exerce une influence notable sur la société
La société et la Compagnie des Alpes ont conclu une convention de prestations de services à caractère comptable
et financier et une convention de prestations marketing. Ces conventions ont, au terme de l’article
L.225-38 du Code de Commerce, été autorisées préalablement au cours d’exercices antérieurs.
79

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
SAEM Chamonix Développement
La Compagnie du Mont-Blanc verse une contribution aux transports urbains de la ville de Chamonix pour
la période hivernale.
Sociétés consolidées en intégration globale ou en mise en équivalence
Les transactions entre la Compagnie du Mont-Blanc et ses filiales contrôlées sont éliminées en consolidation
et ne sont donc pas détaillées dans la présente note. Les transactions entre la Compagnie du Mont-Blanc et
les entités associées n’ont pas de caractère significatif.
Principaux dirigeants
La rémunération globale annuelle des membres du Conseil d’administration au titre de leurs fonctions dans
le Groupe s’analyse de la façon suivante
Total rémunérations brutes, jetons de présence et avantages en nature des membres Conseil
d’Administration, du Directeur Général et des directeurs délégués (*)
Total rémunérations brutes, jetons de présence et avantages en nature du Président du conseil
d’administration
2009/2010 2008/2009
158 432
177 172
Total 335 604
(*) Dont rémunération spécifique aux mandats sociaux de 15 K€
7-4 RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES
Société MAZARS
EXALTIS - 61, rue Henri Régnault
92075 Paris La Défense Cedex
Commissaire aux comptes titulaire, représentée par Mme Christine DUBUS
Nommé le 24 novembre 2004. Fin de mandat à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les
comptes de l’exercice 2009/2010.
Membre de la CRCC de Versailles
Société IN EXTENSO Mont-Blanc
Le Panoramic, 1 rue du Maréchal Leclerc
74300 Cluses
Commissaire aux comptes titulaire, représentée par Thierry CROUTE
Nommé le 24 novembre 2004. Fin de mandat à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les
comptes de l’exercice 2009/2010.
Membre de la CRCC de Chambéry
80

ANNEXE DES COMPTES CONSOLIDES AU 31 MAI 2010
7-5 HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Audit
Commissariat aux comptes,
certificat examen des comptes
individuels et consolidés
MAZARS
IN EXTENSO Mont-Blanc
Montants % % Montants % %
2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009
Emetteur 34 35 85% 81% 34 35 100% 100%
Filiales intégrées globalement 6 8 15% 19%
Autres diligences et prestations
directement liées à la mission
du Commissaire aux comptes
Emetteur
Filiales intégrées globalement
Sous-Total 40 43 100% 100% 34 35 100% 100%
Autres prestation rendues
par les re filiales intégrées
globalement
Juridique, fiscal, social
Autres
Sous-Total 0 0 0% 0% 0 0 0% 0%
Total 40 43 100% 100% 34 35 100% 100%
7-6 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE DE CLOTURE
Augmentation de capital de CMBF :
CMBF a procédé à une augmentation de capital d’un montant de 6 M€ par émission au nominal (1.03 € par
action) de 5.825.242 actions nouvelles intégralement souscrites par FINAOSTA le 7 juin 2010.
A l’issue de cette opération, CMB SA détient désormais 10.94 % du capital de CMBF.
81

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Exercice clos le 31 mai 2010
Aux actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l’exercice clos le 31 mai 2010 sur :
le contrôle des comptes consolidés de la société COMPAGNIE DU MONT-BLANC, tels qu’ils sont
joints au présent rapport,
la justification de nos appréciations,
la vérification spécifique prévue par la loi.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre
audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
I - Opinion sur les comptes consolidés
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen
d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes
consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives
retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés
sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union
européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi
que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note I « Principes et
méthodes comptables » de l’annexe aux comptes consolidés qui décrit les nouvelles normes et interprétations
que votre société a appliquées à compter du 1er juin 2009, à savoir l’interprétation IFRIC 12, la norme IAS
1 révisée et la norme IFRS 8 d’application obligatoire et, par anticipation, les normes IFRS 3 révisée et IAS
27 révisée.
II - Justification des appréciations
La société a procédé au cours de l’exercice clos le 31 mai 2010 à des cessions partielles des titres détenus
dans les sociétés Remontées Mécaniques Les Houches - Saint Gervais et Courmayeur Mont-Blanc Funivie
Spa telles que décrites dans les notes 4.5, 5.3 et 5.4 aux comptes consolidés. En application des normes
IFRS 3 révisée et IAS 27 révisée, les participations résiduelles ont été mises à la juste valeur par le résultat
et un montant de – 620 K€ a été comptabilisé dans les autres produits et charges financiers.
82
Dans le cadre de nos appréciations, nous avons examiné le bien fondé de l’approche retenue pour estimer
la juste valeur des participations résiduelles.
La société procède systématiquement, à chaque clôture, à un test de dépréciation des écarts d’acquisition
et des actifs à durée de vie indéfinie et évalue également s’il existe un indice de perte de valeur des actifs à
long terme, selon les modalités décrites dans la note 1.7 aux états financiers.

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Exercice clos le 31 mai 2010
Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ce test de dépréciation ainsi que les prévisions de
flux de trésorerie et hypothèses utilisées et nous avons vérifié que les notes 1.7, 2.2, 4.1 et 4.2 donnent
une information appropriée sur ces éléments.
La note 1.5. de l’annexe expose les méthodes comptables relatives aux amortissements des immobilisations
et la note 1.13. celles relatives à la constitution de provisions pour engagements de retraite. Dans le
cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous avons vérifié
le caractère approprié de ces méthodes comptables et des informations fournies dans les notes aux états
financiers et nous nous sommes assurés de leur correcte application.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie
de ce rapport.
III - Vérification spécifique
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la
vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Fait à Courbevoie et à Cluses, le 18 octobre 2010
Les commissaires aux comptes
MAZARS
IN EXTENSO MONT-BLANC
représenté par
représenté par
Christine DUBUS
Thierry CROUTE
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
83

BILAN DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
84
en milliers d'euros
ACTIF
31/05/2010 31/05/2009
Brut Amort. prov. Net Net
Capital souscrit non appelé
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement
Frais de recherche et développement 201 148 53
Concessions, brvts, licences, logiciels, drts & val. similaire 1 452 1 177 275 307
Fonds commercial (1) 1 217 938 279 1 340
Autres immobilisations incorporelles 210 147 63 55
Immobilisations incorporelles en cours
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles
Terrains 2 112 37 2 074 2 075
Constructions 11 525 7 310 4 215 4 579
Installations techniques, matériel et outillage industriels 1 575 1 551 23 33
Autres immobilisations corporelles 228 529 119 990 108 539 105 901
Immobilisations corporelles en cours 2 948 362 2 587 8 413
Avances et acomptes
Immobilisations financières (2)
Participations 5 005 5 005 5 357
Créances rattachées à des participations 89 89
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
Autres titres immobilisés 185 162 24 24
Prêts 547 0 547 494
Autres immobilisations financières 75 75 58
255 672 131 912 123 760 128 636
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours
Matières premières et autres approvisionnements 1 030 4 1 026 959
En-cours de production (biens et services)
Produits intermédiaires et finis
Marchandises 41 41 30
Avances et acomptes versés sur commandes 60 60 18
Créances (3)
Clients et comptes rattachés 1 894 160 1 735 2 270
Autres créances 3 104 850 2 255 1 381
Capital souscrit - appelé, non versé
Valeurs mobilières de placement
Actions propres
Autres titres
Instruments de trésorerie 158 158
Disponibilités 23 883 23 883 13 163
Charges constatées d’avance (3) 517 517 738
30 687 1 013 29 674 18 559
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des emprunts
Ecarts de conversion Actif
TOTAL GENERAL 286 359 132 925 153 434 147 194
(1) Dont droit au bail
(2) Dont à moins d’un an (brut)
(3) Dont à plus d’un an (brut)

BILAN DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
en milliers d'euros
CAPITAUX PROPRES
PASSIF
31/05/2010 31/05/2009
Capital (dont versé : 6 886 ) 6 886 6 886
Primes d’émission, de fusion, d’apport 15 119 15 119
Ecarts de réévaluation 82 82
Ecart d’équivalence
Réserves :
- Réserve légale 779 779
- Réserves statutaires ou contractuelles 552 552
- Réserves réglementées
- Autres réserves 7 059 7 059
Report à nouveau 14 147 13 886
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) 4 210 2 789
Subventions d’investissement 2 761 2 643
Provisions réglementées 4 728 4 338
AUTRES FONDS PROPRES
Produits des émissions de titres participatifs
Avances conditionnées
Autres fonds propres
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Provisions pour risques
Net
Net
56 323 54 132
Provisions pour charges 4 374 3 930
DETTES (1)
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
4 374 3 930
Emprunts et dettes auprès d’établissements de crédit (2) 77 426 72 779
Emprunts et dettes financières (3) 1 364 1 373
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 98 101
Fournisseurs et comptes rattachés 2 040 1 931
Dettes fiscales et sociales 6 756 5 433
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 2 541 4 308
Autres dettes 1 471 2 368
Instruments de trésorerie
Produits constatés d’avance (1) 1 041 840
Ecarts de conversion Passif
92 737 89 133
TOTAL GENERAL 153 434 147 194
(1) Dont à plus d’un an (a) 68 921 64 814
(1) Dont à moins d’un an (a) 23 717 24 218
(2) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque
(3) Dont emprunts participatifs
(a) A l'exception des avances et acomptes reçus sur commandes en cours
85

COMPTE DE RÉSULTAT DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
86
en milliers d'euros
COMPTE DE RÉSULTAT
31/05/2010 31/05/2009
France Exportation Total Total
Produits d’exploitation (1)
Ventes de marchandises 435 435 63
Production vendue (biens) 1 1 21
Production vendue (services) 54 617 54 617 52 017
Chiffre d’affaires net 55 053 55 053 52 101
Production stockée
Production immobilisée 42 66
Produits nets partiels sur opérations à long terme
Subventions d’exploitation 3 2
Reprises sur provisions et transfert de charges 1 119 791
Autres produits 15 7
56 232 52 968
Charges d’exploitation (2)
Achats de marchandises 90 63
Variation de stocks -25 37
Achat de matières premières et autres approvisionnements 358 183
Variation de stocks -52 21
Autres achats et charges externes (a) 10 723 10 243
Impôts, taxes et versements assimilés 4 933 4 718
Salaires et traitements 14 260 13 549
Charges sociales 6 938 6 722
Dotations aux amortissements et provisions :
- Sur immobilisations : dotations aux amortissements 10 264 9 545
- Sur immobilisations : dotations aux provisions 29 29
- Sur actif circulant : dotations aux provisions 20 70
- Pour risques et charges : dotations aux provisions 1 278 994
Autres charges 724 661
49 540 46 835
RESULTAT D’EXPLOITATION 6 692 6 132
Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
Bénéfice attribué ou perte transférée 11 9
Perte supportée ou bénéfice transféré 151 177
Produits financiers
De participations (3) 0 1
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé (3)
Autres intérêts et produits assimilés (3) 2 0
Reprises sur provisions et tranfert de charges 137 203
Différences positives de change 0 0
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement 1
140 204
Charges financières
Dotations aux amortissements et aux provisions 99
Intérêts et charges assimilées (4) 1 284 1 986
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
1 284 2 084
RESULTAT FINANCIER - 1 144 - 1 880
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS 5 408 4 085

COMPTE DE RÉSULTAT DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
en milliers d'euros
COMPTE DE RÉSULTAT (suite)
31/05/2010 31/05/2009
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion 4 1
Sur opérations en capital 3 619 691
Reprises sur provisions et tranferts de charges 395 724
4 018 1 416
Charges exceptionnelles
Sur opérations de gestion 0 186
Sur opérations en capital 2 234 200
Dotations aux amortissements et aux provisions 739 757
2 974 1 143
RESULTAT EXCEPTIONNEL 1 044 272
Participation des salariés aux résultats 257 108
Impôts sur les bénéfices 1 985 1 461
Total des produits 60 400 54 597
Total des charges 56 190 51 808
BENEFICE OU PERTE 4 210 2 789
(a) Y compris :
- Redevances de crédit-bail mobilier
- Redevances de crédit-bail immobilier
(1) Dont produits afférents à des exercices antérieurs.
(2) Dont charges afférentes à des exercices antérieurs
(3) Dont produits concernant les entités liées 0 1
(4) Dont intérêts concernant les entités liées 1 7
Total
Total
87

COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
en milliers d'euros
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
88
31/05/10 31/05/09
Résultat net global 4 210 2 789
Dotations et reprises sur amortissements et provisions 10 877 9 951
Subventions rapportées au compte de résultat (187) (162)
Plus et moins values de cession (1 131) (359)
IS calculé sur reprise PGR
Abandons et pertes sur créances irrécouvrables 70 2
Capacité d’autofinancement 13 839 12 221
Elimination des produits et charges non liés à l’exploitation 1 263 1 723
Variation des créances et dettes sur opérations d’exploitation (957) (2 014)
Coût de l’endettement 1 200 1 839
Flux de trésorerie liés à l’exploitation 15 345 13 769
Acquisition d’immobilisations incorporelles et corporelles (6 484) (25 013)
Cession d’immobilisations incorporelles et corporelles 1 626 522
Investissements industriels nets (4 858) (24 491)
Acquisition d’immobilisations financières (960) (1 613)
Cession d’immobilisations financières 1 977 84
Investissements financiers nets 1 017 (1 529)
Variation des créances et dettes :
- sur les investissements industriels nets (1 771) (621)
-sur les investissements financiers nets
Flux de tresorerie liés aux investissements (5 612) (26 641)
Augmentation de capital
Capital souscrit non appelé
Variation du capital
Dividendes versés (2 528) (2 709)
Variation des dettes financières 4 672 6 997
Décaissements sur intérêts (1 200) (1 839)
Variation des créances et dettes diverses 46 375
Flux de tresorerie liés aux financements 990 2 824
Incidence des autres mouvements 0 0
Variation de la trésorerie durant l’exercice 10 723 (10 048)
Trésorerie nette à l’ouverture 13 157 23 205
Trésorerie nette à la clôture 23 880 13 157
VARIATION DE LA TRESORERIE DURANT L’EXERCICE 10 723 (10 048)

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
SOMMAIRE
1- Faits caractéristiques de l’exercice pages 90 à 92
2- Principes, règles et méthodes comptables pages 93 à 98
3- Compléments d’information relatifs aux comptes pages 99 à 113
89

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
1 - FAITS CARACTERISTIQUES DE L’EXERCICE
Les principaux événements survenus au cours de l’exercice sont les suivants :
Investissements de l’exercice
Les immobilisations corporelles et incorporelles nouvelles qui ont été acquises pour un montant total de
6 791 K€ se décomposent comme suit :
Grands-Montets
Site Investissement Montant
Engin de damage
Bennes du téléphérique Lognan-Les Grands-Montets
Portes motorisées quai 2 Lognan
Piste – Haut de Bochard
334 K€
416 K€
96 K€
130 K€
294 K€
43 K€
Engin de damage
Balme
Equipement enneigement artificiel
Ascenseur TC8 PLAN PRAZ
143 K€
Brévent
Abords gare de départ TC8 PPZ – Chamonix -
409 K€
Mur G2 PLAN PRAZ
574 K€
Sécurisation câble porteur téléphérique FLEGERE
51 K€
Flégère
Neige de culture
139 K€
Mise en conformité benne de service Chamonix
190 K€
Lotissement - Travaux de réseaux/voieries
211 K€
Aiguille du Midi
Déplacement téléphérique de service Chamonix
665 K€
Etude projet scénographie
44 K€
Renouvellement voies & infrastructures
155 K€
Montenvers
Essieux motrice
71 K€
Rénovation moteur train
63 K€
TMB
Logiciels de vente en ligne
39 K€
Investissements communs ou
Tenues du personnel
182 K€
siège
Projet parcours VTT
91 K€
Divers Autres investissements courants 2 049 K€
Remise en état voies & infrastructures
349 K€
Etude projet transport urbain
53 K€
Les immobilisations financières ont été augmentées d’un montant de 960 000 € correspondant à la
souscription par CMB SA de l’intégralité de l’augmentation de capital réalisée par la SARL Compagnie du
Mont-Blanc Restauration pour financer son nouvel établissement du Vertical Café & Shop installé dans une
aile de la gare de départ du téléphérique de l’Aiguille du Midi.
Les 62 724 nouvelles parts sociales ont été émises au nominal. CMB SA détient l’intégralité des 141 129
parts composant désormais le capital social de CMB R.
Cession d’éléments d’actifs financiers
Titres LHSG
90
Compagnie du Mont-Blanc SA a cédé 366 actions représentant 16.7 % du capital de LHSG, au SIVU
Domaine Skiable Les Houches/Saint-Gervais, nouvelle entité délégante, pour 1.327 K€ et conserve 31.3
% du capital dont 25 % doivent être acquis par les collectivités parties prenantes du domaine skiable des
Houches, dans un délai maximum de 4 ans et demi.
Titres Courmayeur Mont-Blanc Funivie Spa (CMBF)
Compagnie du Mont-Blanc SA qui détenait 27.31 % du capital de CMBF, s’est désengagée partiellement
de sa participation en cédant 7,88 % du capital à la société FINAOSTA, laquelle était déjà actionnaire à

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
hauteur de 33.7 %, pour la somme de 412 K€ soit 0.677 € par action, le 18 mai 2010.
Depuis, CMBF a procédé à une augmentation de capital d’un montant de 6 M€ par émission de 5.825.242
actions nouvelles émises au nominal (1.03 € par action) intégralement souscrites par FINAOSTA le 7 juin
2010. A l’issue de cette opération, CMB SA détient désormais 10.94 % du capital de CMBF.
Le complément de prix d’achat des titres CMBF de 170 K€ qui avait été enregistré au 31 mai 2009 à l’actif
de CMB SA a été extourné. En contrepartie la société qui avait enregistré à son passif une dette probable
au profit du vendeur INTRAWEST ULC, l’a annulée. En effet, au 31 mai 2010, une réactualisation de la
formule de calcul des résultats annuels de CMBF, réalisé au 30 septembre 2009, estimé au 30 septembre
2010 et projeté au 30 septembre 2011, permet de conclure à une très faible probabilité de déclenchement
d’un complément de prix.
Cession d’éléments d’actifs corporels
Sortie d’une partie des badges mains libres immobilisés
Depuis l’hiver 2003-2004 date de déploiement du système de billetterie Team Axess, CMB SA a acquis un
total de 855.336 badges mains libres servant de support aux forfaits vendus.
Ces badges mains libres, réinscriptibles à l’infini, avaient été traités comptablement comme des emballages
consignés et ont été immobilisés pour leur prix d’achat hors taxe auprès des fournisseurs et amortis linéairement
sur 3 ans.
Au cours de l’exercice 2009, 171.619 badges totalement amortis avaient été sortis de l’actif considérant
qu’ils avaient une très faible probabilité de retour. En contrepartie, la société avait extourné une partie des
dépôts de garantie correspondant à ces badges qui représentait 30 % de l’encours existant avant cette opération
et enregistré un prix de cession hors taxe de 430 K€.
Par ailleurs, depuis le mois d’octobre 2009, les supports des produits (forfaits et titres de transport) de la
nouvelle période 2010-2011 sont désormais vendus aux clients au prix de 3 € et ne sont plus remboursables.
Les détenteurs des anciens badges mains libres immobilisés ont bénéficié d’un délai de 1 an, soit jusqu’à fin
septembre 2010 pour obtenir en caisse le remboursement du dépôt de garantie de 3 € par badge.
Les badges achetés par la société au cours de l’exercice clos 2009-2010 ont été comptabilisés en consommables
stockés.
Enfin, 177.769 badges supplémentaires totalement amortis et correspondant à 50 % de l’encours résiduel
du dépôt de garantie au 31 mai 2010, ont été sortis de l’actif pour un montant de 446 K€ HT enregistré
en produits de cession. Le solde, diminué des remboursements opérés jusqu’en septembre 2010, sera définitivement
rapporté au compte de résultat en produits de cession au 31 mai 2011.
Autres cessions d’éléments d’actifs
Cession d’un garage au clos de l’Ours pour 80 K€
Cession de deux engins de damage pour respectivement 55 K€ et 20 K€ soit un total de 75 K€
Cession d’un véhicule type 4x4 pour 33 K€
Autres (scooter, pièces détachées engin de damage) pour 9 K€
91

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
Cession d’éléments d’actifs incorporels
Le fond de commerce de l’ancien restaurant le Blanchot, issu de la résiliation de promesse de bail commercial
avec MGM, a été transféré à la SARL CMB Restauration, société exploitante du Café & Shop Vertical,
ouvert en décembre 2009 dans la nouvelle gare de l’Aiguille du Midi.
La transaction s’élève à 1.032 K€.
Emprunts
La Société a contracté de nouveaux emprunts à taux variable sous forme d’ouverture de crédit en compte
courant amortissable sur une durée de 15 ans pour un montant nominal total de 12.500 K€.
Couvertures de taux d’intérêt
La Société a souhaité, à l’automne 2009, profiter d’un contexte de marché favorable, pour réduire davantage
son exposition au risque de taux d’intérêt en souscrivant de nouveaux contrats de couverture actifs à
compter du 1er novembre 2009 :
CAP EURIBOR 12 mois PF à 2,65 %, nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, financé par un
SWAP de taux EURIBOR 3 mois contre EURIBOR 12 mois PF de même durée.
CAP EURIBOR 12 mois PF à 2,70 %, nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, financé par un
SWAP de taux EURIBOR 3 mois contre EURIBOR 12 mois PF de même durée.
CAP EURIBOR 12 mois PF à 2,33 %, nominal de 5.000.000 € in fine, durée 3 ans, financé par un
SWAP de taux T4M contre EURIBOR 12 mois PF de même durée.
92

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
2- PRINCIPES, REGLES ET METHODES COMPTABLES
2.1 - Identification des comptes et durée de l’exercice
L’annexe au bilan est présentée avant répartition du résultat de l’exercice clos le 31 mai 2010.
Le total bilan est de 153.433.899.20 € et le compte de résultat présenté sous forme de liste dégage un bénéfice
de 4.209.982.43 €.
L’exercice a une durée de 12 mois et couvre la période du 1er juin 2009 au 31 mai 2010.
Les notes et les tableaux de la présente annexe font partie intégrante des comptes annuels.
2.2 - Application des conventions comptables
Les comptes annuels au 31 mai 2010 sont présentés conformément aux principes comptables généralement
admis en France et tiennent compte du règlement CRC 99-03 du 29 avril 1999 relatif à la réécriture du
Plan Comptable Général, ainsi que des règlements publiés postérieurement à cette date et modifiant ou
complétant le règlement CRC 99-03.
Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence, conformément
aux hypothèses de base :
Continuité d’exploitation,
Permanence des méthodes comptables d’un exercice sur l’autre,
Indépendance des exercices.
Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des
coûts historiques.
2.3 - Méthodes Comptables
2.3.1 – Conventions de concession
La société CMB SA exerce son activité dans le cadre de délégations de service public. Les autorités concédantes
sont les communes (Chamonix et Vallorcine pour les domaines skiables et les remontées mécaniques
par câble) ou le département de la Haute-Savoie (pour l’exploitation des trains). A ce titre, la société a la
charge de réaliser les installations (remontées mécaniques, trains, dameuses, aménagements de piste et de
site) et en assume intégralement le financement et l’exploitation.
Les relations avec les concédants sont encadrées par la loi et précisées dans des conventions de concession :
des redevances légales et contractuelles, généralement assises sur le chiffre d’affaires, sont versées à l’autorité
concédante, un cahier des charges est spécifié, et dans certains cas l’accord du concédant est requis sur la
fixation des tarifs.
Les conventions de concession de la Compagnie du Mont-Blanc sont résumées ci-après :
93

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
2.3.1.1 Concessions communales
Exploitation
Aiguille du Midi
Brévent
Le Savoy
La Samaran
La Flégère
Le Tour
Les Grands Montets
TS des Esserts - Télécabine de
Vallorcine
Autorité
concédante
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Chamonix
Commune de
Vallorcine
Date de
début de la
concession
(révisée suite
Loi Montagne)
Durée de la
concession
6 janvier 1989 30 ans
6 janvier 1989 30 ans
6 janvier 1989 30 ans
6 janvier 1989 24 ans
6 janvier 1989 30 ans
6 janvier 1989 30 ans
23 décembre
1988
30 ans
Date de fin de
la concession
31 décembre
2018
31 décembre
2018
31 décembre
2018
30 septembre
2012
31 décembre
2018
31 décembre
2018
30 septembre
2018
Durée résiduelle
(à la fin de l’ex.
2010)
8 ans
8 ans
8 ans
2 ans
8 ans
8 ans
8 ans
6 juillet 1996 30 ans 5 juillet 2026 16 ans
A l’échéance de ces conventions de concession, il est prévu, en cas de non renouvellement de la concession et
sauf exception, que les biens en concession acquis par le concessionnaire seront repris contre une indemnité
égale à leur valeur nette comptable.
2.3.1.2 Concessions départementales
Exploitation
Train du Montenvers
Mer de Glace
Tramway du Mont-Blanc
Autorité
concédante
Département de la
Haute-Savoie
Département de la
Haute-Savoie
Date de
début de la
concession
(révisée suite
Loi Montagne)
Durée de la
concession
(après avenant)
28 mars 1998 25 ans
1988 30 ans
Date de fin de
la concession
31 décembre
2023
31 décembre
2018
Durée
résiduelle
(à la fin de l’ex.
2010)
13 ans
8 ans
A l’échéance de ces conventions de concession, il n’est pas prévu d’indemnisation pour la reprise des biens
en concession existant à la signature de la convention. Notons que ces biens seront alors totalement amortis.
Toutefois en ce qui concerne le train du Montenvers-Mer de Glace et pour les nouveaux investissements
dont les durées d’amortissement excéderaient l’échéance des concessions, les modalités de reprise par le
concédant feront l’objet, préalablement à leur réalisation, d’une négociation spécifique.
2.3.2- Les immobilisations incorporelles
94
Les immobilisations incorporelles sont inscrites à l’actif du bilan au coût d’acquisition et correspondent à :
des logiciels informatiques amortissables économiquement en linéaire entre 3 et 5 ans et fiscalement
en linéaire sur 12 mois, la différence entre l’amortissement économique et l’amortissement fiscal étantcomptabilisé
en amortissements dérogatoires.
un droit au bail amortissable sur 38 ans selon le mode linéaire,
un fonds de commerce non amortissable faisant l’objet d’une dépréciation calculée sur la durée restant
à courir de la concession du site de l’Aiguille du Midi.

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
2.3.3 - Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition.
Les immobilisations acquises avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet d’une réévaluation.
Les amortissements sont calculés sur la durée de vie estimée des immobilisations selon le mode linéaire. Les
durées d’amortissement par catégorie de biens sont les suivantes :
- Travaux de piste ................................................................40 ans
- Constructions et génie civil ........................................................ 20 à 40 ans
- Agencements et aménagements/constructions ................................. 5 à 15 ans
- Installations techniques : Téléski (TK) ................................... 10 à 15 ans
Télésièges (TS)................................ 15 à 25 ans (1)
Télécabines (TC) ............................. 15 à 25 ans (1)
Téléphériques (TPH)....................... 25 à 30 ans (1)
Câbleries ........................................... 5 à 20 ans
- Matériel et outillage industriels ........................................................ 5 à 15 ans
- Matériel de bureau .......................................................... 5 à 10 ans
- Mobilier ................................................................10 ans
- Matériel de transport ..................................................................4 ans
L’amortissement économique est déterminé selon le mode linéaire. Toutefois, pour les biens éligibles à un
mode d’amortissement fiscal plus rapide, comme le mode dégressif ou exceptionnel, il est procédé à l’enregistrement
d’un amortissement dérogatoire égal à la différence entre l’amortissement fiscal et l’amortissement
économique.
(1) Remontées mécaniques acquises depuis le 1er juin 2003
Dans la perspective de la comptabilisation des installations de remontées mécaniques par composant, la
société utilise, pour les remontées mécaniques acquises depuis le 1er juin 2003, des durées d’amortissement
comptable qui traduisent la durée de vie économique de chaque composant qui sont détaillées dans le
tableau ci-après :
Télésièges Télécabines Téléphériques
Réducteur 15 ans 15 ans 15 ans
Moteurs électriques 15 ans 15 ans 15 ans
Poulie motrice 25 ans 25 ans 30 ans
Poulie retour 25 ans 25 ans 30 ans
Vérin de tension - - 20 ans
Centrale de tension - - 20 ans
Ligne de sécurité 15 ans 15 ans 15 ans
Armoire de puissance 15 ans 15 ans 15 ans
Armoire de commande 15 ans 15 ans 15 ans
Balanciers 15 ans 15 ans 20 ans
Câble tracteur 25 ans 25 ans 10 ans
Câble porteur
20 ans
Voies
Pinces 15 ans 15 ans -
Chariots - - 15 ans
Boggies - - -
Véhicules (y compris suspentes) 15 ans 15 ans 30 ans
Pylônes 25 ans 25 ans 25 ans
Reste de la remontée 25 ans 25 ans 30 ans
95

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
2.3.4 - Immobilisations financières
Les titres de participation sont inscrits au bilan à leur valeur d’acquisition.
Des dépréciations sont éventuellement calculées en fonction de l’actif net, des perspectives d’évolution et de
rentabilité des sociétés concernées ou de la valeur de réalisation estimée des participations détenues.
Les dépôts immobilisés sont évalués à leur valeur nominale.
2.3.5 - Stocks
Les stocks sont principalement constitués de pièces détachées destinées à l’entretien ou à la réparation des
remontées mécaniques et des trains.
Les stocks sont inscrits à leur coût d’acquisition.
La méthode de valorisation retenue est celle du « premier entré-premier sorti » (PEPS ou FIFO).
Une dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable.
2.3.6 - Créances
Les créances sont inscrites à leur valeur nominale. Une dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire
est inférieure à la valeur comptable.
2.3.7 - Subventions d’investissements
Conformément aux règles et recommandations comptables en vigueur, les subventions d’investissement
sont comptabilisées au passif du bilan le jour de leur octroi et sont rapportées au résultat exceptionnel au
prorata des amortissements pratiqués sur les biens subventionnés.
2.3.8 - Provisions réglementées
Les provisions réglementées qui figurent au bilan concernent :
- Les amortissements dérogatoires.
La Société pratique un amortissement dérogatoire égal à la différence entre l’amortissement dégressif et
l’amortissement linéaire dont la dotation nette est comptabilisée en résultat exceptionnel.
96
- La provision spéciale de réévaluation légale de 1976.
2.3.9 - Provisions pour risques et charges
Les provisions pour risques et charges qui figurent au bilan concernent essentiellement :

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
- Les provisions pour gros entretien (PGE)
En application du règlement du CRC 2000-06 sur les passifs, la provision pour gros entretien figurant au
bilan arrêté au 31 mai 2010 couvre l’obligation explicite (grande visite réglementaire, notice du constructeur…)
ou implicite (usage constant dans le groupe), d’engager des frais pour la seule vérification du bon
état de fonctionnement et le seul entretien de nos appareils de remontées mécaniques (hors téléskis). Ces
frais font l’objet d’un plan pluriannuel d’entretien et de contrôle et compte tenu de leur importance ne
peuvent être supportés sur un seul exercice.
L’évaluation de la provision est réalisée installation par installation, en recherchant le montant probable de
la sortie de ressources à la date de réalisation des travaux. Le passif enregistré à la clôture correspond à la
quote-part des dépenses futures d’entretien rapportée linéairement à l’usage passé.
Conformément au règlement CRC 2002-10 sur les actifs, la société a opté pour le maintien de la provision
pour gros entretiens pour les composants de deuxième catégorie (composant entretien des installations de
remontées mécaniques).
- Les provisions pour indemnité de départ en retraite
Les modalités de détermination de la provision pour indemnité de départ en retraite sont exposées à la note
2.3.11.
2.3.10 - Dépréciations
Les dépréciations qui figurent au bilan concernent :
- Dépréciation des immobilisations incorporelles : dépréciation de fonds de commerce
- Dépréciation des immobilisations corporelles
- Dépréciation des titres de participation
- Dépréciation des stocks
- Dépréciation des comptes clients
- Autres dépréciations
Les dépréciations sont calculées en fonction des risques estimés.
2.3.11 - Engagement d’indemnité de départ en retraite
Les engagements en matière d’indemnités de départ en retraite résultent des obligations légales et conventionnelles.
Les engagements de la société pour leurs salariés permanents et saisonniers font l’objet d’une provision pour
le personnel âgé de plus de 50 ans uniquement, sous déduction des primes versées aux compagnies d’assurances
en couverture de l’engagement. Si les primes versées excèdent le montant de l’engagement relatif au
personnel de plus de 50 ans, aucune provision n’est constatée.
La différence entre l’engagement total en matière d’indemnité de retraite d’une part, et le plus élevé des deux
montants (provision comptabilisée ou fond d’assurances) d’autre part, est portée en engagement hors bilan.
97
L’évaluation de ces engagements est calculée selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant
compte des hypothèses actuarielles suivantes :

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
la probabilité de maintien dans l’entreprise jusqu’au départ en retraite,
la probabilité de survie jusqu’à l’âge de la retraite,
l’évolution de la base de calcul de l’indemnité,
l’inflation,
le taux d’actualisation (basé sur l’évolution de l’OAT 20 ans) : 3,70 % par an au 31 mai 2010,
le prorata d’ancienneté.
La Loi Fillon du 21 août 2003 avait repoussé l’âge légal de mise à la retraite du salarié, à l’initiative de
l’employeur, de 60 à 65 ans. Cependant, des accords collectifs pouvaient prévoir une mise à la retraite dès
l’âge de 60 ans avec des contreparties en terme d’emploi ou de formation professionnelle. En ce qui concerne
les remontées mécaniques, le SNTF (Syndicat National des Téléphériques de France) avait négocié des
dérogations pour la Convention Collective Nationale des Téléphériques et Engins de remontées Mécaniques
prévoyant notamment la possibilité d’une mise à la retraite dès l’âge de 60 ans à l’initiative de l’employeur.
De ce fait, les indemnités de départ en retraite des salariés des remontées mécaniques du groupe CMB ont
été calculées au 31 mai 2006 sur la base d’un âge de départ à 60 ans et hors charges sociales.
La loi de financement de la Sécurité Sociale du 26 décembre 2006 remet en cause, de manière progressive,
les accords collectifs de branche (notamment, l’accord SNTF de mai 2004). De ce fait, les indemnités de
départ en retraite de l’ensemble des salariés sont maintenant calculées avec charges sociales sur la base d’un
âge de départ moyen estimé à 62 ans.
2.3.12 – Nouvelle réglementation fiscale, applicable au 1er janvier 2010
La loi de finances pour 2010, votée le 30 décembre 2009, a supprimé l’assujettissement des entreprises à la
taxe professionnelle à compter de 2010 et l’a remplacé par la Contribution Economique Territoriale (CET)
qui est composée de deux nouvelles contributions :
La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) assise sur les valeurs locatives foncières de l’actuelle taxe
professionnelle,
La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE)
La société comptabilisait la taxe professionnelle en impôts, taxes et versements assimilés et a considéré que
le changement fiscal mentionné ci-dessus consistait essentiellement en une modification des modalités de
calcul de l’impôt local, sans en changer globalement la nature.
En conséquence, la société considère qu’il n’y a pas lieu d’appliquer à la CVAE comme à la CFE un traitement
comptable différent de celui de la taxe professionnelle. Ces deux nouvelles contributions sont donc
classées en charges d’exploitation, sans changement par rapport à celui retenu pour la taxe professionnelle.
2.4 – Autres informations
2.4.1 - Droit individuel à la formation (DIF) :
98
- Volume d’heures de formation cumulé correspondant aux droits acquis au titre du DIF par les salariés au
31/05/10 : 26 411 heures
- Volume d’heures de formation n’ayant pas donné lieu à demande au 31/05/10 : 0 heures

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
3 - COMPLEMENTS D’INFORMATIONS RELATIFS AU BILAN ET AU
COMPTE DE RESULTAT
- Immobilisations
- Amortissements
- Provisions inscrites au bilan
- État des créances et des dettes
- Éléments relevant de plusieurs postes du bilan
- Variation de la provision spéciale de réévaluation
- Fonds commercial
- Produits à recevoir
- Charges à payer
- Produits et charges constatées d’avances
- Composition du capital social
- Ventilation du chiffre d’affaires net
- Ventilation de l’impôt sur les bénéfices
- Intégration fiscale
- Engagements financiers
- Autres engagements
- Incidence des évaluations fiscales dérogatoires
- Accroissements et allégements de la dette future d’impôt
- Rémunération des dirigeants
- Effectif moyen
- Liste des filiales et participations
- Charges exceptionnelles
- Produits exceptionnels
- Évènement postérieur à la clôture
Les données qui suivent sont exprimées en milliers d’euros
99

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
IMMOBILISATIONS
Cadre A
Valeur brute
début d’exercice
Réévaluations
Augmentations
Acquisitions
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de recherche et développement Total I 148 53
Autres postes d’immobilisations incorporelles Total II 3 843 111
Immobilisations corporelles
Terrains 2 112
Constructions sur sol propre 140
Constructions sur sol d’autrui 9 156
Installations générales, agencements et aménagements des constructions 2 269
Installations techniques, matériel et outillage industriels 1 591
Installations générales, agencements et aménagements divers
Matériel de transport 773 34
Matériel de bureau et informatique, mobilier 1 301 9
Emballages récupérables et divers 216 039 12 430
Immobilisations corporelles en cours 8 775 4 720
Avances et acomptes
Total III 242 155 17 193
Immobilisations financières
Participations évaluées par mise en équivalence
Autres participations 5 583 960
Autres titres immobilisés 185
Prêts et autres immobilisations financières 552 87
Total IV 6 321 1 047
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV) 252 466 18 404
100
Cadre B
Par virement
Diminutions
Par cession
Valeur brute fin
d’exercice
Réévaluations
Valeur d’origine
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de recherche et développement (I) 201 201
Autres postes d’immobilisations incorporelles (II) 1 074 2 879 2 879
Immobilisations corporelles
Terrains 2 112 1 988
Constructions sur sol propre 9 131 92
Constructions sur sol d’autrui 30 9 126 9 126
Installations générales, agencements, aménag. constructions 1 2 268 2 268
Installations techniques, matériel et outillage industriels 17 1 575 1 575
Installations générales, agencements et aménagements divers
Matériel de transport 50 756 756
Matériel de bureau et informatique, mobilier 46 1 264 1 264
Emballages récupérables et divers 1 960 226 508 226 094
Immobilisations corporelles en cours 10 547 2 948 2 948
Avances et acomptes
Total III 12 659 246 689 246 112
Immobilisations financières
Participations évaluées par mise en équivalence
Autres participations 1 449 5 095
Autres titres immobilisés 185
Prêts et autres immobilisations financières 16 622
Total IV 1 465 5 902
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV) 15 198 255 672 249 192

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
AMORTISSEMENTS
Cadre A
IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES
SITUATION ET MOUVEMENTS DE L’EXERCICE
Valeur en
début d’exercice
Augmentations
Dotations
Diminutions
Sorties / Reprises
Valeur en
fin d’exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement recherche dévelop. Total I 148 148
Autres immobilisations incorporelles Total II 1 159 115 23 1 252
Immobilisations corporelles
Terrains 37 0 37
Constructions sur sol propre 136 2 9 129
Constructions sur sol d’autrui 4 817 294 16 5 095
Instal. générales, agenc. et aménag. constructions 2 033 54 1 2 087
Installations techniques, matériel et outillage industriels 1 558 10 17 1 551
Installations générales, agencements et aménagements divers
Matériel de transport 571 92 22 641
Matériel de bureau et informatique, mobilier 860 98 45 913
Emballages récupérables et divers 110 780 9 599 1 943 118 435
Total III 120 792 10 149 2 052 128 889
TOTAL GENERAL (I + II + III) 122 099 10 264 2 074 130 289
Cadre B
IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES
VENTILATIONS DES MOUVEMENTS AFFECTANT LA PROVISION
POUR AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES
Différentiel
de
durée
DOTATIONS REPRISES mouvements
nets amort.
Amortisse Différentiel
Amortisse
Mode
Mode
à fin
-ment fiscal de
-ment fiscal
dégressif
dégressif
d’exercice
exceptionnel durée
exceptionnel
Immobilisations incorporelles
Frais d’établis., recherche dévelop. (I)
Aut. immobilisations incorporelles (II) 35 71 -36
Immobilisations corporelles
Terrains
Constructions sur sol propre 0 -0
Constructions sur sol d’autrui
Instal. génér., agenc. aménag. construc. 2 -2
Instal. techn., matériel outil. industriels 0 -0
Instal. génér., agenc. et aménag. divers
Matériel de transport 6 2 5
Matériel bureau et informatique, mobilie
Emballages récupérables et divers 698 0 268 430
Total III 704 0 272 432
TOTAL GENERAL (I + II + III) 35 704 71 272 396
Cadre D
MOUVEMENTS DE
L’EXERCICE AFFECTANT LES CHARGES
A REPARTIR SUR PLUSIEURS EXERCICES
Frais d’émission d’emprunt à étaler
Primes de remboursement des obligations
Montant net
début d’exercice
Augmentations
Dotations
exercice
aux amort.
Montant net
en fin d’exercice
101

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
PROVISIONS INSCRITES AU BILAN
Montant au
début de l’ex.
Augmentation
Dotations ex.
Diminutions : Reprises ex.
Utilisées
Non utilisées
Montant à la
fin de l’ex.
Provisions réglementées
Provisions pour reconstitution gisements miniers, pétroliers
Provisions pour investissements
Provisions pour hausse des prix
Amortissements dérogatoires 4 331 739 343 4 727
Dont majorations exceptionnelles de 30 %
Provisions fiscales pour implantation à l’étranger av. 01/01/92
Provisions fiscales pour implantation à l’étranger ap. 01/01/92
Provisions pour prêts d’installation
Autres provisions réglementées 7 6 1
Total I 4 338 739 349 4 728
Provisions pour risques et charges
Provisions pour litiges
Provisions pour garanties données aux clients
Provisions pour pertes sur marchés à terme
Provisions pour amendes et pénalités
Provisions pour pertes de change
Provisions pour pensions et obligations similaires
Provisions pour impôts
Provisions pour renouvellement des immobilisations
Provisions pour grosses réparations 3 930 1 278 834 4 374
Provisions pour charges sociales et fiscales sur congés payés
Autres provisions pour risques et charges
Total II 3 930 1 278 834 4 374
Provisions pour dépréciations
Sur immobilisations incorporelles 981 29 1 010
Sur immobilisations corporelles 362 362
Sur titres mis en équivalence
Sur titres de participation 388 137 251
Sur autres immobilisations financières 0 0
Sur stocks et en-cours 4 4
Sur comptes clients 226 20 87 160
Autres provisions pour dépréciations 896 46 850
Total III 2 858 49 271 2 636
TOTAL GENERAL (I + II + III) 11 125 2 067 1 453 11 739
Dont dotations et reprises :
- d’exploitation
- financières
- exceptionnelles
1 327 921
137
739 395
- Provision pour gros entretiens
La reprise de provision non utilisée correspond à des coûts d’entretien inférieurs aux montants provisionnés
sur les sites des GRANDS-MONTETS pour 15 K€ et du MONTENVERS pour 21 K€.
102
Les grandes visites réalisées au cours de l’exercice ont un coût supérieur de 151 K€ aux montants provisionnés.
Les grandes visites ont généré un coût non prévu de 5 K€ sur l’exercice écoulé.

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
Les dotations à la provision pour gros entretiens se répartit géographiquement comme suit :
- Domaine du Tour-Vallorcine 108 K€
- Domaine des Grands-Montets 330 K€
- Domaine Brévent-Flégère 140 K€
- Aiguille du Midi 345 K€
- Montenvers et TMB 355 K€
-------------
Total 1 278 K€
- Dépréciations d’actifs
- Sur immobilisations incorporelles
Dépréciation de la valeur du fonds de commerce de l’Aiguille du Midi d’une valeur d’origine de 1.185 K€,
créé en mars 1972 à l’occasion de la fusion-absorption de l’Aiguille du Midi par la société d’exploitation du
Brévent, à hauteur de 938 K€ au 31 mai 2010. Cette dépréciation est calculée sur la durée restant à courir
de la concession.
Dépréciation des anciennes marques Cham Vallée, Cham Ski et identité visuelle de la Société pour un montant
de 72 K€ suite à la création des nouvelles identités visuelles DESTINATION CHAMONIX MONT-
BLANC – CHAMONIX Le Pass – MONT-BLANC Unlimited.
- Sur immobilisations corporelles
Dépréciation des études concernant l’accès à la Mer de Glace.
- Sur titres de participation et créances rattachées
Le GIE CHAMONIX MONT-BLANC PROMOTION qui a été dissout, a affecté une quote-part de résultat
négatif à CMB SA (reprise 137 K€ de la dépréciation des avances de trésorerie faites au GIE).
- Sur comptes clients
Reprise sur dépréciation des créances clients pour 75 K€. Dotation de l’exercice 8 K€.
- Autres dépréciations
Le détournement de fonds dont ont été victimes les ex-sociétés STMB et SETA de 1993 à 1999 a fait l’objet
d’une longue procédure pénale qui a trouvé une conclusion définitive durant l’exercice 2001-2005.
Les consorts Delahaie ont été jugés responsables du détournement pour une somme de 946 K€ et définitivement
condamnés (Tribunal Correctionnel, Cour d’Appel et Cour de Cassation).
Cette créance, intégralement dépréciée dès son origine, a fait l’objet d’une reprise de dépréciation au cours
de l’exercice 2004/2005 à hauteur des biens immobiliers destinés à être vendus aux enchères, soit 205 K€.
En effet, Compagnie du Mont-Blanc SA, venant aux droits de STMB et SETA avait engagé des actions
judiciaires pour recouvrer les sommes dues en exécution du jugement, en particulier par liquidation des
biens immobiliers des consorts Delahaie mis sous séquestres, à savoir :
Un chalet sur la commune de Saint-Gervais 200 K€
Un box sur la commune de Sallanches 5 K€
Ces biens ont fait l’objet d’une adjudication judiciaire par voie de vente aux enchères publiques en avril
2008. Le box a été cédé pour un prix de 9 K€. La Compagnie du Mont-Blanc SA s’était portée adjudicataire
du chalet pour une valeur de 200 K€ suite à une désertion d’enchères. La créance a été diminuée de 209 K€
et la dépréciation a fait l’objet d’une reprise de provision complémentaire de 4 K€.
Le chalet figure à l’actif du groupe.
Au cours de l’exercice 2008-2009, la créance a été diminuée de 378 K€ supplémentaires, principalement
suite à la saisie et la libération entre les mains de CMB SA des sommes qui figuraient sur les comptes bancaires
des consorts Delahaie pour un montant de 191 K€ auquel s’est ajouté la mise en paiement de 12 K€ de
fonds saisis et consignés en fonds CARPA. De plus, une transaction amiable est intervenue avec les anciens
commissaires aux comptes de la STMB dont la responsabilité avait été mise en cause en justice, pour un
montant de 175 K€. En contrepartie, la dépréciation a fait l’objet d’une reprise complémentaire de 378 K€.
103
Sur cet exercice, la créance a été diminuée de 46 K€ correspondant à la libération de sommes figurant sur
les comptes bancaires des consorts Delahaie. La dépréciation a fait l’objet d’une reprise complémentaire
de 46 K€.

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
ETAT DES CREANCES ET DES DETTES
Cadre A ETAT DES CREANCES Montant brut A 1 an au plus A plus d’1 an
De l’actif immobilisé
Créances rattachées à des participations 89 89
Prêts (1) (2) 547 53 494
Autres immobilisations financières 75 75
De l’actif circulant
Clients douteux ou litigieux 171 171
Autres créances clients 1 723 1 723
Créances représentatives de titres prêtés
Personnel et comptes rattachés 18 18
Sécurité sociale et autres organismes sociaux 10 10
Impôts sur les bénéfices
Taxe sur la valeur ajoutée 471 471
Autres impôts taxes et versements assimilés
Divers 312 312
Groupe et associés (2) 1 206 1 206
Débiteurs divers 1 087 213 874
Charges constatées d’avance 517 517
Total 6 227 4 770 1 457
(1) Dont prêts accordés en cours d’exercice
(1) Dont remboursements obtenus en cours d’exercice
(2) Prêts et avances consenties aux associés
Cadre B ETAT DES DETTES Montant brut A 1 an au plus De 1 à 5 ans A plus de 5 ans
Emprunts obligataires convertibles (1)
Autres emprunts obligataires (1)
Emprunts et dettes auprès d’établissements de crédit : (1)
- à un an maximum à l’origine 221 221
- à plus d’un an à l’origine 77 205 8 541 26 313 42 351
Emprunts et dettes financières diverses (1) (2) 1 364 1 364
Fournisseurs et comptes rattachés 2 040 2 040
Personnel et comptes rattachés 1 843 1 586 257
Sécurité sociale et autres organismes sociaux 2 124 2 124
Impôts sur les bénéfices 861 861
Taxe sur la valeur ajoutée 403 403
Obligations cautionnées
Autres impôts, taxes et versements assimilés 1 525 1 525
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 2 541 2 541
Groupe et associés (2)
Autres dettes 1 471 1 471
Dettes représentatives de titres empruntés
Produits constatés d’avance 1 041 1 041
Total 92 639 23 717 26 313 42 608
(1) Emprunts souscrits en cours d’exercice 12 500
(1) Emprunts remboursés en cours d’exercice 7 936
(2) Emprunt, dettes contractés auprès des associés
104

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
ELEMENTS RELEVANT DE PLUSIEURS POSTES DU BILAN
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Eléments relevant
de plusieurs postes du bilan
Montant concernant
les entreprises
Liées
Avec lesquelles
la société a
un lien de
participation
Capital souscrit, non appelé
Immobilisations incorporelles
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles
Avances et acomptes
Immobilisations financières
Participations 2 778 2 364
Créances rattachées à des participations 89
Prêts
Autres titres immobilisés 49
Autres immobilisations financières
Total Immobilisations 2 867 2 413
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances
Créances clients et comptes rattachés 177
Autres créances 1 206 193
Capital souscrit appelé, non versé
Total Créances 1 206 371
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Dettes
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Emprunts et dettes financières divers
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 141 5
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes 133 236
Total Dettes 274 241
Montant
des dettes ou des
créances représentées
par des
effets de
commerce
105

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
VARIATION DE LA PROVISION SPECIALE DE REEVALUATION
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Nature des immobilisations
Augmentation
des
montants bruts
Détermination
des écarts
Augmentation
des
amortissements
Utilisation de la marge
supplémentaire d’amortissements
Au cours de l’exercice
Supplément
d’amortissements
Eléments
cédés
Montant cumulé
en fin d’exercice
Montant
de la
provision en fin
d’exercice
Concessions, brevets,
licences, marques,
procédés, droits et
valeurs similaires
Fonds commercial
Terrains
Constructions 326 322 2 2 1
Installations
techniques,matériel et
outillage industriels
Autres immobilisations
corporelles 502 499 4 4
Immobilisations
corporelles en cours
Participations
Aut. titres immobilisés
Total 828 821 6 6 1
FONDS COMMERCIAL
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Montant des éléments
Eléments constitutifs
Montant des
Reçus en
du fonds commercial
Achetés Réévalués
Global dépréciations
apport
Fonds de commerce Aiguille du Midi 1 092 1 092 938
Fonds de commerce Midi-Géant 94 94
Licence 3 Chalet Refuge 6 6
Licence 4 Restaurants Grands-Montets (Ex
SEHRT)
5 5
Fonds de commerce Grands-Montets 21 21
Total 1 217 1 217 938
PRODUITS A RECEVOIR
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
106
Produits à recevoir inclus dans les postes suivants du bilan 31/05/2010 31/05/2009
Créances rattachées à des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
Créances clients et comptes rattachés 59 63
Autres créances
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Total 59 63

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
CHARGES A PAYER
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Charges à payer incluses dans les postes suivants du bilan 31/05/2010 31/05/2009
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 221 138
Emprunts et dettes financières divers 145 181
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 842 769
Dettes fiscales et sociales 2 445 2 092
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 1 497 2 589
Autres dettes : 397 373
Total 5 547 6 142
PRODUITS ET CHARGES CONSTATES D’AVANCE
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Produits constatés d’avance 31/05/2010 31/05/2009
Produits d’exploitation 1 041 840
Produits financiers
Produits exceptionnels
Total 1 041 840
Charges constatées d’avance 31/05/2010 31/05/2009
Charges d’exploitation 493 530
Charges financières 24 208
Charges exceptionnelles
Total 517 738
COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Différentes catégories
de titres
Valeur nominale
au début et en fin
d’exercice
Au début de l’exercice
Créés pendant
l’exercice
Nombre de titres
Remboursés pendant
exercice
En fin d’exercice
ACTIONS 7,62834 € 902 628 902 628
VENTILATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES NET
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
France Etranger Total
Ventes de produits finis
Ventes de produits intermédiaires
Ventes de produits résiduels 3 3
Travaux
Etudes
Prestations de services 52 594 52 594
Ventes de marchandises 435 435
Produits des activités annexes 2 022 2 022
Total 55 053 55 053
107

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
PRODUITS DES ACTIVITÉS ANNEXES
Les principaux produits des activités annexes sont : en K€
- Accès galerie des cristaux – faune alpine du MONTENVERS 184
- Parking (Brévent) 30
- Secours 261
- Locations des murs des restaurants, des emplacements
Publicitaires et des relais de radiotéléphonie 1 155
- Mise à disposition de personnel 86
- Commission sur vente carré neige 26
- Refacturation d’énergie, eau 262
- Divers 11
----------
Total 2 022
TRANSFERTS DE CHARGES
Les transferts de charges sont : en K€
- Assurances 4
- Indemnités de prévoyance 69
- Formation professionnelle continue 125
----------
Total 198
VENTILATION DE L’IMPOT SUR LES BENEFICES
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Avant
impôt
Impôt
correspondant
+ Résultat courant 5 408 1 673 3 735
+ Résultat exceptionnel 1 044 348 696
- Participations des salariés 257 36 221
Résultat comptable 6 195 1 985 4 210
Après
impôt
108

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
ENGAGEMENTS FINANCIERS
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Engagements donnés
Montant
Effets escomptés non échus
Avals, cautions et garanties 1 940
Engagements de crédit-bail mobilier
Engagements de crédit-bail immobilier
Engagements en matière de pensions, retraites, et assimilés 1 474
Autres engagements donnés :
Total (1) 3 414
(1) Dont concernant :
- les dirigeants
- les filiales 600
- les participations
- les autres entreprises liées
Dont engagements assortis de sûretés réelles 1 340
Engagements reçus
Montant
Caution lotissement Aiguille du Midi
190
Caution habilitation touristique
56
Total (2) 246
(2) Dont concernant :
- les dirigeants
- les filiales
- les participations
- les autres entreprises liées
Dont engagements assortis de sûretés réelles
Engagements réciproques
Montant
Promesse de vente et d’achat réciproque pour 25 % des actions LHSG par les collectivités 1 976
Total 1 976
INTEGRATION FISCALE
La Compagnie du Mont-Blanc intègre fiscalement la Compagnie du Mont-Blanc Restauration.
Répartition de l’impôt sur les sociétés sur l’ensemble du groupe dû au titre de l’exercice 2009-2010 :
- Impôt groupe CMB 1 853
- Impôt du par la CMB R - 132
- Impôt à la charge de CMB 1 985
Différence entre l’impôt comptabilisé et l’impôt qui aurait été supporté en l’absence
d’intégration fiscale :
- Impôt à la charge de CMB 1 985
- Impôt si CMB était imposée séparément 1 985
Ecart 0
109

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
COUVERTURES DE TAUX D’INTERETS
La Compagnie du Mont-Blanc se finance essentiellement avec des emprunts bancaires à taux variables. En
période de hausse des taux d’intérêts, la Société a souhaité réduire son exposition au risque en souscrivant
des contrats de couvertures de taux d’intérêt.
Les contrats actifs à la clôture ont les caractéristiques suivantes :
Type de couverture Nominal couvert Date de départ Durée
SWAP Euribor 3 mois contre Taux Fixe 4,16 % 5.000 K€ in fine 01-mars-07 5 ans
CAP/FLOOR T4M contre Taux Fixe 4,12 % 5.000 K€ in fine 01-mars-07 5 ans
CAP T4M à 3,90 % 5.000 K€ in fine 31-mai-08 2 ans
SWAP Euribor 3 mois contre Taux Fixe 3,97 % 5.000 K€ in fine 10-oct-08 5 ans
SWAP Euribor 3 mois contre Euribor 12 mois à 2,70 % 5.000 K€ in fine 01-nov-09 3 ans
SWAP T4M contre Euribor 12 mois à 2,33 % 5.000 K€ in fine 01-nov-09 3 ans
SWAP Euribor 3 mois contre Euribor 12 mois à 2,65 % 5.000 K€ in fine 01-nov-09 3 ans
CAP T4M à 4,60 % 5.000 K€ in fine 31-mai-10 3 ans
CAP Euribor 3 mois à 4,45 % 5.000 K€ in fine 11-oct-10 3 ans
Soit un montant de dettes variables couvert au 31 mai 2010 de 35.000 K€.
INCIDENCE DES EVALUATIONS FISCALES DEROGATOIRES
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Montant
Résultat de l’exercice après impôts 4 210
+ Impôt sur les bénéfices 1 985
+ Supplément d’impôt lié aux distributions
- Créances d’impôt sur les bénéfices
Résultat avant impôt 6 195
Variation des provisions réglementées (dotation-reprise) :
Provision pour investissements
Provision pour hausse de prix
Provision pour fluctuation des cours
Amortissements dérogatoires 396
Autres provisions réglementées :
Résultat hors évaluations fiscales dérogatoires (avant impôt) 6 591
110

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
ACCROISSEMENTS ET ALLEGEMENTS DE LA DETTE FUTURE D’IMPOT
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Accroissements de la dette future d’impôt
Montant
Provisions réglementées :
- Amortissements dérogatoires 4 727
- Provisions pour hausse des prix
- Provisions pour fluctuation des cours
Autres :
Provision spéciale réévaluation 1
Total 4 728
Allègements de la dette future d’impôt
Montant
Provisions non deductibles l’année de leur comptabilisation :
- Provisions pour congés payés
- Participation des salariés 257
- Organic 46
Autres :
Total 303
Amortissements réputés différés
Déficits reportables
Moins-values à long terme
REMUNERATION DES DIRIGEANTS
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Rémunérations allouées aux membres
Montant
- des organes de direction ou de gérance 158
- des organes d’administration 177
- des organes de surveillance
Total 335
EFFECTIF MOYEN
(Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
Personnel mis à
Personnel salarié disposition de
l’entreprise
Cadres 40
Agents de maîtrise et techniciens 58
Employés 48
Ouvriers 242
Autres : apprentis ouvriers-employés 3
Total 391 0
111

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
LISTE DES FILIALES ET PARTICIPATIONS
(Règlement 99-03 du 29 avril 1999)
Capital K€
Quote part
détenue
en %
Réserves et
report à nouveau
avant
affectation
des résultats
K€
Valeurs des
titres K€
Valeur brute
Valeur nette
Prêt/avance
consentis et
non remb.
cautions/ava
donnés par la
société
CAHT
K€ Dividendes
encaissés par
Résultat du
dernier exercice
écoulé
K€
A - RENSEIGNEMENTS DETAILLES CONCERNANT
LES FILIALES ET PARTICIPATIONS
1 - Filiales (plus de 50% du capital détenu)
CMB Restauration 2 160 -167 2 592 2 765
35, place de la Mer de Glace 100,000 2 592 -269
74400 CHAMONIX
Agro-Touristique Trient-Finhaut 120 000.FS 183 89 0
C/o Victor Gay-Crosier 53,960 23 -4735.29 FS
1929 - TRIENT ( Suisse)
2 - Participations (de 10 à 50% du capital détenu)
SAMARAN 3 33
100, place Aiguille du Midi 50,000 3 22
74400 CHAMONIX
LHSG 1 903 1 231 1 339 2 421
Le Fouilly 31,280 1 339 -55
74310 LES HOUCHES
CMBF 7 833 1 025 12 323
Strada Regionale 47 19,320 1 025 90
11013 COURMAYEUR
B - RENSEIGNEMENTS GLOBAUX SUR LES AUTRES
FILIALES ET PARTICIPATIONS
1 - Filiales non reprises en A :
a) françaises
b) étrangères
2 - Participations non reprises en A :
a) françaises
b) étrangères
la société
au cours de
l'exercice
K€
Observations
DÉTAIL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES
112
31/05/2010 31/05/2009
Sur opération de gestion
Pénalités & amendes diverse 12
Autr ch exception gestion 1 174
Total 1 186
Sur opération en capital 1 033
VNC immobilisations Corporelles 60 163
VNC immobilisations Financières 1 141 7
Ch exception div/opér K 30
Total 2 234 200
Dotation aux amortissements et provisions
Dot. Amort. Dérogatoires 739 757
Total 739 757
TOTAL GENERAL 2 974 1 143

ANNEXE DES COMPTES DE LA SOCIÉTÉ AU 31 MAI 2010
DÉTAIL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS
31/05/2010 31/05/2009
Sur opération de gestion
Pénalités perçues 4 1
Total 4 1
Sur opération en capital
Immobilisations Incorporelles 1 033
Immobilisations Corporelles 651 522
Immobilisations Financières 1 739 7
Autres éléments d’actif 9
QP subventions d’investissements 187 162
Total 3 619 691
Dotation aux amortissements et provisions
Reprise prov. amort. Dérogatoires 343 327
Prov. Spéc.réévaluation 6 6
Reprise sur provisions 46 391
Total 395 723
TOTAL GENERAL 4 018 1 416
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE DE LA CLOTURE
A notre connaissance, aucun événement n’est à signaler.
113

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS
Exercice clos le 31 mai 2010
Aux actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l’exercice clos le 31 mai 2010, sur :
- le contrôle des comptes annuels de la société COMPAGNIE DU MONT-BLANC, tels qu’ils sont
joints au présent rapport,
- la justification de nos appréciations,
- les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre
audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
I - Opinion sur les comptes annuels
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen
d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes
annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives
retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés
sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
II - Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
114
La note 2.3.3 de l’annexe « immobilisations corporelles » expose les règles et méthodes comptables
relatives aux amortissements des immobilisations. Dans le cadre de notre appréciation des règles et
principes comptables suivis par votre société, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes
comptables visées ci-dessus et des informations fournies en annexe.
Votre société constitue des provisions pour gros entretien et pour indemnités de départ à la retraite telles
que décrites dans la note 2.3.9 et 2.3.11 de l’annexe. Nos travaux ont notamment consisté à apprécier
les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations et à revoir par sondages les calculs
effectués par la société. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de
ces estimations.

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS
Exercice clos le 31 mai 2010
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie
de ce rapport.
III - Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France,
aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés
aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Fait à Courbevoie et à Cluses, le 18 octobre 2010
Les commissaires aux comptes
MAZARS
IN EXTENSO MONT-BLANC
représenté par
représenté par
Christine DUBUS
Thierry CROUTE
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
115

RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mai 2010
Aux actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les
conventions réglementées.
Convention autorisée au cours de l’exercice
En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante
qui a fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.
Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer,
sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de
celle dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur son utilité et son bien-fondé. Il vous
appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait
à la conclusion de cette convention en vue de son approbation.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces
diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents
de base dont elles sont issues.
AVEC LA SOCIETE DES REMONTEES MECANIQUES LES HOUCHES – SAINT GERVAIS (LHSG)
Prestations de gérance du secteur Prarion- Prarion Les Bernards
Votre société a réalisé pour LHSG des prestations administratives, de management et de gérance du secteur
Prarion-Prarion Les Bernards.
Pour l’exercice 2009/2010, le montant des prestations comptabilisées en produits dans les comptes de la
Compagnie du Mont-blanc s’élève à 24 089 € HT.
Date d’autorisation : conseil d’administration du 26 février 2010
Personnes concernées : Messieurs Jean-Marc SIMON, Paul BALMAT et Mathieu DECHAVANNE
Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice
Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions
suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice :
AVEC LA SOCIETE COMPAGNIE DES ALPES (CDA)
116
1. Prestations de services à caractère comptable et financier
CDA facture à votre société des prestations de services à caractère comptable et financier concernant la mise
à disposition du logiciel de consolidation et la veille financière et comptable.
Pour l’exercice 2009/2010, le montant des prestations facturées par CDA s’élève à 30 000 € HT.

RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mai 2010
2. Prestations de services Marketing
CDA facture à votre société des prestations Marketing pour l’étude de satisfaction, la participation à l’étude
quotidienne et aux vagues Panel.
Pour l’exercice 2009/2010, le montant des prestations facturées par CDA s’élève à 60 000 € HT.
3. Prestations de services pour l’arrêté des comptes intermédiaires
A la suite du changement de date de clôture de CDA en 2003, votre société lui facture des prestations pour
l’établissement de comptes intermédiaires.
Pour l’exercice 2009/2010, le montant des prestations facturées à CDA s’élève à 30 000 € HT.
AVEC LA SOCIETE DES REMONTEES MECANIQUES LES HOUCHES – SAINT GERVAIS (LHSG)
Prestations de services
Dans le cadre de cette convention, votre société a réalisé des prestations de services à caractère administratif,
comptable, juridique, technique et commercial adaptées à la nature, à l’activité et aux besoins de la société
LHSG.
Pour l’exercice 2009/2010, le montant des prestations facturées par votre société s’élève à 65 000 € HT.
AVEC MONSIEUR JEAN-MARC SIMON (PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION)
1. Mise à disposition d’une action de fonction
Monsieur Jean-Marc SIMON a été nommé administrateur de la Société des Remontées Mécaniques Les
Houches – Saint Gervais (LHSG). En date du 13 décembre 2004, votre société a mis à sa disposition une
action de fonction de la société LHSG, les statuts de cette dernière imposant d’être titulaire d’au moins une
action pour exercer valablement de telles fonctions.
2. Rémunération en qualité de directeur juridique
Monsieur Jean-Marc SIMON perçoit une rémunération en sa qualité de directeur juridique, d’un montant
de 105 000 € pour l’exercice 2009/2010.
Convention non autorisée préalablement
Nous vous présentons également notre rapport sur la convention soumise aux dispositions de l’article L.
225-42 du Code de commerce.
En application de l’article L. 832-12 de ce Code, nous vous signalons que cette convention n’a pas fait l’objet
d’une autorisation préalable de votre conseil d’administration.
117
Il nous appartient, sur la base des informations qui nous ont été données, de vous communiquer, outre les
caractéristiques et les modalités essentielles de cette convention, les circonstances en raison desquelles la

RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mai 2010
procédure d’autorisation n’a pas été suivie.
AVEC LA SOCIETE COMPAGNIE DU MONT-BLANC RESTAURATION (CMBR)
Mise à disposition de personnel
Le personnel mis à disposition du bar-boutique le Vertical dans la gare de départ du téléphérique de l’Aiguille
du Midi fait l’objet d’une refacturation depuis le 1er octobre 2009 par CMB à sa filiale CMBR au coût
salarial majoré de 2 %. Pour l’exercice 2009/2010, le montant facturé par la Compagnie du Mont-blanc
s’élève à 41 263 € HT.
Personne concernée : Monsieur Bernard FARINI
Votre conseil d’administration a estimé dans un premier temps que la convention ci-dessus relevait de l’article
L. 225-39 du Code de commerce et, en conséquence, que la procédure d’autorisation préalable prévue à
l’article L. 225-38 dudit Code ne lui était pas applicable. Nous vous précisons néanmoins que lors de sa
réunion du 8 juillet 2010 votre conseil d’administration a décidé d’autoriser a posteriori cette convention.
Fait à Courbevoie et à Cluses, le 18 octobre 2010
Les commissaires aux comptes
MAZARS
IN EXTENSO MONT-BLANC
représenté par
représenté par
Christine DUBUS
Thierry CROUTE
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
118

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES sur
l’augmentation du capital avec suppression du droit préférentiel de souscription
Exercice clos le 31 mai 2010
Aux actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par
les articles L.225-135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet
d’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription de 174 468 euros, réservée
aux salariés adhérents à un plan d’épargne entreprise établi par la société, opération sur laquelle vous êtes
appelés à vous prononcer.
Cette augmentation de capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L.
225-129-6 du Code de commerce et L. 3332-18 à L. 3332-24 du Code du travail.
Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer le pouvoir de fixer
les modalités de cette opération et vous propose de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux
titres de capital à émettre.
Il appartient à votre Conseil d’Administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et
R. 225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations
chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et certaines
autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces
diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’Administration relatif à cette opération
et les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre.
Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions de l’augmentation de capital proposée, nous n’avons pas
d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre
données dans le rapport du Conseil d’Administration.
Le montant du prix d’émission n’étant pas fixé, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions définitives
dans lesquelles l’augmentation de capital sera réalisée et, par voie de conséquence, sur la proposition de
suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.
Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire
lors de la réalisation de l’augmentation de capital par votre Conseil d’Administration.
Fait à Courbevoie et à Cluses, le 18 octobre 2010
Les commissaires aux comptes
MAZARS
IN EXTENSO MONT-BLANC
représenté par
représenté par
Christine DUBUS
Thierry CROUTE
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
119

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES sur
la réduction de capital
Exercice clos le 31 mai 2010
Aux actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue à l’article
L. 225-209 du code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d’actions achetées, nous
avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions
de la réduction du capital envisagée.
Votre Conseil d’Administration vous propose de lui déléguer, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite
de 3 % de son capital, par période de douze mois, les actions achetées au titre de la mise en œuvre d’une
autorisation d’achat par votre société de ses propres actions dans le cadre des dispositions de l’article précité
qui n’auraient pas trouvés acquéreur parmi les bénéficiaires du Plan d’Epargne Entreprise dans un délai d’un
an suivant leur rachat par la société.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces
diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n’est pas
de nature à porter atteinte à l’égalité des actionnaires, sont régulières.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Fait à Courbevoie et à Cluses, le 18 octobre 2010
Les commissaires aux comptes
MAZARS
IN EXTENSO MONT-BLANC
représenté par
représenté par
Christine DUBUS
Thierry CROUTE
61, rue Henri Regnault - 92400 Courbevoie 1, rue Maréchal Leclerc - 74300 Cluses
120

TEXTE DES RÉSOLUTIONS ORDINAIRES proposées
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
I. RÉSOLUTIONS DE NATURE ORDINAIRE
1 ère résolution ordinaire : APPROBATION DES COMPTES SOCIAUX
L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport de Conseil d’Administration et du rapport
général des commissaires aux comptes, approuve les comptes annuels de l’exercice clos le 31 mai 2010, lesquels
font apparaître un bénéfice de 4 209 982,43 euros.
En conséquence, elle donne aux membres du conseil d’administration quitus entier et sans réserve de l’exécution
de leur mandat pour ledit exercice.
L’assemblée générale approuve également les dépenses non déductibles de l’impôt sur les sociétés, visées à
l’article 39-4 du Code général des impôts qui s’élèvent à 29 463,94 ainsi que l’impôt correspondant ressortant
à 9 821,31 Euros.
2 ème résolution ordinaire : AFFECTATION DU RÉSULTAT
L’assemblée générale décide d’affecter le bénéfice de l’exercice s’élevant à 4 209 982,94 euros de la manière
suivante :
ORIGINE
Report à nouveau antérieur ..............................................................................................14 147 067,01 €
Résultat bénéficiaire de l’exercice ..................................................................................... 4 209 982,43 €
Soit un bénéfice distribuable de ........................................................................................18 357 049,44 €
AFFECTATION
Dividendes ..................................................................................................................- 2 707 884,00 €
(soit un dividende unitaire de 3,00 € pour 902.628 actions)
Report à nouveau, soit ......................................................................................................15 649 165,44 €
Le dividende en numéraire sera mis en paiement au siège social à compter du 22 novembre 2010.
Ce dividende est éligible, pour les personnes physiques fiscalement domiciliées en France, à la réfaction
prévue au 2° de l’article 158-3 du Code général des impôts.
L’assemblée reconnaît avoir été informée de la faculté offerte aux personnes physiques fiscalement domiciliées
en France, dont les dividendes perçus sont éligibles à cette réfaction, d’opter pour l’assujettissement de ces
revenus à un prélèvement forfaitaire libératoire de 18%. Cette option doit être effectuée lors de chaque
encaissement. Elle est irrévocable et ne peut être exercée a posteriori.
Rappel des dividendes distribués
L’assemblée générale prend acte de ce que les sommes distribuées à titre de dividendes, au titre des trois précédents
exercices, ont été les suivantes
Exercice
Dividende
2006/2007 3,00 €
2007/2008 3,00 €
2008/2009 2,80 €
121

TEXTE DES RÉSOLUTIONS ORDINAIRES proposées
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
3 ème résolution ordinaire : APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDÉS
L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes
consolidés, approuve les comptes consolidés au 31 mai 2010 ainsi que les opérations transmises dans ces
comptes ou résumées dans le rapport sur la gestion du groupe inclus dans le rapport de gestion.
4 ème résolution ordinaire : CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES
L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes, sur
les conventions relevant de l’article L. 225-38 et suivants du Code de commerce, approuve les conclusions
dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées.
5 ème résolution ordinaire : ATTRIBUTION DE JETONS DE PRÉSENCE
L’assemblée générale fixe le montant des jetons de présence à répartir entre les administrateurs pour l’exercice
en cours à 15 000€.
6 ème résolution ordinaire : RENOUVELLEMENT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE
Le mandat de la société IN EXTENSO MONT-BLANC, «Le Panoramique» – 1 rue Maréchal Leclerc - B.P.
175 - 74303 CLUSES CEDEX, Commissaire aux comptes titulaire, étant arrivé à expiration, l’assemblée
générale décide de le renouveler pour une période de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée qui statuera sur les
comptes de l’exercice clos en 2016.
7 ème résolution ordinaire : RENOUVELLEMENT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE
Le mandat de la société MAZARS, 61 rue Regnault - 92 400 COURBEVOIE Commissaire aux comptes
titulaire, étant arrivé à expiration, l’assemblée générale est invitée à ne pas le renouveler et à nommer, pour
une période de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice clos en 2016, la
société MAZARS, Le Premium, 131 boulevard de Stalingrad 69 624 VILLEURBANNE CEDEX.
8 ème résolution ordinaire : RENOUVELLEMENT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLÉANT
Le mandat du Commissaires aux comptes suppléant Monsieur Bernard MORATILLE étant arrivé à
expiration, l’assemblée générale décide de nommer Monsieur Jean-Louis FONTAINE Commissaire aux
comptes suppléant de la Société IN EXTENSO MONT-BLANC, pour une période de six exercices,
soit jusqu’à l’assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice clos en 2016.
9 ème résolution ordinaire : RENOUVELLEMENT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLÉANT
122
Le mandat du Commissaires aux comptes suppléant Monsieur Olivier BIETRIX étant arrivé à
expiration, l’assemblée générale décide de nommer Monsieur Alain CHAVANCE Commissaire aux
comptes suppléant de la Société MAZARS, pour une période de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée
qui statuera sur les comptes de l’exercice clos en 2016.
10 ème résolution ordinaire : RACHAT PAR L’ENTREPRISE DE SES PROPRES ACTIONS
Conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du code de commerce, l’Assemblée
Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des AGO, après avoir pris connaissance du

TEXTE DES RÉSOLUTIONS ORDINAIRES proposées
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
rapport du conseil d’administration, autorise celui-ci, avec la faculté de subdélégation dans les limites
légales, à faire acheter par la société ses propres actions.
Le principal objectif est d’attribuer des actions aux salariés et mandataires sociaux de la société dans
les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment dans le cadre de la participation aux
fruits de l’expansion de l’entreprise et du Plan d’Epargne d’Entreprise.
L’achat des actions ainsi que la conservation, la cession ou le transfert des actions ainsi achetées pourront,
selon le cas, être effectués, en une ou plusieurs fois, à tout moment dans le respect de la réglementation
en vigueur.
L’acquisition d’actions de la société ne doit pas avoir pour effet de baisser les capitaux propres à un
montant inférieur à celui du capital augmenté des réserves non distribuables.
Les actions acquises par la société doivent être mises sous la forme nominative dès leur acquisition.
Dans ces conditions, le Conseil d’Administration est autorisé par l’Assemblée à faire racheter par
Compagnie du Mont-Blanc SA ses propres actions dans la limite de 3 % du capital et de manière
raisonnée, en rapport avec les demandes de titres des salariés.
Les actions qui ne trouveraient cependant pas preneur dans un délai d’un an seront annulées par le
Conseil d’Administration en vertu de la résolution de nature extraordinaire proposée à cette même
Assemblée Générale Mixte (cf. première résolution extraordinaire supra).
L’assemblée générale fixe à 12 mois à compter de la présente assemblée la durée de cette autorisation
qui s’annulera pour la période non écoulée à compter de la date de mise en œuvre par le Conseil
d’administration.
Tous pouvoirs donnés au Conseil d’administration avec faculté de délégation dans les limites légales,
pour passer tous ordres, conclure tous accords, établir tous documents, effectuer toutes formalités,
toutes déclarations et communiqués auprès de tous organismes, des opérations effectuées en application
de la présente résolution, fixer les conditions et modalités suivants lesquelles seront assurées, s’il y a lieu,
la préservation des droits des bénéficiaires d’actions en conformité avec les dispositions règlementaires
et de manière générale faire tout ce qui est nécessaire.
11 ème résolution ordinaire : POUVOIRS
L’assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du
procès-verbal de la présente assemblée pour accomplir toutes formalités qui seront nécessaires.
123

TEXTE DES RÉSOLUTIONS EXTRAORDINAIRES proposées
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
II. RESOLUTIONS DE NATURE EXTRAORDINAIRE
1 ère résolution extraordinaire : AUTORISATION DE RÉDUCTION DE CAPITAL
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblée Générale
Extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport spécial des commissaires aux comptes,
autorise le Conseil d’administration conformément aux dispositions de l’article L.225-209 du code
de commerce, à annuler les actions propres auto-détenues qui n’auraient pas trouvés acquéreurs parmi
les bénéficiaires du Plan d’Epargne Entreprise dans un délai d’un an suivant leur rachat par la société.
La loi prévoit que ces actions peuvent être annulées en une ou plusieurs fois, dans la limite de 10% du
nombre total d’actions par période de 12 mois. Au cas particulier, cette limite se trouve de facto ramenée
au pourcentage autorisé de rachat d’actions, soit 3% (Cf. dixième résolution de nature ordinaire infra).
2 ème résolution extraordinaire : AUGMENTATION DE CAPITAL RÉSERVÉE AUX SALARIÉS
L’assemblée générale statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées
générales extraordinaires, après avoir entendu la lecture du rapport du conseil d’administration et du
rapport spécial du commissaire aux comptes, et agissant pour se conformer aux dispositions de l’article
L 225-129-6 du code de commerce, dans le cadre de la consultation triennale des actionnaires :
- constate que les actions détenues par le personnel de la société représentent moins de 3 % du capital
social.
- décide d’augmenter le capital social en numéraire d’un montant maximum de 174 468 euros par
l’émission de 22 872 actions nouvelles d’une valeur nominale de 7.63 euros (arrondis) chacune à
libérer en espèces ou par compensation avec des créances certaines, liquides et exigibles sur la société et
de supprimer le droit préférentiel de souscription au profit des salariés adhérents à un plan d’épargne
d’entreprise établi par la société.
- délègue au conseil d’administration les pouvoirs nécessaires afin de réaliser l’augmentation de capital,
sur ses seules délibérations, en une ou plusieurs fois, dans le délai maximum de cinq ans à compter de
la décision de l’assemblée, au profit des salariés de la société adhérents à un plan d’épargne d’entreprise,
après avoir établi celui-ci dans les conditions prévues par l’article L 443-1 du code du travail, et fixer le
montant de chaque émission dans la limite de 174 468 euros,
- déterminer les conditions d’attribution éventuelles des actions nouvelles ainsi émises au profit desdits
salariés dans les conditions légales, en ce compris les conditions d’ancienneté, arrêter la liste des
bénéficiaires, ainsi que le nombre de titres susceptibles d’être attribués à chacun d’entre eux, dans la
limite du plafond de l’augmentation de capital,
- déterminer le prix de souscription des actions nouvelles, dans les conditions définies à l’article L.3332-
18 à 3332-24 du code du travail,
124
- arrêter les dates d’ouverture et de clôture des souscriptions, déterminer si les souscriptions aux actions
nouvelles devront être réalisées directement ou par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement,
recueillir les souscriptions des salariés,
- fixer le délai accordé aux salariés souscripteurs pour la libération du montant de leur souscription dans
la limite du délai de trois ans à compter de la souscription prévu par l’article L. 225- 138-l du code
du commerce, étant rappelé que, conformément aux dispositions dudit article, les actions souscrites
pourront être libérées, à la demande de la société ou du souscripteur; par versements périodiques ou par
prélèvements égaux et réguliers sur le salaire du souscripteur,

TEXTE DES RÉSOLUTIONS EXTRAORDINAIRES proposées
à l’Assemblée Générale Mixte du 5 novembre 2010
- recueillir les sommes correspondant à la libération des souscriptions, qu’elle soit effectuée par versement
d’espèces ou par compensation de créances, le cas échéant, arrêter le solde créditeur des comptes
courants ouverts dans les livres de la société au nom des souscripteurs libérant par compensation les
actions souscrites
- constater la réalisation de l’augmentation de capital, et le cas échéant, imputer tous frais sur le montant
des primes payées lors de l’émission des actions et prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour
porter la réserve légale au dixième du nouveau capital, après chaque augmentation
- effectuer toutes formalités légales, modifier les statuts corrélativement, prendre toutes mesures pour
la réalisation de l’augmentation de capital, et généralement faire le nécessaire, dans les conditions
précisées ci-dessus et celles fixées par la législation et la réglementation en vigueur.
Les actions ainsi émises seront créées avec jouissance à compter de la date de leur souscription.
Pour le surplus, elles seront, dès la date de réalisation définitive de l’augmentation de capital, assimilées
aux actions anciennes et soumises à toutes les dispositions statutaires et aux décisions des assemblées
générales.
3 ème résolution extraordinaire : POUVOIRS
L’assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du
procès-verbal de la présente assemblée pour accomplir toutes formalités qui seront nécessaires.
125

126
Notes

Notes
127

128
Notes

La Compagnie du Mont-Blanc a 10 ans
Télésiège débrayable 6 places le Cornu (Brévent-Flégère)
Nouvelle gare d’arrivée du Téléphérique de l’Aiguille du Midi
Télécabine de Vallorcine
Télésiège débrayable 6 places la Herse (Grands-Montets)
Nouvelle télécabine de Planpraz
Centenaire du Tramway du Mont-Blanc
Télésiège de l’Index
Rénovation de la voie du Tramway du Mont-Blanc
Nouvelle télécabine du Prarion
Rénovation des wagons de 1908 du train du Montenvers
COM PAG NIE DU MONT BLANC
35, PLACE DE LA ME R DE GLACE
74400 CHAMONIX MONT-BLANC FRANCE
Tél : +33 (0)4 50 53 22 75 - Fax : +33 (0)4 50 53 83 93
www.compagniedumontblanc.com
S.A. à Conseil d’administration au capital de 6 885 554,16 euros
35, place de la Mer de Glace, 74400 Chamonix Mont-Blanc, France
N° Siret : 605 520 584 00018, Etablissement habilité tourisme par arrêté préfectoral
n° HA 074.02.0019, TVA Intracommunautaire n°FR 84 605 520 584
Rapport imprimé sur papier recyclé sans chlore - CYBERGRAPH CHAMONIX 04.50.53.4810