Les relations professionnelles au Luxembourg - Conseil ...
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Dans les nouvelles compétences de l’institution, il est ainsi prévu que le <strong>Conseil</strong> économique et<br />
social organise l’accompagnement du dialogue social national. De plus, le Gouvernement communique<br />
<strong>au</strong> <strong>Conseil</strong> les avis arrêtés par le Comité de coordination tripartite. Le <strong>Conseil</strong> peut alors<br />
élaborer un avis afférent <strong>au</strong> cas où le Gouvernement le demande expressément.<br />
Dans le cadre de la coordination des politiques économiques des Etats membres de l’Union européenne,<br />
le <strong>Conseil</strong> accompagne par ses avis les différents stades de l’élaboration, par le <strong>Conseil</strong> de<br />
l’Union européenne, des grandes orientations de politiques économiques.<br />
Le <strong>Conseil</strong> a pour mission de conseiller le Gouvernement en matière de politique supranationale<br />
dans les domaines économiques, soci<strong>au</strong>x et financiers. Le <strong>Conseil</strong> accompagne sur le plan national<br />
le dialogue social européen structuré.<br />
Une concertation entre le <strong>Conseil</strong> et les délégations luxembourgeoises du Comité économique et<br />
social de la Grande Région transfrontalière, du <strong>Conseil</strong> consultatif économique et social de l’Union<br />
économique Benelux et du Comité économique et social européen est instituée <strong>au</strong> sein du <strong>Conseil</strong>.<br />
L’exposé des motifs 90 de la nouvelle loi du 15 juin 2004 faisait référence à des éléments précis.<br />
Ainsi, l’intégration européenne, l’impact des décisions des organes supranation<strong>au</strong>x sur la politique<br />
nationale, l’association <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> européen des partenaires soci<strong>au</strong>x <strong>au</strong>x politiques à travers le dialogue<br />
social et le dialogue macro-économique rendaient nécessaire une précision des missions de<br />
base du <strong>Conseil</strong> économique et social. Afin de garantir les liens de cohérence entre les démarches<br />
entreprises par les représentants socioprofessionnels <strong>au</strong>x nive<strong>au</strong>x national et supranational, la mise<br />
en place d’une concertation structurée s’imposait <strong>au</strong> sein du <strong>Conseil</strong> économique et social.<br />
Le principe de la composition tripartite a été maintenu et précisé. <strong>Les</strong> mutations structurelles de<br />
l’économie intervenues depuis 1986 nécessitaient un agencement de la composition à cette nouvelle<br />
donne afin que toutes les forces socio<strong>professionnelles</strong> soient représentées de manière adéquate. Le<br />
<strong>Conseil</strong> économique et social a ainsi été élargi à 39 membres <strong>au</strong> bénéfice des deux groupes représentant<br />
les partenaires soci<strong>au</strong>x. Ces groupes comportent ainsi 18 membres chacun et 3 pour celui des<br />
représentants nommés directement par le Gouvernement en conseil.<br />
<strong>Les</strong> mutations diverses de l’institution seront amplement détaillées <strong>au</strong> point 5.<br />
L’attribution des mandats à l’intérieur des groupes patronal et salarial sera à l’avenir fixé par arrêté<br />
grand-ducal afin de permettre une adaptation des mandats <strong>au</strong> sein de chaque groupe, sans qu’il<br />
soit besoin de réformer la loi de base, tout en veillant à la représentation adéquate et équilibrée de<br />
l’ensemble des acteurs socioprofessionnels. Un premier arrêté 91 en ce sens a été pris le 15 juin 2004<br />
également. Il précise la composition suivante :<br />
90 Projet de loi modifiant la loi<br />
modifiée du 21 mars 1966 portant<br />
institution d’un <strong>Conseil</strong> économique<br />
et social, numéro 5 113, 1er avril<br />
2003.<br />
91 Règlement grand-ducal du 15<br />
juin 2004 fixant la répartition des<br />
mandats des groupes patronal<br />
et salarial <strong>au</strong> sein du <strong>Conseil</strong><br />
économique et social, Mémorial A,<br />
numéro 112, 12 juillet 2004.<br />
92 Loi du 26 juillet 1975 <strong>au</strong>torisant<br />
le Gouvernement à prendre des<br />
mesures destinées à prévenir des<br />
licenciements pour des c<strong>au</strong>ses<br />
conjoncturelles et à assurer le<br />
maintien de l’emploi, Mémorial A,<br />
numéro 46, 31 juillet 1975.<br />
- 18 membres du groupe patronal :<br />
13 représentants des entreprises ;<br />
2 représentants des professions libérales ;<br />
3 représentants de la viticulture et de l’agriculture.<br />
- 18 membres du groupe salarial :<br />
14 représentants des salariés du secteur privé ;<br />
4 représentants des fonctionnaires ou employés du secteur public.<br />
4.2.2. Le Comité de conjoncture<br />
Ce Comité trouve sa base légale dans la loi du 26 juillet 1975 92 <strong>au</strong>torisant le Gouvernement à prendre<br />
des mesures destinées à prévenir les licenciements pour des c<strong>au</strong>ses conjoncturelles et à assurer le<br />
maintien de l’emploi. Cette loi a été abrogée pour retrouver ses dispositions dans le code du travail<br />
46 /<strong>Les</strong> acteurs des <strong>relations</strong> <strong>professionnelles</strong> <strong>au</strong> <strong>Luxembourg</strong>