Qualité des eaux de baignade à Mayotte et à La Réunion
Qualité des eaux de baignade à Mayotte et à La Réunion
Qualité des eaux de baignade à Mayotte et à La Réunion
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
2011 2010 2009<br />
A 9 22 9<br />
B 21 12 13<br />
C 3 0 11<br />
D 1 0 0<br />
Nombre d’analyses considérées 464 298<br />
Par rapport aux résultats du contrôle sanitaire <strong>de</strong> la saison 2010, on constate une<br />
dégradation globale <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’eau avec une majorité <strong>de</strong> sites classés B pour c<strong>et</strong>te<br />
saison alors qu’ils étaient majoritairement classés A au cours <strong>de</strong> la saison 2010. C<strong>et</strong>te<br />
dégradation résulte vraisemblablement du renforcement du contrôle sanitaire, notamment<br />
pendant la saison <strong><strong>de</strong>s</strong> pluies, avec un quasi doublement du nombre d’analyses entre les<br />
<strong>de</strong>ux saisons balnéaires 2010 <strong>et</strong> 2011.<br />
Par ailleurs, alors qu’il n’y avait aucun site <strong>de</strong> classe inférieure à B en 2010, 3 sites classés<br />
C <strong>et</strong> un site classé D font leur « apparition » dans le classement.<br />
Cela n’est pas sans conséquence car la plage <strong>de</strong> Hamjago (site classé D), <strong>de</strong>vra être<br />
fermée à la baigna<strong>de</strong> au cours <strong>de</strong> la saison 2012. <strong>La</strong> réglementation prévoit en eff<strong>et</strong><br />
que « toute eau classée en D au cours d’une saison balnéaire doit être fermée au<br />
cours <strong>de</strong> la saison suivante ».<br />
Une analyse plus fine du classement obtenu révèle les points suivants au niveau <strong>de</strong><br />
certaines plages :<br />
Episo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> pollutions marqués <strong>et</strong>/ou inhabituels<br />
Plage <strong>de</strong> Moya (Dzaoudzi) : On note une grosse pollution à Moya en février 2011 dont<br />
l’origine n’a pu être i<strong>de</strong>ntifiée.<br />
Plage <strong>de</strong> Trévani (Koungou) : On note également à Trévani un gros épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
contamination fécale en avril 2011 (avec un début d’évolution sur les résultats du contrôle<br />
sanitaire en mars 2011). L’origine <strong>de</strong> la pollution n’a pas été r<strong>et</strong>rouvée mais, parmi les<br />
causes possibles figurent :<br />
Un défaut d’assainissement <strong><strong>de</strong>s</strong> installations hôtelières adjacentes<br />
Le dépotage sauvage d’un camion ou <strong>de</strong> la cun<strong>et</strong>te d’un bateau.<br />
Plage <strong>de</strong> Tsoha (M’Tsamboro) : Une grosse pollution a été constaté en novembre 2010.<br />
Plages soumises à <strong><strong>de</strong>s</strong> dépassements fréquents <strong>de</strong> références <strong>et</strong>/ou limites <strong>de</strong><br />
qualité<br />
Plage <strong>de</strong> Sada Village : L’eau est <strong>de</strong> qualité moyenne quasiment tout au long <strong>de</strong> l’année.<br />
Par rapport à l’an <strong>de</strong>rnier, il y a une dégradation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’eau avec une<br />
augmentation <strong>de</strong> la teneur <strong><strong>de</strong>s</strong> échantillons prélevés en bactéries. C<strong>et</strong>te tendance est<br />
confirmée par <strong>de</strong>ux dépassements <strong>de</strong> limites <strong>de</strong> qualité pour le paramètre E. Coli, ce qui<br />
n’avait pas été observé l’an <strong>de</strong>rnier (pour un nombre d’analyse à peu près comparable- 13<br />
contre 16 c<strong>et</strong>te année).<br />
On note également, les 8 <strong>et</strong> 22 décembre 2010, l’apparition <strong>de</strong> flottants <strong>et</strong> huiles. L’origine <strong>de</strong><br />
ces polluants n’a pu être i<strong>de</strong>ntifiée.<br />
Plage <strong>de</strong> Dingua Dinguani (Mamoudzou) : On note la présence à fréquence régulière<br />
d’entérocoques <strong>et</strong> un dépassement fréquent <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> qualité pour ce paramètre<br />
vraisemblablement liés à la proximité du milieu urbain <strong>et</strong> au défaut d’assainissement.<br />
16