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Interaction sol-structure en centrifugeuse - CFMR

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JNGG 2002, 8 et 9 Octobre 2002, Nancy 8<br />

k v ) couplé avec un modèle ’’rdm’’ ; dans cette partie, seule la dernière méthode est prés<strong>en</strong>tée. Les<br />

aspects non linéaires liés à la plasticité du <strong>sol</strong> et aux non linéarités géométriques à l’interface <strong>sol</strong>semelle<br />

ne sont pas pris <strong>en</strong> compte.<br />

Le déplacem<strong>en</strong>t vertical, horizontal et de rotation dép<strong>en</strong>d de la rigidité pour chacun de ces degrés de<br />

liberté. La rigidité est fonction de la géométrie de la semelle et des propriétés du <strong>sol</strong> (matériaux mis<br />

<strong>en</strong> jeu et géométrie du sous-<strong>sol</strong>). La formule de Ménard (Ménard, 1975) appliquée à une <strong>structure</strong> à<br />

plusieurs appuis exprime le tassem<strong>en</strong>t de chaque appui <strong>en</strong> fonction des parties déviatoriques (indice<br />

’’d’’) et sphériques (indice ’’c’’) lié au tassem<strong>en</strong>t local sous la semelle (indice ’’sem’’) et au<br />

tassem<strong>en</strong>t de l’<strong>en</strong>semble de la <strong>structure</strong> (indice ’’<strong>en</strong>s’’) :<br />

S = S + S + S + S<br />

(2)<br />

tot<br />

c sem<br />

d sem<br />

c <strong>en</strong>s<br />

d <strong>en</strong>s<br />

La ré<strong>sol</strong>ution du système est effectuée à partir de la méthode des forces avec des appuis élastiques<br />

dont la rigidité équival<strong>en</strong>te est calculée par itération : une rigidité est introduite dans le calcul, cela<br />

génère des redistributions d’efforts dans la <strong>structure</strong>, et modifie les tassem<strong>en</strong>ts aux appuis.<br />

En considérant les trois degrés de liberté de rigidité pour chacun des appuis, la ré<strong>sol</strong>ution du<br />

système hyperstatique soumis à un chargem<strong>en</strong>t réparti p, ou conc<strong>en</strong>tré F au milieu de la travée,<br />

s’exprime selon f(V 1 , H 1 , M 1 , V 2 , H 2 , M 2 , V 3 , H 3 , M 3 , H, L, E T , E M , I T , I M , p 1 ou F 1 , p 2 ou F 2 , kv 1 ,<br />

kh 1 , kc 1 , kv 2 , kh 2 , kc 2, kv 3 , kh 3 , kc 3 ) = 0. La <strong>sol</strong>ution fournit les valeurs des efforts exercés sur les<br />

appuis, à partir desquelles on déduit la valeur du déplacem<strong>en</strong>t sous chaque appui.<br />

Par la suite, le modèle numérique est exploité afin de vérifier le rôle effectif des rigidités d’appui et<br />

de déterminer la redistribution des efforts.<br />

5.2. Evaluation de la rigidité des appuis<br />

5.2.1 Contraste <strong>sol</strong>-<strong>structure</strong><br />

Le modèle numérique permet de vérifier l’influ<strong>en</strong>ce des rigidités d’appuis sur le comportem<strong>en</strong>t de<br />

l’ouvrage, étudié ici à l’échelle du modèle réduit. Le rapport de rigidité <strong>en</strong>tre le <strong>sol</strong> et la <strong>structure</strong><br />

influ<strong>en</strong>ce la valeur des efforts internes, et par conséqu<strong>en</strong>t les déplacem<strong>en</strong>ts (tableau 2). Les calculs<br />

sont m<strong>en</strong>és <strong>en</strong> faisant varier K v et <strong>en</strong> gardant E s constant. Les mêmes résultats serai<strong>en</strong>t obt<strong>en</strong>us <strong>en</strong><br />

faisant varier E s à K v constant.<br />

Tableau 2 : Influ<strong>en</strong>ce de la rigidité relative <strong>en</strong>tre le <strong>sol</strong> et la <strong>structure</strong><br />

K v (précisée), K h et K c t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t vers Déplacem<strong>en</strong>t (m) Mom<strong>en</strong>t fléchissant (N.m)<br />

l’infini<br />

K v (N.m -1 ) V 1 ou 3 (N) V 2 (N) δ 1 ou δ 3 δ 2 x = 0 x = L/2 x = L<br />

1,00E+00 133,33 133,33 133,33 133,33 -4,486 3,514 -0,486<br />

1,00E+05 123,90 152,21 1,2*10 E -3 1,5*10 E -3 -3,978 3,456 -1,110<br />

1,00E+10 88,22 223,56 8,8*10 E -9 2,2*10 E -8 -2,057 3,236 -3,471<br />

La configuration expérim<strong>en</strong>tale est <strong>en</strong>cadrée par deux cas extrêmes :<br />

-une <strong>structure</strong> infinim<strong>en</strong>t souple par rapport au terrain, cela correspond au cas d’une poutre<br />

continue sur 3 appuis. C’est la situation du portique lorsque la rigidité verticale k v de chacun des<br />

appuis t<strong>en</strong>d vers l’infini :<br />

V ou 3<br />

5H + 8L<br />

= F et V 2 = (F1 + F2) – (V 1 + V 3 ) (3) et (4)<br />

16(H L)<br />

1<br />

+

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