Caroline Raffin : Réception d'une écriture de la rue - Le Fourneau
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2.2.5.3. La zone grand angle ........................................................................ 83 2.2.5.4. Dans la déambulation ..................................................................... 83 2.2.6. L’expérience spectatrice ....................................................................... 85 2.2.6.1. Le spectateur novice ....................................................................... 85 2.2.6.2. Le spectateur averti ......................................................................... 86 2.2.7. Portraits de spectateurs ......................................................................... 88 CONCLUSION PARTIELLE ................................................................................... 92 CONCLUSION .................................................................................................... 94 REMERCIEMENTS ........................................................................................... 99 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................ 100 ANNEXES .......................................................................................................... 102 6
INTRODUCTION Le vocable « Arts de la rue » est apparu au début des années 80 afin de légitimer l’émergence de l’intervention théâtrale en espace public pratiquée dès la fin des années 60. Le foisonnement esthétique des années 1960-1970 a en effet affirmé l’apparition d’un nouveau champ artistique qui regroupe une large palette de propositions, tant dans la diversité des formats que dans la variété des contenus. Néanmoins, la préoccupation première de cette intervention artistique consiste en un dépassement de la codification de l’art par genre, et par une remise en cause des espaces conventionnellement rattachés à ces genres. Fuyant le théâtre fermé institutionnel considéré comme sclérosé, des artistes vont s’aventurer hors du lieu théâtral traditionnel pour explorer de nouveaux espaces de création et aller à la rencontre de nouveaux publics. Cette volonté d’inscrire l’acte artistique dans un lieu commun, « l’espace public », offre la possibilité à ces artistes d’instaurer de nouvelles relations entre eux et les spectateurs. Une définition préalable de l’espace public paraît nécessaire à l’exposition de notre démarche. Philippe Chaudoir, le premier universitaire à avoir consacré une thèse aux Arts de la rue 3 , reprend la définition de Jean-Samuel Bordreuil pour qui « l’espace public comme espace ouvert […] est envisagé comme lieu de l’universel, de l’indifférence aux différences : ce qui s’y perd en identité s’y gagne en démocratie (en droit d’accès) […]. Qu’est-ce qu’un espace public, sinon un espace, en droit, où tout le monde a accès ? 4 ». Dans sa thèse, il reprend également la conception du sociologue et philosophe allemand Jürgen Habermas qui le premier a tenté une modélisation de L’espace public 5 , en envisageant ce dernier comme un espace collectif de communication, d’échange d’opinions, de vie civile, lieu de naissance de l’opinion publique. Or, la ville d’aujourd’hui semble avoir perdu son caractère communicationnel, elle est devenue selon le sociologue E. Park « une « société de passants » où chacun vaque de son côté à ses affaires, frôle l’autre, mais où chacun se regarde ou s’ignore dans une indifférence polie ; où chacun est à la fois 3 Philippe CHAUDOIR, Discours et figures de l’espace public à travers les arts de la rue, Paris, La ville en Scènes, L’Harmattan, 2000, p.22 4 Philippe CHAUDOIR, L’interpellation dans les Arts de la rue in Les langages de la rue, Paris, Espaces et sociétés n°90/91, L’Harmattan, 1997, p.171 5 Jürgen HABERMAS, L’espace public : archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise, Paris, Payot, Collection Critique de la politique, 1986 7
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2.2.6.1. <strong>Le</strong> spectateur novice ....................................................................... 85<br />
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