Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en ... - Webissimo
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Loutre d’Europe<br />
Lutra lutra<br />
Vulnérable<br />
11 000 km²<br />
5 % /FR < 1 % /Eu<br />
211 000 km²<br />
© Gilles Martin<br />
LR europé<strong>en</strong>ne LR française Directive Habitats Statut juridique<br />
NT LC - Protégée<br />
7 200 000 km²<br />
En France, la Loutre a longtemps été m<strong>en</strong>acée mais son statut de conservation est moins<br />
préoccupant ces dernières années. Depuis la mise <strong>en</strong> place de mesures de préservation, une<br />
phase de recolonisation est observée dans plusieurs régions françaises, dont les Pays de la<br />
Loire, où son statut reste s<strong>en</strong>sible puisqu’elle figure dans la catégorie « quasi m<strong>en</strong>acé ».<br />
Avec 5 % de son aire de répartition nationale, la région des Pays de la Loire reste un bastion<br />
pour c<strong>et</strong>te espèce. Lors des phases les plus critiques pour l’espèce, les grandes zones<br />
humides de V<strong>en</strong>dée <strong>et</strong> de Loire-Atlantique (marais littoraux v<strong>en</strong>dé<strong>en</strong>s, Brière <strong>et</strong> lac de<br />
Grand-Lieu) ont toujours été des noyaux de population importants.<br />
Répartition régionale<br />
La Loutre est principalem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>te <strong>en</strong> V<strong>en</strong>dée <strong>et</strong> <strong>en</strong> Loire-Atlantique ainsi qu’au sudouest<br />
<strong>et</strong> sud-est du départem<strong>en</strong>t de Maine-<strong>et</strong>-Loire. Une population a récemm<strong>en</strong>t été découverte<br />
sur l’amont de la May<strong>en</strong>ne. Il faut égalem<strong>en</strong>t ajouter des indices de prés<strong>en</strong>ce sur<br />
la Loire ainsi qu’une donnée sur la Vègre <strong>en</strong> Sarthe, qu’il est raisonnable d’imputer à des<br />
individus erratiques.<br />
État des populations <strong>et</strong> t<strong>en</strong>dances<br />
La Loutre d’Europe, après la régression drastique de son aire de répartition jusque dans les<br />
années 1980, recolonise l<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t le territoire français. Dans les Pays de la Loire, la réduction<br />
de l’aire de répartition est observée jusque dans les années 1990. Ainsi <strong>en</strong> 1994, la<br />
Loutre n’est connue que sur la façade atlantique de V<strong>en</strong>dée <strong>et</strong> de Loire-Atlantique, sur quelques<br />
secteurs bi<strong>en</strong> définis : marais de Grande-Brière (<strong>et</strong> marais annexes), lac de Grand -<br />
Lieu (y compris l’Ach<strong>en</strong>eau, le T<strong>en</strong>u, l’Ognon <strong>et</strong> la Boulogne), Marais br<strong>et</strong>on <strong>et</strong> poitevin. Sa<br />
prés<strong>en</strong>ce est plus diffuse dans le bocage v<strong>en</strong>dé<strong>en</strong>. Depuis, des observations ponctuelles <strong>et</strong><br />
des recherches systématiques attest<strong>en</strong>t une recolonisation de plusieurs secteurs.<br />
En V<strong>en</strong>dée, l’espèce se r<strong>en</strong>contre sur l’<strong>en</strong>semble du réseau hydrographique, avec une prés<strong>en</strong>ce<br />
plus faible dans la partie est. Elle fréqu<strong>en</strong>te l’<strong>en</strong>semble des milieux aquatiques v<strong>en</strong>dé<strong>en</strong>s,<br />
des marais littoraux aux têtes de bassin versant. Des observations ponctuelles sur le<br />
littoral (baie de Cayola à Talmont-Saint-Hilaire) ont aussi étai<strong>en</strong>t réalisées. Les d<strong>en</strong>sités de<br />
populations n’ont jamais été estimées, elles sont sans doute importantes.<br />
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