Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en ... - Webissimo
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Murin de Bechstein<br />
Myotis bechsteinii<br />
Données insuffisantes<br />
> 10 000 km²<br />
> 2 % /FR < 1 % /Eu<br />
627 000 km²<br />
© Louis-Marie Préau<br />
LR europé<strong>en</strong>ne LR française Directive Habitats Statut juridique<br />
VU NT Annexes 2 <strong>et</strong> 4 Protégée<br />
2 400 000 km²<br />
Ce murin est l’un des plus méconnus dans les Pays de la Loire. Ses mœurs discrètes <strong>et</strong> ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t<br />
forestières <strong>en</strong> font une chauve-souris difficile à étudier. Au point de vue national,<br />
il est considéré comme peu commun voire rare, il a d’ailleurs été classé dans la catégorie<br />
« quasi m<strong>en</strong>acé » de la liste rouge française.<br />
Le Murin de Bechstein a été id<strong>en</strong>tifié comme très prioritaire dans les Pays de la Loire <strong>en</strong> raison<br />
de son statut jugé « vulnérable » au niveau europé<strong>en</strong>. L'analyse des données disponibles<br />
au niveau régional fait apparaître une méconnaissance de l'espèce <strong>et</strong> ne perm<strong>et</strong> pas<br />
d'évaluer son état de conservation.<br />
Répartition régionale<br />
Son aire de répartition s’ét<strong>en</strong>d du Nord de l’Europe (extrême Sud de la Suède) jusqu’aux<br />
régions méditerrané<strong>en</strong>nes (Grèce), même s’il y est n<strong>et</strong>tem<strong>en</strong>t moins abondant. En France, il<br />
est contacté dans tous les départem<strong>en</strong>ts mais il est considéré comme très rare <strong>en</strong> Corse <strong>et</strong><br />
sur le pourtour méditerrané<strong>en</strong>.<br />
Dans les Pays de la Loire, sa répartition n’est pas homogène. Dans chaque départem<strong>en</strong>t,<br />
seuls quelques individus épars sont contactés, ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> période hivernale. À c<strong>et</strong>te<br />
époque de l’année, il fréqu<strong>en</strong>te les habitats souterrains, les anci<strong>en</strong>s fours à chaux, les ouvrages<br />
d’art où il peut se dissimuler très profondém<strong>en</strong>t dans des interstices. Mais ses principaux<br />
milieux d’hivernage sont situés dans les arbres : fissures, anci<strong>en</strong>s trous de pic, gélivures,<br />
f<strong>en</strong>tes, <strong>et</strong>c. Ces gîtes constitu<strong>en</strong>t aussi ses principaux sites de parturition. Ils sont surtout<br />
localisés dans des massifs forestiers (forêts de feuillus matures <strong>et</strong> structurées) ou des<br />
secteur de bocage d<strong>en</strong>se avec des boisem<strong>en</strong>ts isolés. Les gîtes de reproduction sont souv<strong>en</strong>t<br />
de p<strong>et</strong>ite taille (inférieure à 50 individus) <strong>et</strong> les colonies sont très mobiles (utilisation de<br />
plus 20 gîtes au cours de la saison de reproduction). Ces deux facteurs suppos<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce<br />
d’un nombre important de milieux pouvant accueillir des colonies (trous de pic, vieux<br />
arbres…) <strong>et</strong> un habitat favorable aux activités de chasse (forêt pluristratifiée <strong>en</strong> particulier).<br />
Dans les Pays de la Loire, aucun site de reproduction n’a été découvert <strong>et</strong> seulem<strong>en</strong>t quelques<br />
indices de c<strong>et</strong>te espèce sont collectés <strong>en</strong> période estivale : prés<strong>en</strong>ce sous les ponts<br />
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