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Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en ... - Webissimo

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le niveau de connaissance élevé, dans la majorité des cas, il s’agissait d’estimer si l’effectif ou<br />

l’aire de répartition de la population régionale était inférieur aux seuils de vulnérabilité proposés<br />

par la méthodologie. Par conséqu<strong>en</strong>t, il n’y a pas eu d’estimation systématique de valeurs<br />

minimales <strong>et</strong> maximales. Dans le cas des espèces approchant ou dépassant le seuil pris <strong>en</strong><br />

compte, une analyse plus précise a été réalisée afin d’affiner l’évaluation.<br />

Selon les groupes taxonomiques évalués, certains critères ont ainsi été privilégiés <strong>en</strong> fonction<br />

de leur pertin<strong>en</strong>ce mais surtout du niveau de connaissances.<br />

Pour les amphibi<strong>en</strong>s <strong>et</strong> les reptiles, l’évaluation s’est principalem<strong>en</strong>t basée sur la répartition<br />

géographique (critère B). En eff<strong>et</strong>, plusieurs atlas départem<strong>en</strong>taux exist<strong>en</strong>t <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t une<br />

analyse relativem<strong>en</strong>t fine à l’échelle régionale (BAUDIN, à paraître ; GROSSELET <strong>et</strong> al., à paraître ;<br />

GOYAUD, 2005 <strong>et</strong> 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005). Les effectifs ont permis de conforter le<br />

statut d’espèces rares comme le Pélobate cultripède <strong>et</strong> le Sonneur à v<strong>en</strong>tre jaune.<br />

Pour les mammifères, la répartition géographique a égalem<strong>en</strong>t servi pour l’évaluation grâce à<br />

l’analyse des atlas (SAINT-GIRONS <strong>et</strong> al., 1988, CHOQUENÉ, 2006 ; PAILLEY & PAILLEY, 1991 ;<br />

COLLECTIF, 2003 ; DHUICQUE <strong>et</strong> al., 1998) <strong>et</strong> à la consultation d’autres structures (Groupe<br />

Chiroptères des Pays de la Loire, ONCFS, FRC). Dans plusieurs cas, l’évaluation a été<br />

complétée par l’analyse des effectifs notamm<strong>en</strong>t pour certaines espèces de Chiroptères <strong>et</strong> de<br />

gibiers.<br />

• Évaluation selon le critère A (t<strong>en</strong>dance d’évolution de la population régionale)<br />

Le critère A est difficilem<strong>en</strong>t applicable car il demande un niveau de connaissance élevé de la<br />

t<strong>en</strong>dance d’évolution de la population régionale, sur 10 ans ou trois générations selon les<br />

espèces, sachant que c’est la période la plus longue des deux proposées qui doit être prise <strong>en</strong><br />

compte.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, la consultation des membres du comité de pilotage <strong>et</strong> d’autres naturalistes a<br />

permis d’obt<strong>en</strong>ir des avis communs qui, dans certains cas, ont forcé à la prud<strong>en</strong>ce. En eff<strong>et</strong>, il est<br />

apparu, pour certaines espèces, qu’une réduction importante de la population a sans doute eu<br />

lieu, <strong>et</strong> a sans doute toujours lieu, sans que l’on soit <strong>en</strong> mesure de pouvoir <strong>en</strong> estimer l’ampleur,<br />

même approximativem<strong>en</strong>t. Lorsqu’un cons<strong>en</strong>sus était établi au sein des naturalistes <strong>et</strong> affirmait<br />

une régression importante durant une période de 10 ans ou trois générations, l’espèce a été<br />

classée dans la catégorie « données insuffisantes », avec l’idée qu’elle est certainem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>acée<br />

sans que l’on soit <strong>en</strong> mesure d’<strong>en</strong> préciser la catégorie.<br />

Toutefois, l’UICN préconise d’éviter une utilisation abusive de c<strong>et</strong>te catégorie. Seules les<br />

espèces dont la connaissance est vraim<strong>en</strong>t lacunaire ou dont une régression importante était<br />

présumée, sans que l’on puisse <strong>en</strong> mesurer l’ampleur, ont été intégrées à c<strong>et</strong>te catégorie.<br />

Pour plusieurs espèces d’amphibi<strong>en</strong>s, les populations ont été considérées <strong>en</strong> régression du fait<br />

de la raréfaction <strong>et</strong> de la dégradation généralisées des zones humides. Cep<strong>en</strong>dant, la majorité, si<br />

bi<strong>en</strong> sûr les autres critères n’étai<strong>en</strong>t pas remplis, a été classée dans la catégorie « préoccupation<br />

mineure » car la régression est présumée inférieure à 30 % <strong>en</strong> 10 ans ou 3 générations.<br />

I.2.4.<br />

ESTIMATION DE L’IMPACT DES POPULATIONS VOISINES<br />

C<strong>et</strong>te estimation constitue la deuxième étape de l’évaluation du statut de conservation des<br />

espèces. Il est évid<strong>en</strong>t qu’une analyse géographique fine est rarem<strong>en</strong>t possible. D’autre part, les<br />

élém<strong>en</strong>ts ne sont pas toujours disponibles <strong>et</strong> lorsqu’un doute persiste sur l’év<strong>en</strong>tuel bénéfice<br />

d’une immigration, le classem<strong>en</strong>t de l’espèce n’a pas été modifié.<br />

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