24.10.2014 Views

UNE 1er février 2011 BYD (P1).qxd (Page 1) - fratmat.info

UNE 1er février 2011 BYD (P1).qxd (Page 1) - fratmat.info

UNE 1er février 2011 BYD (P1).qxd (Page 1) - fratmat.info

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Rumeurs de conflits inter-ethniques<br />

Les populations<br />

se regroupent par<br />

Mardi <strong>1er</strong> février <strong>2011</strong> 46 e année / N°13870 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong><br />

Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />

PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />

affinité à AboboP. 4<br />

L’Onu dans la crise ivoirienne<br />

Pourquoi Ban Ki-moon<br />

s’acharne<br />

• Un rapport interne évalue<br />

le mandat du patron<br />

des Nations unies<br />

P. 3<br />

Panel de l’Union africaine<br />

Blaise Compaoré remplace<br />

Goodluck Jonathan<br />

Suspension continue des chaînes de télévision<br />

Les explications<br />

du président du Cnca<br />

Bouaké<br />

Le préfet de région suspendu<br />

Filière anacarde<br />

L’Allemagne relance la noix<br />

de cajou en Côte d’Ivoire P. 8<br />

P. 2<br />

PP. 6 et 7<br />

P. 9


L’actualité politique<br />

2<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

L’Afrique, l’Onu et la paix<br />

Cinq Chefs d’Etat pour une mission<br />

de haut niveau en Côte d’Ivoire.<br />

Telle est la décision entérinée par<br />

les Chefs d’Etat de l’Union africaine<br />

lors de leur dernier Sommet.<br />

Ces dirigeants désignés par leurs<br />

pairs ont un mois pour livrer le fruit<br />

de leurs enquêtes, recherches et<br />

analyses. Voilà qui met fin à toute<br />

autre forme d’approches et de velléités<br />

guerrières.<br />

Enfin l’Afrique a pris une position claire et<br />

sans équivoque : comprendre les dessous<br />

de la crise post-électorale qui provoque<br />

tant de tumultes. Comprendre, c’est d’abord<br />

écouter en tendant l’oreille; regarder<br />

de près et voir ; savoir en cernant les faits<br />

; apprécier les contours réels des choses.<br />

Ne donc pas se laisser guider par les passions.<br />

Ecouter et s’écouter. Entendre et<br />

s’entendre. Parler, mais surtout se parler.<br />

Dans les vagues tumultueuses des positions<br />

tranchées, des partispris et jugements<br />

lapidaires et sans appel, le bon sens<br />

et la raison ne pouvaient se déployer. Il a<br />

donc fallu attendre. Deux mois. Longs.<br />

Très longs même. Mais nécessaire attente<br />

pour s’entendre parler et s’écouter. Pour<br />

décider et trouver le chemin qui mènera<br />

vers la paix. Les Ivoiriens attendront encore.<br />

Quelques semaines. Peut-être plus.<br />

Mais sans cette épée de Damoclès que<br />

des gardiens du temple de l’allégeance<br />

avaient suspendu au dessus de leur tête. A<br />

la force proposée par ceux qui, loin de<br />

nous, ne vivent pas nos souffrances, la<br />

sagesse africaine oppose une gestion<br />

Par<br />

AGNÈS KRAIDY<br />

rationnelle. Face à l’intolérable ingérence<br />

de la communauté dite internationale, la<br />

communauté africaine – qui n’est pourtant<br />

pas exclue du monde – impose une démarche<br />

respectueuse du libre droit de choisir<br />

des Africains.<br />

La décision de l’Union africaine d’aborder<br />

le dossier ivoirien à sa manière démontre<br />

de fort belle manière la volonté des dirigeants<br />

africains de ne pas (ou plus) se laisser<br />

dicter leur conduite. L’Afrique aux<br />

Africains, disent-ils sans avoir besoin de<br />

clamer cette certitude; et aux crises africaines,<br />

des solutions africaines, avec les<br />

organisations africaines en première ligne.<br />

Il était temps. L’Afrique ne peut se permettre<br />

d’aborder son prochain cinquantenaire<br />

dans l’irresponsabilité et l’indécision. Aux<br />

potions importées ou imposées par des<br />

«spécialistes » du continent, des remèdes<br />

adaptés qui tiennent compte des maux.<br />

Aux ordres, des positions qui prennent<br />

toute la mesure du problème à aborder. Il<br />

n’y a pas de crises insolubles. La communauté<br />

dite internationale avait voulu s’imposer<br />

à la Côte d’Ivoire. Elle peut être rassurée<br />

de voir l’Afrique prendre le dossier<br />

ivoirien en main. M. Ban Ki-Moon peut<br />

donc tourner son regard soucieux vers<br />

d’autres cieux et arrêter de se faire du<br />

mauvais sang pour la Côte d’Ivoire. Le<br />

monde s’embrase et la communauté internationale<br />

est interpellée par ces multiples<br />

crises qui enflamment la planète. Le<br />

monde a besoin de l’Onu. Et l’Onu a le<br />

devoir de ne pas laisser le monde partir en<br />

lambeaux. Il y va de l’avenir du monde et<br />

de celui de l’Onu qui a pour mission d’y<br />

ramener la paix.<br />

Panel des Chefs d’État<br />

Compaoré remplace Goodluck<br />

Le Groupe de haut niveau est composé<br />

scrutin du 28 novembre<br />

dernier.<br />

des Chefs d’Etat de la Mauritanie, de<br />

l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, de la<br />

Interrogé par un journaliste<br />

sur sa présen-<br />

Tanzanie et du Tchad ainsi que du<br />

président de la Commission de l’Union<br />

ce à la tête de son<br />

africaine et du président de la Commission<br />

pays depuis<br />

de la Cedeao», a déclaré hier, à Addis-<br />

longtemps, le nouveau<br />

Abeba, le président de la Commission de<br />

président de l’Ua,<br />

l’Union africaine (Ua), Jean Ping. Il co-animait<br />

Obiang Nguema, a dit<br />

une conférence de presse avec<br />

que la démocratie<br />

le nouveau président de l’organisation panafricaine<br />

n’exclut pas sa candi-<br />

et Président de la<br />

dature. Pendant son<br />

Guinée-équatoriale, Teodoro Obiang<br />

allocution de clôture<br />

Nguema. Une rencontre avec la presse qui<br />

qu’il a prononcée<br />

a mis fin au<br />

q u e l q u e s<br />

16ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement<br />

instants avant la<br />

de l’Ua. L’entrée du Président<br />

Blaise Compaoré dans le Groupe de haut<br />

conférence de presse,<br />

le président de l’Ua a<br />

niveau qui va tenter de trouver une issue<br />

exhorté<br />

les<br />

pacifique à la crise en Côte d’Ivoire a été<br />

Africains à aller dans<br />

faite en remplacement de son<br />

le sens de l’intégration.<br />

homologue du Nigeria, Goodluck Jonathan.<br />

Il s’est félicité que<br />

Le Chef de l’Etat avait été annoncé<br />

p e n d a n t<br />

pour représenter l’Afrique de l’Ouest au sein<br />

de cet organe de l’Ua. Mais selon<br />

des sources bien introduites, des raisons de<br />

calendrier justifiées, notamment par De gauche à droite, Jean Ping et Obiang Nguema.<br />

ce sommet, l’Afrique<br />

ait montré qu’elle a<br />

enfin compris que son<br />

développement ne<br />

l’élection présidentielle en mars à laquelle il<br />

dépend que d’elle. Les<br />

va se présenter dans son pays. «Les<br />

de paix et de sécurité», a précisé le<br />

Présidents Blaise Compaoré du Burkina<br />

Chefs d’Etat concernés se sont immédiatement<br />

réunis aujourd’hui et ont discuté<br />

conférencier. «Mais, a-t-il souligné, les<br />

Faso et Abdoulaye Wade du Sénégal, tout<br />

Chefs d’Etat ne sont que cinq. Ils<br />

comme le Président français Nicolas<br />

de leur programme de travail, de leur plan<br />

peuvent prendre la décision qu’ils veulent<br />

Sarkozy, ont regagné leur pays après l’ouverture<br />

du sommet le 30 janvier. La rencon-<br />

d’action», a poursuivi Jean Ping qui<br />

pour que la présidence soit assurée<br />

répondait à la question d’un journaliste. «Ce<br />

par tel ou tel des leurs».<br />

tre a réuni une trentaine de Chefs d’Etat et<br />

groupe de haut niveau a été<br />

Le président de la Commission de l’Ua s’est<br />

mobilisé, selon les organisateurs, 505 journalistes.<br />

présidé aujourd’hui (hier lundi 31 janvier.<br />

appuyé sur le communiqué final du<br />

Ndlr) par le président de la<br />

Cps de l’Ua qui s’est réuni le 28 janvier pour<br />

Mauritanie en tant que président du comité<br />

dire que les Chefs d’Etat ne<br />

PASCAL SORO<br />

viennent pas pour dire qui a remporté le<br />

ENVOYÉ SPÉCIAL À ADDIS-ABEBA<br />

Affrontements de Duékoué<br />

La Fondation Petroci fait un don de 13 millions aux victimes<br />

L'élan de solidarité des Ivoiriens envers les<br />

déplacés internes de Duekoué suite aux évènements<br />

du 3 au 6 janvier dernier, ne faiblit<br />

pas Jour après jour, semaine après semaine<br />

elle se manifeste. Ainsi vendredi dernier, la<br />

fondation Petroci était au chevet des sinistrés<br />

pour leur apporter un brin de sourire. La délégation<br />

conduite par M. Sangaré Issiaka, directeur<br />

des ressources humaines de Petroci et de la<br />

directrice exécutif de la fondation Mme Toualy<br />

a découvert l'ampleur des dégâts après avoir<br />

sillonné les différents sites et quartiers. Selon M.<br />

Sangaré, la fondation qui a pour vocation d'assister<br />

les populations sur le volet sanitaire, éducatif,<br />

social ne pouvait que répondre aux cris de<br />

détresse des populations de Duekoué. Aussi, a-til<br />

dit, être porteur des dons du DG Fadiga<br />

Kassoum qui a été touché par les conditions<br />

existentielles dramatiques des populations.<br />

Accompagnés du sous-préfet de la ville Abion<br />

Élie, les responsables de la fondation ont distribué<br />

à part égale les dons dans les trois sites visités.<br />

D'un montant estimé à 13 millions de Fcfa,<br />

au dire du directeur des ressources humaine de<br />

Petroci, les dons constitués de vivres, fournitures,<br />

vêtements, médicaments, d'ustensiles de<br />

cuisine, d'assiettes, et de plusieurs bouteilles de<br />

gaz, des sacs de riz, des pagnes... ont été remis<br />

aux bénéficiaires des trois sites"mission catholique,<br />

église UEESO, carrefour". Les malinké<br />

ont également eu leur part des mains du chef<br />

Dembélé Adama."La Fondation Petroci sera<br />

toujours aux côtés des démunis"a déclaré<br />

Sangaré Issiaka très affligé par ce qu'il venait de<br />

voir. Il a demandé aux populations visitées d'avoir<br />

espoir en l'avenir. Car, dira-t-il, la paix sera<br />

bientôt une réalité dans notre pays. Le sous-préfet<br />

Abion Élie s'est réjoui de la générosité dont<br />

ses administrés sinistrés ont été l'objet de la part<br />

de la fondation Petroci."Grâce à votre<br />

Fondation, les déplacés reprennent goût à la<br />

Accusée par la<br />

Gendarmerie nationale<br />

d'avoir utilisé "une<br />

grenade défensive"<br />

contre ses agents le<br />

27 janvier alors qu'ils<br />

volaient à leur secours,<br />

l'Onuci a démenti les<br />

accusations sur le matériel<br />

utilisé. "Les Casques<br />

bleus n'ont à aucun<br />

moment utilisé une grenade<br />

défensive contre qui<br />

que ce soit. Les grenades<br />

défensives ne font pas<br />

partie de la dotation des<br />

contingents de l'Onuci",<br />

précise la mission dans un<br />

communiqué. Et de préciser<br />

que "dans la nuit du 26<br />

au 27 janvier, des éléments<br />

de la police de<br />

l'Onuci ont dû recourir à<br />

l'emploi de gaz lacrymogène<br />

pour disperser la foule".<br />

Elle a ensuite exprimé sa<br />

reconnaissance à la<br />

Gendarmerie nationale.<br />

"Le Général de Division<br />

Abdul Hafiz, Commandant<br />

de la Force de l'Onuci,<br />

profite de cette occasion<br />

pour remercier les éléments<br />

de la Gendarmerie<br />

vie"a-t-dit. Certains déplacés n'ont pas manqué<br />

d'attirer l'attention des donateurs."Nous ne recevons<br />

rien des dons ; ce sont plutôt des non sinistrés<br />

qui en bénéficient", ont-ils martelé. Avant<br />

d'affirmer que "les coupeurs de route" détournent<br />

les dons.<br />

SAINT-TRA BI<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

Agression de gendarmes à la Gesco<br />

Les précisions de l’Onuci<br />

nationale de Côte d'Ivoire<br />

qui étaient présents sur les<br />

lieux et qui ont aidé les<br />

Casques bleus dans la<br />

nuit du 26 au 27 janvier et<br />

dans la journée du 28 janvier<br />

<strong>2011</strong>", dit le communiqué<br />

de presse. Non sans<br />

déplorer les entraves à la<br />

circulation dont est victime<br />

son personnel dans plusieurs<br />

quartiers d'Abidjan.<br />

Avant de lancer un appel à<br />

l'apaisement aux populations.<br />

P. N. ZOBO


L’actualité politique<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

3<br />

Crise post-électorale<br />

Pourquoi Ban Ki-moon s’est jeté dans la bataille<br />

Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’Onu.<br />

La crise ivoirienne est devenue<br />

une question de vie ou<br />

de mort pour le secrétaire<br />

général de l’Onu. Jetant<br />

toutes ses forces dans la<br />

bataille, Ban Ki-moon fait feu<br />

de tout bois. Il redoute de mordre<br />

la poussière dans le dossier<br />

ivoirien. Et avec son représentant<br />

spécial en Côte<br />

d’Ivoire, son compatriote<br />

Young-jin Choi, il est au four et<br />

au moulin.<br />

De ce fait, le Secrétaire général<br />

de l’Onu et son représentant en<br />

Côte d’Ivoire ont instrumentalisé<br />

l’Opération des Nations<br />

unies en Côte d’Ivoire (Onuci)<br />

pour parvenir à leurs fins, en<br />

faisant preuve «d’ingérence<br />

inacceptable, d’abus de pouvoir<br />

et de partialité», selon les<br />

mots du gouvernement ivoirien.<br />

En choisissant son camp, Choi<br />

s’est arrogé le droit de désigner<br />

le Président de la République<br />

de Côte d’Ivoire. Malgré les<br />

résultats définitifs proclamés<br />

par le Conseil constitutionnel, il<br />

a déclaré ne reconnaître que<br />

les résultats… provisoires donnés<br />

par Youssouf Bakayoko,<br />

président de la Cei, dans l’illégalité<br />

la plus totale.<br />

Situation<br />

préoccupante<br />

La branche militaire de<br />

l’Opération chargée initialement<br />

de s’interposer entre les<br />

belligérants de la crise militaropolitique<br />

ivoirienne (le camp<br />

présidentiel et la rébellion), est<br />

désormais devenue partie prenante<br />

au conflit. Les Casques<br />

bleus, accusés de collusion<br />

avec les forces armées rebelles,<br />

ont abandonné leur position<br />

de forces impartiales. Au<br />

point que les relations avec les<br />

autorités ivoiriennes ont tourné<br />

au vinaigre. Depuis le 18<br />

décembre dernier, Laurent<br />

Gbagbo a demandé le départ<br />

immédiat du territoire ivoirien<br />

de l’Onuci et des troupes françaises<br />

de l’opération Licorne<br />

qui la soutiennent.<br />

Car, après avoir échoué dans<br />

ses principales missions (lire<br />

encadré), l’Onuci s’évertue<br />

désormais à exacerber une<br />

situation politique qui était déjà<br />

préoccupante. Pis, en se<br />

contentant de bunkériser un<br />

hôtel où le «président de la<br />

république du Golf et son gouvernement»<br />

ont trouvé refuge,<br />

elle participe à l’aggravation de<br />

la crise politico-militaire qu’elle<br />

était censée aider à résorber.<br />

Pour tout dire, en violation des<br />

dispositions pertinentes du<br />

chapitre I de la Charte des<br />

Nations unies, elle joue le mauvais<br />

rôle d’acteur de la crise.<br />

Rapport explosif<br />

La détermination du Secrétaire<br />

général de l’Onu à appuyer son<br />

représentant en Côte d’Ivoire<br />

qui est sous ses ordres et à<br />

peser de tout son poids pour<br />

avoir le dernier mot, a une<br />

explication : la crise ivoirienne<br />

et le seul sujet qui lui reste pour<br />

sauver son mandat. Devenu<br />

huitième Secrétaire général de<br />

l’Organisation des Nations<br />

unies, le 1 er janvier 2007, Ban<br />

Ki-moon n’aura pas particulièrement<br />

marqué de son<br />

empreinte les Nations unies, ni<br />

insuffler un nouveau dynamisme<br />

à l’organisation mondiale.<br />

Faute de charisme, son bilan<br />

est jugé «terne et sans relief»<br />

par de nombreux commentateurs.<br />

Selon la Suédoise Inga-<br />

Britt Ahlenius, ancien chef du<br />

bureau d’audit interne de l’Onu,<br />

L’Opération des Nations<br />

Unies en Côte d’Ivoire<br />

(Onuci) est une opération<br />

de maintien de la paix<br />

créée par la résolution<br />

1528 (2004) du Conseil de<br />

sécurité et placée sous le<br />

Chapitre VII de la Charte des<br />

Nations Unies. Le Chapitre VII,<br />

qui prévoit - entre autres mesures<br />

- le recours à la force, est<br />

utilisé par le Conseil en cas de<br />

menace contre la paix, de rupture<br />

de la paix ou d’actes d’agression.<br />

Le déploiement de l’Onuci a<br />

été décidé par le Conseil de<br />

sécurité suite à une demande<br />

exprimée par le Président ivoirien,<br />

qui souhaitait que la communauté<br />

internationale accompagne<br />

la mise en œuvre par le<br />

gouvernement de réconciliation<br />

nationale de l’Accord de<br />

paix de Linas-Marcoussis,<br />

conclu en janvier 2003 par les<br />

parties ivoiriennes.<br />

Le mandat de l’Onuci a été<br />

modifié et renforcé par les<br />

résolutions 1572 (2004), 1584<br />

(2005), 1594 (2005), 1600<br />

(2005), 1603 (2005), 1609<br />

(2005), 1633 (2005), 1643<br />

(2005), 1652 (2006), 1657<br />

(2006), 1682 (2006) 1721<br />

(2006), 1739 (2007) et 1765<br />

(2007) du Conseil de sécurité.<br />

L’Onuci, dont le déploiement<br />

en Côte d’Ivoire a débuté le 4<br />

avril 2004, s’est vu confier par<br />

le Conseil de sécurité les missions<br />

suivantes, entre autres :<br />

- observer et surveiller l’application<br />

de l’accord de cessezle-feu<br />

global du 3 mai 2003 et<br />

de la déclaration conjointe de<br />

fin de guerre en date du 6 avril<br />

2005, qui a résulté de l’Accord<br />

de Pretoria, et contrôler les<br />

mouvements des groupes<br />

armés.<br />

- contribuer au rétablissement<br />

de la confiance entre les forces<br />

en présence.<br />

«Ban Ki-moon est un dirigeant<br />

incompétent» et un «gestionnaire<br />

qui peut détruire toute<br />

l’Onu». Pour tout dire, «le pire<br />

des secrétaires généraux que<br />

l’Onu ait eus». «Personne ne<br />

l’écoute. Il ne peut même pas<br />

communiquer en anglais. C’est<br />

gênant que cette organisation<br />

si complexe ait un leader si<br />

incompétent», peste-t-elle.<br />

Dans un rapport explosif de 50<br />

pages en date du 14 juillet dernier<br />

sur le fonctionnement<br />

interne de l’Onu sous la direction<br />

du Sud-coréen, elle dénonce<br />

l’absence de leadership qui<br />

met à mal l’organisation qui<br />

perd, selon elle, de sa lueur et<br />

de sa grandeur sous Ban Kimoon.<br />

Le livre qu’elle vient de<br />

publier sur la question s’intitule<br />

«Monsieur Chance – la chute<br />

de l’Onu sous Ban Ki-moon».<br />

La réélection du secrétaire<br />

général est, en effet, à l’ordre<br />

du jour. En place depuis le 1 er<br />

janvier 2007, Ban Ki-moon arrivera<br />

au terme de son mandat<br />

le 31 décembre de cette<br />

année. Et sa succession est<br />

déjà ouverte. Luiz Inacio Lula<br />

da Silva, ex-Président brésilien,<br />

est pressenti pour le remplacer.<br />

Cependant, le Sudcoréen<br />

n’a pas dit son dernier<br />

mot. Se préparant pour briguer<br />

un second mandat, Ban Kimoon<br />

est en première ligne<br />

particulièrement dans le dossier<br />

ivoirien pour redorer son<br />

blason passablement terni et<br />

combler ses lacunes de gouvernance.<br />

Pour ce faire, l’ancien ministre<br />

coréen des Affaires étrangères<br />

et du Commerce s’est mis sous<br />

le parapluie et à la solde des<br />

- aider le gouvernement ivoirien<br />

à surveiller les frontières,<br />

en prêtant une attention particulière<br />

à la situation des réfugiés<br />

libériens et aux mouvements<br />

de combattants.<br />

- aider le gouvernement de<br />

réconciliation nationale à procéder<br />

au regroupement de toutes<br />

les forces ivoiriennes<br />

concernées par le désarmement,<br />

la démobilisation et la<br />

réinsertion (Ddr) des combattants<br />

et à assurer la sécurité<br />

des sites Ddr.<br />

- assister le gouvernement de<br />

réconciliation nationale dans<br />

l’exécution du programme<br />

national de Ddr, et l’aider à élaborer<br />

et à mettre en œuvre un<br />

plan d’action pour le désarmement<br />

et le démantèlement des<br />

milices.<br />

- mettre en sûreté, neutraliser<br />

ou détruire toutes les armes,<br />

munitions et autres matériels<br />

militaires remis par les ex-combattants<br />

et les milices.<br />

- coordonner étroitement avec<br />

les missions des Nations Unies<br />

en Sierra Leone et au Libéria,<br />

la mise en œuvre d’un programme<br />

de rapatriement librement<br />

consenti et de réinsertion<br />

des ex-combattants étrangers,<br />

en prêtant une attention particulière<br />

aux besoins des femmes<br />

et des enfants.<br />

- créer les conditions nécessaires<br />

pour garantir la libre circulation<br />

des biens et des personnes.<br />

- assurer la protection des<br />

membres du Gouvernement<br />

de réconciliation nationale, des<br />

institutions et des civils dans<br />

les zones sous contrôle des<br />

forces de l’Onuci, ainsi que du<br />

personnel des Nations Unies.<br />

- assister le gouvernement de<br />

réconciliation nationale dans le<br />

rétablissement de l’autorité de<br />

l’Etat dans tout le territoire<br />

national, en concertation avec<br />

la Cedeao et les autres partenaires<br />

internationaux.<br />

- défendre et promouvoir les<br />

droits de l’homme en Côte<br />

d’Ivoire.<br />

- conseiller le gouvernement<br />

de réconciliation nationale<br />

pour la restructuration des forces<br />

de sécurité internes.<br />

- assister les parties ivoiriennes<br />

à mettre en œuvre des<br />

mesures de sécurité temporaires<br />

dans le Nord.<br />

- faire comprendre et faire la<br />

promotion du processus de<br />

paix et le rôle de l’Onuci aux<br />

collectivités locales et aux différents<br />

partis politiques et<br />

groupes militaires, grâce à un<br />

service d’<strong>info</strong>rmation efficace,<br />

et notamment, à un service de<br />

Présidents français et américain<br />

pour faire leur volonté<br />

dans la gestion de la crise ivoirienne.<br />

Car, la France et les<br />

Usa font partie des cinq pays<br />

membres permanents du<br />

Conseil de sécurité qui, avec la<br />

Grande-Bretagne, la Chine et<br />

la Russie, nomment les<br />

Secrétaires généraux de l’Onu.<br />

Comme dans la françafrique<br />

où seuls les béni-oui-oui ont<br />

droit de cité, Ils ont besoin d’un<br />

SG malléable et corvéable à<br />

merci.<br />

FERRO M. BALLY<br />

Le mandat de l’Opération des Nations unies<br />

en Côte d’Ivoire<br />

Young-jin Choi, représentant<br />

du Sg de l’Onu<br />

en Côte d’Ivoire<br />

radiodiffusion des Nations<br />

Unies.<br />

- fournir une assistance technique<br />

au gouvernement de<br />

réconciliation nationale pour<br />

l’organisation d’élections présidentielle<br />

et législatives ouvertes,<br />

libres, justes et transparentes<br />

dans les échéances<br />

prévues par la constitution.<br />

- assurer, conformément aux<br />

dispositions de la résolution<br />

1572 (2004), une surveillance<br />

renforcée des médias, notamment<br />

les émissions de radio et<br />

de télévision incitant à la<br />

haine, à l’intolérance et à la<br />

violence.<br />

- assurer, par le biais des forces<br />

impartiales – Onuci et opération<br />

Licorne - la surveillance<br />

de l’embargo sur les armes,<br />

décrétée par la résolution<br />

1572 (2004), et disposer du<br />

matériel importé en Côte<br />

d’Ivoire en violation de l’embargo.<br />

- contribuer à l’application de la<br />

Résolution 1643 du 15 décembre<br />

2005, qui interdit l’importation<br />

des diamants bruts en provenance<br />

de la Côte d’Ivoire.<br />

- soutenir, conformément aux<br />

dispositions de la Résolution<br />

1765, la pleine mise en œuvre<br />

de l’Accord politique de<br />

Ouagadougou, y compris en<br />

apportant un appui au Centre<br />

de commandement intégré, au<br />

rétablissement de l’administration<br />

de l’État sur toute l’étendue<br />

du territoire, aux processus<br />

d’identification et d’inscription<br />

des électeurs sur les listes<br />

électorales, au processus<br />

électoral, aux personnes touchées<br />

par le conflit, à l’instauration<br />

d’un environnement<br />

politique positif, à la protection<br />

et à la promotion des droits de<br />

l’homme et au processus de<br />

relèvement économique de la<br />

Côte d’Ivoire.<br />

SOURCE: ONUCI


L’actualité politique<br />

4<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

Violences post-électorales<br />

Abobo: on déménage pour se mettre en sécurité<br />

La méfiance réciproque entre<br />

les militants de La majorité<br />

présidentielle (Lmp, pro-<br />

Gbagbo) et ceux du<br />

Rassemblement des<br />

Houphouëtistes pour la démocratie<br />

et la paix (Rhdp, favorable<br />

à Alassane Ouattara) déjà visible<br />

depuis l’avènement de la<br />

crise de septembre 2002 en<br />

Côte d’Ivoire est davantage profonde<br />

aujourd’hui. Surtout<br />

depuis la période électorale et<br />

post-électorale. Craignant des<br />

exactions et représailles surtout<br />

après la proclamation des résultats<br />

du second tour du scrutin<br />

présidentiel du 28 novembre<br />

dernier, les militants, d’un camp<br />

comme de l’autre migrent pour<br />

se mettre en sécurité. Ce déplacement<br />

des populations se fait à<br />

deux niveaux et peut être définitif<br />

ou temporaire avec deux<br />

grandes formes. Ainsi, assiste-ton<br />

à une migration interne,<br />

c’est-à-dire un déplacement des<br />

habitants à l’intérieur de la<br />

même commune, ou la migration<br />

externe pour expliquer leur<br />

départ d’Abobo vers les autres<br />

communes jugées plus sécurisantes.<br />

Au regard de la situation, on<br />

peut dire que la cohabitation<br />

intercommunautaire est devenue<br />

précaire et fragile. Au-delà<br />

des querelles politiques basées<br />

sur l’intolérance et le refus du<br />

droit à la différence, la méfiance<br />

réciproque s’explique par des<br />

préjugés ethniques, tribaux, religieux<br />

et régionaux. Aujourd’hui,<br />

dans certains quartiers d’Abobo,<br />

il suffit seulement que 2 individus<br />

ou des groupes de personnes<br />

ne soient pas du même<br />

bord politique, de la même<br />

région, de la même religion pour<br />

qu’ils se regardent en chiens de<br />

faïence. Et bonjour les dégâts<br />

lorsque les colporteurs de<br />

rumeurs font circuler la nouvelle<br />

selon laquelle tel clan veut attaquer<br />

l’autre. Dans ce contexte<br />

malsain, chacun prend ses précautions<br />

pour se mettre à tel abri<br />

et prévenir d’éventuelles agressions.<br />

M. A. Arthur, est agent au Port<br />

autonome d’Abidjan. Militant<br />

Lmp, il vivait en parfaite harmonie<br />

avec ses voisins, majoritairement<br />

Rhdp dans une cour commune<br />

à Abobo-Kennedy. Mais,<br />

à quelques jours du premier tour<br />

de l’élection présidentielle, les<br />

exacerbations des tensions politiques<br />

vont obliger le partisan de<br />

Gbagbo et sa famille à déménager<br />

chez des parents, au «4<br />

étages», quartier de la même<br />

commune. « Mes voisins et moi<br />

ne nous sommes jamais querellés.<br />

Nous nous entendons bien.<br />

Ils ne m’ont jamais menacé,<br />

mais, vous savez, avec la passion<br />

qui entoure cette élection,<br />

tout pouvait arriver. J’ai donc<br />

quitté cette cour pour des raisons<br />

de sécurité », s’est-il justifié<br />

tout en précisant qu’il a encore<br />

les clés de sa maison pour<br />

dire qu’il va y revenir lorsque les<br />

tensions politiques et sociales<br />

vont baisser. Tout comme cet<br />

«exilé temporaire», la plupart de<br />

nos interlocuteurs qui déménagent<br />

n’ont pas mentionné<br />

d’exactions commises sur eux.<br />

Toutefois, ils expliquent leur<br />

départ par des menaces verbales.<br />

Et parfois, tout cela est<br />

amplifié par des rumeurs d’attaque<br />

des militants de tel bord<br />

contre l’autre et vice-versa. De<br />

plus, la migration concerne les 2<br />

camps. En effet, lorsqu’un militant<br />

constate que sa cour, son<br />

voisinage ou même son quartier<br />

est favorable à tel camp, moralement,<br />

il dit ne plus se sentir en<br />

sécurité en cas de conflit entre<br />

les tendances ; estimant que le<br />

groupe majoritaire va l’emporter<br />

au détriment du camp numériquement<br />

inférieur. « J’ai senti<br />

venir les choses. En tout cas, les<br />

propos de mes adversaires de<br />

Lmp m’inquiétaient. J’ai donc<br />

tout fait pour me trouver une<br />

nouvelle maison à Abobo-<br />

Habitat où j’ai déménagé depuis<br />

le 17 novembre 2010», a expliqué<br />

D. Simplice, cadre au ministère<br />

de l’Education nationale,<br />

militant Rhdp, résidant anciennement<br />

au quartier Houphouët-<br />

Boigny, dans la commune<br />

d’Abobo.<br />

Des rumeurs, parlons-en. La<br />

communauté Akié de Pk 18 a<br />

vécu une nuit blanche après les<br />

résultats du Conseil constitutionnel<br />

qui a proclamé Laurent<br />

Gbagbo vainqueur de l’élection<br />

présidentielle : « Nous avons<br />

été <strong>info</strong>rmés de ce que les jeunes<br />

du Rhdp s’apprêtaient à<br />

nous attaquer la nuit, parce que,<br />

selon cette rumeur, c’est notre<br />

communauté qui a massivement<br />

voté le Président Gbgabo.<br />

Comme en 2002 lors du déplacement des populations de l’Ouest (photo ci-dessus), certains<br />

habitants d’Abobo vont chercher du secours chez leurs connaissances et familles.<br />

Aussitôt, certains ont fui le quartier.<br />

Ceux qui n’ont pas pu le<br />

faire se sont déplacés chez le<br />

chef où ils ont passé la nuit.<br />

Heureusement, il n’ y a pas eu<br />

d’affrontements. Le lendemain,<br />

les responsables des communautés<br />

ont appelé tout le monde<br />

à la raison et le calme est revenu»,<br />

raconte un habitant, témoin<br />

des faits.<br />

L’accueil dans<br />

toutes les<br />

communes<br />

du District<br />

De façon générale, concernant<br />

la migration interne, les foyers<br />

de départ sont les quartiers de<br />

Kennedy, Plaques 1 et 2,<br />

Samaké, Marley, Sagbé, Pk<br />

18… Tandis que Sogefiha,<br />

Habitat, Camp commandos,<br />

Anador, Abobo-Té, le nord du<br />

Plateau-Dokui, constituent les<br />

zones d’accueil.<br />

Au plan externe, presque tous<br />

les autres quartiers du District<br />

d’Abidjan et certains villages<br />

d’Anyama, Songon, Dabou et<br />

Bingerville, reçoivent au quotidien,<br />

des déplacés temporaires<br />

ou définitifs en provenance de la<br />

commune d’Abobo.<br />

Selon S. Jean Chrysostome<br />

agent de la police nationale<br />

résidant à Pk 18, les corps<br />

habillés et leurs familles ne sont<br />

plus en sécurité dans ce quartier.<br />

Ainsi, chaque élément des<br />

Forces de défense et de sécurité<br />

(Fds) est en train de tout mettre<br />

en œuvre pour quitter ce<br />

quartier où il y a déjà eu plusieurs<br />

affrontements entre manifestants<br />

pro- Ouattara et les Fds.<br />

« J’ai trouvé une nouvelle habitation<br />

à Yopougon. Je déménage<br />

à la fin de ce mois», nous a<br />

confié l’agent. Avant d’ajouter<br />

ironiquement qu’il a la pression<br />

de la belle-famille qui lui demande<br />

incessamment de partir du<br />

quartier. Dans le cas contraire,<br />

En attendant l’arrivée de l’Écomog, voici déjà l’un des dégâts qu’a connus Abobo.<br />

ils viendront chercher leur fille.<br />

Dans ce même quartier, un<br />

enseignant qui y exerce au collège<br />

moderne Pk 18 n’a pas<br />

encore jugé nécessaire de<br />

déménager ; malgré la situation<br />

précaire. « Cela fait la troisième<br />

fois que je m’exile à Koumassi,<br />

chez des parents. Lorsqu’il y a<br />

des troubles ou des affrontements,<br />

je pars. Et quand le<br />

calme revient, je retourne dans<br />

ma maison. C’est une crise et ça<br />

va passer» se rassure-t-il.<br />

Au niveau des départs temporaires,<br />

les résidents de ce quartier<br />

dont les villages sont proches<br />

d’Abidjan ont préféré, pour le<br />

moment, rester chez eux. «<br />

Cela me revient plus cher, mais<br />

il y a la sécurité au village, » justifie<br />

A.Charles qui a fui les violences<br />

de son quartier pour se<br />

réfugier dans son village<br />

d’Anyama-Adjamé.<br />

Dans la quête d’endroits stables<br />

et sécurisants, les déplacés<br />

d’Abobo font une place de choix<br />

pour leurs progénitures. Les<br />

parents mettent leurs enfants en<br />

sécurité. Les plus prévoyants<br />

étaient persuadés que l’année<br />

scolaire en cours n’allait pas être<br />

normale en raison des élections<br />

générales. Depuis septembre,<br />

ils ont préféré inscrire leurs<br />

enfants du primaire dans les<br />

écoles de leur village. Pour les<br />

collégiens et lycéens, ils n’ont<br />

pas le choix. Cependant, avec la<br />

crise qui persiste, certains<br />

parents ont pris la décision de<br />

faire partir leurs enfants loin des<br />

zones à risque comme Abobo. «<br />

J’ai préféré que mes enfants ne<br />

vivent pas cette période de tension.<br />

Je les ai envoyés chez<br />

mon grand frère à Port-Bouët où<br />

ils vont à l’école. Ma femme et<br />

moi pouvons gérer toutes les<br />

situations», a déclaré un autre<br />

habitant de Pk 18.<br />

Après les violents affrontements<br />

entre policiers et manifestants<br />

dans la nuit du 11 au 12 janvier<br />

dernier faisant état de 7 policiers<br />

et des civils tués dans les communes<br />

d’Abobo et Anyama, les<br />

autorités militaires ont instauré<br />

un couvre- feu dans ces deux<br />

cités, pour des questions de<br />

sécurité. Cette décision qui est<br />

en vigueur depuis le 12 janvier<br />

est régulièrement reconduite.<br />

De 19 heures à 6 heures du<br />

matin, les horaires ont été légèrement<br />

réaménagés. Ainsi, le<br />

couvre-feu court désormais de<br />

21 heures à 6 heures. Cette<br />

mesure a évidemment des<br />

effets sur le bon déroulement<br />

des activités économiques et de<br />

la vie quotidienne en général.<br />

L’impact<br />

du couvre-feu<br />

Le 21 janvier, alors qu’on pensait<br />

que le couvre-feu allait être<br />

levé, il a tout simplement été<br />

prorogé d’une semaine au<br />

grand désarroi des habitants de<br />

ces deux communes. M. K.<br />

Paul Marie, opérateur économique<br />

ne pouvant plus prospérer<br />

dans ce nouveau contexte a<br />

décidé de partir. Quelques jours<br />

après, c’est un grand camion qui<br />

est venu pour procéder au<br />

déménagement de cet espace<br />

de loisir. «On n’arrive plus à faire<br />

de bonnes affaires ici. Dans<br />

notre milieu, c’est pendant la<br />

nuit que ça tourne à plein temps.<br />

Avec le couvre-feu qui est loin<br />

de prendre fin, nous avons pris<br />

nos responsabilités. Nous<br />

déménageons à Yopougon », a<br />

laissé entendre, avec beaucoup<br />

de regrets, le propriétaire de ce<br />

complexe maquis anciennement<br />

au marché de nuit<br />

d’Avocatier. Dans la même<br />

optique, les amoureux de ces<br />

espaces de loisirs estiment<br />

qu’ils ne sont plus à l’aise dans<br />

cette cité. Ces jeunes pour la<br />

plupart, quoique résidant à<br />

Abobo, préfèrent aller faire la<br />

fête ou « pro dada » dans les<br />

autres commune et rentrer le<br />

lendemain, histoire de contourner<br />

le couvre-feu.<br />

Ces départs se multiplient et<br />

sont loin de prendre fin tant que<br />

la situation sociopolitique, avec<br />

en toile de fond les violences et<br />

le couvre-feu seront en vigueur<br />

dans les communes d’Abobo et<br />

Anyama. Au-delà des mouvements<br />

internes, certaines populations<br />

d’origines étrangères ont<br />

regagné soit leur pays, soit un<br />

pays voisin. Tout simplement à<br />

cause de la terreur que vivaient<br />

les populations dans la perspective<br />

d’une intervention militaire<br />

sollicitée par le président du Rdr,<br />

Alassane Ouattara, avec le soutien<br />

de certains chefs d’Etat de<br />

la Cedeao. Généralement, ce<br />

sont les femmes et les enfants<br />

qui partent ailleurs.<br />

ALFRED KOUAMÉ


L’actualité politique<br />

6<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

Franck Anderson Kouassi, président du Cnca<br />

Intelsat sera poursuivi pour complicité de sabotage<br />

Monsieur le président<br />

du Conseil national de la<br />

communication audiovisuelle,<br />

le 2 décembre 2010, vous<br />

aviez décidé, dans un communiqué,<br />

de suspendre toutes<br />

les chaînes étrangères<br />

d’<strong>info</strong>rmation. Quelques<br />

semaines après, certaines<br />

ont été rétablies, tandis que<br />

d’autres non. Depuis quand<br />

la décision de rétablir ces<br />

chaînes a été-t-elle prise et<br />

pourquoi cette différenciation?<br />

Effectivement, le 2 décembre<br />

2010, nous avons produit un<br />

communiqué très succinct qui<br />

<strong>info</strong>rmait la population de ce que<br />

toutes les chaînes d’<strong>info</strong>rmation<br />

étrangères contenues sur le<br />

bouquet de Canal Horizon<br />

devaient être suspendues jusqu’à<br />

nouvel ordre. Cette décision<br />

a été motivée par un constat<br />

de violation de certaines<br />

dispositions par ces chaînes.<br />

Souvenez-vous que déjà, en<br />

2008, nous avions élaboré un<br />

guide consensuel de couverture<br />

des élections à la suite d’un<br />

séminaire à Grand-Bassam<br />

auquel avaient participé tous les<br />

partenaires aux élections. Et ce<br />

guide avait été distribué aux<br />

journalistes et organes, un mois<br />

avant les élections. Entres autres<br />

dispositions, il prévoyait<br />

qu’aucun organe, sous quelque<br />

prétexte que ce soit, ne doit diffuser<br />

les résultats avant les<br />

structures officielles habilitées à<br />

le faire. Dans le cas présent, c’était<br />

la Commission électorale<br />

indépendante (Cei) pour les<br />

résultats provisoires et le<br />

Conseil constitutionnel pour les<br />

résultats définitifs. C’est écrit<br />

dans le guide mais la loi aussi le<br />

dit. C’était donc assez clair dans<br />

les esprits. Nous-mêmes avions<br />

pris des décisions pour insister<br />

sur cet aspect avec notification à<br />

tous les organes. Vous avez<br />

bien vu qu’au premier tour, cette<br />

disposition a été respectée ;<br />

personne ne s’est hasardé à<br />

donner des résultats, même pas<br />

des tendances. Au second tour,<br />

nous étions en droit d’attendre<br />

que les structures habilitées à<br />

donner le résultat le fassent.<br />

Cependant, nous avons tous<br />

constaté avec étonnement que,<br />

au bout des trois jours, la Cei n’a<br />

pas été capable de proclamer<br />

les résultats provisoires. C’est<br />

dans l’attente que certaines<br />

chaînes, notamment France 24,<br />

I-Télé, Lci, Tv 5….ont commencé<br />

à donner des résultats sous<br />

forme de bande déroulante à l’écran.<br />

Vous avez vu ce que cela<br />

a créé comme panique dans la<br />

population. Il y avait déjà des<br />

agitations dans certains quartiers.<br />

Or, l’une des missions du<br />

Cnca, c’est de veiller à ce que<br />

l’<strong>info</strong>rmation n’ait pas un impact<br />

direct sur l’ordre public. Ce qui<br />

PHOTOS: N’CHO JEAN<br />

était le cas déjà. Devant cette<br />

situation qui était un constat de<br />

violation évidente de la disposition<br />

du guide et des décisions du<br />

Cnca, conformément à la loi et<br />

conformément au règlement<br />

intérieur, j’avais le droit de prendre<br />

une mesure conservatoire.<br />

Ce n’était donc pas<br />

une décision définitive.<br />

Il y a une nuance. C’est le président<br />

du Cnca qui a pris une<br />

mesure conservatoire pour faire<br />

arrêter la diffusion de toutes ces<br />

chaînes jusqu’à ce que le<br />

Conseil, réuni au grand complet,<br />

en soit <strong>info</strong>rmé et délibère sur la<br />

question. Mais dès lors que le<br />

président constate une violation<br />

flagrante d’une des dispositions<br />

prise par le Cnca ou la loi, son<br />

rôle c’est de prendre des mesures<br />

conservatoires parce qu’il y<br />

a urgence. Nous nous sommes<br />

trouvés dans cette situation et il<br />

me fallait prendre cette mesure<br />

conservatoire. Evidemment, il<br />

faut en <strong>info</strong>rmer les populations<br />

qui, il ne faut pas l’oublier, sont<br />

les premiers consommateurs<br />

des <strong>info</strong>rmations puisqu’ils ont<br />

des contrats avec Canal<br />

Horizon. Et le communiqué disait<br />

bien que c’était dans un souci<br />

de maintenir la paix sociale.<br />

Naturellement, une partie des<br />

consommateurs ont dû y voir<br />

d’autres raisons mais quand,<br />

nous, au Cnca, agissons, c’est<br />

conformément à la loi. Cette<br />

mesure a duré deux à trois<br />

semaines, le temps que la tension<br />

sociale s’apaise et que les<br />

politiques soient en avant pour<br />

faire face à la crise. C’est ainsi<br />

qu’après en avoir <strong>info</strong>rmé le<br />

Conseil qui a délibéré la question<br />

celui-ci a estimé qu’il fallait<br />

lever la suspension qui relevait<br />

d’une mesure conservatoire de<br />

certaines chaînes sauf France<br />

24, Tv 5 et Africa 24. Ce sont<br />

ces trois chaînes qui ont été<br />

maintenues dans la suspension<br />

provisoire parce qu’elles ont<br />

commis des fautes déontologiques.<br />

Qu’est-ce à dire?<br />

Au-delà de ce qu’elles ont<br />

publié, comme les autres, en<br />

l’occurrence, des résultats de<br />

l’élection présidentielle en<br />

dehors des structures habilitées<br />

à le faire, elles ont commis des<br />

fautes déontologiques dans le<br />

traitement de l’<strong>info</strong>rmation pendant<br />

cette période. C’est-à-dire<br />

un traitement déséquilibré, partisan<br />

de l’<strong>info</strong>rmation et appelle<br />

pratiquement à l’insurrection.<br />

Nous avons pu le constater sur<br />

deux chaînes : Tv 5 et France<br />

24. Ces deux chaînes dans le<br />

bouquet restent fermées jusqu’à<br />

ce que nos résolvions la question<br />

de la faute ou des fautes<br />

déontologiques commises.<br />

Nous leur avons écrit dans ce<br />

sens conformément à notre pratique.<br />

Quand nous avons des<br />

reproches à une chaîne, nous lui<br />

écrivons. Nous entendons ses<br />

arguments et nous délibérons.<br />

Puisque c’est Canal Horizon qui<br />

les diffuse ici, nous lui avons<br />

écrit mais nous n’avons pas<br />

encore eu de réponse.<br />

Tv 5 et France 24 sont<br />

des chaînes très proches du<br />

gouvernement français, alors<br />

y aurait-il un lien avec la crise<br />

ivoirienne ?<br />

Il y a effectivement un lien et ce<br />

lien est que dans le traitement<br />

de la crise ivoirienne, il y a une<br />

commission de faute déontologique.<br />

Je parlais tantôt de traitement<br />

déséquilibré de l’<strong>info</strong>rmation,<br />

d’incitation à la violence et à<br />

la haine. Toute chose contraire<br />

au cahier des charges qui lie ces<br />

chaînes à l’Etat de Côte d’Ivoire.<br />

A partir de ce moment, nous,<br />

régulateur, régulons le contenu<br />

et nous sommes obligés de<br />

nous saisir de la question. Le<br />

Conseil s’est auto-saisi, attendons<br />

la réaction de ces chaînes.<br />

Ce n’est d’ailleurs pas la première<br />

fois, c’est la deuxième fois<br />

qu’on suspend France 24. Après<br />

la première suspension, les<br />

responsables de la chaîne<br />

avaient pris des engagements<br />

sur la base desquels nous<br />

avions levé les sanctions et voilà<br />

qu’ils ont récidivé durant la crise<br />

liée aux élections.<br />

Comment le Guide peut-il<br />

s’appliquer à des médias dit<br />

internationaux qui travaillent<br />

généralement à partir de leur<br />

siège en Occident ?<br />

Je vous rappelle que ces chaînes<br />

ne sont pas vues directement<br />

ici, elles sont dans un bouquet<br />

crypté, lequel est transporté<br />

par un opérateur qui a signé<br />

un engagement avec l’Etat de<br />

Côte d’Ivoire. Le cahier de charges<br />

qui lie cet opérateur à l’Etat<br />

de Côte d’Ivoire comporte des<br />

dispositions et obligations du<br />

concessionnaire qui sont telles<br />

que le respect du Code de<br />

déontologie figure en bonne et<br />

due place. Et lorsque cela n’est<br />

pas observé, la sanction tombe.<br />

Le Guide leur est donc opposable.<br />

Apparemment, il n’y a pas<br />

eu de problème au niveau des<br />

chaînes de radios internationales.<br />

D’ailleurs, vous remarquerez<br />

que les Ivoiriens les écoutent<br />

maintenant avec beaucoup d’indifférence<br />

; ça ne crée plus les<br />

effets qu’on a connus à l’époque.<br />

Surtout que les gens<br />

connaissent maintenant la vérité.<br />

Cette expérience malheureuse<br />

peut-elle s’expliquer par<br />

un déficit de communication<br />

entre votre structure et<br />

les médias, d’une part et<br />

les partis politiques d’autre<br />

part?<br />

Pas du tout, bien au contraire.<br />

Nous avons expliqué en long et<br />

en large les dispositions que<br />

nous avons prises. Nous avons<br />

fait le tour aussi bien des médias<br />

que des partis politiques pour<br />

expliquer le contenu du Guide.<br />

Nous avons fait des conférences<br />

de presse, des interviews<br />

pour diffuser au maximum les<br />

décisions du Cnca pour la gestion<br />

de la période électorale.<br />

Nous avons reçu tous les journalistes<br />

via la Cei, qui étaient<br />

accrédités ici et mis à leur disposition<br />

les guides et tous les<br />

documents dont nous disposions.<br />

De mon point de vue, il n’y<br />

pas eu de problème de communication.<br />

D’ailleurs, même les<br />

journalistes arrivés en retard en<br />

ont été <strong>info</strong>rmés.<br />

Malgré cela, les fuites<br />

sont venues des hommes<br />

politiques<br />

Oui, mais c’est là aussi le jeu de<br />

la politique ; il y a la mauvaise<br />

foi dans tout ce que les gens<br />

font. Maintenant, si des organes<br />

de presse ont décidé de prendre<br />

partie pour tel camp au détriment<br />

de tel autre, ça se ressent<br />

dans leur façon de traiter l’<strong>info</strong>rmation.<br />

Nous les régulateurs<br />

sommes obligés de regarder le<br />

résultat et si c’est conforme à la<br />

loi et au cahier de charges, il n’y<br />

a pas de problème. Dans le cas<br />

contraire, nous prenons les<br />

mesures qu’il faut sans état<br />

d’âme. C’est ce qu’on a fait et si<br />

c’était à refaire, on le referait.<br />

Autre constat, c’est que<br />

pendant plusieurs semaines,<br />

les signaux de la télévision et<br />

de la radio nationale ont été<br />

souvent soit brouillés soit<br />

suspendus par des pirates.<br />

Effectivement, nous avons pu<br />

constater ces désagréments<br />

mais il faut tout de suite noter<br />

que ce n’est pas la société<br />

Canal Horizon qui a retiré le<br />

signal de la Rti du bouquet pendant<br />

cette période. C’est un acte<br />

de banditisme de certains individus<br />

vivant au Golf Hôtel qui<br />

essaient d’attaquer le signal de<br />

la télévision nationale sur le<br />

satellite avec la complicité bien<br />

entendu de l’opérateur satellite<br />

Intelsat. Ce dossier est suivi sur<br />

le plan juridique mais sur le plan<br />

technique, nous nous sommes<br />

donné les moyens de faire en<br />

sorte que ces désagréments<br />

cessent et depuis un moment,<br />

vous vous êtes rendu compte<br />

que le signal s’est stabilisé sur le<br />

satellite.<br />

Le Cnca avait-il prévu ce<br />

genre de situation?<br />

Si l’on ne l’avait pas prévu, on ne<br />

serait pas en mesure d’y apporter<br />

des solutions. Nous<br />

essayons donc de minimiser au<br />

maximum ou de faire cessons<br />

des attaques. J’avoue que ce<br />

n’est pas facile parce qu’on n’a<br />

pas toujours ce qu’on veut, ce<br />

qu’on souhaite avoir du point de<br />

vue du matériel technique, des<br />

finances qui doivent accompagner<br />

ces prises de disposition<br />

mais on fait avec ce qu’on a.<br />

Pour le moment, les résultats<br />

sont satisfaisants. Cependant,<br />

en toute honnêteté, on n’a pas<br />

imaginé que les gens iraient jusqu’à<br />

ce niveau en s’attaquant<br />

aux symboles de la République.<br />

La réception de la Rti à<br />

l’intérieur du pays n’a pas<br />

échappé au sabotage.<br />

Aujourd’hui, c’est chose réglé.<br />

Dans la même période, l’intérieur<br />

du pays avait également<br />

été coupé pendant trois voire<br />

cinq jours. On n’y recevait pas la<br />

télé, tout simplement parce que<br />

le signal satellitaire était atteint.<br />

Les gens ont tenté de nous<br />

brouiller sur le signal avec la<br />

complicité de l’opérateur du<br />

satellite et lorsqu’on s’en est<br />

rendu compte, on s’est donné<br />

les moyens de faire en sorte<br />

d’inverser la tendance. Et il fallait<br />

d’abord sécuriser la diffusion à<br />

l’intérieur du pays. Pour cela,<br />

nous avons emprunté un autre<br />

système de diffusion. Ensuite, il<br />

fallait sécuriser la réception au<br />

plan international (Canal 115 de<br />

Canal Horizon). Cela a été fait ;<br />

en conséquence aujourd’hui, le<br />

signal de la Rti est vu à la fois à<br />

l’intérieur du pays qu’au plan<br />

international.<br />

Envisagez-vous<br />

des sanctions après<br />

ces actes de sabotage?<br />

Vous avez affaire à des gens qui<br />

agissent en dehors de la loi et<br />

qui sont enfermés dans un hôtel.<br />

Bien sûr, les sanctions existent à<br />

moins de mettre la main sur eux<br />

pour les poursuivre. Quant à<br />

Intelsat, une action de justice est<br />

en cours. Je n’entrerai pas dans<br />

les détails mais c’était avec leur<br />

complicité. Les avocats de l’Etat<br />

de Côte d’Ivoire se sont mis en<br />

branle au niveau de Washington<br />

pour régler l’aspect juridique.<br />

Mais ce n’est pas fini, nous<br />

veillons toujours parce qu’ils tenteront<br />

de brouiller le signal. Au<br />

niveau de Radio Côte d’Ivoire,<br />

ils se mettent souvent sur la fréquence<br />

88.0 pour opérer. Vu<br />

qu’on les chasse, ils sont devenus<br />

des nomades sur la bande<br />

FM qui part de 88.0 à 108 Mhz.<br />

Tantôt, ils sont sur une fréquence,<br />

tantôt ils sont sur une autre.<br />

Ils ne sont pas fixes parce que<br />

nous avons aussi des équipes<br />

qui les suivent.<br />

Vous faites là allusion<br />

à la radio pirate du<br />

Rassemblement des<br />

houphouétistes pour la<br />

démocratie et la paix (Rhdp)<br />

et l’on parle également d’une<br />

télévision.<br />

Exactement pour la radio pirate,<br />

le Cnca autorise des fréquences<br />

et si ce n’est pas le cas, elles ne


L’actualité politique<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

7<br />

au vote. Malheureusement,<br />

voilà ce qui est arrivé après.<br />

Plusieurs personnes<br />

réclament, dans le cadre<br />

de la résolution de la crise<br />

post-électorale, un nouveau<br />

face-à-face entre<br />

le Président Gbagbo et<br />

le Premier ministre Alassane<br />

Ouattara. Êtes-vous prêts à<br />

rééditer l’exploit?<br />

(Rires). Il faut déjà que le principe<br />

du «Face-à-face» entre les<br />

deux soit accepté par les<br />

concernés en même temps. Et<br />

si c’est pour s’expliquer devant<br />

les Ivoiriens, nous sommes partants<br />

pour l’organisation. Dès<br />

lors que ça touche les médias,<br />

c’est notre rôle. Mais le<br />

Président Gbagbo et le candidat<br />

malheureux Alassane Ouattara<br />

n’y voient pas d’inconvénient,<br />

nous sommes d’accord.<br />

Quels sont les projets du<br />

Cnca pour les mois à venir?<br />

Les projets sont nombreux. Pour<br />

le moment, nous sommes sous<br />

l’effet de la crise ; on essaie de<br />

faire ce que nous pouvons pour<br />

en sortir. Dans un proche avenir,<br />

on pourra égrener les grandes<br />

lignes telles que faire en sorte<br />

que le Cnca devienne encore<br />

plus performant, encore plus<br />

opérationnel. Il y a des objectifs<br />

que nous nous sommes fixés<br />

sur cinq ans qui n’ont pas tous<br />

été atteints. Nous sommes en<br />

train de voir comment recadrer<br />

cela. Se donner surtout les<br />

moyens techniques et financiers<br />

pour y parvenir. Ce sont donc<br />

des projets sur les court, moyen<br />

et long termes qui sont bien<br />

engagés mais la situation de<br />

crise freine un peu nos actions.<br />

INTERVIEW RÉALISÉE PAR<br />

PAULIN N. ZOBO<br />

peuvent être exploitées. C’est<br />

dire que ceux qui exploitent ces<br />

fréquences sans autorisation du<br />

Cnca sont dans une situation de<br />

piraterie. A défaut d’aller au Golf<br />

hôtel pour saisir le matériel de<br />

diffusion, nous nous donnons<br />

les moyens techniques pour<br />

faire cesser cette pratique. Vous<br />

remarquerez que cette radio n’a<br />

pas de fréquence. Ce sont des<br />

nomades qui s’installent sur les<br />

fréquences qui sont libres et<br />

souvent même, ils viennent sur<br />

la 88.0 de Radio Côte d’Ivoire.<br />

C’est vraiment des pirates, des<br />

actes de banditisme. Quant à la<br />

télévision, des gens l’ont vue il y<br />

a une semaine mais très rapidement,<br />

nous nous sommes<br />

donné les moyens pour y mettre<br />

fin pour que les Ivoiriens ne<br />

soient pas perturbés par un<br />

signal non autorisé. Et elle ne<br />

sera plus vue. Sur Internet, c’est<br />

autre chose. Puisque ce n’est<br />

pas possible de la voir en clair.<br />

Et je ne crois pas qu’elle ait été<br />

vue la première fois sur le bouquet.<br />

Canal Horizon ne peut pas<br />

le faire sans un contrat en bonne<br />

et due forme. Il se trouve effectivement<br />

que le week-end dernier,<br />

certaines personnes, selon<br />

les positions à Abidjan, ont pu<br />

voir ce signal.<br />

A quoi doit-on s’attendre<br />

les jours à venir? Y a-t-il une<br />

certitude qu’il n’y aura plus<br />

d’attaque?<br />

En matière de technique, on ne<br />

peut pas dire qu’il n’y a plus de<br />

problème. En revanche, on peut<br />

dire pour le moment, voilà les<br />

solutions techniques que nous<br />

apportons. C’est à nous d’être<br />

vigilants et de nous en donner<br />

les moyens.<br />

Qu’est-ce qui explique la<br />

fusion des deux chaînes de<br />

télévision, la Première et<br />

Tv2?<br />

C’est tout simple. D’abord dans<br />

cette situation de crise, la Rti n’a<br />

pas assez de personnel vu que<br />

certains ont déserté leur poste.<br />

Ensuite, au niveau de la montée<br />

du signal, on voulait minimiser<br />

toute la gymnastique technique<br />

; donc il fallait synchroniser les<br />

deux chaînes pour faire monter<br />

le signal sur notre porteuse au<br />

niveau du satellite. Enfin, pour<br />

se consacrer à la gestion de la<br />

crise en matière de production<br />

de l’<strong>info</strong>rmation.<br />

Vous n’avez pas eu<br />

le temps de faire le bilan de<br />

la couverture médiatique de<br />

la campagne électorale et<br />

voilà que la crise est survenue.<br />

Effectivement, on devrait faire le<br />

bilan mais comme on est encore<br />

dans la crise, ce sera plus tard.<br />

Toutes les bonnes choses qui<br />

ont été faites ne sont plus d’actualité<br />

; on gère la crise.<br />

Cependant, d’un point de vue<br />

général, ça été satisfaisant<br />

puisque tout ce que nous avions<br />

pris comme engagement avec<br />

le peuple a été honoré. Les gens<br />

ont eu droit, de manière équitable<br />

et égalitaire accès aux<br />

médias pendant la période électorale.<br />

Avec ce couronnement<br />

qui a été l’organisation de l’émission<br />

«Face-à-face» en laquelle<br />

personne ne croyait y compris à<br />

l’étranger. Il n’y a que trois pays<br />

au monde qui réussissent cela:<br />

la France, les Etats-Unis et tout<br />

récemment la Grande-Bretagne.<br />

Si l’on s’est interrogé vu que les<br />

deux candidats ivoiriens étaient<br />

farouchement opposés. Nous<br />

sommes allés vers eux pour leur<br />

dire que c’était un devoir pour<br />

nous et pour eux de participer à<br />

cette émission. Les choses se<br />

sont tellement bien passées que<br />

tout le monde avait commencé à<br />

espérer que les élections se<br />

passeraient dans de bonnes<br />

conditions. Et moi en premier. A<br />

preuve, lorsque le débat s’est<br />

achevé, j’ai applaudi dans le studio<br />

et nous sommes tous allés<br />

vers les deux candidats pour les<br />

féliciter. Même en ville, cela avait<br />

fait baisser la tension et les<br />

Ivoiriens sont allés au travail et


Économie<br />

Fraternité<br />

8<br />

Filière anacarde La Coopération internationale allemande à travers le projet Initiative du cajou africain<br />

(Giz-Ica) ,travaille à développer le secteur dans cinq pays africains dont la Côte d’Ivoire.<br />

Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

L’Allemagne relance la noix de cajou en Côte d’Ivoire<br />

L’anacarde dont la zone de production<br />

se confond avec elle<br />

du coton prend de plus en plus<br />

d’intérêt pour les producteurs<br />

et partenaires au développement<br />

qui y voient un véritable<br />

moyen de lutte contre la pauvreté.<br />

C’est le cas de l’Allemagne, à travers<br />

la Giz (Coopération internationale<br />

allemande) l’ex-gtz, sa<br />

structure de coopération. Celle-ci<br />

a mis sur pied le projet Giz-Ica<br />

(Initiative du cajou africain) dans<br />

cinq pays africains (Côte<br />

d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso,<br />

Ghana, Mozambique) d’une<br />

durée de 11 ans (2009-2019). La<br />

première phase court jusqu’en<br />

mars 2013 (2009-2013) pour un<br />

coût global de 35,9 millions d’euros.<br />

En Côte d’Ivoire, le projet<br />

concerne 60.000 producteurs des<br />

régions-pilotes : les régions des<br />

Savanes, de la Vallée du<br />

Bandama, du Zanzan et du<br />

Denguelé-Bafing).<br />

A l’approche de la récolte et de la<br />

vente du cajou, Giz-Ica a invité,<br />

du 25 au 28 janvier <strong>2011</strong>, les différents<br />

acteurs de la filière et du<br />

projet à un atelier de formation.<br />

90 encadreurs venus des différentes<br />

localités que couvre le projet<br />

dans la région ont été formés aux<br />

techniques de récolte et postrécolte.<br />

L’atelier, en salle comme<br />

sur le terrain, a initié les producteurs<br />

à deux idées assez novatrices<br />

pour la filière. Ils ont été<br />

formés au calcul du Kor (Kernel<br />

output ratio), c’est-à-dire au calcul<br />

du pourcentage de bonnes<br />

amendes (qualité des noix) dans<br />

un sac de 80 kg et la séparation de<br />

la noix de la pomme à la ficelle.<br />

Dans l’ancienne technique, l’on<br />

séparait la noix par torsion. Ce<br />

qui laissait une partie de la chair<br />

sur la noix et mettait en contact le<br />

jus de la pomme et la noix, or ce<br />

contact altère la qualité de la<br />

noix. Pour en garantir la qualité,<br />

le projet prévoit de fournir gratuitement<br />

50.000 sacs de 80 kg en<br />

jute.<br />

Le projet a démarré en 2009 pour<br />

les trois premières régions et en<br />

août 2010 pour celle du<br />

Denguelé-Bafing. Faisant le bilan<br />

des premières activités menées,<br />

MM. Touré Aboubacar et Kamara<br />

Moriba, respectivement responsables<br />

des coordinations de<br />

Korhogo et Odienné, ont relevé<br />

que 300 formateurs issus de<br />

l’Anader, des Ong et coopératives<br />

qui ont été formés aux techniques<br />

culturales ont, à leur tour, formé<br />

49.500 producteurs à l’entretien<br />

et la création de plantations d’anacarde.<br />

275 formateurs et<br />

21.600 producteurs ont déjà été<br />

instruits sur les techniques de<br />

récolte et post récolte. Le projet<br />

espère créer 3000 emplois et prévoit<br />

la mise en place de variétés<br />

améliorées, de 8 pépinières de<br />

5.000 plants chacune, la création<br />

de champs écoles, d’une cartographie<br />

du Kor au niveau de la zone<br />

Le guide du producteur<br />

La Côte d’Ivoire est le premier<br />

producteur africain d’anacarde<br />

et le deuxième au monde après<br />

l’Inde avec 350.000 tonnes de<br />

noix en 2009 produits par<br />

250.000 producteurs. Les concepteurs<br />

du projet Ica pensent que la<br />

Côte d’Ivoire peut faire mieux que<br />

cela en améliorant la production et<br />

la qualité de la noix par une formation<br />

du producteur qui pourrait<br />

ainsi améliorer ses revenus. Pour<br />

cette récolte, les producteurs<br />

conseillent d’observer trois périodes.<br />

La première : la pré- récolte. Il<br />

faut nettoyer la plantation et créer<br />

autour un pare-feu de 10 m de large<br />

à partir de la couronne de l’arbre.<br />

Débarrasser le champ et le pare-feu<br />

des herbes fauchées pour faciliter la<br />

récolte et éviter tout risque d’incendie.<br />

La deuxième période : la<br />

récolte. Il est conseillé de laisser les<br />

noix tomber d’elles-mêmes et les<br />

ramasser tous les jours ou tous les<br />

deux jours. Séparer la noix de la<br />

pomme à l’aide d’une ficelle de<br />

nylon. Cette technique permet de<br />

Les plantations d’anacarde étendent leurs surfaces dans le nord du pays. (PHOTOS D’ARCHIVES )<br />

séparer totalement la noix de la<br />

pomme sans y laisser de chair.<br />

(attacher le fil nylon de 50 cm à un<br />

piquet et l’autre bout à une mannette,<br />

puis, en tenant la noix, il faut<br />

enrouler le fil à la limite de la noix<br />

et de la pomme et tirer la corde). La<br />

troisième période : le séchage.<br />

Sécher la noix au soleil sur une<br />

claie de 1 m de hauteur pendant 2 à<br />

3 jours. La noix devant être séchée<br />

dès la séparation de la pomme, il<br />

faudrait construire une claie au<br />

champ. Remuer toutes les 2 heures<br />

en éliminant les corps étrangers et<br />

noix défectueuses. Laisser les noix<br />

refroidir à l’ombre pendant 2 heures<br />

et les classer en trois catégories<br />

(grosses, moyennes, petites). Puis<br />

passer à l’ensachage dans des sacs<br />

en jute et les fermer 24 heures<br />

après. Enfin, il faut stocker les sacs<br />

dans un magasin aéré et étanche sur<br />

des palettes ou caillebotis à 1 m du<br />

mur et à 1.5 m de la toiture. Tout<br />

cela permet de garantir la qualité<br />

des noix.<br />

M. NIANGORAN<br />

de production, l’organisation des<br />

producteurs…<br />

Un an après, le projet a déjà<br />

gagné le cœur des producteurs<br />

qui se réjouissent de ses premiers<br />

résultats sur le terrain, mais aussi<br />

des perspectives heureuses qui<br />

s’offrent à la filière. «Nous constatons<br />

que les pays sont très intéressés<br />

par les formations. Parce<br />

Un produit qui fait son chemin<br />

Cultivé, au départ, à des fins<br />

de protection des sols et de<br />

reboisement, l’anacarde ou<br />

le cajou a été révélé en Côte<br />

d’Ivoire, surtout dans la<br />

région des savanes du nord, dans<br />

les années 60. Timidement, cette<br />

culture a fait son chemin grâce au<br />

dynamisme des paysans qui ont<br />

fini par en faire leur deuxième<br />

culture de rente après le coton.<br />

Ces dernières années, l’anacarde<br />

ou le cajou a pris de l’intérêt pour<br />

tous: l’Etat, les producteurs,<br />

exportateurs et les partenaires au<br />

développement. Il mobilise d’importantes<br />

énergies et de moyens.<br />

C’est en 1960 que les premières<br />

plantations administratives d’anacardiers<br />

ont été réalisées.<br />

Environ 8.000 ha d’anacardiers<br />

étaient encadrés par la Satmaci.<br />

Puis à partir de 1972, la Sodefor<br />

est allée au-delà des objectifs de<br />

protection et de reboisement assignés<br />

à cet arbre. La même année<br />

naquit la Sovanord (la Société de<br />

valorisation de l’anacarde du<br />

nord) créée pour en assurer la<br />

commercialisation. Elle a été suivie<br />

par la création de l’Aici<br />

(Anacarde industrie Côte<br />

d’Ivoire) pour le décorticage du<br />

fruit. Ces structures n’ont malheureusement<br />

pu sortir l’anacarde<br />

de l’ornière. Elles disparaîtront<br />

à partir des années 80. Mais<br />

la culture de l’anacarde avait déjà<br />

gagné le cœur des paysans.<br />

A partir des années 90, la culture<br />

de l’anacardier a commencé à<br />

prendre véritablement racine<br />

dans la région des savanes du<br />

nord. Ces dernières années, elle a<br />

atteint le centre de la Côte<br />

d’Ivoire où elle est en passe de<br />

devenir une culture de sédentarisation<br />

des populations jadis<br />

promptes à migrer vers les<br />

régions de forêts pour la culture<br />

du cacao et du café. Avec la<br />

mévente du coton depuis sa libéralisation<br />

aggravée par la crise<br />

militaire, la culture de l’anacarde<br />

a été l’alternative du coton. Ainsi<br />

de 500 tonnes en 1980, l’exportation<br />

a atteint 80.000 tonnes en<br />

1999 et 350.000 en 2009 jusqu’à<br />

devenir le deuxième produit de<br />

rente des régions du nord après le<br />

coton et faire de la Côte d’Ivoire<br />

le deuxième producteur mondial.<br />

N’étant pas au départ une culture<br />

commerciale prévue par l’Etat,<br />

l’anacarde a fini, par ses performances,<br />

à s’imposer en amenant<br />

l’Etat à s’engager résolument<br />

dans sa valorisation à partir de<br />

2002 à travers le ministère de<br />

l’Agriculture. Cette politique qui<br />

a permis de la redynamiser au<br />

point de contribuer à améliorer de<br />

façon durable le revenu des producteurs.<br />

Un comité technique<br />

composé des ministères de<br />

l’Agriculture, de l’Economie et<br />

des Finances, de l’Industrie et du<br />

Commerce fut créé pour réfléchir<br />

avec les acteurs à la définition<br />

d’une stratégie de développement<br />

de la filière et trouver des solutions<br />

aux problèmes qui revêtent<br />

un caractère urgent. Résultat :<br />

l’Areca (Autorité de régulation<br />

coton anacarde) fut créée et la<br />

filière se dota d’une interprofession<br />

dite Intercajou dont la présidence<br />

divise aujourd’hui les<br />

acteurs et mine la filière.<br />

Le cajou est un produit très riche.<br />

Ses utilisations sont multiples et<br />

très variées selon la partie de l’arbre<br />

utilisée. La majeure partie de<br />

l’anacardier est exploitable que<br />

ce soit pour son bois, ses fruits,<br />

ses amandes, son baume. Les<br />

pommes sont par exemple<br />

consommées soit fraîches, soit<br />

que jusque-là, il n’y avait aucune<br />

structure d’encadrement des producteurs.<br />

La filière sombrait,<br />

mais depuis l’arrivée du projet,<br />

nous constatons un regain d’intérêt.<br />

Le projet est donc bien venu,<br />

car sa présence même est une<br />

sorte de garantie de la filière et<br />

rassure tout le monde. Les bénéficiaires,<br />

ce sont les paysans. Les<br />

premiers résultats le montrent<br />

bien. L’année passée (2010), le<br />

prix du kilo est allé jusqu’à 250 F<br />

contre 100 F en 2009. Il va donc<br />

permettre aux producteurs non<br />

seulement d’améliorer la qualité<br />

de leurs produits, mais aussi d’améliorer<br />

leurs revenus. Il y a<br />

même eu de nouvelles plantations<br />

avec le projet. Nous leur demandons<br />

donc de suivre nos conseils.<br />

S’ils le font, nous pensons que les<br />

lendemains seront meilleurs pour<br />

la filière et pour le producteur», a<br />

soutenu Soro Komotioloma, chef<br />

de zone Anader de Boundiali et<br />

formateur principal dudit atelier.<br />

Koné Tienvolo, délégué de<br />

l’Intercajou à Boundiali, se félicite<br />

de l’arrivée de ce projet qui<br />

œuvre pour la qualité de l’anacarde<br />

dont les résultats sont prometteurs<br />

puisque l’année passée le<br />

kilo de noix a été acheté à 300 F.<br />

Il demande donc aux producteurs<br />

de respecter les conseils que leur<br />

ont été prodigués au cours de cet<br />

atelier.<br />

Quant à Mme Tuo Mariam de l’unité<br />

de transformation de<br />

Karakoro, elle lance un appel aux<br />

décideurs pour qu’ils s’intéressent<br />

davantage à la filière. «Cet<br />

atelier est très instructif. J’en suis<br />

très satisfaite et j’ai désormais<br />

confiance en cette filière. C’est<br />

pour cela que je voudrais attirer<br />

l’attention des autorités car j’ai<br />

l’impression que cette culture est<br />

laissée pour compte au bénéfice<br />

du cacao et du café. En 2009, la<br />

Côte d’Ivoire était le premier producteur<br />

africain et le deuxième<br />

mondial après l’Inde. Malgré<br />

cela, les Ivoiriens ignorent tout<br />

de l’anacarde. Rien de particulier<br />

n’est fait pour promouvoir ce<br />

produit», a-t-elle dit.<br />

MARTIAL NIANGORAN<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

La noix de cajou reste pour le moment la seule partie du fruit qui est vendue.<br />

sous forme de compotes, de jus,<br />

de sirops, ou fermentées pour<br />

produire une boisson alcoolisée.<br />

C’est sous cette forme qu’elles<br />

sont appréciées au Brésil et dans<br />

les pays d’Afrique Occidentale<br />

(notamment en Guinée-Bissau où<br />

elles peuvent être consommées<br />

sous la forme de vin de cajou).<br />

Des noix, on en tire beaucoup de<br />

produits. L’huile d’anacarde est<br />

utilisée dans les secteurs de la<br />

pharmacologie et des cosmétiques.<br />

La noix représente la<br />

plus grande partie du marché<br />

international de l’anacardier. Elle<br />

est principalement consommée<br />

sous la forme de “grignotises” ou<br />

“amuse-gueule” au même titre<br />

que les arachides (elle est alors<br />

consommée simple, salée, épicée,<br />

... ou en assortiment avec d’autres<br />

fruits secs). Ce débouché représente<br />

la plus grande partie des<br />

ventes de noix de cajou, avec six<br />

ventes sur dix. Elle est traditionnellement<br />

consommée de cette<br />

manière en Europe et aux Etats-<br />

Unis où elle représente également<br />

la première source de débouchés.<br />

Mais elle peut également entrer<br />

dans la composition de produits<br />

de l’industrie chocolatière ou de<br />

la confiserie (friandises au chocolat,<br />

au miel...), dans l’industrie<br />

agroalimentaire, de la biscuiterie,<br />

de la pâtisserie, des yaourts. Les<br />

noix peuvent être employées sous<br />

forme de poudre, de granulés ou<br />

entières. Ou transformées en<br />

beurre afin d’être utilisées<br />

comme pâte à sandwichs. Dans<br />

certains pays, il est de tradition de<br />

consommer la noix dans des plats<br />

cuisinés,... Le cajou reste encore<br />

un produit méconnu et non<br />

exploité. Et pourtant, il présente<br />

beaucoup d’opportunités pour la<br />

Côte d’Ivoire.<br />

M. N


Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

La ministre de la Femme, de la<br />

famille et de l’enfant,<br />

Danièle Boni Claverie a<br />

effectué vendredi dernier une<br />

visite à la Caisse nationale de<br />

prévoyance sociale au Plateau.<br />

Visite, a-t-elle précisé, s’inscrit<br />

dans le cadre de ses activités,<br />

depuis sa prise de fonction. En<br />

effet, pour elle, la situation<br />

socio-politique que le pays traverse<br />

crée un certain désordre<br />

dans l’administration; par exemple<br />

les appels à la grève, à la désobéissance<br />

civile. Mais, il<br />

convient, ajoute-t-elle, en tant<br />

que premier responsable, d’y<br />

mettre de l’ordre, car «la grève<br />

suscitée en votre sein aurait pu<br />

Société<br />

Sécurité sociale Mme Danièle Boni Claverie, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant,<br />

s’est adressée vendredi dernier aux travailleurs de la Caisse nationale de prévoyance sociale.<br />

“Nous devons privilégier l’intérêt de nos pensionnés en cette période de crise”<br />

Vous aurez des occasions de<br />

faire l’expérience de toutes<br />

sortes de tempêtes dans votre<br />

vie, dans votre apostolat de<br />

prêtres, dans la société dans<br />

laquelle vous vivez. Tout cela est<br />

naturel, tout cela est humain, peutêtre<br />

trop humain, mais, il ne faut<br />

pas avoir peur». Ce sont les propos<br />

que le nouvel évêque de Grand-<br />

Bassam, Mgr Raymond Ahoua a<br />

adressés samedi, aux six diacres<br />

qu’il a ordonnés prêtres à la paroisse<br />

Saint-Joseph à Koumassi Nord-<br />

Est. Une paroisse qui existe seulement<br />

depuis trois ans mais qui affiche<br />

un dynamisme avec son grand<br />

monde et son slogan : «vallée de<br />

bénédictions».<br />

L’ambiance durant cette cérémonie<br />

qui a eu lieu au lendemain de l’inhumation<br />

de l’Abbé Attialé Alain,<br />

prêtre de ce même diocèse de<br />

Grand-Bassam, était indescriptible.<br />

A la fois émotion fortes et joie jusqu’aux<br />

larmes, notamment en ce<br />

qui concerne les parents qui ont été<br />

félicités par leurs amis et connaissances<br />

pour avoir donné leurs<br />

enfants à l’Eglise. Les nouveaux<br />

élus sont : les Abbés Anoh<br />

Alphonse, Djaha Kouadio Ange<br />

Nicaise, Tiémélé Tanoh Jean-<br />

Pierre, Yao Kouassi Yves, Yapi<br />

Muriel Cyrille, et Zagadou<br />

Beleywa Cyrille. Le même jour<br />

onze diacres sont également devenus<br />

prêtres à la cathédrale Saint<br />

Paul. Portant à 17 le nombre des<br />

nouveaux prêtres de l’archidiocèse<br />

d’Abidjan.<br />

S’appuyant sur l’évangile du jour,<br />

notamment la tempête apaisée, où<br />

les disciples ont eu peur d’être<br />

engloutis par la mer en furie, l’évêque<br />

de Grand-Bassam a dit aux<br />

ses fils spirituels que la peur est un<br />

sentiment irraisonnable. «Votre<br />

mission de serviteur, c’est d’avoir<br />

la foi et la confiance en Jésus. Ne<br />

soyez pas de ceux qui prêchent le<br />

doute, les catastrophes et la fin du<br />

monde parce qu’ils n’ont aucune<br />

foi vraie, ni aucune confiance en<br />

eux-mêmes. Ne faits pas partie des<br />

partisans de l’inquiétude prêts à<br />

présenter un obstacle majeur à<br />

l’activité de la Cnps», soutient la<br />

ministre. Mme Danièle Boni<br />

Claverie a souhaité que le travail<br />

se fasse sans rupture, car, estime-t-elle,<br />

c’est «la multiplication<br />

des ruptures qui nous<br />

conduit fatalement au sousdéveloppement,<br />

à la faillite économique».<br />

«Nous sommes des<br />

Ivoiriens et nous devons privilégier<br />

l’intérêt national et l’intérêt<br />

de nos pensionnés ; ceux que<br />

vous devez servir pour assurer la<br />

pérennité de leur pension et la<br />

continuité de votre structure»,<br />

poursuit Mme Claverie. Aussi, la<br />

ministre a-t-elle souhaité voir<br />

appliquer une gestion rigoureuse,<br />

transparente au bénéfice de<br />

tous les travailleurs, mais surtout<br />

qu’une gestion efficiente des<br />

ressources humaines puisse<br />

favoriser la promotion des<br />

agents fondée sur leur mérite<br />

propre. Ebagnenin Joseph, président<br />

du conseil d’administration<br />

de la Caisse, a indiqué que cette<br />

visite est d’une importance capitale.<br />

Rappelant que la Cnps a été<br />

créée en 1956 et dont la mission<br />

est l’amélioration des assurés<br />

sociaux, il a déclaré que sa structure<br />

attend le soutien du gouvernement<br />

pour la mise en œuvre de<br />

la branche retraite.<br />

Église catholique<br />

Six nouveaux prêtres pourle diocèse de Grand-Bassam<br />

Christianisme céleste<br />

Les six nouveaux prêtres autour de l’évêque de Grand-Bassam, Mgr<br />

Raymond Ahoua. (PHOTO : SCE COM PAROISSE ST JOSEPH)<br />

Ediémou élève six chargés de paroisse au grade de supérieur évangélique<br />

Dimanche dernier, la paroisse<br />

Saint Raphaël de Vridi a<br />

connu une animation particulière.<br />

C’est ce dernier dimanche<br />

du mois de janvier, considéré<br />

comme un jour de rédemption,<br />

de miséricorde qui a été choisi par<br />

le Révérend pasteur Ediémou Blin<br />

Jacob, chef de l’église du<br />

Christianisme céleste pour remettre<br />

à 6 chargés de paroisse, leurs<br />

habits sacerdotaux. Ce sont les<br />

supérieurs N’Drin Théophile,<br />

Amoa Timothé , Akoa Jean Claude,<br />

Ahoussi Martin, Gauvin Jean<br />

Raymond et Obindé Memel qui ont<br />

été oints le 26 décembre dernier au<br />

Bénin. Normal pour le premier<br />

responsable de recevoir les nouveaux<br />

oints, de les élever au grade<br />

de supérieur évangélique et de leur<br />

donner les instructions nécessaires<br />

dans le cadre de leur mission. Parés<br />

dans leur soutane violette à la sangle<br />

grise, les nouveaux oints, qu’accompagnaient<br />

les autres fidèles et<br />

parents ont loué et magnifié Dieu<br />

pour cette grâce. En reconnaissance,<br />

ils ont fait des dons à l’église.<br />

Pour sa part, Ediémou a félicité et<br />

encouragé ses membres et prié pour<br />

la paix en Côte d’Ivoire. De son<br />

exhortation, l’on retiendra en substance<br />

: «Tous les hommes sont frères».<br />

Et d’ajouter : «C’est à cause<br />

de Jésus Christ que nous sommes<br />

en Côte d’Ivoire».<br />

M. C. OBINDÉ<br />

GRACE OUATTARA<br />

donner le coup de grâce aux chancelants<br />

et aux découragés par leur<br />

pessimisme qui devient de plus en<br />

plus grandissant quand il s’agit de<br />

l’Afrique et de leur propre pays».<br />

L’évêque a par ailleurs ajouté que<br />

l’Afro-pessimisme est une idéologie<br />

de suicide qui ne dit pas son<br />

nom. Et puisque vous êtes de<br />

dignes fils de l’Afrique, ne vous<br />

inscrivez jamais aux écoles des<br />

prophètes ennemis de leur propre<br />

sang.<br />

Il a encore dit aux prêtres qu’avec<br />

la foi en Jésus et la confiance, ils<br />

peuvent changer la société.<br />

L’évêque répondait par la même<br />

occasion à un pilote américain qui<br />

aurait dit, durant la guerre du<br />

Biafra, qu’il y a très longtemps que<br />

Dieu a quitté le continent africain.<br />

Jésus n’a, selon lui, pas quitté<br />

l’Afrique parce qu’il a connu la<br />

haine et la souffrance. Mgr Paul<br />

Dacoury-Tabley l’évêque émérite<br />

de Grand-Bassam, a pris part à<br />

cette célébration ainsi que les élus<br />

de Koumassi et Port-Bouët.<br />

MARIE-ADÈLE DJIDJÉ<br />

Administration<br />

Le préfet de Bouaké<br />

suspendu de ses fonctions<br />

Le ministre de l’Intérieur<br />

Emile Guiriéoulou, a<br />

suspendu de ses fonctions, à<br />

travers un communiqué<br />

officiel, le préfet de la<br />

région de la Vallée du<br />

Bandama, préfet du département<br />

de Bouaké, Konin Aka.<br />

Mais il n’est pas le seul à être<br />

frappé par cette mesure qui<br />

concerne également ses collègues<br />

du centre et du nord<br />

avec lesquels il a produit, en<br />

décembre 2010, une déclaration<br />

au Ranhôtel de Bouaké<br />

où ils ont dit leur part de<br />

vérité dans le conflit électoral<br />

qui oppose le Président<br />

Laurent Gbagbo à son adversaire,<br />

le Dr Alassane<br />

Ouattara. Après le second tour<br />

de l’élection présidentielle du<br />

28 novembre 2010. Approché,<br />

le préfet de Bouaké a indiqué<br />

que sa suspension n’est un<br />

secret pour personne parce<br />

que tout le monde le savait<br />

plus ou moins. Il a souligné<br />

qu’il attend impatiemment<br />

La Cour suprême n’a pas statué<br />

hier 31 janvier dans l’affaire<br />

Sifplast-CI contre<br />

Zenith Plastics. Ceci, pour<br />

la simple raison que toutes<br />

les affaires inscrites pour ce<br />

jour-là au rôle de cette haute<br />

juridiction ont été renvoyées au<br />

lundi 7 février prochain.<br />

Cette affaire, comme nous l’indiquions<br />

dans notre édition du<br />

29 janvier porte sur un conflit<br />

d’intérêts entre les deux sociétés<br />

sises en zone industrielle de<br />

Yopougon et spécialisées dans<br />

la fabrication de matières en<br />

plastique. Accusée de contrefaçon<br />

et de concurrence déloyale<br />

9<br />

son successeur pour regagner<br />

son village natal.<br />

ADJÉ JEAN ALEXIS<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

Conflit d’intérêt<br />

L’affaire Sifplast-ci contre Zenith<br />

plastics reportée au 7 février<br />

Redynamiser la réflexion et<br />

actualiser les données sur<br />

la mise en œuvre effective de<br />

l’Assurance maladie universelle».Tel<br />

est l’objectif<br />

recherché par le secrétariat<br />

d’Etat chargé de la sécurité<br />

sociale à la faveur du pré-séminaire<br />

sur l’Assurance maladie<br />

universelle (Amu) qu’il a organisé<br />

vendredi dernier à son cabinet<br />

au Deux-Plateaux. Pour le<br />

Pr Ouegnin Georges Armand,<br />

secrétaire d’Etat chargé de la<br />

sécurité sociale qui a ouvert ce<br />

pré-séminaire, il s’agira, au<br />

cours des travaux, de réfléchir<br />

au futur séminaire d’évaluation<br />

et d’actualisation du projet Amu<br />

prévu pour le mois de février.<br />

En effet, selon lui, l’Assurance<br />

maladie universelle créée par la<br />

loi n° 2001-636 du 09 octobre<br />

2001 est l’un des projets essentiels<br />

du programme de gouvernement<br />

du Président de la<br />

République, SEM. Laurent<br />

Gbagbo.<br />

Dans l’optique de la «refondation»<br />

des outils de développement<br />

du pays, notamment l’accès<br />

des populations aux soins de<br />

santé. Ainsi, la crise économique<br />

des années 80, aggravée<br />

par celle politico-militaire survenue<br />

en 2002, a accentué la<br />

paupérisation des populations<br />

et impacté l’accessibilité de celles-ci<br />

aux soins de santé.<br />

Pr Ouegnin a révélé qu’au plan<br />

de la protection sociale, le système<br />

actuellement en vigueur<br />

exclut la grande majorité de la<br />

population, notamment celle du<br />

secteur agricole qui représente<br />

56% de la population active, et<br />

les travailleurs du secteur <strong>info</strong>rmel<br />

estimés à 32%. Aussi,<br />

déclare t-il, moins de 10% de la<br />

population ivoirienne bénéficie<br />

Le préfet de la région de la Vallée<br />

du Bandama, préfet du département<br />

de Bouaké, Konin Aka.<br />

par la plaignante, Zenith<br />

Plastics s’est vue condamner<br />

par la Cour d’appel d’Abidjan à<br />

payer, pour tous les préjudices<br />

confondus, la somme de<br />

698.000 000 Fcfa. C’est donc<br />

pour voir casser cette décision<br />

qu’elle conteste que Zenith<br />

Plastics a fait un pourvoi en<br />

cassation devant la Cour suprême<br />

dont le verdict était attendu<br />

pour hier. Sur le fond du litige,<br />

disons que les deux sociétés se<br />

disputent la propriété intellectuelle<br />

d’un modèle de chaussures<br />

en plastique.<br />

LANDRY KOHON<br />

Sécurité sociale<br />

Un séminaire pourréactualiserle projet de l’Assurance maladie universelle<br />

présentement d’une couverture<br />

sociale. Une situation alarmante<br />

qui fait de la mise en place de<br />

l’Amu «une nécessité sociale et<br />

une exigence morale», a souligné<br />

le secrétaire d’Etat.<br />

Il s’est dit soucieux de son<br />

démarrage effectif, car il y a<br />

urgence nationale, à cause de la<br />

pauvreté des populations. «<br />

L’assurance maladie universelle<br />

vient pour soulager les populations<br />

démunies et leur permettre<br />

d’avoir accès aux soins», a<br />

rappelé le secrétaire d’Etat. Dr<br />

Amessan Agnès, conseiller<br />

technique chargé de la sécurité<br />

sociale, a exprimé sa satisfaction<br />

pour ce projet important<br />

pour le Chef de l’Etat.<br />

Dont le souci majeur est de permettre<br />

à chaque Ivoirien de se<br />

soigner gratuitement.<br />

GRACE OUATTARA


10<br />

Société<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

Lycée professionnel de Grand Lahou La ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Angèle<br />

Gnonsoa, a visité dimanche dernier, le chantier de construction du chenal qui doit favoriser la relance de la filière pêche de l’établissement.<br />

L’État s’engage à décaisser 13 milliards pour relier le port d’application de l’école à la mer<br />

La Côte d’Ivoire traverse<br />

d’avancement des travaux, que fessionnel, Célestin Assi<br />

actuellement une situation<br />

Mme Angèle Gnonsoa s’est Akaffou, la visite de Mme<br />

de crise, mais le secteur<br />

rendue dimanche à Grand Gnonsoa pour donner un coup<br />

éducation/formation étant<br />

Lahou. Où, les responsables de de fouet aux travaux est un soulagement.<br />

Dans la mesure où, la<br />

érigé en priorité des priorités<br />

par le Président Laurent<br />

gnole chargée du prijet, ont livraison du chenal reliant le<br />

Drag Afrik, l’entreprise espa-<br />

Gbagbo, aucun sacrifice n’est<br />

techniquement expliqué les différents<br />

mécanismes pour arriver «permettra au lycée profession-<br />

port d’application à la mer<br />

de trop quand il s’agit de la<br />

promotion de ce secteur et surtout<br />

de la formation profession-<br />

chenal,qui constituera la de pleinement assurer la mis-<br />

à la construction effective du nel, notamment la filière pêche,<br />

nelle des jeunes». C’est par ces<br />

deuxième phase des travaux. sion qui lui est dévolue. Mieux,<br />

propos forts que la ministre de<br />

«L’Etat de Côte d’Ivoire vous le chenal donnera une impulsion<br />

plus tonique aux activités<br />

l’Enseignement technique et de<br />

fait confiance et vous remercie<br />

la Formation professionnelle,<br />

pour le sérieux et le professionnalisme<br />

dont vous avez fait Grand-Lahou et de la Côte<br />

de pêche du département de<br />

Angèle Gnonsoa, a traduit l’engagement<br />

du gouvernement à<br />

preuve jusqu’à présent. Nous d’Ivoire», a-t-il dit.<br />

assurer une formation pratique<br />

espérons avoir rapidement les Il faut noter que le corps préfectoral,<br />

le conseil général et les<br />

de qualité aux jeunes ivoiriens.<br />

résultats des données bathymétriques<br />

afin d’entamer la der-<br />

populations en général ont salué<br />

En fait, depuis plusieurs mois,<br />

les huit bateaux écoles du lycée<br />

nière phase des travaux. la visite de Mme Gnonsoa, qui<br />

professionnel de Grand-Lahou<br />

J’attache du prix au bon déroulement<br />

de ces travaux», a indi-<br />

pour Grand-Lahou.<br />

renferme beaucoup d’espoir<br />

qui forme aux métiers de la<br />

pêche, de l’aquaculture et aux Mme Gnonsoa accueillie par les élèves, leurs responsables et les autorités administratives. (PHOTO : M. Y) qué la ministre.<br />

métiers annexes, n’ont plus<br />

Pour le directeur du lycée pro-<br />

MARC YEVOU<br />

accès à la mer à partir du port<br />

d’application de l’école. Et ce, à<br />

Pour résoudre cette situation Fcfa, la construction du chenal.<br />

cause de l’ensablement de la<br />

qui a des conséquences négatives<br />

tant sur les activités de le 13 janvier <strong>2011</strong> consiste en la<br />

La première phase qui a débuté Établissements scolaires de Divo<br />

passe de Grand-Lahou et de l’inexistence<br />

d’un chenal,qui est<br />

pêche de la région que sur la collecte, l’analyse et l’interprétation<br />

des données bathymé-<br />

Les responsables mis en garde contre<br />

la passerelle sécurisée qui doit<br />

formation pratique des stagiaires<br />

du lycée professionnel, triques. Ce n’est rien d’autre<br />

relier la mer au port d’application<br />

du lycée professionnel,<br />

l’Etat de Côte d’Ivoire s’est que l’étude de la profondeur des<br />

situé à Braffedon à 17 km de la<br />

engagé à financer entièrement, eaux où sera construit ladite les cotisations anarchiques<br />

ville.<br />

à hauteur de 13 milliards de passerelle. C’est pour voir l’état<br />

Une équipe de l’inspection autorisées et non autorisées, les continuité de l’administration.<br />

générale de l’éducation cours de renforcement a fait Vous devez appliquer les instructions<br />

de Mme la ministre de<br />

nationale du ministère savoir Doha Jean aux directeurs<br />

conduite par Doha Jean, d’école le jeudi 27 janvier au l’Education nationale Jacqueline<br />

inspecteur de l’enseignement<br />

groupe scolaire Divo-Bada.Et Oble.”. Il leur a dit qu’en cas de<br />

secondaire et chef de l’an-<br />

Doha Jean de mettre en garde les conflit avec les inspecteurs de<br />

tenne de la direction de la pédagogie<br />

directeurs d’école en ces thè-<br />

l’enseignement préscolaire et pri-<br />

et de la formation continue mes:” L’école est gratuite en Côte maire de s’adresser au Directeur<br />

sillonne depuis le 24 janvier les d’Ivoire. Je constate que les frais régional de l’éducation nationale.<br />

établissements primaires et d’inscription diffèrent d’une Doha Jean a demandé aux enseignants<br />

secondaires de Divo. Cette tournée<br />

école à l’autre avec des cotisa-<br />

et enseignantes de Divo<br />

selon le chef de délégation a tions de 600f pour les élèves du de s’habiller correctement car ils<br />

pour but de contrôler les structures<br />

Cp1 au Cm1 et 1000f pour devraient être des modèles pour<br />

du primaire et du secondaire ceux des CM2 pour dit-on pour leurs élèves.Les directeurs ont dit<br />

pour la mise en oeuvre des les compositions. Sans oublier de avoir pris acte des consignes<br />

instructions officielles du ministre<br />

l’argent pour le sport et la cultu-<br />

reçues et sont prêts à les appli-<br />

de l’éducation nationale. Pour re....Toutes ces cotisations sont quer.<br />

vérifier l’existence de frais de interdites. Vous directeurs d’école,<br />

vous êtes les garants de la<br />

CORRESPONDANT<br />

SOUMAILA BAKAYOKO<br />

composition , les cotisations<br />

RÉGIONAL<br />

Suite au tirage du jeu calendrier tombola 2010<br />

Le N° 524665 gagne les 200 000 F.CFA du mois de septembre<br />

Le N° 501460 gagne les 200 000 F.CFA du mois d’octobre<br />

Le N° 522322 gagne les 200 000 F.CFA du mois de novembre<br />

Le N° 513221 gagne les 200 000 F.CFA du mois de décembre<br />

Les heureux gagnants sont priés de se présenter munis de leur<br />

calendrier au département Commercial & Marketing au plus tard<br />

le mercredi 12 janvier <strong>2011</strong>.<br />

Merci de nous faire confiance<br />

Après les affrontements inter communautaires<br />

Les marches et grèves désormais interdites à Duékoué<br />

ADuékoué, marches et grèves<br />

sont désormais interdites;<br />

les chasseurs traditionnels<br />

communément appelés dozo<br />

ne doivent plus fréquenter<br />

les marchés; un comité de paix et<br />

de sécurité a été mis en place. La<br />

ville est en train de panser ses<br />

plaies après les terribles affrontements<br />

qui ont fait 36 morts et des<br />

milliers de déplacés. 417 maisons<br />

ont également été incendiées.<br />

Pour la deuxième semaine consécutive,<br />

les autochtones wê et les<br />

allogènes malinké ainsi que des<br />

ressortissants de la Cedeao se<br />

sont rencontrés à la mairie de la<br />

ville pour tenter de laver le linge<br />

sale en famille. Dans une salle de<br />

la mairie qui a refusé du monde,<br />

Octave Yahi, 3 e vice-président du<br />

conseil général de Guiglo et<br />

médiateur dans cette crise a, une<br />

fois de plus, eu du mal à réconcilier<br />

les deux parties, sous le<br />

regard des cadres de la cité du<br />

Guémon, notamment l’ex-ministre<br />

Eric Kahé, l’honorable Bon<br />

Diet et André Doh, DG de<br />

Ciapol.<br />

Interpellé par Batai François,<br />

chef de canton, sur les raisons des<br />

actes de barbarie dont les Wê ont<br />

été l’objet, Adama Dembélé, président<br />

de la communauté sénoufo,<br />

a exhorté leurs tuteurs wè à<br />

pardonner les actes posés par des<br />

irresponsables. “Mon père est né<br />

ici à Duékoué, moi-même, j’ai<br />

plus de 60 ans; nous sommes<br />

condamnés à vivre ensemble”, a-<br />

t-il déclaré.<br />

Du chef burkinabé en passant par<br />

ceux des communautés malienne<br />

et guinéenne, tous ont imploré la<br />

clémence des Wê. Le chef des<br />

Akan de la région a, lui, conseillé<br />

à ses parents de respecter leurs<br />

tuteurs. “On ne coupe pas la<br />

branche sur laquelle on est<br />

assis”, a dit le chef Mé.<br />

Batai Francois et certains cadres,<br />

dépassés par l’ampleur des actes<br />

posés, sont restés perplexes quant<br />

à la demande de clémence. Quant<br />

à l’ancien ministre Éric Kahé, il a<br />

souhaité que l’abcès soit crevé<br />

afin que règne une véritable paix.<br />

La tension est alors montée, certains<br />

jeunes voulant en découdre.<br />

Les forces de l’ordre sont alors<br />

arrivées en renfort. La séance a<br />

été suspendue. Elle reprendra le<br />

12 février à Guiglo avec toutes<br />

les communautés allogènes<br />

vivant dans la région du Moyen-<br />

Cavally. “Si le problème de<br />

Duékoué est mal réglé, la région<br />

sera affecté”, insiste-t-il.<br />

SAINT-TRA BI<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL


Sports<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

11<br />

Chan <strong>2011</strong> Protagonistes du Championnat d’Afrique des nations (Chan), les Éléphants locaux s’envolent<br />

aujourd’hui pour le Soudan, théâtre de la compétition. Bien avant, le sélectionneur ivoirien a dévoilé ses ambitions.<br />

Kouadio Georges vise le carré d’as<br />

L’équipe locale de Côte<br />

d’Ivoire s’envole aujourd’hui<br />

pour le Soudan afin de prendre<br />

part à la 2 e édition du<br />

Championnat d’Afrique des<br />

nations (Chan) prévue du 4 au<br />

25 février <strong>2011</strong>. Le premier<br />

match des Eléphants dans cette<br />

compétition aura lieu le 6 février<br />

prochain face au Mali.<br />

Avant le déplacement pour<br />

Khartoum, la capitale soudanaise,<br />

le sélectionneur du team<br />

orange, blanc et vert, Kouadio<br />

Georges, a animé hier une conférence<br />

de presse au siège de la<br />

Fédération ivoirienne de football<br />

à Treichville.<br />

Les Ivoiriens qui participent à<br />

leur deuxième Chan tenteront de<br />

sortir de la phase de poule dans<br />

un groupe composé du champion<br />

en titre, la République démocratique<br />

du Congo, du Mali et du<br />

Cameroun. La tâche de Sangaré<br />

Badra Ali et ses coéquipiers ne<br />

sera pas facile. Toutefois,<br />

Kouadio Georges se veut optimiste<br />

: «Nous allons jouer sans<br />

complexe dans la mesure où<br />

nous disposons d’un bon potentiel.<br />

Il y a deux ans, nous avons<br />

connu à domicile un parcours<br />

peu honorable. Au Soudan, nous<br />

voulons redorer le blason de la<br />

Côte d’Ivoire terni par cette<br />

débâcle. Nous visons le dernier<br />

carré».<br />

Malgré l’absence de préparation,<br />

le patron du banc de touche de la<br />

sélection ivoirienne fait confiance<br />

à son groupe et précise que<br />

ses garçons sont motivés pour<br />

défendre dignement les couleurs<br />

nationales au Soudan : «On<br />

devait avoir un stage bloqué de<br />

deux semaines. Cela n’a pas été<br />

possible parce que la majorité<br />

des éléments qui composent l’effectif<br />

des Eléphants provient des<br />

clubs ivoiriens engagés en compétitions<br />

africaines. Par<br />

ailleurs, le championnat qui<br />

aurait servi de préparation pour<br />

le Chan n’a pas encore débuté.<br />

Malgré les difficultés que nous<br />

rencontrons, nous ne serons pas<br />

ridicules au Soudan. Nous<br />

allons faire mieux que lors de<br />

l’édition précédente».<br />

Lors de sa conférence de presse<br />

d’hier à la Fif, Kouadio Georges<br />

a affiché clairement ses ambitions.<br />

«Nous n’avons pas peur<br />

de nos adversaires. Nous n’avons<br />

aucun complexe vis-à-vis<br />

d’eux. Tout est possible au football.<br />

Nous allons gérer au mieux<br />

le groupe afin d’atteindre les<br />

demi-finales».<br />

Blessé au cours du tournoi des<br />

«Africains», le capitaine des<br />

Eléphants locaux, Sangaré<br />

Badra Ali, rassure quant à sa participation<br />

au Chan : «J’ai passé<br />

avec succès la radio. Je n’ai rien<br />

de grave. Je serai disponible<br />

avant le premier match face au<br />

Mali. Nous sommes prêts pour<br />

la bataille».<br />

MARTIAL GOHOUROU<br />

Kouadio Georges, le sélectionneur des Eléphants locaux (à gauche), veut<br />

représenter dignement la Côte d’Ivoire au Soudan. (PHOTO : N’GUESSAN)


12<br />

Régions<br />

Yamoussoukro La 58 e journée mondiale des lépreux a été célébrée,<br />

dimanche dernier, par le district sanitaire de la région des Lacs.<br />

Le district compte encore 21 lépreux sous traitement<br />

Al'instar des autres localités de<br />

la Côte d'Ivoire,<br />

Yamoussoukro a célébré<br />

dimanche au district sanitaire,<br />

la 58 è Journée mondiale<br />

de la lèpre. Une occasion que M.<br />

Dacoury Ange Pierre, directeur<br />

départemental de la santé de<br />

Yamoussoukro, a mise à profit<br />

pour faire le point de la lutte<br />

contre cette maladie à Mme Aman<br />

Chia Carmène, sous-préfet de<br />

COMMUNIQUE<br />

Yamoussoukro et aux populations.<br />

Comme il l'a révélé, l'histoire de la<br />

lutte contre la lèpre remonte à<br />

1978, où l'on dénombrait plus de<br />

5400 malades en traitement. Il a<br />

fallu, selon lui, attendre 1990 pour<br />

que le nouveau schéma thérapeutique<br />

soit mis en route dans le secteur<br />

de Yamoussoukro. Cette<br />

aubaine permet à la capitale politique<br />

de passer à 881 cas dépistés<br />

en 1990. Aujourd'hui, grâce aux<br />

MAITRE AYEPO VINCENT, membre de l’0rdre<br />

des Avocats du Barreau de Côte d’Ivoire porte<br />

à la connaissance de l’ensemble des opérateurs<br />

économiques que suite à l’enregistrement<br />

d’une demande à l’OAPI, le 22 janvier 2009 sous<br />

le numéro 3200900185, sa cliente, LES ETS<br />

SAM (05 BP 2416 Abidjan 05; CC 0903508 N;<br />

RCCM 10345), est propriétaire exclusif de la<br />

marque BAMBINO (produits couches de bébé).<br />

Par ailleurs, il est rappelé à tous que cet<br />

enregistrement confère aux ETS SAM :<br />

- le droit exclusif d’utiliser la marque BAMBINO<br />

ou un signe lui ressemblant, pour les produits ou<br />

services pour lesquels elle a été enregistrée,<br />

ainsi que pour les produits ou services similaires.<br />

- le droit exclusif d’empêcher tous les tiers<br />

agissant sans son consentement de faire usage<br />

au cours d’ opérations commerciales de signes<br />

identiques ou similaires pour des produits ou<br />

services qui sont similaires à ceux pour lesquels<br />

la marque de produits ou services BAMBINO a<br />

est enregistrée. Dans le cas d’un tel usage<br />

entrainerait un risque de confusion. En cas<br />

d’usage d’un signe identique pour des produits<br />

et services identiques, un risque de confusion<br />

sera présumé exister.<br />

- le droit d’engager toutes poursuites pour<br />

contrefaçon et en dommages intérêts contre tout<br />

contrevenant.<br />

Pour insertion, l’AVOCAT<br />

De 5 400 malades en 1978, le département ne compte plus que 21 malades<br />

actuellement traités dans le district. (PHOTO:PORO DAGNOGO)<br />

efforts inlassables des agents de<br />

santé et aux appuis des hommes de<br />

bonne volonté qui ne cessent de les<br />

épauler, le département compte à<br />

ce jour, 21 malades sous traitement.<br />

Soit un taux de prévalence<br />

de 1.049 pour 10.000 habitants.<br />

"En effet, en 2010, nous avions 29<br />

malades sous traitement. Au cours<br />

de l'année, 21 nouveaux cas ont été<br />

enregistrés dont 4 enfants. Sur ces<br />

50 cas, 20 ont été guéris et il n'y a<br />

que 15 malades en traitement.<br />

Mais malheureusement 8 ont abandonné",<br />

a expliqué Dr Dacoury<br />

Ange Pierre, avant d'ajouter " Au<br />

regard de ce qui précède, deux<br />

constats se dégagent, d'abord que<br />

la lèpre se guérit bel et bien. Mais<br />

que la maladie persiste encore dans<br />

nos maisons et villages puisque les<br />

21 nouveaux cas ont été enregistrés<br />

suite à un dépistage passif".<br />

Le directeur départemental de la<br />

santé de Yamoussoukro a profité<br />

de l'occasion pour saluer la générosité<br />

des personnes de bonne<br />

volonté qui oeuvrent au quotidien<br />

pour le récul de cette maladie dans<br />

son district, au nombre desquelles<br />

San Pedro<br />

• 22 personnes guéries<br />

Pour le département de San<br />

Pedro, c’est la sous-préfecture<br />

de Gabiadji distante de 30<br />

km qui a abrité les festivités<br />

de cette journée commémorative<br />

de partage et de solidarité.<br />

Dans le district sanitaire, pour<br />

l’année 2010, 55 cas de lèpre ont<br />

été suivis. 22 malades qui ont<br />

régulièrement observé leur traitement<br />

ont été déclarés guéris.<br />

Cette annonce a été faite par le<br />

Directeur départemental de la<br />

santé, le Dr Ladji Nazaguèhi<br />

Patrice. Pour lui, la lèpre fait partie<br />

des vieilles endémies que le<br />

monde ait connues. Pour en guérir<br />

totalement, dira-t-il, il faut un<br />

dépistage précoce de la maladie<br />

et une prise régulière des médicaments.<br />

D’où l’invite aux personnes<br />

qui présentent une tache sur<br />

la peau à se rendre dans une formation<br />

sanitaire pour qu’un diagnostic<br />

soit fait afin qu’elles<br />

puissent bénéficier d’un traitement<br />

qui garantit une guérison<br />

certaine sans séquelles. Le district<br />

sanitaire qu’il administre a<br />

figure M. Jean Baptiste Akrou,<br />

Directeur général du groupe<br />

Fraternité Matin, absent à cette 58 è<br />

célébration en raison du décès de<br />

son père.<br />

Pour sa part, Mme Aman Chia<br />

Carmène a longuement exhorté les<br />

malades à suivre avec assiduité<br />

leur traitement car c'est une grande<br />

chance pour eux de constater que<br />

cette maladie se guérit. Elle leur a<br />

également demandé de sensibiliser<br />

leurs proches afin que cette maladie<br />

soit enfin vaincue en Côte<br />

d'Ivoire.<br />

Cette fête fut l’occasion pour Dr<br />

Dacoury de remettre officiellement<br />

à son équipe un appui de 30<br />

millions Fcfa de matériel biomédical<br />

offert par la fondation Elisabeth<br />

Glazer, en vue de renforcer leur<br />

plateau technique dans la prise en<br />

charge des malades du Sida dans le<br />

district. Et ce, en présence de M.<br />

Tra Bi, directeur régional de la<br />

santé.<br />

Soulignons des cadeaux ont été<br />

remis aux malades.<br />

N'DRI CÉLESTIN<br />

dépisté en 2008, 46 nouveaux cas<br />

de lèpre, 33 en 2009 et 32 en<br />

2010. Soit moins d’un cas de<br />

lèpre pour 10.000 habitants en<br />

2010. Il conclut donc que cette<br />

maladie est en voie d’éradication<br />

dans le département de San<br />

Pedro. Mais, ajoute-t-il, il existe<br />

malheureusement encore des<br />

malades cachés qui ne sont pas<br />

dépistés. Ce sont, au total, 25<br />

malades de la lèpre qui ont reçu<br />

de nombreux présents et communié<br />

avec la population de<br />

Gabiadji sortie nombreuse à l’occasion<br />

de cette journée dont le<br />

thème était : « Le bacille est<br />

toujours en circulation». Les<br />

cinq sous-préfets du département,<br />

à savoir ceux de Dogbo,<br />

Doba, Gabiadji, Grand-Béréby et<br />

San Pedro, avec à leur tête le<br />

secrétaire général de préfecture,<br />

M.Bako Fructueux représentant<br />

le Préfet de région, ont honoré de<br />

leur présence la cérémonie.<br />

MARTIAL DETCHI<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février 2010<br />

Adzopé<br />

• Pas de journée de solidarité<br />

pourles malades<br />

Les districts sanitaires<br />

d’Adzopé et d’Akoupé n’ont<br />

pas pu, cette année, fêter la<br />

58 e Journée mondiale des lépreux.<br />

Le conseil général<br />

d’Adzopé qui, chaque année,<br />

décaisse 2 millions de Fcfa pour<br />

son organisation, n’a pu dégager<br />

les fonds. Les vignettes dont le<br />

placement auprès des services<br />

administratifs produit des fonds<br />

en appui à la fête, n’ont généré<br />

que 300 000 Fcfa du fait du<br />

décès accidentel, le 26 novembre<br />

2010, du contrôleur lèpre en charge<br />

des vignettes.<br />

La désolation est totale au sein<br />

des malades dans les deux districts<br />

sanitaires. Ils ne pourront<br />

pas bénéficier de cette seule journée<br />

d’amour et de partage qui leur<br />

est dédiée par le vagabond de la<br />

charité, Raoul Follereau. Les<br />

ministres Léon Emmanuel<br />

Monnet, Ohouochi Clotilde Yapi,<br />

Patrick Achi et tant d’autres personnes,<br />

ainsi que le District<br />

d’Abidjan qui les comblent de<br />

joie à travers de nombreux<br />

cadeaux en vivres et en non vivres,<br />

situation politique oblige,<br />

n’ont pas répondu au rendez-vous<br />

du partage et de l’amour.<br />

Anvo Blaise, porte-parole des<br />

malades qui avait, à la demande<br />

du premier responsable du district<br />

sanitaire d’Adzopé, déjà préparé<br />

le discours au nom de ces derniers<br />

dont 13 proviennent du<br />

village postcure Duquesne<br />

Cremone pour recevoir les dons,<br />

est désemparé par l’annulation de<br />

la fête. Qui ne lui a été signifiée<br />

que le jeudi 27 janvier, soit à trois<br />

jours de l’événement. Nous n’avons<br />

jusque-là connu qu’un seul<br />

report qui avait été dû aux décès<br />

de Raoul Follereau et du Père<br />

Duquesne, avait-il indiqué.<br />

C’était en 1977. Ne pouvant pas<br />

faire la fête qui avait lieu à<br />

quelques jours du décès de ceux<br />

qui l’ont instaurée, elle a été simplement<br />

reportée au 6 février<br />

1978. Aussi espère t-il que ce qui<br />

arrive aujourd’hui ne sera qu’un<br />

simple report.<br />

Malgré la défection des districts<br />

sanitaires d’Adzopé et Akoupé,<br />

l’institut Raoul Follereau<br />

d’Adzopé qui ne dépend pas de<br />

ces deux structures, a fait des<br />

dons à 89 malades hospitalisés de<br />

la lèpre. Ceux-ci ont reçu des kits<br />

composés de savons dentifrices,<br />

seaux, serviettes, sacs de voyage…<br />

Au cours de cette sympathique<br />

fête qui s’est déroulée audit institut<br />

situé à 12 km d’Adzopé, des<br />

messages ont été délivrés.<br />

Konaté Yaya, représentant le<br />

directeur général de l’institut, a<br />

indiqué aux malades que leur<br />

guérison exige d’eux un effort<br />

personnel. Auquel il les a invités.<br />

Quant aux bien portants, il leur a<br />

demandé d’offrir aux patients, en<br />

plus des médicaments et du traitement,<br />

de l’amour, chose qui<br />

participe à une rapide guérison.<br />

Le représentant des malades, lui,<br />

a évoqué les difficultés auxquelles<br />

ils sont confrontés. Entre autres,<br />

insuffisance de latrines (4<br />

latrines pour 54 malades), des<br />

Wc complètement bouchés…. Il a<br />

souhaité que des solutions soient<br />

trouvées afin de résoudre ces problèmes.<br />

Amédée Peheson, spécialiste<br />

de la lèpre, a exhorté,<br />

quant à lui, les parents des<br />

malades guéris à les accepter. Car,<br />

dira-t-il, ils ne sont plus contagieux.<br />

Notons que les festivités de la<br />

Journée mondiale de lèpre ont<br />

débuté le samedi 29 janvier à<br />

l’institut Raoul Follereau par des<br />

jeux et un bal. Et se sont achevées<br />

par des rencontres sportives.<br />

ADOU FÉLIX<br />

CORRESPONDANT LOCAL<br />

Abengourou<br />

Les cours sont toujours interrompus<br />

dans le secondaire<br />

La situation de l’école reste<br />

encore préoccupante dans<br />

les établissements secondaires,<br />

primaires et préscolaires<br />

à Abengourou. La<br />

reprise des cours annoncée pour<br />

hier n’a pas eu lieu. Selon les<br />

<strong>info</strong>rmations recueillies, il ressort<br />

qu’après une demi-heure de<br />

cours pour certains enseignants<br />

et 1h30 pour d’autres, un groupe<br />

d’élèves du lycée moderne à<br />

coups de sifflet ont délogé<br />

leurs camarades. Le mouvement<br />

s’est poursuivi respectivement<br />

au collège moderne puis<br />

au collège Notre Dame, obligeant<br />

ainsi les professeurs à<br />

arrêter les cours. Quelques écoles<br />

primaires et préscolaires<br />

dont le groupe scolaire<br />

Dioulakro château d’eau n’ont<br />

pas été épargnés. Selon nos<br />

interlocuteurs, partout où ils<br />

sont passés, les manifestants<br />

auraient demandé à leurs camarades<br />

élèves de rentrer chez eux<br />

et de rester à l’écoute de la radio<br />

locale qui diffusera un communiqué<br />

pour leur annoncer la date<br />

de la reprise des cours. En effet,<br />

les cours avaient été interrompus<br />

depuis le lundi 24 janvier<br />

dernier dans le cadre de la désobéissance<br />

civile initiée par le<br />

Rassemblement des houphouétistes<br />

pour la démocratie et la<br />

paix (Rhdp). Si les cours restent<br />

perturbés, cependant le grand<br />

marché, les boutiques et autres<br />

commerces grouillent de<br />

monde. Les services publics, les<br />

administrations, les établissements<br />

financier et bancaire<br />

fonctionnent normalement.<br />

SOURI KONÉ<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL


Culture<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

13<br />

Livre Lauréat du Prix Codjovi 2010 pour la recherche en assurance et<br />

réassurance, Ernest Assamoi Anassé vient d’être édité par Frat-Mat Éditions.<br />

Aspects techniques et juridiques des assurances facultés<br />

Théodore Kouadio, 2 e prix<br />

Lorenzo Natali zone Afrique, a<br />

été félicité, hier, lors de la<br />

conférence des rédactions à la<br />

salle Charles Diagne, par le<br />

directeur général du Groupe<br />

Fraternité Matin, Jean-Baptiste<br />

Akrou, qui lui a remis une enveloppe.<br />

Ce dernier s’est réjoui du fait<br />

que malgré la situation difficile,<br />

Fraternité Matin continue de glaner<br />

des lauriers. D’où ce geste pour non<br />

seulement encourager le récipiendaire,<br />

mais surtout inciter les autres<br />

à lui emboîter le pas.<br />

Pour l’année 2010, le prix Lorenzo<br />

Natali a enregistré 1100 candidatures.<br />

Au terme des délibérations, le<br />

L’ouvrage «L’assurance maritime<br />

et transports dans les pays<br />

de la Cima, les assurances<br />

facultés: aspects juridiques et<br />

techniques» d’Ernest Assamoi<br />

Anassé qui vient de sortir des<br />

presses de Frat-Mat Editions a<br />

pour ambition de vulgariser la pratique<br />

de l’assurance facultés et de<br />

la rendre ainsi accessible à tous les<br />

intervenants (assureurs, avocats,<br />

transitaires, experts maritimes,<br />

transporteurs, étudiants…).<br />

En effet, à la lecture du livre, l’on<br />

se rend à l’évidence que l’importance<br />

de l’assurance facultés dans<br />

les pays de la Conférence interafricaine<br />

des marchés d’assurance<br />

(Cima) n’est plus à démontrer.<br />

Puisque tous les Etats membres de<br />

cette organisation ont instauré une<br />

loi portant obligation d’assurance<br />

à l’importation. Mais ce qu’il faut<br />

savoir, a priori, c’est que l’assurance<br />

maritime est la forme la plus<br />

ancienne de l’assurance car elle<br />

s’est développée avec les échanges<br />

commerciaux entre les continents.<br />

Et l’auteur de préciser:<br />

«Aux côtés des principaux partenaires,<br />

c’est-à-dire l’acheteur, le<br />

vendeur et l’incontournable<br />

transporteur, l’assureur joue, dans<br />

chaque opération d’importation et<br />

d’exportation, un rôle tant sur le<br />

plan économique, en couvrant les<br />

marchandises et en réglant les<br />

sinistres, que sur le plan financier,<br />

puisque la police d’assurance<br />

maritime est un document<br />

indispensable pour négocier le<br />

crédit documentaire». Il en découle<br />

que l’assurance facultés doit<br />

protéger le propriétaire des marchandises<br />

contre les conséquences<br />

économiques de leurs pertes ou<br />

dommages pendant leur acheminement.<br />

Le bouquin est divisé en cinq titres.<br />

Le premier traite de la réglementation<br />

générale des assurances<br />

dans la zone Cima et la législation<br />

spécifique en assurance facultés ;<br />

le deuxième, des risques de<br />

2 e lauréat Prix Lorenzo Natali 2010<br />

Théodore Kouadio félicité parFrat-Mat<br />

On en parle<br />

Fespaco <strong>2011</strong><br />

195 films de 28 pays à l’affiche<br />

Le Festival panafricain de<br />

cinéma et de la télévision de<br />

Ouagadougou (Fespaco) se<br />

déroulera du 26 février au 5<br />

mars. Pour sa 22 e édition, la<br />

célèbre biennale présentera 195<br />

films, dont 111 en compétition,<br />

provenant de 28 pays africains.<br />

D’autant plus qu’en 2009, alors<br />

qu’était célébré le 40 e anniversaire<br />

de la manifestation, on avait<br />

pu voir à Ouagadougou 324<br />

films, dont 122 s’étaient disputés<br />

les nombreux prix décernés par<br />

les différents jurys. «Trop», de<br />

l’avis général, ce qui avait laissé<br />

place à un nombre élevé d’œuvres<br />

médiocres», précise jeuneafrique.com.<br />

Le favori, «sur le<br />

papier», sera bien sûr Un homme<br />

qui crie du Tchadien Mahamat-<br />

Saleh Haroun, déjà couronné<br />

lors du dernier Festival de<br />

Cannes. Mais le jury, présidé par<br />

le Gambien Mbye Cham, professeur<br />

de cinéma à la Howard<br />

University de Washington, et<br />

composé de cinéastes réputés<br />

comme le Marocain Hassan<br />

Le lauréat reçoit la récompense de la direction des mains de Ferro Bally,<br />

le Directeur des rédactions adjoint. (PHOTO : BOSSON HONORÉ)<br />

Benjelloun ou le Camerounais<br />

Jean-Pierre Bekolo, aura un large<br />

choix pour composer son palmarès<br />

après la projection des 18<br />

films sélectionnés.<br />

En plus du Burkina Faso, hôte de<br />

la manifestation, un seul pays<br />

proposera 3 films. Ce sera sans<br />

surprise le plus prolifique du<br />

continent, le Maroc, avec notamment<br />

La Mosquée, un récit drôle<br />

et poignant de Daoud Aoulad-<br />

Syad, précédé d’une flatteuse<br />

réputation. L’autre «grande puissance»<br />

du 7 e art sur le continent,<br />

l’Afrique du Sud, présentera 2<br />

films, tout comme l’Algérie et<br />

l’Égypte, qui, pour son retour au<br />

Fespaco, offrira en particulier le<br />

dernier film de Yousry Nasrallah,<br />

Raconte, Shéhérazade… raconte<br />

(Femmes du Caire). La Côte<br />

d’Ivoire sera représenté par”Le<br />

mec idéal” du jeune réalisateur<br />

Owell Brown. L’écrivain, scénariste<br />

et historien congolais, Pr<br />

Elikia M’Bokolo, a été désigné<br />

parrain de ce 22 e Fespaco.<br />

R. C<br />

grand prix a été décerné à Yader<br />

Francisco Luna Garcia du<br />

Nicaragua. Dans la zone Afrique, le<br />

1 er prix a été remporté par<br />

Kipchumba Some du Kenya et le<br />

deuxième par Théodore Kouadio<br />

pour son article «Enlèvement d’enfants».<br />

C’est le lieu de rappeler que<br />

ce journaliste web n’en est pas à<br />

son premier sacre. Il a, à son actif,<br />

4 autres prix. Des prix internationaux<br />

pour la plupart qui contribuent<br />

à donner une visibilité et une<br />

lisibilité de la grandeur, la qualité et<br />

l’efficacité du plus vieux quotidien<br />

ivoirien, Fraternité Matin.<br />

Tout commence en 2004, à Dakar<br />

où il obtient le 2 e prix Wash.<br />

Puis en 2005, c’est l’Afrique du<br />

Sud qui l’accueille pour y recevoir<br />

le premier prix Ntic initié par<br />

la Commission économique africaine.<br />

Au Mexique, en 2006, tout comme<br />

en Turquie en 2009, il a décroché le<br />

premier prix africain de l’ «Eau»<br />

organisé par le Conseil mondial de<br />

l’eau et la Facilité africaine de l’eau.<br />

Pour rappel, le prix Lorenzo Natali<br />

a été institué en 1992 par la Commission<br />

européenne. Il récompense<br />

les journalistes qui contribuent à<br />

faire avancer les questions de développement,<br />

de démocratie et des<br />

droits de l’homme.<br />

MARIE CHANTAL OBINDÉ<br />

transport ; le troisième, des modalités<br />

de souscription, le quatrième,<br />

de la procédure en matière d’indemnisation<br />

des dommages et de<br />

recours ; le cinquième, enfin, de<br />

l’assurance des pertes d’exploitation<br />

après transport.<br />

Toutes choses dont la portée heuristique<br />

et la pertinence professionnelle<br />

justifient, à l’envi, la<br />

reconnaissance par le gotha africain<br />

des assurances des qualités de<br />

l’Ivoirien Ernest Assamoi Anassé.<br />

En effet, il a été désigné, à l’unanimité<br />

de tous les jurés, lauréat<br />

2010 du Prix Julien Jean Codjovi<br />

(ancien directeur général de<br />

l’Institut international des assurances<br />

de Yaoundé). Ce prix récompense,<br />

à l’initiative de la<br />

Fédération des sociétés d’assurances<br />

de droit national africaines<br />

(Fanaf), qui regroupe 150 sociétés<br />

de 25 pays du continent, consacre<br />

l’ouvrage qui promeut le mieux,<br />

les métiers et pratiques des assurances<br />

en Afrique.<br />

Administrateur et directeur général<br />

adjoint de La Loyale<br />

Assurances, depuis 2005, Ernest<br />

Assamoi Anassé a débuté sa carrière<br />

en 1986, après une maîtrise<br />

en sciences économiques (option<br />

gestion des entreprises) et un Dess<br />

en assurances. Il est membre de<br />

plusieurs organisations professionnelles<br />

nationales et internationales<br />

et chargé de cours dans les<br />

prestigieuses écoles de l’Escae et<br />

du Cetig de l’Institut national<br />

polytechnique Houphouët-Boigny<br />

(Inphb) de Yamoussoukro, entre<br />

autres.<br />

RÉMI COULIBALY<br />

Frat-Mat Editions, Abidjan, 2010, 220 P.<br />

Développement personnel - Coaching<br />

La psychologie du développement<br />

& de la performance<br />

TRANSFORMEZ VOS RESOLUTIONS<br />

EN ACTIONS ET EN RESULTATS<br />

Encore des résolutions cette année ?<br />

Mais saviez-vous que plus de 95 % des<br />

gens ne suivent pas leurs résolutions ?<br />

Pourquoi cela ?<br />

Faites-vous partie de celles et ceux qui<br />

abandonnent leurs résolutions dès les<br />

premiers mois de la nouvelle année ? Nous<br />

vous proposons de suivre notre programme<br />

de Coaching. Grâce à la pratique des<br />

méthodes et outils efficaces de notre<br />

programme de Coaching, un changement<br />

profond et durable se produira en vous.<br />

Ainsi vous n’aurez plus à répéter année<br />

après année, les mêmes bonnes intentions,<br />

les mêmes erreurs et inerties. Mais plutôt<br />

vous serez désormais capable de transformer<br />

vos aspirations légitimes en actions et en<br />

résultats.<br />

Inscrivez-vous maintenant pour briser<br />

toutes les chaînes et autres boulets qui<br />

vous ont jusqu’à ce jour cloué au sol.<br />

MCR International<br />

II Plateaux Rue des Jardins Rue J 63<br />

(derrière pharmacie Ste Cécile)<br />

Contact : 22 42 97 41 ou mcr@aviso.ci<br />

COMMUNIQUÉ<br />

RÉUNION LMP DU GRAND-NORD<br />

Les Présidents des Institutions, Monsieur Laurent DONA-FOLOGO<br />

du Conseil Economique et Social et le Général Yssouf KONE, Grand<br />

Chancelier,<br />

- Les Doyens Gaoussou TOURE et YEO TENENA Victor,<br />

- Monsieur le Ministre COULIBALY Issa Malick,<br />

- Monsieur le Ministre OUATTARA GNONZIE,<br />

- Monsieur le Ministre KONE Katina Justin,<br />

- Monsieur le Ministre TRAORE DOHIA Mamadou<br />

- Monsieur le Ministre PALE Dimaté,<br />

- Monsieur le Ministre KONE Dossongui<br />

- Monsieur le Ministre Hamed TIMITE<br />

- Monsieur le Ministre KONE Dibonan<br />

- Monsieur le Ministre COULIBALY Lanciné GBON<br />

Ainsi que tous les élus, les responsables et les cadres du Grand<br />

Nord, membres et sympathisants de la Majorité Présidentielle (LMP)<br />

prient tous les ressortissants du Grand Nord résidant à Abidjan et<br />

banlieues, de prendre part à l'importante rencontre qui se tiendra<br />

le mercredi 02 février <strong>2011</strong> à 10 h 00 précises au Conseil<br />

Economique et Social.<br />

Cette rencontre a pour objet l'adoption de la déclaration du Grand<br />

Nord relative à la situation post-électorale.<br />

Vu l'importance de l'ordre du jour, la présence de tous, frères et<br />

sœurs, adultes et jeunes du Grand Nord, proches de LMP est<br />

vivement souhaitée.<br />

Laurent DONA-FOLOGO


Infos service<br />

14<br />

Annonces légales<br />

MAITRE BLAISE YANNICK DAUGAUX<br />

- KOUASSI<br />

NOTAIRE A ABIDJAN<br />

COCODY-LES Il PLATEAUX, RUE DES<br />

JARDINS 04<br />

BP 1215 ABIDJAN 04<br />

Tel: 22 41 12 13/ Fax: 22 41 1214<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Par actes dressés par Me Yannick<br />

DAUGAUX-KOUASSI, Notaire à Abidjan,<br />

le 21/01/<strong>2011</strong>, il a été établi la DNSV et les<br />

STATUTS d'une SAR.L, dont les<br />

caractéristiques suivent: -OBJET: -<br />

l'administration, la gestion, l'achat et la<br />

vente de biens immobiliers; - la<br />

construction et la promotion immobilière; -<br />

le syndic; - le lotissement; - l'entretien<br />

d'espaces verts et de biens immobiliers; -<br />

l'aménagement et la décoration<br />

immobilière; Dénomination: " EDEN<br />

IMMOBILIER". -Siège Social: Abidjan-<br />

Cocody-les II Plateaux, 01 BP 7474 Abj 01.<br />

-Durée: 99 ans. - Capital Social: 1.000.000<br />

de F CFA en numéraire. - Gérant: Mme<br />

OUADI N'dri Lou Balfe Nadège Armelle;<br />

Les associés peuvent constituer tous fonds<br />

de réserve. - Les formalités de Dépôt et<br />

d'Immatriculation ont été effectuées au<br />

Greffe du Tribunal d'Abidjan-Plateau le<br />

27/01/<strong>2011</strong>, respectivement sous les<br />

numéros 0188 et CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-513.<br />

Pour Avis:<br />

Le Notaire<br />

Etude de Maître ATTOUMBRE Yao<br />

Notaire à Abidjan -Plateau,<br />

Avenue THOMASSET<br />

02 BP 562 ABIDJAN 02<br />

Tél : 20 22 71 40; Fax : 20 22 71 41<br />

Email: notaireattyao@yahoo.fr<br />

CONSTITUTION DE LA SARL<br />

"ETABLISSEMENTS ABIATAR<br />

BOULANGERIE PATISSERIE<br />

SUPERETTE" (ETS ABIATAR SARL)<br />

STATUTS et DNSV du 12 janvier <strong>2011</strong> aux<br />

rangs des minutes de Me ATTOUMBRE<br />

Yao;<br />

Forme: SARL; Dénomination:<br />

"ETABLISSEMENTS ABIATAR<br />

BOULANGERIE PATISSERIE<br />

SUPERETTE" (ETS ABIATAR SARL) -<br />

Objet: La boulangerie, la pâtisserie, le<br />

glacier, le super marché; L'achat, la vente<br />

en gros, demi-gros et en détail de<br />

marchandises diverses; l'import - export de<br />

produits alimentaires et de marchandises<br />

diverses; La représentation commerciale; le<br />

négoce en général; l'entreprise de tous<br />

travaux en tous corps d'état du bâtiment;<br />

Tous travaux de voirie, réseaux et divers<br />

(VRD) ; drainage, canalisation d'eau,<br />

d'égouts, de gaz et d'installation<br />

d'éclairage; le génie civil; le paysagisme etc<br />

... ; Capital: UN MILLION (1 000 000) de<br />

Francs CFA; Siège: Abidjan-Yopougon, 01<br />

BP 2547 Abidjan 01; Gérant: M. KOUAME<br />

Eba Ebi Christophe, 01 BP 2547 Abidjan<br />

01; Dépôt au Greffe Du Tribunal<br />

d'Abidjan-Yopougon: le 27/01/ <strong>2011</strong> sous le<br />

N° CI-Yop-11-D-117<br />

Pour avis<br />

Le Gérant et le Notaire<br />

Etude de Maître Paul KOUADIO-<br />

TIACOH<br />

Notaire à la Résidence D'ABIDJAN-<br />

Immeuble l'ABEILLE<br />

Avenue Franchet d'Espérey - 3e étage -<br />

Porte 131<br />

Tel 20-21-85-76/20-21-08-72 -<br />

Fax: 20-21-38-76<br />

paultiacoh@yahoo.fr<br />

CONSTITUTION<br />

Il résulte de la Déclaration de Souscription<br />

et de versement et des Statuts reçus par Me<br />

Paul KOUADIO-TIACOH, la constitution<br />

d'une Société A Responsabilité Limitée:<br />

ayant pour objet. OBJET: en République de<br />

COTE D'IVOIRE et à l'Etranger:<br />

Electricité Générale, Equipements<br />

Electriques en tout Courant Faible,<br />

Mécanique Générale des Moteurs DIESEL,<br />

Entretien des Navires, Vedettes<br />

Pilotins,Draguage,Import, Export de<br />

Matériels et produits divers, etc. ... , et<br />

généralement toutes opérations<br />

industrielles, financières, mobilière ou<br />

immobilières se rattachant à l'Objet Social.<br />

Dénomination:" EURO ADELEC CI".<br />

Siège social: Abidjan Cocody II Plateaux,<br />

11 BP 89 Abidjan 11. Gérant: M. ADEBISSI<br />

Abdel Aziz. Capital Social: 5.000.000 FCFA<br />

divisé en 500 Parts Sociale de 10.000FCFA<br />

chacune. Réserve: Les Associés ont la<br />

faculté de constituer tous fonds de réserve.<br />

Dépôt au greffe du Tribunal d'Abidjan, le<br />

28/01/<strong>2011</strong> sous le numéro 193/<strong>2011</strong>. RC<br />

numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-533.<br />

Pour Insertion<br />

Maître Paul KOUADIO-TIACOH.<br />

Notaire.<br />

Maître ZOUCKOU-BOLI Léa<br />

Notaire<br />

Immeuble Horizon 30 M de la BCEAO<br />

Tel:20-21-74-38/20-21-74-87<br />

FAX:20-22-63-20<br />

E-mail: sawi@aviso.ci<br />

SARL UNIPERSONNELLE" ECOLE<br />

SAINTE BENEDICTE " en abrégé<br />

" E.S.B ".<br />

CAPITAL SOCIAL: 2.000.000 F.CFA<br />

Siège Social : Abidjan-Cocody Riviera<br />

Palmeraie, Quartier" Les Tuileries"<br />

22 BP 1388 Abidjan 22.<br />

RCCM: CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-473<br />

Aux termes de la déclaration Notariée de<br />

souscription et de versement et de<br />

l'établissement des statuts par Maître<br />

ZOUCKOU-BOLI Léa le 12 janvier <strong>2011</strong>, il<br />

a été constitué une Société à Responsabilité<br />

Limitée ayant pour Objet: - Les Etudes<br />

préscolaire et primaire; La cantine scolaire<br />

- Dénomination " ECOLE SAINTE<br />

BENEDICTE " en abrégé " E.S.B ". Siège<br />

Social: Abidjan-Cocody Riviera Palmeraie,<br />

Quartier" Les Tuileries" 22 BP 1388<br />

Abidjan 22. Durée: 99 ans. Capital Social:<br />

2.000.000 F.CFA en numéraire. Gérante:<br />

Madame AKRE ABOH Marcelle épouse<br />

KADET, nommée pour une durée de<br />

QUATRE (04) ans renouvelables par tacite<br />

reconduction. Dépôt au Greffe du Tribunal<br />

de première Instance d'Abidjan-Plateau, le<br />

26 janvier <strong>2011</strong> sous le numéro CI-ABJ-11-<br />

D-168, Immatriculée au Registre du<br />

Commerce et du Crédit Mobilier<br />

d'Abidjan-Plateau le 26 janvier <strong>2011</strong> sous le<br />

numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-473<br />

Pour avis la Gérante et le Notaire<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Par SSP enregistré le 19/04/2010 sous<br />

registre SSP, vol 33 F° 299 N° 4758 Bord.<br />

164/24 constitution d'une Sarl au capital de<br />

3.500.000 FCFA, dénommée SAESO, 01 BP<br />

147 San - Pedro. Objet: Avitaillement,<br />

Entretien maritimes et divers. Gérant:<br />

EBOU Kouatchi Mathieu. Dépôt de greffe<br />

du TPI sous n°CI-ABJ-2010-B-2829 du<br />

29/04/2010.<br />

Pour avis, Le Gérant<br />

AVIS DE REGLEMENT<br />

PREVENTIF DE LA SOCIETE<br />

AFRICAN INTERNATIONAL TRADING<br />

DITE A.I.T, S.A<br />

Par ordonnance N°430 du 20/0l/<strong>2011</strong>, M. le<br />

Président du Tribunal de 1ère Instance<br />

d'Abidjan (Plateau) ; Vu les dispositions des<br />

articles <strong>1er</strong> et suivants de l'Acte Uniforme<br />

OHADA organisant les procédures<br />

collectives d'apurement du passif; Ordonne<br />

la suspension de l'ensemble des poursuites<br />

individuelles entreprises à l'encontre de la<br />

société AFRICAN INTERNATIONAL<br />

TRADING DITE A.I.T, SA; Cette<br />

suspension sera opposable à tous les<br />

créanciers désignés dans la requête de cette<br />

société; Désigne Monsieur KASSI JEAN<br />

CLAUDE ALAIN KACOU, Expert en<br />

Diagnostic d'entreprise et Système Qualité,<br />

agréé par la Cour d'Appel d'Abidjan, 06 BP<br />

1445 Abidjan 06, Tél. : 20-32-19-27; 05-56-<br />

15-25 à l'effet d'établir un rapport sur la<br />

situation financière et économique et les<br />

perspectives de redressement de la Société<br />

A.I.T, SA ; Lui impartit un délai de deux<br />

(02) mois à compter de la précédente<br />

insertion (Vendredi 28 Janvier 201 1) pour<br />

accomplir sa mission.<br />

Pour avis,<br />

L'Expert<br />

J-C Alain KASSI<br />

Petites Annonces<br />

Offre d’emploi<br />

SOCIETE BTP RECRUTE<br />

commerciaux avec bon porte-feuille<br />

et apporteur d'affaires pour vente de<br />

films adhésifs pour tout vitrage et<br />

travaux bâtiments. 22 45 37 04 / 47 73<br />

01 54 cobagecreflectiv@yahoo.fr.<br />

LUN 95 879<br />

STE RECRUTE MEDECIN<br />

INFIRMIERS sge femmes auxil en<br />

phcie laboratins aide-soignants secret<br />

de dir chauffeurs agents de<br />

recouvrement de réception de sécurité<br />

comptables caissières <strong>info</strong>rmaticiens<br />

pour ses centres médicaux des<br />

ressortissants de la Cedeao contact<br />

Ccia 10e étage porte 10. Tél : 20 22<br />

91 23 / 08 35 40 89 / 05 17 61 45.<br />

LUN 95 953<br />

ETIPACK INPRIMERIE ZI<br />

KOUMASSI recrute 1 opérateur de<br />

laboratoire flashage + montage<br />

clichés polymères + plaquettes offset,<br />

tél : 21 56 25 31 pour rdv, cel : 05 85<br />

41 26.<br />

LUN 95 592<br />

Auto<br />

TOYOTA LAND CRUISER FRIGO in<br />

2010 200 km Ml 500 2006 full Merc fare<br />

8 2005 ful, tél : 05 64 50 50.<br />

LUN 95 948<br />

VDS NISSAN MURANO année 2007<br />

Tbe tél : 01 11 50 00.<br />

MAR 95 941<br />

CITROEN C4 2008 Es 64 km Oudi A 8<br />

2008 full ML 2001 full Prado 2010 700<br />

km 08 58 48 28<br />

MAR 95 949<br />

A VENDRE ML 320 IMPORTE<br />

essence grise cuire tél: 49 71 12 53<br />

MAR 95 965<br />

Divers<br />

VENTE DE FILMS ADHESIFS<br />

POUR tout vitrage (auto bâtiment). 22<br />

45 37 04 / 47 73 01 54.<br />

LUN 95 878<br />

VDS PORTABLE TOSHIBA 500 Go<br />

4 Go Mo 430 M tél : 01 11 50 00<br />

MAR 95 942<br />

CHERCHE CUISINIER/ERE<br />

EXPERIMENTE. 22 43 13 79 / 08 66<br />

09 49.<br />

LUN 95 909<br />

CHERCHE JH BTS<br />

COSMETOLOGIE jh Bts Chimie jf<br />

Bts comptable jh Bt électromécanique<br />

automatisme. Age moins<br />

30 ans. Cv cni photo lettre motivation<br />

exigés. Ecrire au journal Fraternité<br />

Matin qui transmettra sous référence<br />

95 943.<br />

LUN 95 943<br />

INTERNATIONAL CONTACT<br />

CENTER recherche des opérateurs de<br />

saisie, rapidité et efficacité sont les<br />

atouts que vous devez avoir, envoyer<br />

CV par mail à <strong>info</strong>s@i2c-ci.com -<br />

NB: avoir la parfaite maîtrise du<br />

clavier, contact : 22 41 80 72<br />

MAR 95 961<br />

STE CHERCHE OPTICIEN 3 ans<br />

d'exp min. Dépôt CV à Sté Claire<br />

derrière polyclinique Indénié. Voir<br />

gardien.<br />

MAR 95 935<br />

Vente<br />

II PLTX SOCOCE 800 M² 70 ML<br />

PLATEAU 1800m² 350 Ml route<br />

Bassam 3 ha 4500/m² Vge 600 m² 45 Ml<br />

Abata 900m² 13 Ml, tél: 05 92 05 39.<br />

Lun 95 923<br />

VEND RIV GOLF 1000m² 45 Mil Riv<br />

Abata 500m² 10 Mil 2 Plat Ena 1000m²<br />

45 Mil 2 vila 6p + pisc 300 Mil 01 15 66<br />

28<br />

MAR 95 956<br />

VEND CDY AMBASSADE terrain<br />

400m² clôturé 70 Ml Ksi Sicogi 2<br />

maisons jumelées 3p 21 ML 05 31 07 02<br />

MAR 95 959<br />

Offre<br />

de location<br />

CRICI LOUE YOP Sopim RDC 3 p<br />

135F Lem 3p 50F 2 Pltx SGBCI vla<br />

2p + bur 135F tél : 22 41 60 27/ 05 06<br />

09 44<br />

SAM 95 937<br />

CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR<br />

COMMUNIQUE<br />

DU DEPARTEMENTS DE DIVO,<br />

FRESCO ET GUITRY<br />

Le ministre Raphaël Dogo, Secrétaire d'Etat<br />

chargé des handicapés, Mgr Marie Daniel<br />

Dadiet, Archevêque métropolitain de<br />

Korhogo, le ministre Joseph Dja Blé, le<br />

ministre Zrimba Aka Marcel, le ministre<br />

Zakpa Koménan Roland, le ministre Sama<br />

Henri César invitent les élus, cadres et tous<br />

ceux qui ont des intérêts dans les départements<br />

de DIVO, Fresco et Guitry à prendre part à une<br />

réunion d'échanges qui se tiendra le jeudi 3<br />

février <strong>2011</strong> à 17h à la salle des plénières du<br />

Conseil économique et social à Abidjan-<br />

Plateau.<br />

Ordre du jour:<br />

1. Informations<br />

2. Soutien aux populations sœurs de Lakota<br />

3. Divers<br />

Vu l'importance des sujets à débattre, la<br />

présence de tous est vivement souhaitée.<br />

Le Secrétaire d'Etat chargé des handicapés<br />

Dogo Raphaël<br />

Frat-Mat N°92660<br />

Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong><br />

Nécrologie<br />

Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris ;<br />

Que le nom du Seigneur soit béni!<br />

SEM. Laurent GBAGBO, Président de la République<br />

de Côte d'Ivoire,<br />

Le Ministre Jean Konan BANNY,<br />

Le Gouverneur du District, N'DRI Koffi Appolinaire,<br />

Le Maire de Yamoussoukro Grnangbé Kouakou<br />

Kouadio Jean,<br />

Le Député Amani Molo,<br />

Nanan Tiwa, chef du village de N'Zuessy,<br />

Les chefs des quartiers de N'Zuessy (Lomo,<br />

Affouékankro, N'Guessankro, Kokrénou ),<br />

La famille Gogahi à Kuikro,<br />

La famille Kouassi Koffi Goulè à Kuikro,<br />

La famille N'Goh à Yamoussoukro,<br />

La famille Ahouo Gblo à Akpéssékro, Gogokro,<br />

Abidjan et Paris,<br />

La famille Grnangbé Kouakou à N'Zuessy, Abidjan,<br />

Paris,<br />

La famille Pokou à N'Zuessy, Abidjan, Paris,<br />

La famille Agohi Ouffouet à N'Zuessy,<br />

La famille Djèkè Kouassi à N'Zuessy,<br />

La famille Gotin à N'Gattakro, Yamoussoukro et<br />

Abidjan,<br />

Les familles Ouattara et Coulibaly à Ngolodougou,<br />

Tafiéré, Bouaké, Abidjan et TromsØ (Norvège),<br />

La famille Lopko à Abidjan, Douala et Paris,<br />

Kouakou Yao à Morofé,<br />

Mamie Akrou N'DRI et famille à Logbakro,<br />

Les enfants : AKROU Ahou ; Kacou Konan Alfred dit<br />

Ziagbé; Kacou Ahou Brigitte, JEAN-BAPTISTE<br />

AKROU, Kacou N'Dri Edouard, Kacou Kouadio<br />

Jean-Baptiste, Kacou Konan Mathias dit Konanbo,<br />

Kacou Kouassi Joseph, Kacou Kacou Roger, Mme<br />

Pokou née Kacou N'Goran Suzanne, leurs enfants,<br />

petits-enfants et arrière-petits-enfants ont la profonde<br />

douleur d'annoncer le décès de leur ami, frère,<br />

oncle,père, grand-père :<br />

AKROU KACOU<br />

(1921-<strong>2011</strong>)<br />

Programme des obsèques :<br />

Vendredi 11 février <strong>2011</strong> :<br />

- 9 h à 15 h : cérémonie traditionnelle de dons.<br />

- 16 h: levée du corps à Ivosep Yamoussoukro :<br />

- 21h à l'aube : veillée traditionnelle à son domicile.<br />

Samedi 12 février <strong>2011</strong><br />

- 8 h à 10 h : suite cérémonie de dons.<br />

- 11 h : Inhumation au cimetière de N'Zuessy.<br />

Les condoléances sont reçues au domicile du défunt à<br />

N'Zuessy de 19 h à 21 h, et à Abidjan chez Jean-<br />

Baptiste Akrou de 19 h à 21 h du 3 au 8 février.<br />

Frat-Mat N°8139


Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong><br />

Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris.<br />

Que le nom du Seigneur soit béni.<br />

Sa majesté Nanan Amon N'douffou V Roi du Sanwi, la grande<br />

famille Awougnanfouè (Ezoholé) et alliés à Krinjabo,<br />

Ewossebo, Assouba, Abiaty, Epienou, Ayamé, Adaou,<br />

Kouakro, Frambo, Noé, Adjouan, Koukourandoumi,<br />

Tanguelan et Abidjan, la grande famille N'guetta Bosso, la<br />

grande famille Brou Quoiho, veuve Ayérébi Katché Pierre née<br />

Assié-Ahué Justine et enfants: Mme Ekra née Katché Léandre,<br />

Dr Katché Ayéréby Jacques, Katché Marguerite, Lt Koulou<br />

Katché, Ayéréby Katché Koffi François dit Damo, Lt Ayérébi<br />

Katché Magne Any épouse Dodien, famille Kadjo Kouao<br />

Ferdinand, famille Brou Gustave, M. et Mme Kassi Foba et<br />

enfants, famille Assanvo Tchekoua, Général Tanny Ehueni<br />

Joseph et famille, Kouamé Koffi Laurent et famille, Kablan<br />

N'guessan Assi et famille, les familles alliées: Ekra, Ouga-<br />

Goorey, Konaté, Effeby, Dodien, les petits enfants, ont la<br />

profonde douleur d' annoncer le décès de leur fils, époux,<br />

frère, père, grand-père, oncle, cousin, beau-père, et ami :<br />

AYEREBI KATCHE PIERRE,<br />

Directeur fondateur du garage Akwaba de Koumassi<br />

et des Transports Kidder,<br />

Administrateur honoraire de l'Auberge Akwaba à Krinjabo,<br />

Médaillé d'Honneur du Travail,<br />

Officier de l'ordre National,<br />

Commandeur dans l'ordre du Bélier,<br />

Ex-secrétaire de section Pdci-Rda du canton de Krinjabo,<br />

Conseiller politique du Pdci-Rda,<br />

Membre du Conseil général d'Aboisso,<br />

pieusement endormi dans la paix du Seigneur le 18 janvier<br />

<strong>2011</strong>, à Abidjan dans sa 78e année.<br />

-Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />

Du jeudi 27 janvier <strong>2011</strong> au jeudi 03 février <strong>2011</strong>:<br />

Présentation des condoléances de 18h à 20h en la résidence du<br />

défunt à Koumassi 147 logements villa 46.<br />

Mardi 1 er février <strong>2011</strong>: Veillée religieuse à Ivosep de 19h à<br />

21h.<br />

Vendredi 4 février <strong>2011</strong>: Levée du corps à Ivosep de 9h à 10h<br />

suivie du transfert à Krinjabo s/p d'Aboisso, son village natal.<br />

Vendredi 4 février <strong>2011</strong>: Veillée religieuse de 20h à 06h à la<br />

chapelle d'Ewossebo.<br />

Samedi 5 février <strong>2011</strong> à 09h: Messe de requiem à la chapelle<br />

d'Ewossebo suivie de l'inhumation au caveau familial.<br />

Dimanche 06 février <strong>2011</strong> à 10h: messe d'action de grâce en<br />

l'église Ste famille de Krinjabo.<br />

Frat-Mat N° 92544<br />

Infos service<br />

Nécrologie<br />

M. Kouakou Albert, ex- enseignant à l'Université de<br />

Cocody, enfants et petits-enfants à Abidjan et Paris,<br />

M. Kouakou Luc, ex- Directeur à la Bicici et enfants<br />

à Abidjan, M. Kouakou Emile, ex-Directeur à Petroci<br />

et enfants à Abidjan, Mme Kouakou Louise, ex-<br />

Secrétaire de direction à Air Afrique, enfants et petitenfant<br />

à Abidjan, ont la profonde douleur d'annoncer<br />

le décès de :<br />

KOUADIO KOUAKOU MARTIN<br />

Premier Maire de Yamoussoukro<br />

Leur père, grand-père et arrière-grand-père, survenu<br />

le 22 janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />

Le programme des obsèques sera communiqué<br />

ultérieurement.<br />

Frat-Mat N° 92709<br />

IN MEMORIAM<br />

<strong>1er</strong> février 2009<br />

<strong>1er</strong> février <strong>2011</strong><br />

Ton départ vers notre<br />

père Céleste nous a<br />

laissés un profond vide.<br />

Le temps passe, ton<br />

souvenir demeure.<br />

Voici déjà deux (2) ans<br />

qu'il a plu au Seigneur de<br />

rappeler à lui :<br />

DIEGOU BAILLY Jérôme<br />

Journaliste, Ecrivain<br />

et ex-Président du Conseil National<br />

de la Communication Audiovisuelle (CNCA).<br />

En ce jour anniversaire, sa famille, son épouse,<br />

ses enfants et les familles alliées, réitèrent leurs<br />

sincères remerciements et leur profonde gratitude<br />

à tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont<br />

apporté soutien spirituel, moral, matériel et<br />

financier; et les prient d'avoir une pensée pieuse<br />

pour le repos de son âme.<br />

A cet effet, ils les <strong>info</strong>rment qu'une messe d'action<br />

de grâce sera célébrée le mercredi 02 février<br />

<strong>2011</strong> à 19 heures en la paroisse St Etienne de<br />

Koumassi (face au Foyer des jeunes).<br />

Union de prière - Paix du Christ<br />

Frat-Mat N° 8139<br />

Issa Sarr et famille à<br />

Duékoué, Arouna Sarr,<br />

Ingénieur des TP à la retraite<br />

et famille, les enfants Sarr<br />

Djibril, Diaka Mimi, Zessou<br />

Mezou Amsata, leurs<br />

neveux, nièces, cousins et<br />

cousines, les petits-enfants<br />

et arrière-petits-enfants, la<br />

grande famille Sanouvere<br />

Kamara à Odienné,<br />

Duékoué, Sinfra, Bouaké,<br />

Dimbokro, Abidjan, la<br />

grande<br />

famille<br />

Kélébadougou à Duékoué, Sinfra, Bouaké, Dimbokro,<br />

Abidjan, la grande famille Kounouvo au Bénin<br />

(Ouidah), la grande famille Chabi au Bénin (Saveh),<br />

veuve Gadagbé, Omoyélé Antonio née Kounouvo au<br />

Togo (Lomé), veuve Davous Georgette, enfants, petitsenfants<br />

et alliées, ont la profonde douleur de vous<br />

annoncer le décès de leur belle-sœur, fille, sœur, cousine,<br />

tante, mère et grand-mère :<br />

SARR ADELE née KOUNOUVO,<br />

Journaliste à la retraite,<br />

survenu le 24 janvier <strong>2011</strong> à Bingerville.<br />

Le programme des obsèques s'établit comme suit :<br />

Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: veillée de prière à la paroisse<br />

St Jacques des II Plateaux de 20h30 à 22h<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong>: levée du corps sur le parvis<br />

de l'église St Jacques des II Plateaux à 08h.<br />

Messe de requiem, suivie de l'inhumation au cimetière<br />

de Willamsville.<br />

Les condoléances sont reçues à la 8ème Tranche à Vision<br />

2000 villa n° 80 de 18h à 22h.<br />

Frat-Mat N° 92712<br />

Son Excellence Mgr Laurent<br />

Akra Mandjo Evêque de<br />

Yopougon, Son Excellence<br />

Mgr Jean Salomon<br />

Lézoutier, Coaduteur de<br />

Yopougon, Son Excellence<br />

Alexis Touably Youlo,<br />

Eveque d'Agboville, Son<br />

Excellence Félix Kouadio,<br />

Evêque de Bondoukou,<br />

l'abbé Noël Djambi, Curé de<br />

la Cathédrale St Jean Marie<br />

Vianer d'Agboville, le<br />

ministre Apetey Kouassi Pascal, M. le Maire Yapi<br />

Lambert à Tiassalé, M. le Député Koumé N'guessan,<br />

frères et soeur à N' Douci et à Abidjan, la grande<br />

famille Assaffoudjé de N'douci, les grandes familles<br />

Djambi de Brou Brou, Veuve Keye Allico Etienne née<br />

Kakou Bombo Marie Thérèse et enfants à N'douci,<br />

Abidjan, Sikensi, Sassandra, Daloa, M. et Mme Kassi<br />

Etien Louis et enfants à Abidjan, M. et Mme Kpompo<br />

Beugré Daniel et enfants à N'douci et Abidjan, M. et<br />

Mme Ehouman Kadio Paul, frère et enfants à Abidjan,<br />

Toumodi et N'douci, M. et Mme Boka Ehouman<br />

Eugène, frères, sœurs et enfants à N'douci, Dabou,<br />

Abidjan, et Gagnoa, M. et Mme Akowué Kadio Benoît,<br />

frères, sœurs et enfants à N'douci Abidjan et Divo, le<br />

Colonel Kré Bernard, les enfants et petits-enfants de<br />

feu Kpombo Alphonse à N'douci et Abidjan, les enfants<br />

et petits-enfants de Okou Kassi Benoît à Abidjan,<br />

N'douci et Daloa, Kpombo Ahou Suzanne, sœurs,<br />

enfants à Agboville et Abidjan, ont la profonde douleur<br />

de vous annoncer le décès de :<br />

KEYE ALLICO ETIENNE dit AHIKA<br />

au Chu de Trechville le 02 janvier <strong>2011</strong> des suites<br />

d'une courte maladie.<br />

Les condoléances sont reçues au domicile du défunt à<br />

N'douci au quartier Scierie.<br />

Programme des obsèques :<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 21h à 00h: veillée<br />

religieuse<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 08h : levée du corps sur le<br />

parvis de l'église sacré cœur de N'douci<br />

10h: messe de requiem suivie de l'inhumation au<br />

cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N°92448<br />

15


Infos service<br />

16<br />

IN MEMORIAM<br />

Voici 1 (un) an que nous<br />

quittait pour le père<br />

céleste notre regretté<br />

époux, père, frère, oncle et<br />

grand-père :<br />

SESS M'BOUA<br />

André,<br />

Ex Secrétaire Fédéral<br />

FPI de Dabou<br />

En ce jour anniversaire de<br />

son décès, les familles Nome Lael, Djako Lael, se<br />

souviennent toujours de cette douloureuse<br />

séparation; elles prient tous ceux qui l'ont connu et<br />

aimé d'avoir une pensée pieuse pour lui en ce jour<br />

anniversaire.<br />

Une messe sera dite pour le repos de son âme le<br />

mardi 1 er février <strong>2011</strong> à l'église Saint Jean de<br />

Cocody à 19 h.<br />

Le chef du village de<br />

M'brimbo et ses notables, les<br />

chefs des quartiers<br />

Attikokoré et Attimlé de<br />

M'brimbo, la famille N'dri<br />

N'goran à M'brimbo, les<br />

familles alliées à Toumodi,<br />

Dimbokro, Tiassalé,<br />

Tiébissou, Pacobo et<br />

Singrobo, les enfants, Koffi<br />

Noël, Françoise, Alexis,<br />

Ablan, Akissi, Nguessan,<br />

Edjoba, Nda Koffi à<br />

Abidjan, Tiébissou, Montréal, Duékoué, Kassasso et<br />

Mbrimbo, MM N'dri Kouadio Mathieu, Moussa<br />

Koné, Cébastien Kouamé, Nguessan Bosco,<br />

Christophe Kouamé, Mmes Biédo Adjoa, Yankodjo<br />

Tanoh, Yankodjo Hortense, Yankodjo Amoin, Adèle<br />

Eluh, Yankodjo Pauline, Marie Ange Koné,<br />

Maïmouna Koné, Mman Thérèse, leurs épouses,<br />

époux, frères, sœurs et enfants à M'brimbo, Oumé,<br />

San Pédro et Abidjan, M. Konan Adrien, frères et<br />

sœurs à Abidjan, la famille Souleymane Traoré à<br />

Tiassalé, les familles Aka, Kokora Martin, Eluh<br />

Jérémie, Houphouet Mathias, Koné Pascal, Coulibaly<br />

Koffi, Zambélé Antoine à Abidjan, San Pédro et<br />

Montréal, le président et les membres de la Mutuelle<br />

de développement de M'brimbo, ont la profonde<br />

douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances<br />

le décès de leur frère, beau-frère, père, oncle, grandpère<br />

et ami :<br />

KODJANE KOUASSI,<br />

Frat-Mat N° 92652<br />

survenu le 31 décembre 2010 à M'Brimbo.<br />

Le programme des obsèques est comme suit :<br />

Du lundi 31 janvier au jeudi 3 février <strong>2011</strong>:<br />

condoléances au domicile de Dr Kouamé Christophe à<br />

Cocody Angré, Cite Bellevue villa n° 62.<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 15h00 : levée du corps à<br />

la morgue de Tiassalé, suivie du transfert à M'brimbo<br />

S/P Tiassalé.<br />

- De 21h00 à l'aube : veillée de prières à M'brimbo.<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 10h00: messe de requiem à<br />

l'Eglise Catholique de M'brimbo.<br />

- 11h00 : inhumation au cimetière de M'brimbo.<br />

Dimanche 06 février <strong>2011</strong> à 9h30: messe d'action de<br />

grâce à l'Eglise Catholique de M'brimbo.<br />

Frat-Mat N°92710<br />

IN MEMORIAM<br />

1 er février 2003<br />

1 er février <strong>2011</strong><br />

Voici déjà 7 ans que nous<br />

quittait notre très cher père,<br />

grand-père, beau-père et<br />

époux :<br />

N'GUESSAN<br />

KOUAKOU<br />

Chef de famille et de tribu à<br />

Assagbé S/P de M'Bahiakro<br />

Nécrologie<br />

En ce jour anniversaire, M.<br />

Pascal Kouakou Kouadio, chef de fabrication à Fraternité<br />

Matin, et Mme née Boussou Ahou Pauline à Abidjan,<br />

enfants et famille à M'Bahiakro, Bouaké et Daloa, les<br />

enfants et petits-enfants : Kouakou Richard, Kouakou<br />

Marius, Kouakou Franck, Kouakou William, Kouakou<br />

Mélanie, Kouakou Florence, Kouakou Hermann, Kouakou<br />

Thierry, Kouakou Elodie, Kouakou Bah Richard,<br />

Professeur au Lycée moderne d'Oumé, Kouakou Kouadio<br />

Hyacinthe, Kouakou Ahou à Daloa ainsi que veuve<br />

N'Gninien Akissi à Assagbé, famille et enfants, prient tous<br />

ceux qui l'ont connu et aimé, d'avoir ici et là, une pensée<br />

pieuse pour le repos de son âme.<br />

Papa… repose en paix…<br />

Frat-Mat N°8138<br />

Les grandes familles Sélipéli<br />

et Baliazra, Kononfla, la<br />

grande famille Sayezra à<br />

Kononfla, les familles Taki et<br />

Komian à Kononfla et à<br />

Abidjan, la famille Brizoua Bi<br />

Lia Gaston à Kononfla et à<br />

Abidjan, Veuve Taki Bi<br />

Néantien née Komian Lou<br />

Agathe Lieutenant Taki Bi<br />

Alain Serges au Gad et Mme à<br />

Abidjan, M. Amon Narcisse et<br />

Mme née Taki Lydie,<br />

pharmacienne et enfants à<br />

Abidjan, M. Assa Charles et<br />

Mme née Taki Edith, consultante <strong>info</strong>rmatique et enfants à<br />

Nice, Dr Taki Nina Roseline médecin à Abidjan, M. Taki<br />

Bi Bob Martial, contrôleur de gestion à Ci-Telecom, Mme<br />

et enfants à Abidjan, M. Taki Bi Brice Hermann, exploitant<br />

<strong>info</strong>rmatique et enfant à Abidjan, M. et Mme Zokou Bi<br />

Gokaï Christophe et enfants à Zoukougbeu, le ministre Lia<br />

Bi Douayoua, Mme, frères et sœurs à Abidjan, le député<br />

Zaka Bi Goorey Freddy et Mme à Abidjan, M. Zahouo Bi<br />

Bia Marcel, chef de la tribu Nanan à Kononfla, M. Gohoré<br />

Bi Djessan Severin, Chef de village de Kononfla, M.<br />

Kouamé Bi Yao Nestor et Mme à Abidjan, Commandant<br />

Kouamé Bi Jean Luc à la Garde Républicaine et Mme à<br />

Abidjan, les familles alliées et amies : Agodio, Goli Bi,<br />

Lopoua Bi, Koné, Koffi Bi, Zinsou, Amon, Assa, Faittey,<br />

Iba Tia, la communauté du christianisme céleste de<br />

Koumassi et Port-Bouët ont la profonde douleur<br />

d'annoncer aux alliés, amis et connaissances, le décès<br />

survenu le 31 décembre 2010 des suites d'une longue<br />

maladie, de leur fils, neveu, époux, père, grand-père, frère,<br />

beau- frère et ami :<br />

TAKI BI Néantien Samuel,<br />

Colonel des Douanes à la retraite,<br />

Administrateur des services financiers de classe<br />

exceptionnelle,<br />

Ex-Directeur de l'École des Douanes,<br />

Ex-président des supporters de l'Africa Sport National<br />

Commandeur dans l 'Ordre du Mérite Ivoirien,<br />

Programme des obsèques<br />

Vendredi 28 janvier <strong>2011</strong>: Veillée religieuse et<br />

traditionnelle de 20h à l'aube à Koumassi Prodomo terrain<br />

"kpayôrô" (derrière la pharmacie Mesano).<br />

Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: Veillée de 20h à 22h à Ivosep<br />

- Treichville Bvd VGE<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong>: Levée du corps de 10h à 11h à<br />

Ivosep suivie du transfert à Kononfla (village natal) dans le<br />

département de Sinfra où sera organisée une veillée.<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong>: Cérémonies funéraires<br />

Inhumation à 10h dans l'intimité familiale<br />

Frat-Mat N° 92636<br />

Les familles Bastart,<br />

Diomandé, Fadika,<br />

Mourot, Deugoué,<br />

Soumahoro, Sidibé, Koné,<br />

Fofana, Dolé, alliés, amis<br />

et connaissances ont la<br />

profonde douleur de vous<br />

annoncer le décès de :<br />

BASTART<br />

FRANÇOIS ISSIAKA<br />

Magistrat à la cour<br />

d'appel d'Abidjan<br />

survenu le 29/01/<strong>2011</strong> à la Pisam des suites d'une<br />

courte maladie.<br />

Les condoléances sont reçues au domicile familial<br />

sis au 2 Plateaux 7ème tranche derrière le café de<br />

Versailles de 18h30 à 20h00.<br />

Le programme complet des obsèques vous sera<br />

communiqué ultérieurement.<br />

Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong><br />

Frat-Mat N° 92658<br />

La grande famille Côlé à<br />

Andé Commune d'Agou, à<br />

N'Koupé, Miadzin et Abidjan,<br />

la grande famille Yangui à<br />

Afféry et à Abidjan, la famille<br />

Yenon Séka Paul à Andé et<br />

Abidjan, la famille Yapo Achi<br />

Célestin à Bacon, M. Andé<br />

N'Dépo Philippe, planteur à<br />

Andé, M. Seka Yénon Pierre<br />

dit Poulet blanc, planteur à<br />

Andé, veuve Yapi née Yenon<br />

N'Ta Marcelline, ménagère à<br />

Andé, veuve Séka Albertine,<br />

infirmière à la retraite à Bingerville, M. Séka Atsè<br />

Bertrand, planteur à Andé, M. Séka Adou Jean-<br />

Baptiste, receveur de la Sotra à la retraite à Abidjan, M.<br />

N'cho Séka Jean, planteur à Miadzin, M. N'cho André,<br />

instituteur à Agnibilékrou M. Abou Abou, député<br />

Adzopé sous-préfecture, l'honorable Séka Yapo Martin<br />

à l'Afhracy, Prédicateur chef de l'Eglise Harriste<br />

d'Andé, Mme Yapi née Séka Sopie Rosalie à Dabou et<br />

époux, M. Seka Séka Marcellin à la Capral Nestlé à<br />

Abidjan et épouse Mme Séka Apo Ambroisine à<br />

Abidjan, Mme Kouao née Séka Apie Yolande,<br />

conseillère extrascolaire à l'Inspection de<br />

l'enseignement préscolaire et primaire Abobo 2 et<br />

époux, M. Séka Brou Lambert, chef de division au<br />

Snaps-Coges/Men à Abidjan et épouse, lieutenant Yapo<br />

Achou Théophile au Cantonnement des Eaux et Forêts<br />

d'Aboisso, M. Seka N'cho Laurent, Sapeur Pompier<br />

Militaire à Abidjan, veuve Séka née Allechi, les enfants<br />

Séka, Séka, Séka, les familles alliées, les cousins, les<br />

neveux, M. Naguib Wiliam Saad, président directeur<br />

général de Sonoco et Intelco à Abidjan, le personnel de<br />

Sonoco et Intelco, les amis et connaissances ont le<br />

regret d'annoncer le décès subit de leur fils, frère,<br />

cousin, époux, père, oncle, employé et collègue de<br />

service :<br />

SEKA Andé André,<br />

survenu le vendredi 7 janvier <strong>2011</strong>, au Chu de<br />

Treichville.<br />

Programme des obsèques:<br />

Du samedi 29 janvier au mardi <strong>1er</strong> février <strong>2011</strong>: Les<br />

condoléances sont reçues au domicile du défunt sis à<br />

Yopougon Banco 2 ;<br />

Le mercredi 02 février <strong>2011</strong>: veillée au domicile du<br />

défunt de 19 à 22 h;<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 14 h : Levée du corps à<br />

Ivosep du Chu de Yopougon, suivie du transfert à Andé<br />

commune d'Agou ; 20 h à l'aube: veillée religieuse.<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong>: Culte de requiem à l'église<br />

Harriste d'Andé suivi de l'inhumation au cimetière<br />

dudit village à 10 h.<br />

Frat-Mat n° 92591<br />

La grande famille Lorougnon<br />

Attéa et alliés ont la profonde<br />

douleur d'annoncer le décès de<br />

leur fille, petite fille, sœur et<br />

nièce :<br />

LOROUGNON Béatrice<br />

dit GALO<br />

survenu des suites d'une longue<br />

maladie.<br />

La date des obsèques sera<br />

communiquée ultérieurement.<br />

En attendant, les condoléances<br />

sont reçues tous les jours au<br />

domicile de M. N'Daw sis à<br />

Koumassi 147 logements lot N°<br />

40 de 18 h à 21 h.<br />

Frat-Mat n° 92587<br />

Bissimilahi Rahaman Rahim<br />

" Ina lilahi wa inalehi<br />

radjioune "<br />

Les familles Bamba, Konaté,<br />

Koné, les grandes familles<br />

Diakité, Kouamé, Diané, la<br />

veuve Bamba Inza née Diakité<br />

Binta et enfants, les familles<br />

alliées N'zi à Bongouanou,<br />

Cissé, Traoré, Coulibaly,<br />

L'inspecteur de IEP Ayama I,<br />

M. Aye N'Cho Laurent,<br />

l'inspecteur de l'IEP<br />

Yamoussoukro III, Mme<br />

Lilahan Hortense et collègues<br />

ont la profonde douleur de<br />

vous <strong>info</strong>rmer du décès de leur<br />

fils, époux, père et<br />

collaborateur:<br />

BAMBA INZA<br />

survenu le samedi 29 janvier<br />

<strong>2011</strong> à l'hôpital Général<br />

d'Ayama.<br />

L'enterrement aura lieu le<br />

mercredi 02 février <strong>2011</strong> au<br />

cimetière d'Ayama.<br />

Par ailleurs, les cérémonies du<br />

sacrifice du 7e et 40e jours<br />

auront lieu à Ayama le<br />

dimanche 06 février <strong>2011</strong> au<br />

domicile familial du défunt à<br />

partir de 9 heures.<br />

Frat-Mat N° 92 701<br />

PRISE DE<br />

CONTACT<br />

Le Juge des Tutelles du<br />

Tribunal de Première Instance<br />

de Yopougon invite Mme<br />

Doumbia Mariam mère de<br />

l'enfant mineur Diarrassouba<br />

Yaya à se présenter à son<br />

Cabinet sis au Palais dudit<br />

Tribunal le 10/02/11 à 8h30<br />

minutes pour affaire le<br />

concernant.<br />

Fait à Yopougon<br />

Le Juge des Tutelles.<br />

Frat-Mat N° 92586


Infos service<br />

Fraternité Matin/Mardi 1 er Févier <strong>2011</strong> 17<br />

Nécrologie<br />

La Direction Générale de<br />

Bolloré Africa Logistics<br />

CI et son personnel ont le<br />

regret de vous annoncer le<br />

décès de :<br />

AHOUSSI OLIVIER,<br />

Mle 6272<br />

(Manutention),<br />

survenu, le vendredi 21<br />

janvier <strong>2011</strong> à la<br />

Polyclinique Avicennes.<br />

Les obsèques se dérouleront selon le programme<br />

suivant:<br />

Mercredi 02 février <strong>2011</strong> de 21h à l'aube: Veillée<br />

à Niangon Sud Sicogi au carrefour Sodeci.<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 14h30 à 15h30:<br />

Levée du corps à Ivosep, suivie du transfert à<br />

Moossou.<br />

21h à l'aube: Veillée Religieuse à la cour familiale.<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 11h00: Inhumation au<br />

cimetière de Moossou.<br />

Frat-Mat N° 92659<br />

Nanan Georges Adou, chef<br />

du quartier N'gori à Abidjan<br />

et Tabagne, Nanan Adou<br />

Kouadio Assaré, chef du<br />

village de Kouafo et<br />

notables, Nanan Kouadio<br />

Manzan Christophe, chef du<br />

village de Kouassi N'dawa,<br />

et notables, Nanan Kouakou<br />

Dapa Bakouman - Hinnin et<br />

maire de Bondoukou, Nanan<br />

Kouassi Tehua, chef du<br />

village de Kokosua au<br />

Ghana, Nanan Yao Dongo,<br />

chef des Abron de Port-Bouët II, Kouamé Secret, doyen<br />

des notables à Tabagne, Kouakou Bini Yao dit Ouattara<br />

Moussa à Tabagne, Yao Kossonou dit député à Tabagne,<br />

Akoua Yewasson Marguerite commerçante et sœurs à<br />

Tabagne, les grandes familles Brin Kouakou Dongossi,<br />

Kouadio Dongo, Amoyé et Tchéba à Tabagne et Abidjan,<br />

Kouman Yao Alphonse, doyen des ressortissants de<br />

Tabagne à Abidjan, Kouamé Sécré Richard, ministre de<br />

la Culture et de l'Artisanat, Adam Yéboua Patrice,<br />

planteur à Abidjan, Minzan Kouadio Oscar, Président du<br />

Kôrôbetô, Adingra Yao Yéboua, président de la Mudesta,<br />

Yao Barima à Abidjan, Colonel Dassié et Mme à<br />

Abidjan, Yemma Affoua Fofié Hélène, directrice de<br />

société à Abidjan, Kouassi Kobenan Olivier, frères et<br />

sœurs à Abidjan, Ali Ouattara éleveur et épouses à<br />

Agnibilékro, Abou Ouattara n°2 à fraternité matin, Kra<br />

Valentin dit Amed à l'ambassade du Canada à Abidjan,<br />

Veuves Kossia Kra Thérèse et Kossia Denigo Rosalie,<br />

ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur<br />

fils, frère, époux et père :<br />

KOUASSI MANDADJA NICAISE<br />

DIT MACARIOS,<br />

ex conducteur à la RTI,<br />

survenu le 15 décembre 2010 des suites d'une longue<br />

maladie.<br />

Programme des obsèques<br />

Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: veillée religieuse à la<br />

paroisse N'DA près du marché du nouveau quartier de<br />

20h à 22h<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong>: veillée traditionnelle à<br />

Yopougon Sideci chez Kra Ahmed de 14 h à 22 h<br />

Vendredi 11 février <strong>2011</strong>: levée du corps à la morgue du<br />

Chr de Bondoukou à 16 h suivie du transfert à Tabagne<br />

Samedi 12 février <strong>2011</strong>: messe de requiem à l'église St<br />

Jean-Marie Vianney de Tabagne suivie de l'enterrement à<br />

10h au cimetière dudit Tabagne.<br />

Frat-Mat N° 92577<br />

Nanan Yao Manzan, chef du<br />

village intérimaire de<br />

Broukro (s/p de Tanda) et ses<br />

notables, Nanan Boitini II,<br />

chef du village de Kongodia<br />

(s/p de Tanda) et ses notables,<br />

Nanan Amon Koffi, chef du<br />

village d'Assempanaye (s/p<br />

de Tankessé) et ses notables,<br />

Nanan Atta Koffi Gabriel,<br />

chef du village de Tano-<br />

Koffikro (s/p de Koun-Fao)<br />

et ses notables, la grande<br />

famille Atta Cyprien à<br />

Broukro et Abidjan, la grande<br />

famille Atta Benié à Broukro et Abidjan, la grande famille<br />

Kouadio Kra à Broukro et Abidjan, la grande famille<br />

Atimere Yao Venance, à Broukro, à Tankessé et Abidjan, la<br />

famille Koffi Dabila à Broukro et Abidjan, M. Boko<br />

Kouadio Jérôme et tous ses frères et sœurs de l'Association<br />

des travailleurs ressortissant de Broukro, M. Kouakou<br />

Pagni Alphonse et Mme à Abidjan, tous expriment leurs<br />

vifs et sincères remerciements pour les témoignages<br />

d'amitié et de solidarité, de soutien spirituel, matériel et<br />

financier dont vous avez fait preuve à l'occasion du décès<br />

de leur fille, épouse et sœur :<br />

ATIMERE AFFOUA SYLVIE.<br />

Frat-Mat N° 92 707<br />

Sa majesté Nana Amon<br />

N'douffou V, roi du Sanwi, la<br />

grande<br />

famille<br />

Awougnanfouè (Ezoholé)<br />

résidant dans le Sanwi, la<br />

grande<br />

famille<br />

Assamagaman résidant dans<br />

le Sanwi, la grande famille<br />

N'guetta Bosso à Krinjabo et<br />

Abidjan, la grande famille<br />

Brou Quoiho à Aboisso et<br />

Abidjan, la grande famille<br />

N'kpli-Assan<br />

à<br />

Djangomenou S/P de Toumodi et Abidjan, Mme<br />

Ayerebi Etchien Louise, sœurs et enfants, M. Kattié<br />

Ayerebi Jacques et Mme et enfants, Mme Ahoua<br />

Adjoba, sœurs et enfants, Mme Salé née Katché Gnima<br />

Aurélie, proviseur du Lycée moderne Leboutou de<br />

Dabou, frères, sœurs, enfants, les membres de la<br />

génération du quartier Abloki de Krinjabo, M. Aka<br />

Djabia, Mme et sœurs, les familles alliées et amies<br />

Kouamé, Zagbayou-Yohou, Métan, Kouadio-kan,<br />

Anoma, les petits-enfants, ont la profonde douleur<br />

d'annoncer le décès de leur fils, frère, père, grand-père,<br />

beau-père et ami :<br />

AYEREBI KATCHE Pierre,<br />

Ex-directeur fondateur du garage Akwaba de<br />

Koumassi,<br />

Ex-sécretaire du Pdci-Rda du canton de Krinjabo,<br />

Ex-membre du Conseil général d'Aboisso,<br />

survenu le 18 janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />

Le programme des obsèques s'établit comme suit :<br />

Du samedi 29 janvier au mardi 1 er février <strong>2011</strong> de<br />

18h à 20h : présentation des condoléances au domicile<br />

de Mme Salé née Katché Gnima au Lycée moderne<br />

Leboutou de Dabou.<br />

Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: veillée religieuse au Lycée<br />

moderne Leboutou de Dabou de 16 h à 20 h.<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong>: levée du corps à Ivosep de<br />

09 h à 10h, suivie du transfert à Krinjabo S/P d'Aboisso<br />

son village natal.<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong>: veillée religieuse de 20 h à<br />

06 h à la chapelle d'Ewossébo.<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 09 h : messe de requiem à la<br />

dite chapelle, suivie de l'inhumation au caveau familial.<br />

Frat-Mat N°92642<br />

La grande famille Essui<br />

Pokou et alliées à<br />

Bengassou, Dimbokro et<br />

Abidjan, la grande famille<br />

Allou Ya Diby à<br />

N'guessankro et Abidjan, la<br />

grande famille Bella à<br />

Djangomenou et Abidjan,<br />

la grande famille Kouadjani<br />

N'zakilizou à Bengassou et<br />

Abidjan, veuve Amani<br />

Koffi Ephrem née Bella<br />

Affoué Suzanne à Abidjan,<br />

M. Abo Diby Laurent,<br />

Mme, frère et sœurs, M. Bella Lucien et Mme à<br />

Abidjan, M. Kouamé Augustin et Mme née Koffi<br />

Affoué Geneviève, M. Amani Koffi Georges Marie et<br />

Mme née Traoré Faty, Mme Attissou née Koffi<br />

Elisabeth, M. Amani Koffi Jean Theodule et Mme née<br />

Fofana Aminata, veuve Bakary Tessy, née Koffi Ahou<br />

Marie Thérèse, M. Kouassi Kanga Eugène et Mme<br />

née Koffi Adjoua Anne Dominique, M. Amani Koffi<br />

Hervé, ont la profonde douleur de vous faire part du<br />

rappel à Dieu de leur fils, époux, neveu, frère, oncle,<br />

père :<br />

AMANI KOFFI EPHREM,<br />

Magistrat à la retraite,<br />

survenu le mercredi 19 janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />

Le programme des obsèques vous sera communiqué<br />

ultérieurement.<br />

Frat-Mat N°92661<br />

La grande famille Kattié, la<br />

grande famille Clinton, la<br />

grande famille Ephson,<br />

Mme Essi Sam ; Mme Essi<br />

Richmond, Mme Roland<br />

Joséphine; la grande famille<br />

Ahizi Bayo, la grande<br />

famille Morrisson, les<br />

grandes familles N'douba et<br />

Akabla; Colonel Kattié<br />

Aimé, Mme et enfants ;<br />

Mme Kattié Solange et<br />

enfants, Ekoué Henri et<br />

Mme née Kattié Marguerite et enfants ; M. Loba Jean-<br />

Baptiste et Mme née Kattié Jacqueline et enfants; M.<br />

Kattié Emmanuel, Mme et enfants; Les familles<br />

alliées, les amis et connaissances ont la profonde<br />

douleur de vous annoncer le décès survenu le 27<br />

janvier <strong>2011</strong> à Abidjan de leur chère fille, sœur, mère,<br />

grand-mère, arrière-grand-mère, nièce, tante, cousine<br />

et amie :<br />

Emma KATTIE née CLINTON<br />

Programme des obsèques<br />

Du vendredi 04 au mardi 08 février <strong>2011</strong>:<br />

Présentation des condoléances à la famille au<br />

domicile de M. Kattié Emmanuel sis aux Deux-<br />

Plateaux Vallon, Rue face au Groupe Scolaire les<br />

Dauphins, Villa n°52, jouxtant la petite poste.<br />

Mercredi 09 février <strong>2011</strong> de 19h à 22h: Veillée de<br />

prière au Temple Méthodiste Uni du Jubilé de Cocody<br />

Jeudi 10 février <strong>2011</strong> de 19h à 21h : Veillée de prière<br />

au domicile de M. Kattié Emmanuel<br />

Samedi 12 février <strong>2011</strong> - 8h à 9h: levée du corps sur<br />

le parvis du temple Méthodiste Uni du Jubilé de<br />

Cocody suivie du culte.<br />

- 10h30: Transfert de la dépouille mortelle au<br />

cimetière de Grand-Bassam, route d'Azuretti.<br />

-11h30 à 12h00: Halte au domicile familial sis à<br />

Grand-Bassam (quartier Impérial)<br />

- 12h30 : Inhumation au cimetière de Grand-Bassam,<br />

route d'Azuretti.<br />

Frat-Mat 92 704<br />

Sa Majesté Nanan Appia <strong>1er</strong>,<br />

roi des Abron à Tanda, Nanan<br />

Kouadio Diaoussié,<br />

Bakoumahénin et ses notables<br />

à Tangamourou, Nanan Tanoh<br />

Kouakou, chef du village de<br />

Tangamourou commune de<br />

Tanda et ses notables, Nanan<br />

Kobenan Akoura, chef du<br />

village de Djadoubango et ses<br />

notables, Nanan Kouamé Kra<br />

Emile, chef du village<br />

d'Ahibango commune de<br />

Tanda et ses notables, M.<br />

Kobenan Assaré, inspecteur<br />

des impôts à la retraite, Mme<br />

et sœurs à Abidjan et<br />

Tangamourou, M. Yao<br />

Adjoumani Julien, lieutenant<br />

des douanes à la retraite,<br />

président de l'Union des<br />

ressortissants de Tangamourou<br />

à Abidjan, (Urta) frères, et<br />

sœurs à San-Pedro, Damé et à<br />

Tangamourou, M. Kouakou<br />

Adingra Didier, transporteur à<br />

Tanda, M. Kossonou Kouadio<br />

Appiah, commerçant à<br />

Bondoukou, M. Yao<br />

Adjoumani Emile, employé de<br />

banque à la Bicici à la retraite<br />

à Agnibilékro, frères et sœurs à<br />

Tangamourou, M. Adingra<br />

Kouakou, technicien Telecom<br />

à la Présidence de la<br />

République, l'abbé N'guessan<br />

Koffi Thomas, à la paroisse de<br />

Didiévi, Mme Koffi née<br />

Assaré Florentine, Directeur<br />

de la promotion de la liberté<br />

religieuse et de la laïcité au<br />

ministère de l'Intérieur, M.<br />

Adingra Prince, chargé de<br />

mission à Abidjan, frères et<br />

sœurs à Tangamourou,<br />

Ahibango,Toundiani,<br />

Bondoukou et Daloa, M.<br />

Kouadio Kra Etienne à<br />

Abidjan, les grandes familles<br />

et alliés à Tangamourou,<br />

Djadoubango, Béléoulé,<br />

Bokoré, Ahibango, Sepé,<br />

Kotokosso, Marahi et<br />

Toundiani ont la profonde<br />

douleur de vous annoncer le<br />

décès de leur sœur, épouse,<br />

tante, mère, belle-mère, grandmère,<br />

arrière-grand-mère,<br />

ADJA YAOUA,<br />

Ménagère à Tangamourou,<br />

survenu le 01 janvier <strong>2011</strong><br />

dans sa 80 e année dans ledit<br />

village.<br />

Programme<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de<br />

01h à l'aube: veillée<br />

traditionnelle à Tangamourou<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> de<br />

10h à 18h: Cérémonies<br />

traditionnelles.<br />

Dimanche 06 février <strong>2011</strong>:<br />

De 09h à 16h: cérémonies<br />

traditionnelles<br />

Frat-Mat N° 92 639


Infos service<br />

18<br />

Nécrologie<br />

Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong><br />

La communauté villageoise<br />

de Zébizékou, les familles<br />

Dalet, Koudou et Kili à<br />

Garahio et Abidjan, la<br />

famille Bali Grebolo à<br />

Ménèkré, Abidjan, Paris,<br />

Mme Kouoho Agathe<br />

épouse Couaho Couaho<br />

Paulin à la mairie de<br />

Marcory, et enfants<br />

Laurence, Marlène,<br />

Christelle et autres, M.<br />

Brou Gboussou César et<br />

Mme à Nice (France), Mlle<br />

Kouaho Ebah Huguette, Professeur au Lycée<br />

Municipal II de Koumassi, M. Kouaho Nicaise,<br />

opérateur Culturel et famille, M. Gomis Kablan, excommis<br />

des Finances au Ministère du Commerce et<br />

famille, M. Kouaho Basile, planteur à Guitry, M.<br />

Kouaho Noël, Transitaire à la retraite et famille,<br />

Lieutenant Colonel Kouaho Amichia Edouard, le<br />

Groupement de la Républicaine, frères et sœurs, M.<br />

Zagadou Akéblé Louis, Most Supérieur Evangéliste et<br />

enfants, Mme Drama Elise, Secrétaire de Direction à<br />

la retraite, Mme Drama Marguerite, opératrice<br />

économique et enfants Christian, Olivia, Mme Drama<br />

Lucie épouse Kouadio Yao Raymond, Petroci, Mlle<br />

Drama Solange Marie Claire et enfants, Mlle Drama<br />

Yolande, commerçante à Abidjan, Mlle Drama<br />

Chantal et enfants à Abidjan, M. Agui Jacques,<br />

opérateur économique et famille à Abidjan, M. Agui<br />

Boguet Benoît et famille à Abidjan, M. Agui<br />

Emmanuel, enseignant à l'I.N.H.P et famille à Abidjan<br />

et Marseille, M. Agui Michel, chef de département<br />

Télécom à SOGETEL-CI et famille à Abidjan, M.<br />

Odehouri-Koudou Thierry Hervé, assistant à la<br />

Faculté de Médecine et famille, M. Odehouri-Koudou<br />

Anicet Landry, conseiller Juridique et famille à<br />

Abidjan, Mme Odehouri-Koudou Géraldine,<br />

Conseiller Spécial du Président de la République et<br />

famille, M. Obou Emile, chef de la famille Litché<br />

Bolou, M. Zahia Narcisse, chef de la famille Babli<br />

Gokou, M. Litché Alexis, Sous-Directeur de Banque à<br />

la retraite et famille, M. Djédjé Benjamin, Chargé de<br />

Mission à la Présidence de la République et famille,<br />

M. Abié Jérémie, Secrétaire des Affaires Etrangères et<br />

famille, M. Djédjé Joachin, fondateur<br />

d'Etablissements Secondaire et famille, M. Gnaye et<br />

Mme née Laba Juliette, agent comptable, Mme<br />

Dioulo Martine née Sahiri, frères et sœurs, M. Onezou<br />

Toussaint. Conseiller Technique du DG des<br />

Hydrocarbures et familles, M. Brissy Roger, chef de<br />

département à Petroci Holding, frères et sœurs, M.<br />

Ehui Kacou Siméon à la Banque Mondiale et famille,<br />

M. Djolo Aristide, Avocat à la Cour et famille, M.<br />

Biaho Boniface, huissier de Justice et famille et la<br />

Communauté Missionnaire Chrétienne Internationale<br />

de Côte d'Ivoire ont la profonde douleur de vous<br />

annoncer le décès de leur fille, mère, sœur, tante,<br />

cousine, nièce, belle-mère, grand-mère et arrièregrand-mère<br />

et amie:<br />

DRAMA GOGO JOSEPHINE,<br />

Ex-commerçante au Plateau,<br />

survenu le 06 décembre 2010 à 14h au Chu de<br />

Yopougon des suites d'une longue maladie<br />

Programme des obsèques:<br />

Du lundi 31 janvier au 05 février <strong>2011</strong>: Présentation<br />

des condoléances au domicile familial sis à Koumassi<br />

Sogefiha Bloc Bleu Appartement N° 609.<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 21h à l'aube: veillée<br />

religieuse suivie d'une veillée traditionnelle au petit<br />

terrain de la Sogefiha.<br />

Vendredi 11 février <strong>2011</strong> à 15h: levée du corps à la<br />

morgue de Ouragahio<br />

- de 21h à 23h: veillée religieuse à Zébizékou<br />

- 23h - 06h: veillée traditionnelle.<br />

Samedi 12 février <strong>2011</strong> à 11h: inhumation au<br />

cimetière de Zébizékou.<br />

Frat-Mat N° 92 664<br />

M. Abolé N'cho Gabriel,<br />

chef de la grande famille<br />

D'zôh à Grand-Alepé, M.<br />

Adia Abé Hyacinthe, chef<br />

adjoint de la famille D'zôh<br />

à Grand-Alepé, M. Gossan<br />

Anatole, chef de la famille<br />

D'zôh à Abidjan, M. Awa<br />

N'doman Christophe dit<br />

Atèkpé à Grand-Alepé, M.<br />

Abé Yapo Alain à Abidjan,<br />

Mme Abé Cho Marceline à<br />

Abidjan, Mme Abé Sopie<br />

Anne Viviane à Abidjan,<br />

Mme Abé Aimé Colette et époux à Abidjan, Mme<br />

Baka née Abé Kopoin Dorcas à Paris, M. Abé Abé<br />

Guy Martial à Abidjan, M. Yapo Gossan Alfred à<br />

Abidjan, Mme N'doman Amon et famille à Grand-<br />

Alepé, feu Ogoua Amangoua Mathias, feu Tano née<br />

Ogoua Cho Catherine, Mme Monney Georgette à<br />

Abidjan, Dr Koffi Agbé Justin à Abidjan, M. Ogoua<br />

Koffi Paul Aimé et enfants à Abidjan, M. Aké Aboa<br />

Honoré à Abidjan, lieutenant-colonel Aké Aboa<br />

Barthélemy Léopold à la direction générale des<br />

douanes et famille, M. Akré Jean Louis à Paris, M.<br />

N'goran Jean Paul à Abidjan, Mme Polter née Monney<br />

Patricia à Paris, M. Monney Elyse à Lyon, Mme<br />

Sampennie née Tuo André Emmanuela à Abidjan, ont<br />

la profonde douleur d'annoncer le décès de leur mère,<br />

frère, sœur, cousine et tante :<br />

OGOUA ACHIE CELESTINE,<br />

survenu le jeudi 20 janvier <strong>2011</strong> à la clinique Medico<br />

chirurgicale France-Ivoire de Biétry des suites d'une<br />

courte maladie.<br />

Programme des obsèques :<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 16h00 à 17h00:<br />

recueillement et hommage à l'église Baptiste Œuvres<br />

et Mission Abobo VII<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> de 07h 30 à 8h00: levée du<br />

corps à la morgue du Chu de Treichville, suivie du<br />

transfert à Grand-Alepé<br />

- 10h00 : messe de requiem, suivie de l'enterrement au<br />

cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N°92657<br />

AVIS DE<br />

REMERCIEMENTS<br />

La grande famille Assomolo à<br />

Abidjan, Grand-Bassam,<br />

Mohoua et Aby, Mme Fiankan<br />

née Kassi Badou Cécile, M. et<br />

Mme Koutouan Anoh Georges<br />

et enfants à Abidjan, M. Bilé<br />

Assoumou et enfants à Aby, M.<br />

Bilé Assa Désiré et enfants à<br />

Abidjan, la grande famille Kassi<br />

Nanou à N'dakro, Aboisso et<br />

Abidjan, trèssensibles aux<br />

nombreuses marques de<br />

sympathie, de compassion, d'affection et d'amitié qui lui ont été<br />

témoignées lors du rappel à Dieu le 14 décembre 2010 de leur<br />

fils, époux, père, grand-père, oncle, arrière-grand-père:<br />

FIANKAN ASSIAHUE Jean<br />

Et dans l'impossibilité de toucher individuellement de près ou de<br />

loin, ceux qui ont apporté réconfort moral et spirituel, soutien<br />

matériel et financier, les prient de bien vouloir trouver ici<br />

l'expression de leur infinie reconnaissance.<br />

Ils remercient en particulier la famille Sampah, les enfants Kakou<br />

Ahoulou, M. et Mme Brou Gustave, M. le ministre Ezan Akélé,<br />

M. Kouamé Oi Kouamé Maire d'Arrah, M. Assi Akanda<br />

Marcellin, maire de Marcory, M. Sacko, directeur de Seramar, M.<br />

Konan, chef mécanicien et le capitaine De Loes Séverin de<br />

Seramar, la famille Djedjess, la famille Magne Pierre, la famille<br />

Benzeme, Dr Aka Serh et famille, la famille Akanza Koffitchi, la<br />

famille Kouassi, les habitants du quartier Tp de Marcory, le curé<br />

de la paroisse Sainte Thérèse de Marcory et ses vicaires, le curé<br />

de la Paroisse Immaculée Conception d'Aby et ses vicaires, la<br />

délégation du village d'Attingué et d'Agboville, les connaissances<br />

des enfants Fiankan, le chef du village d'Aby et ses notables, la<br />

Mureva et la génération Sahoua d'Aby.<br />

Frat-Mat N°92641<br />

A l'occasion du 40e jour de la<br />

regrettée :<br />

BRETTIE ASSORO<br />

HELENE<br />

Sa famille et ses enfants à Abidjan<br />

remercient tous ceux qui de près<br />

ou de loin les ont soutenus lors du<br />

décès de leur fille, tante et mère.<br />

Une messe d'action de grâce sera<br />

célébrée le dimanche 06-02-<strong>2011</strong><br />

à l'église Saint -Michel d'Adjamé<br />

à 09 heures.<br />

Frat-Mat N° 92 655<br />

Toute la famille Ponson et<br />

enfants, les amis et<br />

connaissances, ont la profonde<br />

douleur d'annoncer le décès de :<br />

Georges PONSON,<br />

survenu le vendredi 21 janvier<br />

<strong>2011</strong> en Sierra Léone.<br />

Une messe de requiem sera<br />

célébrée le jeudi 3 février <strong>2011</strong> à<br />

17h en la paroisse Notre Dame<br />

d'Afrique de Biétry.<br />

Frat-Mat N° 92 705<br />

IN MEMORIAM<br />

1 er février 2009<br />

1 er février <strong>2011</strong><br />

Le temps passe mais ton amour<br />

demeure vivace dans nos cœurs.<br />

Voilà 2 ans que s'est endormie<br />

dans la paix du Seigneur notre<br />

regrettée :<br />

MYRIAM POE<br />

En ce jour anniversaire, M. POE<br />

Pacôme et ses enfants prient tous<br />

ceux qui l'ont connue et aimée<br />

d'avoir une pensée pieuse pour<br />

elle.<br />

Frat-Mat N° 92 590<br />

La grande famille Yao Assi<br />

Alexandre à Bacon, Abidjan,<br />

Allemagne, Etats-Unis et France,<br />

la grande famille Aguiepo Broutio<br />

et enfants à Bacon, la grande<br />

famille Adjamo, enfants et alliés à<br />

Bacon, le veuf Monney Kouassi<br />

Christophe, fonctionnaire à la<br />

retraite à Bacon, M. et Mme<br />

Dandessi Aké à Abidjan, Kouassi<br />

Caroline à Abidjan, Kouassi<br />

Marie-Chantal à Abidjan, Irénée<br />

Kouassi à Abidjan, Kouassi<br />

Paulin à Bacon, Kouassi Claire à<br />

Abidjan, Kouassi Marc à Abidjan,<br />

Kouassi Sylvain à Abidjan ont la<br />

profonde douleur de vous<br />

annoncer le décès de leur fille,<br />

belle- sœur, sœur, épouse, mère,<br />

grand-mère :<br />

ASSI épse MONNEY<br />

SOPIE GERMAINE,<br />

survenu le vendredi 08 décembre<br />

<strong>2011</strong> au Chu de Treiçhville des<br />

suites d'une courte maladie.<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 14h à<br />

14h30mn: Levée du corps à la<br />

morgue d'Anyama suivie du<br />

transfert à Bacon, sous-préfecture<br />

d'Akoupé.<br />

De 21 heures à l'aube : Veillée<br />

religieuse et traditionnelle au<br />

domicile familial.<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> à<br />

10heures 00 mn: Messe de<br />

requiem à la paroisse St Bernard de<br />

Bacon suivie de l'inhumation au<br />

cimetière dudit village.<br />

Les condoléances sont reçues tous<br />

les jours au domicile familial.<br />

"Rends grâce des bienfaits reçus<br />

et demandes pardon pour tous<br />

péchés<br />

et laisse-moi faire".<br />

Frat-Mat N° 92 706<br />

La famille Adjarawa et les amis<br />

de la Cité Fairmont ont la<br />

profonde douleur de vous<br />

annoncer le décès de :<br />

YAO MELISSA CAROLE,<br />

Survenu des suites d'une longue<br />

maladie le 26 janvier <strong>2011</strong> au Chu<br />

de Treichville.<br />

Programme :<br />

Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 20h à<br />

23h: veillée de prière à la Cité<br />

Fairmont<br />

Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 09h:<br />

levée du corps à la morgue du Chu<br />

de Treichville, suivie de<br />

l'inhumation au cimetière de<br />

Yopougon.<br />

Frat-Mat N°92711<br />

Nanan Krémé II, chef du canton<br />

Deganso, à Dokanou, Nanan<br />

Angoua Kouamelan, chef du<br />

village de Dokanou, Nana Koffi<br />

Manzan II, chef du village de<br />

Kotoganda, M. Kouadio Komoé<br />

Augustin, Ministre des Mines et<br />

de l'Energie et Mme à Abidjan,<br />

Nanan Yao M'bi Venance, chef de<br />

la grande famille Banh à<br />

Dokanou, la grande famille Fiéni<br />

à Kotoganda, Guiendé et Abidjan,<br />

MM. Kouamé N'djoré Fidèle et<br />

famille à Dokanou, Kokomian et<br />

Abidjan, Kouakou Etienne et<br />

famille à Oumé, Tanda,<br />

Tienkoikro, Arrah et Abidjan,<br />

Kouamé Kan Fidèle et famille à<br />

Abidjan, Dokanou et Tano<br />

Koffikro, Kouadio Comoé Jean-<br />

Baptiste et famille à Kokomian,<br />

Korhogo et Abidjan, veuve<br />

Kouakou épouse Akoua<br />

Mandoadja, institutrice à N'douci,<br />

et enfants, M Yao Noël,<br />

journaliste et famille à Tano<br />

Koffikro, Abidjan, Daloa,<br />

Kotoganda et Koun-Abronso, les<br />

cadres des villages de Dokanou et<br />

de Kotoganda ont la profonde<br />

douleur de vous annoncer le décès<br />

de leur fils, frère, cousin, petitfils,<br />

époux et père :<br />

KOUAKOU ACKA<br />

ETIENNE,<br />

Professeur d'Anglais au Collège<br />

moderne BAD de N'douci,<br />

survenu le 07 janvier <strong>2011</strong> des<br />

suites d'un accident de la circulation,<br />

à 15h, à l'hôpital général d'Abobo.<br />

Le programme des obsèques<br />

s'établit comme suit:<br />

Mercredi, 02 février <strong>2011</strong> de 10h à<br />

19h: veillée traditionnelle au<br />

domicile de Kouamé Kan Fidèle, à<br />

Abobo, sis au carrefour ancienne<br />

mairie, entre l'ex-cinéma Etoile et<br />

l'Escadron commando.<br />

Vendredi, 04 février <strong>2011</strong> à 08h:<br />

levée du corps à la morgue<br />

d'Anyama suivie du transfert à<br />

Dokanou, S/P de Koun-Fao.<br />

De 21heures à l'aube: veillée<br />

traditionnelle. Samedi 05 février<br />

<strong>2011</strong> à 10h: inhumation au<br />

cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N° 92 650<br />

Le chef du village d'Ahuikoi, Nanan<br />

Nyamblé Jules et sa notabilité, Nanan<br />

N'DE Yapi Anicet, chef de terre<br />

adjoint d'Ahuikoi, M. Assi Allé<br />

Jacob, planteur à Assié-Orié et<br />

famille, Professeur Séka Séka Joseph<br />

et Mme à Abidjan, M. Andjou Koua<br />

Séverin, Secrétaire Général de<br />

préfecture à Tanda, la grande famille<br />

Ekien, enfants et petits-enfants à<br />

Ahuikoi et Fiassé, la grande famille<br />

Amon, enfants et petits-enfants à<br />

Fiassé et Adzopé, veuve Amon<br />

Affoué Madeleine épouse Mme M'bo<br />

Yapi Etienne, enfants et petits-enfants<br />

à Ahuikoi, Adzopé et Abidjan, M. et<br />

Mme Yapi N'cho Josué, enseignant<br />

au collège moderne d'Agboville,<br />

Mme Achiepo née Achy Apie,<br />

secrétaire au Contrôle financier à<br />

Bouaflé, M. et Mme Achy Séka,<br />

surveillant général à l'hôpital<br />

psychiatrique de Bingerville, M. et<br />

Mme M'bo Maximin, technicien à<br />

Intelec Protection à Abidjan et<br />

enfants, M'bo Aubierge, secrétaire<br />

Administrative à la SAP de la Mé à<br />

Adzopé et enfant, M'bo Lydie,<br />

institutrice à Séguéla et famille, M'bo<br />

Calixte, M'bo Antoine, M'bo Edwige,<br />

tous étudiants à l'Université de<br />

Cocody à Abidjan ont la profonde<br />

douleur de vous annoncer le décès de<br />

leur frère, père, époux, beau-père,<br />

beau-frère, ami et grand-père:<br />

M'BO Yapi Etienne,<br />

Instituteur à la retraite,<br />

Vice-président des chefs de terre de<br />

Yakassé-Attobrou<br />

et ex- Conseiller principal de l'Eglise<br />

Méthodiste Unie d'Ahuikoi ;<br />

survenu le samedi 11 décembre<br />

2010 à 1'hôpital général d'Adzopé des<br />

suites d'une longue maladie.<br />

Programme des obsèques:<br />

Vendredi 4 février <strong>2011</strong> à 14h: levée<br />

du corps à la morgue d'Adzopé<br />

derrière 1 'hôpital général suivie du<br />

transfert à Ahuikoi dans le<br />

département de Yakassé-Attobrou.<br />

Samedi 5 février <strong>2011</strong> à 11h:<br />

enterrement au cimetière dudit<br />

village.<br />

Frat-Mat N°92555


Infos service<br />

Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong> SEMAINE DU SAMEDI 29 JANVIER AU VENDREDI 04 FEVRIER <strong>2011</strong> (PERMANENCE 24 H / 24)<br />

JEUX : PAR BROU AMAN LOIC<br />

MOTS À TROUVER N°903<br />

Liste des mots N°903<br />

Dol/Passe/Recuit/Compte/Godié/Décrispé/Galop/Pêc<br />

her/Dcd/Lisse/Critère/Daloa/Ecrue/Echu/Cousin/Por<br />

o/Peau rêche/Clin d'œil/Chœur/Truc.<br />

Mot-clef: Perchiste hors du commun, il a rapporté<br />

beaucoup de médailles d'or à son pays.<br />

Solution du N°902: Pilori.<br />

MOTS CROISÉS N°903<br />

Horizontalement.<br />

I. Aurait sûrement mérité de plus amples développements. II.<br />

Un tout-petit individu. Point de saignée des chevaux. III.<br />

Aimes passionnément. IV. Terminaison infinitive. Bénéficia.<br />

V. Moscovite. Champagne. VI. Point de lever. Poisson plat de<br />

mer à la chair très estimée. VII. Spécialiste au football de<br />

coups francs.<br />

Verticalement.<br />

1. Toujours au dos des l'ânes. 2. Adjectif possessif. Dernier<br />

effort d'un coureur de vitesse à l'arrivée. 3. Est envahie d'eau<br />

de mer. Obligeait les gens à travailler gratuitement (sigle). 4.<br />

Eaux des poètes. 5. La région des 18 montagnes. 6. Corde qui<br />

servait à pendre les criminels. Points du cœur. 7. Colère.<br />

Métal blanc, très léger. 8. Faire place nette.<br />

Horizontalement. I. Scandale. II. Orgasmes. III. User. Est. IV. Ers. Té. V. Ic. Eau. VI. Réa. Isée. VII. Epagneul.<br />

Verticalement. 1. Sourire. 2. Crs. Cep. 3. Agée. Aa. 4. Narre. 5. Ds. Sain. 6. Ame. Use. 7. Lest.<br />

Eu. 8. Esterel.<br />

Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.<br />

Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres en<br />

vous inspirant de l’énoncé.<br />

Thème: L'avant d'un avion ou d'un navire.<br />

* Zen<br />

*Pca<br />

*Ropue<br />

* Tavere<br />

Cabinet Médical le<br />

Manguier (Face CCIA 44<br />

boulevard Angoulvant Plateau)<br />

Tél. : 20.21.21.16<br />

Dr Farran Sallam (Centre<br />

Médico-chirurgical Marcory<br />

Résidentiel Rue de la Paix)<br />

Tél.21.26.83.23/21.26.04.83<br />

Dr Kassi Michelle (Centre<br />

Pédiatrique Rue Sainte Marie<br />

Cocody)<br />

Tél.22.44.16.86/22.44.07.66<br />

Dr Bosson N’Goran Michel<br />

(Centre Médical Saint Louis<br />

Villa 166/ près de Phcie<br />

Hibiscus Marcory)<br />

Tél. : 21.26.16. 68<br />

Dr Safi Camille (Centre<br />

Médical Nadine Rue Adjoukrou<br />

Adjamé)<br />

Tél. : 20.22.44.56/22.44.27.10<br />

Espace Médical St Paul (28,<br />

Bd Angoulvant Plateau St Paul)<br />

Tél. : 20.21.18.27 / 20.21.16.52<br />

Groupe Médical du Plateau<br />

(Rue des Banques AMCI<br />

4 ème étage Plateau)<br />

Tél. : 20.22.20.29<br />

Dr Aly Bourgi (Centre Médical<br />

ANACHROSTICHE 903<br />

MOTS EN CROIX N°903<br />

medecins de garde<br />

la Rochelle Résidence Nabil 1 er<br />

étage Plateau)<br />

T.20.21.95.43/20.22.50.72/<br />

05.96.72.02/03.01.04.76<br />

Dr Dieng Souleymane<br />

(Clinique les Arcades Zone 4)<br />

Tél. : 21.24.43.34<br />

Dr Farid Haddad (Centre<br />

Pédiatrie du Plateau 31 Bd de la<br />

République Plateau)<br />

Tél. : 20.21.95.43/20.22.50.72<br />

Dr Aka Pierre-André CDA-<br />

CI, Rue des Jardins II Plateaux<br />

face à Mobil Imm Sogefiha<br />

CORMORAN N° 10 Vallon<br />

Tél. : 22.41.60.15/22.41.60.16<br />

Dy Aly Bdeiri (Centre Médical<br />

Achalme Bd Achalme/face<br />

à Viga Assistance Marcory)<br />

Té. 21.26.12.07/05.04.39.39/<br />

07.01.33.34<br />

Dr Bassit Assad, Polyclinique<br />

Internationale Hôtel Dieu<br />

Abjan, Treichville-Bvd de<br />

Marseille 01 BP 2761 Abidjan<br />

01<br />

tél : 21.25.79.19/ 21.75.79.20<br />

Solutions n°902<br />

*Tarare<br />

*Van<br />

*Silo<br />

*Grange<br />

NUMÉROS UTILES<br />

Pompiers: 180<br />

Caserne de l’Indénié:<br />

20 21 12 89 / 20 21 10 67<br />

Zone 4: 21 35 73 65<br />

Yopougon: 23 45 16 90<br />

Urgences:<br />

Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53<br />

CHU Cocody: 22 44 91 00<br />

22 44 90 38 / 22 44 90 60<br />

CHU Treichville:<br />

21 24 91 55 / 21 24 91 22<br />

CHU Yopougon:<br />

23 26 64 54 / 23 46 61 70<br />

CHU Bouaké: 31 63 21 90<br />

31 63 21 91 / 31 63 53 50<br />

Police:<br />

Police secours: 111 / 170<br />

Direction générale de la police: 20 22 20 30<br />

Préfecture de police: 20 21 00 22<br />

Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00<br />

Direction de la police économique:<br />

20 32 51 44<br />

Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02<br />

Divers:<br />

Dépannage CIE: 179<br />

Dépannage SODECI : 175<br />

Côte d’Ivoire-Telcom: 120<br />

ABOBO<br />

1. Phcie Ste Odile - M. Niamké Olivier -<br />

Tél. : 24 39 29 97/00 89 - Arrêt de Bus<br />

Plateau Dokui - Rte du Zoo - 150 m après<br />

la clinique l'Amitié à l'intérieur du quartier<br />

Plateau-Dokui.<br />

2. Phcie Manzan - Mme Attobra<br />

Akpangny Elisabeth - Tél. : 24 39 14 96<br />

- Carrefour Alépé Sans Manquer vers<br />

Abobo Gare.<br />

3. Phcie de l'Etoile - Mme Manouan A.<br />

Yolande - Tél. : 24 39 11 54 / 08 72 -<br />

3ème rond- point autoroute Abobo Gare<br />

près de la Gendarmerie.<br />

4. Phcie N'Gohessé - M. N'Gohessé<br />

Parfait - Tél. : 24 39 94 67 - Plaque I -<br />

Entre le Foyer féminin et le marché de<br />

nuit.<br />

5. Phcie Carrefour Anador - M. Adjaffi<br />

Ndoua Jean Noël - Tél. : 24 48 02 39 / 24<br />

48 03 26 - Abobo Rond-point carrefour<br />

Anandor - Route des Rails.<br />

6. Phcie Irys - Mme Messou Kraidi A.<br />

Marie Merici - Tél : 24 48 48 05 - Abobo<br />

Anoukoua Kouté à l'entrée du villageplace<br />

parking.<br />

Abobo PK 18 - Phcie Milié Hevié - M.<br />

Aka Kouao - Tél. : 24 39 04 00 - Route<br />

d'Anyama - PK 18 -Terminus bus 76.<br />

ABOBODOUME/LOCODJORO<br />

Phcie St Etienne - M. Yapo Franck<br />

Désiré - Tél. : 23 52 44 44 -<br />

Attécoubé/Abobodoumé face marché<br />

poisson carrefour Pinasses près du terminus<br />

bus 36 - 42 - 44 - 47 de la Sotra<br />

ADJAME<br />

1. Phcie Ste Marie d'Adjamé - M.<br />

Digbohou Stéphane - Tél. : 20 37 54 44 /<br />

20 37 54 46 - Centre Commercial de la<br />

Poste 03 - Rue Harriste, côté parking<br />

payant derrière commissariat du 3ème<br />

arrondissement d'Adjamé.<br />

2. Phcie Kana - Mme Anzoua Kacou<br />

épse Djédji - Tél. : 20 37 96 49/96 52 -<br />

Adjamé Habitat Extension près du petit<br />

marché.<br />

ATTECOUBE<br />

1. Phcie d'Attécoubé - M. Dosso<br />

Ganouho - Tél. : 20 38 07 74 - Gd carrefour<br />

d'Attécoubé - Face feux tricolores -<br />

Entrée bus 04.<br />

2. Phcie Christ Stella - M. Kouakou Yao<br />

G. - Tél. : 20 37 90 85 - Cité Fairmond<br />

Attécoubé après nouvelle gendarmerie.<br />

WILLIAMSVILLE<br />

1. Phcie Rapha - M. Dassé Philippe -<br />

Tél. : 20 37 96 88 - Williamsville 3 - En<br />

allant vers Macaci en face de la boulangerie<br />

BMW<br />

2. Phcie L'Emmanuel - M. Adou<br />

Assoikou Alexis - Tél. : 20 38 40 17 -<br />

Route Zoo carrefour des II Plateaux entre<br />

station Shell et dépôt Sotra.<br />

ANYAMA<br />

Phcie du Marché d'Anyama - Mme<br />

Dah Olga Moussokoro épse Dosso - Tél<br />

: 06 24 63 65/ 23 55 82 65/31<br />

BINGERVILLE<br />

1. Phcie Principale - Mme Dablé Gaba -<br />

Tél. : 22 40 32 29<br />

2. Phcie St Sylvestre - M. Mpoué Carlos<br />

- Tél. : 22 40 27 88- Cité Palma face restaurant<br />

Coup de Frein.<br />

COCODY/RIVIERA<br />

RIVIERA<br />

1. Phcie du Golf - Mme Amichia<br />

Victoire - Tél. : 22 43 14 31 - Centre<br />

Commercial Sicogi/Riviera face aux<br />

Caddies.<br />

2. Phcie Ste Famille - Mme Diakité<br />

Série Marie Cécile - Tél. : 22 47 76 76 -<br />

Riviéra III Allabra - Par Bd Mitterrand -<br />

100 m de l'Eglise Ste Famille<br />

3. Pchie Marthe Robin - M. Assouakon<br />

Jean Claude - Tél. : 22 45 03 24 - 05 30<br />

23 35<br />

Riviera Palmeraie Cité Sipim 3, face<br />

Espace Vert - Route St Viateur.<br />

COCODY<br />

1 - Phcie Comoé - Mme Wolber Edwige<br />

- Tél. 22 44 28 81 - Cité des Arts -<br />

Carrefour de Cocody - Près de l'Ecole de<br />

Gendarmerie.<br />

2. Phcie St Jean- Mme Creppy<br />

Francine-Tél : 22 44 62 49 - Bd Latrille<br />

face Cité Rouge<br />

II - PLATEAUX<br />

1. Phcie Latrille - Mme Dano Patricia -<br />

Tél : 22 41 03 68 - Bd Latrille face l'Ena<br />

2. Phcie des Jardins - Mme Konan<br />

Marie Jeanne - Tél. : 22 41 17 70 - II<br />

Plateaux rue des Jardins - Près du super<br />

marché Hayat arrêt bus 35<br />

3. Phcie Les Perles - Mme Konan<br />

Annette - Tél. : 22 42 39 85 - Résidence<br />

Les Perles Aghien - Par BD Latrille -<br />

Tourner à gauche après la BHCI &<br />

L'OMS - Carrefour Pétroci.<br />

4. Phcie Des Lauréades - Mme Dadia<br />

Patricia - Tél. : 22 42 48 10 / 05 79 14 03<br />

/ 08 19 80 86 - Angré - Route d'Attoban<br />

(rue L 155) vers la Djibi - Face terrain de<br />

sport d'Angré ou par Bd Latrille aux feux<br />

tricolores - Commissariat d'Angré tourner<br />

à droite - Tout droit à 400 m.<br />

5. Phcie La Djibi - Mme Dempah<br />

Brigitte - Tél. 22 52 23 76 - 3ème rue à<br />

gauche après terminus bus 81 & 82, dans<br />

le centre commercial de la Djibi.<br />

6. Phcie Arums - Mme Aimé Dimbour<br />

Marie A. - Tél. : 22 50 66 40 /- Cocody II<br />

Plateaux 8ème tranche - Carrefour Bceao<br />

sur la grande voie menant à la CNPS.<br />

KOUMASSI<br />

1. Phcie St Albert - M. Assavo N'Da<br />

N'Zian - Tél. : 21 28 76 04 / 21 28 75 99<br />

- Koumassi Gd Marché - Face Eglise<br />

Méthodiste Cité des Grâces.<br />

2. Phcie Climbié - Mme Obbin Walémé<br />

Elisabeth - Tél. : 21 36 35 46 - Angle Bd<br />

du Caire et rue Raoul Follereau, face à la<br />

grande mosquée.<br />

3. Phcie du Canal - M. Oulaï S. Urbain<br />

- Tél. : 21 36 27 48 - Koumassi Remblais<br />

- Entre le Gd carrefour Gabi (feu tricolore)<br />

et le carrefour Millenium - A 80 m du<br />

maquis " Le Tapis Rouge " ou à droite du<br />

Groupe scolaire La Rochelle en provenance<br />

de la station Mobil.<br />

4. Phcie St Paul - M. Tra Bi Lala Paul -<br />

Tél. : 21 36 19 28 - Koumassi Nord-Est -<br />

Akromianbla- Non loin du terminus 32 -<br />

Près de l'hôtel Le Recul.<br />

5. Phcie Regina - Mme Coulibaly Dodo<br />

Régine - Tél. : 21 36 68 65 - Koumassi<br />

Sogefiha - 2ème arrêt bus ligne 32 - Non<br />

loin du garage Akwaba.<br />

MARCORY<br />

1. Phcie Sainte Thérèse - M. Ayépa<br />

Georges - Tél. : 21 26 77 10 - Avenue<br />

TSF<br />

2. Phcie de l'I.N.J.S - Mme Abong<br />

Ehounoud - Tél. : 21 28 10 10 / 21 28 10<br />

11 - Marcory GFCI F face I.N.J.S<br />

(Institut national de la jeunesse et des<br />

sports) - Bus 03 & 31<br />

3. Phcie de Biétry - M. Adoumel Agnero<br />

Thomas - Tél. 21 24 86 89/24 86 56 - Bd<br />

de Marseille (avant Wafou) centre commercial<br />

Holliday - Immeuble SGBCI.<br />

4. Phcie Elite - M. Assoma Michel Henri<br />

- Tél. : 21 35 11 19 - Bd Giscard<br />

d'Estaing près de DHL.<br />

PLATEAU<br />

Phcie Rue des Banques (Nlle) - M.<br />

Amichia Paul-Innocent - Tél. : 20 32 94<br />

12 / 20 32 19 58 - Plateau " Rue des<br />

Banques " - carrefour Bad- Biao- Sgbci-<br />

Caisse d'épargne.<br />

PORT-BOUET/VRIDI<br />

Phcie Malon - M. Kourouma Idrissa -<br />

Tél. : 21 27 96 14 / 07 90 68 50 - Port-<br />

Bouët quartier Hôpital près de la grande<br />

mosquée.<br />

PORT-BOUET / JEAN FOLLY<br />

Phcie Santé pour Tous - M. Bruno Basile<br />

- Tél. : 21 58 76 34 / 06 10 88 00 / 01 13<br />

99 73 - Port-Bouët Jean Folly - "<br />

Carrefour Casier ".<br />

TREICHVILLE<br />

1- Phcie Nanan Yamousso - M. Diaby<br />

Daouda - Tél. : 21 24 23 15 - Angle AV.<br />

13 & Rue 38<br />

2. Phcie du Levant - Mme Kouamé<br />

Mockey Irène - Tél. : 21 24 14 21 - Angle<br />

rue 12 Bd Giscard d'Estaing<br />

3. Phcie Ste Adèle - M. Yayo Sagou<br />

Serge - Tél. : 21 25 47 00 / 02 00 12 87-<br />

Treichville marché Belle Ville - Côté collège<br />

Voltaire face quartier Gbatanikro<br />

YOPOUGON<br />

Niangon 1 - Phcie Phalènes - Mme<br />

Doué Fofana Hawa - Tél. : 23 46 01<br />

83/71 - Niangon Sud à gauche - Eglise<br />

des Assemblées de Dieu<br />

Niangon 2 - Pchie Niangon Nord -<br />

Mme N'Dri N'Guessan Simone - Tél. :<br />

23 46 32 99 - Yopougon Niangon Nord -<br />

Route de Dabou entre Sicogi Academie<br />

de la Mer et la Cité verte / Bus 44.<br />

Niangon 3 - Phcie Zeulayet - M.<br />

Kouamé Yapo Victor - Tél. : 23 45 20 39<br />

/ 20 16 - Yopougon quartier Maroc face à<br />

la mosquée.<br />

Zone PMI - Phcie de la Maison<br />

Blanche - M. Koné Aminata épse<br />

Camara - Tél : 23 51 47 46 - Yopougon<br />

quartier Port-Bouët Banco II<br />

CHU - Phcie Siloé - Mme Kouamé<br />

Anne Marie - Tél. : 23 52 03 40/ 05 87 27<br />

99 - Yopougon Anananeraie 300 m du<br />

carrefour CHU de Yopougon direction<br />

route de Dabou.<br />

Centre 1 - Phcie William Ponty - M.<br />

Sotty Koffi Gervais - Tél. : 23 50 85<br />

91/86 11 - Yopougon Sicogi face collège<br />

William Ponty.<br />

Centre 2 - Phcie Bel Air - Mme<br />

Doukouré Marie Dominique - Tél. : 23<br />

45 42 76 - Carrefour Gfci<br />

Centre 3 - Phcie Lem - M. M'Bassidjé<br />

Kouao - Tél. 23 45 16 15 - A 300 m du<br />

cinéma Saguidiba en allant vers Sideci.<br />

Toit Rouge 1 - Phcie Camp Militaire - M.<br />

N'Gotta Konan Jeannot - Tél. : 23 51 65<br />

10 / 09 37 88 18 - Yopougon Petit Toit<br />

Rouge après collège St François - Venant<br />

de la CNPS Yopougon.<br />

Toit Rouge 2 - Phcie Eden - M. Koffi<br />

Hervé - Tél. : 23 53 12 15 / 01 01 33 33<br />

19<br />

- Yopougon Toit Rouge - Route<br />

d'Abobodoumé - Carrefour Segbé.<br />

Périphérie - Phcie La Délivrance (Nlle)<br />

- M. Gosso Franck Gérard - Tél. : 23 51<br />

13 79 - Yopougon Andokoi - Zone<br />

Industrielle près dépôt Sotra - Cash<br />

Center.<br />

ABENGOUROU<br />

1. Pchie Providence - M. Adjimi Lédjou<br />

Jean Luc - Tél. : 35 90 09 00 - Quartier<br />

Plateau face station Pretroci (ex-station<br />

Oryx).<br />

2. Phcie Agnikro - M. Adiéké Ernest -<br />

Tél. : 35 91 35 45 - Quartier Agnikro<br />

Extension<br />

ABOISSO<br />

Phcie du Sanwi - M. Aka Bilé Joseph -<br />

Tél. : 21 30 43 82<br />

AGBOVILLE<br />

Phcie Sini-Keneya - M. Alloué Simon<br />

Pierre - Tél. 23 54 74 00<br />

AGNIBILEKROU<br />

Phcie Mai - M. Kouassi Eugène- Tél. :<br />

35 91 00 30<br />

BONDOUKOU<br />

Phcie Nouvelle - M. Agoh Kouassi<br />

Roland - Tél. : 35 91 52 61<br />

BOUAFLE<br />

Phcie St Augustin - M. Loukou Judith -<br />

Tél. : 30 68 91 83 - Quartier Commerce.<br />

BOUAKE<br />

1. Phcie Ayatha - M. Coulibaly<br />

Mamadou - Tél. : 31 65 25 73 - Air<br />

France III - Route de Sopim boulangerie<br />

de la Paix.<br />

2. Phcie Des Champs - Succession M.<br />

Konan Konan - Tél. : 31 63 42 70 - Route<br />

de Gonfreville face Sodeci ;<br />

3. Phcie Moderne - M. Coulibaly<br />

Dinignako - Tél. : 31 63 19 93 -<br />

Commerce face Bhci - A côté du<br />

Savannah.<br />

4. Phcie Nouvelle Sokoura - Mme<br />

Kacou Marie Claude - Tél. : 31 63 10 81<br />

- Quartier Sokoura.<br />

5. Phcie Ste Marie N'Gattakro - M.<br />

Silué Lanzeny - Tél. : 31 63 16 17 -<br />

N'Gattakro, route du stade près Stif<br />

ancienne gare.<br />

DABOU<br />

Phcie du Marché - M. Touré Babacar -<br />

Tél. : 23 57 45 03<br />

DALOA<br />

1. Phcie des Antilopes -Bamba Inza -<br />

Tél. : 32 78 80 48<br />

2. Phcie Centrale (Nlle) - M. Touré<br />

Sanaba Karamoko - Tél. : 32 78 22 43/05<br />

35 06 36<br />

3. Phcie du Grand Marché - Mme<br />

Lorka Marcelle -Tél. : 32 78 35 35<br />

DIVO<br />

1. Phcie Sainte Marie - M. Séri Guy<br />

Gadhout - Tél. : 32 76 09 32<br />

2. Phcie de la Mairie - M. N'Dri Kouadio<br />

- Tél. : 32 76 30 75<br />

3. Phcie Sainte Véronique - Mme Dibril<br />

Gottah Béatrice - Tél. : 32 76 05 05<br />

DUEKOUE<br />

Phcie Wahon - Mme Gnakalo Grattié<br />

Léonie - Tél. : 33 70 32 93<br />

GAGNOA<br />

1. Phcie Ahouane - M. Kosso - Tél. : 32<br />

77 82 35<br />

2. Phcie du Marché - M. Oria Adou -<br />

Tél. : 32 77 22 62<br />

3. Phcie Marlyns - Mosso Roselyne Nina<br />

- Tél. : 32 77 12 24.<br />

GRAND-BASSAM<br />

Phcie Wassia - Mme Koulibaly Zebé<br />

Gilberte - Tél. : 21 30 17 94<br />

GUIGLO<br />

Phcie Nikla - M. Doué Noumandiez<br />

Désiré - Tél. : 33 70 53 80<br />

ISSIA<br />

Phcie de l'Espoir - M. Téhi Kouhon -<br />

Tél. : 32 77 01 76<br />

OUME<br />

Phcie Centrale - M. Richmond Pierre<br />

Marie - Tél. : 30 68 41 78<br />

SAN PEDRO<br />

1. Phcie Madou - Mme Dobré Kéké-<br />

Tél. : 34 71 15 51<br />

2. Phcie Divine Providence - M.<br />

Abadjina Augustin - Tél. : 34 71 47 09<br />

3. Phcie Georges Denise - M. Georges<br />

Denise - Tél. : 34 71 23 48<br />

SINFRA<br />

Phcie de Sinfra - M. Dallo Guillaume -<br />

Tél. : 30 68 03 38<br />

SOUBRE<br />

Phcie Ste Rita - Mme N'Goran Monique<br />

- Tél : 34 72 58 18 /58 17<br />

TIASSALE<br />

Phcie Ste Marie - M. Bella Didier - Tél.<br />

: 01 31 31 72<br />

YAMOUSSOUKRO<br />

1- Phcie des Lacs - M. Cowpply-Bony -<br />

Tél. : 30 64 03 11<br />

2. Phcie Le Belier - Mme Kassi Noëlle -<br />

Tél. : 30 64 11 07<br />

3. Phcie des 220 Lgts - M. Kouassi Emil<br />

- Tél. 30 64 22 05<br />

4. Phcie de la Fondation - M. Berté<br />

Sidiki - Tél. : 30 64 40 40.


20<br />

Étranger<br />

Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />

Égypte Au 7 e jour d'un mouvement de contestation sans précédent en Égypte, les manifestants ont demandé la chute<br />

du président Hosni Moubarak. Qui aurait une nouvelle fois annoncé que son départ n'était pas à l'ordre du jour.<br />

Hosni Moubarak confirme son maintien au pouvoir<br />

Le pouvoir de Hosni Moubarak<br />

vacille mais ne chute pas. Pour<br />

montrer qu’il est encore à la<br />

barre, le président égyptien a<br />

formé, hier, son nouveau gouvernement,<br />

reconduisant une bonne<br />

partie de ses anciens ministres. Il a<br />

aussi nommé un vice-président, le<br />

premier en trente ans, et un nouveau<br />

premier ministre chargé de promouvoir<br />

la démocratie par le dialogue<br />

avec l'opposition. Aussitôt, les<br />

Frères musulmans ont rejeté ce<br />

nouveau gouvernement égyptien.<br />

Encore hier, de nombreux<br />

Egyptiens ont manifesté hier<br />

jusque dans la soirée bravant ainsi<br />

le couvre-feu mise en place dès 15h<br />

par les autorités du pays. A cette<br />

occasion, plusieurs leaders de l'opposition<br />

ont lancé un appel pour une<br />

"marche d'un million de personnes"<br />

aujourd’hui mardi. Par ailleurs, les<br />

cours du pétrole influencés par les<br />

inquiétudes persistantes sur la situation<br />

en Egypte et les risques de perturbation<br />

du trafic sur le canal de<br />

Suez, ont dépassé hier à Londres le<br />

seuil des 100 dollars le baril, ce qui,<br />

indique-t-on, n'avait plus été franchi<br />

depuis plus de deux ans.. Par<br />

ailleurs, L'Union européenne a<br />

appelé le président égyptien à engager<br />

« sans délai avec l'opposition<br />

de vraies réformes démocratiques et<br />

à tenir des élections libres »..<br />

Néanmoins, l'Europe, tout en augmentant<br />

la pression avec les Etats-<br />

Unis sur le président Moubarak, se<br />

garde bien pour le moment d'appeler<br />

ouvertement au départ de celuici,<br />

en raison des craintes de déstabilisation<br />

du pays et de son influence<br />

jugée modératrice au Proche-<br />

Orient.. A cet effet, il faut souligner<br />

que le soulèvement qui menace le<br />

régime d'Hosni Moubarak rend, diton,<br />

les Israéliens anxieux. Le triomphe<br />

de la révolution exposerait, diton,<br />

Israël à un isolement accru.<br />

D'autant que l'Iran, proche allié jusqu'à<br />

la chute du Chah, est devenu la<br />

source d'inquiétude majeure des<br />

Niger / Présidentielle<br />

Sept millions de Nigériens ont<br />

été appelés hier lundi à élire<br />

un nouveau président à l'occasion<br />

d'un scrutin censé redonner<br />

le pouvoir aux civils, mais<br />

qui pourrait donner lieu à des<br />

contestations en raison de problèmes<br />

d'organisation. Dix candidats<br />

sont en lice, dont le vétéran d'opposition<br />

Mahamadou Issoufou,<br />

l'ancien Premier ministre Seini<br />

Oumarou, du MNSD<br />

(Mouvement national pour la<br />

société du développement), le<br />

parti de Tandja, et un autre exchef<br />

du gouvernement, Hama<br />

Amadou. Cependant, six candidats,<br />

dont Seini Oumarou, ont<br />

annoncé former une coalition<br />

pour, selon eux, renforcer les<br />

chances de victoire du MNSD.<br />

Une démarche aussitôt dénoncée<br />

par leurs rivaux comme une initiative<br />

visant à en revenir à l'ère<br />

Tandja, actuellement en prison<br />

pour présumées malversations Le<br />

chef de la junte, le général Salou<br />

Djibo, a quant à lui, évoqué son<br />

sentiment "de satisfaction et<br />

d'espoir" après avoir déposé son<br />

bulletin dans un bureau de vote.<br />

Notons que la junte militaire, qui<br />

a renversé il y a un an le président<br />

Mamadou Tandja pour l'empêcher<br />

de se maintenir au pouvoir audelà<br />

de son mandat, a toutefois<br />

rejeté les appels à un report du<br />

vote. Elle a promis de céder le<br />

pouvoir aux civils d'ici avril,<br />

après un second tour probable en<br />

mars. Par ailleurs, la<br />

Communauté économique des<br />

Etats d'Afrique de l'Ouest<br />

(Cédéao) a envoyé plusieurs centaines<br />

d'observateurs. L'Union<br />

Israéliens. L'opinion égyptienne<br />

demeurant foncièrement hostile,<br />

l'Etat hébreu redoute de voir s'installer<br />

à sa porte un pouvoir ennemi<br />

doté d'une armée aguerrie Enfin,<br />

plusieurs gouvernements, notamment,<br />

les Usa et la Grande Bretagne<br />

ont commencé l à organiser le<br />

départ d'Egypte de leurs ressortissants<br />

en raison de l'incertitude de la<br />

situation qui prévaut dans le pays.<br />

HADJA SIDIBE<br />

SOURCE AFP<br />

Les populations sesont rendues au urnes<br />

Le globe tourne<br />

européenne a également dépêché<br />

des émissaires.<br />

H. SIDIBÉ<br />

SOURCE AFP<br />

FRANCE. Le procès pour<br />

détournement de fonds publics<br />

de Jacques Chirac a été maintenu<br />

lundi à la date du 7 mars malgré<br />

une demande de renvoi présentée<br />

par sa défense et des<br />

interrogations sur sa santé.<br />

Prévue jusqu'au 8 avril, cette<br />

audience vise 28 emplois présumés<br />

fictifs à la mairie de Paris en<br />

1992-1995. Retardée par l'immunité<br />

pénale dont Jacques<br />

Chirac a bénéficié pendant ses<br />

deux mandats à l'Elysée, elle<br />

sera la première dans l'histoire<br />

du pays pour un ancien président<br />

de la République. Plusieurs<br />

responsables de la majorité ont<br />

demandé que l'ancien président<br />

soit dispensé de procès.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!