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Rumeurs de conflits inter-ethniques<br />
Les populations<br />
se regroupent par<br />
Mardi <strong>1er</strong> février <strong>2011</strong> 46 e année / N°13870 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong><br />
Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />
PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />
affinité à AboboP. 4<br />
L’Onu dans la crise ivoirienne<br />
Pourquoi Ban Ki-moon<br />
s’acharne<br />
• Un rapport interne évalue<br />
le mandat du patron<br />
des Nations unies<br />
P. 3<br />
Panel de l’Union africaine<br />
Blaise Compaoré remplace<br />
Goodluck Jonathan<br />
Suspension continue des chaînes de télévision<br />
Les explications<br />
du président du Cnca<br />
Bouaké<br />
Le préfet de région suspendu<br />
Filière anacarde<br />
L’Allemagne relance la noix<br />
de cajou en Côte d’Ivoire P. 8<br />
P. 2<br />
PP. 6 et 7<br />
P. 9
L’actualité politique<br />
2<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
L’Afrique, l’Onu et la paix<br />
Cinq Chefs d’Etat pour une mission<br />
de haut niveau en Côte d’Ivoire.<br />
Telle est la décision entérinée par<br />
les Chefs d’Etat de l’Union africaine<br />
lors de leur dernier Sommet.<br />
Ces dirigeants désignés par leurs<br />
pairs ont un mois pour livrer le fruit<br />
de leurs enquêtes, recherches et<br />
analyses. Voilà qui met fin à toute<br />
autre forme d’approches et de velléités<br />
guerrières.<br />
Enfin l’Afrique a pris une position claire et<br />
sans équivoque : comprendre les dessous<br />
de la crise post-électorale qui provoque<br />
tant de tumultes. Comprendre, c’est d’abord<br />
écouter en tendant l’oreille; regarder<br />
de près et voir ; savoir en cernant les faits<br />
; apprécier les contours réels des choses.<br />
Ne donc pas se laisser guider par les passions.<br />
Ecouter et s’écouter. Entendre et<br />
s’entendre. Parler, mais surtout se parler.<br />
Dans les vagues tumultueuses des positions<br />
tranchées, des partispris et jugements<br />
lapidaires et sans appel, le bon sens<br />
et la raison ne pouvaient se déployer. Il a<br />
donc fallu attendre. Deux mois. Longs.<br />
Très longs même. Mais nécessaire attente<br />
pour s’entendre parler et s’écouter. Pour<br />
décider et trouver le chemin qui mènera<br />
vers la paix. Les Ivoiriens attendront encore.<br />
Quelques semaines. Peut-être plus.<br />
Mais sans cette épée de Damoclès que<br />
des gardiens du temple de l’allégeance<br />
avaient suspendu au dessus de leur tête. A<br />
la force proposée par ceux qui, loin de<br />
nous, ne vivent pas nos souffrances, la<br />
sagesse africaine oppose une gestion<br />
Par<br />
AGNÈS KRAIDY<br />
rationnelle. Face à l’intolérable ingérence<br />
de la communauté dite internationale, la<br />
communauté africaine – qui n’est pourtant<br />
pas exclue du monde – impose une démarche<br />
respectueuse du libre droit de choisir<br />
des Africains.<br />
La décision de l’Union africaine d’aborder<br />
le dossier ivoirien à sa manière démontre<br />
de fort belle manière la volonté des dirigeants<br />
africains de ne pas (ou plus) se laisser<br />
dicter leur conduite. L’Afrique aux<br />
Africains, disent-ils sans avoir besoin de<br />
clamer cette certitude; et aux crises africaines,<br />
des solutions africaines, avec les<br />
organisations africaines en première ligne.<br />
Il était temps. L’Afrique ne peut se permettre<br />
d’aborder son prochain cinquantenaire<br />
dans l’irresponsabilité et l’indécision. Aux<br />
potions importées ou imposées par des<br />
«spécialistes » du continent, des remèdes<br />
adaptés qui tiennent compte des maux.<br />
Aux ordres, des positions qui prennent<br />
toute la mesure du problème à aborder. Il<br />
n’y a pas de crises insolubles. La communauté<br />
dite internationale avait voulu s’imposer<br />
à la Côte d’Ivoire. Elle peut être rassurée<br />
de voir l’Afrique prendre le dossier<br />
ivoirien en main. M. Ban Ki-Moon peut<br />
donc tourner son regard soucieux vers<br />
d’autres cieux et arrêter de se faire du<br />
mauvais sang pour la Côte d’Ivoire. Le<br />
monde s’embrase et la communauté internationale<br />
est interpellée par ces multiples<br />
crises qui enflamment la planète. Le<br />
monde a besoin de l’Onu. Et l’Onu a le<br />
devoir de ne pas laisser le monde partir en<br />
lambeaux. Il y va de l’avenir du monde et<br />
de celui de l’Onu qui a pour mission d’y<br />
ramener la paix.<br />
Panel des Chefs d’État<br />
Compaoré remplace Goodluck<br />
Le Groupe de haut niveau est composé<br />
scrutin du 28 novembre<br />
dernier.<br />
des Chefs d’Etat de la Mauritanie, de<br />
l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, de la<br />
Interrogé par un journaliste<br />
sur sa présen-<br />
Tanzanie et du Tchad ainsi que du<br />
président de la Commission de l’Union<br />
ce à la tête de son<br />
africaine et du président de la Commission<br />
pays depuis<br />
de la Cedeao», a déclaré hier, à Addis-<br />
longtemps, le nouveau<br />
Abeba, le président de la Commission de<br />
président de l’Ua,<br />
l’Union africaine (Ua), Jean Ping. Il co-animait<br />
Obiang Nguema, a dit<br />
une conférence de presse avec<br />
que la démocratie<br />
le nouveau président de l’organisation panafricaine<br />
n’exclut pas sa candi-<br />
et Président de la<br />
dature. Pendant son<br />
Guinée-équatoriale, Teodoro Obiang<br />
allocution de clôture<br />
Nguema. Une rencontre avec la presse qui<br />
qu’il a prononcée<br />
a mis fin au<br />
q u e l q u e s<br />
16ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement<br />
instants avant la<br />
de l’Ua. L’entrée du Président<br />
Blaise Compaoré dans le Groupe de haut<br />
conférence de presse,<br />
le président de l’Ua a<br />
niveau qui va tenter de trouver une issue<br />
exhorté<br />
les<br />
pacifique à la crise en Côte d’Ivoire a été<br />
Africains à aller dans<br />
faite en remplacement de son<br />
le sens de l’intégration.<br />
homologue du Nigeria, Goodluck Jonathan.<br />
Il s’est félicité que<br />
Le Chef de l’Etat avait été annoncé<br />
p e n d a n t<br />
pour représenter l’Afrique de l’Ouest au sein<br />
de cet organe de l’Ua. Mais selon<br />
des sources bien introduites, des raisons de<br />
calendrier justifiées, notamment par De gauche à droite, Jean Ping et Obiang Nguema.<br />
ce sommet, l’Afrique<br />
ait montré qu’elle a<br />
enfin compris que son<br />
développement ne<br />
l’élection présidentielle en mars à laquelle il<br />
dépend que d’elle. Les<br />
va se présenter dans son pays. «Les<br />
de paix et de sécurité», a précisé le<br />
Présidents Blaise Compaoré du Burkina<br />
Chefs d’Etat concernés se sont immédiatement<br />
réunis aujourd’hui et ont discuté<br />
conférencier. «Mais, a-t-il souligné, les<br />
Faso et Abdoulaye Wade du Sénégal, tout<br />
Chefs d’Etat ne sont que cinq. Ils<br />
comme le Président français Nicolas<br />
de leur programme de travail, de leur plan<br />
peuvent prendre la décision qu’ils veulent<br />
Sarkozy, ont regagné leur pays après l’ouverture<br />
du sommet le 30 janvier. La rencon-<br />
d’action», a poursuivi Jean Ping qui<br />
pour que la présidence soit assurée<br />
répondait à la question d’un journaliste. «Ce<br />
par tel ou tel des leurs».<br />
tre a réuni une trentaine de Chefs d’Etat et<br />
groupe de haut niveau a été<br />
Le président de la Commission de l’Ua s’est<br />
mobilisé, selon les organisateurs, 505 journalistes.<br />
présidé aujourd’hui (hier lundi 31 janvier.<br />
appuyé sur le communiqué final du<br />
Ndlr) par le président de la<br />
Cps de l’Ua qui s’est réuni le 28 janvier pour<br />
Mauritanie en tant que président du comité<br />
dire que les Chefs d’Etat ne<br />
PASCAL SORO<br />
viennent pas pour dire qui a remporté le<br />
ENVOYÉ SPÉCIAL À ADDIS-ABEBA<br />
Affrontements de Duékoué<br />
La Fondation Petroci fait un don de 13 millions aux victimes<br />
L'élan de solidarité des Ivoiriens envers les<br />
déplacés internes de Duekoué suite aux évènements<br />
du 3 au 6 janvier dernier, ne faiblit<br />
pas Jour après jour, semaine après semaine<br />
elle se manifeste. Ainsi vendredi dernier, la<br />
fondation Petroci était au chevet des sinistrés<br />
pour leur apporter un brin de sourire. La délégation<br />
conduite par M. Sangaré Issiaka, directeur<br />
des ressources humaines de Petroci et de la<br />
directrice exécutif de la fondation Mme Toualy<br />
a découvert l'ampleur des dégâts après avoir<br />
sillonné les différents sites et quartiers. Selon M.<br />
Sangaré, la fondation qui a pour vocation d'assister<br />
les populations sur le volet sanitaire, éducatif,<br />
social ne pouvait que répondre aux cris de<br />
détresse des populations de Duekoué. Aussi, a-til<br />
dit, être porteur des dons du DG Fadiga<br />
Kassoum qui a été touché par les conditions<br />
existentielles dramatiques des populations.<br />
Accompagnés du sous-préfet de la ville Abion<br />
Élie, les responsables de la fondation ont distribué<br />
à part égale les dons dans les trois sites visités.<br />
D'un montant estimé à 13 millions de Fcfa,<br />
au dire du directeur des ressources humaine de<br />
Petroci, les dons constitués de vivres, fournitures,<br />
vêtements, médicaments, d'ustensiles de<br />
cuisine, d'assiettes, et de plusieurs bouteilles de<br />
gaz, des sacs de riz, des pagnes... ont été remis<br />
aux bénéficiaires des trois sites"mission catholique,<br />
église UEESO, carrefour". Les malinké<br />
ont également eu leur part des mains du chef<br />
Dembélé Adama."La Fondation Petroci sera<br />
toujours aux côtés des démunis"a déclaré<br />
Sangaré Issiaka très affligé par ce qu'il venait de<br />
voir. Il a demandé aux populations visitées d'avoir<br />
espoir en l'avenir. Car, dira-t-il, la paix sera<br />
bientôt une réalité dans notre pays. Le sous-préfet<br />
Abion Élie s'est réjoui de la générosité dont<br />
ses administrés sinistrés ont été l'objet de la part<br />
de la fondation Petroci."Grâce à votre<br />
Fondation, les déplacés reprennent goût à la<br />
Accusée par la<br />
Gendarmerie nationale<br />
d'avoir utilisé "une<br />
grenade défensive"<br />
contre ses agents le<br />
27 janvier alors qu'ils<br />
volaient à leur secours,<br />
l'Onuci a démenti les<br />
accusations sur le matériel<br />
utilisé. "Les Casques<br />
bleus n'ont à aucun<br />
moment utilisé une grenade<br />
défensive contre qui<br />
que ce soit. Les grenades<br />
défensives ne font pas<br />
partie de la dotation des<br />
contingents de l'Onuci",<br />
précise la mission dans un<br />
communiqué. Et de préciser<br />
que "dans la nuit du 26<br />
au 27 janvier, des éléments<br />
de la police de<br />
l'Onuci ont dû recourir à<br />
l'emploi de gaz lacrymogène<br />
pour disperser la foule".<br />
Elle a ensuite exprimé sa<br />
reconnaissance à la<br />
Gendarmerie nationale.<br />
"Le Général de Division<br />
Abdul Hafiz, Commandant<br />
de la Force de l'Onuci,<br />
profite de cette occasion<br />
pour remercier les éléments<br />
de la Gendarmerie<br />
vie"a-t-dit. Certains déplacés n'ont pas manqué<br />
d'attirer l'attention des donateurs."Nous ne recevons<br />
rien des dons ; ce sont plutôt des non sinistrés<br />
qui en bénéficient", ont-ils martelé. Avant<br />
d'affirmer que "les coupeurs de route" détournent<br />
les dons.<br />
SAINT-TRA BI<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
Agression de gendarmes à la Gesco<br />
Les précisions de l’Onuci<br />
nationale de Côte d'Ivoire<br />
qui étaient présents sur les<br />
lieux et qui ont aidé les<br />
Casques bleus dans la<br />
nuit du 26 au 27 janvier et<br />
dans la journée du 28 janvier<br />
<strong>2011</strong>", dit le communiqué<br />
de presse. Non sans<br />
déplorer les entraves à la<br />
circulation dont est victime<br />
son personnel dans plusieurs<br />
quartiers d'Abidjan.<br />
Avant de lancer un appel à<br />
l'apaisement aux populations.<br />
P. N. ZOBO
L’actualité politique<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
3<br />
Crise post-électorale<br />
Pourquoi Ban Ki-moon s’est jeté dans la bataille<br />
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’Onu.<br />
La crise ivoirienne est devenue<br />
une question de vie ou<br />
de mort pour le secrétaire<br />
général de l’Onu. Jetant<br />
toutes ses forces dans la<br />
bataille, Ban Ki-moon fait feu<br />
de tout bois. Il redoute de mordre<br />
la poussière dans le dossier<br />
ivoirien. Et avec son représentant<br />
spécial en Côte<br />
d’Ivoire, son compatriote<br />
Young-jin Choi, il est au four et<br />
au moulin.<br />
De ce fait, le Secrétaire général<br />
de l’Onu et son représentant en<br />
Côte d’Ivoire ont instrumentalisé<br />
l’Opération des Nations<br />
unies en Côte d’Ivoire (Onuci)<br />
pour parvenir à leurs fins, en<br />
faisant preuve «d’ingérence<br />
inacceptable, d’abus de pouvoir<br />
et de partialité», selon les<br />
mots du gouvernement ivoirien.<br />
En choisissant son camp, Choi<br />
s’est arrogé le droit de désigner<br />
le Président de la République<br />
de Côte d’Ivoire. Malgré les<br />
résultats définitifs proclamés<br />
par le Conseil constitutionnel, il<br />
a déclaré ne reconnaître que<br />
les résultats… provisoires donnés<br />
par Youssouf Bakayoko,<br />
président de la Cei, dans l’illégalité<br />
la plus totale.<br />
Situation<br />
préoccupante<br />
La branche militaire de<br />
l’Opération chargée initialement<br />
de s’interposer entre les<br />
belligérants de la crise militaropolitique<br />
ivoirienne (le camp<br />
présidentiel et la rébellion), est<br />
désormais devenue partie prenante<br />
au conflit. Les Casques<br />
bleus, accusés de collusion<br />
avec les forces armées rebelles,<br />
ont abandonné leur position<br />
de forces impartiales. Au<br />
point que les relations avec les<br />
autorités ivoiriennes ont tourné<br />
au vinaigre. Depuis le 18<br />
décembre dernier, Laurent<br />
Gbagbo a demandé le départ<br />
immédiat du territoire ivoirien<br />
de l’Onuci et des troupes françaises<br />
de l’opération Licorne<br />
qui la soutiennent.<br />
Car, après avoir échoué dans<br />
ses principales missions (lire<br />
encadré), l’Onuci s’évertue<br />
désormais à exacerber une<br />
situation politique qui était déjà<br />
préoccupante. Pis, en se<br />
contentant de bunkériser un<br />
hôtel où le «président de la<br />
république du Golf et son gouvernement»<br />
ont trouvé refuge,<br />
elle participe à l’aggravation de<br />
la crise politico-militaire qu’elle<br />
était censée aider à résorber.<br />
Pour tout dire, en violation des<br />
dispositions pertinentes du<br />
chapitre I de la Charte des<br />
Nations unies, elle joue le mauvais<br />
rôle d’acteur de la crise.<br />
Rapport explosif<br />
La détermination du Secrétaire<br />
général de l’Onu à appuyer son<br />
représentant en Côte d’Ivoire<br />
qui est sous ses ordres et à<br />
peser de tout son poids pour<br />
avoir le dernier mot, a une<br />
explication : la crise ivoirienne<br />
et le seul sujet qui lui reste pour<br />
sauver son mandat. Devenu<br />
huitième Secrétaire général de<br />
l’Organisation des Nations<br />
unies, le 1 er janvier 2007, Ban<br />
Ki-moon n’aura pas particulièrement<br />
marqué de son<br />
empreinte les Nations unies, ni<br />
insuffler un nouveau dynamisme<br />
à l’organisation mondiale.<br />
Faute de charisme, son bilan<br />
est jugé «terne et sans relief»<br />
par de nombreux commentateurs.<br />
Selon la Suédoise Inga-<br />
Britt Ahlenius, ancien chef du<br />
bureau d’audit interne de l’Onu,<br />
L’Opération des Nations<br />
Unies en Côte d’Ivoire<br />
(Onuci) est une opération<br />
de maintien de la paix<br />
créée par la résolution<br />
1528 (2004) du Conseil de<br />
sécurité et placée sous le<br />
Chapitre VII de la Charte des<br />
Nations Unies. Le Chapitre VII,<br />
qui prévoit - entre autres mesures<br />
- le recours à la force, est<br />
utilisé par le Conseil en cas de<br />
menace contre la paix, de rupture<br />
de la paix ou d’actes d’agression.<br />
Le déploiement de l’Onuci a<br />
été décidé par le Conseil de<br />
sécurité suite à une demande<br />
exprimée par le Président ivoirien,<br />
qui souhaitait que la communauté<br />
internationale accompagne<br />
la mise en œuvre par le<br />
gouvernement de réconciliation<br />
nationale de l’Accord de<br />
paix de Linas-Marcoussis,<br />
conclu en janvier 2003 par les<br />
parties ivoiriennes.<br />
Le mandat de l’Onuci a été<br />
modifié et renforcé par les<br />
résolutions 1572 (2004), 1584<br />
(2005), 1594 (2005), 1600<br />
(2005), 1603 (2005), 1609<br />
(2005), 1633 (2005), 1643<br />
(2005), 1652 (2006), 1657<br />
(2006), 1682 (2006) 1721<br />
(2006), 1739 (2007) et 1765<br />
(2007) du Conseil de sécurité.<br />
L’Onuci, dont le déploiement<br />
en Côte d’Ivoire a débuté le 4<br />
avril 2004, s’est vu confier par<br />
le Conseil de sécurité les missions<br />
suivantes, entre autres :<br />
- observer et surveiller l’application<br />
de l’accord de cessezle-feu<br />
global du 3 mai 2003 et<br />
de la déclaration conjointe de<br />
fin de guerre en date du 6 avril<br />
2005, qui a résulté de l’Accord<br />
de Pretoria, et contrôler les<br />
mouvements des groupes<br />
armés.<br />
- contribuer au rétablissement<br />
de la confiance entre les forces<br />
en présence.<br />
«Ban Ki-moon est un dirigeant<br />
incompétent» et un «gestionnaire<br />
qui peut détruire toute<br />
l’Onu». Pour tout dire, «le pire<br />
des secrétaires généraux que<br />
l’Onu ait eus». «Personne ne<br />
l’écoute. Il ne peut même pas<br />
communiquer en anglais. C’est<br />
gênant que cette organisation<br />
si complexe ait un leader si<br />
incompétent», peste-t-elle.<br />
Dans un rapport explosif de 50<br />
pages en date du 14 juillet dernier<br />
sur le fonctionnement<br />
interne de l’Onu sous la direction<br />
du Sud-coréen, elle dénonce<br />
l’absence de leadership qui<br />
met à mal l’organisation qui<br />
perd, selon elle, de sa lueur et<br />
de sa grandeur sous Ban Kimoon.<br />
Le livre qu’elle vient de<br />
publier sur la question s’intitule<br />
«Monsieur Chance – la chute<br />
de l’Onu sous Ban Ki-moon».<br />
La réélection du secrétaire<br />
général est, en effet, à l’ordre<br />
du jour. En place depuis le 1 er<br />
janvier 2007, Ban Ki-moon arrivera<br />
au terme de son mandat<br />
le 31 décembre de cette<br />
année. Et sa succession est<br />
déjà ouverte. Luiz Inacio Lula<br />
da Silva, ex-Président brésilien,<br />
est pressenti pour le remplacer.<br />
Cependant, le Sudcoréen<br />
n’a pas dit son dernier<br />
mot. Se préparant pour briguer<br />
un second mandat, Ban Kimoon<br />
est en première ligne<br />
particulièrement dans le dossier<br />
ivoirien pour redorer son<br />
blason passablement terni et<br />
combler ses lacunes de gouvernance.<br />
Pour ce faire, l’ancien ministre<br />
coréen des Affaires étrangères<br />
et du Commerce s’est mis sous<br />
le parapluie et à la solde des<br />
- aider le gouvernement ivoirien<br />
à surveiller les frontières,<br />
en prêtant une attention particulière<br />
à la situation des réfugiés<br />
libériens et aux mouvements<br />
de combattants.<br />
- aider le gouvernement de<br />
réconciliation nationale à procéder<br />
au regroupement de toutes<br />
les forces ivoiriennes<br />
concernées par le désarmement,<br />
la démobilisation et la<br />
réinsertion (Ddr) des combattants<br />
et à assurer la sécurité<br />
des sites Ddr.<br />
- assister le gouvernement de<br />
réconciliation nationale dans<br />
l’exécution du programme<br />
national de Ddr, et l’aider à élaborer<br />
et à mettre en œuvre un<br />
plan d’action pour le désarmement<br />
et le démantèlement des<br />
milices.<br />
- mettre en sûreté, neutraliser<br />
ou détruire toutes les armes,<br />
munitions et autres matériels<br />
militaires remis par les ex-combattants<br />
et les milices.<br />
- coordonner étroitement avec<br />
les missions des Nations Unies<br />
en Sierra Leone et au Libéria,<br />
la mise en œuvre d’un programme<br />
de rapatriement librement<br />
consenti et de réinsertion<br />
des ex-combattants étrangers,<br />
en prêtant une attention particulière<br />
aux besoins des femmes<br />
et des enfants.<br />
- créer les conditions nécessaires<br />
pour garantir la libre circulation<br />
des biens et des personnes.<br />
- assurer la protection des<br />
membres du Gouvernement<br />
de réconciliation nationale, des<br />
institutions et des civils dans<br />
les zones sous contrôle des<br />
forces de l’Onuci, ainsi que du<br />
personnel des Nations Unies.<br />
- assister le gouvernement de<br />
réconciliation nationale dans le<br />
rétablissement de l’autorité de<br />
l’Etat dans tout le territoire<br />
national, en concertation avec<br />
la Cedeao et les autres partenaires<br />
internationaux.<br />
- défendre et promouvoir les<br />
droits de l’homme en Côte<br />
d’Ivoire.<br />
- conseiller le gouvernement<br />
de réconciliation nationale<br />
pour la restructuration des forces<br />
de sécurité internes.<br />
- assister les parties ivoiriennes<br />
à mettre en œuvre des<br />
mesures de sécurité temporaires<br />
dans le Nord.<br />
- faire comprendre et faire la<br />
promotion du processus de<br />
paix et le rôle de l’Onuci aux<br />
collectivités locales et aux différents<br />
partis politiques et<br />
groupes militaires, grâce à un<br />
service d’<strong>info</strong>rmation efficace,<br />
et notamment, à un service de<br />
Présidents français et américain<br />
pour faire leur volonté<br />
dans la gestion de la crise ivoirienne.<br />
Car, la France et les<br />
Usa font partie des cinq pays<br />
membres permanents du<br />
Conseil de sécurité qui, avec la<br />
Grande-Bretagne, la Chine et<br />
la Russie, nomment les<br />
Secrétaires généraux de l’Onu.<br />
Comme dans la françafrique<br />
où seuls les béni-oui-oui ont<br />
droit de cité, Ils ont besoin d’un<br />
SG malléable et corvéable à<br />
merci.<br />
FERRO M. BALLY<br />
Le mandat de l’Opération des Nations unies<br />
en Côte d’Ivoire<br />
Young-jin Choi, représentant<br />
du Sg de l’Onu<br />
en Côte d’Ivoire<br />
radiodiffusion des Nations<br />
Unies.<br />
- fournir une assistance technique<br />
au gouvernement de<br />
réconciliation nationale pour<br />
l’organisation d’élections présidentielle<br />
et législatives ouvertes,<br />
libres, justes et transparentes<br />
dans les échéances<br />
prévues par la constitution.<br />
- assurer, conformément aux<br />
dispositions de la résolution<br />
1572 (2004), une surveillance<br />
renforcée des médias, notamment<br />
les émissions de radio et<br />
de télévision incitant à la<br />
haine, à l’intolérance et à la<br />
violence.<br />
- assurer, par le biais des forces<br />
impartiales – Onuci et opération<br />
Licorne - la surveillance<br />
de l’embargo sur les armes,<br />
décrétée par la résolution<br />
1572 (2004), et disposer du<br />
matériel importé en Côte<br />
d’Ivoire en violation de l’embargo.<br />
- contribuer à l’application de la<br />
Résolution 1643 du 15 décembre<br />
2005, qui interdit l’importation<br />
des diamants bruts en provenance<br />
de la Côte d’Ivoire.<br />
- soutenir, conformément aux<br />
dispositions de la Résolution<br />
1765, la pleine mise en œuvre<br />
de l’Accord politique de<br />
Ouagadougou, y compris en<br />
apportant un appui au Centre<br />
de commandement intégré, au<br />
rétablissement de l’administration<br />
de l’État sur toute l’étendue<br />
du territoire, aux processus<br />
d’identification et d’inscription<br />
des électeurs sur les listes<br />
électorales, au processus<br />
électoral, aux personnes touchées<br />
par le conflit, à l’instauration<br />
d’un environnement<br />
politique positif, à la protection<br />
et à la promotion des droits de<br />
l’homme et au processus de<br />
relèvement économique de la<br />
Côte d’Ivoire.<br />
SOURCE: ONUCI
L’actualité politique<br />
4<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
Violences post-électorales<br />
Abobo: on déménage pour se mettre en sécurité<br />
La méfiance réciproque entre<br />
les militants de La majorité<br />
présidentielle (Lmp, pro-<br />
Gbagbo) et ceux du<br />
Rassemblement des<br />
Houphouëtistes pour la démocratie<br />
et la paix (Rhdp, favorable<br />
à Alassane Ouattara) déjà visible<br />
depuis l’avènement de la<br />
crise de septembre 2002 en<br />
Côte d’Ivoire est davantage profonde<br />
aujourd’hui. Surtout<br />
depuis la période électorale et<br />
post-électorale. Craignant des<br />
exactions et représailles surtout<br />
après la proclamation des résultats<br />
du second tour du scrutin<br />
présidentiel du 28 novembre<br />
dernier, les militants, d’un camp<br />
comme de l’autre migrent pour<br />
se mettre en sécurité. Ce déplacement<br />
des populations se fait à<br />
deux niveaux et peut être définitif<br />
ou temporaire avec deux<br />
grandes formes. Ainsi, assiste-ton<br />
à une migration interne,<br />
c’est-à-dire un déplacement des<br />
habitants à l’intérieur de la<br />
même commune, ou la migration<br />
externe pour expliquer leur<br />
départ d’Abobo vers les autres<br />
communes jugées plus sécurisantes.<br />
Au regard de la situation, on<br />
peut dire que la cohabitation<br />
intercommunautaire est devenue<br />
précaire et fragile. Au-delà<br />
des querelles politiques basées<br />
sur l’intolérance et le refus du<br />
droit à la différence, la méfiance<br />
réciproque s’explique par des<br />
préjugés ethniques, tribaux, religieux<br />
et régionaux. Aujourd’hui,<br />
dans certains quartiers d’Abobo,<br />
il suffit seulement que 2 individus<br />
ou des groupes de personnes<br />
ne soient pas du même<br />
bord politique, de la même<br />
région, de la même religion pour<br />
qu’ils se regardent en chiens de<br />
faïence. Et bonjour les dégâts<br />
lorsque les colporteurs de<br />
rumeurs font circuler la nouvelle<br />
selon laquelle tel clan veut attaquer<br />
l’autre. Dans ce contexte<br />
malsain, chacun prend ses précautions<br />
pour se mettre à tel abri<br />
et prévenir d’éventuelles agressions.<br />
M. A. Arthur, est agent au Port<br />
autonome d’Abidjan. Militant<br />
Lmp, il vivait en parfaite harmonie<br />
avec ses voisins, majoritairement<br />
Rhdp dans une cour commune<br />
à Abobo-Kennedy. Mais,<br />
à quelques jours du premier tour<br />
de l’élection présidentielle, les<br />
exacerbations des tensions politiques<br />
vont obliger le partisan de<br />
Gbagbo et sa famille à déménager<br />
chez des parents, au «4<br />
étages», quartier de la même<br />
commune. « Mes voisins et moi<br />
ne nous sommes jamais querellés.<br />
Nous nous entendons bien.<br />
Ils ne m’ont jamais menacé,<br />
mais, vous savez, avec la passion<br />
qui entoure cette élection,<br />
tout pouvait arriver. J’ai donc<br />
quitté cette cour pour des raisons<br />
de sécurité », s’est-il justifié<br />
tout en précisant qu’il a encore<br />
les clés de sa maison pour<br />
dire qu’il va y revenir lorsque les<br />
tensions politiques et sociales<br />
vont baisser. Tout comme cet<br />
«exilé temporaire», la plupart de<br />
nos interlocuteurs qui déménagent<br />
n’ont pas mentionné<br />
d’exactions commises sur eux.<br />
Toutefois, ils expliquent leur<br />
départ par des menaces verbales.<br />
Et parfois, tout cela est<br />
amplifié par des rumeurs d’attaque<br />
des militants de tel bord<br />
contre l’autre et vice-versa. De<br />
plus, la migration concerne les 2<br />
camps. En effet, lorsqu’un militant<br />
constate que sa cour, son<br />
voisinage ou même son quartier<br />
est favorable à tel camp, moralement,<br />
il dit ne plus se sentir en<br />
sécurité en cas de conflit entre<br />
les tendances ; estimant que le<br />
groupe majoritaire va l’emporter<br />
au détriment du camp numériquement<br />
inférieur. « J’ai senti<br />
venir les choses. En tout cas, les<br />
propos de mes adversaires de<br />
Lmp m’inquiétaient. J’ai donc<br />
tout fait pour me trouver une<br />
nouvelle maison à Abobo-<br />
Habitat où j’ai déménagé depuis<br />
le 17 novembre 2010», a expliqué<br />
D. Simplice, cadre au ministère<br />
de l’Education nationale,<br />
militant Rhdp, résidant anciennement<br />
au quartier Houphouët-<br />
Boigny, dans la commune<br />
d’Abobo.<br />
Des rumeurs, parlons-en. La<br />
communauté Akié de Pk 18 a<br />
vécu une nuit blanche après les<br />
résultats du Conseil constitutionnel<br />
qui a proclamé Laurent<br />
Gbagbo vainqueur de l’élection<br />
présidentielle : « Nous avons<br />
été <strong>info</strong>rmés de ce que les jeunes<br />
du Rhdp s’apprêtaient à<br />
nous attaquer la nuit, parce que,<br />
selon cette rumeur, c’est notre<br />
communauté qui a massivement<br />
voté le Président Gbgabo.<br />
Comme en 2002 lors du déplacement des populations de l’Ouest (photo ci-dessus), certains<br />
habitants d’Abobo vont chercher du secours chez leurs connaissances et familles.<br />
Aussitôt, certains ont fui le quartier.<br />
Ceux qui n’ont pas pu le<br />
faire se sont déplacés chez le<br />
chef où ils ont passé la nuit.<br />
Heureusement, il n’ y a pas eu<br />
d’affrontements. Le lendemain,<br />
les responsables des communautés<br />
ont appelé tout le monde<br />
à la raison et le calme est revenu»,<br />
raconte un habitant, témoin<br />
des faits.<br />
L’accueil dans<br />
toutes les<br />
communes<br />
du District<br />
De façon générale, concernant<br />
la migration interne, les foyers<br />
de départ sont les quartiers de<br />
Kennedy, Plaques 1 et 2,<br />
Samaké, Marley, Sagbé, Pk<br />
18… Tandis que Sogefiha,<br />
Habitat, Camp commandos,<br />
Anador, Abobo-Té, le nord du<br />
Plateau-Dokui, constituent les<br />
zones d’accueil.<br />
Au plan externe, presque tous<br />
les autres quartiers du District<br />
d’Abidjan et certains villages<br />
d’Anyama, Songon, Dabou et<br />
Bingerville, reçoivent au quotidien,<br />
des déplacés temporaires<br />
ou définitifs en provenance de la<br />
commune d’Abobo.<br />
Selon S. Jean Chrysostome<br />
agent de la police nationale<br />
résidant à Pk 18, les corps<br />
habillés et leurs familles ne sont<br />
plus en sécurité dans ce quartier.<br />
Ainsi, chaque élément des<br />
Forces de défense et de sécurité<br />
(Fds) est en train de tout mettre<br />
en œuvre pour quitter ce<br />
quartier où il y a déjà eu plusieurs<br />
affrontements entre manifestants<br />
pro- Ouattara et les Fds.<br />
« J’ai trouvé une nouvelle habitation<br />
à Yopougon. Je déménage<br />
à la fin de ce mois», nous a<br />
confié l’agent. Avant d’ajouter<br />
ironiquement qu’il a la pression<br />
de la belle-famille qui lui demande<br />
incessamment de partir du<br />
quartier. Dans le cas contraire,<br />
En attendant l’arrivée de l’Écomog, voici déjà l’un des dégâts qu’a connus Abobo.<br />
ils viendront chercher leur fille.<br />
Dans ce même quartier, un<br />
enseignant qui y exerce au collège<br />
moderne Pk 18 n’a pas<br />
encore jugé nécessaire de<br />
déménager ; malgré la situation<br />
précaire. « Cela fait la troisième<br />
fois que je m’exile à Koumassi,<br />
chez des parents. Lorsqu’il y a<br />
des troubles ou des affrontements,<br />
je pars. Et quand le<br />
calme revient, je retourne dans<br />
ma maison. C’est une crise et ça<br />
va passer» se rassure-t-il.<br />
Au niveau des départs temporaires,<br />
les résidents de ce quartier<br />
dont les villages sont proches<br />
d’Abidjan ont préféré, pour le<br />
moment, rester chez eux. «<br />
Cela me revient plus cher, mais<br />
il y a la sécurité au village, » justifie<br />
A.Charles qui a fui les violences<br />
de son quartier pour se<br />
réfugier dans son village<br />
d’Anyama-Adjamé.<br />
Dans la quête d’endroits stables<br />
et sécurisants, les déplacés<br />
d’Abobo font une place de choix<br />
pour leurs progénitures. Les<br />
parents mettent leurs enfants en<br />
sécurité. Les plus prévoyants<br />
étaient persuadés que l’année<br />
scolaire en cours n’allait pas être<br />
normale en raison des élections<br />
générales. Depuis septembre,<br />
ils ont préféré inscrire leurs<br />
enfants du primaire dans les<br />
écoles de leur village. Pour les<br />
collégiens et lycéens, ils n’ont<br />
pas le choix. Cependant, avec la<br />
crise qui persiste, certains<br />
parents ont pris la décision de<br />
faire partir leurs enfants loin des<br />
zones à risque comme Abobo. «<br />
J’ai préféré que mes enfants ne<br />
vivent pas cette période de tension.<br />
Je les ai envoyés chez<br />
mon grand frère à Port-Bouët où<br />
ils vont à l’école. Ma femme et<br />
moi pouvons gérer toutes les<br />
situations», a déclaré un autre<br />
habitant de Pk 18.<br />
Après les violents affrontements<br />
entre policiers et manifestants<br />
dans la nuit du 11 au 12 janvier<br />
dernier faisant état de 7 policiers<br />
et des civils tués dans les communes<br />
d’Abobo et Anyama, les<br />
autorités militaires ont instauré<br />
un couvre- feu dans ces deux<br />
cités, pour des questions de<br />
sécurité. Cette décision qui est<br />
en vigueur depuis le 12 janvier<br />
est régulièrement reconduite.<br />
De 19 heures à 6 heures du<br />
matin, les horaires ont été légèrement<br />
réaménagés. Ainsi, le<br />
couvre-feu court désormais de<br />
21 heures à 6 heures. Cette<br />
mesure a évidemment des<br />
effets sur le bon déroulement<br />
des activités économiques et de<br />
la vie quotidienne en général.<br />
L’impact<br />
du couvre-feu<br />
Le 21 janvier, alors qu’on pensait<br />
que le couvre-feu allait être<br />
levé, il a tout simplement été<br />
prorogé d’une semaine au<br />
grand désarroi des habitants de<br />
ces deux communes. M. K.<br />
Paul Marie, opérateur économique<br />
ne pouvant plus prospérer<br />
dans ce nouveau contexte a<br />
décidé de partir. Quelques jours<br />
après, c’est un grand camion qui<br />
est venu pour procéder au<br />
déménagement de cet espace<br />
de loisir. «On n’arrive plus à faire<br />
de bonnes affaires ici. Dans<br />
notre milieu, c’est pendant la<br />
nuit que ça tourne à plein temps.<br />
Avec le couvre-feu qui est loin<br />
de prendre fin, nous avons pris<br />
nos responsabilités. Nous<br />
déménageons à Yopougon », a<br />
laissé entendre, avec beaucoup<br />
de regrets, le propriétaire de ce<br />
complexe maquis anciennement<br />
au marché de nuit<br />
d’Avocatier. Dans la même<br />
optique, les amoureux de ces<br />
espaces de loisirs estiment<br />
qu’ils ne sont plus à l’aise dans<br />
cette cité. Ces jeunes pour la<br />
plupart, quoique résidant à<br />
Abobo, préfèrent aller faire la<br />
fête ou « pro dada » dans les<br />
autres commune et rentrer le<br />
lendemain, histoire de contourner<br />
le couvre-feu.<br />
Ces départs se multiplient et<br />
sont loin de prendre fin tant que<br />
la situation sociopolitique, avec<br />
en toile de fond les violences et<br />
le couvre-feu seront en vigueur<br />
dans les communes d’Abobo et<br />
Anyama. Au-delà des mouvements<br />
internes, certaines populations<br />
d’origines étrangères ont<br />
regagné soit leur pays, soit un<br />
pays voisin. Tout simplement à<br />
cause de la terreur que vivaient<br />
les populations dans la perspective<br />
d’une intervention militaire<br />
sollicitée par le président du Rdr,<br />
Alassane Ouattara, avec le soutien<br />
de certains chefs d’Etat de<br />
la Cedeao. Généralement, ce<br />
sont les femmes et les enfants<br />
qui partent ailleurs.<br />
ALFRED KOUAMÉ
L’actualité politique<br />
6<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
Franck Anderson Kouassi, président du Cnca<br />
Intelsat sera poursuivi pour complicité de sabotage<br />
Monsieur le président<br />
du Conseil national de la<br />
communication audiovisuelle,<br />
le 2 décembre 2010, vous<br />
aviez décidé, dans un communiqué,<br />
de suspendre toutes<br />
les chaînes étrangères<br />
d’<strong>info</strong>rmation. Quelques<br />
semaines après, certaines<br />
ont été rétablies, tandis que<br />
d’autres non. Depuis quand<br />
la décision de rétablir ces<br />
chaînes a été-t-elle prise et<br />
pourquoi cette différenciation?<br />
Effectivement, le 2 décembre<br />
2010, nous avons produit un<br />
communiqué très succinct qui<br />
<strong>info</strong>rmait la population de ce que<br />
toutes les chaînes d’<strong>info</strong>rmation<br />
étrangères contenues sur le<br />
bouquet de Canal Horizon<br />
devaient être suspendues jusqu’à<br />
nouvel ordre. Cette décision<br />
a été motivée par un constat<br />
de violation de certaines<br />
dispositions par ces chaînes.<br />
Souvenez-vous que déjà, en<br />
2008, nous avions élaboré un<br />
guide consensuel de couverture<br />
des élections à la suite d’un<br />
séminaire à Grand-Bassam<br />
auquel avaient participé tous les<br />
partenaires aux élections. Et ce<br />
guide avait été distribué aux<br />
journalistes et organes, un mois<br />
avant les élections. Entres autres<br />
dispositions, il prévoyait<br />
qu’aucun organe, sous quelque<br />
prétexte que ce soit, ne doit diffuser<br />
les résultats avant les<br />
structures officielles habilitées à<br />
le faire. Dans le cas présent, c’était<br />
la Commission électorale<br />
indépendante (Cei) pour les<br />
résultats provisoires et le<br />
Conseil constitutionnel pour les<br />
résultats définitifs. C’est écrit<br />
dans le guide mais la loi aussi le<br />
dit. C’était donc assez clair dans<br />
les esprits. Nous-mêmes avions<br />
pris des décisions pour insister<br />
sur cet aspect avec notification à<br />
tous les organes. Vous avez<br />
bien vu qu’au premier tour, cette<br />
disposition a été respectée ;<br />
personne ne s’est hasardé à<br />
donner des résultats, même pas<br />
des tendances. Au second tour,<br />
nous étions en droit d’attendre<br />
que les structures habilitées à<br />
donner le résultat le fassent.<br />
Cependant, nous avons tous<br />
constaté avec étonnement que,<br />
au bout des trois jours, la Cei n’a<br />
pas été capable de proclamer<br />
les résultats provisoires. C’est<br />
dans l’attente que certaines<br />
chaînes, notamment France 24,<br />
I-Télé, Lci, Tv 5….ont commencé<br />
à donner des résultats sous<br />
forme de bande déroulante à l’écran.<br />
Vous avez vu ce que cela<br />
a créé comme panique dans la<br />
population. Il y avait déjà des<br />
agitations dans certains quartiers.<br />
Or, l’une des missions du<br />
Cnca, c’est de veiller à ce que<br />
l’<strong>info</strong>rmation n’ait pas un impact<br />
direct sur l’ordre public. Ce qui<br />
PHOTOS: N’CHO JEAN<br />
était le cas déjà. Devant cette<br />
situation qui était un constat de<br />
violation évidente de la disposition<br />
du guide et des décisions du<br />
Cnca, conformément à la loi et<br />
conformément au règlement<br />
intérieur, j’avais le droit de prendre<br />
une mesure conservatoire.<br />
Ce n’était donc pas<br />
une décision définitive.<br />
Il y a une nuance. C’est le président<br />
du Cnca qui a pris une<br />
mesure conservatoire pour faire<br />
arrêter la diffusion de toutes ces<br />
chaînes jusqu’à ce que le<br />
Conseil, réuni au grand complet,<br />
en soit <strong>info</strong>rmé et délibère sur la<br />
question. Mais dès lors que le<br />
président constate une violation<br />
flagrante d’une des dispositions<br />
prise par le Cnca ou la loi, son<br />
rôle c’est de prendre des mesures<br />
conservatoires parce qu’il y<br />
a urgence. Nous nous sommes<br />
trouvés dans cette situation et il<br />
me fallait prendre cette mesure<br />
conservatoire. Evidemment, il<br />
faut en <strong>info</strong>rmer les populations<br />
qui, il ne faut pas l’oublier, sont<br />
les premiers consommateurs<br />
des <strong>info</strong>rmations puisqu’ils ont<br />
des contrats avec Canal<br />
Horizon. Et le communiqué disait<br />
bien que c’était dans un souci<br />
de maintenir la paix sociale.<br />
Naturellement, une partie des<br />
consommateurs ont dû y voir<br />
d’autres raisons mais quand,<br />
nous, au Cnca, agissons, c’est<br />
conformément à la loi. Cette<br />
mesure a duré deux à trois<br />
semaines, le temps que la tension<br />
sociale s’apaise et que les<br />
politiques soient en avant pour<br />
faire face à la crise. C’est ainsi<br />
qu’après en avoir <strong>info</strong>rmé le<br />
Conseil qui a délibéré la question<br />
celui-ci a estimé qu’il fallait<br />
lever la suspension qui relevait<br />
d’une mesure conservatoire de<br />
certaines chaînes sauf France<br />
24, Tv 5 et Africa 24. Ce sont<br />
ces trois chaînes qui ont été<br />
maintenues dans la suspension<br />
provisoire parce qu’elles ont<br />
commis des fautes déontologiques.<br />
Qu’est-ce à dire?<br />
Au-delà de ce qu’elles ont<br />
publié, comme les autres, en<br />
l’occurrence, des résultats de<br />
l’élection présidentielle en<br />
dehors des structures habilitées<br />
à le faire, elles ont commis des<br />
fautes déontologiques dans le<br />
traitement de l’<strong>info</strong>rmation pendant<br />
cette période. C’est-à-dire<br />
un traitement déséquilibré, partisan<br />
de l’<strong>info</strong>rmation et appelle<br />
pratiquement à l’insurrection.<br />
Nous avons pu le constater sur<br />
deux chaînes : Tv 5 et France<br />
24. Ces deux chaînes dans le<br />
bouquet restent fermées jusqu’à<br />
ce que nos résolvions la question<br />
de la faute ou des fautes<br />
déontologiques commises.<br />
Nous leur avons écrit dans ce<br />
sens conformément à notre pratique.<br />
Quand nous avons des<br />
reproches à une chaîne, nous lui<br />
écrivons. Nous entendons ses<br />
arguments et nous délibérons.<br />
Puisque c’est Canal Horizon qui<br />
les diffuse ici, nous lui avons<br />
écrit mais nous n’avons pas<br />
encore eu de réponse.<br />
Tv 5 et France 24 sont<br />
des chaînes très proches du<br />
gouvernement français, alors<br />
y aurait-il un lien avec la crise<br />
ivoirienne ?<br />
Il y a effectivement un lien et ce<br />
lien est que dans le traitement<br />
de la crise ivoirienne, il y a une<br />
commission de faute déontologique.<br />
Je parlais tantôt de traitement<br />
déséquilibré de l’<strong>info</strong>rmation,<br />
d’incitation à la violence et à<br />
la haine. Toute chose contraire<br />
au cahier des charges qui lie ces<br />
chaînes à l’Etat de Côte d’Ivoire.<br />
A partir de ce moment, nous,<br />
régulateur, régulons le contenu<br />
et nous sommes obligés de<br />
nous saisir de la question. Le<br />
Conseil s’est auto-saisi, attendons<br />
la réaction de ces chaînes.<br />
Ce n’est d’ailleurs pas la première<br />
fois, c’est la deuxième fois<br />
qu’on suspend France 24. Après<br />
la première suspension, les<br />
responsables de la chaîne<br />
avaient pris des engagements<br />
sur la base desquels nous<br />
avions levé les sanctions et voilà<br />
qu’ils ont récidivé durant la crise<br />
liée aux élections.<br />
Comment le Guide peut-il<br />
s’appliquer à des médias dit<br />
internationaux qui travaillent<br />
généralement à partir de leur<br />
siège en Occident ?<br />
Je vous rappelle que ces chaînes<br />
ne sont pas vues directement<br />
ici, elles sont dans un bouquet<br />
crypté, lequel est transporté<br />
par un opérateur qui a signé<br />
un engagement avec l’Etat de<br />
Côte d’Ivoire. Le cahier de charges<br />
qui lie cet opérateur à l’Etat<br />
de Côte d’Ivoire comporte des<br />
dispositions et obligations du<br />
concessionnaire qui sont telles<br />
que le respect du Code de<br />
déontologie figure en bonne et<br />
due place. Et lorsque cela n’est<br />
pas observé, la sanction tombe.<br />
Le Guide leur est donc opposable.<br />
Apparemment, il n’y a pas<br />
eu de problème au niveau des<br />
chaînes de radios internationales.<br />
D’ailleurs, vous remarquerez<br />
que les Ivoiriens les écoutent<br />
maintenant avec beaucoup d’indifférence<br />
; ça ne crée plus les<br />
effets qu’on a connus à l’époque.<br />
Surtout que les gens<br />
connaissent maintenant la vérité.<br />
Cette expérience malheureuse<br />
peut-elle s’expliquer par<br />
un déficit de communication<br />
entre votre structure et<br />
les médias, d’une part et<br />
les partis politiques d’autre<br />
part?<br />
Pas du tout, bien au contraire.<br />
Nous avons expliqué en long et<br />
en large les dispositions que<br />
nous avons prises. Nous avons<br />
fait le tour aussi bien des médias<br />
que des partis politiques pour<br />
expliquer le contenu du Guide.<br />
Nous avons fait des conférences<br />
de presse, des interviews<br />
pour diffuser au maximum les<br />
décisions du Cnca pour la gestion<br />
de la période électorale.<br />
Nous avons reçu tous les journalistes<br />
via la Cei, qui étaient<br />
accrédités ici et mis à leur disposition<br />
les guides et tous les<br />
documents dont nous disposions.<br />
De mon point de vue, il n’y<br />
pas eu de problème de communication.<br />
D’ailleurs, même les<br />
journalistes arrivés en retard en<br />
ont été <strong>info</strong>rmés.<br />
Malgré cela, les fuites<br />
sont venues des hommes<br />
politiques<br />
Oui, mais c’est là aussi le jeu de<br />
la politique ; il y a la mauvaise<br />
foi dans tout ce que les gens<br />
font. Maintenant, si des organes<br />
de presse ont décidé de prendre<br />
partie pour tel camp au détriment<br />
de tel autre, ça se ressent<br />
dans leur façon de traiter l’<strong>info</strong>rmation.<br />
Nous les régulateurs<br />
sommes obligés de regarder le<br />
résultat et si c’est conforme à la<br />
loi et au cahier de charges, il n’y<br />
a pas de problème. Dans le cas<br />
contraire, nous prenons les<br />
mesures qu’il faut sans état<br />
d’âme. C’est ce qu’on a fait et si<br />
c’était à refaire, on le referait.<br />
Autre constat, c’est que<br />
pendant plusieurs semaines,<br />
les signaux de la télévision et<br />
de la radio nationale ont été<br />
souvent soit brouillés soit<br />
suspendus par des pirates.<br />
Effectivement, nous avons pu<br />
constater ces désagréments<br />
mais il faut tout de suite noter<br />
que ce n’est pas la société<br />
Canal Horizon qui a retiré le<br />
signal de la Rti du bouquet pendant<br />
cette période. C’est un acte<br />
de banditisme de certains individus<br />
vivant au Golf Hôtel qui<br />
essaient d’attaquer le signal de<br />
la télévision nationale sur le<br />
satellite avec la complicité bien<br />
entendu de l’opérateur satellite<br />
Intelsat. Ce dossier est suivi sur<br />
le plan juridique mais sur le plan<br />
technique, nous nous sommes<br />
donné les moyens de faire en<br />
sorte que ces désagréments<br />
cessent et depuis un moment,<br />
vous vous êtes rendu compte<br />
que le signal s’est stabilisé sur le<br />
satellite.<br />
Le Cnca avait-il prévu ce<br />
genre de situation?<br />
Si l’on ne l’avait pas prévu, on ne<br />
serait pas en mesure d’y apporter<br />
des solutions. Nous<br />
essayons donc de minimiser au<br />
maximum ou de faire cessons<br />
des attaques. J’avoue que ce<br />
n’est pas facile parce qu’on n’a<br />
pas toujours ce qu’on veut, ce<br />
qu’on souhaite avoir du point de<br />
vue du matériel technique, des<br />
finances qui doivent accompagner<br />
ces prises de disposition<br />
mais on fait avec ce qu’on a.<br />
Pour le moment, les résultats<br />
sont satisfaisants. Cependant,<br />
en toute honnêteté, on n’a pas<br />
imaginé que les gens iraient jusqu’à<br />
ce niveau en s’attaquant<br />
aux symboles de la République.<br />
La réception de la Rti à<br />
l’intérieur du pays n’a pas<br />
échappé au sabotage.<br />
Aujourd’hui, c’est chose réglé.<br />
Dans la même période, l’intérieur<br />
du pays avait également<br />
été coupé pendant trois voire<br />
cinq jours. On n’y recevait pas la<br />
télé, tout simplement parce que<br />
le signal satellitaire était atteint.<br />
Les gens ont tenté de nous<br />
brouiller sur le signal avec la<br />
complicité de l’opérateur du<br />
satellite et lorsqu’on s’en est<br />
rendu compte, on s’est donné<br />
les moyens de faire en sorte<br />
d’inverser la tendance. Et il fallait<br />
d’abord sécuriser la diffusion à<br />
l’intérieur du pays. Pour cela,<br />
nous avons emprunté un autre<br />
système de diffusion. Ensuite, il<br />
fallait sécuriser la réception au<br />
plan international (Canal 115 de<br />
Canal Horizon). Cela a été fait ;<br />
en conséquence aujourd’hui, le<br />
signal de la Rti est vu à la fois à<br />
l’intérieur du pays qu’au plan<br />
international.<br />
Envisagez-vous<br />
des sanctions après<br />
ces actes de sabotage?<br />
Vous avez affaire à des gens qui<br />
agissent en dehors de la loi et<br />
qui sont enfermés dans un hôtel.<br />
Bien sûr, les sanctions existent à<br />
moins de mettre la main sur eux<br />
pour les poursuivre. Quant à<br />
Intelsat, une action de justice est<br />
en cours. Je n’entrerai pas dans<br />
les détails mais c’était avec leur<br />
complicité. Les avocats de l’Etat<br />
de Côte d’Ivoire se sont mis en<br />
branle au niveau de Washington<br />
pour régler l’aspect juridique.<br />
Mais ce n’est pas fini, nous<br />
veillons toujours parce qu’ils tenteront<br />
de brouiller le signal. Au<br />
niveau de Radio Côte d’Ivoire,<br />
ils se mettent souvent sur la fréquence<br />
88.0 pour opérer. Vu<br />
qu’on les chasse, ils sont devenus<br />
des nomades sur la bande<br />
FM qui part de 88.0 à 108 Mhz.<br />
Tantôt, ils sont sur une fréquence,<br />
tantôt ils sont sur une autre.<br />
Ils ne sont pas fixes parce que<br />
nous avons aussi des équipes<br />
qui les suivent.<br />
Vous faites là allusion<br />
à la radio pirate du<br />
Rassemblement des<br />
houphouétistes pour la<br />
démocratie et la paix (Rhdp)<br />
et l’on parle également d’une<br />
télévision.<br />
Exactement pour la radio pirate,<br />
le Cnca autorise des fréquences<br />
et si ce n’est pas le cas, elles ne
L’actualité politique<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
7<br />
au vote. Malheureusement,<br />
voilà ce qui est arrivé après.<br />
Plusieurs personnes<br />
réclament, dans le cadre<br />
de la résolution de la crise<br />
post-électorale, un nouveau<br />
face-à-face entre<br />
le Président Gbagbo et<br />
le Premier ministre Alassane<br />
Ouattara. Êtes-vous prêts à<br />
rééditer l’exploit?<br />
(Rires). Il faut déjà que le principe<br />
du «Face-à-face» entre les<br />
deux soit accepté par les<br />
concernés en même temps. Et<br />
si c’est pour s’expliquer devant<br />
les Ivoiriens, nous sommes partants<br />
pour l’organisation. Dès<br />
lors que ça touche les médias,<br />
c’est notre rôle. Mais le<br />
Président Gbagbo et le candidat<br />
malheureux Alassane Ouattara<br />
n’y voient pas d’inconvénient,<br />
nous sommes d’accord.<br />
Quels sont les projets du<br />
Cnca pour les mois à venir?<br />
Les projets sont nombreux. Pour<br />
le moment, nous sommes sous<br />
l’effet de la crise ; on essaie de<br />
faire ce que nous pouvons pour<br />
en sortir. Dans un proche avenir,<br />
on pourra égrener les grandes<br />
lignes telles que faire en sorte<br />
que le Cnca devienne encore<br />
plus performant, encore plus<br />
opérationnel. Il y a des objectifs<br />
que nous nous sommes fixés<br />
sur cinq ans qui n’ont pas tous<br />
été atteints. Nous sommes en<br />
train de voir comment recadrer<br />
cela. Se donner surtout les<br />
moyens techniques et financiers<br />
pour y parvenir. Ce sont donc<br />
des projets sur les court, moyen<br />
et long termes qui sont bien<br />
engagés mais la situation de<br />
crise freine un peu nos actions.<br />
INTERVIEW RÉALISÉE PAR<br />
PAULIN N. ZOBO<br />
peuvent être exploitées. C’est<br />
dire que ceux qui exploitent ces<br />
fréquences sans autorisation du<br />
Cnca sont dans une situation de<br />
piraterie. A défaut d’aller au Golf<br />
hôtel pour saisir le matériel de<br />
diffusion, nous nous donnons<br />
les moyens techniques pour<br />
faire cesser cette pratique. Vous<br />
remarquerez que cette radio n’a<br />
pas de fréquence. Ce sont des<br />
nomades qui s’installent sur les<br />
fréquences qui sont libres et<br />
souvent même, ils viennent sur<br />
la 88.0 de Radio Côte d’Ivoire.<br />
C’est vraiment des pirates, des<br />
actes de banditisme. Quant à la<br />
télévision, des gens l’ont vue il y<br />
a une semaine mais très rapidement,<br />
nous nous sommes<br />
donné les moyens pour y mettre<br />
fin pour que les Ivoiriens ne<br />
soient pas perturbés par un<br />
signal non autorisé. Et elle ne<br />
sera plus vue. Sur Internet, c’est<br />
autre chose. Puisque ce n’est<br />
pas possible de la voir en clair.<br />
Et je ne crois pas qu’elle ait été<br />
vue la première fois sur le bouquet.<br />
Canal Horizon ne peut pas<br />
le faire sans un contrat en bonne<br />
et due forme. Il se trouve effectivement<br />
que le week-end dernier,<br />
certaines personnes, selon<br />
les positions à Abidjan, ont pu<br />
voir ce signal.<br />
A quoi doit-on s’attendre<br />
les jours à venir? Y a-t-il une<br />
certitude qu’il n’y aura plus<br />
d’attaque?<br />
En matière de technique, on ne<br />
peut pas dire qu’il n’y a plus de<br />
problème. En revanche, on peut<br />
dire pour le moment, voilà les<br />
solutions techniques que nous<br />
apportons. C’est à nous d’être<br />
vigilants et de nous en donner<br />
les moyens.<br />
Qu’est-ce qui explique la<br />
fusion des deux chaînes de<br />
télévision, la Première et<br />
Tv2?<br />
C’est tout simple. D’abord dans<br />
cette situation de crise, la Rti n’a<br />
pas assez de personnel vu que<br />
certains ont déserté leur poste.<br />
Ensuite, au niveau de la montée<br />
du signal, on voulait minimiser<br />
toute la gymnastique technique<br />
; donc il fallait synchroniser les<br />
deux chaînes pour faire monter<br />
le signal sur notre porteuse au<br />
niveau du satellite. Enfin, pour<br />
se consacrer à la gestion de la<br />
crise en matière de production<br />
de l’<strong>info</strong>rmation.<br />
Vous n’avez pas eu<br />
le temps de faire le bilan de<br />
la couverture médiatique de<br />
la campagne électorale et<br />
voilà que la crise est survenue.<br />
Effectivement, on devrait faire le<br />
bilan mais comme on est encore<br />
dans la crise, ce sera plus tard.<br />
Toutes les bonnes choses qui<br />
ont été faites ne sont plus d’actualité<br />
; on gère la crise.<br />
Cependant, d’un point de vue<br />
général, ça été satisfaisant<br />
puisque tout ce que nous avions<br />
pris comme engagement avec<br />
le peuple a été honoré. Les gens<br />
ont eu droit, de manière équitable<br />
et égalitaire accès aux<br />
médias pendant la période électorale.<br />
Avec ce couronnement<br />
qui a été l’organisation de l’émission<br />
«Face-à-face» en laquelle<br />
personne ne croyait y compris à<br />
l’étranger. Il n’y a que trois pays<br />
au monde qui réussissent cela:<br />
la France, les Etats-Unis et tout<br />
récemment la Grande-Bretagne.<br />
Si l’on s’est interrogé vu que les<br />
deux candidats ivoiriens étaient<br />
farouchement opposés. Nous<br />
sommes allés vers eux pour leur<br />
dire que c’était un devoir pour<br />
nous et pour eux de participer à<br />
cette émission. Les choses se<br />
sont tellement bien passées que<br />
tout le monde avait commencé à<br />
espérer que les élections se<br />
passeraient dans de bonnes<br />
conditions. Et moi en premier. A<br />
preuve, lorsque le débat s’est<br />
achevé, j’ai applaudi dans le studio<br />
et nous sommes tous allés<br />
vers les deux candidats pour les<br />
féliciter. Même en ville, cela avait<br />
fait baisser la tension et les<br />
Ivoiriens sont allés au travail et
Économie<br />
Fraternité<br />
8<br />
Filière anacarde La Coopération internationale allemande à travers le projet Initiative du cajou africain<br />
(Giz-Ica) ,travaille à développer le secteur dans cinq pays africains dont la Côte d’Ivoire.<br />
Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
L’Allemagne relance la noix de cajou en Côte d’Ivoire<br />
L’anacarde dont la zone de production<br />
se confond avec elle<br />
du coton prend de plus en plus<br />
d’intérêt pour les producteurs<br />
et partenaires au développement<br />
qui y voient un véritable<br />
moyen de lutte contre la pauvreté.<br />
C’est le cas de l’Allemagne, à travers<br />
la Giz (Coopération internationale<br />
allemande) l’ex-gtz, sa<br />
structure de coopération. Celle-ci<br />
a mis sur pied le projet Giz-Ica<br />
(Initiative du cajou africain) dans<br />
cinq pays africains (Côte<br />
d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso,<br />
Ghana, Mozambique) d’une<br />
durée de 11 ans (2009-2019). La<br />
première phase court jusqu’en<br />
mars 2013 (2009-2013) pour un<br />
coût global de 35,9 millions d’euros.<br />
En Côte d’Ivoire, le projet<br />
concerne 60.000 producteurs des<br />
régions-pilotes : les régions des<br />
Savanes, de la Vallée du<br />
Bandama, du Zanzan et du<br />
Denguelé-Bafing).<br />
A l’approche de la récolte et de la<br />
vente du cajou, Giz-Ica a invité,<br />
du 25 au 28 janvier <strong>2011</strong>, les différents<br />
acteurs de la filière et du<br />
projet à un atelier de formation.<br />
90 encadreurs venus des différentes<br />
localités que couvre le projet<br />
dans la région ont été formés aux<br />
techniques de récolte et postrécolte.<br />
L’atelier, en salle comme<br />
sur le terrain, a initié les producteurs<br />
à deux idées assez novatrices<br />
pour la filière. Ils ont été<br />
formés au calcul du Kor (Kernel<br />
output ratio), c’est-à-dire au calcul<br />
du pourcentage de bonnes<br />
amendes (qualité des noix) dans<br />
un sac de 80 kg et la séparation de<br />
la noix de la pomme à la ficelle.<br />
Dans l’ancienne technique, l’on<br />
séparait la noix par torsion. Ce<br />
qui laissait une partie de la chair<br />
sur la noix et mettait en contact le<br />
jus de la pomme et la noix, or ce<br />
contact altère la qualité de la<br />
noix. Pour en garantir la qualité,<br />
le projet prévoit de fournir gratuitement<br />
50.000 sacs de 80 kg en<br />
jute.<br />
Le projet a démarré en 2009 pour<br />
les trois premières régions et en<br />
août 2010 pour celle du<br />
Denguelé-Bafing. Faisant le bilan<br />
des premières activités menées,<br />
MM. Touré Aboubacar et Kamara<br />
Moriba, respectivement responsables<br />
des coordinations de<br />
Korhogo et Odienné, ont relevé<br />
que 300 formateurs issus de<br />
l’Anader, des Ong et coopératives<br />
qui ont été formés aux techniques<br />
culturales ont, à leur tour, formé<br />
49.500 producteurs à l’entretien<br />
et la création de plantations d’anacarde.<br />
275 formateurs et<br />
21.600 producteurs ont déjà été<br />
instruits sur les techniques de<br />
récolte et post récolte. Le projet<br />
espère créer 3000 emplois et prévoit<br />
la mise en place de variétés<br />
améliorées, de 8 pépinières de<br />
5.000 plants chacune, la création<br />
de champs écoles, d’une cartographie<br />
du Kor au niveau de la zone<br />
Le guide du producteur<br />
La Côte d’Ivoire est le premier<br />
producteur africain d’anacarde<br />
et le deuxième au monde après<br />
l’Inde avec 350.000 tonnes de<br />
noix en 2009 produits par<br />
250.000 producteurs. Les concepteurs<br />
du projet Ica pensent que la<br />
Côte d’Ivoire peut faire mieux que<br />
cela en améliorant la production et<br />
la qualité de la noix par une formation<br />
du producteur qui pourrait<br />
ainsi améliorer ses revenus. Pour<br />
cette récolte, les producteurs<br />
conseillent d’observer trois périodes.<br />
La première : la pré- récolte. Il<br />
faut nettoyer la plantation et créer<br />
autour un pare-feu de 10 m de large<br />
à partir de la couronne de l’arbre.<br />
Débarrasser le champ et le pare-feu<br />
des herbes fauchées pour faciliter la<br />
récolte et éviter tout risque d’incendie.<br />
La deuxième période : la<br />
récolte. Il est conseillé de laisser les<br />
noix tomber d’elles-mêmes et les<br />
ramasser tous les jours ou tous les<br />
deux jours. Séparer la noix de la<br />
pomme à l’aide d’une ficelle de<br />
nylon. Cette technique permet de<br />
Les plantations d’anacarde étendent leurs surfaces dans le nord du pays. (PHOTOS D’ARCHIVES )<br />
séparer totalement la noix de la<br />
pomme sans y laisser de chair.<br />
(attacher le fil nylon de 50 cm à un<br />
piquet et l’autre bout à une mannette,<br />
puis, en tenant la noix, il faut<br />
enrouler le fil à la limite de la noix<br />
et de la pomme et tirer la corde). La<br />
troisième période : le séchage.<br />
Sécher la noix au soleil sur une<br />
claie de 1 m de hauteur pendant 2 à<br />
3 jours. La noix devant être séchée<br />
dès la séparation de la pomme, il<br />
faudrait construire une claie au<br />
champ. Remuer toutes les 2 heures<br />
en éliminant les corps étrangers et<br />
noix défectueuses. Laisser les noix<br />
refroidir à l’ombre pendant 2 heures<br />
et les classer en trois catégories<br />
(grosses, moyennes, petites). Puis<br />
passer à l’ensachage dans des sacs<br />
en jute et les fermer 24 heures<br />
après. Enfin, il faut stocker les sacs<br />
dans un magasin aéré et étanche sur<br />
des palettes ou caillebotis à 1 m du<br />
mur et à 1.5 m de la toiture. Tout<br />
cela permet de garantir la qualité<br />
des noix.<br />
M. NIANGORAN<br />
de production, l’organisation des<br />
producteurs…<br />
Un an après, le projet a déjà<br />
gagné le cœur des producteurs<br />
qui se réjouissent de ses premiers<br />
résultats sur le terrain, mais aussi<br />
des perspectives heureuses qui<br />
s’offrent à la filière. «Nous constatons<br />
que les pays sont très intéressés<br />
par les formations. Parce<br />
Un produit qui fait son chemin<br />
Cultivé, au départ, à des fins<br />
de protection des sols et de<br />
reboisement, l’anacarde ou<br />
le cajou a été révélé en Côte<br />
d’Ivoire, surtout dans la<br />
région des savanes du nord, dans<br />
les années 60. Timidement, cette<br />
culture a fait son chemin grâce au<br />
dynamisme des paysans qui ont<br />
fini par en faire leur deuxième<br />
culture de rente après le coton.<br />
Ces dernières années, l’anacarde<br />
ou le cajou a pris de l’intérêt pour<br />
tous: l’Etat, les producteurs,<br />
exportateurs et les partenaires au<br />
développement. Il mobilise d’importantes<br />
énergies et de moyens.<br />
C’est en 1960 que les premières<br />
plantations administratives d’anacardiers<br />
ont été réalisées.<br />
Environ 8.000 ha d’anacardiers<br />
étaient encadrés par la Satmaci.<br />
Puis à partir de 1972, la Sodefor<br />
est allée au-delà des objectifs de<br />
protection et de reboisement assignés<br />
à cet arbre. La même année<br />
naquit la Sovanord (la Société de<br />
valorisation de l’anacarde du<br />
nord) créée pour en assurer la<br />
commercialisation. Elle a été suivie<br />
par la création de l’Aici<br />
(Anacarde industrie Côte<br />
d’Ivoire) pour le décorticage du<br />
fruit. Ces structures n’ont malheureusement<br />
pu sortir l’anacarde<br />
de l’ornière. Elles disparaîtront<br />
à partir des années 80. Mais<br />
la culture de l’anacarde avait déjà<br />
gagné le cœur des paysans.<br />
A partir des années 90, la culture<br />
de l’anacardier a commencé à<br />
prendre véritablement racine<br />
dans la région des savanes du<br />
nord. Ces dernières années, elle a<br />
atteint le centre de la Côte<br />
d’Ivoire où elle est en passe de<br />
devenir une culture de sédentarisation<br />
des populations jadis<br />
promptes à migrer vers les<br />
régions de forêts pour la culture<br />
du cacao et du café. Avec la<br />
mévente du coton depuis sa libéralisation<br />
aggravée par la crise<br />
militaire, la culture de l’anacarde<br />
a été l’alternative du coton. Ainsi<br />
de 500 tonnes en 1980, l’exportation<br />
a atteint 80.000 tonnes en<br />
1999 et 350.000 en 2009 jusqu’à<br />
devenir le deuxième produit de<br />
rente des régions du nord après le<br />
coton et faire de la Côte d’Ivoire<br />
le deuxième producteur mondial.<br />
N’étant pas au départ une culture<br />
commerciale prévue par l’Etat,<br />
l’anacarde a fini, par ses performances,<br />
à s’imposer en amenant<br />
l’Etat à s’engager résolument<br />
dans sa valorisation à partir de<br />
2002 à travers le ministère de<br />
l’Agriculture. Cette politique qui<br />
a permis de la redynamiser au<br />
point de contribuer à améliorer de<br />
façon durable le revenu des producteurs.<br />
Un comité technique<br />
composé des ministères de<br />
l’Agriculture, de l’Economie et<br />
des Finances, de l’Industrie et du<br />
Commerce fut créé pour réfléchir<br />
avec les acteurs à la définition<br />
d’une stratégie de développement<br />
de la filière et trouver des solutions<br />
aux problèmes qui revêtent<br />
un caractère urgent. Résultat :<br />
l’Areca (Autorité de régulation<br />
coton anacarde) fut créée et la<br />
filière se dota d’une interprofession<br />
dite Intercajou dont la présidence<br />
divise aujourd’hui les<br />
acteurs et mine la filière.<br />
Le cajou est un produit très riche.<br />
Ses utilisations sont multiples et<br />
très variées selon la partie de l’arbre<br />
utilisée. La majeure partie de<br />
l’anacardier est exploitable que<br />
ce soit pour son bois, ses fruits,<br />
ses amandes, son baume. Les<br />
pommes sont par exemple<br />
consommées soit fraîches, soit<br />
que jusque-là, il n’y avait aucune<br />
structure d’encadrement des producteurs.<br />
La filière sombrait,<br />
mais depuis l’arrivée du projet,<br />
nous constatons un regain d’intérêt.<br />
Le projet est donc bien venu,<br />
car sa présence même est une<br />
sorte de garantie de la filière et<br />
rassure tout le monde. Les bénéficiaires,<br />
ce sont les paysans. Les<br />
premiers résultats le montrent<br />
bien. L’année passée (2010), le<br />
prix du kilo est allé jusqu’à 250 F<br />
contre 100 F en 2009. Il va donc<br />
permettre aux producteurs non<br />
seulement d’améliorer la qualité<br />
de leurs produits, mais aussi d’améliorer<br />
leurs revenus. Il y a<br />
même eu de nouvelles plantations<br />
avec le projet. Nous leur demandons<br />
donc de suivre nos conseils.<br />
S’ils le font, nous pensons que les<br />
lendemains seront meilleurs pour<br />
la filière et pour le producteur», a<br />
soutenu Soro Komotioloma, chef<br />
de zone Anader de Boundiali et<br />
formateur principal dudit atelier.<br />
Koné Tienvolo, délégué de<br />
l’Intercajou à Boundiali, se félicite<br />
de l’arrivée de ce projet qui<br />
œuvre pour la qualité de l’anacarde<br />
dont les résultats sont prometteurs<br />
puisque l’année passée le<br />
kilo de noix a été acheté à 300 F.<br />
Il demande donc aux producteurs<br />
de respecter les conseils que leur<br />
ont été prodigués au cours de cet<br />
atelier.<br />
Quant à Mme Tuo Mariam de l’unité<br />
de transformation de<br />
Karakoro, elle lance un appel aux<br />
décideurs pour qu’ils s’intéressent<br />
davantage à la filière. «Cet<br />
atelier est très instructif. J’en suis<br />
très satisfaite et j’ai désormais<br />
confiance en cette filière. C’est<br />
pour cela que je voudrais attirer<br />
l’attention des autorités car j’ai<br />
l’impression que cette culture est<br />
laissée pour compte au bénéfice<br />
du cacao et du café. En 2009, la<br />
Côte d’Ivoire était le premier producteur<br />
africain et le deuxième<br />
mondial après l’Inde. Malgré<br />
cela, les Ivoiriens ignorent tout<br />
de l’anacarde. Rien de particulier<br />
n’est fait pour promouvoir ce<br />
produit», a-t-elle dit.<br />
MARTIAL NIANGORAN<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
La noix de cajou reste pour le moment la seule partie du fruit qui est vendue.<br />
sous forme de compotes, de jus,<br />
de sirops, ou fermentées pour<br />
produire une boisson alcoolisée.<br />
C’est sous cette forme qu’elles<br />
sont appréciées au Brésil et dans<br />
les pays d’Afrique Occidentale<br />
(notamment en Guinée-Bissau où<br />
elles peuvent être consommées<br />
sous la forme de vin de cajou).<br />
Des noix, on en tire beaucoup de<br />
produits. L’huile d’anacarde est<br />
utilisée dans les secteurs de la<br />
pharmacologie et des cosmétiques.<br />
La noix représente la<br />
plus grande partie du marché<br />
international de l’anacardier. Elle<br />
est principalement consommée<br />
sous la forme de “grignotises” ou<br />
“amuse-gueule” au même titre<br />
que les arachides (elle est alors<br />
consommée simple, salée, épicée,<br />
... ou en assortiment avec d’autres<br />
fruits secs). Ce débouché représente<br />
la plus grande partie des<br />
ventes de noix de cajou, avec six<br />
ventes sur dix. Elle est traditionnellement<br />
consommée de cette<br />
manière en Europe et aux Etats-<br />
Unis où elle représente également<br />
la première source de débouchés.<br />
Mais elle peut également entrer<br />
dans la composition de produits<br />
de l’industrie chocolatière ou de<br />
la confiserie (friandises au chocolat,<br />
au miel...), dans l’industrie<br />
agroalimentaire, de la biscuiterie,<br />
de la pâtisserie, des yaourts. Les<br />
noix peuvent être employées sous<br />
forme de poudre, de granulés ou<br />
entières. Ou transformées en<br />
beurre afin d’être utilisées<br />
comme pâte à sandwichs. Dans<br />
certains pays, il est de tradition de<br />
consommer la noix dans des plats<br />
cuisinés,... Le cajou reste encore<br />
un produit méconnu et non<br />
exploité. Et pourtant, il présente<br />
beaucoup d’opportunités pour la<br />
Côte d’Ivoire.<br />
M. N
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
La ministre de la Femme, de la<br />
famille et de l’enfant,<br />
Danièle Boni Claverie a<br />
effectué vendredi dernier une<br />
visite à la Caisse nationale de<br />
prévoyance sociale au Plateau.<br />
Visite, a-t-elle précisé, s’inscrit<br />
dans le cadre de ses activités,<br />
depuis sa prise de fonction. En<br />
effet, pour elle, la situation<br />
socio-politique que le pays traverse<br />
crée un certain désordre<br />
dans l’administration; par exemple<br />
les appels à la grève, à la désobéissance<br />
civile. Mais, il<br />
convient, ajoute-t-elle, en tant<br />
que premier responsable, d’y<br />
mettre de l’ordre, car «la grève<br />
suscitée en votre sein aurait pu<br />
Société<br />
Sécurité sociale Mme Danièle Boni Claverie, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant,<br />
s’est adressée vendredi dernier aux travailleurs de la Caisse nationale de prévoyance sociale.<br />
“Nous devons privilégier l’intérêt de nos pensionnés en cette période de crise”<br />
Vous aurez des occasions de<br />
faire l’expérience de toutes<br />
sortes de tempêtes dans votre<br />
vie, dans votre apostolat de<br />
prêtres, dans la société dans<br />
laquelle vous vivez. Tout cela est<br />
naturel, tout cela est humain, peutêtre<br />
trop humain, mais, il ne faut<br />
pas avoir peur». Ce sont les propos<br />
que le nouvel évêque de Grand-<br />
Bassam, Mgr Raymond Ahoua a<br />
adressés samedi, aux six diacres<br />
qu’il a ordonnés prêtres à la paroisse<br />
Saint-Joseph à Koumassi Nord-<br />
Est. Une paroisse qui existe seulement<br />
depuis trois ans mais qui affiche<br />
un dynamisme avec son grand<br />
monde et son slogan : «vallée de<br />
bénédictions».<br />
L’ambiance durant cette cérémonie<br />
qui a eu lieu au lendemain de l’inhumation<br />
de l’Abbé Attialé Alain,<br />
prêtre de ce même diocèse de<br />
Grand-Bassam, était indescriptible.<br />
A la fois émotion fortes et joie jusqu’aux<br />
larmes, notamment en ce<br />
qui concerne les parents qui ont été<br />
félicités par leurs amis et connaissances<br />
pour avoir donné leurs<br />
enfants à l’Eglise. Les nouveaux<br />
élus sont : les Abbés Anoh<br />
Alphonse, Djaha Kouadio Ange<br />
Nicaise, Tiémélé Tanoh Jean-<br />
Pierre, Yao Kouassi Yves, Yapi<br />
Muriel Cyrille, et Zagadou<br />
Beleywa Cyrille. Le même jour<br />
onze diacres sont également devenus<br />
prêtres à la cathédrale Saint<br />
Paul. Portant à 17 le nombre des<br />
nouveaux prêtres de l’archidiocèse<br />
d’Abidjan.<br />
S’appuyant sur l’évangile du jour,<br />
notamment la tempête apaisée, où<br />
les disciples ont eu peur d’être<br />
engloutis par la mer en furie, l’évêque<br />
de Grand-Bassam a dit aux<br />
ses fils spirituels que la peur est un<br />
sentiment irraisonnable. «Votre<br />
mission de serviteur, c’est d’avoir<br />
la foi et la confiance en Jésus. Ne<br />
soyez pas de ceux qui prêchent le<br />
doute, les catastrophes et la fin du<br />
monde parce qu’ils n’ont aucune<br />
foi vraie, ni aucune confiance en<br />
eux-mêmes. Ne faits pas partie des<br />
partisans de l’inquiétude prêts à<br />
présenter un obstacle majeur à<br />
l’activité de la Cnps», soutient la<br />
ministre. Mme Danièle Boni<br />
Claverie a souhaité que le travail<br />
se fasse sans rupture, car, estime-t-elle,<br />
c’est «la multiplication<br />
des ruptures qui nous<br />
conduit fatalement au sousdéveloppement,<br />
à la faillite économique».<br />
«Nous sommes des<br />
Ivoiriens et nous devons privilégier<br />
l’intérêt national et l’intérêt<br />
de nos pensionnés ; ceux que<br />
vous devez servir pour assurer la<br />
pérennité de leur pension et la<br />
continuité de votre structure»,<br />
poursuit Mme Claverie. Aussi, la<br />
ministre a-t-elle souhaité voir<br />
appliquer une gestion rigoureuse,<br />
transparente au bénéfice de<br />
tous les travailleurs, mais surtout<br />
qu’une gestion efficiente des<br />
ressources humaines puisse<br />
favoriser la promotion des<br />
agents fondée sur leur mérite<br />
propre. Ebagnenin Joseph, président<br />
du conseil d’administration<br />
de la Caisse, a indiqué que cette<br />
visite est d’une importance capitale.<br />
Rappelant que la Cnps a été<br />
créée en 1956 et dont la mission<br />
est l’amélioration des assurés<br />
sociaux, il a déclaré que sa structure<br />
attend le soutien du gouvernement<br />
pour la mise en œuvre de<br />
la branche retraite.<br />
Église catholique<br />
Six nouveaux prêtres pourle diocèse de Grand-Bassam<br />
Christianisme céleste<br />
Les six nouveaux prêtres autour de l’évêque de Grand-Bassam, Mgr<br />
Raymond Ahoua. (PHOTO : SCE COM PAROISSE ST JOSEPH)<br />
Ediémou élève six chargés de paroisse au grade de supérieur évangélique<br />
Dimanche dernier, la paroisse<br />
Saint Raphaël de Vridi a<br />
connu une animation particulière.<br />
C’est ce dernier dimanche<br />
du mois de janvier, considéré<br />
comme un jour de rédemption,<br />
de miséricorde qui a été choisi par<br />
le Révérend pasteur Ediémou Blin<br />
Jacob, chef de l’église du<br />
Christianisme céleste pour remettre<br />
à 6 chargés de paroisse, leurs<br />
habits sacerdotaux. Ce sont les<br />
supérieurs N’Drin Théophile,<br />
Amoa Timothé , Akoa Jean Claude,<br />
Ahoussi Martin, Gauvin Jean<br />
Raymond et Obindé Memel qui ont<br />
été oints le 26 décembre dernier au<br />
Bénin. Normal pour le premier<br />
responsable de recevoir les nouveaux<br />
oints, de les élever au grade<br />
de supérieur évangélique et de leur<br />
donner les instructions nécessaires<br />
dans le cadre de leur mission. Parés<br />
dans leur soutane violette à la sangle<br />
grise, les nouveaux oints, qu’accompagnaient<br />
les autres fidèles et<br />
parents ont loué et magnifié Dieu<br />
pour cette grâce. En reconnaissance,<br />
ils ont fait des dons à l’église.<br />
Pour sa part, Ediémou a félicité et<br />
encouragé ses membres et prié pour<br />
la paix en Côte d’Ivoire. De son<br />
exhortation, l’on retiendra en substance<br />
: «Tous les hommes sont frères».<br />
Et d’ajouter : «C’est à cause<br />
de Jésus Christ que nous sommes<br />
en Côte d’Ivoire».<br />
M. C. OBINDÉ<br />
GRACE OUATTARA<br />
donner le coup de grâce aux chancelants<br />
et aux découragés par leur<br />
pessimisme qui devient de plus en<br />
plus grandissant quand il s’agit de<br />
l’Afrique et de leur propre pays».<br />
L’évêque a par ailleurs ajouté que<br />
l’Afro-pessimisme est une idéologie<br />
de suicide qui ne dit pas son<br />
nom. Et puisque vous êtes de<br />
dignes fils de l’Afrique, ne vous<br />
inscrivez jamais aux écoles des<br />
prophètes ennemis de leur propre<br />
sang.<br />
Il a encore dit aux prêtres qu’avec<br />
la foi en Jésus et la confiance, ils<br />
peuvent changer la société.<br />
L’évêque répondait par la même<br />
occasion à un pilote américain qui<br />
aurait dit, durant la guerre du<br />
Biafra, qu’il y a très longtemps que<br />
Dieu a quitté le continent africain.<br />
Jésus n’a, selon lui, pas quitté<br />
l’Afrique parce qu’il a connu la<br />
haine et la souffrance. Mgr Paul<br />
Dacoury-Tabley l’évêque émérite<br />
de Grand-Bassam, a pris part à<br />
cette célébration ainsi que les élus<br />
de Koumassi et Port-Bouët.<br />
MARIE-ADÈLE DJIDJÉ<br />
Administration<br />
Le préfet de Bouaké<br />
suspendu de ses fonctions<br />
Le ministre de l’Intérieur<br />
Emile Guiriéoulou, a<br />
suspendu de ses fonctions, à<br />
travers un communiqué<br />
officiel, le préfet de la<br />
région de la Vallée du<br />
Bandama, préfet du département<br />
de Bouaké, Konin Aka.<br />
Mais il n’est pas le seul à être<br />
frappé par cette mesure qui<br />
concerne également ses collègues<br />
du centre et du nord<br />
avec lesquels il a produit, en<br />
décembre 2010, une déclaration<br />
au Ranhôtel de Bouaké<br />
où ils ont dit leur part de<br />
vérité dans le conflit électoral<br />
qui oppose le Président<br />
Laurent Gbagbo à son adversaire,<br />
le Dr Alassane<br />
Ouattara. Après le second tour<br />
de l’élection présidentielle du<br />
28 novembre 2010. Approché,<br />
le préfet de Bouaké a indiqué<br />
que sa suspension n’est un<br />
secret pour personne parce<br />
que tout le monde le savait<br />
plus ou moins. Il a souligné<br />
qu’il attend impatiemment<br />
La Cour suprême n’a pas statué<br />
hier 31 janvier dans l’affaire<br />
Sifplast-CI contre<br />
Zenith Plastics. Ceci, pour<br />
la simple raison que toutes<br />
les affaires inscrites pour ce<br />
jour-là au rôle de cette haute<br />
juridiction ont été renvoyées au<br />
lundi 7 février prochain.<br />
Cette affaire, comme nous l’indiquions<br />
dans notre édition du<br />
29 janvier porte sur un conflit<br />
d’intérêts entre les deux sociétés<br />
sises en zone industrielle de<br />
Yopougon et spécialisées dans<br />
la fabrication de matières en<br />
plastique. Accusée de contrefaçon<br />
et de concurrence déloyale<br />
9<br />
son successeur pour regagner<br />
son village natal.<br />
ADJÉ JEAN ALEXIS<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
Conflit d’intérêt<br />
L’affaire Sifplast-ci contre Zenith<br />
plastics reportée au 7 février<br />
Redynamiser la réflexion et<br />
actualiser les données sur<br />
la mise en œuvre effective de<br />
l’Assurance maladie universelle».Tel<br />
est l’objectif<br />
recherché par le secrétariat<br />
d’Etat chargé de la sécurité<br />
sociale à la faveur du pré-séminaire<br />
sur l’Assurance maladie<br />
universelle (Amu) qu’il a organisé<br />
vendredi dernier à son cabinet<br />
au Deux-Plateaux. Pour le<br />
Pr Ouegnin Georges Armand,<br />
secrétaire d’Etat chargé de la<br />
sécurité sociale qui a ouvert ce<br />
pré-séminaire, il s’agira, au<br />
cours des travaux, de réfléchir<br />
au futur séminaire d’évaluation<br />
et d’actualisation du projet Amu<br />
prévu pour le mois de février.<br />
En effet, selon lui, l’Assurance<br />
maladie universelle créée par la<br />
loi n° 2001-636 du 09 octobre<br />
2001 est l’un des projets essentiels<br />
du programme de gouvernement<br />
du Président de la<br />
République, SEM. Laurent<br />
Gbagbo.<br />
Dans l’optique de la «refondation»<br />
des outils de développement<br />
du pays, notamment l’accès<br />
des populations aux soins de<br />
santé. Ainsi, la crise économique<br />
des années 80, aggravée<br />
par celle politico-militaire survenue<br />
en 2002, a accentué la<br />
paupérisation des populations<br />
et impacté l’accessibilité de celles-ci<br />
aux soins de santé.<br />
Pr Ouegnin a révélé qu’au plan<br />
de la protection sociale, le système<br />
actuellement en vigueur<br />
exclut la grande majorité de la<br />
population, notamment celle du<br />
secteur agricole qui représente<br />
56% de la population active, et<br />
les travailleurs du secteur <strong>info</strong>rmel<br />
estimés à 32%. Aussi,<br />
déclare t-il, moins de 10% de la<br />
population ivoirienne bénéficie<br />
Le préfet de la région de la Vallée<br />
du Bandama, préfet du département<br />
de Bouaké, Konin Aka.<br />
par la plaignante, Zenith<br />
Plastics s’est vue condamner<br />
par la Cour d’appel d’Abidjan à<br />
payer, pour tous les préjudices<br />
confondus, la somme de<br />
698.000 000 Fcfa. C’est donc<br />
pour voir casser cette décision<br />
qu’elle conteste que Zenith<br />
Plastics a fait un pourvoi en<br />
cassation devant la Cour suprême<br />
dont le verdict était attendu<br />
pour hier. Sur le fond du litige,<br />
disons que les deux sociétés se<br />
disputent la propriété intellectuelle<br />
d’un modèle de chaussures<br />
en plastique.<br />
LANDRY KOHON<br />
Sécurité sociale<br />
Un séminaire pourréactualiserle projet de l’Assurance maladie universelle<br />
présentement d’une couverture<br />
sociale. Une situation alarmante<br />
qui fait de la mise en place de<br />
l’Amu «une nécessité sociale et<br />
une exigence morale», a souligné<br />
le secrétaire d’Etat.<br />
Il s’est dit soucieux de son<br />
démarrage effectif, car il y a<br />
urgence nationale, à cause de la<br />
pauvreté des populations. «<br />
L’assurance maladie universelle<br />
vient pour soulager les populations<br />
démunies et leur permettre<br />
d’avoir accès aux soins», a<br />
rappelé le secrétaire d’Etat. Dr<br />
Amessan Agnès, conseiller<br />
technique chargé de la sécurité<br />
sociale, a exprimé sa satisfaction<br />
pour ce projet important<br />
pour le Chef de l’Etat.<br />
Dont le souci majeur est de permettre<br />
à chaque Ivoirien de se<br />
soigner gratuitement.<br />
GRACE OUATTARA
10<br />
Société<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
Lycée professionnel de Grand Lahou La ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Angèle<br />
Gnonsoa, a visité dimanche dernier, le chantier de construction du chenal qui doit favoriser la relance de la filière pêche de l’établissement.<br />
L’État s’engage à décaisser 13 milliards pour relier le port d’application de l’école à la mer<br />
La Côte d’Ivoire traverse<br />
d’avancement des travaux, que fessionnel, Célestin Assi<br />
actuellement une situation<br />
Mme Angèle Gnonsoa s’est Akaffou, la visite de Mme<br />
de crise, mais le secteur<br />
rendue dimanche à Grand Gnonsoa pour donner un coup<br />
éducation/formation étant<br />
Lahou. Où, les responsables de de fouet aux travaux est un soulagement.<br />
Dans la mesure où, la<br />
érigé en priorité des priorités<br />
par le Président Laurent<br />
gnole chargée du prijet, ont livraison du chenal reliant le<br />
Drag Afrik, l’entreprise espa-<br />
Gbagbo, aucun sacrifice n’est<br />
techniquement expliqué les différents<br />
mécanismes pour arriver «permettra au lycée profession-<br />
port d’application à la mer<br />
de trop quand il s’agit de la<br />
promotion de ce secteur et surtout<br />
de la formation profession-<br />
chenal,qui constituera la de pleinement assurer la mis-<br />
à la construction effective du nel, notamment la filière pêche,<br />
nelle des jeunes». C’est par ces<br />
deuxième phase des travaux. sion qui lui est dévolue. Mieux,<br />
propos forts que la ministre de<br />
«L’Etat de Côte d’Ivoire vous le chenal donnera une impulsion<br />
plus tonique aux activités<br />
l’Enseignement technique et de<br />
fait confiance et vous remercie<br />
la Formation professionnelle,<br />
pour le sérieux et le professionnalisme<br />
dont vous avez fait Grand-Lahou et de la Côte<br />
de pêche du département de<br />
Angèle Gnonsoa, a traduit l’engagement<br />
du gouvernement à<br />
preuve jusqu’à présent. Nous d’Ivoire», a-t-il dit.<br />
assurer une formation pratique<br />
espérons avoir rapidement les Il faut noter que le corps préfectoral,<br />
le conseil général et les<br />
de qualité aux jeunes ivoiriens.<br />
résultats des données bathymétriques<br />
afin d’entamer la der-<br />
populations en général ont salué<br />
En fait, depuis plusieurs mois,<br />
les huit bateaux écoles du lycée<br />
nière phase des travaux. la visite de Mme Gnonsoa, qui<br />
professionnel de Grand-Lahou<br />
J’attache du prix au bon déroulement<br />
de ces travaux», a indi-<br />
pour Grand-Lahou.<br />
renferme beaucoup d’espoir<br />
qui forme aux métiers de la<br />
pêche, de l’aquaculture et aux Mme Gnonsoa accueillie par les élèves, leurs responsables et les autorités administratives. (PHOTO : M. Y) qué la ministre.<br />
métiers annexes, n’ont plus<br />
Pour le directeur du lycée pro-<br />
MARC YEVOU<br />
accès à la mer à partir du port<br />
d’application de l’école. Et ce, à<br />
Pour résoudre cette situation Fcfa, la construction du chenal.<br />
cause de l’ensablement de la<br />
qui a des conséquences négatives<br />
tant sur les activités de le 13 janvier <strong>2011</strong> consiste en la<br />
La première phase qui a débuté Établissements scolaires de Divo<br />
passe de Grand-Lahou et de l’inexistence<br />
d’un chenal,qui est<br />
pêche de la région que sur la collecte, l’analyse et l’interprétation<br />
des données bathymé-<br />
Les responsables mis en garde contre<br />
la passerelle sécurisée qui doit<br />
formation pratique des stagiaires<br />
du lycée professionnel, triques. Ce n’est rien d’autre<br />
relier la mer au port d’application<br />
du lycée professionnel,<br />
l’Etat de Côte d’Ivoire s’est que l’étude de la profondeur des<br />
situé à Braffedon à 17 km de la<br />
engagé à financer entièrement, eaux où sera construit ladite les cotisations anarchiques<br />
ville.<br />
à hauteur de 13 milliards de passerelle. C’est pour voir l’état<br />
Une équipe de l’inspection autorisées et non autorisées, les continuité de l’administration.<br />
générale de l’éducation cours de renforcement a fait Vous devez appliquer les instructions<br />
de Mme la ministre de<br />
nationale du ministère savoir Doha Jean aux directeurs<br />
conduite par Doha Jean, d’école le jeudi 27 janvier au l’Education nationale Jacqueline<br />
inspecteur de l’enseignement<br />
groupe scolaire Divo-Bada.Et Oble.”. Il leur a dit qu’en cas de<br />
secondaire et chef de l’an-<br />
Doha Jean de mettre en garde les conflit avec les inspecteurs de<br />
tenne de la direction de la pédagogie<br />
directeurs d’école en ces thè-<br />
l’enseignement préscolaire et pri-<br />
et de la formation continue mes:” L’école est gratuite en Côte maire de s’adresser au Directeur<br />
sillonne depuis le 24 janvier les d’Ivoire. Je constate que les frais régional de l’éducation nationale.<br />
établissements primaires et d’inscription diffèrent d’une Doha Jean a demandé aux enseignants<br />
secondaires de Divo. Cette tournée<br />
école à l’autre avec des cotisa-<br />
et enseignantes de Divo<br />
selon le chef de délégation a tions de 600f pour les élèves du de s’habiller correctement car ils<br />
pour but de contrôler les structures<br />
Cp1 au Cm1 et 1000f pour devraient être des modèles pour<br />
du primaire et du secondaire ceux des CM2 pour dit-on pour leurs élèves.Les directeurs ont dit<br />
pour la mise en oeuvre des les compositions. Sans oublier de avoir pris acte des consignes<br />
instructions officielles du ministre<br />
l’argent pour le sport et la cultu-<br />
reçues et sont prêts à les appli-<br />
de l’éducation nationale. Pour re....Toutes ces cotisations sont quer.<br />
vérifier l’existence de frais de interdites. Vous directeurs d’école,<br />
vous êtes les garants de la<br />
CORRESPONDANT<br />
SOUMAILA BAKAYOKO<br />
composition , les cotisations<br />
RÉGIONAL<br />
Suite au tirage du jeu calendrier tombola 2010<br />
Le N° 524665 gagne les 200 000 F.CFA du mois de septembre<br />
Le N° 501460 gagne les 200 000 F.CFA du mois d’octobre<br />
Le N° 522322 gagne les 200 000 F.CFA du mois de novembre<br />
Le N° 513221 gagne les 200 000 F.CFA du mois de décembre<br />
Les heureux gagnants sont priés de se présenter munis de leur<br />
calendrier au département Commercial & Marketing au plus tard<br />
le mercredi 12 janvier <strong>2011</strong>.<br />
Merci de nous faire confiance<br />
Après les affrontements inter communautaires<br />
Les marches et grèves désormais interdites à Duékoué<br />
ADuékoué, marches et grèves<br />
sont désormais interdites;<br />
les chasseurs traditionnels<br />
communément appelés dozo<br />
ne doivent plus fréquenter<br />
les marchés; un comité de paix et<br />
de sécurité a été mis en place. La<br />
ville est en train de panser ses<br />
plaies après les terribles affrontements<br />
qui ont fait 36 morts et des<br />
milliers de déplacés. 417 maisons<br />
ont également été incendiées.<br />
Pour la deuxième semaine consécutive,<br />
les autochtones wê et les<br />
allogènes malinké ainsi que des<br />
ressortissants de la Cedeao se<br />
sont rencontrés à la mairie de la<br />
ville pour tenter de laver le linge<br />
sale en famille. Dans une salle de<br />
la mairie qui a refusé du monde,<br />
Octave Yahi, 3 e vice-président du<br />
conseil général de Guiglo et<br />
médiateur dans cette crise a, une<br />
fois de plus, eu du mal à réconcilier<br />
les deux parties, sous le<br />
regard des cadres de la cité du<br />
Guémon, notamment l’ex-ministre<br />
Eric Kahé, l’honorable Bon<br />
Diet et André Doh, DG de<br />
Ciapol.<br />
Interpellé par Batai François,<br />
chef de canton, sur les raisons des<br />
actes de barbarie dont les Wê ont<br />
été l’objet, Adama Dembélé, président<br />
de la communauté sénoufo,<br />
a exhorté leurs tuteurs wè à<br />
pardonner les actes posés par des<br />
irresponsables. “Mon père est né<br />
ici à Duékoué, moi-même, j’ai<br />
plus de 60 ans; nous sommes<br />
condamnés à vivre ensemble”, a-<br />
t-il déclaré.<br />
Du chef burkinabé en passant par<br />
ceux des communautés malienne<br />
et guinéenne, tous ont imploré la<br />
clémence des Wê. Le chef des<br />
Akan de la région a, lui, conseillé<br />
à ses parents de respecter leurs<br />
tuteurs. “On ne coupe pas la<br />
branche sur laquelle on est<br />
assis”, a dit le chef Mé.<br />
Batai Francois et certains cadres,<br />
dépassés par l’ampleur des actes<br />
posés, sont restés perplexes quant<br />
à la demande de clémence. Quant<br />
à l’ancien ministre Éric Kahé, il a<br />
souhaité que l’abcès soit crevé<br />
afin que règne une véritable paix.<br />
La tension est alors montée, certains<br />
jeunes voulant en découdre.<br />
Les forces de l’ordre sont alors<br />
arrivées en renfort. La séance a<br />
été suspendue. Elle reprendra le<br />
12 février à Guiglo avec toutes<br />
les communautés allogènes<br />
vivant dans la région du Moyen-<br />
Cavally. “Si le problème de<br />
Duékoué est mal réglé, la région<br />
sera affecté”, insiste-t-il.<br />
SAINT-TRA BI<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL
Sports<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
11<br />
Chan <strong>2011</strong> Protagonistes du Championnat d’Afrique des nations (Chan), les Éléphants locaux s’envolent<br />
aujourd’hui pour le Soudan, théâtre de la compétition. Bien avant, le sélectionneur ivoirien a dévoilé ses ambitions.<br />
Kouadio Georges vise le carré d’as<br />
L’équipe locale de Côte<br />
d’Ivoire s’envole aujourd’hui<br />
pour le Soudan afin de prendre<br />
part à la 2 e édition du<br />
Championnat d’Afrique des<br />
nations (Chan) prévue du 4 au<br />
25 février <strong>2011</strong>. Le premier<br />
match des Eléphants dans cette<br />
compétition aura lieu le 6 février<br />
prochain face au Mali.<br />
Avant le déplacement pour<br />
Khartoum, la capitale soudanaise,<br />
le sélectionneur du team<br />
orange, blanc et vert, Kouadio<br />
Georges, a animé hier une conférence<br />
de presse au siège de la<br />
Fédération ivoirienne de football<br />
à Treichville.<br />
Les Ivoiriens qui participent à<br />
leur deuxième Chan tenteront de<br />
sortir de la phase de poule dans<br />
un groupe composé du champion<br />
en titre, la République démocratique<br />
du Congo, du Mali et du<br />
Cameroun. La tâche de Sangaré<br />
Badra Ali et ses coéquipiers ne<br />
sera pas facile. Toutefois,<br />
Kouadio Georges se veut optimiste<br />
: «Nous allons jouer sans<br />
complexe dans la mesure où<br />
nous disposons d’un bon potentiel.<br />
Il y a deux ans, nous avons<br />
connu à domicile un parcours<br />
peu honorable. Au Soudan, nous<br />
voulons redorer le blason de la<br />
Côte d’Ivoire terni par cette<br />
débâcle. Nous visons le dernier<br />
carré».<br />
Malgré l’absence de préparation,<br />
le patron du banc de touche de la<br />
sélection ivoirienne fait confiance<br />
à son groupe et précise que<br />
ses garçons sont motivés pour<br />
défendre dignement les couleurs<br />
nationales au Soudan : «On<br />
devait avoir un stage bloqué de<br />
deux semaines. Cela n’a pas été<br />
possible parce que la majorité<br />
des éléments qui composent l’effectif<br />
des Eléphants provient des<br />
clubs ivoiriens engagés en compétitions<br />
africaines. Par<br />
ailleurs, le championnat qui<br />
aurait servi de préparation pour<br />
le Chan n’a pas encore débuté.<br />
Malgré les difficultés que nous<br />
rencontrons, nous ne serons pas<br />
ridicules au Soudan. Nous<br />
allons faire mieux que lors de<br />
l’édition précédente».<br />
Lors de sa conférence de presse<br />
d’hier à la Fif, Kouadio Georges<br />
a affiché clairement ses ambitions.<br />
«Nous n’avons pas peur<br />
de nos adversaires. Nous n’avons<br />
aucun complexe vis-à-vis<br />
d’eux. Tout est possible au football.<br />
Nous allons gérer au mieux<br />
le groupe afin d’atteindre les<br />
demi-finales».<br />
Blessé au cours du tournoi des<br />
«Africains», le capitaine des<br />
Eléphants locaux, Sangaré<br />
Badra Ali, rassure quant à sa participation<br />
au Chan : «J’ai passé<br />
avec succès la radio. Je n’ai rien<br />
de grave. Je serai disponible<br />
avant le premier match face au<br />
Mali. Nous sommes prêts pour<br />
la bataille».<br />
MARTIAL GOHOUROU<br />
Kouadio Georges, le sélectionneur des Eléphants locaux (à gauche), veut<br />
représenter dignement la Côte d’Ivoire au Soudan. (PHOTO : N’GUESSAN)
12<br />
Régions<br />
Yamoussoukro La 58 e journée mondiale des lépreux a été célébrée,<br />
dimanche dernier, par le district sanitaire de la région des Lacs.<br />
Le district compte encore 21 lépreux sous traitement<br />
Al'instar des autres localités de<br />
la Côte d'Ivoire,<br />
Yamoussoukro a célébré<br />
dimanche au district sanitaire,<br />
la 58 è Journée mondiale<br />
de la lèpre. Une occasion que M.<br />
Dacoury Ange Pierre, directeur<br />
départemental de la santé de<br />
Yamoussoukro, a mise à profit<br />
pour faire le point de la lutte<br />
contre cette maladie à Mme Aman<br />
Chia Carmène, sous-préfet de<br />
COMMUNIQUE<br />
Yamoussoukro et aux populations.<br />
Comme il l'a révélé, l'histoire de la<br />
lutte contre la lèpre remonte à<br />
1978, où l'on dénombrait plus de<br />
5400 malades en traitement. Il a<br />
fallu, selon lui, attendre 1990 pour<br />
que le nouveau schéma thérapeutique<br />
soit mis en route dans le secteur<br />
de Yamoussoukro. Cette<br />
aubaine permet à la capitale politique<br />
de passer à 881 cas dépistés<br />
en 1990. Aujourd'hui, grâce aux<br />
MAITRE AYEPO VINCENT, membre de l’0rdre<br />
des Avocats du Barreau de Côte d’Ivoire porte<br />
à la connaissance de l’ensemble des opérateurs<br />
économiques que suite à l’enregistrement<br />
d’une demande à l’OAPI, le 22 janvier 2009 sous<br />
le numéro 3200900185, sa cliente, LES ETS<br />
SAM (05 BP 2416 Abidjan 05; CC 0903508 N;<br />
RCCM 10345), est propriétaire exclusif de la<br />
marque BAMBINO (produits couches de bébé).<br />
Par ailleurs, il est rappelé à tous que cet<br />
enregistrement confère aux ETS SAM :<br />
- le droit exclusif d’utiliser la marque BAMBINO<br />
ou un signe lui ressemblant, pour les produits ou<br />
services pour lesquels elle a été enregistrée,<br />
ainsi que pour les produits ou services similaires.<br />
- le droit exclusif d’empêcher tous les tiers<br />
agissant sans son consentement de faire usage<br />
au cours d’ opérations commerciales de signes<br />
identiques ou similaires pour des produits ou<br />
services qui sont similaires à ceux pour lesquels<br />
la marque de produits ou services BAMBINO a<br />
est enregistrée. Dans le cas d’un tel usage<br />
entrainerait un risque de confusion. En cas<br />
d’usage d’un signe identique pour des produits<br />
et services identiques, un risque de confusion<br />
sera présumé exister.<br />
- le droit d’engager toutes poursuites pour<br />
contrefaçon et en dommages intérêts contre tout<br />
contrevenant.<br />
Pour insertion, l’AVOCAT<br />
De 5 400 malades en 1978, le département ne compte plus que 21 malades<br />
actuellement traités dans le district. (PHOTO:PORO DAGNOGO)<br />
efforts inlassables des agents de<br />
santé et aux appuis des hommes de<br />
bonne volonté qui ne cessent de les<br />
épauler, le département compte à<br />
ce jour, 21 malades sous traitement.<br />
Soit un taux de prévalence<br />
de 1.049 pour 10.000 habitants.<br />
"En effet, en 2010, nous avions 29<br />
malades sous traitement. Au cours<br />
de l'année, 21 nouveaux cas ont été<br />
enregistrés dont 4 enfants. Sur ces<br />
50 cas, 20 ont été guéris et il n'y a<br />
que 15 malades en traitement.<br />
Mais malheureusement 8 ont abandonné",<br />
a expliqué Dr Dacoury<br />
Ange Pierre, avant d'ajouter " Au<br />
regard de ce qui précède, deux<br />
constats se dégagent, d'abord que<br />
la lèpre se guérit bel et bien. Mais<br />
que la maladie persiste encore dans<br />
nos maisons et villages puisque les<br />
21 nouveaux cas ont été enregistrés<br />
suite à un dépistage passif".<br />
Le directeur départemental de la<br />
santé de Yamoussoukro a profité<br />
de l'occasion pour saluer la générosité<br />
des personnes de bonne<br />
volonté qui oeuvrent au quotidien<br />
pour le récul de cette maladie dans<br />
son district, au nombre desquelles<br />
San Pedro<br />
• 22 personnes guéries<br />
Pour le département de San<br />
Pedro, c’est la sous-préfecture<br />
de Gabiadji distante de 30<br />
km qui a abrité les festivités<br />
de cette journée commémorative<br />
de partage et de solidarité.<br />
Dans le district sanitaire, pour<br />
l’année 2010, 55 cas de lèpre ont<br />
été suivis. 22 malades qui ont<br />
régulièrement observé leur traitement<br />
ont été déclarés guéris.<br />
Cette annonce a été faite par le<br />
Directeur départemental de la<br />
santé, le Dr Ladji Nazaguèhi<br />
Patrice. Pour lui, la lèpre fait partie<br />
des vieilles endémies que le<br />
monde ait connues. Pour en guérir<br />
totalement, dira-t-il, il faut un<br />
dépistage précoce de la maladie<br />
et une prise régulière des médicaments.<br />
D’où l’invite aux personnes<br />
qui présentent une tache sur<br />
la peau à se rendre dans une formation<br />
sanitaire pour qu’un diagnostic<br />
soit fait afin qu’elles<br />
puissent bénéficier d’un traitement<br />
qui garantit une guérison<br />
certaine sans séquelles. Le district<br />
sanitaire qu’il administre a<br />
figure M. Jean Baptiste Akrou,<br />
Directeur général du groupe<br />
Fraternité Matin, absent à cette 58 è<br />
célébration en raison du décès de<br />
son père.<br />
Pour sa part, Mme Aman Chia<br />
Carmène a longuement exhorté les<br />
malades à suivre avec assiduité<br />
leur traitement car c'est une grande<br />
chance pour eux de constater que<br />
cette maladie se guérit. Elle leur a<br />
également demandé de sensibiliser<br />
leurs proches afin que cette maladie<br />
soit enfin vaincue en Côte<br />
d'Ivoire.<br />
Cette fête fut l’occasion pour Dr<br />
Dacoury de remettre officiellement<br />
à son équipe un appui de 30<br />
millions Fcfa de matériel biomédical<br />
offert par la fondation Elisabeth<br />
Glazer, en vue de renforcer leur<br />
plateau technique dans la prise en<br />
charge des malades du Sida dans le<br />
district. Et ce, en présence de M.<br />
Tra Bi, directeur régional de la<br />
santé.<br />
Soulignons des cadeaux ont été<br />
remis aux malades.<br />
N'DRI CÉLESTIN<br />
dépisté en 2008, 46 nouveaux cas<br />
de lèpre, 33 en 2009 et 32 en<br />
2010. Soit moins d’un cas de<br />
lèpre pour 10.000 habitants en<br />
2010. Il conclut donc que cette<br />
maladie est en voie d’éradication<br />
dans le département de San<br />
Pedro. Mais, ajoute-t-il, il existe<br />
malheureusement encore des<br />
malades cachés qui ne sont pas<br />
dépistés. Ce sont, au total, 25<br />
malades de la lèpre qui ont reçu<br />
de nombreux présents et communié<br />
avec la population de<br />
Gabiadji sortie nombreuse à l’occasion<br />
de cette journée dont le<br />
thème était : « Le bacille est<br />
toujours en circulation». Les<br />
cinq sous-préfets du département,<br />
à savoir ceux de Dogbo,<br />
Doba, Gabiadji, Grand-Béréby et<br />
San Pedro, avec à leur tête le<br />
secrétaire général de préfecture,<br />
M.Bako Fructueux représentant<br />
le Préfet de région, ont honoré de<br />
leur présence la cérémonie.<br />
MARTIAL DETCHI<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février 2010<br />
Adzopé<br />
• Pas de journée de solidarité<br />
pourles malades<br />
Les districts sanitaires<br />
d’Adzopé et d’Akoupé n’ont<br />
pas pu, cette année, fêter la<br />
58 e Journée mondiale des lépreux.<br />
Le conseil général<br />
d’Adzopé qui, chaque année,<br />
décaisse 2 millions de Fcfa pour<br />
son organisation, n’a pu dégager<br />
les fonds. Les vignettes dont le<br />
placement auprès des services<br />
administratifs produit des fonds<br />
en appui à la fête, n’ont généré<br />
que 300 000 Fcfa du fait du<br />
décès accidentel, le 26 novembre<br />
2010, du contrôleur lèpre en charge<br />
des vignettes.<br />
La désolation est totale au sein<br />
des malades dans les deux districts<br />
sanitaires. Ils ne pourront<br />
pas bénéficier de cette seule journée<br />
d’amour et de partage qui leur<br />
est dédiée par le vagabond de la<br />
charité, Raoul Follereau. Les<br />
ministres Léon Emmanuel<br />
Monnet, Ohouochi Clotilde Yapi,<br />
Patrick Achi et tant d’autres personnes,<br />
ainsi que le District<br />
d’Abidjan qui les comblent de<br />
joie à travers de nombreux<br />
cadeaux en vivres et en non vivres,<br />
situation politique oblige,<br />
n’ont pas répondu au rendez-vous<br />
du partage et de l’amour.<br />
Anvo Blaise, porte-parole des<br />
malades qui avait, à la demande<br />
du premier responsable du district<br />
sanitaire d’Adzopé, déjà préparé<br />
le discours au nom de ces derniers<br />
dont 13 proviennent du<br />
village postcure Duquesne<br />
Cremone pour recevoir les dons,<br />
est désemparé par l’annulation de<br />
la fête. Qui ne lui a été signifiée<br />
que le jeudi 27 janvier, soit à trois<br />
jours de l’événement. Nous n’avons<br />
jusque-là connu qu’un seul<br />
report qui avait été dû aux décès<br />
de Raoul Follereau et du Père<br />
Duquesne, avait-il indiqué.<br />
C’était en 1977. Ne pouvant pas<br />
faire la fête qui avait lieu à<br />
quelques jours du décès de ceux<br />
qui l’ont instaurée, elle a été simplement<br />
reportée au 6 février<br />
1978. Aussi espère t-il que ce qui<br />
arrive aujourd’hui ne sera qu’un<br />
simple report.<br />
Malgré la défection des districts<br />
sanitaires d’Adzopé et Akoupé,<br />
l’institut Raoul Follereau<br />
d’Adzopé qui ne dépend pas de<br />
ces deux structures, a fait des<br />
dons à 89 malades hospitalisés de<br />
la lèpre. Ceux-ci ont reçu des kits<br />
composés de savons dentifrices,<br />
seaux, serviettes, sacs de voyage…<br />
Au cours de cette sympathique<br />
fête qui s’est déroulée audit institut<br />
situé à 12 km d’Adzopé, des<br />
messages ont été délivrés.<br />
Konaté Yaya, représentant le<br />
directeur général de l’institut, a<br />
indiqué aux malades que leur<br />
guérison exige d’eux un effort<br />
personnel. Auquel il les a invités.<br />
Quant aux bien portants, il leur a<br />
demandé d’offrir aux patients, en<br />
plus des médicaments et du traitement,<br />
de l’amour, chose qui<br />
participe à une rapide guérison.<br />
Le représentant des malades, lui,<br />
a évoqué les difficultés auxquelles<br />
ils sont confrontés. Entre autres,<br />
insuffisance de latrines (4<br />
latrines pour 54 malades), des<br />
Wc complètement bouchés…. Il a<br />
souhaité que des solutions soient<br />
trouvées afin de résoudre ces problèmes.<br />
Amédée Peheson, spécialiste<br />
de la lèpre, a exhorté,<br />
quant à lui, les parents des<br />
malades guéris à les accepter. Car,<br />
dira-t-il, ils ne sont plus contagieux.<br />
Notons que les festivités de la<br />
Journée mondiale de lèpre ont<br />
débuté le samedi 29 janvier à<br />
l’institut Raoul Follereau par des<br />
jeux et un bal. Et se sont achevées<br />
par des rencontres sportives.<br />
ADOU FÉLIX<br />
CORRESPONDANT LOCAL<br />
Abengourou<br />
Les cours sont toujours interrompus<br />
dans le secondaire<br />
La situation de l’école reste<br />
encore préoccupante dans<br />
les établissements secondaires,<br />
primaires et préscolaires<br />
à Abengourou. La<br />
reprise des cours annoncée pour<br />
hier n’a pas eu lieu. Selon les<br />
<strong>info</strong>rmations recueillies, il ressort<br />
qu’après une demi-heure de<br />
cours pour certains enseignants<br />
et 1h30 pour d’autres, un groupe<br />
d’élèves du lycée moderne à<br />
coups de sifflet ont délogé<br />
leurs camarades. Le mouvement<br />
s’est poursuivi respectivement<br />
au collège moderne puis<br />
au collège Notre Dame, obligeant<br />
ainsi les professeurs à<br />
arrêter les cours. Quelques écoles<br />
primaires et préscolaires<br />
dont le groupe scolaire<br />
Dioulakro château d’eau n’ont<br />
pas été épargnés. Selon nos<br />
interlocuteurs, partout où ils<br />
sont passés, les manifestants<br />
auraient demandé à leurs camarades<br />
élèves de rentrer chez eux<br />
et de rester à l’écoute de la radio<br />
locale qui diffusera un communiqué<br />
pour leur annoncer la date<br />
de la reprise des cours. En effet,<br />
les cours avaient été interrompus<br />
depuis le lundi 24 janvier<br />
dernier dans le cadre de la désobéissance<br />
civile initiée par le<br />
Rassemblement des houphouétistes<br />
pour la démocratie et la<br />
paix (Rhdp). Si les cours restent<br />
perturbés, cependant le grand<br />
marché, les boutiques et autres<br />
commerces grouillent de<br />
monde. Les services publics, les<br />
administrations, les établissements<br />
financier et bancaire<br />
fonctionnent normalement.<br />
SOURI KONÉ<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL
Culture<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
13<br />
Livre Lauréat du Prix Codjovi 2010 pour la recherche en assurance et<br />
réassurance, Ernest Assamoi Anassé vient d’être édité par Frat-Mat Éditions.<br />
Aspects techniques et juridiques des assurances facultés<br />
Théodore Kouadio, 2 e prix<br />
Lorenzo Natali zone Afrique, a<br />
été félicité, hier, lors de la<br />
conférence des rédactions à la<br />
salle Charles Diagne, par le<br />
directeur général du Groupe<br />
Fraternité Matin, Jean-Baptiste<br />
Akrou, qui lui a remis une enveloppe.<br />
Ce dernier s’est réjoui du fait<br />
que malgré la situation difficile,<br />
Fraternité Matin continue de glaner<br />
des lauriers. D’où ce geste pour non<br />
seulement encourager le récipiendaire,<br />
mais surtout inciter les autres<br />
à lui emboîter le pas.<br />
Pour l’année 2010, le prix Lorenzo<br />
Natali a enregistré 1100 candidatures.<br />
Au terme des délibérations, le<br />
L’ouvrage «L’assurance maritime<br />
et transports dans les pays<br />
de la Cima, les assurances<br />
facultés: aspects juridiques et<br />
techniques» d’Ernest Assamoi<br />
Anassé qui vient de sortir des<br />
presses de Frat-Mat Editions a<br />
pour ambition de vulgariser la pratique<br />
de l’assurance facultés et de<br />
la rendre ainsi accessible à tous les<br />
intervenants (assureurs, avocats,<br />
transitaires, experts maritimes,<br />
transporteurs, étudiants…).<br />
En effet, à la lecture du livre, l’on<br />
se rend à l’évidence que l’importance<br />
de l’assurance facultés dans<br />
les pays de la Conférence interafricaine<br />
des marchés d’assurance<br />
(Cima) n’est plus à démontrer.<br />
Puisque tous les Etats membres de<br />
cette organisation ont instauré une<br />
loi portant obligation d’assurance<br />
à l’importation. Mais ce qu’il faut<br />
savoir, a priori, c’est que l’assurance<br />
maritime est la forme la plus<br />
ancienne de l’assurance car elle<br />
s’est développée avec les échanges<br />
commerciaux entre les continents.<br />
Et l’auteur de préciser:<br />
«Aux côtés des principaux partenaires,<br />
c’est-à-dire l’acheteur, le<br />
vendeur et l’incontournable<br />
transporteur, l’assureur joue, dans<br />
chaque opération d’importation et<br />
d’exportation, un rôle tant sur le<br />
plan économique, en couvrant les<br />
marchandises et en réglant les<br />
sinistres, que sur le plan financier,<br />
puisque la police d’assurance<br />
maritime est un document<br />
indispensable pour négocier le<br />
crédit documentaire». Il en découle<br />
que l’assurance facultés doit<br />
protéger le propriétaire des marchandises<br />
contre les conséquences<br />
économiques de leurs pertes ou<br />
dommages pendant leur acheminement.<br />
Le bouquin est divisé en cinq titres.<br />
Le premier traite de la réglementation<br />
générale des assurances<br />
dans la zone Cima et la législation<br />
spécifique en assurance facultés ;<br />
le deuxième, des risques de<br />
2 e lauréat Prix Lorenzo Natali 2010<br />
Théodore Kouadio félicité parFrat-Mat<br />
On en parle<br />
Fespaco <strong>2011</strong><br />
195 films de 28 pays à l’affiche<br />
Le Festival panafricain de<br />
cinéma et de la télévision de<br />
Ouagadougou (Fespaco) se<br />
déroulera du 26 février au 5<br />
mars. Pour sa 22 e édition, la<br />
célèbre biennale présentera 195<br />
films, dont 111 en compétition,<br />
provenant de 28 pays africains.<br />
D’autant plus qu’en 2009, alors<br />
qu’était célébré le 40 e anniversaire<br />
de la manifestation, on avait<br />
pu voir à Ouagadougou 324<br />
films, dont 122 s’étaient disputés<br />
les nombreux prix décernés par<br />
les différents jurys. «Trop», de<br />
l’avis général, ce qui avait laissé<br />
place à un nombre élevé d’œuvres<br />
médiocres», précise jeuneafrique.com.<br />
Le favori, «sur le<br />
papier», sera bien sûr Un homme<br />
qui crie du Tchadien Mahamat-<br />
Saleh Haroun, déjà couronné<br />
lors du dernier Festival de<br />
Cannes. Mais le jury, présidé par<br />
le Gambien Mbye Cham, professeur<br />
de cinéma à la Howard<br />
University de Washington, et<br />
composé de cinéastes réputés<br />
comme le Marocain Hassan<br />
Le lauréat reçoit la récompense de la direction des mains de Ferro Bally,<br />
le Directeur des rédactions adjoint. (PHOTO : BOSSON HONORÉ)<br />
Benjelloun ou le Camerounais<br />
Jean-Pierre Bekolo, aura un large<br />
choix pour composer son palmarès<br />
après la projection des 18<br />
films sélectionnés.<br />
En plus du Burkina Faso, hôte de<br />
la manifestation, un seul pays<br />
proposera 3 films. Ce sera sans<br />
surprise le plus prolifique du<br />
continent, le Maroc, avec notamment<br />
La Mosquée, un récit drôle<br />
et poignant de Daoud Aoulad-<br />
Syad, précédé d’une flatteuse<br />
réputation. L’autre «grande puissance»<br />
du 7 e art sur le continent,<br />
l’Afrique du Sud, présentera 2<br />
films, tout comme l’Algérie et<br />
l’Égypte, qui, pour son retour au<br />
Fespaco, offrira en particulier le<br />
dernier film de Yousry Nasrallah,<br />
Raconte, Shéhérazade… raconte<br />
(Femmes du Caire). La Côte<br />
d’Ivoire sera représenté par”Le<br />
mec idéal” du jeune réalisateur<br />
Owell Brown. L’écrivain, scénariste<br />
et historien congolais, Pr<br />
Elikia M’Bokolo, a été désigné<br />
parrain de ce 22 e Fespaco.<br />
R. C<br />
grand prix a été décerné à Yader<br />
Francisco Luna Garcia du<br />
Nicaragua. Dans la zone Afrique, le<br />
1 er prix a été remporté par<br />
Kipchumba Some du Kenya et le<br />
deuxième par Théodore Kouadio<br />
pour son article «Enlèvement d’enfants».<br />
C’est le lieu de rappeler que<br />
ce journaliste web n’en est pas à<br />
son premier sacre. Il a, à son actif,<br />
4 autres prix. Des prix internationaux<br />
pour la plupart qui contribuent<br />
à donner une visibilité et une<br />
lisibilité de la grandeur, la qualité et<br />
l’efficacité du plus vieux quotidien<br />
ivoirien, Fraternité Matin.<br />
Tout commence en 2004, à Dakar<br />
où il obtient le 2 e prix Wash.<br />
Puis en 2005, c’est l’Afrique du<br />
Sud qui l’accueille pour y recevoir<br />
le premier prix Ntic initié par<br />
la Commission économique africaine.<br />
Au Mexique, en 2006, tout comme<br />
en Turquie en 2009, il a décroché le<br />
premier prix africain de l’ «Eau»<br />
organisé par le Conseil mondial de<br />
l’eau et la Facilité africaine de l’eau.<br />
Pour rappel, le prix Lorenzo Natali<br />
a été institué en 1992 par la Commission<br />
européenne. Il récompense<br />
les journalistes qui contribuent à<br />
faire avancer les questions de développement,<br />
de démocratie et des<br />
droits de l’homme.<br />
MARIE CHANTAL OBINDÉ<br />
transport ; le troisième, des modalités<br />
de souscription, le quatrième,<br />
de la procédure en matière d’indemnisation<br />
des dommages et de<br />
recours ; le cinquième, enfin, de<br />
l’assurance des pertes d’exploitation<br />
après transport.<br />
Toutes choses dont la portée heuristique<br />
et la pertinence professionnelle<br />
justifient, à l’envi, la<br />
reconnaissance par le gotha africain<br />
des assurances des qualités de<br />
l’Ivoirien Ernest Assamoi Anassé.<br />
En effet, il a été désigné, à l’unanimité<br />
de tous les jurés, lauréat<br />
2010 du Prix Julien Jean Codjovi<br />
(ancien directeur général de<br />
l’Institut international des assurances<br />
de Yaoundé). Ce prix récompense,<br />
à l’initiative de la<br />
Fédération des sociétés d’assurances<br />
de droit national africaines<br />
(Fanaf), qui regroupe 150 sociétés<br />
de 25 pays du continent, consacre<br />
l’ouvrage qui promeut le mieux,<br />
les métiers et pratiques des assurances<br />
en Afrique.<br />
Administrateur et directeur général<br />
adjoint de La Loyale<br />
Assurances, depuis 2005, Ernest<br />
Assamoi Anassé a débuté sa carrière<br />
en 1986, après une maîtrise<br />
en sciences économiques (option<br />
gestion des entreprises) et un Dess<br />
en assurances. Il est membre de<br />
plusieurs organisations professionnelles<br />
nationales et internationales<br />
et chargé de cours dans les<br />
prestigieuses écoles de l’Escae et<br />
du Cetig de l’Institut national<br />
polytechnique Houphouët-Boigny<br />
(Inphb) de Yamoussoukro, entre<br />
autres.<br />
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COMMUNIQUÉ<br />
RÉUNION LMP DU GRAND-NORD<br />
Les Présidents des Institutions, Monsieur Laurent DONA-FOLOGO<br />
du Conseil Economique et Social et le Général Yssouf KONE, Grand<br />
Chancelier,<br />
- Les Doyens Gaoussou TOURE et YEO TENENA Victor,<br />
- Monsieur le Ministre COULIBALY Issa Malick,<br />
- Monsieur le Ministre OUATTARA GNONZIE,<br />
- Monsieur le Ministre KONE Katina Justin,<br />
- Monsieur le Ministre TRAORE DOHIA Mamadou<br />
- Monsieur le Ministre PALE Dimaté,<br />
- Monsieur le Ministre KONE Dossongui<br />
- Monsieur le Ministre Hamed TIMITE<br />
- Monsieur le Ministre KONE Dibonan<br />
- Monsieur le Ministre COULIBALY Lanciné GBON<br />
Ainsi que tous les élus, les responsables et les cadres du Grand<br />
Nord, membres et sympathisants de la Majorité Présidentielle (LMP)<br />
prient tous les ressortissants du Grand Nord résidant à Abidjan et<br />
banlieues, de prendre part à l'importante rencontre qui se tiendra<br />
le mercredi 02 février <strong>2011</strong> à 10 h 00 précises au Conseil<br />
Economique et Social.<br />
Cette rencontre a pour objet l'adoption de la déclaration du Grand<br />
Nord relative à la situation post-électorale.<br />
Vu l'importance de l'ordre du jour, la présence de tous, frères et<br />
sœurs, adultes et jeunes du Grand Nord, proches de LMP est<br />
vivement souhaitée.<br />
Laurent DONA-FOLOGO
Infos service<br />
14<br />
Annonces légales<br />
MAITRE BLAISE YANNICK DAUGAUX<br />
- KOUASSI<br />
NOTAIRE A ABIDJAN<br />
COCODY-LES Il PLATEAUX, RUE DES<br />
JARDINS 04<br />
BP 1215 ABIDJAN 04<br />
Tel: 22 41 12 13/ Fax: 22 41 1214<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Par actes dressés par Me Yannick<br />
DAUGAUX-KOUASSI, Notaire à Abidjan,<br />
le 21/01/<strong>2011</strong>, il a été établi la DNSV et les<br />
STATUTS d'une SAR.L, dont les<br />
caractéristiques suivent: -OBJET: -<br />
l'administration, la gestion, l'achat et la<br />
vente de biens immobiliers; - la<br />
construction et la promotion immobilière; -<br />
le syndic; - le lotissement; - l'entretien<br />
d'espaces verts et de biens immobiliers; -<br />
l'aménagement et la décoration<br />
immobilière; Dénomination: " EDEN<br />
IMMOBILIER". -Siège Social: Abidjan-<br />
Cocody-les II Plateaux, 01 BP 7474 Abj 01.<br />
-Durée: 99 ans. - Capital Social: 1.000.000<br />
de F CFA en numéraire. - Gérant: Mme<br />
OUADI N'dri Lou Balfe Nadège Armelle;<br />
Les associés peuvent constituer tous fonds<br />
de réserve. - Les formalités de Dépôt et<br />
d'Immatriculation ont été effectuées au<br />
Greffe du Tribunal d'Abidjan-Plateau le<br />
27/01/<strong>2011</strong>, respectivement sous les<br />
numéros 0188 et CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-513.<br />
Pour Avis:<br />
Le Notaire<br />
Etude de Maître ATTOUMBRE Yao<br />
Notaire à Abidjan -Plateau,<br />
Avenue THOMASSET<br />
02 BP 562 ABIDJAN 02<br />
Tél : 20 22 71 40; Fax : 20 22 71 41<br />
Email: notaireattyao@yahoo.fr<br />
CONSTITUTION DE LA SARL<br />
"ETABLISSEMENTS ABIATAR<br />
BOULANGERIE PATISSERIE<br />
SUPERETTE" (ETS ABIATAR SARL)<br />
STATUTS et DNSV du 12 janvier <strong>2011</strong> aux<br />
rangs des minutes de Me ATTOUMBRE<br />
Yao;<br />
Forme: SARL; Dénomination:<br />
"ETABLISSEMENTS ABIATAR<br />
BOULANGERIE PATISSERIE<br />
SUPERETTE" (ETS ABIATAR SARL) -<br />
Objet: La boulangerie, la pâtisserie, le<br />
glacier, le super marché; L'achat, la vente<br />
en gros, demi-gros et en détail de<br />
marchandises diverses; l'import - export de<br />
produits alimentaires et de marchandises<br />
diverses; La représentation commerciale; le<br />
négoce en général; l'entreprise de tous<br />
travaux en tous corps d'état du bâtiment;<br />
Tous travaux de voirie, réseaux et divers<br />
(VRD) ; drainage, canalisation d'eau,<br />
d'égouts, de gaz et d'installation<br />
d'éclairage; le génie civil; le paysagisme etc<br />
... ; Capital: UN MILLION (1 000 000) de<br />
Francs CFA; Siège: Abidjan-Yopougon, 01<br />
BP 2547 Abidjan 01; Gérant: M. KOUAME<br />
Eba Ebi Christophe, 01 BP 2547 Abidjan<br />
01; Dépôt au Greffe Du Tribunal<br />
d'Abidjan-Yopougon: le 27/01/ <strong>2011</strong> sous le<br />
N° CI-Yop-11-D-117<br />
Pour avis<br />
Le Gérant et le Notaire<br />
Etude de Maître Paul KOUADIO-<br />
TIACOH<br />
Notaire à la Résidence D'ABIDJAN-<br />
Immeuble l'ABEILLE<br />
Avenue Franchet d'Espérey - 3e étage -<br />
Porte 131<br />
Tel 20-21-85-76/20-21-08-72 -<br />
Fax: 20-21-38-76<br />
paultiacoh@yahoo.fr<br />
CONSTITUTION<br />
Il résulte de la Déclaration de Souscription<br />
et de versement et des Statuts reçus par Me<br />
Paul KOUADIO-TIACOH, la constitution<br />
d'une Société A Responsabilité Limitée:<br />
ayant pour objet. OBJET: en République de<br />
COTE D'IVOIRE et à l'Etranger:<br />
Electricité Générale, Equipements<br />
Electriques en tout Courant Faible,<br />
Mécanique Générale des Moteurs DIESEL,<br />
Entretien des Navires, Vedettes<br />
Pilotins,Draguage,Import, Export de<br />
Matériels et produits divers, etc. ... , et<br />
généralement toutes opérations<br />
industrielles, financières, mobilière ou<br />
immobilières se rattachant à l'Objet Social.<br />
Dénomination:" EURO ADELEC CI".<br />
Siège social: Abidjan Cocody II Plateaux,<br />
11 BP 89 Abidjan 11. Gérant: M. ADEBISSI<br />
Abdel Aziz. Capital Social: 5.000.000 FCFA<br />
divisé en 500 Parts Sociale de 10.000FCFA<br />
chacune. Réserve: Les Associés ont la<br />
faculté de constituer tous fonds de réserve.<br />
Dépôt au greffe du Tribunal d'Abidjan, le<br />
28/01/<strong>2011</strong> sous le numéro 193/<strong>2011</strong>. RC<br />
numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-533.<br />
Pour Insertion<br />
Maître Paul KOUADIO-TIACOH.<br />
Notaire.<br />
Maître ZOUCKOU-BOLI Léa<br />
Notaire<br />
Immeuble Horizon 30 M de la BCEAO<br />
Tel:20-21-74-38/20-21-74-87<br />
FAX:20-22-63-20<br />
E-mail: sawi@aviso.ci<br />
SARL UNIPERSONNELLE" ECOLE<br />
SAINTE BENEDICTE " en abrégé<br />
" E.S.B ".<br />
CAPITAL SOCIAL: 2.000.000 F.CFA<br />
Siège Social : Abidjan-Cocody Riviera<br />
Palmeraie, Quartier" Les Tuileries"<br />
22 BP 1388 Abidjan 22.<br />
RCCM: CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-473<br />
Aux termes de la déclaration Notariée de<br />
souscription et de versement et de<br />
l'établissement des statuts par Maître<br />
ZOUCKOU-BOLI Léa le 12 janvier <strong>2011</strong>, il<br />
a été constitué une Société à Responsabilité<br />
Limitée ayant pour Objet: - Les Etudes<br />
préscolaire et primaire; La cantine scolaire<br />
- Dénomination " ECOLE SAINTE<br />
BENEDICTE " en abrégé " E.S.B ". Siège<br />
Social: Abidjan-Cocody Riviera Palmeraie,<br />
Quartier" Les Tuileries" 22 BP 1388<br />
Abidjan 22. Durée: 99 ans. Capital Social:<br />
2.000.000 F.CFA en numéraire. Gérante:<br />
Madame AKRE ABOH Marcelle épouse<br />
KADET, nommée pour une durée de<br />
QUATRE (04) ans renouvelables par tacite<br />
reconduction. Dépôt au Greffe du Tribunal<br />
de première Instance d'Abidjan-Plateau, le<br />
26 janvier <strong>2011</strong> sous le numéro CI-ABJ-11-<br />
D-168, Immatriculée au Registre du<br />
Commerce et du Crédit Mobilier<br />
d'Abidjan-Plateau le 26 janvier <strong>2011</strong> sous le<br />
numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-473<br />
Pour avis la Gérante et le Notaire<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Par SSP enregistré le 19/04/2010 sous<br />
registre SSP, vol 33 F° 299 N° 4758 Bord.<br />
164/24 constitution d'une Sarl au capital de<br />
3.500.000 FCFA, dénommée SAESO, 01 BP<br />
147 San - Pedro. Objet: Avitaillement,<br />
Entretien maritimes et divers. Gérant:<br />
EBOU Kouatchi Mathieu. Dépôt de greffe<br />
du TPI sous n°CI-ABJ-2010-B-2829 du<br />
29/04/2010.<br />
Pour avis, Le Gérant<br />
AVIS DE REGLEMENT<br />
PREVENTIF DE LA SOCIETE<br />
AFRICAN INTERNATIONAL TRADING<br />
DITE A.I.T, S.A<br />
Par ordonnance N°430 du 20/0l/<strong>2011</strong>, M. le<br />
Président du Tribunal de 1ère Instance<br />
d'Abidjan (Plateau) ; Vu les dispositions des<br />
articles <strong>1er</strong> et suivants de l'Acte Uniforme<br />
OHADA organisant les procédures<br />
collectives d'apurement du passif; Ordonne<br />
la suspension de l'ensemble des poursuites<br />
individuelles entreprises à l'encontre de la<br />
société AFRICAN INTERNATIONAL<br />
TRADING DITE A.I.T, SA; Cette<br />
suspension sera opposable à tous les<br />
créanciers désignés dans la requête de cette<br />
société; Désigne Monsieur KASSI JEAN<br />
CLAUDE ALAIN KACOU, Expert en<br />
Diagnostic d'entreprise et Système Qualité,<br />
agréé par la Cour d'Appel d'Abidjan, 06 BP<br />
1445 Abidjan 06, Tél. : 20-32-19-27; 05-56-<br />
15-25 à l'effet d'établir un rapport sur la<br />
situation financière et économique et les<br />
perspectives de redressement de la Société<br />
A.I.T, SA ; Lui impartit un délai de deux<br />
(02) mois à compter de la précédente<br />
insertion (Vendredi 28 Janvier 201 1) pour<br />
accomplir sa mission.<br />
Pour avis,<br />
L'Expert<br />
J-C Alain KASSI<br />
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CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR<br />
COMMUNIQUE<br />
DU DEPARTEMENTS DE DIVO,<br />
FRESCO ET GUITRY<br />
Le ministre Raphaël Dogo, Secrétaire d'Etat<br />
chargé des handicapés, Mgr Marie Daniel<br />
Dadiet, Archevêque métropolitain de<br />
Korhogo, le ministre Joseph Dja Blé, le<br />
ministre Zrimba Aka Marcel, le ministre<br />
Zakpa Koménan Roland, le ministre Sama<br />
Henri César invitent les élus, cadres et tous<br />
ceux qui ont des intérêts dans les départements<br />
de DIVO, Fresco et Guitry à prendre part à une<br />
réunion d'échanges qui se tiendra le jeudi 3<br />
février <strong>2011</strong> à 17h à la salle des plénières du<br />
Conseil économique et social à Abidjan-<br />
Plateau.<br />
Ordre du jour:<br />
1. Informations<br />
2. Soutien aux populations sœurs de Lakota<br />
3. Divers<br />
Vu l'importance des sujets à débattre, la<br />
présence de tous est vivement souhaitée.<br />
Le Secrétaire d'Etat chargé des handicapés<br />
Dogo Raphaël<br />
Frat-Mat N°92660<br />
Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong><br />
Nécrologie<br />
Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris ;<br />
Que le nom du Seigneur soit béni!<br />
SEM. Laurent GBAGBO, Président de la République<br />
de Côte d'Ivoire,<br />
Le Ministre Jean Konan BANNY,<br />
Le Gouverneur du District, N'DRI Koffi Appolinaire,<br />
Le Maire de Yamoussoukro Grnangbé Kouakou<br />
Kouadio Jean,<br />
Le Député Amani Molo,<br />
Nanan Tiwa, chef du village de N'Zuessy,<br />
Les chefs des quartiers de N'Zuessy (Lomo,<br />
Affouékankro, N'Guessankro, Kokrénou ),<br />
La famille Gogahi à Kuikro,<br />
La famille Kouassi Koffi Goulè à Kuikro,<br />
La famille N'Goh à Yamoussoukro,<br />
La famille Ahouo Gblo à Akpéssékro, Gogokro,<br />
Abidjan et Paris,<br />
La famille Grnangbé Kouakou à N'Zuessy, Abidjan,<br />
Paris,<br />
La famille Pokou à N'Zuessy, Abidjan, Paris,<br />
La famille Agohi Ouffouet à N'Zuessy,<br />
La famille Djèkè Kouassi à N'Zuessy,<br />
La famille Gotin à N'Gattakro, Yamoussoukro et<br />
Abidjan,<br />
Les familles Ouattara et Coulibaly à Ngolodougou,<br />
Tafiéré, Bouaké, Abidjan et TromsØ (Norvège),<br />
La famille Lopko à Abidjan, Douala et Paris,<br />
Kouakou Yao à Morofé,<br />
Mamie Akrou N'DRI et famille à Logbakro,<br />
Les enfants : AKROU Ahou ; Kacou Konan Alfred dit<br />
Ziagbé; Kacou Ahou Brigitte, JEAN-BAPTISTE<br />
AKROU, Kacou N'Dri Edouard, Kacou Kouadio<br />
Jean-Baptiste, Kacou Konan Mathias dit Konanbo,<br />
Kacou Kouassi Joseph, Kacou Kacou Roger, Mme<br />
Pokou née Kacou N'Goran Suzanne, leurs enfants,<br />
petits-enfants et arrière-petits-enfants ont la profonde<br />
douleur d'annoncer le décès de leur ami, frère,<br />
oncle,père, grand-père :<br />
AKROU KACOU<br />
(1921-<strong>2011</strong>)<br />
Programme des obsèques :<br />
Vendredi 11 février <strong>2011</strong> :<br />
- 9 h à 15 h : cérémonie traditionnelle de dons.<br />
- 16 h: levée du corps à Ivosep Yamoussoukro :<br />
- 21h à l'aube : veillée traditionnelle à son domicile.<br />
Samedi 12 février <strong>2011</strong><br />
- 8 h à 10 h : suite cérémonie de dons.<br />
- 11 h : Inhumation au cimetière de N'Zuessy.<br />
Les condoléances sont reçues au domicile du défunt à<br />
N'Zuessy de 19 h à 21 h, et à Abidjan chez Jean-<br />
Baptiste Akrou de 19 h à 21 h du 3 au 8 février.<br />
Frat-Mat N°8139
Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong><br />
Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris.<br />
Que le nom du Seigneur soit béni.<br />
Sa majesté Nanan Amon N'douffou V Roi du Sanwi, la grande<br />
famille Awougnanfouè (Ezoholé) et alliés à Krinjabo,<br />
Ewossebo, Assouba, Abiaty, Epienou, Ayamé, Adaou,<br />
Kouakro, Frambo, Noé, Adjouan, Koukourandoumi,<br />
Tanguelan et Abidjan, la grande famille N'guetta Bosso, la<br />
grande famille Brou Quoiho, veuve Ayérébi Katché Pierre née<br />
Assié-Ahué Justine et enfants: Mme Ekra née Katché Léandre,<br />
Dr Katché Ayéréby Jacques, Katché Marguerite, Lt Koulou<br />
Katché, Ayéréby Katché Koffi François dit Damo, Lt Ayérébi<br />
Katché Magne Any épouse Dodien, famille Kadjo Kouao<br />
Ferdinand, famille Brou Gustave, M. et Mme Kassi Foba et<br />
enfants, famille Assanvo Tchekoua, Général Tanny Ehueni<br />
Joseph et famille, Kouamé Koffi Laurent et famille, Kablan<br />
N'guessan Assi et famille, les familles alliées: Ekra, Ouga-<br />
Goorey, Konaté, Effeby, Dodien, les petits enfants, ont la<br />
profonde douleur d' annoncer le décès de leur fils, époux,<br />
frère, père, grand-père, oncle, cousin, beau-père, et ami :<br />
AYEREBI KATCHE PIERRE,<br />
Directeur fondateur du garage Akwaba de Koumassi<br />
et des Transports Kidder,<br />
Administrateur honoraire de l'Auberge Akwaba à Krinjabo,<br />
Médaillé d'Honneur du Travail,<br />
Officier de l'ordre National,<br />
Commandeur dans l'ordre du Bélier,<br />
Ex-secrétaire de section Pdci-Rda du canton de Krinjabo,<br />
Conseiller politique du Pdci-Rda,<br />
Membre du Conseil général d'Aboisso,<br />
pieusement endormi dans la paix du Seigneur le 18 janvier<br />
<strong>2011</strong>, à Abidjan dans sa 78e année.<br />
-Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />
Du jeudi 27 janvier <strong>2011</strong> au jeudi 03 février <strong>2011</strong>:<br />
Présentation des condoléances de 18h à 20h en la résidence du<br />
défunt à Koumassi 147 logements villa 46.<br />
Mardi 1 er février <strong>2011</strong>: Veillée religieuse à Ivosep de 19h à<br />
21h.<br />
Vendredi 4 février <strong>2011</strong>: Levée du corps à Ivosep de 9h à 10h<br />
suivie du transfert à Krinjabo s/p d'Aboisso, son village natal.<br />
Vendredi 4 février <strong>2011</strong>: Veillée religieuse de 20h à 06h à la<br />
chapelle d'Ewossebo.<br />
Samedi 5 février <strong>2011</strong> à 09h: Messe de requiem à la chapelle<br />
d'Ewossebo suivie de l'inhumation au caveau familial.<br />
Dimanche 06 février <strong>2011</strong> à 10h: messe d'action de grâce en<br />
l'église Ste famille de Krinjabo.<br />
Frat-Mat N° 92544<br />
Infos service<br />
Nécrologie<br />
M. Kouakou Albert, ex- enseignant à l'Université de<br />
Cocody, enfants et petits-enfants à Abidjan et Paris,<br />
M. Kouakou Luc, ex- Directeur à la Bicici et enfants<br />
à Abidjan, M. Kouakou Emile, ex-Directeur à Petroci<br />
et enfants à Abidjan, Mme Kouakou Louise, ex-<br />
Secrétaire de direction à Air Afrique, enfants et petitenfant<br />
à Abidjan, ont la profonde douleur d'annoncer<br />
le décès de :<br />
KOUADIO KOUAKOU MARTIN<br />
Premier Maire de Yamoussoukro<br />
Leur père, grand-père et arrière-grand-père, survenu<br />
le 22 janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />
Le programme des obsèques sera communiqué<br />
ultérieurement.<br />
Frat-Mat N° 92709<br />
IN MEMORIAM<br />
<strong>1er</strong> février 2009<br />
<strong>1er</strong> février <strong>2011</strong><br />
Ton départ vers notre<br />
père Céleste nous a<br />
laissés un profond vide.<br />
Le temps passe, ton<br />
souvenir demeure.<br />
Voici déjà deux (2) ans<br />
qu'il a plu au Seigneur de<br />
rappeler à lui :<br />
DIEGOU BAILLY Jérôme<br />
Journaliste, Ecrivain<br />
et ex-Président du Conseil National<br />
de la Communication Audiovisuelle (CNCA).<br />
En ce jour anniversaire, sa famille, son épouse,<br />
ses enfants et les familles alliées, réitèrent leurs<br />
sincères remerciements et leur profonde gratitude<br />
à tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont<br />
apporté soutien spirituel, moral, matériel et<br />
financier; et les prient d'avoir une pensée pieuse<br />
pour le repos de son âme.<br />
A cet effet, ils les <strong>info</strong>rment qu'une messe d'action<br />
de grâce sera célébrée le mercredi 02 février<br />
<strong>2011</strong> à 19 heures en la paroisse St Etienne de<br />
Koumassi (face au Foyer des jeunes).<br />
Union de prière - Paix du Christ<br />
Frat-Mat N° 8139<br />
Issa Sarr et famille à<br />
Duékoué, Arouna Sarr,<br />
Ingénieur des TP à la retraite<br />
et famille, les enfants Sarr<br />
Djibril, Diaka Mimi, Zessou<br />
Mezou Amsata, leurs<br />
neveux, nièces, cousins et<br />
cousines, les petits-enfants<br />
et arrière-petits-enfants, la<br />
grande famille Sanouvere<br />
Kamara à Odienné,<br />
Duékoué, Sinfra, Bouaké,<br />
Dimbokro, Abidjan, la<br />
grande<br />
famille<br />
Kélébadougou à Duékoué, Sinfra, Bouaké, Dimbokro,<br />
Abidjan, la grande famille Kounouvo au Bénin<br />
(Ouidah), la grande famille Chabi au Bénin (Saveh),<br />
veuve Gadagbé, Omoyélé Antonio née Kounouvo au<br />
Togo (Lomé), veuve Davous Georgette, enfants, petitsenfants<br />
et alliées, ont la profonde douleur de vous<br />
annoncer le décès de leur belle-sœur, fille, sœur, cousine,<br />
tante, mère et grand-mère :<br />
SARR ADELE née KOUNOUVO,<br />
Journaliste à la retraite,<br />
survenu le 24 janvier <strong>2011</strong> à Bingerville.<br />
Le programme des obsèques s'établit comme suit :<br />
Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: veillée de prière à la paroisse<br />
St Jacques des II Plateaux de 20h30 à 22h<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong>: levée du corps sur le parvis<br />
de l'église St Jacques des II Plateaux à 08h.<br />
Messe de requiem, suivie de l'inhumation au cimetière<br />
de Willamsville.<br />
Les condoléances sont reçues à la 8ème Tranche à Vision<br />
2000 villa n° 80 de 18h à 22h.<br />
Frat-Mat N° 92712<br />
Son Excellence Mgr Laurent<br />
Akra Mandjo Evêque de<br />
Yopougon, Son Excellence<br />
Mgr Jean Salomon<br />
Lézoutier, Coaduteur de<br />
Yopougon, Son Excellence<br />
Alexis Touably Youlo,<br />
Eveque d'Agboville, Son<br />
Excellence Félix Kouadio,<br />
Evêque de Bondoukou,<br />
l'abbé Noël Djambi, Curé de<br />
la Cathédrale St Jean Marie<br />
Vianer d'Agboville, le<br />
ministre Apetey Kouassi Pascal, M. le Maire Yapi<br />
Lambert à Tiassalé, M. le Député Koumé N'guessan,<br />
frères et soeur à N' Douci et à Abidjan, la grande<br />
famille Assaffoudjé de N'douci, les grandes familles<br />
Djambi de Brou Brou, Veuve Keye Allico Etienne née<br />
Kakou Bombo Marie Thérèse et enfants à N'douci,<br />
Abidjan, Sikensi, Sassandra, Daloa, M. et Mme Kassi<br />
Etien Louis et enfants à Abidjan, M. et Mme Kpompo<br />
Beugré Daniel et enfants à N'douci et Abidjan, M. et<br />
Mme Ehouman Kadio Paul, frère et enfants à Abidjan,<br />
Toumodi et N'douci, M. et Mme Boka Ehouman<br />
Eugène, frères, sœurs et enfants à N'douci, Dabou,<br />
Abidjan, et Gagnoa, M. et Mme Akowué Kadio Benoît,<br />
frères, sœurs et enfants à N'douci Abidjan et Divo, le<br />
Colonel Kré Bernard, les enfants et petits-enfants de<br />
feu Kpombo Alphonse à N'douci et Abidjan, les enfants<br />
et petits-enfants de Okou Kassi Benoît à Abidjan,<br />
N'douci et Daloa, Kpombo Ahou Suzanne, sœurs,<br />
enfants à Agboville et Abidjan, ont la profonde douleur<br />
de vous annoncer le décès de :<br />
KEYE ALLICO ETIENNE dit AHIKA<br />
au Chu de Trechville le 02 janvier <strong>2011</strong> des suites<br />
d'une courte maladie.<br />
Les condoléances sont reçues au domicile du défunt à<br />
N'douci au quartier Scierie.<br />
Programme des obsèques :<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 21h à 00h: veillée<br />
religieuse<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 08h : levée du corps sur le<br />
parvis de l'église sacré cœur de N'douci<br />
10h: messe de requiem suivie de l'inhumation au<br />
cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N°92448<br />
15
Infos service<br />
16<br />
IN MEMORIAM<br />
Voici 1 (un) an que nous<br />
quittait pour le père<br />
céleste notre regretté<br />
époux, père, frère, oncle et<br />
grand-père :<br />
SESS M'BOUA<br />
André,<br />
Ex Secrétaire Fédéral<br />
FPI de Dabou<br />
En ce jour anniversaire de<br />
son décès, les familles Nome Lael, Djako Lael, se<br />
souviennent toujours de cette douloureuse<br />
séparation; elles prient tous ceux qui l'ont connu et<br />
aimé d'avoir une pensée pieuse pour lui en ce jour<br />
anniversaire.<br />
Une messe sera dite pour le repos de son âme le<br />
mardi 1 er février <strong>2011</strong> à l'église Saint Jean de<br />
Cocody à 19 h.<br />
Le chef du village de<br />
M'brimbo et ses notables, les<br />
chefs des quartiers<br />
Attikokoré et Attimlé de<br />
M'brimbo, la famille N'dri<br />
N'goran à M'brimbo, les<br />
familles alliées à Toumodi,<br />
Dimbokro, Tiassalé,<br />
Tiébissou, Pacobo et<br />
Singrobo, les enfants, Koffi<br />
Noël, Françoise, Alexis,<br />
Ablan, Akissi, Nguessan,<br />
Edjoba, Nda Koffi à<br />
Abidjan, Tiébissou, Montréal, Duékoué, Kassasso et<br />
Mbrimbo, MM N'dri Kouadio Mathieu, Moussa<br />
Koné, Cébastien Kouamé, Nguessan Bosco,<br />
Christophe Kouamé, Mmes Biédo Adjoa, Yankodjo<br />
Tanoh, Yankodjo Hortense, Yankodjo Amoin, Adèle<br />
Eluh, Yankodjo Pauline, Marie Ange Koné,<br />
Maïmouna Koné, Mman Thérèse, leurs épouses,<br />
époux, frères, sœurs et enfants à M'brimbo, Oumé,<br />
San Pédro et Abidjan, M. Konan Adrien, frères et<br />
sœurs à Abidjan, la famille Souleymane Traoré à<br />
Tiassalé, les familles Aka, Kokora Martin, Eluh<br />
Jérémie, Houphouet Mathias, Koné Pascal, Coulibaly<br />
Koffi, Zambélé Antoine à Abidjan, San Pédro et<br />
Montréal, le président et les membres de la Mutuelle<br />
de développement de M'brimbo, ont la profonde<br />
douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances<br />
le décès de leur frère, beau-frère, père, oncle, grandpère<br />
et ami :<br />
KODJANE KOUASSI,<br />
Frat-Mat N° 92652<br />
survenu le 31 décembre 2010 à M'Brimbo.<br />
Le programme des obsèques est comme suit :<br />
Du lundi 31 janvier au jeudi 3 février <strong>2011</strong>:<br />
condoléances au domicile de Dr Kouamé Christophe à<br />
Cocody Angré, Cite Bellevue villa n° 62.<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 15h00 : levée du corps à<br />
la morgue de Tiassalé, suivie du transfert à M'brimbo<br />
S/P Tiassalé.<br />
- De 21h00 à l'aube : veillée de prières à M'brimbo.<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 10h00: messe de requiem à<br />
l'Eglise Catholique de M'brimbo.<br />
- 11h00 : inhumation au cimetière de M'brimbo.<br />
Dimanche 06 février <strong>2011</strong> à 9h30: messe d'action de<br />
grâce à l'Eglise Catholique de M'brimbo.<br />
Frat-Mat N°92710<br />
IN MEMORIAM<br />
1 er février 2003<br />
1 er février <strong>2011</strong><br />
Voici déjà 7 ans que nous<br />
quittait notre très cher père,<br />
grand-père, beau-père et<br />
époux :<br />
N'GUESSAN<br />
KOUAKOU<br />
Chef de famille et de tribu à<br />
Assagbé S/P de M'Bahiakro<br />
Nécrologie<br />
En ce jour anniversaire, M.<br />
Pascal Kouakou Kouadio, chef de fabrication à Fraternité<br />
Matin, et Mme née Boussou Ahou Pauline à Abidjan,<br />
enfants et famille à M'Bahiakro, Bouaké et Daloa, les<br />
enfants et petits-enfants : Kouakou Richard, Kouakou<br />
Marius, Kouakou Franck, Kouakou William, Kouakou<br />
Mélanie, Kouakou Florence, Kouakou Hermann, Kouakou<br />
Thierry, Kouakou Elodie, Kouakou Bah Richard,<br />
Professeur au Lycée moderne d'Oumé, Kouakou Kouadio<br />
Hyacinthe, Kouakou Ahou à Daloa ainsi que veuve<br />
N'Gninien Akissi à Assagbé, famille et enfants, prient tous<br />
ceux qui l'ont connu et aimé, d'avoir ici et là, une pensée<br />
pieuse pour le repos de son âme.<br />
Papa… repose en paix…<br />
Frat-Mat N°8138<br />
Les grandes familles Sélipéli<br />
et Baliazra, Kononfla, la<br />
grande famille Sayezra à<br />
Kononfla, les familles Taki et<br />
Komian à Kononfla et à<br />
Abidjan, la famille Brizoua Bi<br />
Lia Gaston à Kononfla et à<br />
Abidjan, Veuve Taki Bi<br />
Néantien née Komian Lou<br />
Agathe Lieutenant Taki Bi<br />
Alain Serges au Gad et Mme à<br />
Abidjan, M. Amon Narcisse et<br />
Mme née Taki Lydie,<br />
pharmacienne et enfants à<br />
Abidjan, M. Assa Charles et<br />
Mme née Taki Edith, consultante <strong>info</strong>rmatique et enfants à<br />
Nice, Dr Taki Nina Roseline médecin à Abidjan, M. Taki<br />
Bi Bob Martial, contrôleur de gestion à Ci-Telecom, Mme<br />
et enfants à Abidjan, M. Taki Bi Brice Hermann, exploitant<br />
<strong>info</strong>rmatique et enfant à Abidjan, M. et Mme Zokou Bi<br />
Gokaï Christophe et enfants à Zoukougbeu, le ministre Lia<br />
Bi Douayoua, Mme, frères et sœurs à Abidjan, le député<br />
Zaka Bi Goorey Freddy et Mme à Abidjan, M. Zahouo Bi<br />
Bia Marcel, chef de la tribu Nanan à Kononfla, M. Gohoré<br />
Bi Djessan Severin, Chef de village de Kononfla, M.<br />
Kouamé Bi Yao Nestor et Mme à Abidjan, Commandant<br />
Kouamé Bi Jean Luc à la Garde Républicaine et Mme à<br />
Abidjan, les familles alliées et amies : Agodio, Goli Bi,<br />
Lopoua Bi, Koné, Koffi Bi, Zinsou, Amon, Assa, Faittey,<br />
Iba Tia, la communauté du christianisme céleste de<br />
Koumassi et Port-Bouët ont la profonde douleur<br />
d'annoncer aux alliés, amis et connaissances, le décès<br />
survenu le 31 décembre 2010 des suites d'une longue<br />
maladie, de leur fils, neveu, époux, père, grand-père, frère,<br />
beau- frère et ami :<br />
TAKI BI Néantien Samuel,<br />
Colonel des Douanes à la retraite,<br />
Administrateur des services financiers de classe<br />
exceptionnelle,<br />
Ex-Directeur de l'École des Douanes,<br />
Ex-président des supporters de l'Africa Sport National<br />
Commandeur dans l 'Ordre du Mérite Ivoirien,<br />
Programme des obsèques<br />
Vendredi 28 janvier <strong>2011</strong>: Veillée religieuse et<br />
traditionnelle de 20h à l'aube à Koumassi Prodomo terrain<br />
"kpayôrô" (derrière la pharmacie Mesano).<br />
Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: Veillée de 20h à 22h à Ivosep<br />
- Treichville Bvd VGE<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong>: Levée du corps de 10h à 11h à<br />
Ivosep suivie du transfert à Kononfla (village natal) dans le<br />
département de Sinfra où sera organisée une veillée.<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong>: Cérémonies funéraires<br />
Inhumation à 10h dans l'intimité familiale<br />
Frat-Mat N° 92636<br />
Les familles Bastart,<br />
Diomandé, Fadika,<br />
Mourot, Deugoué,<br />
Soumahoro, Sidibé, Koné,<br />
Fofana, Dolé, alliés, amis<br />
et connaissances ont la<br />
profonde douleur de vous<br />
annoncer le décès de :<br />
BASTART<br />
FRANÇOIS ISSIAKA<br />
Magistrat à la cour<br />
d'appel d'Abidjan<br />
survenu le 29/01/<strong>2011</strong> à la Pisam des suites d'une<br />
courte maladie.<br />
Les condoléances sont reçues au domicile familial<br />
sis au 2 Plateaux 7ème tranche derrière le café de<br />
Versailles de 18h30 à 20h00.<br />
Le programme complet des obsèques vous sera<br />
communiqué ultérieurement.<br />
Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong><br />
Frat-Mat N° 92658<br />
La grande famille Côlé à<br />
Andé Commune d'Agou, à<br />
N'Koupé, Miadzin et Abidjan,<br />
la grande famille Yangui à<br />
Afféry et à Abidjan, la famille<br />
Yenon Séka Paul à Andé et<br />
Abidjan, la famille Yapo Achi<br />
Célestin à Bacon, M. Andé<br />
N'Dépo Philippe, planteur à<br />
Andé, M. Seka Yénon Pierre<br />
dit Poulet blanc, planteur à<br />
Andé, veuve Yapi née Yenon<br />
N'Ta Marcelline, ménagère à<br />
Andé, veuve Séka Albertine,<br />
infirmière à la retraite à Bingerville, M. Séka Atsè<br />
Bertrand, planteur à Andé, M. Séka Adou Jean-<br />
Baptiste, receveur de la Sotra à la retraite à Abidjan, M.<br />
N'cho Séka Jean, planteur à Miadzin, M. N'cho André,<br />
instituteur à Agnibilékrou M. Abou Abou, député<br />
Adzopé sous-préfecture, l'honorable Séka Yapo Martin<br />
à l'Afhracy, Prédicateur chef de l'Eglise Harriste<br />
d'Andé, Mme Yapi née Séka Sopie Rosalie à Dabou et<br />
époux, M. Seka Séka Marcellin à la Capral Nestlé à<br />
Abidjan et épouse Mme Séka Apo Ambroisine à<br />
Abidjan, Mme Kouao née Séka Apie Yolande,<br />
conseillère extrascolaire à l'Inspection de<br />
l'enseignement préscolaire et primaire Abobo 2 et<br />
époux, M. Séka Brou Lambert, chef de division au<br />
Snaps-Coges/Men à Abidjan et épouse, lieutenant Yapo<br />
Achou Théophile au Cantonnement des Eaux et Forêts<br />
d'Aboisso, M. Seka N'cho Laurent, Sapeur Pompier<br />
Militaire à Abidjan, veuve Séka née Allechi, les enfants<br />
Séka, Séka, Séka, les familles alliées, les cousins, les<br />
neveux, M. Naguib Wiliam Saad, président directeur<br />
général de Sonoco et Intelco à Abidjan, le personnel de<br />
Sonoco et Intelco, les amis et connaissances ont le<br />
regret d'annoncer le décès subit de leur fils, frère,<br />
cousin, époux, père, oncle, employé et collègue de<br />
service :<br />
SEKA Andé André,<br />
survenu le vendredi 7 janvier <strong>2011</strong>, au Chu de<br />
Treichville.<br />
Programme des obsèques:<br />
Du samedi 29 janvier au mardi <strong>1er</strong> février <strong>2011</strong>: Les<br />
condoléances sont reçues au domicile du défunt sis à<br />
Yopougon Banco 2 ;<br />
Le mercredi 02 février <strong>2011</strong>: veillée au domicile du<br />
défunt de 19 à 22 h;<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> à 14 h : Levée du corps à<br />
Ivosep du Chu de Yopougon, suivie du transfert à Andé<br />
commune d'Agou ; 20 h à l'aube: veillée religieuse.<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong>: Culte de requiem à l'église<br />
Harriste d'Andé suivi de l'inhumation au cimetière<br />
dudit village à 10 h.<br />
Frat-Mat n° 92591<br />
La grande famille Lorougnon<br />
Attéa et alliés ont la profonde<br />
douleur d'annoncer le décès de<br />
leur fille, petite fille, sœur et<br />
nièce :<br />
LOROUGNON Béatrice<br />
dit GALO<br />
survenu des suites d'une longue<br />
maladie.<br />
La date des obsèques sera<br />
communiquée ultérieurement.<br />
En attendant, les condoléances<br />
sont reçues tous les jours au<br />
domicile de M. N'Daw sis à<br />
Koumassi 147 logements lot N°<br />
40 de 18 h à 21 h.<br />
Frat-Mat n° 92587<br />
Bissimilahi Rahaman Rahim<br />
" Ina lilahi wa inalehi<br />
radjioune "<br />
Les familles Bamba, Konaté,<br />
Koné, les grandes familles<br />
Diakité, Kouamé, Diané, la<br />
veuve Bamba Inza née Diakité<br />
Binta et enfants, les familles<br />
alliées N'zi à Bongouanou,<br />
Cissé, Traoré, Coulibaly,<br />
L'inspecteur de IEP Ayama I,<br />
M. Aye N'Cho Laurent,<br />
l'inspecteur de l'IEP<br />
Yamoussoukro III, Mme<br />
Lilahan Hortense et collègues<br />
ont la profonde douleur de<br />
vous <strong>info</strong>rmer du décès de leur<br />
fils, époux, père et<br />
collaborateur:<br />
BAMBA INZA<br />
survenu le samedi 29 janvier<br />
<strong>2011</strong> à l'hôpital Général<br />
d'Ayama.<br />
L'enterrement aura lieu le<br />
mercredi 02 février <strong>2011</strong> au<br />
cimetière d'Ayama.<br />
Par ailleurs, les cérémonies du<br />
sacrifice du 7e et 40e jours<br />
auront lieu à Ayama le<br />
dimanche 06 février <strong>2011</strong> au<br />
domicile familial du défunt à<br />
partir de 9 heures.<br />
Frat-Mat N° 92 701<br />
PRISE DE<br />
CONTACT<br />
Le Juge des Tutelles du<br />
Tribunal de Première Instance<br />
de Yopougon invite Mme<br />
Doumbia Mariam mère de<br />
l'enfant mineur Diarrassouba<br />
Yaya à se présenter à son<br />
Cabinet sis au Palais dudit<br />
Tribunal le 10/02/11 à 8h30<br />
minutes pour affaire le<br />
concernant.<br />
Fait à Yopougon<br />
Le Juge des Tutelles.<br />
Frat-Mat N° 92586
Infos service<br />
Fraternité Matin/Mardi 1 er Févier <strong>2011</strong> 17<br />
Nécrologie<br />
La Direction Générale de<br />
Bolloré Africa Logistics<br />
CI et son personnel ont le<br />
regret de vous annoncer le<br />
décès de :<br />
AHOUSSI OLIVIER,<br />
Mle 6272<br />
(Manutention),<br />
survenu, le vendredi 21<br />
janvier <strong>2011</strong> à la<br />
Polyclinique Avicennes.<br />
Les obsèques se dérouleront selon le programme<br />
suivant:<br />
Mercredi 02 février <strong>2011</strong> de 21h à l'aube: Veillée<br />
à Niangon Sud Sicogi au carrefour Sodeci.<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 14h30 à 15h30:<br />
Levée du corps à Ivosep, suivie du transfert à<br />
Moossou.<br />
21h à l'aube: Veillée Religieuse à la cour familiale.<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 11h00: Inhumation au<br />
cimetière de Moossou.<br />
Frat-Mat N° 92659<br />
Nanan Georges Adou, chef<br />
du quartier N'gori à Abidjan<br />
et Tabagne, Nanan Adou<br />
Kouadio Assaré, chef du<br />
village de Kouafo et<br />
notables, Nanan Kouadio<br />
Manzan Christophe, chef du<br />
village de Kouassi N'dawa,<br />
et notables, Nanan Kouakou<br />
Dapa Bakouman - Hinnin et<br />
maire de Bondoukou, Nanan<br />
Kouassi Tehua, chef du<br />
village de Kokosua au<br />
Ghana, Nanan Yao Dongo,<br />
chef des Abron de Port-Bouët II, Kouamé Secret, doyen<br />
des notables à Tabagne, Kouakou Bini Yao dit Ouattara<br />
Moussa à Tabagne, Yao Kossonou dit député à Tabagne,<br />
Akoua Yewasson Marguerite commerçante et sœurs à<br />
Tabagne, les grandes familles Brin Kouakou Dongossi,<br />
Kouadio Dongo, Amoyé et Tchéba à Tabagne et Abidjan,<br />
Kouman Yao Alphonse, doyen des ressortissants de<br />
Tabagne à Abidjan, Kouamé Sécré Richard, ministre de<br />
la Culture et de l'Artisanat, Adam Yéboua Patrice,<br />
planteur à Abidjan, Minzan Kouadio Oscar, Président du<br />
Kôrôbetô, Adingra Yao Yéboua, président de la Mudesta,<br />
Yao Barima à Abidjan, Colonel Dassié et Mme à<br />
Abidjan, Yemma Affoua Fofié Hélène, directrice de<br />
société à Abidjan, Kouassi Kobenan Olivier, frères et<br />
sœurs à Abidjan, Ali Ouattara éleveur et épouses à<br />
Agnibilékro, Abou Ouattara n°2 à fraternité matin, Kra<br />
Valentin dit Amed à l'ambassade du Canada à Abidjan,<br />
Veuves Kossia Kra Thérèse et Kossia Denigo Rosalie,<br />
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur<br />
fils, frère, époux et père :<br />
KOUASSI MANDADJA NICAISE<br />
DIT MACARIOS,<br />
ex conducteur à la RTI,<br />
survenu le 15 décembre 2010 des suites d'une longue<br />
maladie.<br />
Programme des obsèques<br />
Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: veillée religieuse à la<br />
paroisse N'DA près du marché du nouveau quartier de<br />
20h à 22h<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong>: veillée traditionnelle à<br />
Yopougon Sideci chez Kra Ahmed de 14 h à 22 h<br />
Vendredi 11 février <strong>2011</strong>: levée du corps à la morgue du<br />
Chr de Bondoukou à 16 h suivie du transfert à Tabagne<br />
Samedi 12 février <strong>2011</strong>: messe de requiem à l'église St<br />
Jean-Marie Vianney de Tabagne suivie de l'enterrement à<br />
10h au cimetière dudit Tabagne.<br />
Frat-Mat N° 92577<br />
Nanan Yao Manzan, chef du<br />
village intérimaire de<br />
Broukro (s/p de Tanda) et ses<br />
notables, Nanan Boitini II,<br />
chef du village de Kongodia<br />
(s/p de Tanda) et ses notables,<br />
Nanan Amon Koffi, chef du<br />
village d'Assempanaye (s/p<br />
de Tankessé) et ses notables,<br />
Nanan Atta Koffi Gabriel,<br />
chef du village de Tano-<br />
Koffikro (s/p de Koun-Fao)<br />
et ses notables, la grande<br />
famille Atta Cyprien à<br />
Broukro et Abidjan, la grande<br />
famille Atta Benié à Broukro et Abidjan, la grande famille<br />
Kouadio Kra à Broukro et Abidjan, la grande famille<br />
Atimere Yao Venance, à Broukro, à Tankessé et Abidjan, la<br />
famille Koffi Dabila à Broukro et Abidjan, M. Boko<br />
Kouadio Jérôme et tous ses frères et sœurs de l'Association<br />
des travailleurs ressortissant de Broukro, M. Kouakou<br />
Pagni Alphonse et Mme à Abidjan, tous expriment leurs<br />
vifs et sincères remerciements pour les témoignages<br />
d'amitié et de solidarité, de soutien spirituel, matériel et<br />
financier dont vous avez fait preuve à l'occasion du décès<br />
de leur fille, épouse et sœur :<br />
ATIMERE AFFOUA SYLVIE.<br />
Frat-Mat N° 92 707<br />
Sa majesté Nana Amon<br />
N'douffou V, roi du Sanwi, la<br />
grande<br />
famille<br />
Awougnanfouè (Ezoholé)<br />
résidant dans le Sanwi, la<br />
grande<br />
famille<br />
Assamagaman résidant dans<br />
le Sanwi, la grande famille<br />
N'guetta Bosso à Krinjabo et<br />
Abidjan, la grande famille<br />
Brou Quoiho à Aboisso et<br />
Abidjan, la grande famille<br />
N'kpli-Assan<br />
à<br />
Djangomenou S/P de Toumodi et Abidjan, Mme<br />
Ayerebi Etchien Louise, sœurs et enfants, M. Kattié<br />
Ayerebi Jacques et Mme et enfants, Mme Ahoua<br />
Adjoba, sœurs et enfants, Mme Salé née Katché Gnima<br />
Aurélie, proviseur du Lycée moderne Leboutou de<br />
Dabou, frères, sœurs, enfants, les membres de la<br />
génération du quartier Abloki de Krinjabo, M. Aka<br />
Djabia, Mme et sœurs, les familles alliées et amies<br />
Kouamé, Zagbayou-Yohou, Métan, Kouadio-kan,<br />
Anoma, les petits-enfants, ont la profonde douleur<br />
d'annoncer le décès de leur fils, frère, père, grand-père,<br />
beau-père et ami :<br />
AYEREBI KATCHE Pierre,<br />
Ex-directeur fondateur du garage Akwaba de<br />
Koumassi,<br />
Ex-sécretaire du Pdci-Rda du canton de Krinjabo,<br />
Ex-membre du Conseil général d'Aboisso,<br />
survenu le 18 janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />
Le programme des obsèques s'établit comme suit :<br />
Du samedi 29 janvier au mardi 1 er février <strong>2011</strong> de<br />
18h à 20h : présentation des condoléances au domicile<br />
de Mme Salé née Katché Gnima au Lycée moderne<br />
Leboutou de Dabou.<br />
Mercredi 02 février <strong>2011</strong>: veillée religieuse au Lycée<br />
moderne Leboutou de Dabou de 16 h à 20 h.<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong>: levée du corps à Ivosep de<br />
09 h à 10h, suivie du transfert à Krinjabo S/P d'Aboisso<br />
son village natal.<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong>: veillée religieuse de 20 h à<br />
06 h à la chapelle d'Ewossébo.<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 09 h : messe de requiem à la<br />
dite chapelle, suivie de l'inhumation au caveau familial.<br />
Frat-Mat N°92642<br />
La grande famille Essui<br />
Pokou et alliées à<br />
Bengassou, Dimbokro et<br />
Abidjan, la grande famille<br />
Allou Ya Diby à<br />
N'guessankro et Abidjan, la<br />
grande famille Bella à<br />
Djangomenou et Abidjan,<br />
la grande famille Kouadjani<br />
N'zakilizou à Bengassou et<br />
Abidjan, veuve Amani<br />
Koffi Ephrem née Bella<br />
Affoué Suzanne à Abidjan,<br />
M. Abo Diby Laurent,<br />
Mme, frère et sœurs, M. Bella Lucien et Mme à<br />
Abidjan, M. Kouamé Augustin et Mme née Koffi<br />
Affoué Geneviève, M. Amani Koffi Georges Marie et<br />
Mme née Traoré Faty, Mme Attissou née Koffi<br />
Elisabeth, M. Amani Koffi Jean Theodule et Mme née<br />
Fofana Aminata, veuve Bakary Tessy, née Koffi Ahou<br />
Marie Thérèse, M. Kouassi Kanga Eugène et Mme<br />
née Koffi Adjoua Anne Dominique, M. Amani Koffi<br />
Hervé, ont la profonde douleur de vous faire part du<br />
rappel à Dieu de leur fils, époux, neveu, frère, oncle,<br />
père :<br />
AMANI KOFFI EPHREM,<br />
Magistrat à la retraite,<br />
survenu le mercredi 19 janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />
Le programme des obsèques vous sera communiqué<br />
ultérieurement.<br />
Frat-Mat N°92661<br />
La grande famille Kattié, la<br />
grande famille Clinton, la<br />
grande famille Ephson,<br />
Mme Essi Sam ; Mme Essi<br />
Richmond, Mme Roland<br />
Joséphine; la grande famille<br />
Ahizi Bayo, la grande<br />
famille Morrisson, les<br />
grandes familles N'douba et<br />
Akabla; Colonel Kattié<br />
Aimé, Mme et enfants ;<br />
Mme Kattié Solange et<br />
enfants, Ekoué Henri et<br />
Mme née Kattié Marguerite et enfants ; M. Loba Jean-<br />
Baptiste et Mme née Kattié Jacqueline et enfants; M.<br />
Kattié Emmanuel, Mme et enfants; Les familles<br />
alliées, les amis et connaissances ont la profonde<br />
douleur de vous annoncer le décès survenu le 27<br />
janvier <strong>2011</strong> à Abidjan de leur chère fille, sœur, mère,<br />
grand-mère, arrière-grand-mère, nièce, tante, cousine<br />
et amie :<br />
Emma KATTIE née CLINTON<br />
Programme des obsèques<br />
Du vendredi 04 au mardi 08 février <strong>2011</strong>:<br />
Présentation des condoléances à la famille au<br />
domicile de M. Kattié Emmanuel sis aux Deux-<br />
Plateaux Vallon, Rue face au Groupe Scolaire les<br />
Dauphins, Villa n°52, jouxtant la petite poste.<br />
Mercredi 09 février <strong>2011</strong> de 19h à 22h: Veillée de<br />
prière au Temple Méthodiste Uni du Jubilé de Cocody<br />
Jeudi 10 février <strong>2011</strong> de 19h à 21h : Veillée de prière<br />
au domicile de M. Kattié Emmanuel<br />
Samedi 12 février <strong>2011</strong> - 8h à 9h: levée du corps sur<br />
le parvis du temple Méthodiste Uni du Jubilé de<br />
Cocody suivie du culte.<br />
- 10h30: Transfert de la dépouille mortelle au<br />
cimetière de Grand-Bassam, route d'Azuretti.<br />
-11h30 à 12h00: Halte au domicile familial sis à<br />
Grand-Bassam (quartier Impérial)<br />
- 12h30 : Inhumation au cimetière de Grand-Bassam,<br />
route d'Azuretti.<br />
Frat-Mat 92 704<br />
Sa Majesté Nanan Appia <strong>1er</strong>,<br />
roi des Abron à Tanda, Nanan<br />
Kouadio Diaoussié,<br />
Bakoumahénin et ses notables<br />
à Tangamourou, Nanan Tanoh<br />
Kouakou, chef du village de<br />
Tangamourou commune de<br />
Tanda et ses notables, Nanan<br />
Kobenan Akoura, chef du<br />
village de Djadoubango et ses<br />
notables, Nanan Kouamé Kra<br />
Emile, chef du village<br />
d'Ahibango commune de<br />
Tanda et ses notables, M.<br />
Kobenan Assaré, inspecteur<br />
des impôts à la retraite, Mme<br />
et sœurs à Abidjan et<br />
Tangamourou, M. Yao<br />
Adjoumani Julien, lieutenant<br />
des douanes à la retraite,<br />
président de l'Union des<br />
ressortissants de Tangamourou<br />
à Abidjan, (Urta) frères, et<br />
sœurs à San-Pedro, Damé et à<br />
Tangamourou, M. Kouakou<br />
Adingra Didier, transporteur à<br />
Tanda, M. Kossonou Kouadio<br />
Appiah, commerçant à<br />
Bondoukou, M. Yao<br />
Adjoumani Emile, employé de<br />
banque à la Bicici à la retraite<br />
à Agnibilékro, frères et sœurs à<br />
Tangamourou, M. Adingra<br />
Kouakou, technicien Telecom<br />
à la Présidence de la<br />
République, l'abbé N'guessan<br />
Koffi Thomas, à la paroisse de<br />
Didiévi, Mme Koffi née<br />
Assaré Florentine, Directeur<br />
de la promotion de la liberté<br />
religieuse et de la laïcité au<br />
ministère de l'Intérieur, M.<br />
Adingra Prince, chargé de<br />
mission à Abidjan, frères et<br />
sœurs à Tangamourou,<br />
Ahibango,Toundiani,<br />
Bondoukou et Daloa, M.<br />
Kouadio Kra Etienne à<br />
Abidjan, les grandes familles<br />
et alliés à Tangamourou,<br />
Djadoubango, Béléoulé,<br />
Bokoré, Ahibango, Sepé,<br />
Kotokosso, Marahi et<br />
Toundiani ont la profonde<br />
douleur de vous annoncer le<br />
décès de leur sœur, épouse,<br />
tante, mère, belle-mère, grandmère,<br />
arrière-grand-mère,<br />
ADJA YAOUA,<br />
Ménagère à Tangamourou,<br />
survenu le 01 janvier <strong>2011</strong><br />
dans sa 80 e année dans ledit<br />
village.<br />
Programme<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de<br />
01h à l'aube: veillée<br />
traditionnelle à Tangamourou<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> de<br />
10h à 18h: Cérémonies<br />
traditionnelles.<br />
Dimanche 06 février <strong>2011</strong>:<br />
De 09h à 16h: cérémonies<br />
traditionnelles<br />
Frat-Mat N° 92 639
Infos service<br />
18<br />
Nécrologie<br />
Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong><br />
La communauté villageoise<br />
de Zébizékou, les familles<br />
Dalet, Koudou et Kili à<br />
Garahio et Abidjan, la<br />
famille Bali Grebolo à<br />
Ménèkré, Abidjan, Paris,<br />
Mme Kouoho Agathe<br />
épouse Couaho Couaho<br />
Paulin à la mairie de<br />
Marcory, et enfants<br />
Laurence, Marlène,<br />
Christelle et autres, M.<br />
Brou Gboussou César et<br />
Mme à Nice (France), Mlle<br />
Kouaho Ebah Huguette, Professeur au Lycée<br />
Municipal II de Koumassi, M. Kouaho Nicaise,<br />
opérateur Culturel et famille, M. Gomis Kablan, excommis<br />
des Finances au Ministère du Commerce et<br />
famille, M. Kouaho Basile, planteur à Guitry, M.<br />
Kouaho Noël, Transitaire à la retraite et famille,<br />
Lieutenant Colonel Kouaho Amichia Edouard, le<br />
Groupement de la Républicaine, frères et sœurs, M.<br />
Zagadou Akéblé Louis, Most Supérieur Evangéliste et<br />
enfants, Mme Drama Elise, Secrétaire de Direction à<br />
la retraite, Mme Drama Marguerite, opératrice<br />
économique et enfants Christian, Olivia, Mme Drama<br />
Lucie épouse Kouadio Yao Raymond, Petroci, Mlle<br />
Drama Solange Marie Claire et enfants, Mlle Drama<br />
Yolande, commerçante à Abidjan, Mlle Drama<br />
Chantal et enfants à Abidjan, M. Agui Jacques,<br />
opérateur économique et famille à Abidjan, M. Agui<br />
Boguet Benoît et famille à Abidjan, M. Agui<br />
Emmanuel, enseignant à l'I.N.H.P et famille à Abidjan<br />
et Marseille, M. Agui Michel, chef de département<br />
Télécom à SOGETEL-CI et famille à Abidjan, M.<br />
Odehouri-Koudou Thierry Hervé, assistant à la<br />
Faculté de Médecine et famille, M. Odehouri-Koudou<br />
Anicet Landry, conseiller Juridique et famille à<br />
Abidjan, Mme Odehouri-Koudou Géraldine,<br />
Conseiller Spécial du Président de la République et<br />
famille, M. Obou Emile, chef de la famille Litché<br />
Bolou, M. Zahia Narcisse, chef de la famille Babli<br />
Gokou, M. Litché Alexis, Sous-Directeur de Banque à<br />
la retraite et famille, M. Djédjé Benjamin, Chargé de<br />
Mission à la Présidence de la République et famille,<br />
M. Abié Jérémie, Secrétaire des Affaires Etrangères et<br />
famille, M. Djédjé Joachin, fondateur<br />
d'Etablissements Secondaire et famille, M. Gnaye et<br />
Mme née Laba Juliette, agent comptable, Mme<br />
Dioulo Martine née Sahiri, frères et sœurs, M. Onezou<br />
Toussaint. Conseiller Technique du DG des<br />
Hydrocarbures et familles, M. Brissy Roger, chef de<br />
département à Petroci Holding, frères et sœurs, M.<br />
Ehui Kacou Siméon à la Banque Mondiale et famille,<br />
M. Djolo Aristide, Avocat à la Cour et famille, M.<br />
Biaho Boniface, huissier de Justice et famille et la<br />
Communauté Missionnaire Chrétienne Internationale<br />
de Côte d'Ivoire ont la profonde douleur de vous<br />
annoncer le décès de leur fille, mère, sœur, tante,<br />
cousine, nièce, belle-mère, grand-mère et arrièregrand-mère<br />
et amie:<br />
DRAMA GOGO JOSEPHINE,<br />
Ex-commerçante au Plateau,<br />
survenu le 06 décembre 2010 à 14h au Chu de<br />
Yopougon des suites d'une longue maladie<br />
Programme des obsèques:<br />
Du lundi 31 janvier au 05 février <strong>2011</strong>: Présentation<br />
des condoléances au domicile familial sis à Koumassi<br />
Sogefiha Bloc Bleu Appartement N° 609.<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 21h à l'aube: veillée<br />
religieuse suivie d'une veillée traditionnelle au petit<br />
terrain de la Sogefiha.<br />
Vendredi 11 février <strong>2011</strong> à 15h: levée du corps à la<br />
morgue de Ouragahio<br />
- de 21h à 23h: veillée religieuse à Zébizékou<br />
- 23h - 06h: veillée traditionnelle.<br />
Samedi 12 février <strong>2011</strong> à 11h: inhumation au<br />
cimetière de Zébizékou.<br />
Frat-Mat N° 92 664<br />
M. Abolé N'cho Gabriel,<br />
chef de la grande famille<br />
D'zôh à Grand-Alepé, M.<br />
Adia Abé Hyacinthe, chef<br />
adjoint de la famille D'zôh<br />
à Grand-Alepé, M. Gossan<br />
Anatole, chef de la famille<br />
D'zôh à Abidjan, M. Awa<br />
N'doman Christophe dit<br />
Atèkpé à Grand-Alepé, M.<br />
Abé Yapo Alain à Abidjan,<br />
Mme Abé Cho Marceline à<br />
Abidjan, Mme Abé Sopie<br />
Anne Viviane à Abidjan,<br />
Mme Abé Aimé Colette et époux à Abidjan, Mme<br />
Baka née Abé Kopoin Dorcas à Paris, M. Abé Abé<br />
Guy Martial à Abidjan, M. Yapo Gossan Alfred à<br />
Abidjan, Mme N'doman Amon et famille à Grand-<br />
Alepé, feu Ogoua Amangoua Mathias, feu Tano née<br />
Ogoua Cho Catherine, Mme Monney Georgette à<br />
Abidjan, Dr Koffi Agbé Justin à Abidjan, M. Ogoua<br />
Koffi Paul Aimé et enfants à Abidjan, M. Aké Aboa<br />
Honoré à Abidjan, lieutenant-colonel Aké Aboa<br />
Barthélemy Léopold à la direction générale des<br />
douanes et famille, M. Akré Jean Louis à Paris, M.<br />
N'goran Jean Paul à Abidjan, Mme Polter née Monney<br />
Patricia à Paris, M. Monney Elyse à Lyon, Mme<br />
Sampennie née Tuo André Emmanuela à Abidjan, ont<br />
la profonde douleur d'annoncer le décès de leur mère,<br />
frère, sœur, cousine et tante :<br />
OGOUA ACHIE CELESTINE,<br />
survenu le jeudi 20 janvier <strong>2011</strong> à la clinique Medico<br />
chirurgicale France-Ivoire de Biétry des suites d'une<br />
courte maladie.<br />
Programme des obsèques :<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 16h00 à 17h00:<br />
recueillement et hommage à l'église Baptiste Œuvres<br />
et Mission Abobo VII<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> de 07h 30 à 8h00: levée du<br />
corps à la morgue du Chu de Treichville, suivie du<br />
transfert à Grand-Alepé<br />
- 10h00 : messe de requiem, suivie de l'enterrement au<br />
cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N°92657<br />
AVIS DE<br />
REMERCIEMENTS<br />
La grande famille Assomolo à<br />
Abidjan, Grand-Bassam,<br />
Mohoua et Aby, Mme Fiankan<br />
née Kassi Badou Cécile, M. et<br />
Mme Koutouan Anoh Georges<br />
et enfants à Abidjan, M. Bilé<br />
Assoumou et enfants à Aby, M.<br />
Bilé Assa Désiré et enfants à<br />
Abidjan, la grande famille Kassi<br />
Nanou à N'dakro, Aboisso et<br />
Abidjan, trèssensibles aux<br />
nombreuses marques de<br />
sympathie, de compassion, d'affection et d'amitié qui lui ont été<br />
témoignées lors du rappel à Dieu le 14 décembre 2010 de leur<br />
fils, époux, père, grand-père, oncle, arrière-grand-père:<br />
FIANKAN ASSIAHUE Jean<br />
Et dans l'impossibilité de toucher individuellement de près ou de<br />
loin, ceux qui ont apporté réconfort moral et spirituel, soutien<br />
matériel et financier, les prient de bien vouloir trouver ici<br />
l'expression de leur infinie reconnaissance.<br />
Ils remercient en particulier la famille Sampah, les enfants Kakou<br />
Ahoulou, M. et Mme Brou Gustave, M. le ministre Ezan Akélé,<br />
M. Kouamé Oi Kouamé Maire d'Arrah, M. Assi Akanda<br />
Marcellin, maire de Marcory, M. Sacko, directeur de Seramar, M.<br />
Konan, chef mécanicien et le capitaine De Loes Séverin de<br />
Seramar, la famille Djedjess, la famille Magne Pierre, la famille<br />
Benzeme, Dr Aka Serh et famille, la famille Akanza Koffitchi, la<br />
famille Kouassi, les habitants du quartier Tp de Marcory, le curé<br />
de la paroisse Sainte Thérèse de Marcory et ses vicaires, le curé<br />
de la Paroisse Immaculée Conception d'Aby et ses vicaires, la<br />
délégation du village d'Attingué et d'Agboville, les connaissances<br />
des enfants Fiankan, le chef du village d'Aby et ses notables, la<br />
Mureva et la génération Sahoua d'Aby.<br />
Frat-Mat N°92641<br />
A l'occasion du 40e jour de la<br />
regrettée :<br />
BRETTIE ASSORO<br />
HELENE<br />
Sa famille et ses enfants à Abidjan<br />
remercient tous ceux qui de près<br />
ou de loin les ont soutenus lors du<br />
décès de leur fille, tante et mère.<br />
Une messe d'action de grâce sera<br />
célébrée le dimanche 06-02-<strong>2011</strong><br />
à l'église Saint -Michel d'Adjamé<br />
à 09 heures.<br />
Frat-Mat N° 92 655<br />
Toute la famille Ponson et<br />
enfants, les amis et<br />
connaissances, ont la profonde<br />
douleur d'annoncer le décès de :<br />
Georges PONSON,<br />
survenu le vendredi 21 janvier<br />
<strong>2011</strong> en Sierra Léone.<br />
Une messe de requiem sera<br />
célébrée le jeudi 3 février <strong>2011</strong> à<br />
17h en la paroisse Notre Dame<br />
d'Afrique de Biétry.<br />
Frat-Mat N° 92 705<br />
IN MEMORIAM<br />
1 er février 2009<br />
1 er février <strong>2011</strong><br />
Le temps passe mais ton amour<br />
demeure vivace dans nos cœurs.<br />
Voilà 2 ans que s'est endormie<br />
dans la paix du Seigneur notre<br />
regrettée :<br />
MYRIAM POE<br />
En ce jour anniversaire, M. POE<br />
Pacôme et ses enfants prient tous<br />
ceux qui l'ont connue et aimée<br />
d'avoir une pensée pieuse pour<br />
elle.<br />
Frat-Mat N° 92 590<br />
La grande famille Yao Assi<br />
Alexandre à Bacon, Abidjan,<br />
Allemagne, Etats-Unis et France,<br />
la grande famille Aguiepo Broutio<br />
et enfants à Bacon, la grande<br />
famille Adjamo, enfants et alliés à<br />
Bacon, le veuf Monney Kouassi<br />
Christophe, fonctionnaire à la<br />
retraite à Bacon, M. et Mme<br />
Dandessi Aké à Abidjan, Kouassi<br />
Caroline à Abidjan, Kouassi<br />
Marie-Chantal à Abidjan, Irénée<br />
Kouassi à Abidjan, Kouassi<br />
Paulin à Bacon, Kouassi Claire à<br />
Abidjan, Kouassi Marc à Abidjan,<br />
Kouassi Sylvain à Abidjan ont la<br />
profonde douleur de vous<br />
annoncer le décès de leur fille,<br />
belle- sœur, sœur, épouse, mère,<br />
grand-mère :<br />
ASSI épse MONNEY<br />
SOPIE GERMAINE,<br />
survenu le vendredi 08 décembre<br />
<strong>2011</strong> au Chu de Treiçhville des<br />
suites d'une courte maladie.<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 14h à<br />
14h30mn: Levée du corps à la<br />
morgue d'Anyama suivie du<br />
transfert à Bacon, sous-préfecture<br />
d'Akoupé.<br />
De 21 heures à l'aube : Veillée<br />
religieuse et traditionnelle au<br />
domicile familial.<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> à<br />
10heures 00 mn: Messe de<br />
requiem à la paroisse St Bernard de<br />
Bacon suivie de l'inhumation au<br />
cimetière dudit village.<br />
Les condoléances sont reçues tous<br />
les jours au domicile familial.<br />
"Rends grâce des bienfaits reçus<br />
et demandes pardon pour tous<br />
péchés<br />
et laisse-moi faire".<br />
Frat-Mat N° 92 706<br />
La famille Adjarawa et les amis<br />
de la Cité Fairmont ont la<br />
profonde douleur de vous<br />
annoncer le décès de :<br />
YAO MELISSA CAROLE,<br />
Survenu des suites d'une longue<br />
maladie le 26 janvier <strong>2011</strong> au Chu<br />
de Treichville.<br />
Programme :<br />
Vendredi 04 février <strong>2011</strong> de 20h à<br />
23h: veillée de prière à la Cité<br />
Fairmont<br />
Samedi 05 février <strong>2011</strong> à 09h:<br />
levée du corps à la morgue du Chu<br />
de Treichville, suivie de<br />
l'inhumation au cimetière de<br />
Yopougon.<br />
Frat-Mat N°92711<br />
Nanan Krémé II, chef du canton<br />
Deganso, à Dokanou, Nanan<br />
Angoua Kouamelan, chef du<br />
village de Dokanou, Nana Koffi<br />
Manzan II, chef du village de<br />
Kotoganda, M. Kouadio Komoé<br />
Augustin, Ministre des Mines et<br />
de l'Energie et Mme à Abidjan,<br />
Nanan Yao M'bi Venance, chef de<br />
la grande famille Banh à<br />
Dokanou, la grande famille Fiéni<br />
à Kotoganda, Guiendé et Abidjan,<br />
MM. Kouamé N'djoré Fidèle et<br />
famille à Dokanou, Kokomian et<br />
Abidjan, Kouakou Etienne et<br />
famille à Oumé, Tanda,<br />
Tienkoikro, Arrah et Abidjan,<br />
Kouamé Kan Fidèle et famille à<br />
Abidjan, Dokanou et Tano<br />
Koffikro, Kouadio Comoé Jean-<br />
Baptiste et famille à Kokomian,<br />
Korhogo et Abidjan, veuve<br />
Kouakou épouse Akoua<br />
Mandoadja, institutrice à N'douci,<br />
et enfants, M Yao Noël,<br />
journaliste et famille à Tano<br />
Koffikro, Abidjan, Daloa,<br />
Kotoganda et Koun-Abronso, les<br />
cadres des villages de Dokanou et<br />
de Kotoganda ont la profonde<br />
douleur de vous annoncer le décès<br />
de leur fils, frère, cousin, petitfils,<br />
époux et père :<br />
KOUAKOU ACKA<br />
ETIENNE,<br />
Professeur d'Anglais au Collège<br />
moderne BAD de N'douci,<br />
survenu le 07 janvier <strong>2011</strong> des<br />
suites d'un accident de la circulation,<br />
à 15h, à l'hôpital général d'Abobo.<br />
Le programme des obsèques<br />
s'établit comme suit:<br />
Mercredi, 02 février <strong>2011</strong> de 10h à<br />
19h: veillée traditionnelle au<br />
domicile de Kouamé Kan Fidèle, à<br />
Abobo, sis au carrefour ancienne<br />
mairie, entre l'ex-cinéma Etoile et<br />
l'Escadron commando.<br />
Vendredi, 04 février <strong>2011</strong> à 08h:<br />
levée du corps à la morgue<br />
d'Anyama suivie du transfert à<br />
Dokanou, S/P de Koun-Fao.<br />
De 21heures à l'aube: veillée<br />
traditionnelle. Samedi 05 février<br />
<strong>2011</strong> à 10h: inhumation au<br />
cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N° 92 650<br />
Le chef du village d'Ahuikoi, Nanan<br />
Nyamblé Jules et sa notabilité, Nanan<br />
N'DE Yapi Anicet, chef de terre<br />
adjoint d'Ahuikoi, M. Assi Allé<br />
Jacob, planteur à Assié-Orié et<br />
famille, Professeur Séka Séka Joseph<br />
et Mme à Abidjan, M. Andjou Koua<br />
Séverin, Secrétaire Général de<br />
préfecture à Tanda, la grande famille<br />
Ekien, enfants et petits-enfants à<br />
Ahuikoi et Fiassé, la grande famille<br />
Amon, enfants et petits-enfants à<br />
Fiassé et Adzopé, veuve Amon<br />
Affoué Madeleine épouse Mme M'bo<br />
Yapi Etienne, enfants et petits-enfants<br />
à Ahuikoi, Adzopé et Abidjan, M. et<br />
Mme Yapi N'cho Josué, enseignant<br />
au collège moderne d'Agboville,<br />
Mme Achiepo née Achy Apie,<br />
secrétaire au Contrôle financier à<br />
Bouaflé, M. et Mme Achy Séka,<br />
surveillant général à l'hôpital<br />
psychiatrique de Bingerville, M. et<br />
Mme M'bo Maximin, technicien à<br />
Intelec Protection à Abidjan et<br />
enfants, M'bo Aubierge, secrétaire<br />
Administrative à la SAP de la Mé à<br />
Adzopé et enfant, M'bo Lydie,<br />
institutrice à Séguéla et famille, M'bo<br />
Calixte, M'bo Antoine, M'bo Edwige,<br />
tous étudiants à l'Université de<br />
Cocody à Abidjan ont la profonde<br />
douleur de vous annoncer le décès de<br />
leur frère, père, époux, beau-père,<br />
beau-frère, ami et grand-père:<br />
M'BO Yapi Etienne,<br />
Instituteur à la retraite,<br />
Vice-président des chefs de terre de<br />
Yakassé-Attobrou<br />
et ex- Conseiller principal de l'Eglise<br />
Méthodiste Unie d'Ahuikoi ;<br />
survenu le samedi 11 décembre<br />
2010 à 1'hôpital général d'Adzopé des<br />
suites d'une longue maladie.<br />
Programme des obsèques:<br />
Vendredi 4 février <strong>2011</strong> à 14h: levée<br />
du corps à la morgue d'Adzopé<br />
derrière 1 'hôpital général suivie du<br />
transfert à Ahuikoi dans le<br />
département de Yakassé-Attobrou.<br />
Samedi 5 février <strong>2011</strong> à 11h:<br />
enterrement au cimetière dudit<br />
village.<br />
Frat-Mat N°92555
Infos service<br />
Fraternité Matin/Mardi 1 er Février <strong>2011</strong> SEMAINE DU SAMEDI 29 JANVIER AU VENDREDI 04 FEVRIER <strong>2011</strong> (PERMANENCE 24 H / 24)<br />
JEUX : PAR BROU AMAN LOIC<br />
MOTS À TROUVER N°903<br />
Liste des mots N°903<br />
Dol/Passe/Recuit/Compte/Godié/Décrispé/Galop/Pêc<br />
her/Dcd/Lisse/Critère/Daloa/Ecrue/Echu/Cousin/Por<br />
o/Peau rêche/Clin d'œil/Chœur/Truc.<br />
Mot-clef: Perchiste hors du commun, il a rapporté<br />
beaucoup de médailles d'or à son pays.<br />
Solution du N°902: Pilori.<br />
MOTS CROISÉS N°903<br />
Horizontalement.<br />
I. Aurait sûrement mérité de plus amples développements. II.<br />
Un tout-petit individu. Point de saignée des chevaux. III.<br />
Aimes passionnément. IV. Terminaison infinitive. Bénéficia.<br />
V. Moscovite. Champagne. VI. Point de lever. Poisson plat de<br />
mer à la chair très estimée. VII. Spécialiste au football de<br />
coups francs.<br />
Verticalement.<br />
1. Toujours au dos des l'ânes. 2. Adjectif possessif. Dernier<br />
effort d'un coureur de vitesse à l'arrivée. 3. Est envahie d'eau<br />
de mer. Obligeait les gens à travailler gratuitement (sigle). 4.<br />
Eaux des poètes. 5. La région des 18 montagnes. 6. Corde qui<br />
servait à pendre les criminels. Points du cœur. 7. Colère.<br />
Métal blanc, très léger. 8. Faire place nette.<br />
Horizontalement. I. Scandale. II. Orgasmes. III. User. Est. IV. Ers. Té. V. Ic. Eau. VI. Réa. Isée. VII. Epagneul.<br />
Verticalement. 1. Sourire. 2. Crs. Cep. 3. Agée. Aa. 4. Narre. 5. Ds. Sain. 6. Ame. Use. 7. Lest.<br />
Eu. 8. Esterel.<br />
Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.<br />
Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres en<br />
vous inspirant de l’énoncé.<br />
Thème: L'avant d'un avion ou d'un navire.<br />
* Zen<br />
*Pca<br />
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Pédiatrie du Plateau 31 Bd de la<br />
République Plateau)<br />
Tél. : 20.21.95.43/20.22.50.72<br />
Dr Aka Pierre-André CDA-<br />
CI, Rue des Jardins II Plateaux<br />
face à Mobil Imm Sogefiha<br />
CORMORAN N° 10 Vallon<br />
Tél. : 22.41.60.15/22.41.60.16<br />
Dy Aly Bdeiri (Centre Médical<br />
Achalme Bd Achalme/face<br />
à Viga Assistance Marcory)<br />
Té. 21.26.12.07/05.04.39.39/<br />
07.01.33.34<br />
Dr Bassit Assad, Polyclinique<br />
Internationale Hôtel Dieu<br />
Abjan, Treichville-Bvd de<br />
Marseille 01 BP 2761 Abidjan<br />
01<br />
tél : 21.25.79.19/ 21.75.79.20<br />
Solutions n°902<br />
*Tarare<br />
*Van<br />
*Silo<br />
*Grange<br />
NUMÉROS UTILES<br />
Pompiers: 180<br />
Caserne de l’Indénié:<br />
20 21 12 89 / 20 21 10 67<br />
Zone 4: 21 35 73 65<br />
Yopougon: 23 45 16 90<br />
Urgences:<br />
Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53<br />
CHU Cocody: 22 44 91 00<br />
22 44 90 38 / 22 44 90 60<br />
CHU Treichville:<br />
21 24 91 55 / 21 24 91 22<br />
CHU Yopougon:<br />
23 26 64 54 / 23 46 61 70<br />
CHU Bouaké: 31 63 21 90<br />
31 63 21 91 / 31 63 53 50<br />
Police:<br />
Police secours: 111 / 170<br />
Direction générale de la police: 20 22 20 30<br />
Préfecture de police: 20 21 00 22<br />
Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00<br />
Direction de la police économique:<br />
20 32 51 44<br />
Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02<br />
Divers:<br />
Dépannage CIE: 179<br />
Dépannage SODECI : 175<br />
Côte d’Ivoire-Telcom: 120<br />
ABOBO<br />
1. Phcie Ste Odile - M. Niamké Olivier -<br />
Tél. : 24 39 29 97/00 89 - Arrêt de Bus<br />
Plateau Dokui - Rte du Zoo - 150 m après<br />
la clinique l'Amitié à l'intérieur du quartier<br />
Plateau-Dokui.<br />
2. Phcie Manzan - Mme Attobra<br />
Akpangny Elisabeth - Tél. : 24 39 14 96<br />
- Carrefour Alépé Sans Manquer vers<br />
Abobo Gare.<br />
3. Phcie de l'Etoile - Mme Manouan A.<br />
Yolande - Tél. : 24 39 11 54 / 08 72 -<br />
3ème rond- point autoroute Abobo Gare<br />
près de la Gendarmerie.<br />
4. Phcie N'Gohessé - M. N'Gohessé<br />
Parfait - Tél. : 24 39 94 67 - Plaque I -<br />
Entre le Foyer féminin et le marché de<br />
nuit.<br />
5. Phcie Carrefour Anador - M. Adjaffi<br />
Ndoua Jean Noël - Tél. : 24 48 02 39 / 24<br />
48 03 26 - Abobo Rond-point carrefour<br />
Anandor - Route des Rails.<br />
6. Phcie Irys - Mme Messou Kraidi A.<br />
Marie Merici - Tél : 24 48 48 05 - Abobo<br />
Anoukoua Kouté à l'entrée du villageplace<br />
parking.<br />
Abobo PK 18 - Phcie Milié Hevié - M.<br />
Aka Kouao - Tél. : 24 39 04 00 - Route<br />
d'Anyama - PK 18 -Terminus bus 76.<br />
ABOBODOUME/LOCODJORO<br />
Phcie St Etienne - M. Yapo Franck<br />
Désiré - Tél. : 23 52 44 44 -<br />
Attécoubé/Abobodoumé face marché<br />
poisson carrefour Pinasses près du terminus<br />
bus 36 - 42 - 44 - 47 de la Sotra<br />
ADJAME<br />
1. Phcie Ste Marie d'Adjamé - M.<br />
Digbohou Stéphane - Tél. : 20 37 54 44 /<br />
20 37 54 46 - Centre Commercial de la<br />
Poste 03 - Rue Harriste, côté parking<br />
payant derrière commissariat du 3ème<br />
arrondissement d'Adjamé.<br />
2. Phcie Kana - Mme Anzoua Kacou<br />
épse Djédji - Tél. : 20 37 96 49/96 52 -<br />
Adjamé Habitat Extension près du petit<br />
marché.<br />
ATTECOUBE<br />
1. Phcie d'Attécoubé - M. Dosso<br />
Ganouho - Tél. : 20 38 07 74 - Gd carrefour<br />
d'Attécoubé - Face feux tricolores -<br />
Entrée bus 04.<br />
2. Phcie Christ Stella - M. Kouakou Yao<br />
G. - Tél. : 20 37 90 85 - Cité Fairmond<br />
Attécoubé après nouvelle gendarmerie.<br />
WILLIAMSVILLE<br />
1. Phcie Rapha - M. Dassé Philippe -<br />
Tél. : 20 37 96 88 - Williamsville 3 - En<br />
allant vers Macaci en face de la boulangerie<br />
BMW<br />
2. Phcie L'Emmanuel - M. Adou<br />
Assoikou Alexis - Tél. : 20 38 40 17 -<br />
Route Zoo carrefour des II Plateaux entre<br />
station Shell et dépôt Sotra.<br />
ANYAMA<br />
Phcie du Marché d'Anyama - Mme<br />
Dah Olga Moussokoro épse Dosso - Tél<br />
: 06 24 63 65/ 23 55 82 65/31<br />
BINGERVILLE<br />
1. Phcie Principale - Mme Dablé Gaba -<br />
Tél. : 22 40 32 29<br />
2. Phcie St Sylvestre - M. Mpoué Carlos<br />
- Tél. : 22 40 27 88- Cité Palma face restaurant<br />
Coup de Frein.<br />
COCODY/RIVIERA<br />
RIVIERA<br />
1. Phcie du Golf - Mme Amichia<br />
Victoire - Tél. : 22 43 14 31 - Centre<br />
Commercial Sicogi/Riviera face aux<br />
Caddies.<br />
2. Phcie Ste Famille - Mme Diakité<br />
Série Marie Cécile - Tél. : 22 47 76 76 -<br />
Riviéra III Allabra - Par Bd Mitterrand -<br />
100 m de l'Eglise Ste Famille<br />
3. Pchie Marthe Robin - M. Assouakon<br />
Jean Claude - Tél. : 22 45 03 24 - 05 30<br />
23 35<br />
Riviera Palmeraie Cité Sipim 3, face<br />
Espace Vert - Route St Viateur.<br />
COCODY<br />
1 - Phcie Comoé - Mme Wolber Edwige<br />
- Tél. 22 44 28 81 - Cité des Arts -<br />
Carrefour de Cocody - Près de l'Ecole de<br />
Gendarmerie.<br />
2. Phcie St Jean- Mme Creppy<br />
Francine-Tél : 22 44 62 49 - Bd Latrille<br />
face Cité Rouge<br />
II - PLATEAUX<br />
1. Phcie Latrille - Mme Dano Patricia -<br />
Tél : 22 41 03 68 - Bd Latrille face l'Ena<br />
2. Phcie des Jardins - Mme Konan<br />
Marie Jeanne - Tél. : 22 41 17 70 - II<br />
Plateaux rue des Jardins - Près du super<br />
marché Hayat arrêt bus 35<br />
3. Phcie Les Perles - Mme Konan<br />
Annette - Tél. : 22 42 39 85 - Résidence<br />
Les Perles Aghien - Par BD Latrille -<br />
Tourner à gauche après la BHCI &<br />
L'OMS - Carrefour Pétroci.<br />
4. Phcie Des Lauréades - Mme Dadia<br />
Patricia - Tél. : 22 42 48 10 / 05 79 14 03<br />
/ 08 19 80 86 - Angré - Route d'Attoban<br />
(rue L 155) vers la Djibi - Face terrain de<br />
sport d'Angré ou par Bd Latrille aux feux<br />
tricolores - Commissariat d'Angré tourner<br />
à droite - Tout droit à 400 m.<br />
5. Phcie La Djibi - Mme Dempah<br />
Brigitte - Tél. 22 52 23 76 - 3ème rue à<br />
gauche après terminus bus 81 & 82, dans<br />
le centre commercial de la Djibi.<br />
6. Phcie Arums - Mme Aimé Dimbour<br />
Marie A. - Tél. : 22 50 66 40 /- Cocody II<br />
Plateaux 8ème tranche - Carrefour Bceao<br />
sur la grande voie menant à la CNPS.<br />
KOUMASSI<br />
1. Phcie St Albert - M. Assavo N'Da<br />
N'Zian - Tél. : 21 28 76 04 / 21 28 75 99<br />
- Koumassi Gd Marché - Face Eglise<br />
Méthodiste Cité des Grâces.<br />
2. Phcie Climbié - Mme Obbin Walémé<br />
Elisabeth - Tél. : 21 36 35 46 - Angle Bd<br />
du Caire et rue Raoul Follereau, face à la<br />
grande mosquée.<br />
3. Phcie du Canal - M. Oulaï S. Urbain<br />
- Tél. : 21 36 27 48 - Koumassi Remblais<br />
- Entre le Gd carrefour Gabi (feu tricolore)<br />
et le carrefour Millenium - A 80 m du<br />
maquis " Le Tapis Rouge " ou à droite du<br />
Groupe scolaire La Rochelle en provenance<br />
de la station Mobil.<br />
4. Phcie St Paul - M. Tra Bi Lala Paul -<br />
Tél. : 21 36 19 28 - Koumassi Nord-Est -<br />
Akromianbla- Non loin du terminus 32 -<br />
Près de l'hôtel Le Recul.<br />
5. Phcie Regina - Mme Coulibaly Dodo<br />
Régine - Tél. : 21 36 68 65 - Koumassi<br />
Sogefiha - 2ème arrêt bus ligne 32 - Non<br />
loin du garage Akwaba.<br />
MARCORY<br />
1. Phcie Sainte Thérèse - M. Ayépa<br />
Georges - Tél. : 21 26 77 10 - Avenue<br />
TSF<br />
2. Phcie de l'I.N.J.S - Mme Abong<br />
Ehounoud - Tél. : 21 28 10 10 / 21 28 10<br />
11 - Marcory GFCI F face I.N.J.S<br />
(Institut national de la jeunesse et des<br />
sports) - Bus 03 & 31<br />
3. Phcie de Biétry - M. Adoumel Agnero<br />
Thomas - Tél. 21 24 86 89/24 86 56 - Bd<br />
de Marseille (avant Wafou) centre commercial<br />
Holliday - Immeuble SGBCI.<br />
4. Phcie Elite - M. Assoma Michel Henri<br />
- Tél. : 21 35 11 19 - Bd Giscard<br />
d'Estaing près de DHL.<br />
PLATEAU<br />
Phcie Rue des Banques (Nlle) - M.<br />
Amichia Paul-Innocent - Tél. : 20 32 94<br />
12 / 20 32 19 58 - Plateau " Rue des<br />
Banques " - carrefour Bad- Biao- Sgbci-<br />
Caisse d'épargne.<br />
PORT-BOUET/VRIDI<br />
Phcie Malon - M. Kourouma Idrissa -<br />
Tél. : 21 27 96 14 / 07 90 68 50 - Port-<br />
Bouët quartier Hôpital près de la grande<br />
mosquée.<br />
PORT-BOUET / JEAN FOLLY<br />
Phcie Santé pour Tous - M. Bruno Basile<br />
- Tél. : 21 58 76 34 / 06 10 88 00 / 01 13<br />
99 73 - Port-Bouët Jean Folly - "<br />
Carrefour Casier ".<br />
TREICHVILLE<br />
1- Phcie Nanan Yamousso - M. Diaby<br />
Daouda - Tél. : 21 24 23 15 - Angle AV.<br />
13 & Rue 38<br />
2. Phcie du Levant - Mme Kouamé<br />
Mockey Irène - Tél. : 21 24 14 21 - Angle<br />
rue 12 Bd Giscard d'Estaing<br />
3. Phcie Ste Adèle - M. Yayo Sagou<br />
Serge - Tél. : 21 25 47 00 / 02 00 12 87-<br />
Treichville marché Belle Ville - Côté collège<br />
Voltaire face quartier Gbatanikro<br />
YOPOUGON<br />
Niangon 1 - Phcie Phalènes - Mme<br />
Doué Fofana Hawa - Tél. : 23 46 01<br />
83/71 - Niangon Sud à gauche - Eglise<br />
des Assemblées de Dieu<br />
Niangon 2 - Pchie Niangon Nord -<br />
Mme N'Dri N'Guessan Simone - Tél. :<br />
23 46 32 99 - Yopougon Niangon Nord -<br />
Route de Dabou entre Sicogi Academie<br />
de la Mer et la Cité verte / Bus 44.<br />
Niangon 3 - Phcie Zeulayet - M.<br />
Kouamé Yapo Victor - Tél. : 23 45 20 39<br />
/ 20 16 - Yopougon quartier Maroc face à<br />
la mosquée.<br />
Zone PMI - Phcie de la Maison<br />
Blanche - M. Koné Aminata épse<br />
Camara - Tél : 23 51 47 46 - Yopougon<br />
quartier Port-Bouët Banco II<br />
CHU - Phcie Siloé - Mme Kouamé<br />
Anne Marie - Tél. : 23 52 03 40/ 05 87 27<br />
99 - Yopougon Anananeraie 300 m du<br />
carrefour CHU de Yopougon direction<br />
route de Dabou.<br />
Centre 1 - Phcie William Ponty - M.<br />
Sotty Koffi Gervais - Tél. : 23 50 85<br />
91/86 11 - Yopougon Sicogi face collège<br />
William Ponty.<br />
Centre 2 - Phcie Bel Air - Mme<br />
Doukouré Marie Dominique - Tél. : 23<br />
45 42 76 - Carrefour Gfci<br />
Centre 3 - Phcie Lem - M. M'Bassidjé<br />
Kouao - Tél. 23 45 16 15 - A 300 m du<br />
cinéma Saguidiba en allant vers Sideci.<br />
Toit Rouge 1 - Phcie Camp Militaire - M.<br />
N'Gotta Konan Jeannot - Tél. : 23 51 65<br />
10 / 09 37 88 18 - Yopougon Petit Toit<br />
Rouge après collège St François - Venant<br />
de la CNPS Yopougon.<br />
Toit Rouge 2 - Phcie Eden - M. Koffi<br />
Hervé - Tél. : 23 53 12 15 / 01 01 33 33<br />
19<br />
- Yopougon Toit Rouge - Route<br />
d'Abobodoumé - Carrefour Segbé.<br />
Périphérie - Phcie La Délivrance (Nlle)<br />
- M. Gosso Franck Gérard - Tél. : 23 51<br />
13 79 - Yopougon Andokoi - Zone<br />
Industrielle près dépôt Sotra - Cash<br />
Center.<br />
ABENGOUROU<br />
1. Pchie Providence - M. Adjimi Lédjou<br />
Jean Luc - Tél. : 35 90 09 00 - Quartier<br />
Plateau face station Pretroci (ex-station<br />
Oryx).<br />
2. Phcie Agnikro - M. Adiéké Ernest -<br />
Tél. : 35 91 35 45 - Quartier Agnikro<br />
Extension<br />
ABOISSO<br />
Phcie du Sanwi - M. Aka Bilé Joseph -<br />
Tél. : 21 30 43 82<br />
AGBOVILLE<br />
Phcie Sini-Keneya - M. Alloué Simon<br />
Pierre - Tél. 23 54 74 00<br />
AGNIBILEKROU<br />
Phcie Mai - M. Kouassi Eugène- Tél. :<br />
35 91 00 30<br />
BONDOUKOU<br />
Phcie Nouvelle - M. Agoh Kouassi<br />
Roland - Tél. : 35 91 52 61<br />
BOUAFLE<br />
Phcie St Augustin - M. Loukou Judith -<br />
Tél. : 30 68 91 83 - Quartier Commerce.<br />
BOUAKE<br />
1. Phcie Ayatha - M. Coulibaly<br />
Mamadou - Tél. : 31 65 25 73 - Air<br />
France III - Route de Sopim boulangerie<br />
de la Paix.<br />
2. Phcie Des Champs - Succession M.<br />
Konan Konan - Tél. : 31 63 42 70 - Route<br />
de Gonfreville face Sodeci ;<br />
3. Phcie Moderne - M. Coulibaly<br />
Dinignako - Tél. : 31 63 19 93 -<br />
Commerce face Bhci - A côté du<br />
Savannah.<br />
4. Phcie Nouvelle Sokoura - Mme<br />
Kacou Marie Claude - Tél. : 31 63 10 81<br />
- Quartier Sokoura.<br />
5. Phcie Ste Marie N'Gattakro - M.<br />
Silué Lanzeny - Tél. : 31 63 16 17 -<br />
N'Gattakro, route du stade près Stif<br />
ancienne gare.<br />
DABOU<br />
Phcie du Marché - M. Touré Babacar -<br />
Tél. : 23 57 45 03<br />
DALOA<br />
1. Phcie des Antilopes -Bamba Inza -<br />
Tél. : 32 78 80 48<br />
2. Phcie Centrale (Nlle) - M. Touré<br />
Sanaba Karamoko - Tél. : 32 78 22 43/05<br />
35 06 36<br />
3. Phcie du Grand Marché - Mme<br />
Lorka Marcelle -Tél. : 32 78 35 35<br />
DIVO<br />
1. Phcie Sainte Marie - M. Séri Guy<br />
Gadhout - Tél. : 32 76 09 32<br />
2. Phcie de la Mairie - M. N'Dri Kouadio<br />
- Tél. : 32 76 30 75<br />
3. Phcie Sainte Véronique - Mme Dibril<br />
Gottah Béatrice - Tél. : 32 76 05 05<br />
DUEKOUE<br />
Phcie Wahon - Mme Gnakalo Grattié<br />
Léonie - Tél. : 33 70 32 93<br />
GAGNOA<br />
1. Phcie Ahouane - M. Kosso - Tél. : 32<br />
77 82 35<br />
2. Phcie du Marché - M. Oria Adou -<br />
Tél. : 32 77 22 62<br />
3. Phcie Marlyns - Mosso Roselyne Nina<br />
- Tél. : 32 77 12 24.<br />
GRAND-BASSAM<br />
Phcie Wassia - Mme Koulibaly Zebé<br />
Gilberte - Tél. : 21 30 17 94<br />
GUIGLO<br />
Phcie Nikla - M. Doué Noumandiez<br />
Désiré - Tél. : 33 70 53 80<br />
ISSIA<br />
Phcie de l'Espoir - M. Téhi Kouhon -<br />
Tél. : 32 77 01 76<br />
OUME<br />
Phcie Centrale - M. Richmond Pierre<br />
Marie - Tél. : 30 68 41 78<br />
SAN PEDRO<br />
1. Phcie Madou - Mme Dobré Kéké-<br />
Tél. : 34 71 15 51<br />
2. Phcie Divine Providence - M.<br />
Abadjina Augustin - Tél. : 34 71 47 09<br />
3. Phcie Georges Denise - M. Georges<br />
Denise - Tél. : 34 71 23 48<br />
SINFRA<br />
Phcie de Sinfra - M. Dallo Guillaume -<br />
Tél. : 30 68 03 38<br />
SOUBRE<br />
Phcie Ste Rita - Mme N'Goran Monique<br />
- Tél : 34 72 58 18 /58 17<br />
TIASSALE<br />
Phcie Ste Marie - M. Bella Didier - Tél.<br />
: 01 31 31 72<br />
YAMOUSSOUKRO<br />
1- Phcie des Lacs - M. Cowpply-Bony -<br />
Tél. : 30 64 03 11<br />
2. Phcie Le Belier - Mme Kassi Noëlle -<br />
Tél. : 30 64 11 07<br />
3. Phcie des 220 Lgts - M. Kouassi Emil<br />
- Tél. 30 64 22 05<br />
4. Phcie de la Fondation - M. Berté<br />
Sidiki - Tél. : 30 64 40 40.
20<br />
Étranger<br />
Fraternité Matin / Mardi 1 er février <strong>2011</strong><br />
Égypte Au 7 e jour d'un mouvement de contestation sans précédent en Égypte, les manifestants ont demandé la chute<br />
du président Hosni Moubarak. Qui aurait une nouvelle fois annoncé que son départ n'était pas à l'ordre du jour.<br />
Hosni Moubarak confirme son maintien au pouvoir<br />
Le pouvoir de Hosni Moubarak<br />
vacille mais ne chute pas. Pour<br />
montrer qu’il est encore à la<br />
barre, le président égyptien a<br />
formé, hier, son nouveau gouvernement,<br />
reconduisant une bonne<br />
partie de ses anciens ministres. Il a<br />
aussi nommé un vice-président, le<br />
premier en trente ans, et un nouveau<br />
premier ministre chargé de promouvoir<br />
la démocratie par le dialogue<br />
avec l'opposition. Aussitôt, les<br />
Frères musulmans ont rejeté ce<br />
nouveau gouvernement égyptien.<br />
Encore hier, de nombreux<br />
Egyptiens ont manifesté hier<br />
jusque dans la soirée bravant ainsi<br />
le couvre-feu mise en place dès 15h<br />
par les autorités du pays. A cette<br />
occasion, plusieurs leaders de l'opposition<br />
ont lancé un appel pour une<br />
"marche d'un million de personnes"<br />
aujourd’hui mardi. Par ailleurs, les<br />
cours du pétrole influencés par les<br />
inquiétudes persistantes sur la situation<br />
en Egypte et les risques de perturbation<br />
du trafic sur le canal de<br />
Suez, ont dépassé hier à Londres le<br />
seuil des 100 dollars le baril, ce qui,<br />
indique-t-on, n'avait plus été franchi<br />
depuis plus de deux ans.. Par<br />
ailleurs, L'Union européenne a<br />
appelé le président égyptien à engager<br />
« sans délai avec l'opposition<br />
de vraies réformes démocratiques et<br />
à tenir des élections libres »..<br />
Néanmoins, l'Europe, tout en augmentant<br />
la pression avec les Etats-<br />
Unis sur le président Moubarak, se<br />
garde bien pour le moment d'appeler<br />
ouvertement au départ de celuici,<br />
en raison des craintes de déstabilisation<br />
du pays et de son influence<br />
jugée modératrice au Proche-<br />
Orient.. A cet effet, il faut souligner<br />
que le soulèvement qui menace le<br />
régime d'Hosni Moubarak rend, diton,<br />
les Israéliens anxieux. Le triomphe<br />
de la révolution exposerait, diton,<br />
Israël à un isolement accru.<br />
D'autant que l'Iran, proche allié jusqu'à<br />
la chute du Chah, est devenu la<br />
source d'inquiétude majeure des<br />
Niger / Présidentielle<br />
Sept millions de Nigériens ont<br />
été appelés hier lundi à élire<br />
un nouveau président à l'occasion<br />
d'un scrutin censé redonner<br />
le pouvoir aux civils, mais<br />
qui pourrait donner lieu à des<br />
contestations en raison de problèmes<br />
d'organisation. Dix candidats<br />
sont en lice, dont le vétéran d'opposition<br />
Mahamadou Issoufou,<br />
l'ancien Premier ministre Seini<br />
Oumarou, du MNSD<br />
(Mouvement national pour la<br />
société du développement), le<br />
parti de Tandja, et un autre exchef<br />
du gouvernement, Hama<br />
Amadou. Cependant, six candidats,<br />
dont Seini Oumarou, ont<br />
annoncé former une coalition<br />
pour, selon eux, renforcer les<br />
chances de victoire du MNSD.<br />
Une démarche aussitôt dénoncée<br />
par leurs rivaux comme une initiative<br />
visant à en revenir à l'ère<br />
Tandja, actuellement en prison<br />
pour présumées malversations Le<br />
chef de la junte, le général Salou<br />
Djibo, a quant à lui, évoqué son<br />
sentiment "de satisfaction et<br />
d'espoir" après avoir déposé son<br />
bulletin dans un bureau de vote.<br />
Notons que la junte militaire, qui<br />
a renversé il y a un an le président<br />
Mamadou Tandja pour l'empêcher<br />
de se maintenir au pouvoir audelà<br />
de son mandat, a toutefois<br />
rejeté les appels à un report du<br />
vote. Elle a promis de céder le<br />
pouvoir aux civils d'ici avril,<br />
après un second tour probable en<br />
mars. Par ailleurs, la<br />
Communauté économique des<br />
Etats d'Afrique de l'Ouest<br />
(Cédéao) a envoyé plusieurs centaines<br />
d'observateurs. L'Union<br />
Israéliens. L'opinion égyptienne<br />
demeurant foncièrement hostile,<br />
l'Etat hébreu redoute de voir s'installer<br />
à sa porte un pouvoir ennemi<br />
doté d'une armée aguerrie Enfin,<br />
plusieurs gouvernements, notamment,<br />
les Usa et la Grande Bretagne<br />
ont commencé l à organiser le<br />
départ d'Egypte de leurs ressortissants<br />
en raison de l'incertitude de la<br />
situation qui prévaut dans le pays.<br />
HADJA SIDIBE<br />
SOURCE AFP<br />
Les populations sesont rendues au urnes<br />
Le globe tourne<br />
européenne a également dépêché<br />
des émissaires.<br />
H. SIDIBÉ<br />
SOURCE AFP<br />
FRANCE. Le procès pour<br />
détournement de fonds publics<br />
de Jacques Chirac a été maintenu<br />
lundi à la date du 7 mars malgré<br />
une demande de renvoi présentée<br />
par sa défense et des<br />
interrogations sur sa santé.<br />
Prévue jusqu'au 8 avril, cette<br />
audience vise 28 emplois présumés<br />
fictifs à la mairie de Paris en<br />
1992-1995. Retardée par l'immunité<br />
pénale dont Jacques<br />
Chirac a bénéficié pendant ses<br />
deux mandats à l'Elysée, elle<br />
sera la première dans l'histoire<br />
du pays pour un ancien président<br />
de la République. Plusieurs<br />
responsables de la majorité ont<br />
demandé que l'ancien président<br />
soit dispensé de procès.