vente à distance - ULC
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Pourquoi la loi sur la <strong>vente</strong> à <strong>distance</strong> a-t-elle vu le jour ?<br />
La loi du 16 avril 2003 concernant la protection des consommateurs<br />
en matière de contrats à <strong>distance</strong> que le stand du Ministère de<br />
l’Economie en collaboration avec l’Union luxembourgeoise des consommateurs<br />
présente au grand public résulte dans sa majeure partie d’une<br />
directive communautaire 1 .<br />
Avec le développement croissant des nouvelles techniques de <strong>vente</strong><br />
comme le téléachat, les <strong>vente</strong>s par correspondance sur catalogue ou<br />
encore le commerce électronique, la Commission européenne a voulu<br />
encadrer cette évolution sur le plan législatif. Dans ses réflexions, elle<br />
était surtout guidée par le souci de protéger le consommateur en lui<br />
assurant en priorité :<br />
- une information pré-contractuelle aussi complète que possible pour<br />
pouvoir faire un choix éclairé ;<br />
- un droit de rétractation pour se retirer du contrat lorsque par exemple<br />
le bien commandé ne correspond pas aux attentes du consommateur.<br />
Cette protection a été jugée nécessaire car la <strong>vente</strong> à <strong>distance</strong>, outre les<br />
avantages qu’elle procure au consommateur tels :<br />
- un choix plus grand ;<br />
- la possibilité d’examiner cette multitude d’offres (souvent transfrontalières)<br />
en toute tranquillité à la maison ;<br />
comporte aussi des risques pour le consommateur car :<br />
- il ne peut ni regarder ni toucher le produit avant l’achat et peut ainsi se<br />
tromper sur la marchandise ;<br />
- il achète peut-être plus rapidement parce que la <strong>vente</strong> est plus abstraite<br />
et que la tentation d’acheter est ainsi plus importante.<br />
La nouvelle loi vient s’ajouter aux règles qui existent déjà en matière<br />
de <strong>vente</strong> en général.<br />
2<br />
1 Directive 97/7/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 1997 concernant la<br />
protection des consommateurs en matière de contrats à <strong>distance</strong>. JO L 144 du 4 juin 1997, p. 2
De quoi parle-t-on, au fait?<br />
Quand on parle de <strong>vente</strong> à <strong>distance</strong> dans le cadre de la nouvelle loi<br />
concernant la protection des consommateurs en matière de<br />
contrat à <strong>distance</strong>, on vise des contrats :<br />
■ conclus entre un professionnel et un consommateur. Seules les relations<br />
« business to consumer », le fameux « B2C », sont visées. Il y a<br />
donc exclusion des rapports « business to business », en abrégé « B2B » ;<br />
■ sans présence physique simultanée du professionnel et du consommateur,<br />
ni pendant la phase de négociation du contrat, ni au moment<br />
de la conclusion du contrat ;<br />
■ avec une utilisation exclusive d’une ou de plusieurs techniques de<br />
communication à <strong>distance</strong>, et ce avant et au moment de la conclusion<br />
du contrat. La communication à <strong>distance</strong> est un terme neutre qui se<br />
propose de regrouper des moyens aussi divers que le téléphone, la<br />
télévision (avec le téléachat) ou encore l’imprimé non adressé.<br />
Certains contrats à <strong>distance</strong> ne sont toutefois pas couverts par la loi.<br />
En voici quelques exemples :<br />
■ les contrats portant sur des services financiers, c.-à-d. des contrats couvrant<br />
par exemple des opérations d’assurances ou des services bancaires.<br />
Le secteur des services financiers étant en effet d’une<br />
énorme technicité, la <strong>vente</strong> à <strong>distance</strong> de services financiers fera<br />
l’objet d’une loi à part ;<br />
■ les contrats conclus par la voie électronique (commerce électronique)<br />
qui relèvent de la loi du 14 août 2000 relative au commerce électronique<br />
où les consommateurs bénéficient d’une protection analogue ;<br />
■ les contrats conclus lors d’une <strong>vente</strong> aux enchères parce qu’on ne<br />
peut notamment pas accorder un droit de rétractation à un consommateur<br />
qui surenchérit ;<br />
■ les contrats conclus pour la construction et la <strong>vente</strong> des biens<br />
immobiliers pour lesquels l’intervention du notaire permet de<br />
garantir la qualité de la transaction.<br />
3
Comment se faire une idée de ce qu’on achète ?<br />
Pour pouvoir se faire une idée du produit ou du service offert, par<br />
exemple dans un catalogue ou par téléphone, le consommateur doit<br />
recevoir un certain nombre d’informations dites pré-contractuelles de<br />
la part du professionnel. En voici quelques exemples :<br />
information à donner<br />
L’identité du professionnel ainsi que<br />
son adresse géographique et<br />
l’adresse et le numéro de téléphone<br />
où le consommateur peut présenter<br />
ses réclamations.<br />
Les caractéristiques essentielles du<br />
bien ou du service.<br />
L’existence d’un droit de rétractation.<br />
Les frais de livraison, le cas échéant.<br />
but<br />
Le consommateur doit savoir à<br />
qui il a à faire et où s’adresser en<br />
cas de problème.<br />
Le consommateur ne peut ni voir<br />
ni toucher le produit. Voilà pourquoi<br />
il a besoin d’une bonne description<br />
aussi bien pour un bien<br />
que pour un service.<br />
Pour pouvoir exercer son droit<br />
de rétractation, le consommateur<br />
doit tout d’abord savoir qu’un tel<br />
droit existe.<br />
Un produit annoncé à un prix<br />
avantageux pourrait en fin de<br />
compte se révéler très cher à cause<br />
de frais d’envoi élevés.<br />
Ces informations pré-contractuelles<br />
- peuvent être données oralement, mais doivent être confirmées par<br />
écrit ou sur un support durable au plus tard au moment de la livraison<br />
du bien ;<br />
- doivent être données avant la conclusion du contrat ;<br />
- doivent être fournies de manière claire et compréhensible.<br />
4<br />
Le professionnel ne peut plus modifier ultérieurement ces informations<br />
pré-contractuelles en changeant par exemple le prix indiqué. Elles font<br />
ainsi partie intégrante du contrat conclu entre le professionnel et le<br />
consommateur.
Et si jamais je changeais d’idée ?<br />
En règle générale, le consommateur dispose d’un délai de rétractation.<br />
Cela signifie qu’il a au moins sept jours ouvrables pour se retirer sans<br />
pénalité et sans indication de motif du contrat conclu. Ce délai<br />
commence :<br />
- pour les biens, à compter du jour de la réception de la marchandise ;<br />
- pour les services, à compter du jour de la conclusion du contrat.<br />
Si le délai proposé par un professionnel peut être plus long, accordant<br />
ainsi au consommateur une période de réflexion plus longue, il ne<br />
peut jamais être inférieur à 7 jours ouvrables.<br />
Mais si le consommateur n’a pas reçu la confirmation des informations<br />
pré-contractuelles au plus tard lors de la livraison des biens ou de la<br />
conclusion du contrat, comme le professionnel doit le faire, alors le délai<br />
de rétractation est de 3 mois. Au moment où, durant cette période, le<br />
consommateur reçoit finalement la confirmation, un nouveau délai<br />
de rétractation de 7 jours commence à courir, et ce à partir<br />
du jour de la réception des informations par le<br />
consommateur.<br />
Le droit de rétractation permet au<br />
consommateur de compenser le fait<br />
qu’il achète un produit ou un service à<br />
<strong>distance</strong>, c.-à-d. sans qu’il ait pu voir<br />
concrètement le bien ou connaître les<br />
caractéristiques du service. S’il se retire du<br />
contrat, le consommateur<br />
- n’est pas obligé de dire pourquoi il le fait ;<br />
- ne doit payer aucun dédommagement au<br />
professionnel ;<br />
- doit, s’il a déjà reçu la marchandise, la renvoyer<br />
au professionnel et supporter le cas échéant les<br />
frais de ce renvoi.<br />
5
Remboursez-moi vite mon argent !<br />
Il se peut que le consommateur verse immédiatement après la conclusion<br />
du contrat un acompte au professionnel. Or, il se peut que le<br />
contrat ne soit pas exécuté et que les sommes avancées doivent alors<br />
être remboursées au consommateur.<br />
La loi distingue à cet égard entre deux situations différentes selon<br />
les raisons qui ont conduit à la non-exécution du contrat :<br />
■ le consommateur fait usage de son droit de rétraction et se retire du<br />
contrat conclu :<br />
▲ côté consommateur : il a droit au remboursement intégral et sans<br />
frais de son avance (quitte à devoir payer éventuellement les frais<br />
de renvoi de la marchandise) ;<br />
▲ côté professionnel : le remboursement doit être effectué dans les<br />
meilleurs délais et au plus tard dans un délai de trente jours, après<br />
quoi la somme due est majorée du taux d’intérêt<br />
légal (5 % actuellement).<br />
■ le professionnel n’exécute pas<br />
le contrat conclu dans les trente<br />
jours à compter du jour où le<br />
consommateur a transmis sa<br />
commande au professionnel :<br />
6<br />
▲ le contrat que le consommateur<br />
avait conclu avec le professionnel<br />
est résilié de plein<br />
droit ;<br />
▲ côté consommateur :celui-ci a<br />
droit au remboursement des<br />
sommes versées ;<br />
▲ côté professionnel : le remboursement<br />
doit être effectué sans délai et au plus tard dans un délai<br />
de trente jours, après quoi la somme due est majorée du taux<br />
d’intérêt légal (5% actuellement).
Toute règle a ses exceptions.<br />
Il n’existe pas de règle sans exceptions et le droit de rétractation ne<br />
déroge pas à ce principe général. Ainsi, si, globalement, le consommateur<br />
dispose d’un droit de rétractation de 7 jours ouvrables au moins, il<br />
existe aussi des contrats desquels le consommateur ne peut pas se<br />
retirer.<br />
Voici quelques exemples de ces exceptions :<br />
■ la fourniture de services dont l’exécution a déjà commencé avec<br />
l’accord du consommateur comme par exemple l’abonnement à une<br />
chaîne de Pay TV auquel le consommateur renonce après avoir par<br />
exemple regardé les jeux olympiques ;<br />
■ la fourniture de biens confectionnés aux besoins personnels du<br />
consommateur et que le professionnel ne pourra plus revendre à un<br />
autre consommateur en raison de la spécificité du produit (comme<br />
par exemple des chemises brodées à la demande du consommateur) ;<br />
■ la fourniture de biens qui se détériorent ou périment rapidement<br />
comme par exemple un bouquet de fleurs ;<br />
■ la fourniture de journaux, périodiques et<br />
magazines que le consommateur risquerait<br />
de lire ou de consulter pour<br />
ensuite les renvoyer au professionnel ;<br />
■ la fourniture d’enregistrements<br />
audio ou vidéo, le risque étant que<br />
le consommateur ne se rétracte du<br />
contrat après avoir effectué une<br />
copie du CD ou de la vidéo ;<br />
■ les services de paris ou de loteries<br />
dont le consommateur se<br />
rétracterait lorsque son lot<br />
n’aurait pas été gagnant !<br />
7
Je n’ai rien demandé et pourtant … !<br />
Des professionnels peu scrupuleux n’ont pas rechigné à vendre leurs<br />
produits en envoyant ou en fournissant aux consommateurs des<br />
biens et des services que ces derniers n’ont pas commandés. Cette<br />
technique de <strong>vente</strong> dite « <strong>vente</strong> par inertie » (car le consommateur n’a<br />
pas besoin de devenir actif ) table sur le fait que beaucoup des consommateurs<br />
auxquels on a livré un bien vont plutôt, pour une raison ou une<br />
autre, l’acheter que de le retourner à l’expéditeur.<br />
Pour contrecarrer ces envois forcés, il<br />
est dorénavant interdit d’envoyer<br />
des biens ou de fournir des services à<br />
un consommateur si le consommateur<br />
n’a rien commandé et s’il reçoit une facture<br />
avec cet envoi. Cette disposition ne<br />
vise pas l’envoi de simples échantillons<br />
– gratuits par définition – puisqu’il est<br />
précisé que cette interdiction concerne<br />
les cas où la fourniture est accompagnée<br />
d’une demande de paiement. Si un<br />
professionnel ne respecte pas cette règle,<br />
le consommateur peut garder l’envoi<br />
sans contre-prestation de sa part. Cette<br />
nouveauté du droit luxembourgeois<br />
devrait pouvoir mettre fin à des pratiques<br />
de type :<br />
« Sauf avis contraire de votre part, nous<br />
considérons que vous êtes d’accord avec<br />
notre proposition. »<br />
8
Keng Reklamme w.e.g. !<br />
Certaines règles concernant les contrats à <strong>distance</strong> ne sont pas uniformément<br />
applicables à toutes les techniques de communication à<br />
<strong>distance</strong> couvertes par la loi. Ainsi, pour le professionnel qui veut entrer<br />
en contact avec un consommateur, il existe par exemple une différence<br />
entre l’utilisation du téléphone et l’envoi d’une lettre standardisée.<br />
La loi prévoit en effet deux possibilités différentes :<br />
‘Opt-in’:<br />
‘Opt-out’:<br />
il est interdit au professionnel de prendre contact avec le<br />
consommateur sans le consentement préalable de celui-ci<br />
(exemple : démarchage téléphonique, SMS et fax). Ainsi, le<br />
professionnel ne peut téléphoner au consommateur que si<br />
celui-ci le lui a autorisé auparavant.<br />
le professionnel a l’autorisation de prendre contact avec le<br />
consommateur – par exemple en lui envoyant des brochures<br />
publicitaires – à moins que le consommateur y marque<br />
son opposition (p.ex. par l’emplacement de l’autocollant<br />
‘Keng Reklamme w.e.g.’ sur sa boîte à lettres).<br />
Partant du constat général que le consommateur a droit à la protection<br />
de sa vie privée, cette distinction s’explique du fait que certaines techniques,<br />
comme le téléphone, sont particulièrement intrusives et envahissantes<br />
et demandent une protection plus élevée du consommateur. La loi<br />
prévoit d’ailleurs une obligation supplémentaire pour le professionnel<br />
lorsqu’il téléphone au consommateur. En effet, dans pareilles situations, le<br />
professionnel doit indiquer explicitement au début de la conversation<br />
son identité et le but commercial de l’appel de sorte à ce qu’il n’y ait<br />
aucun doute pour le consommateur sur la nature de l’appel.<br />
D’autres techniques, comme l’envoi de messages publicitaires par courrier<br />
normal, ne sont pas considérées comme constituant un dérangement<br />
pour le consommateur et restent par conséquent autorisées, à moins<br />
bien sûr que le consommateur décide lui-même de ne plus vouloir en<br />
recevoir.<br />
9
Ça suffit, cessez !<br />
La loi prévoit un moyen pour faire stopper toute action qui serait<br />
contraire aux dispositions prévues par la loi. Cette action dite action<br />
en cessation permet à toute association dont l’objet est la protection des<br />
intérêts collectifs des consommateurs de demander au juge d’ordonner<br />
la cessation de tout acte contraire à la loi.<br />
Cette procédure judiciaire spéciale (introduite comme en matière de<br />
référé) est une procédure d’urgence qui permet d’interdire rapidement<br />
une méthode de démarchage – par exemple celle d’un professionnel<br />
faisant la promotion de son produit chez les consommateurs au<br />
Luxembourg via téléphone sans disposer de l’accord antérieur nécessaire<br />
des consommateurs (situation de opt-in).<br />
Le principe de l’action en cessation n’est pas nouveau. Au Luxembourg,<br />
il existait déjà dans le cadre de la loi dite sur la concurrence déloyale et la<br />
loi sur la protection juridique du<br />
consommateur. Une directive de<br />
1998 vient d’en élargir le<br />
champ d’intervention. Avec<br />
l’adoption d’un projet<br />
de loi actuellement<br />
encore en cours de procédure<br />
législative, l’action<br />
en cessation sera introduite,<br />
pour n’en citer que quelques exemples,<br />
dans la loi réglementant le crédit à<br />
la consommation, la loi dite sur les voyages<br />
à forfait ou encore la loi dite ‘timeshare’.<br />
10
ADRESSES UTILES<br />
UNION LUXEMBOURGEOISE DES CONSOMMA-<br />
TEURS (<strong>ULC</strong>)<br />
55, rue des Bruyères • L – 1274 Howald<br />
Tél. : 49 60 22 – 1 • Fax : 49 49 57<br />
www.ulc.lu • ulcegc@pt.lu<br />
CENTRE EUROPÉEN DES CONSOMMATEURS<br />
(CEC)<br />
55, rue des Bruyères • L – 1274 Howald<br />
Tél. : 26 84 64 – 1 • Fax : 26 84 57 61<br />
www.euroguichet.lu • info@euroguichet.lu<br />
BUREAU D’INFORMATION ET D’ASSISTANCE A<br />
LA MÉDIATION (B.I.A.M.)<br />
55, rue des Bruyères • L – 1274 Howald<br />
Tél. : 26 84 64 – 605 • Fax : 26 84 57 61<br />
www.euroguichet.lu<br />
info@euroguichet.lu<br />
denoel@euroguichet.lu<br />
MÉDIATEUR EN ASSURANCES<br />
(ACA + <strong>ULC</strong>)<br />
s’adresser à l’<strong>ULC</strong><br />
COMMISSION DES LITIGES DE VOYAGES<br />
(CLLV)<br />
s’adresser à l’<strong>ULC</strong><br />
FEGARLUX<br />
2, circuit de la FIL • B. P. 1604<br />
L – 1016 Luxembourg<br />
Tél. : 42 45 11 – 1<br />
INFO LOGEMENT / AIDE AU LOGEMENT<br />
c/o Ministère des Classes Moyennes, du Tourisme<br />
et du Logement<br />
Coin avenue Gaston Diederich / Boulevard<br />
Grande-Duchesse Charlotte<br />
L – 1420 Luxembourg<br />
Tél. : 478 - 4873 (renseignements écologiques)<br />
478 - 4850 (renseignements généraux)<br />
478 - 4860 (renseignements sur les aides<br />
au logement)<br />
LEGILUX<br />
www.legilux.lu<br />
COMMISSION DE SURVEILLANCE DU SECTEUR<br />
FINANCIER (CSSF)<br />
110, route d’Arlon • L – 1150 Luxembourg<br />
Adresse postale : L – 2991 Luxembourg<br />
Tél. : 26 251 - 1 • Fax : 26 251 – 601 (direction)<br />
www.cssf.lu • directioncssf@cssf.lu<br />
SERVICE D’ACCUEIL ET<br />
D’INFORMATION JURIDIQUE<br />
LUXEMBOURG<br />
Palais de Justice Luxembourg<br />
12, côte d’Eich<br />
1 er étage<br />
L – 1450 Luxembourg<br />
Tél. : 22 18 46<br />
Ouvert les jours ouvrables, sauf lundi matin<br />
DIEKIRCH<br />
Justice de Paix de Diekirch<br />
Bei der Aaler Kiirch<br />
B.P. 66 • L – 9201 Diekirch<br />
Tél. : 80 23 15<br />
Ouvert le vendredi après-midi<br />
ESCH-SUR-ALZETTE<br />
Palais de Justice d’Esch-sur-Alzette<br />
Place de la Résistance<br />
L – 4002 Esch-sur-Alzette<br />
Tél. : 54 15 52<br />
Ouvert mardi matin, mercredi, jeudi après-midi<br />
11
Ministère de l’Economie<br />
19-21, boulevard Royal<br />
L-2449 Luxembourg<br />
Tél. : 478-1<br />
www.etat.lu/ECO<br />
Union Luxembourgeoise des<br />
Consommateurs<br />
nouvelle a.s.b.l.<br />
55, rue des Bruyères<br />
L-1274 Howald<br />
Tél. : 49 60 22 – 1<br />
www.ulc.lu