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Synthèse par collectivité et annexes - Especes-envahissantes ...

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Partie 2 - Wallis <strong>et</strong> Futuna<br />

2.2 Vertébrés<br />

2 .2.1 Bilan des introductions<br />

12 espèces exotiques de vertébrés, dont 2 espèces<br />

d’oiseaux, 7 espèces de mammifères terrestres,<br />

2 espèces de poissons <strong>et</strong> une espèce de reptile, ont<br />

constitué des populations naturalisées ou en semi-liberté<br />

(Tableau 29).<br />

2.2.2 Impacts <strong>et</strong> menaces<br />

Aucune donnée sur l’impact des vertébrés introduits<br />

n’est disponible mais l’impact potentiel de<br />

11 espèces est documenté ailleurs dans le monde.<br />

En outre, six espèces figurent sur la liste de l’UICN<br />

des 100 espèces qui, introduites, engendrent les<br />

dysfonctionnements les plus importants sur les écosystèmes<br />

d’accueil [81] . Il s’agit du martin triste, de la<br />

chèvre, du chat, du rat noir, du cochon <strong>et</strong> du tilapia<br />

du Mozambique.<br />

Mammifères<br />

L’impact des chiens n’est pas connu localement.<br />

L’impact des chiens incontrôlés sur la biodiversité insulaire<br />

est néanmoins bien documenté notamment<br />

sur les populations de kiwi en Nouvelle-Zélande [33] .<br />

Des populations de chats en liberté ou en semiliberté<br />

sont observées (Paino Vanai, comm. pers.,<br />

mai 2007). Des exemples dans d’autres collectivités<br />

d’outre-mer témoignent de l’impact extrêmement<br />

négatif des populations sauvages de chats notamment<br />

sur l’avifaune <strong>et</strong> les reptiles.<br />

Le rat du Pacifique est présent sur les îles de Wallis<br />

<strong>et</strong> Futuna depuis1973 (source, ISSG-GISD). L’espèce<br />

est bien connue pour affecter les oiseaux indigènes<br />

insulaires à Hawaii, en Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Calédonie<br />

ou en Polynésie française.<br />

L’impact du rat surmulot sur les avifaunes, herpétofaunes,<br />

carcinofaunes, entomofaunes <strong>et</strong> malacofaunes<br />

indigènes des milieux insulaires tropicaux est<br />

reconnu. En consommant des graines ou des plantules,<br />

son impact sur la régénération forestière peut être<br />

important. Dans les habitats humains, le rat surmulot<br />

comm<strong>et</strong> d’importants dégâts sur les stocks alimentaires<br />

<strong>et</strong> sur les structures.<br />

Les introductions de rats noirs sont connues pour<br />

avoir provoqué ou contribué à la dis<strong>par</strong>ition de nombreux<br />

taxons insulaires indigènes ou endémiques<br />

notamment de l’avifaune <strong>et</strong> de l’herpétofaune [63] .<br />

Il existe aujourd’hui quelques chèvres <strong>par</strong>quées<br />

sur l’île de Wallis (Paino Vanai, comm. pers., mai 2007).<br />

Du fait de son comportement grégaire <strong>et</strong> de son régime<br />

alimentaire varié, la chèvre peut représenter une<br />

menace pour la biodiversité de ces îles [33] .<br />

Des populations en liberté ou semi-liberté de cochons<br />

sont confirmées sur Wallis <strong>et</strong> Futuna (Paino Vanai,<br />

comm. pers., mai 2007). En raison de son régime<br />

alimentaire mixte <strong>et</strong> de son comportement opportuniste,<br />

son impact négatif peut être suspecté sur les<br />

invertébrés du sol, les mollusques, les oiseaux nichant<br />

à terre <strong>et</strong> les plantes.<br />

Oiseaux<br />

Le martin triste est reporté présent sur Wallis depuis<br />

1999 [33] . C’est un oiseau agressif <strong>et</strong> dans d’autres<br />

lieux d’introduction, il est suspecté d’entrer en compétition<br />

avec des espèces indigènes d’oiseaux pour<br />

les ressources alimentaires <strong>et</strong> les sites de nidification.<br />

Il pourrait également exercer une prédation sur les<br />

couvées d’espèces d’oiseaux indigènes. Il est connu<br />

pour contribuer à la dissémination des graines de<br />

plantes exotiques <strong>envahissantes</strong><br />

Reptiles<br />

Le gecko des maisons pourrait être en compétition<br />

avec des espèces de geckos indigènes. En Nouvelle-<br />

Calédonie, dans les habitations où il peut se rencontrer<br />

en forte densité, les mâles sont capables d’exclure<br />

d’autres espèces de margouillat ou de gecko [38] . L’introduction<br />

de c<strong>et</strong>te espèce dans des îlots satellites de<br />

Maurice a causé, <strong>par</strong> compétition pour les habitats refuges,<br />

un déclin drastique des populations de geckos<br />

endémiques du genre Nactus [152] .<br />

Poissons<br />

Le guppy n’a été introduit que sur l’île de Wallis. Le<br />

guppy est réputé manger les œufs des autres poissons<br />

<strong>et</strong> être responsable de la régression d’espèces<br />

indigènes dans certains pays [122] .<br />

Le tilapia du Mozambique n’est exotique que de<br />

l’île de Wallis. Poisson omnivore, son impact sur les<br />

écosystèmes aquatiques pourrait avoir été important.<br />

Aujourd’hui, sur les 5 espèces de poissons recensées<br />

dans les eaux douces de Wallis, deux sont des espèces<br />

introduites, le tilapia du Mozambique <strong>et</strong> le guppy [39] .<br />

2.3 Invertébrés<br />

En ce qui concerne les invertébrés introduits,<br />

151

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