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Synthèse par collectivité et annexes - Especes-envahissantes ...

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Partie 2 - Nouvelle-Calédonie<br />

Nouvelle-Calédonie<br />

Statut français :<br />

Collectivité d’outre-mer sui generis, au statut<br />

régi <strong>par</strong> le titre XIII de la Constitution<br />

Statut européen :<br />

Pays <strong>et</strong> territoire d’outre-mer<br />

1 Contexte<br />

La Nouvelle-Calédonie est constituée d’une île principale,<br />

la Grande Terre, <strong>et</strong> de plusieurs archipels qui représentent<br />

une surface totale émergée de 18 585 km 2 .<br />

La Grande Terre couvre une superficie de 16 890<br />

km2. C’est une île montagneuse, présentant un fort<br />

gradient climatique <strong>et</strong> dont le somm<strong>et</strong> culmine à<br />

1628 mètres. La Grande Terre est prolongée <strong>par</strong><br />

des p<strong>et</strong>ites îles isolées : les atolls coralliens de Huon<br />

<strong>et</strong> Surprise (Récifs d’Entrecasteaux) au nord ainsi<br />

que l’archipel des Belep (220 km 2 ), <strong>et</strong> l’île des Pins<br />

au sud (152 km 2 ). C<strong>et</strong> ensemble est divisé en deux<br />

provinces : la Province Sud <strong>et</strong> la Province Nord.<br />

L’archipel des Iles Loyauté (1 981 km 2 ) comprend<br />

trois îles principales d’origine corallienne, Ouvéa<br />

(132 km 2 ), Lifou (1207 km 2 ) <strong>et</strong> Maré (642 km 2 ), auxquelles<br />

s’ajoutent des îlots <strong>et</strong> les récifs de Beautemps-Beaupré<br />

au nord-ouest d’Ouvéa. L’archipel<br />

culmine à 129 m <strong>et</strong> forme la Province des Iles.<br />

Des récifs, des îles, <strong>et</strong> des atolls, non rattachés<br />

à une province viennent compléter ce tableau. Les<br />

lagons de la Grande Terre, des îles Belep à l’île des<br />

Pins, sont <strong>par</strong>semés de plus de 650 îlots dont la surface<br />

totale est de plus de 270 km 2 (sont compris les<br />

îlots de plus de 100 m 2 <strong>et</strong> à plus de 500m de la côte,<br />

<strong>et</strong> ceux à moins de 500m de la côte mais avec un<br />

nom renseigné) (Source : DI3T).<br />

Les différentes entités insulaires de Nouvelle-Calédonie<br />

sont de surface <strong>et</strong> d’altitude variables, ont<br />

des âges <strong>et</strong> des origines différents <strong>et</strong> sont donc de<br />

nature géologique variées. Les conditions climatiques<br />

sont également variables <strong>et</strong> liées au relief <strong>et</strong><br />

à l’exposition aux vents. Ces différents facteurs font<br />

que ces entités se distinguent les unes des autres<br />

<strong>par</strong> la richesse <strong>et</strong> la composition de leurs flores <strong>et</strong><br />

de leurs faunes indigènes.<br />

A la différence des autres îles ou archipels du<br />

Pacifique, la Grande Terre se caractérise <strong>par</strong> son<br />

origine continentale <strong>et</strong> donc son ancienn<strong>et</strong>é. Ce<br />

territoire est un fragment du continent primitif du<br />

Gondwana, isolé depuis le Crétacé (65-80 millions<br />

d’années). Sa flore <strong>et</strong> sa faune très diversifiées présentent<br />

des caractéristiques très originales : abondance<br />

de formes archaïques, absence de mammifères<br />

indigènes autres que des chiroptères, absence<br />

d’amphibiens indigènes. Le niveau d’endémisme<br />

est très élevé avec 74 % pour la flore vasculaire,<br />

16% chez les oiseaux <strong>et</strong> de 50 à 100% dans certains<br />

groupes d’invertébrés [7] .<br />

2 Invasions biologiques<br />

(Sur la base des données de l’expertise collégiale<br />

de l’IRD sur les espèces <strong>envahissantes</strong> de Nouvelle-<br />

Calédonie [48] ).<br />

2.1 Plantes<br />

2.1.1 Plantes naturalisées <strong>et</strong> <strong>envahissantes</strong><br />

Le plus ancien site archéologique mélanésien<br />

de Nouvelle-Calédonie, situé sur l’île des Pins, est<br />

daté de 2000 av. J-C. [38] . De c<strong>et</strong>te première phase<br />

de peuplement daterait l’introduction de plusieurs<br />

espèces de plantes à usages alimentaires, médicinales<br />

ou symboliques comme l’igname, la banane,<br />

le bambou ou l’hibiscus [10] .<br />

Selon le catalogue des plantes introduites <strong>et</strong><br />

cultivées de MacKee (1994), le nombre de plantes<br />

exotiques est estimé à 1412 taxons (espèces <strong>et</strong> sous<br />

espèces). 360 espèces seraient naturalisées dont<br />

67, soit 5% des introduites ou 18% des naturalisées,<br />

peuvent être considérées comme <strong>envahissantes</strong> [11]<br />

(Tableau 23).<br />

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