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Synthèse par collectivité et annexes - Especes-envahissantes ...

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Partie 2 - Guyane française<br />

oiseaux utilisés <strong>par</strong> les collectionneurs se r<strong>et</strong>rouvent<br />

aussi dans la nature après des relâchés accidentels ou<br />

intentionnels, <strong>et</strong> semblent survivre.<br />

3 Gestion des invasions<br />

biologiques<br />

3.1 Cadre réglementaire<br />

La Guyane étant peu touchée <strong>par</strong> les invasions biologiques<br />

pour l’instant, l’élaboration d’un cadre réglementaire<br />

fort n’a pas été définie comme une priorité.<br />

Importation<br />

La Guyane étant un DOM, la réglementation<br />

nationale sanitaire <strong>et</strong> phytosanitaire s’y applique<br />

directement.<br />

Les bases réglementaires phytosanitaire en vigueur<br />

pour l’importation en Guyane sont encadrées <strong>par</strong> :<br />

• l’arrêté ministériel modifié du 3 septembre 1990<br />

relatif au contrôle sanitaire des végétaux ;<br />

• l’arrêté ministériel du 24 mai 2006 relatif aux exigences<br />

sanitaires des végétaux ou produits végétaux <strong>et</strong><br />

autres obj<strong>et</strong>s.<br />

Le seul autre dispositif réglementant l’entrée d’espèces<br />

exotiques sur le territoire relève de la réglementation<br />

d’application de la Convention CITES.<br />

Les frontières terrestres de la Guyane française<br />

avec ses pays voisins sont difficiles à contrôler. Les<br />

échanges illégaux, notamment pour l’agriculture locale<br />

(produits phytosanitaires, plantes, animaux), sont<br />

fréquents.<br />

A noter que les arrêtés ministériels de protection<br />

d’espèces du 15 mai 1986 interdisent de faire sortir du<br />

dé<strong>par</strong>tement les espèces protégées de Guyane.<br />

Détention, commerce <strong>et</strong> transport<br />

Dans l’état actuel de la réglementation, en attendant<br />

l’adoption de listes <strong>par</strong> arrêté ministériel dans le<br />

cadre de l’art. L. 411-3 du CE, il n’y a aucune restriction<br />

applicable au commerce ou transport internes d’espèces<br />

exotiques végétales.<br />

Les seules mesures réglementaires concernent la<br />

détention en captivité d’espèces exotiques animales<br />

relevant du régime des établissements détenant les<br />

spécimens d’animaux sauvages. La détention <strong>et</strong> la<br />

commercialisation d’espèces animales non domestiques<br />

sont réglementer <strong>par</strong> les 2 arrêtés ministériels<br />

du 10 août 2004 qui fixent : i) les règles générales de<br />

fonctionnement des installations d’élevage d’agrément<br />

d’animaux d’espèces non domestiques ;ii) les<br />

conditions d’autorisation de détention de certaines<br />

espèces non domestiques dans les établissements<br />

d’élevage, de vente, de location, de transit ou de présentation<br />

au public.<br />

A l’heure actuelle, il n’y a aucun moyen d’interdire<br />

la détention, l’utilisation <strong>et</strong> le transport d’oiseaux non<br />

domestiques ou domestiques ach<strong>et</strong>és en métropole<br />

<strong>et</strong> introduits comme eff<strong>et</strong>s personnels <strong>par</strong> les personnes<br />

venant de métropole.<br />

Concernant les poissons d’aquarium, la DSV demande<br />

aux animaleries de prévenir leurs clients de ne<br />

pas relâcher de poissons dans le milieu naturel mais<br />

reconnaît que c<strong>et</strong>te pratique ne comporte aucune<br />

garantie, vu l’impossibilité dans les faits de contrôler<br />

les ach<strong>et</strong>eurs à leur domicile.<br />

Introduction dans le milieu naturel<br />

Dans l’état actuel de la réglementation, en attendant<br />

l’adoption de listes <strong>par</strong> arrêté ministériel<br />

dans le cadre de l’art. L. 411-3 du CE, les introductions<br />

dans le milieu naturel ne sont réglementées<br />

que pour les poissons.<br />

L’article L. 432-10 du CE réglemente les introductions<br />

de poissons susceptibles de provoquer des<br />

déséquilibres écologiques dont la liste est fixée <strong>par</strong><br />

décr<strong>et</strong>. Il est notamment interdit d’introduire, dans les<br />

eaux de premières catégories le broch<strong>et</strong>, la perche, le<br />

sandre <strong>et</strong> le black-bass ;<br />

Le décr<strong>et</strong> n°95-40 du 6 janvier 1995 fixe la liste des<br />

poissons, grenouilles, crustacés, susceptibles de provoquer<br />

des déséquilibres biologiques <strong>et</strong> dont l’introduction<br />

est interdite.<br />

L’arrêté ministériel du 23 septembre 2005, adopté<br />

dans le cadre de l’art. L. 432-10 du CE, fixe une longue<br />

liste d’espèces de poissons représentées dans les<br />

cours d’eau <strong>et</strong> les plans d’eau de la Guyane est dont<br />

l’introduction est réglementée.<br />

Aucune contrainte juridique ne s’applique aux<br />

nouvelles introductions de deux arbres connus au<br />

potentiel invasif fort <strong>et</strong> introduits <strong>par</strong> des organismes<br />

gouvernementaux : Acacia mangium (revégétalisation<br />

des sites miniers) <strong>et</strong> Melaleuca quinquenervia (filière<br />

de production de bois).<br />

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