16.10.2014 Views

Synthèse par collectivité et annexes - Especes-envahissantes ...

Synthèse par collectivité et annexes - Especes-envahissantes ...

Synthèse par collectivité et annexes - Especes-envahissantes ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Partie 2 - Saint-Martin <strong>et</strong> Saint-Barthélemy<br />

Saint-Martin<br />

<strong>et</strong> Saint-Barthélemy<br />

Statut français :<br />

Collectivités d’outre-mer, depuis la<br />

promulgation de la loi organique<br />

2007-223 du 21 février 2007<br />

1 Contexte<br />

Les îles de Saint-Barthélemy <strong>et</strong> Saint-Martin<br />

sont localisées au nord des P<strong>et</strong>ites Antilles à 250<br />

km de la Guadeloupe. Leur surface est de 24 km 2<br />

pour Saint Barthélemy <strong>et</strong> de 53 km 2 pour la <strong>par</strong>tie<br />

française de Saint Martin (93 km 2 en tout).<br />

Les connaissances scientifiques sur les espèces<br />

<strong>envahissantes</strong> sont limitées sauf pour les vertébrés.<br />

2 Invasions biologiques<br />

2.1 Plantes<br />

Sur Saint-Martin, les premières traces de peuplements<br />

amérindiens remontent à 4000 ans. Au<br />

fil de la colonisation européenne depuis 1648, la<br />

végétation qui couvrait l’île a été totalement dégradée<br />

<strong>par</strong> les activités humaines : agriculture,<br />

pâturage, exploitation forestière… En dehors des<br />

zones urbanisées, le couvert végétal est fait de forêts<br />

secondaires, de taillis d’acacias <strong>et</strong> de quelques<br />

îlots de savanes dominés notamment <strong>par</strong> l’herbe<br />

de Guinée (Panicum maximum).<br />

Pas de données recueillies.<br />

2.2 Vertébrés<br />

2.2.1 Bilan des introductions<br />

Au moins 12 espèces de vertébrés sont exotiques<br />

de Saint-Barthélemy <strong>et</strong> Saint-Martin <strong>et</strong> ont<br />

constitué des populations naturalisées ou en semiliberté<br />

sur ces îles (Tableau 17). Il s’agit de 5 espèces<br />

de mammifères, 2 espèces d’amphibiens <strong>et</strong> de<br />

5 espèces de reptiles.<br />

Parmi les mammifères, la p<strong>et</strong>ite mangouste indienne<br />

a été introduite à la fin du 19 ème siècle sur l’île<br />

de Saint-Martin <strong>et</strong> le raton laveur très récemment [25] .<br />

L’iguane commun est maintenant présent à<br />

Saint-Martin où il semble avoir été introduit ces<br />

dernières années à la suite de la libération <strong>et</strong>/ou<br />

de la fuite d’animaux captifs [23] . Depuis, plus de 120<br />

iguanes communs se sont échappés d’une cargaison<br />

sur l’aéroport de Juliana. Ils ont été recapturés<br />

en <strong>par</strong>tie <strong>et</strong> relâchés dans différentes zones de<br />

l’île [145] . L’espèce est arrivée depuis quelques années<br />

à Saint Barthélemy, sans doute depuis Saint-Martin.<br />

L’hylode de Johnstone (E. johnstonei), dont l’aire<br />

d’origine est les P<strong>et</strong>ites Antilles, a été introduit récemment.<br />

L’espèce est mentionnée pour la première<br />

fois en 1914 à Saint-Martin (sous l’espèce E. martinicensis)<br />

<strong>et</strong> en 1995-1996 sur Saint-Barthélemy où<br />

elle aurait été introduite à <strong>par</strong>tir de végétaux en<br />

provenance de Basse-Terre <strong>et</strong> de Grande-Terre [23] .<br />

La rain<strong>et</strong>te de Cuba (Osteopilus septentrionalis)<br />

est signalée pour la première fois en 1987 à Saint-<br />

Martin (coté Néerlandais), puis en 1996 du côté<br />

français de Saint-Martin <strong>et</strong> à Saint-Barthélemy où<br />

elle serait arrivée à <strong>par</strong>tir de l’importation de végétaux<br />

en provenance de la Floride ou d’autres îles<br />

des Antilles où l’espèce a été introduite : Bahamas,<br />

îles Caïman, Porto Rico, îles Vierge [23, 113] . Son extension<br />

se poursuit <strong>et</strong> elle est une menace sérieuse<br />

pour toutes les îles de la Caraïbe.<br />

2.2.2 Impacts <strong>et</strong> menaces<br />

L’impact avéré ou potentiel de 8 espèces de<br />

vertébrés exotiques est documenté localement ou<br />

ailleurs dans le monde. En outre, 3 espèces figurent<br />

sur la liste de l’UICN des 100 espèces <strong>par</strong>mi les plus<br />

<strong>envahissantes</strong> <strong>et</strong> dérangeant le plus les écosystèmes<br />

d’accueil. Il s’agit de la mangouste, de la souris<br />

grise, <strong>et</strong> du rat noir [81] .<br />

84

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!