432 TEXTES.qxd - Tribune Bulletin Côte d'Azur

Actualité
FINANCE
Orange
avec les autistes
La Fondation Orange soutient
l'association "ABA
apprendre autrement" pour la
construction à Carros d'un
Institut médico-éducatif qui
accueillera 20 enfants et adolescents
autistes de 6 à 20
ans. La première pierre a été
posée.
TRANSPORT
Nice Venise
par le train
Trenitalia, compagnie ferroviaire
italienne, qui met en
place au départ de la gare de
Nice plusieurs trains vers les
grandes villes Italiennes, crée
une liaison directe vers
Venise, au tarif de 74a l'aller
simple. On peut l'utiliser pour
aller découvrir une grande
exposition jusqu'au 20 juillet
au Palazzo Grassi sur "Rome
et les barbares, naissance
d'un nouveau monde".
TOURISME
Centre de thalassothérapie
à Cannes
Le chantier de construction
du centre de thalassothérapie
de l'hôtel Sofitel Méditerranée
(4 étoiles) qui devrait devenir
une référence à Cannes, a
débuté. L'hôtel est la propriété
de la famille Esnée qui
possède le Grand Hôtel Mercure
à Sophia Antipolis et les
Holiday Inn de Saint-Laurent
du Var et Nice. Jacques
Esnée est également actionnaire
du Groupe Thalazur à la
tête de six établissements en
France dont ceux d'Antibes et
Bandol.
HÔTELLERIE
Alka Sulzer
Le projet hôtelier, précis et
financé, sur le terrain Sulzer
est remplacé par celui, pour
le moment plus vague dans
son contenu et son financement,
d'une salle de congrèsgala
(s'inspirant de la salle
aux Etoiles de Monaco) et
d'une fondation musée d'art
contemporain.
TRANSPORT
L'aéroport certifié
Lors des 5èmes Assises
nationales de la qualité
tenues à Nice à l'initiative de
l'Union des aéroports français,
Nice et Lyon ont reçu la
toute première certification
"qualité de services à la clientèle".
Elle résulte d'un travail
de longue haleine engagé
depuis quelques années par
cinq plates-formes (Nice,
Paris, Nantes, Lyon et Toulouse)
pour établir un référentiel
évaluant et garantissant
la meilleure qualité du
service rendu.
Débitants de boisson :
ce qu'il vous faut savoir
Dans une profession ouverte aux quatre vents, imposer des obligations n’est pas
superflu. Attention qu'elle ne deviennent pas exagérées.
Depuis le printemps,
tout nouvel exploitant
de débit de boisson
(licence 2-3-4) doit se
soumettre à un passage
obligé: le permis d'exploitation.
Trois jours de session pendant
lesquels il va recevoir une
série d'informations et de conseils
sur l'état de la législation, la façon
de l'appliquer et de la faire respecter.
Une liste qui s'est allongée ces
dernières années puisque aux
conditions de vente d'alcool se
sont ajoutés l'usage et l'abus de
produits illicites, les discriminations
la violence et, dernière en
date, l'interdiction de fumer.
Pas question d'y échapper.
Le notaire est même tenu de le
signaler au moment de la
transaction. Pour le moment sont
dégagés de cette obligation les
exploitants en exercice depuis
plus de 10 ans, certains ne se s'interdisant
pourtant pas "d'aller
apprendre quelque chose". A partir
de l'an prochain, la restauration
(petite et grande licence) y sera à
son tour soumise.
Dire que cette contrainte a rencontré
un écho enthousiaste
serait exagéré, même si les
instances représentatives de la profession
étaient favorables à l'instauration
d'une barrière probatoire dans une profession
ouverte à tout vent, y compris
d'ailleurs au regard de la pratique du
Focus sur les métiers qui recrutent
Grâce à la dernière enquête Assedic Côte d'Azur sur les besoins en main-d'œuvre.
Selon les statistiques des
Assedic Côte d'Azur,
regroupant six bassins
d'emploi (Alpes-Maritimes
et Var), près de 47.000
projets de recrutement
seraient prévus en 2008 :
création d'emploi ou remplacements
de poste vacant. Sensible
recul par rapport à l'année
dernière (-9,5%), qui
n’inquiète pas trop Jean-
Pierre Lesage, directeur
régional de l'Anpe : "nous
avions constaté une baisse
identique en 2007 ; pourtant il
y a eu plus d'embauches. C'est
un phénomène continu depuis
2005."
40% de ces intentions
d'embauche concernent, sans
surprise, deux secteurs : l'hôtellerie-restauration
et service
aux entreprises (agents d'entretien,
de sécurité, secrétaires…).
48% d'entre elles
Débitant de boisson ou nounou ?
métier. Ce qui n'est pas le cas partout.
"Au début les gens rechignent parce que
c'est un peu long et accaparant, surtout
quand ils sont exploitants isolés. A la sortie,
ils reconnaissent en retirer quelque
chose ", commente Philippe Pasquier, de
seraient jugées "difficiles" par
les potentiels employeurs :
"certains pensent qu'ils auront
du mal à trouver des salariés
qualifiés. En particulier dans
le bâtiment, la restauration, le
médico-social."
Quatre projets de recrutement
sur dix recensés par
l'enquête profitent aux saisonniers.
Un net recul, après
une forte période d'augmentation.
Il ramène aux chiffres
observés en 2003-2004. Plus
de 18.000 embauches potentielles
sont cependant attendues.
La "vraie" bonne nouvelle
vient de l'ouest. Le
bassin d'emploi de Brignoles
explose, avec l'arrivée massive
de nouvelles populations:
+4% de projets d'embauche.
Les autres territoires revoient
leurs prétentions à la baisse.
Sur le papier…
Isabelle Auzias
l'Union des métiers de l'industrie
de l'hôtellerie qui regroupe les
syndicats locaux et assure la formation
(837,20a ttc ou 358,80a
la journée) prise en charge.
Tout en ne cachant pas non
plus que les obligations assignées
au commerçant ne vont
pas sans problème. D'où vient
l'abus d'alcool quand on sait que
seulement 15% de la consommation
relève des débits de boisson
patentés ; le reste empruntant
la filière de la distribution :
grande, petite ou spécialisée ? Où
commence et finit le juste exercice
d'un métier quand "refuser
de servir un client, qui lui était
pourtant familier, a valu un coup
de tête et un nez brisé à une commerçante
? "Ou quand on charge
le même commerçant de deviner
"que le verre bu chez nous est le
verre de trop", s'il veut éviter de
se retrouver derrière les barreaux
en cas d'accident à l'extérieur de
sa boutique. En demandant au
commerçant, comme au professeur
dans sa classe, de "gérer la
crise" alors qu'il y a des métiers
pour ça, la société n'est-elle pas
en train de se défausser sur certains
de responsabilités que tout
le monde n'assume pas avec la même
exigence : le consommateur, les parents,
la police, la justice ? Une chose est sûre
: au petit jeu de la responsabilité tirée à
hue et à dia, les prétoires seront encore
plus à la fête.
Jacques Bruyas
Jean-Pierre Lesage (directeur régional Anpe) et Edith Severan
(directrice Assedic Côte d'Azur) : s'associer pour donner une suite
concrète à l'enquête annuelle sur les intentions d'embauche.
● Vendredi 2 mai 2008 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 4 ●