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Traitement et analyse de séries chronologiques continues de ...

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Partie 2 – Chapitre 5 : Les métho<strong>de</strong>s d’évaluation <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s<br />

(2009), qui exprime chaque résidu ε i comme une fonction du temps t <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’espace x,ε,x,t) <strong>et</strong> en<br />

notant ξ c<strong>et</strong>te fonction :<br />

<br />

x t x t x t x t X x t<br />

, , , , , , , , , , , , <br />

Eq. 5.2<br />

0<br />

C M x R<br />

avec ε 0 l’erreur liée à la mesure <strong>de</strong>s observations, ε C l’erreur commensurable liée à la<br />

discrétisation spatio-temporelle du modèle, ε M l’erreur <strong>de</strong> structure du modèle elle-même liée à<br />

l’erreur ε X sur les données d’entrée X <strong>et</strong> enfin ε R un terme d’erreur aléatoire indépendant <strong>de</strong><br />

l’échelle <strong>de</strong> temps <strong>et</strong> d’espace <strong>de</strong>s prédictions, Δt <strong>et</strong> Δx.<br />

Beven (2009) adopte ce formalisme afin <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce la difficulté <strong>de</strong> séparer <strong>de</strong><br />

manière formelle les différentes sources d’erreur. Non seulement il apparaît difficile d’estimer<br />

statistiquement chacun <strong>de</strong>s termes <strong>de</strong> manière indépendante (à moins d’effectuer <strong>de</strong>s hypothèses<br />

très fortes qui sont en général difficilement vérifiables) mais également ces <strong>de</strong>rniers, dans la<br />

majorité <strong>de</strong>s cas, ne se propagent pas <strong>de</strong> manière linéaire dans les modèles. Beven (2009)<br />

souligne notamment la difficulté <strong>de</strong> distinguer l’erreur <strong>de</strong> commensurabilité <strong>de</strong> l’erreur sur les<br />

observations.<br />

L’hypothèse la plus simple sur ξ est une relation linéaire correspondant à l’écriture suivante<br />

<strong>de</strong> l’équation 5.1 :<br />

, , , , , , , , , , , , , <br />

Y x t x t x t x t f X x t X x t <br />

Eq. 5.3<br />

0<br />

C x M x R<br />

Ainsi ε(x, t) s’écrit comme une fonction additive <strong>de</strong>s différentes sources d’erreur :<br />

x, t x, t x, t, x, t , X, , x,<br />

t<br />

<br />

Eq. 5.4<br />

0<br />

C M X R<br />

Sous c<strong>et</strong>te forme, il est facile <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce la limite <strong>de</strong> l’hypothèse simple <strong>de</strong><br />

distribution normale centrée sur 0 <strong>et</strong> <strong>de</strong> variance constante <strong>de</strong>s résidus (cf. paragraphe 4.2.2.1).<br />

Ce type <strong>de</strong> distribution correspond en eff<strong>et</strong>, par définition, à celle du terme aléatoire ε R . Ceci<br />

implique plusieurs cas possibles, parmi lesquels : i) tous les autres termes d’erreur sont<br />

également distribués <strong>de</strong> manière aléatoire ou se compensent, ce qui est peu vraisemblable du<br />

fait <strong>de</strong> l’erreur sur la structure du modèle ii) soit c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière est considérée comme nulle, en<br />

d’autres termes le modèle est considéré comme représentatif <strong>de</strong>s processus réels, donc<br />

« parfait », <strong>et</strong> les autres termes sont considérés comme nuls ou assimilables à un terme aléatoire.<br />

C<strong>et</strong>te hypothèse, si elle s’avère vérifiée, peut représenter une manière intéressante <strong>de</strong><br />

simplifier la réalité, lorsque l’objectif du modélisateur n’est pas <strong>de</strong> distinguer les différentes<br />

sources d’erreur. C’est par exemple l’hypothèse formulée dans la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Moindres Carrés<br />

Ordinaires (MCO) appliquée pour les modèles linéaires (voir paragraphe 5.2.1). La structure du<br />

modèle <strong>et</strong> les données d’entrée sont considérées comme parfaitement connues. L’incertitu<strong>de</strong><br />

résiduelle correspond alors à l’incertitu<strong>de</strong> sur les observations qui s’est propagée <strong>de</strong> manière<br />

linéaire dans le modèle. Ceci explique la raison pour laquelle la variance résiduelle est dans ce<br />

cas aussi appelée variance liée, à laquelle elle est égale, si l’hypothèse est vérifiée.<br />

5.1.2 Incertitu<strong>de</strong>s sur les paramètres<br />

La procédure <strong>de</strong> calage ne consiste plus seulement à déterminer le jeu <strong>de</strong> paramètres<br />

maximisant la fonction <strong>de</strong> vraisemblance supposée (cf. équation 4.2), mais également<br />

l’incertitu<strong>de</strong> qui lui est associée. La distribution <strong>de</strong>s estimateurs <strong>de</strong>s paramètres est fonction <strong>de</strong><br />

la forme <strong>de</strong> vraisemblance supposée <strong>de</strong>s résidus. Par exemple un jeu <strong>de</strong> paramètres donnant une<br />

<br />

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