14.09.2014 Views

Traitement et analyse de séries chronologiques continues de ...

Traitement et analyse de séries chronologiques continues de ...

Traitement et analyse de séries chronologiques continues de ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Partie 1 – Chapitre 2 : Approches <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s RUTP<br />

qu’il faut caler, d’autant plus élevé que les modèles sont complexes. Un calage satisfaisant <strong>de</strong>s<br />

paramètres est la plupart du temps incompatible avec le nombre restreint <strong>de</strong> données<br />

généralement disponibles dans les étu<strong>de</strong>s.<br />

De plus, du fait <strong>de</strong> la discrétisation spatiale <strong>de</strong>s processus <strong>et</strong> du couplage avec les modèles<br />

hydrologiques <strong>et</strong> hydrauliques, les temps <strong>de</strong> simulation <strong>de</strong>s modèles sont souvent longs, ce qui<br />

n’encourage pas leur utilisation par les gestionnaires. La longueur <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> calcul rend<br />

également plus difficile l’application <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s (Mannina <strong>et</strong><br />

Viviani 2010), métho<strong>de</strong>s longues en temps <strong>de</strong> calcul du fait <strong>de</strong> la non linéarité <strong>de</strong>s modèles (voir<br />

partie 2).<br />

2.3 Vers <strong>de</strong>s modèles parcimonieux<br />

2.3.1 Objectifs<br />

Les raisons qui ont motivé le développement <strong>de</strong> modèles parcimonieux ont été déjà<br />

évoquées dans la partie 1.3.4. Il s’agit <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s modèles compatibles avec une utilisation<br />

opérationnelle, au vu <strong>de</strong>s objectifs du modélisateur <strong>et</strong> <strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong>s données disponibles<br />

pour le calage. Plus précisément, le choix d’un modèle parcimonieux est guidé par les<br />

considérations suivantes (Mannina <strong>et</strong> Viviani 2010) :<br />

- Un temps <strong>de</strong> calcul limité, compatible avec l’estimation <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s.<br />

- Un niveau <strong>de</strong> paramétrisation en adéquation avec le nombre <strong>de</strong> données disponibles.<br />

En général, dans les étu<strong>de</strong>s, le nombre d’événements est presque toujours inférieur à<br />

20, <strong>et</strong> le plus souvent compris entre 5 <strong>et</strong> 10 événements (e.g. Muschalla <strong>et</strong> al. 2008;<br />

Willems 2010; Mannina <strong>et</strong> Viviani 2010).<br />

- Un niveau réduit d’auto-corrélation entre les paramètres (Beck 1999; Kanso <strong>et</strong> al.<br />

2005b; Bertrand-Krajewski 2007a; Willems 2010), afin d’éviter notamment les<br />

problèmes d’i<strong>de</strong>ntifiabilité <strong>de</strong>s paramètres qui ren<strong>de</strong>nt les temps <strong>de</strong> calage plus<br />

longs (voir partie 2).<br />

- Une échelle spatio-temporelle adaptée aux besoins <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s données<br />

disponibles.<br />

Un tel modèle parcimonieux se rapproche donc d’un « modèle pour l’ingénieur » (Bouleau<br />

1999). Les différentes approches actuellement proposées pour <strong>de</strong>s modèles parcimonieux sont<br />

présentées dans les paragraphes suivants.<br />

2.3.2 Une représentation simplifiée du réseau<br />

Dès les années 1990, Bertrand-Krajewski (1992) a proposé un modèle type Accumulation-<br />

Erosion-Transfert à l’échelle <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>its bassins versants (moins <strong>de</strong> 100 ha), mais avec une<br />

représentation simplifiée du réseau. Ce modèle, appelé HYPOCRAS, représente le réseau<br />

d’assainissement par une canalisation équivalente sans longueur, dans laquelle sont simulés les<br />

processus <strong>de</strong> sédimentation <strong>et</strong> d’érosion <strong>de</strong>s sédiments par une approche énergétique simple<br />

(modèle <strong>de</strong> Wiuff). Les calculs <strong>de</strong> transport soli<strong>de</strong> ne sont donc plus discrétisés à l’échelle <strong>de</strong>s<br />

canalisations, rendant les temps <strong>de</strong> calcul beaucoup mois longs. Les flux <strong>de</strong> sédiments en<br />

suspension <strong>et</strong> charriés sont simulés en continu à l’exutoire du bassin versant <strong>et</strong> les sédiments<br />

sont représentés par <strong>de</strong>ux classes granulométriques <strong>de</strong> particules, <strong>de</strong> temps sec <strong>et</strong> <strong>de</strong> temps <strong>de</strong><br />

24

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!