Traitement et analyse de séries chronologiques continues de ...

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Partie 4 – Chapitre 12 : Variabilité des flux de temps de pluie simplifier encore le modèle. Pour les deux paramètres, les distributions se rapprochent d’une loi normale, mais de façon moins nette pour b 2 à Chassieu. Fonction de densité 120 100 80 60 40 20 Degré 3 Degré 4 Degré 5 Fonction de densité 120 100 80 60 40 20 Degré 3 Degré 4 Degré 5 0 -0.1 -0.05 0 0.05 0.1 Résidus 0 -0.1 -0.05 0 0.05 0.1 Résidus Figure 12.21. Distribution des résidus obtenus avec les modèles des courbes M(V) par polynômes de degré 3 à 5, pour Chassieu (à gauche) et Ecully (à droite) Tableau 12.9. Résultats de l’analyse statistique des résidus entre les courbes M(V) observées et simulées, par des polynômes de degré 3 à 5 : valeurs moyennes, écarts types et intervalles de couverture minimum à 95 % (ICmin 95 % ) Site Degré Moyenne Ecart type ICmin 95 % Ecully 3 0.0013 0.0267 [-0.0563, 0.0619] 4 0.0010 0.0159 [-0.0340, 0.0368] 5 0.0006 0.0118 [-0.0261, 0.0270] Chassieu 3 0.0004 0.0252 [-0.0544, 0.0522 4 0.0007 0.0187 [-0.0395, 0.0382 5 0.0001 0.0135 [-0.0275, 0.0287] 1 Masse cumulée / Masse totale 0.8 0.6 0.4 0.2 0 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 Volume cumulé / Volume total Figure 12.22. Exemple de modélisation d’une courbe M(V) par un polynôme de degré 3, pour un événement classé dans le groupe A, site d’Ecully : courbe observée en bleu (-), modélisée en rouge (--), et courbes enveloppes Y = X 1.159 et Y = X 0.862 en noir ( . -) autour de la bissectrice 208

Partie 4 – Chapitre 12 : Variabilité des flux de temps de pluie 1 Masse cumulée / Masse totale 0.8 0.6 0.4 0.2 0 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 Volume cumulé / Volume total Figure 12.23. Exemple de modélisation d’une courbe M(V) par un polynôme de degré 3, pour un événement classé dans le groupe C2, site d’Ecully : courbe observée en bleu (-), modélisée en rouge (--), et courbes enveloppes Y = X 1.159 et Y = X 0.862 en noir ( . -) autour de la bissectrice 4 4 b1 2 b1 2 0 0 5 5 b2 0 b2 0 -5 -5 0 2 4 -5 0 5 0 2 4 -5 0 5 b1 b2 b1 b2 Figure 12.24. Distribution des paramètres b 1 et b 2 pour un polynôme de degré 3 testé pour la modélisation des courbes M(V), pour Chassieu (à gauche) et Ecully (à droite) L’analyse de la variabilité inter événementielle des flux polluants met en évidence l’existence de corrélations linéaires partielles entre les grandeurs événementielles et les caractéristiques des événements. Les variables traditionnellement testées ont été considérées ainsi qu’un panel de nouvelles variables, sur la base de la littérature et des données locales disponibles. Les résultats obtenus sont variables suivant les sites et les grandeurs considérées. Des corrélations plus élevées sont observées pour la masse par rapport aux CME, où pour l’ensemble des variables considérées, les coefficients de corrélation linéaire restent inférieurs à 0.5 en valeur absolue. Ces résultats mettent en évidence la difficulté de sélectionner, par une simple analyse statistique, une combinaison de variables explicatives, dans la perspective de la construction de modèles de régression événementiels locaux. Cet exercice apparaît en effet difficile du fait de : i) la difficulté d’interpréter les coefficients de corrélation, avec une signification physique ou phénoménologique et de ii) l’existence de corrélations entre chacune des variables deux à deux. 209

Partie 4 – Chapitre 12 : Variabilité <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> pluie<br />

1<br />

Masse cumulée / Masse totale<br />

0.8<br />

0.6<br />

0.4<br />

0.2<br />

0<br />

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1<br />

Volume cumulé / Volume total<br />

Figure 12.23. Exemple <strong>de</strong> modélisation d’une courbe M(V) par un polynôme <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré 3, pour un événement<br />

classé dans le groupe C2, site d’Ecully : courbe observée en bleu (-), modélisée en rouge (--), <strong>et</strong> courbes<br />

enveloppes Y = X 1.159 <strong>et</strong> Y = X 0.862 en noir ( . -) autour <strong>de</strong> la bissectrice<br />

4<br />

4<br />

b1<br />

2<br />

b1<br />

2<br />

0<br />

0<br />

5<br />

5<br />

b2<br />

0<br />

b2<br />

0<br />

-5<br />

-5<br />

0 2 4 -5 0 5<br />

0 2 4 -5 0 5<br />

b1<br />

b2<br />

b1<br />

b2<br />

Figure 12.24. Distribution <strong>de</strong>s paramètres b 1 <strong>et</strong> b 2 pour un polynôme <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré 3 testé pour la modélisation <strong>de</strong>s<br />

courbes M(V), pour Chassieu (à gauche) <strong>et</strong> Ecully (à droite)<br />

L’<strong>analyse</strong> <strong>de</strong> la variabilité inter événementielle <strong>de</strong>s flux polluants m<strong>et</strong> en évi<strong>de</strong>nce<br />

l’existence <strong>de</strong> corrélations linéaires partielles entre les gran<strong>de</strong>urs événementielles <strong>et</strong> les<br />

caractéristiques <strong>de</strong>s événements. Les variables traditionnellement testées ont été considérées<br />

ainsi qu’un panel <strong>de</strong> nouvelles variables, sur la base <strong>de</strong> la littérature <strong>et</strong> <strong>de</strong>s données locales<br />

disponibles.<br />

Les résultats obtenus sont variables suivant les sites <strong>et</strong> les gran<strong>de</strong>urs considérées. Des<br />

corrélations plus élevées sont observées pour la masse par rapport aux CME, où pour<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s variables considérées, les coefficients <strong>de</strong> corrélation linéaire restent inférieurs à<br />

0.5 en valeur absolue.<br />

Ces résultats m<strong>et</strong>tent en évi<strong>de</strong>nce la difficulté <strong>de</strong> sélectionner, par une simple <strong>analyse</strong><br />

statistique, une combinaison <strong>de</strong> variables explicatives, dans la perspective <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong><br />

modèles <strong>de</strong> régression événementiels locaux. C<strong>et</strong> exercice apparaît en eff<strong>et</strong> difficile du fait <strong>de</strong> :<br />

i) la difficulté d’interpréter les coefficients <strong>de</strong> corrélation, avec une signification physique ou<br />

phénoménologique <strong>et</strong> <strong>de</strong> ii) l’existence <strong>de</strong> corrélations entre chacune <strong>de</strong>s variables <strong>de</strong>ux à <strong>de</strong>ux.<br />

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