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Etude biochimique et nutritionnelle de l'effet immunomodulateur des ...

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II-2-4 Clonage <strong>et</strong> caractérisation <strong>de</strong> la PLD<br />

Les PLD ont d’abord été clonées chez les procaryotes. La première PLD <strong>de</strong> mammifères à<br />

avoir été clonée est une PLD humaine. Le gène a été isolé à partir d’une banque d’ADN<br />

complémentaire <strong>de</strong> cellules HeLa, par homologie <strong>de</strong> séquence avec celui <strong>de</strong> la levure<br />

(Hammond <strong>et</strong> al., 1995), <strong>et</strong> la protéine correspondante a été dénommée PLD1. L’alignement<br />

<strong>de</strong>s séquences <strong>de</strong> cinq PLD représentatives <strong>de</strong> chaque règne (vertébrés, invertébrés,<br />

champignons, végétaux <strong>et</strong> bactéries) révèle la présence <strong>de</strong> caractéristiques communes<br />

(Liscovitch <strong>et</strong> al., 2000).<br />

Le gène <strong>de</strong> la PLD1 humaine (hPLD1) co<strong>de</strong> une protéine <strong>de</strong> 1072 aci<strong>de</strong>s aminés <strong>de</strong> masse<br />

moléculaire 120 KDa. La PLD1 est caractérisée par une activité basale faible. Elle est activée<br />

par trois classes d’effecteurs : les protéines kinases C, les p<strong>et</strong>ites protéines G monomériques<br />

<strong>de</strong> la famille ARF (ADP-ribosylation factor) <strong>et</strong> celles <strong>de</strong> la famille Rho (Ras-homology family<br />

protein). Elle nécessite du PIP2 pour son activité <strong>et</strong> elle est inhibée par l’oléate (Hammond <strong>et</strong><br />

al., 1995). La PLD1 présente <strong>de</strong>ux variants, PLD1a <strong>et</strong> PLD1b, produits par un épissage<br />

alternatif. PLD1b comporte une délétion <strong>de</strong> 38 aci<strong>de</strong>s aminés (aa 585 à 624) par rapport à<br />

PLD1a (Hammond <strong>et</strong> al., 1997 ; Katayama <strong>et</strong> al., 1998). Ces <strong>de</strong>ux variants d’épissage<br />

présentent la même structure <strong>et</strong> montrent <strong>de</strong>s sensiblilités aux différents effecteurs i<strong>de</strong>ntiques.<br />

Après le clonage <strong>de</strong> la PLD1, la séquence complète d’une nouvelle PLD appelée PLD2 a été<br />

décrite (Colley <strong>et</strong> al., 1997b ; Kodaki <strong>et</strong> Yamashita., 1997). La PLD2 ne présente que 50%<br />

d’homologie <strong>de</strong> séquence avec PLD1. Elle est délétée d’une boucle centrale <strong>de</strong> 106 aci<strong>de</strong>s<br />

aminés par rapport à PLD1 (PLD1a, aa 505-620). De plus, elle diffère <strong>de</strong> PLD1 dans ses<br />

parties N-terminale <strong>et</strong> C-terminale. La PLD2 est une protéine <strong>de</strong> 932 aci<strong>de</strong>s aminés, <strong>de</strong> masse<br />

moléculaire 100 KDa environ. Trois variants d’épissage <strong>de</strong> la PLD2 humaine ont été décrits à<br />

ce jour (Steed <strong>et</strong> al., 1998). La PLD2 a une activité basale élevée, PIP2 dépendante, qui peut<br />

être activée par l’ajout <strong>de</strong> quelques micromolaires d’AGI (Kim <strong>et</strong> al., 1999b), mais elle est<br />

peu ou pas stimulable par les protéines activatrices <strong>de</strong> PLD1 (Colley <strong>et</strong> al., 1997a ; Lopez <strong>et</strong><br />

al., 1998). Certains travaux ont décrit une activation <strong>de</strong> PLD2 par les PKC mais d’une<br />

amplitu<strong>de</strong> plus faible que celle <strong>de</strong> PLD1 (Han <strong>et</strong> al., 2002 ; Chen <strong>et</strong> Exton, 2004). La<br />

sensibilité <strong>de</strong> la PLD2 à la protéine ARF est variable selon les différentes espèces. Ainsi, les<br />

travaux <strong>de</strong> Jenco <strong>et</strong> al. (1998) ont montré que les protéines G <strong>de</strong> la famille ARF n’ont aucun<br />

eff<strong>et</strong> sur la PLD2 murine in vitro. Par contre, la PLD2 humaine a été décrite comme activable<br />

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