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Etude biochimique et nutritionnelle de l'effet immunomodulateur des ...

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II-1-3-2-3 Les lymphocytes non T non B ou nuls<br />

Ce sont <strong>de</strong> grands lymphocytes représentant environ 15 % <strong>de</strong>s lymphocytes circulants. Ils<br />

n’expriment ni BCR ni TCR à leur surface membranaire : ils possè<strong>de</strong>nt cependant <strong>de</strong>s<br />

récepteurs reconnaissant <strong>de</strong>s antigènes fixés sur la cellule cible, perm<strong>et</strong>tant la fixation <strong>de</strong> la<br />

cellule. On les appelle cellules tueuses naturelles ou « naturel killer » parce qu’elles exercent<br />

un eff<strong>et</strong> cytotoxique direct vis à vis <strong>de</strong>s cellules anormales, infectées par <strong>de</strong>s virus ou<br />

cancéreuses.<br />

II-1-4 Activation lymphocytaire<br />

L’activation <strong>de</strong>s lymphocytes est initiée par l’association d’un antigène ou d’un mitogène<br />

avec son récepteur spécifique. Une série complexe <strong>de</strong> signaux <strong>biochimique</strong>s est alors<br />

transmise <strong>de</strong> la membrane vers le cytoplasme <strong>et</strong> le noyau déclenchant ainsi une réponse<br />

cellulaire appropriée.<br />

Il a été montré récemment que ces processus <strong>de</strong> signalisation m<strong>et</strong>tent en jeu <strong>de</strong>s<br />

microdomaines <strong>de</strong> la membrane plasmique appelés ra<strong>de</strong>aux lipidiques. Ces microdomaines<br />

constituent en eff<strong>et</strong> <strong>de</strong>s plates-formes concentrant à <strong>de</strong>s endroits particuliers <strong>de</strong> la membrane<br />

plasmique les composants nécessaires à la transduction <strong>de</strong>s signaux.<br />

II-1-4-1 Microdomaines membranaires<br />

La membrane plasmique a longtemps été représentée comme une matrice bidimensionnelle<br />

principalement constituée <strong>de</strong> phospholipi<strong>de</strong>s dans laquelle s’insèrent partiellement ou<br />

totalement <strong>de</strong>s protéines. Dans ce modèle <strong>de</strong> "mosaïque flui<strong>de</strong>" décrit par Singer <strong>et</strong> Nicholson<br />

en 1972, lipi<strong>de</strong>s <strong>et</strong> protéines peuvent diffuser librement dans le plan <strong>de</strong> la bicouche lipidique,<br />

ce qui <strong>de</strong>vrait conduire à une répartition aléatoire <strong>de</strong> ces molécules au sein <strong>de</strong> la bicouche. En<br />

1992, les travaux <strong>de</strong> Brown <strong>et</strong> Rose ont révélé l’existence <strong>de</strong> domaines enrichis en<br />

sphingomyélines, glycosphingolipi<strong>de</strong>s, cholestérol <strong>et</strong> en protéines ancrées par un groupement<br />

GPI (Glycosyl Phosphatidyl Inisitol) dans la membrane apicale <strong>de</strong>s cellules épithéliales<br />

polarisées (Figure 4). Ces structures s’organisent en une phase liqui<strong>de</strong> ordonnée « Lo » ayant<br />

<strong>de</strong>s caractéristiques intermédiaires entre celles d’une phase flui<strong>de</strong> « Lβ » <strong>et</strong> celles d’une phase<br />

gel « Lα », contrairement au reste <strong>de</strong> la membrane qui adopte une phase Lα moins organisée.<br />

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