Accélération de ciment au laitier par du ciment sulfo-alumineux

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Etude bibliographique Pour les résistances jusqu’à 28 jours, seuls les combinaisons à base de 4% Na 2 CO 3 et x% de NaOH sont testées. La résistance à la compression à 28 jours est égale pour les trois dosages et ne dépend pas de la quantité de NaOH ajoutée (Figure 15). Résistance en compression [MPa] Age [jours] Figure 15 : Développement des résistances à la compression des ciments au laitier (e/c = 0,5) [ 27 ] En comparaison avec la montée en résistance du ciment Portland Ordinaire (OPC), dont la résistance double presque entre 7 et 28 jours, la montée en résistance des laitiers activés est quasiment nulle entre 7 et 28 jours. Vu les résultats satisfaisants obtenus avec l’activation par des silicates de sodium, à savoir un durcissement rapide et de fortes résistances, Brough et Atkinson [ 24 ] ont étudié plus particulièrement ce type d’activation. Les analyses sont effectuées sur la microstructure à des échéances comprises entre 1 jour et 1 an. L’analyse en diffraction des rayons X indique que les produits d’hydratation sont essentiellement des produits mal cristallisés (pas de pics sur les spectres) ; la microanalyse effectuée sur les produits d’hydratation ne permet pas d’obtenir des analyses distinctes sur les différentes phases de la structure : les produits formés sont intermélangés. Les observations au microscope électronique à balayage confirment ces résultats (Figure 16). Après un jour d’hydratation, la microstructure est constituée d’un gel amorphe sans séparation distincte entre les phases (Figure 16 a)). Les nombreuses microfissures sont dues au retrait de séchage qui a lieu lors de la préparation de l’échantillon. A sept jours, l’hydratation se poursuit avec la disparition des plus petits grains de laitier et la densification des hydrates (Figure 16 b)). Après un mois, l’évolution de l’hydratation continue : la quantité de microfissures de séchage diminue, indiquant que plus d’eau est liée. De plus, il est possible de distinguer deux types d’hydrates : les produits internes, souvent plus foncés que les produits externes et visibles en couronne autour des grains de laitier anhydres, le tout noyé dans un gel où apparaissent encore des grains de laitier et où 44

Etude bibliographique les plus petits ont complètement été hydratés (Figure 16 c)). Entre 1 mois et 1 an, l’évolution continue de la même façon (Figure 16 d)). a) c) b ) d) Figure 16 : Observation au MEB de pâtes de ciment au laitier AAS – Surfaces polies a) à 1 jour ; b) à 7 jours ; c) à 1 mois ; d) à 1 an [ 24 ] Les nombreuses études menées sur l’activation alcaline des laitiers ont permis d’établir des complexes laitier / activateur très performants du point de vue comportement mécanique à court terme et moyen terme. Quelles sont les performances atteintes en ce qui concerne le temps de prise et le retrait de séchage ? o La prise Les temps de début et de fin de prise sont considérés comme corrects lorsqu’ils sont respectivement supérieurs à 30 minutes et inférieurs à 10 heures. Bakharev & al. [ 17 ] ont testé différents activateurs et mesuré les temps de prise (Tableau 5). Selon les critères précédemment cités, seul le Na 4 PO 4 avec 7% de Na n’est pas satisfaisant. 45

Etu<strong>de</strong> bibliographique<br />

Pour les résistances jusqu’à 28 jours, seuls les combinaisons à base <strong>de</strong> 4% Na 2 CO 3 et x% <strong>de</strong><br />

NaOH sont testées. La résistance à la compression à 28 jours est égale pour les trois dosages et ne<br />

dépend pas <strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong> NaOH ajoutée (Figure 15).<br />

Résistance en compression [MPa]<br />

Age [jours]<br />

Figure 15 : Développement <strong>de</strong>s résistances à la compression <strong>de</strong>s <strong>ciment</strong>s <strong>au</strong> <strong>laitier</strong> (e/c = 0,5) [ 27 ]<br />

En com<strong>par</strong>aison avec la montée en résistance <strong>du</strong> <strong>ciment</strong> Portland Ordinaire (OPC), dont la<br />

résistance double presque entre 7 et 28 jours, la montée en résistance <strong>de</strong>s <strong>laitier</strong>s activés est<br />

quasiment nulle entre 7 et 28 jours.<br />

Vu les résultats satisfaisants obtenus avec l’activation <strong>par</strong> <strong>de</strong>s silicates <strong>de</strong> sodium, à savoir un<br />

<strong>du</strong>rcissement rapi<strong>de</strong> et <strong>de</strong> fortes résistances, Brough et Atkinson [ 24 ] ont étudié plus<br />

<strong>par</strong>ticulièrement ce type d’activation. Les analyses sont effectuées sur la microstructure à <strong>de</strong>s<br />

échéances comprises entre 1 jour et 1 an. L’analyse en diffraction <strong>de</strong>s rayons X indique que les<br />

pro<strong>du</strong>its d’hydratation sont essentiellement <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its mal cristallisés (pas <strong>de</strong> pics sur les<br />

spectres) ; la microanalyse effectuée sur les pro<strong>du</strong>its d’hydratation ne permet pas d’obtenir <strong>de</strong>s<br />

analyses distinctes sur les différentes phases <strong>de</strong> la structure : les pro<strong>du</strong>its formés sont intermélangés.<br />

Les observations <strong>au</strong> microscope électronique à balayage confirment ces résultats (Figure<br />

16). Après un jour d’hydratation, la microstructure est constituée d’un gel amorphe sans sé<strong>par</strong>ation<br />

distincte entre les phases (Figure 16 a)). Les nombreuses microfissures sont <strong>du</strong>es <strong>au</strong> retrait <strong>de</strong><br />

séchage qui a lieu lors <strong>de</strong> la pré<strong>par</strong>ation <strong>de</strong> l’échantillon. A sept jours, l’hydratation se poursuit avec<br />

la dis<strong>par</strong>ition <strong>de</strong>s plus petits grains <strong>de</strong> <strong>laitier</strong> et la <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong>s hydrates (Figure 16 b)). Après un<br />

mois, l’évolution <strong>de</strong> l’hydratation continue : la quantité <strong>de</strong> microfissures <strong>de</strong> séchage diminue,<br />

indiquant que plus d’e<strong>au</strong> est liée. De plus, il est possible <strong>de</strong> distinguer <strong>de</strong>ux types d’hydrates : les<br />

pro<strong>du</strong>its internes, souvent plus foncés que les pro<strong>du</strong>its externes et visibles en couronne <strong>au</strong>tour <strong>de</strong>s<br />

grains <strong>de</strong> <strong>laitier</strong> anhydres, le tout noyé dans un gel où ap<strong>par</strong>aissent encore <strong>de</strong>s grains <strong>de</strong> <strong>laitier</strong> et où<br />

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