14.09.2014 Views

Accélération de ciment au laitier par du ciment sulfo-alumineux

Accélération de ciment au laitier par du ciment sulfo-alumineux

Accélération de ciment au laitier par du ciment sulfo-alumineux

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Etu<strong>de</strong> bibliographique<br />

Le rése<strong>au</strong> est formé d’une <strong>par</strong>t d’un sous-rése<strong>au</strong> anionique constitué <strong>de</strong> chaînes silicatées<br />

droites ramifiées, dont la longueur n’est pas uniforme comme dans un cristal mais distribuée suivant<br />

une progression géométrique. D’<strong>au</strong>tre <strong>par</strong>t, les ions calcium, magnésium et aluminium forment un<br />

sous-rése<strong>au</strong> cationique sans liaisons internes. Ces <strong>de</strong>ux rése<strong>au</strong>x sont imbriqués l’un dans l’<strong>au</strong>tre <strong>par</strong><br />

l’attraction coulombienne (les valences négatives <strong>du</strong> rése<strong>au</strong> anionique sont neutralisées <strong>par</strong> les<br />

valences positives <strong>du</strong> rése<strong>au</strong> cationique). Ils forment le rése<strong>au</strong> vitreux dont les nœuds sont occupés<br />

<strong>par</strong> les atomes <strong>de</strong> Si, Al, Ca et Mg et reliés <strong>par</strong> <strong>de</strong>s atomes d’oxygène. Les liaisons entre les atomes<br />

sont plus ou moins fortes : les liaisons silice-oxygène sont <strong>de</strong> type covalent tandis que les liaisons<br />

calcium-oxygène, magnésium-oxygène, aluminium-oxygène sont essentiellement <strong>de</strong> type ionique et<br />

<strong>de</strong> moindre énergie.<br />

2.2 Influence <strong>du</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> l’acier sur la composition chimique <strong>du</strong><br />

<strong>laitier</strong><br />

Le <strong>laitier</strong> d’aciérie est obtenu lors <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong> l’acier. La fonte, très riche en carbone,<br />

est trop fragile pour <strong>de</strong> nombreuses applications ; il est donc nécessaire <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire sa teneur en<br />

carbone pour pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> l’acier. Pour ce faire, la fonte en fusion est versée sur un lit <strong>de</strong> ferraille <strong>de</strong><br />

récupération avec <strong>de</strong> la ch<strong>au</strong>x. De l’oxygène pur est insufflé pour brûler les éléments indésirables<br />

contenus dans la fonte, tels que le carbone et <strong>au</strong>tres rési<strong>du</strong>s. On obtient d’un côté l’acier liqui<strong>de</strong><br />

"s<strong>au</strong>vage", qui est versé dans une poche, et d’un <strong>au</strong>tre côté, le <strong>laitier</strong>, plus léger, qui surnage et qui<br />

est déversé dans un cuvier avant refroidissement [ 9 ].<br />

De la même façon que le <strong>laitier</strong> <strong>de</strong> h<strong>au</strong>t fourne<strong>au</strong>, le <strong>laitier</strong> d’aciérie refroidi à l’air contient<br />

peu <strong>de</strong> matière vitreuse (dans le cas <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Sharma & al : 34% [ 10 ]) et est donc très peu<br />

hydr<strong>au</strong>lique. Le refroidissement <strong>du</strong> <strong>laitier</strong> d’aciérie <strong>par</strong> trempe améliore sa quantité <strong>de</strong> phase<br />

vitreuse et donc son hydr<strong>au</strong>licité. Les spectres DRX <strong>de</strong>s liants (75% <strong>de</strong> <strong>ciment</strong> Portland ordinaire +<br />

25% <strong>de</strong> <strong>laitier</strong> d’aciérie refroidi à l’air) et (75% <strong>de</strong> <strong>ciment</strong> Portland ordinaire + 25% <strong>de</strong> <strong>laitier</strong><br />

d’aciérie granulé), après hydratation, indiquent que l’hydratation <strong>du</strong> liant à base <strong>de</strong> <strong>laitier</strong> d’aciérie<br />

granulé est plus avancée que celle <strong>du</strong> liant à base <strong>de</strong> <strong>laitier</strong> d’aciérie refroidi à l’air : les quantités <strong>de</strong><br />

portlandite et <strong>de</strong> β-C 2 S non hydraté pour le liant à base <strong>de</strong> <strong>laitier</strong> d’aciérie granulé étant plus faibles.<br />

(Figure 4)<br />

28

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!