Accélération de ciment au laitier par du ciment sulfo-alumineux

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Accélération du CEM L AFt L Figure 170 : Observations au MEB du mélange 60% CEM L / 40% CTS 15 à 6 mois 50 50 Consommation laitier [%] 40 30 20 10 Résistance en compression Consommation laitier 40 30 20 10 Résistance en compression [MPa] 0 Temps [jours] 0 50 100 150 200 Figure 171 : Evolution de la résistance en compresstion et de la consommation du laitier du mélange 60% CEM L / 40% CTS 15 au cours du temps 0 0,12 0,1 60% CEM L / 40% CTS 15 28 j 1 an dV/dlog(r) 0,08 0,06 0,04 0,02 0 0,001 0,01 0,1 1 10 100 1000 Rayon de pores [µm] Figure 172 : Distribution poreuse du mélange 60% CEM L / 40% CTS 15 à 28 jours et un an 218

Accélération du CEM L 4.3.4.3 Comparaisons des mélanges 60% CEM L / 40% CTS 0 et 60% CEM L / 40% CTS 15 Entre 28 et 90 jours, le comportement des deux mélanges 60% CEM L / 40% CTS 0 et 60% CEM L / 40% CTS 15 évoluent de façon similaire : l'activation du laitier est faible (Tableau 48) et s'accompagne d'un gain de résistance d'environ 5 MPa. Entre 90 jours et 6 mois, à la différence du mélange 60% CEM L / 40% CTS 0, pour lequel le laitier continue d’être fortement activé (Tableau 48) et pour lequel de l'ettringite et de la stratlingite sont formés, les réactions d’hydratation du mélange 60% CEM L / 40% CTS 15 se poursuivent à un rythme très lent. Cela confère à ce mortier une montée en résistance beaucoup moins importante que celle du mélange 60% CEM L / 40% CTS 0 (Tableau 48). Tableau 48 : Activation et montée en résistance entre 28 jours et 6 mois des mélanges 60% CEM L / 40% CTS 0 et 60% CEM L / 40% CTS 15 28j – 90j 90j – 6m Δaire ATD [%] ΔRc [MPa] Δaire ATD [%] ΔRc [MPa] 60% CEM L 40% CTS 0 -5 +5 -16 +8 60% CEM L 40% CTS 15 -4 +6 -2 +4 Les observations au microscope électronique à balayage réalisées sur des pâtes pures à 6 mois (Figure 165, Figure 170) indiquent que, pour ces deux mélanges, la matrice est principalement composée d'ettringite sous forme de plaques amorphes. La différence réside dans la présence plus importante de fissures pour le mélange 60% CEM L / 40% CTS 15 : l'eau est moins liée et peut s'évaporer plus facilement lors du séchage. Une quantité plus grande d'eau liée signifie une quantité plus grande d’hydrates. Cela justifie donc la meilleure résistance du mortier dont le liant est constitué de 60% CEM L / 40% CTS 0. Variations de masse et variations dimensionnelles o Conservation sous eau A la différence du 100% CEM L, pour lequel on enregistre une augmentation continue du gonflement et de la prise de poids au cours du temps, les phases de gonflement et de retrait des deux mélanges s’enchaînent avec une prise de poids continue (Figure 173). La première phase, de retrait pour le mortier réalisé avec le 60% CEM L / 40% CTS 0 et de faible gonflement pour le mortier réalisé avec le 60% CEM L / 40% CTS 15, peut être attribuée à l'hydratation de la partie sulfoalumineuse du liant. En effet, des mesures de variations dimensionnelles effectuées sur des mortiers dont le liant est constitué du ciment sulfoalumineux uniquement, le CTS 0 et le CTS 15, ont 219

<strong>Accélération</strong> <strong>du</strong> CEM L<br />

4.3.4.3 Com<strong>par</strong>aisons <strong>de</strong>s mélanges 60% CEM L / 40% CTS 0 et 60% CEM L / 40% CTS 15<br />

Entre 28 et 90 jours, le comportement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux mélanges 60% CEM L / 40% CTS 0 et 60%<br />

CEM L / 40% CTS 15 évoluent <strong>de</strong> façon similaire : l'activation <strong>du</strong> <strong>laitier</strong> est faible (Table<strong>au</strong> 48) et<br />

s'accompagne d'un gain <strong>de</strong> résistance d'environ 5 MPa.<br />

Entre 90 jours et 6 mois, à la différence <strong>du</strong> mélange 60% CEM L / 40% CTS 0, pour lequel le<br />

<strong>laitier</strong> continue d’être fortement activé (Table<strong>au</strong> 48) et pour lequel <strong>de</strong> l'ettringite et <strong>de</strong> la stratlingite<br />

sont formés, les réactions d’hydratation <strong>du</strong> mélange 60% CEM L / 40% CTS 15 se poursuivent à un<br />

rythme très lent. Cela confère à ce mortier une montée en résistance be<strong>au</strong>coup moins importante que<br />

celle <strong>du</strong> mélange 60% CEM L / 40% CTS 0 (Table<strong>au</strong> 48).<br />

Table<strong>au</strong> 48 : Activation et montée en résistance entre 28 jours et 6 mois<br />

<strong>de</strong>s mélanges 60% CEM L / 40% CTS 0 et 60% CEM L / 40% CTS 15<br />

28j – 90j<br />

90j – 6m<br />

Δaire ATD [%] ΔRc [MPa] Δaire ATD [%] ΔRc [MPa]<br />

60% CEM L 40% CTS 0 -5 +5 -16 +8<br />

60% CEM L 40% CTS 15 -4 +6 -2 +4<br />

Les observations <strong>au</strong> microscope électronique à balayage réalisées sur <strong>de</strong>s pâtes pures à 6 mois<br />

(Figure 165, Figure 170) indiquent que, pour ces <strong>de</strong>ux mélanges, la matrice est principalement<br />

composée d'ettringite sous forme <strong>de</strong> plaques amorphes. La différence rési<strong>de</strong> dans la présence plus<br />

importante <strong>de</strong> fissures pour le mélange 60% CEM L / 40% CTS 15 : l'e<strong>au</strong> est moins liée et peut<br />

s'évaporer plus facilement lors <strong>du</strong> séchage. Une quantité plus gran<strong>de</strong> d'e<strong>au</strong> liée signifie une quantité<br />

plus gran<strong>de</strong> d’hydrates. Cela justifie donc la meilleure résistance <strong>du</strong> mortier dont le liant est<br />

constitué <strong>de</strong> 60% CEM L / 40% CTS 0.<br />

Variations <strong>de</strong> masse et variations dimensionnelles<br />

o Conservation sous e<strong>au</strong><br />

A la différence <strong>du</strong> 100% CEM L, pour lequel on enregistre une <strong>au</strong>gmentation continue <strong>du</strong><br />

gonflement et <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> poids <strong>au</strong> cours <strong>du</strong> temps, les phases <strong>de</strong> gonflement et <strong>de</strong> retrait <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

mélanges s’enchaînent avec une prise <strong>de</strong> poids continue (Figure 173). La première phase, <strong>de</strong> retrait<br />

pour le mortier réalisé avec le 60% CEM L / 40% CTS 0 et <strong>de</strong> faible gonflement pour le mortier<br />

réalisé avec le 60% CEM L / 40% CTS 15, peut être attribuée à l'hydratation <strong>de</strong> la <strong>par</strong>tie<br />

<strong>sulfo</strong>alumineuse <strong>du</strong> liant. En effet, <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> variations dimensionnelles effectuées sur <strong>de</strong>s<br />

mortiers dont le liant est constitué <strong>du</strong> <strong>ciment</strong> <strong>sulfo</strong><strong>alumineux</strong> uniquement, le CTS 0 et le CTS 15, ont<br />

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