Rapport du jury d'anglais 2012 - Ensiie
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<strong>Rapport</strong> <strong>du</strong> <strong>jury</strong> d’anglais <strong>2012</strong><br />
L’anglais est la langue obligatoire à l’oral<br />
Les candidats ont été interrogés sur des articles de la presse anglophone, quotidienne ou<br />
hebdomadaire, d’environ 550 mots, parus entre septembre 2011 et juin <strong>2012</strong> (ou publiés sur les sites<br />
Internet de ces organes de presse).<br />
Les notes s’échelonnent entre 01 et 20. Les candidats qui n’ont pas passé l’épreuve ont eu 0/20.<br />
Les sources sont diverses : The Economist, The New York Times, The Guardian, Newsweek, Scientific<br />
American, The Observer, The Los Angeles Times, The Independent, BBC News, etc.<br />
Parmi les sujets traités cette année : les conséquences de la crise économique, les réseaux sociaux, le<br />
bilinguisme, les armes aux Etats-Unis, l’immigration, la discrimination au travail, le mariage gay, la<br />
peine de mort, les progrès en biologie, l’identité britannique.<br />
Voici quelques exemples d’articles proposés aux candidats :<br />
Online assets, Deathless data _What happens to our digital property after we die?<br />
Adapted from The Economist, April 21st <strong>2012</strong><br />
Pro-choice campaigners fight moves to turn back clock on abortion rights<br />
Adapted from The Guardian, June 5, 2011<br />
For Britain's youth, a sense of down and out<br />
Adapted from The New York Times, February 16, <strong>2012</strong><br />
Les modalités de l’épreuve sont rappelées au bas des textes.<br />
Temps de préparation : 20 minutes / Temps de passage : 20 minutes.<br />
L’épreuve comporte quatre parties distinctes :<br />
1. Intro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> document en contexte<br />
2. Compte-ren<strong>du</strong> <strong>du</strong> texte<br />
3. Commentaire <strong>du</strong> texte<br />
4. L’épreuve se termine par des questions posées au candidat.<br />
Les examinateurs ont noté que la lecture attentive <strong>du</strong> rapport de concours permettait aux candidats<br />
de mieux respecter les consignes mais certains semblent encore ignorer presque tout de l’épreuve.<br />
CONSEILS<br />
L’INTRODUCTION sert à rendre compte de l’idée principale, de la problématique au centre <strong>du</strong><br />
document. Il ne s’agit donc pas seulement de donner la date et la source <strong>du</strong> document (à ce propos, on<br />
recommande à tous les candidats de revoir la manière de dire les dates). Il est important de replacer le<br />
document par rapport à un contexte précis.<br />
Le COMPTE-RENDU doit faire apparaître les idées principales et les articulations logiques <strong>du</strong> texte.<br />
Il ne faut pas procéder paragraphe par paragraphe mais privilégier une approche synthétique <strong>du</strong> texte.<br />
La paraphrase (voire la reprise mot pour mot de passages de l’article) est fortement sanctionnée : le<br />
candidat doit montrer qu’il est en mesure de faire un compte-ren<strong>du</strong> <strong>du</strong> texte en utilisant son propre<br />
vocabulaire et ses propres structures.<br />
Il est essentiel de bien indiquer, par une phrase de transition, le passage <strong>du</strong> compte-ren<strong>du</strong> au<br />
commentaire, en présentant la problématique qui sera développée (liée, bien enten<strong>du</strong>, au thème abordé<br />
dans l’article), éventuellement un plan.<br />
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Le COMMENTAIRE ne doit pas être une paraphrase <strong>du</strong> texte ni la simple occasion de donner son avis<br />
sur les textes. Il s’agit d’en fournir une analyse critique (causes, conséquences <strong>du</strong> phénomène, cas<br />
similaires ou opposés, contexte géographique, historique, social, économique, politique, culturel, etc.).<br />
Le commentaire doit <strong>du</strong>rer au moins 5 minutes : il est donc impératif de développer plus d’un point.<br />
On attend des candidats qu’ils utilisent leurs connaissances scientifiques ou leurs expériences<br />
personnelles à bon escient afin d’illustrer leurs propos. Les généralités sont à proscrire : il est<br />
important de donner des exemples bien choisis qui permettent de renforcer l’argumentation.<br />
Les examinateurs valorisent l’autonomie de parole des candidats. Les trois premières parties de<br />
l’épreuve doivent <strong>du</strong>rer environ 15 minutes. Parfois, au bout de 5 à 6 minutes, le candidat attend que<br />
l’examinateur prenne le relais en lui posant des questions. Cette attitude est fortement sanctionnée. Un<br />
candidat qui sait gérer son temps et prendre son épreuve en main, qui fait des efforts d’analyse, qui se<br />
« bat » bien se verra récompensé. N’oublions pas qu’il s’agit d’une épreuve orale : il ne s’agit pas de<br />
lire un texte rédigé. Les qualités de communication (ton, attitude) jouent un rôle important.<br />
La fin de l’épreuve est consacrée à un ENTRETIEN avec le candidat. L’examinateur peut poser des<br />
questions sur un point à éclaircir dans le texte, sur le commentaire <strong>du</strong> candidat afin de prolonger la<br />
réflexion engagée sur le thème abordé, ou éventuellement sur le parcours <strong>du</strong> candidat et ses projets<br />
futurs.<br />
Les candidats ne doivent pas se contenter de réponses laconiques car cette partie de l’épreuve doit leur<br />
permettre de démontrer qu’ils sont en mesure d’avoir une conversation spontanée avec un<br />
interlocuteur.<br />
La QUALITE de la langue est primordiale. Un minimum de rigueur grammaticale est requis.<br />
Si le candidat n’a pas les ressources linguistiques suffisantes, il est préférable de faire des phrases<br />
courtes plutôt que d’accumuler des structures complexes mal maîtrisées. Bien enten<strong>du</strong>, on valorise les<br />
candidats qui ont un vocabulaire riche et précis, sans être pompeux ou trop artificiel.<br />
De manière générale, les candidats doivent faire preuve de plus de rigueur concernant la correction de<br />
la langue: les fautes de base sur les formes verbales sont inadmissibles à ce niveau (‘s’ absents à la 3 ème<br />
personne <strong>du</strong> singulier au présent simple, erreurs sur les verbes irréguliers ou les formes passives,<br />
modaux non suivis de l’infinitif sans ‘to’, confusion entre ‘be’ et ‘do’, etc.). De même, on peut<br />
s’étonner <strong>du</strong> nombre de candidats qui ignorent encore que les adjectifs ne prennent pas de ‘s’ en<br />
anglais, ou que ‘people’ (pour ‘les gens’) est en fait un nom pluriel.<br />
Pour ce qui est <strong>du</strong> lexique, on rappelle que tout usage de mots français est à proscrire (le candidat ne<br />
doit pas non plus demander à l’examinateur de lui tra<strong>du</strong>ire un mot) : trop de candidats abusent des<br />
gallicismes et autres barbarismes inspirés <strong>du</strong> français.<br />
Il vaut mieux également éviter le suremploi des expressions toutes faites (« burning issue, gist of the<br />
text, in a nutshell, etc… »).<br />
On recommande enfin aux candidats de s’entraîner tout au long de l’année, afin de parvenir, le jour de<br />
l’épreuve, à s’exprimer en anglais à une vitesse ‘normale’ (il faut absolument éviter les longues<br />
pauses répétées entre deux phrases). Un entraînement régulier leur permettra également de corriger<br />
une phonologie défaillante. On a pu remarquer que de nombreux candidats ne marquent pas les<br />
accents toniques, déforment les phonèmes, ne prononcent pas correctement les diphtongues, ce qui<br />
rend parfois la communication difficile.<br />
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