~~~MQSTA-FAWI:DlSPARU, . .SAHRAROUQ.YET . MOZAFAR -. MAGABY EN IRAN, BÖU:ZOURGIANJJAN$ SONAMI3~SSAfj£é; Dans un' « rapport iÎiteme» cité par l'hebçlomadàire autriçbièn. Profil, le . juge constate qu'« Il était extrêmement difficile d'avoir d'autres informations <strong>de</strong> la police» et qu'il fallut « que le procureur intervienne massivement pour obtenir enfin <strong>de</strong>s renseignements )). :D'où Bouzourglan a-t-Il téléphoné chez les R.asoul? Cet étrange .appel nous apprend qu'II n'Ignorait rien <strong>de</strong> ce qui ..s'étalt passé, vers 19h35, à l'heure où la police débarquait dans 'larue ""..-[. .::$uzannah Rasoul savait que son mari ~.: serait pas à la maison qu<strong>and</strong>, à .~2h30, elle rentrerait <strong>de</strong> l'Opéra où, en compagnie d'amis, elle avait assisté à : drie représentation <strong>de</strong>s Misérables. _-Toutjuste <strong>de</strong>vait-il repasser après sa -féïmioll avant d'aller dîner avec <strong>de</strong>s amis. Il lui avait téléphoné vers 18h30 pOlir le lui dire. Mais elle s'attendait encore moins à trouver <strong>de</strong>s policiers . <strong>de</strong>vant la porte qui, après lui avoir am~(mcéla terrible nouvelle, attaquè- .revi~une fouille en règle <strong>de</strong> l'appartemei1lt. les <strong>de</strong>ux frères au professeur Rilsoui étaient là, aussi effoJrn(llrés que ',5uzannah. K., le plus jeune, avait ap- ~pv~probablement avant tout le mon<strong>de</strong> q~fadhil était blessé.KIétait 19h40,se ~~viel!lit-il,qu<strong>and</strong> l'un die ses ~auÄ- :~fi\ÇS l'avait appelé pour lui dire q[u'on ::~~i.tiiré s\JJrs~n frère. le" corresp
suivies avec les différents mouvements d'opposition <strong>kur<strong>de</strong></strong>s en Irak, dont la plus importante, l'UniOill patriotique <strong>kur<strong>de</strong></strong>, dirigée par Jala! Talabani qu'il2 rencontré à plusieurs reprises à Téhé. ran. Opéré It: 13juillet au soir, Sahraroudy ne peut être interrogé par la police que dans la journée du 15. Les enquêteurs confieront aux proches <strong>de</strong>s victimes qu'«il a parlé» mais refusent d'en dire davantage. L'information a toutefois fini par filtrer, Sous la plume d'un journaliste connu pour la rigueur <strong>de</strong> ses enquêtes et la qualité <strong>de</strong> ses sources, l'hebdomadaire Profil rend compte <strong>de</strong> la version livrée par Sahraroudy à la police. La réunion était terminée, raconte-t-il, qu<strong>and</strong> un homme avec une casquette claire est entré, armé, dans la pièce et a immédiatem~nt tiré sur lui (d'autres versions disent qu'il aurait fait état <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux hommes armés). Sous le choc <strong>de</strong> la douleur, il n'a rien vu <strong>de</strong> la suite, seulement entendu les tirs et quelques mots en persan. Qu<strong>and</strong> il s'est relevé, il s'est précipité dans le couloir où se trouvaient alors ses <strong>de</strong>ux compagnons, Bouzourgian et Mostafawi (dans d'a utres versions, il aurait déclaré que Bouzourgian n'y était pas). Il se souvient encore qu'avant l'irruption du tireur. Haji Mostafawi avait quitté la piéce mais il n'y avait pas prêté une attention particulière. Il ne comprend pas ce qui est arrivé. il le regrette profondément, il n'y est évi<strong>de</strong>mment pour rien - n'a-t-il pas lui-même été victime <strong>de</strong>s assaillants? -, il affirme qu'il était bien venu pour négocier avec le PDKI au nom <strong>de</strong>s plus hautes instaIices <strong>de</strong> son pays, il n'a rien d'autre à dire. Mais ce qu'il dit n'est pas rien. La version <strong>de</strong> Sahraroudy, en admettant q"u'elle soit vraie, pourrait -ou voudrait - accréditer la première thèse iranienne officielle, imputaIIlt le crime aux services secrets irakiens ou à 1'« Organisation <strong>de</strong>s moudjahidin du peuple», le mouvement d'opposition armée iranien dirigé par Massoud Rajavi <strong>de</strong>puis Bagdad. Ce semit donc eux, l'un, l'autre, ou les <strong>de</strong>ux, qui auraient téléguidé le ou les tueur(s) à casquette. Mais comment expliquer, alors, que la porte <strong>de</strong> l'appartement n'ait pas été forcée et, détail capital décoüvert par la police le soir même, qu'un morceau <strong>de</strong> ruban adhésif bloquait la clenche <strong>de</strong> la . porte <strong>de</strong> l'immeuble, ordinairement comm<strong>and</strong>ée <strong>de</strong> l'intérieur ;<strong>de</strong> chaque. appartement par un interplUone? Si Sahraroudy a bien dit l~ vérité à la police et a ujuge, les assassin~ sont peut - . être venus du <strong>de</strong>hors, mais avec la. complicité active <strong>de</strong> ceux qui se trouvaient au-<strong>de</strong>dans. S'il a menti, le seul mystère restant est la répartition <strong>de</strong>s rôles entre lui, Haji Mostafawi et Bouzourgian, voire d'un quatrième homme venu en renfort et dont l'arrivée nécessi- . tait le blocage <strong>de</strong> la porte extérieure. En se disculpant, Jaafari Sahraroudy, innocent ou non lui-même, accable ses <strong>de</strong>ux collègues et, au premier chef, Haji Mostafawi dont la trace se perd à Vienne au soir du 13 juillet. Disparu, mais pas inconnu. Il a participé, avec Sahraroudy et Bouzourgian, aux réunions du même type qui se sont tenues à Vienne en dècembre et janvier. quoi? L'enquête ne pénnet, à ce stadé, aucune réponse. Au moins, cet étrange appel téléphonique nous apprend ~:.qu'Amir Bouzourgian n'ignorait rien, vers 19h35, à l'heure où la policedébar- :quait dans la rue, <strong>de</strong> ce qui s'était passé au 5 Linkebahngasse. On sait par ailleurs que, malgré son empressement à prévenir un proche <strong>de</strong> Fadhil Rasoul, Bouzourgian, qui donc disposait d'un téléphone, ne s'en est pas servi pour appeler la police. Sans la blessure <strong>de</strong> Sahraroudy, il aurait probablement fallu attendre le retour <strong>de</strong> Suzannah Rasoul à la maison pour que les recherches commencent, soit entre 22h30 et 23heures. Azad et ses amis savaient en effet que Ghassemlou, Gha<strong>de</strong>ri et le professeur Rasoul <strong>de</strong>vaient être réunis quelque part dans les environs <strong>de</strong> l'hôtel Hilton. Suzannah connaissait l'existence <strong>de</strong> l'appartement <strong>de</strong> Linkebahn, dont la propriétaire, une amie autrichienne, avait laissé les clés à son mari, mais elle ignorait que la réunion à laquelle Fadhil s'était rendu .se tenait là. C'est seulement en confrontant les données <strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>s autres qu'on aurait pu <strong>de</strong>viner où s'étaient 'rendus les trois Kur<strong>de</strong>s avant <strong>de</strong> disparaîtrt; et donc y envoyer la police. Assurément, Azad et ses amis <strong>kur<strong>de</strong></strong>s auraient cherché à joindre Suzannah Rasoul, sachant que Ghassemlou <strong>de</strong>vait être avec le professeur Rasoul, mais il n'y avait alors personne chez elle. C'est donc seulement près <strong>de</strong> quatre heures après le crime que le carnage aurait pu être découvert. Quatre heures durant lesquelles les tueurs ayaient largement le temps <strong>de</strong> disparaître. Mais plus en- • . core, dans cette hypothèse, on' n'aurait <strong>de</strong>s poubelles du marché viennois près pas même su qu'avant <strong>de</strong> mourir, Ab- <strong>de</strong> la station Pilgramgasse sur la Linke <strong>de</strong>lrahman Ghassemlou, Abdulla Gha- Wienzeli, un paquet contenant une <strong>de</strong>ri et Fadhil Rasoul avaient pour parka avec <strong>de</strong>s taches <strong>de</strong> sang, divers interlocuteurs trois émissaires officiels papiers dont le contrat d'achat d'une du gouvernement <strong>de</strong> Téhéran. moto Suzuki GSX500E <strong>de</strong> couleur U rk rouge, ainsi que trois armes: une mine pa a traillette <strong>de</strong> type Uzi et <strong>de</strong>ux pistolets ensanglantée, les munis <strong>de</strong> silencieux dont la marque et le Papiers d'une moto numéro <strong>de</strong> série avaient été effacés. Les experts autrichiens auront tôt fait <strong>de</strong> rouge, trois déterminer que les <strong>de</strong>ux pistolets ont armes retrouvées dans tiré les quatorze douilles retrouvées sur les lieux <strong>de</strong> l'assassinat. une poubelle. Et A ce moment, le « gar<strong>de</strong> du corpS», Sahrahoudy i<strong>de</strong>ntifié par Amir Bouzourgian est dans les locaux le ven<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la moto <strong>de</strong> la police. Jaafari Sahraroudy est sous bonne gar<strong>de</strong> dans un hôpital <strong>de</strong> la ville Le secrétaire général du PD KI a été où son état n'inspire aucune inquiétu<strong>de</strong>. tué <strong>de</strong> huit balles, cinq pour Gha<strong>de</strong>ri et Haji Mostafawi a certes disparu, mais trois pour Ghasoul. Quatorze douilles <strong>de</strong>ux témoins capitaux restent à la dissur les seize tirées ont été retrouvées. position <strong>de</strong>s enquêteurs. Mohamed Les trois hommes ont été achevés d'une Jaafari Sahraroudy, formellement balle dans la tête. Selon l'institut mé- i<strong>de</strong>ntifié à l'hôpital par un représentant dico-Iégal, ils sont morts vers 19h20. en Autriche du mouvement <strong>kur<strong>de</strong></strong> Les tueurs ont, <strong>de</strong> plus, emporté passe- d'Irak, n'est pas un inconnu <strong>de</strong>s milieux ports, cartes <strong>de</strong> crédits et autres papiers <strong>kur<strong>de</strong></strong>s <strong>de</strong> Vienne. Il y a fait plusieurs <strong>de</strong> leurs victimes, assurément pour re- séjours récemment, on saura bientôt tar<strong>de</strong>r leur i<strong>de</strong>ntification, oubliant seu- pourquoi. On apprend également que lement la carte <strong>de</strong> séjour <strong>de</strong> Gha<strong>de</strong>ri. Sahraroudy est un spécialiste <strong>de</strong>s ques- On apprendra pius tard qu'une mallette tions <strong>kur<strong>de</strong></strong>s. Officier dans le corps <strong>de</strong>s appartenant à ce <strong>de</strong>rnier a également Pasdaran --les « Gardiens <strong>de</strong> la Révodisparu. Entrés sans effraction, sortis lution» -, chef-adjoÎnt du .(quartier sans témoins et sans laisser <strong>de</strong> traces: général Ramazan» (le « service <strong>de</strong> secudu travail <strong>de</strong> professionnel. rité extérieure» <strong>de</strong>s Gardiens), spécifi- L'enquête policière, menée conjointe- quement en charge <strong>de</strong>s activités sur la ment par la police d'Etat et les services frontière orientale <strong>de</strong> l'Iran, autrement antiterroristes du Dr Kessler, commen- dit, les régions <strong>kur<strong>de</strong></strong>s. Durant la guerça aussitôt avec d'appréciables résul- re, il dirigeait les opérations <strong>de</strong> son tats. Quelques heures après le meurtre, . service <strong>de</strong>puis Kermanchah, au sud-est <strong>de</strong>s policiers découvraient, dans l'une . <strong>de</strong> l'Iran, et il entretenait <strong>de</strong>s relations
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