QUIA TUEc;HASSENlLO{jE! SES AMI$,AL()R$ Q,!'!~SNEGOCIAIENT. EN AUTRICHE AVEC LES IFMNIENS? -- .- -~. '. - ~ •.•. - .- --=- - - - • - ."'--- • - ••• ~ -- - --- .-- '-'. -~.~- -........-- .• ~_•• - -.- ....-=- - .-- es Kur<strong>de</strong>s se battent <strong>de</strong>puis la Première Guerre mondiale pour l'autonomie <strong>de</strong> leurs 530000kŒ<strong>de</strong> montagnes et hauts plateaux. Un territoire à cheval sur la Turquie, l'Iran, l'Irak, la Syrie et l'URSS,oùvivent quelque vingt millions d~lJal:!~~ musu/~~~, '.' sunnites' en-,ärge .' majorité, dont la moitié en Turquie et le quart en ,. Iran. Après la ' réconciliation provisoire irano-irakienne <strong>de</strong> 1975, la répression prend les Kur<strong>de</strong>s en tenaille. L'arrivée <strong>de</strong> Khomeiny et la guerre ' " irano-ii'akienne coïnci<strong>de</strong>nt avec une réactivation <strong>de</strong> la résistance menée par plusieurs mouvements dont celui d'Ab<strong>de</strong>lrahman , Ghassemlou, secretaire général du Parti démocratique <strong>kur<strong>de</strong></strong> iranien. Le chef du PDKI avait engagé, sans trop d'illusions, <strong>de</strong>s négociations avec Téhéran. C'est pendant une réunion avec <strong>de</strong>s émissaires iraniens qu'il a trouvé la mort à Vienne le 13 juillet 1989, jour <strong>de</strong> l'Aïd el- : Kebir, «fête du pardon Il : pour les musulmans, et 40S jour du <strong>de</strong>uil <strong>de</strong> .: l'imam Khomeiny. .'
MaiftallöM ...... à ~ Deux cent cinquante <strong>kur<strong>de</strong></strong>s ont manifesté dimanche après-midi à la tour Eiffel. Une centaine <strong>de</strong> manifestants a réussi à occuper le preimier étage <strong>de</strong> la lour et à déployer <strong>de</strong>ux b<strong>and</strong>eroles, ~ont une en français portant l'inscriplion Il A bas le génoci<strong>de</strong> au Kurdistan». Les manifestant,s ï.e sont dispersés sans inci<strong>de</strong>nt vers 19h. Vienne, envoyé spécial renqrc äü n:n<strong>de</strong>z-vous suivant? Azad près vingt minutes <strong>de</strong> retard, n'y croit pas beaucoup et ses amis pas Azad commence à, s'inquiéter plus., Il faut l'admettre, quelque chose sérieusement. Il connaît les ha- d'anormal est arrivé. Mais quoi? Azad bitu<strong>de</strong>s du Docteur et aussi sa ne sait pas même où le Docteur est allé ponctualité, <strong>de</strong>puis le temps qu<strong>and</strong> il l'a déposé. qu'il l'hébcrge et lui sert <strong>de</strong> Avec ses <strong>de</strong>ux amis qui l'ont rejoint, chauffeur durant ses visites à Azad croise <strong>de</strong>s voitures <strong>de</strong> police qui Vienne. Qu<strong>and</strong> ils s'étaient quittés, à arrivent tous gyrophares en bataille et cinq heures, <strong>de</strong>vant l'hôtel Hilton, le convergent, à une centaine <strong>de</strong> mètres du Docteur avait dit: « Reviens me pren- Hilton, dans la Linkbahngasse, une rue dre à sept heures et quart» puis, se étroite serpentant le long du chemin <strong>de</strong> ravisant: «disons plutôt sept heures et fer, déjà fermée à la circulation. Un <strong>de</strong>mie.» A 19h 15 précises, Azad atten- pressentiment terrible les saisit alors dait au volant <strong>de</strong> sa voiture, face au qu'ils s'approchent <strong>de</strong>s policiers. D'un Hilton; <strong>de</strong>vant la station <strong>de</strong>s bus du flic à l'autre, il <strong>de</strong>viendra une tragique terminal aérien, prêt à démarrer à l'arri- certitu<strong>de</strong> qu<strong>and</strong> un officier leur apvée du Docteur. prend que trois personnes ont été tuées Qu<strong>and</strong> il parle <strong>de</strong> Ab<strong>de</strong>lrahman Ghas- et une quatrième blessée dans un imsemlou, secrétaire général du Parti dé- meuble proche. «Vous connaissez cet mocratique du Kurdistan d'Iran homme?» <strong>de</strong>m<strong>and</strong>e l'officier en ten- (PD KI), Azad dit toujours « le Doc- dant une carte <strong>de</strong> séjour française à teur».lnstallé en Autriche <strong>de</strong>puis seize Azad et à ses amis? Bien sûr qu'ils le 'ans, né à Mahabad, la « capitale» du connaissent. Il s'appelle Abdullah Gha- Kurdistan iranien, Azad est d'abord un <strong>de</strong>ri, représentant en Europe du PDKI. militant du PDKl, discipliné et fidèle. Il accompagnait le Docteur dans la Ce n'est pas parce que le Docteur dort voiture d'Azad. dans sa maison et partage la plupart <strong>de</strong> Au cinquième étage du 5 Linkebahnses repas qu<strong>and</strong> il vient en Autriche gasse, un spectacle d'horreur attend les qu'Azad se permettrait <strong>de</strong> poser <strong>de</strong>s trois Kur<strong>de</strong>s. Au bout du couloir, dans questions. Il a bien senti que quelque une sorte <strong>de</strong> salon dont la police interdit chose d'exceptionnel se passait, comme l'entrée, ils peuvent voir le Dr Abdulil l'avait déjà <strong>de</strong>viné en décembre et rahman Ghassemlou, immobile dans janvier alors qu'il conduisait le Docteur un fauteuil, la chemise entièrement rouvers <strong>de</strong> mystérieuses réunions. Mais, si gie <strong>de</strong> sang. Deux autres hommes sont le Docteur n'en a pas parlé, c'est qu'il a allongés sur le sol. L'un est Abdullah ses T'disons. Gha<strong>de</strong>ri. Sous le choc, Azad n'i<strong>de</strong>ntifie Il est bientôt vingt heures, toujours pas. l'autre, qu'il connaît pourtant bien, rien. Azad déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> garer la voiture et le Dr Fadhil Rasoul, Kur<strong>de</strong> lui-aussi, <strong>de</strong> téléphoner a ses amis <strong>kur<strong>de</strong></strong>s qui, mais originaire d'Irak et ami du Dr justement, atten<strong>de</strong>nt Ghassemlou pour Ghassemlou. une réunion du Parti. Qui sait, le Doc- Il est 20h30. Pour Azad et ses amis ~ _teur ,,:ura peut.-être pris, ,~n taxi pOW ~ .. ,.~~!~,~.tp!ll"l1ce ~ll nu}t h. plus triste . <strong>de</strong> leur vie, dont trois semaines plus tard ils ne sont pas remis. A cet instant, impossible d'imaginer quels peuvent être les auteurs du carnage. Scrupuleuse, la police autrichienne sépare les trois témoins <strong>kur<strong>de</strong></strong>s avant <strong>de</strong> les interroger, et leur intime l'ordre <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r les mains le long du corps, sans rien toucher surtout, précaution indispensable pour procé<strong>de</strong>r au test à la paraffine qui permet <strong>de</strong> déterminer si l'on s'est servi d'une arme à feu. Le test est évi<strong>de</strong>mment négatif, comme celui appliqué aux victimes. Il n'y a pas eu échanges <strong>de</strong> coups <strong>de</strong> feu dans l'appartement où seuls les tueurs ont tiré. C'est alors tout ce qu'on peut dire. Un tueur, <strong>de</strong>ux tueurs? Venus d'où? Pour quels motifs? Disparus où? Par quels moyens? Autant <strong>de</strong> mystères. Au se étage du 5, Unkebahngasse,ce Jeudl13 Juillet, peu après vingt heures, trois Kur<strong>de</strong>s, morts. Devant l'Immeuble, un blessé et son tCgarciedu corps .., iraniens Le crime eut été presque parfait si, en' sus <strong>de</strong>s trois victimes, il n'y avait pas eu le blessé. Un voisin est sorti en entendant <strong>de</strong>s cris sur le palier: Il Help, police. help'» Celui qui hurlait ainsi avait le visage en sang. Le voisin a aussitôt alerté la police. Cinq minute plus tard, elle était sur les lieux. Il est alors 19h 35, 19h40 pe_~-êt~e:, ' Le blessé est ird'öÎén;' il dit' s'appeler Mohamed Jaafari Sahraroudy, c'est au', moins le nom qui figure sur UD passeport diplomatique signé par le ministre i~anien <strong>de</strong>s Affaires étrangères, Velaya- . t1. Plus tard, d'autres l'i<strong>de</strong>ntifieront, sous le nom <strong>de</strong> Rahimi. Au moment où les policiers le récupèrent, à quelques " mètres du 5 Linkebahngasse, Sahraroudy tend un paquet à un autre homme, ' ou bien l'autre lui prend un paquet dans ' la poche, les témoignages divergent. L'autre se présente comme Amir Man- ' souri Bo~zourgian, iranien également, porteur d un passeport <strong>de</strong> service. Sah~roudy part vers l'hôpital; Bourzo~rgIan est emmené au siège <strong>de</strong> la . pohce, sur le Schnottering. Se présentant comme un simple « gar<strong>de</strong> du corps» ~ Jaafari Sahraroudy, Amir BouzoUTgIan explique qu'une réunion i~poJ1ante et secrète se teu&t dans ' I appartement <strong>de</strong> la Linkebab~ entre une délégation iranieMe venue <strong>de</strong> Téhéran et les représentants du PDKI. ' Sahrdroudy dirigeait la délégation, assité d~un certain,Haji.Mostafawi Lajeverdi (désigné parfois sous le nom <strong>de</strong> Mostafa Ajvadi) qui a disparu. Amir Bouzourgian n'a pas la moindre idée à ' ce sujet. Du reste, sorti avant la fin <strong>de</strong> la réunion à laquelle, insiste-t-il, il n'assistait pas, il mangeait un s<strong>and</strong>wich à l'heure du crime. Qu<strong>and</strong> il est revenu, il a trouvé le blessé près <strong>de</strong> la porte <strong>de</strong> , l'i~m~uble au .m~ment où la police amvall. JI ne salt nen d'autre. C'est du moins ce qu'il dit. Dans sa poche, on retrouve le paquet enlevé à Sahraroudy, , une somme <strong>de</strong> 9000 dollars et d'autres papiers peut -être. La police est extrêmement discrète à ce sujêt, comme ~ar bi.:n d'autres. . Trois -semaines 'plus '~~;d, le Dr Peter: Heindl, secrétaire du ministre <strong>de</strong> l'lnté- , rieur recevant l'envoyé spécial <strong>de</strong> Lihé- ' ratIon ne sera guère plus disert. « Sur ce j polOt, nous ne pouvons rien dire» répond-il, avec la plus eXqJuisecourtoisie, à la plupart <strong>de</strong> nos questions sur l'af- ' faire. Ne coMaissait-i1. pas la réponse, ou' ne pouvait-il la donner? Le Dr, Heindl comprit la nuance, mais n'en dit pas plus. Ce ,laCOlisme, .était pas, ~,semble+iI, exclusi~eor ,réservé à là , 'p~étrangère. Au matin du l4juillët,' le Juge Peter Seda, saisi <strong>de</strong> l'enquête, , n'o~t .guère ~Ius ~ policiers 9ui: , avalent IOterroge AlD1r 8ouzourgIan pendant une bonne partie <strong>de</strong> la nuit. •••
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